Les nuages changent sous l’effet du réchauffement, compliquant les prévisions climatiques

Scruter les nuages ne sert pas qu’à prévoir la météo: pour les climatologues, percer le mystère des évolutions de la formation des cirrus et des stratus est devenu un enjeu clé pour prédire quelle trajectoire va suivre le réchauffement climatique causé par l’activité humaine.Les scientifiques observent que les nuages d’altitude s’élèvent plus haut, avec pour effet de retenir davantage de chaleur dans l’atmosphère. D’autres nuages réfléchissent moins qu’avant la lumière du soleil ou bien leur couverture rétrécit, permettant à plus d’énergie d’atteindre la planète.Ce rôle crucial des nuages, dans le réchauffement comme le refroidissement, est bien connu. Et de récentes recherches ont confirmé que les nuages – en l’occurrence une moindre présence de ceux-ci – ont contribué aux records de chaleurs mondiaux battus quasi sans relâche depuis 2023.Ce qui est moins certain, pour les scientifiques, c’est l’évolution des nuages à mesure que la planète se réchauffe. Auront-ils un effet modérateur ou amplificateur ? Et dans quelle proportion ?”C’est pourquoi les nuages représentent le plus grand défi: les comprendre est – et a été – le grand obstacle” de la climatologie, raconte à l’AFP Bjorn Stevens, spécialiste du sujet à l’Institut Max Planck en Allemagne.Des changements dans le régime des nuages pourraient signifier “un réchauffement beaucoup plus important ou beaucoup moins important” pour une même quantité de gaz à effet de serre émis par l’humanité, explique Robin Hogan, climatologue au Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECWMF).”C’est une grand incertitude scientifique”, dit-il.Grâce aux observations satellites et à la puissance de calcul des superordinateurs, la modélisation numérique des nuages ne cesse de progresser.- Cercle vicieux -Mais la difficulté est grande, car l’influence des nuages diffère selon leur type, leur structure et leur altitude.Les nuages bas, stratus et cumulus, ont généralement un effet refroidissant: étendus, clairs et parfois épais, ils renvoient la lumière du soleil vers l’espace.Les nuages plus élevés et fibreux, les cirrus, ont au contraire un effet réchauffant, laissant passer la lumière du soleil et absorbant la chaleur réfléchie par la Terre.Avec le réchauffement climatique, certains nuages sont remontés plus haut, où ils ont un effet de serre plus important, explique M. Hogan.Dans le même temps, les preuves s’accumulent que la couche refroidissante des nuages inférieurs est en net déclin.Selon le climatologue Richard Allan, de l’université britannique de Reading, des nuages moins réfléchissants à cause du réchauffement alimentent ensuite à leur tour la hausse des températures dans un “cercle vicieux de rétroaction”.Au cours des 20 dernières années, des nuages de basse altitude plus faibles et plus sombres en moyenne ont entraîné un doublement du bilan énergétique de la Terre, contribuant au réchauffement record des océans depuis 2023, a conclu une étude publiée en mars, co-écrite par Richard Allan.Une autre étude, en décembre dans Science, a aussi pointé le net déclin des stratus au-dessus des océans comme un probable responsable du surplus de chaleur en 2023.Selon Bjorn Stevens, les scientifiques s’accordent sur le déclin de la couverture nuageuse mais plusieurs théories s’affrontent sur les causes du phénomène. “La question est de déterminer quelle part est due à la variabilité naturelle – les fluctuations décennales de la nébulosité – et quelle part est provoquée par le réchauffement” d’origine humaine, explique-t-il.Une autre théorie attribue ces évolutions aux décennies d’efforts mondiaux sur la qualité de l’air. Les aérosols, ces particules microscopiques en suspension dans l’air comme la poussière du désert, les résidus de feux de forêts ou de combustion du charbon, favorisent la formation des nuages et les rendent plus réfléchissants.Or des recherches ont suggéré que les politiques d’assainissement – en particulier une législation de 2020 réduisant le soufre du carburant maritime – ont réduit la couverture nuageuse et sa luminosité, accélérant involontairement le réchauffement. Pour Richard Allan, c’est une “combinaison” de facteurs, dont celui des aérosols, mais il est “probable” que les nuages bas “diminuent” d’abord sous l’effet du réchauffement.De nouveaux outils doivent réduire l’incertitude: en 2024, les agences spatiales européenne et japonaise ont lancé EarthCARE, un satellite révolutionnaire pour étudier le fonctionnement interne des nuages, qui a rejoint PACE, homologue de pointe de la NASA qui avait décollé trois mois avant.

Manifestations en Iran et au Moyen-Orient pour soutenir les Palestiniens

Des milliers de personnes ont manifesté vendredi dans les rues de Téhéran mais aussi à Bagdad et dans d’autres capitales du Moyen-Orient, des rassemblements annuels organisés à la fin du ramadan en solidarité avec les Palestiniens et contre Israël.Pour la deuxième année consécutive, ces manifestations marquant la journée d’Al-Qods (Jérusalem), lancée en 1979 sous l’impulsion de la République islamique d’Iran, sont éclipsées par la montée des tensions au Moyen-Orient.Vendredi, pour la première fois après quatre mois de trêve, l’armée israélienne a bombardé la banlieue sud de Beyrouth, bastion du mouvement du Hezbollah. Israël avait déjà repris à la mi-mars ses frappes sur la bande de Gaza.Vendredi à Téhéran, des manifestants ont brandi des drapeaux iraniens et palestiniens, ainsi que ceux du mouvement islamiste libanais Hezbollah, soutenu par l’Iran.De nombreux participants exhibaient des pancartes où il était écrit “Mort à l’Amérique”, “Mort à Israël”, et scandaient des slogans anti-américains et anti-israéliens, a constaté un journaliste de l’AFP.Des rassemblements similaires ont eu lieu dans tout le pays, selon des images diffusées par la télévision d’Etat.Dans un message vidéo diffusé jeudi, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a fustigé les “ruses” et “fausses déclarations des ennemis” de la République islamique.Les commémorations de la Journée de Qods ont été lancées en 1979 par le fondateur de la République islamique, l’ayatollah Rouhollah Khomeini. Les marches appellent à la restitution de Jérusalem aux Palestiniens et se tiennent traditionnellement le dernier vendredi du ramadan, le mois du jeûne des musulmans.Les autorités ont appelé les Iraniens à participer massivement aux manifestations contre Israël, ennemi juré de l’Iran.”La résistance se poursuivra jusqu’à la libération d’Al-Qods et la destruction du régime sioniste”, a déclaré jeudi l’état-major des forces armées.”La seule solution à la question palestinienne (…) passe par la poursuite de la résistance et la solidarité mondiale pour lutter contre le régime sioniste”, a-t-il ajouté.- “Droit à la terre” -Des manifestations similaires se sont tenues en Irak, au Pakistan, en Indonésie et même en Afrique du Sud.Au Liban, un discours télévisé du chef du Hezbollah, Naïm Qassem, n’a pas eu lieu. L’allocution, qui devait être retransmise devant ses partisans dans une salle de la banlieue sud de Beyrouth, à une centaine de mètres du site d’un bombardement israélien, a dû être annulée.Dans la capitale irakienne, plusieurs centaines de partisans des groupes armés pro-Iran ont défilé en brandissant des drapeaux aux couleurs de ces factions, ainsi que des drapeaux palestiniens et libanais.”Non, non à l’Amérique”, ont scandé les participants, foulant du pied un drapeau israélien sur la chaussée, selon des images de l’AFPTV.Sur l’estrade installée pour l’occasion, un décor représentait l’emblématique mosquée du dôme du rocher, aux côtés des portraits de plusieurs figures de la “Résistance” assassinées par Israël, notamment l’ancien chef du Hezbollah Hassan Nasrallah et Ismaïl Haniyeh, ex-chef du Hamas.”La Résistance islamique irakienne dit à la Palestine et à son peuple que son droit à la terre et son droit à la résistance est un droit naturel”, a lancé devant la foule un responsable d’un des groupes armés, Qadhim al-Fartoussi.- “Bataille contre l’occupation” -Au Yémen, où les rebelles houthis soutenus par l’Iran apportent un soutien infaillible à la cause palestinienne, des dizaines de milliers de personnes se sont mobilisées dans la capitale Sanaa, à Hodeida, Marib et dans d’autres régions du pays pour commémorer la journée d’Al-Qods.Sur une place de Sanaa, les manifestants ont brandi des armes automatiques, drapeaux palestiniens et yéménites, ainsi que les drapeaux jaunes du Hezbollah. Ils ont dénoncé les frappes israéliennes sur Gaza et les frappes américaines au Yémen.Le Hamas a salué cette mobilisation dans des capitales du monde arabe et musulman.”Jérusalem restera au coeur de notre bataille contre l’occupation”, a affirmé le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué, se félicitant du “mouvement populaire mondial soutenant le peuple palestinien et sa juste cause, et rejetant l’agression sioniste brutale contre Gaza.”

Manifestations en Iran et au Moyen-Orient pour soutenir les Palestiniens

Des milliers de personnes ont manifesté vendredi dans les rues de Téhéran mais aussi à Bagdad et dans d’autres capitales du Moyen-Orient, des rassemblements annuels organisés à la fin du ramadan en solidarité avec les Palestiniens et contre Israël.Pour la deuxième année consécutive, ces manifestations marquant la journée d’Al-Qods (Jérusalem), lancée en 1979 sous l’impulsion de la République islamique d’Iran, sont éclipsées par la montée des tensions au Moyen-Orient.Vendredi, pour la première fois après quatre mois de trêve, l’armée israélienne a bombardé la banlieue sud de Beyrouth, bastion du mouvement du Hezbollah. Israël avait déjà repris à la mi-mars ses frappes sur la bande de Gaza.Vendredi à Téhéran, des manifestants ont brandi des drapeaux iraniens et palestiniens, ainsi que ceux du mouvement islamiste libanais Hezbollah, soutenu par l’Iran.De nombreux participants exhibaient des pancartes où il était écrit “Mort à l’Amérique”, “Mort à Israël”, et scandaient des slogans anti-américains et anti-israéliens, a constaté un journaliste de l’AFP.Des rassemblements similaires ont eu lieu dans tout le pays, selon des images diffusées par la télévision d’Etat.Dans un message vidéo diffusé jeudi, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a fustigé les “ruses” et “fausses déclarations des ennemis” de la République islamique.Les commémorations de la Journée de Qods ont été lancées en 1979 par le fondateur de la République islamique, l’ayatollah Rouhollah Khomeini. Les marches appellent à la restitution de Jérusalem aux Palestiniens et se tiennent traditionnellement le dernier vendredi du ramadan, le mois du jeûne des musulmans.Les autorités ont appelé les Iraniens à participer massivement aux manifestations contre Israël, ennemi juré de l’Iran.”La résistance se poursuivra jusqu’à la libération d’Al-Qods et la destruction du régime sioniste”, a déclaré jeudi l’état-major des forces armées.”La seule solution à la question palestinienne (…) passe par la poursuite de la résistance et la solidarité mondiale pour lutter contre le régime sioniste”, a-t-il ajouté.- “Droit à la terre” -Des manifestations similaires se sont tenues en Irak, au Pakistan, en Indonésie et même en Afrique du Sud.Au Liban, un discours télévisé du chef du Hezbollah, Naïm Qassem, n’a pas eu lieu. L’allocution, qui devait être retransmise devant ses partisans dans une salle de la banlieue sud de Beyrouth, à une centaine de mètres du site d’un bombardement israélien, a dû être annulée.Dans la capitale irakienne, plusieurs centaines de partisans des groupes armés pro-Iran ont défilé en brandissant des drapeaux aux couleurs de ces factions, ainsi que des drapeaux palestiniens et libanais.”Non, non à l’Amérique”, ont scandé les participants, foulant du pied un drapeau israélien sur la chaussée, selon des images de l’AFPTV.Sur l’estrade installée pour l’occasion, un décor représentait l’emblématique mosquée du dôme du rocher, aux côtés des portraits de plusieurs figures de la “Résistance” assassinées par Israël, notamment l’ancien chef du Hezbollah Hassan Nasrallah et Ismaïl Haniyeh, ex-chef du Hamas.”La Résistance islamique irakienne dit à la Palestine et à son peuple que son droit à la terre et son droit à la résistance est un droit naturel”, a lancé devant la foule un responsable d’un des groupes armés, Qadhim al-Fartoussi.- “Bataille contre l’occupation” -Au Yémen, où les rebelles houthis soutenus par l’Iran apportent un soutien infaillible à la cause palestinienne, des dizaines de milliers de personnes se sont mobilisées dans la capitale Sanaa, à Hodeida, Marib et dans d’autres régions du pays pour commémorer la journée d’Al-Qods.Sur une place de Sanaa, les manifestants ont brandi des armes automatiques, drapeaux palestiniens et yéménites, ainsi que les drapeaux jaunes du Hezbollah. Ils ont dénoncé les frappes israéliennes sur Gaza et les frappes américaines au Yémen.Le Hamas a salué cette mobilisation dans des capitales du monde arabe et musulman.”Jérusalem restera au coeur de notre bataille contre l’occupation”, a affirmé le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué, se félicitant du “mouvement populaire mondial soutenant le peuple palestinien et sa juste cause, et rejetant l’agression sioniste brutale contre Gaza.”

Vins: l’Union européenne au chevet d’une filière dans la tempête

Arrachages de vignes et développement du vin sans alcool: la Commission européenne a proposé vendredi une série de mesures pour soutenir la filière viticole confrontée à la baisse de la consommation d’alcool et au changement climatique.Avec la réduction de la demande, le secteur fait face “à une situation difficile, voire très difficile, particulièrement pour le vin rouge dans certaines régions du Sud de l’Europe”, souligne-t-on à la Commission.L’exécutif entend réagir avec ce “paquet vin”, dont les mesures vont être soumises aux États membres et au Parlement, pour une mise en place fin 2025 ou début 2026.Afin de lutter contre la surproduction, la Commission veut offrir plus de souplesse aux Vingt-Sept dans les opérations d’arrachages et de replantations.Les autorisations de replantation seront, par exemple, rallongées de 3 à 8 ans, afin de laisser le temps aux viticulteurs d’évaluer si la demande est bien au rendez-vous. Les Etats membres pourront aussi plus facilement financer des arrachages ciblés dans des appellations en crise de surproduction.L’Union européenne souhaite également mieux accompagner la filière face à l’impact croissant du changement climatique: “sécheresse, conditions météorologiques extrêmes et maladies végétales”. La Commission voudrait relever de 50 à 80% le plafond actuel des aides européennes autorisées pour cofinancer des mesures d’adaptation des vignobles au dérèglement du climat.Le commissaire européen à l’Agriculture, Christophe Hansen, s’est dit “convaincu” que ces propositions “contribueraient à stabiliser le marché”.- Négociations avec les États-Unis –  Du côté de la demande, l’Union européenne veut donner plus de visibilité aux vins sans alcool et aux vins “light”, à faible teneur en alcool, grâce à des définitions harmonisées entre les 27.Jusqu’à 0,5°, la Commission endosse clairement cette dénomination de “vin sans alcool”, contestée par une partie de la filière.”Il faut suivre la demande” de sans alcool qui progresse notamment parmi les jeunes. “Mais on ne veut pas jouer le désalcoolisé contre le vin traditionnel. Ce n’est pas du tout l’objectif”, rassure le commissaire Christophe Hansen, dans un entretien accordé à l’AFP.C’est “complémentaire” et cela représente “potentiellement un avantage pour la viticulture européenne si elle prend cette opportunité en premier”, soutient-il.La Commission promet plus largement un étiquetage harmonisé des vins grâce à des QR codes. Elle veut aussi stimuler l’œnotourisme et étendre de 3 à 5 ans les campagnes de promotion financées par l’Union européenne dans des pays tiers.Le Copa-Cogeca, organisation européenne des syndicats agricoles majoritaires, a salué ces mesures, tout en critiquant le manque d’engagements sur le plan financier.”On sait très bien que le budget (de l’UE) est limité (…) C’est pour ça qu’on donne justement les flexibilités aux États membres pour faire le nécessaire”, répond le commissaire Hansen.Sans lien direct avec les menaces de guerre commerciale avec les États-Unis, les annonces de la Commission interviennent dans une période de profonde inquiétude pour le secteur vitivinicole.Les vignerons redoutent que Donald Trump mette à exécution ses menaces de tarifs douaniers de 200% sur les alcools européens si l’UE ne renonçait pas à taxer le bourbon américain.Dans ce contexte international “beaucoup plus difficile et erratique”, “on essaie de négocier” avec les États-Unis pour éviter le “jeu perdant-perdant” de la “guerre commerciale”, martèle-t-on du côté de la Commission.  Avec 60% de la production mondiale, l’Union européenne est le premier producteur, consommateur et exportateur de vin sur la planète.Dans un récent rapport sur les perspectives agricoles, l’UE tablait sur une baisse de 1% de la consommation européenne de vin chaque année, en raison du changement des modes de vie.La consommation passerait à 19,8 litres par personne en 2035, contre une moyenne annuelle de 22,3 litres entre 2020 et 2024.

S.Sudan govt says Vice President Machar ‘under house arrest’Fri, 28 Mar 2025 18:15:24 GMT

The South Sudan government said on Friday that First Vice President Riek Machar was “under house arrest,” two days after he was detained, as a former Kenyan premier arrived in Juba to mediate the crisis threatening to end the fragile peace deal between rival factions.Machar’s arrest by forces loyal to President Salva Kiir prompted UN Chief …

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Royaume-Uni: clap de fin pour une usine Stellantis symbole d’un siècle d’histoire automobile

Comme si de rien n’était, l’habituel va-et-vient des camions chargés de fourgons électriques, tout juste sortis de la chaîne d’assemblage, s’est poursuivi cette semaine devant l’usine automobile Vauxhall, dans la ville anglaise de Luton. L’établissement plus que centenaire a fermé ses portes vendredi.Cette usine vieillissante, située au nord de Londres, a pendant 120 ans produit essentiellement des voitures, y compris pour l’armée britannique pendant les deux guerres mondiales.Environ 35.000 personnes y étaient employées à son apogée dans les années 1960, sous l’égide de General Motors, propriétaire historique de la marque Vauxhall, cédée au groupe français PSA (prédécesseur de Stellantis) en 2017.Invoquant le Brexit et la hausse des coûts liée à la transition du secteur vers les véhicules électriques (VE), le groupe a définitivement éteint les machines vendredi.Environ 1.100 emplois vont être supprimés dans l’établissement, qui produit actuellement des camionnettes électriques Vauxhall et Peugeot. Un “coup dévastateur” pour la ville, selon le conseil municipal de Luton, qui estime que d’autres licenciements auront lieu dans la chaîne d’approvisionnement.- “Mon père, ma soeur, mon frère…” -L’espoir persiste cependant chez certains employés, qui vivent leurs derniers jours à l’usine. “Il y a un forum de l’emploi ici la semaine prochaine. J’irai probablement”, confie à l’AFP Lynette Edwards, toujours en vêtements de travail, lors d’un changement d’équipe.Cette jeune femme de 32 ans, qui a passé six ans dans l’usine “à assembler des pièces de camionnettes”, entrevoit des opportunités d’emploi au sein du conseil municipal ou dans des entreprises de transport locales.Elle se tient devant l’immense bâtiment, qui jouxte l’aéroport de Londres-Luton, en compagnie de travailleurs de tous âges. Certains mieux lotis que d’autres.”J’ai travaillé ici pendant 37 ans, ma famille aussi: mon père, ma sÅ“ur, mon frère, mes oncles, mes tantes… ils sont tous passés par là”, raconte un employé aux cheveux grisonnants, spécialisé dans la carrosserie, qui préfère rester anonyme.”Honnêtement, pour moi, (la fermeture) tombe plutôt bien”, admet-il. Si l’usine était restée ouverte, son départ à la retraite, en décembre, se serait fait sans indemnité.”Mais pour les jeunes, ce n’est pas aussi simple. Ils cherchent tous du travail. Il y a des gens avec des crédits immobiliers, des enfants”, soupire cet homme de 62 ans.Selon le syndicat Unite, seule une “poignée” de travailleurs ont accepté l’offre de Stellantis, qui possède aussi Chrysler, Fiat, Jeep et Opel, de rejoindre une autre usine du groupe à Ellesmere Port, dans le nord-ouest de l’Angleterre.- Universal Studios -“Quand on vit à Luton, on n’a pas forcément envie d’être relocalisé” à environ 280 kilomètres, explique à l’AFP Lewis Norton, responsable du secteur automobile chez Unite.Il souligne que l’âge médian des ouvriers du secteur automobile britannique tourne autour de 45 ans. “Ce sont avant tout des personnes attachées à leur ville.”Stellantis prévoit un investissement de 50 millions de livres (60 millions d’euros) à Ellesmere Port, où elle entend concentrer sa production de véhicules électriques au Royaume-Uni.Le groupe affirme que les règles imposées par le gouvernement britannique pour accélérer la transition vers les véhicules électriques ont en partie motivé sa décision, annoncée en novembre, de fermer l’usine de Luton.”C’est une période très difficile pour ceux qui subissent un licenciement”, estime Justin Richardson, directeur général de la Chambre de commerce du Bedfordshire, le comté où se trouve Luton.”Mais il y reste aussi beaucoup d’opportunités”, assure-t-il à l’AFP, citant l’agrandissement prévu de l’aéroport et la construction d’un nouveau stade pour le club de football local, Luton Town, relégué de Premier League la saison dernière.Universal Studios envisage aussi de bâtir un parc d’attraction dans le Bedfordshire, un projet susceptible de créer des milliers d’emplois.

Musk offers $1 million prizes for Wisconsin voters

Billionaire and Trump ally Elon Musk promised Friday to give $1 million to two voters in Wisconsin’s Supreme Court race, his latest foray into using his vast fortune to sway the results of crucial US votes.Musk, the world’s richest person and one of President Donald Trump’s top advisors, has already spent millions trying to boost support for  Republican Brad Schimel, who would tilt the swing-state’s top court to a conservative majority if elected.The Tesla and SpaceX tycoon announced on X, which he also owns, that he would “hand over checks for a million dollars” to two people who sign a petition opposing “activist judges” — a term used by Republicans for judges who rule against some of Trump’s policies.He has also offered $100 to anyone signing the petition.Serious national issues are on the docket for the Wisconsin court’s next term, including abortion access and rules for voting in the crucial 2026 midterm nationwide congressional elections. Schimel is also openly backed by Trump, who wrote on his Truth Social platform this week that the race is “really big and important.”The latest stunt was a redux of Musk’s earlier million-dollar prizes in battleground states during the presidential election.The entrepreneur has rapidly emerged as one of the most powerful people in the country, with huge government contracts for his companies and a free-ranging role in Trump’s administration to slash spending on everything from foreign policy to domestic programs.In January, Tesla — currently facing tumbling stock prices amid consumer anger at Musk — took Wisconsin to court over the state’s denial of dealer licenses for the auto company.

Utah becomes first US state to ban fluoride in drinking water

The western US state of Utah has become the first to prohibit fluoridation of its public drinking water, part of a growing movement reexamining the decades-old public health practice.New US Health Secretary Robert F. Kennedy Jr. has long been a vocal critic of fluoridated water, which currently reaches an estimated 200 million Americans — about two-thirds of the population.Utah’s ban, signed into law by Governor Spencer Cox on Thursday, is set to take effect on May 7. Legislatures in other Republican-led states including North Dakota, Tennessee, and Montana, are considering similar measures.Opposition is not limited to red states. Liberal-leaning cities such as Portland, Oregon, and the City and County of Honolulu, Hawaii, have also banned fluoridation.Fluoride was first introduced to US water systems in 1945, dramatically reducing childhood cavities and adult tooth loss. The Centers for Disease Control and Prevention hails it as one of the top public health achievements of the 20th century.But controversy has grown around its potential neurotoxic effects. Last year, the Department of Health and Human Services under former president Joe Biden concluded with “moderate confidence” that higher levels of fluoride are linked to lower IQ scores.This January, a paper in the prestigious journal JAMA Pediatrics, authored by the same government scientists, found a “statistically significant association” between fluoride exposure and reduced IQ. However, it left open key questions about what dosage levels may be harmful.The World Health Organization’s safety threshold stands at 1.5 milligrams per liter — about double the US guideline of 0.7 mg/L — and the study said there was insufficient data to determine whether that limit should be revised.Ending fluoridation is generally opposed by the dental and public health communities. Critics of the recent study argue it failed to adequately control for confounding variables and environmental factors.Fluoride occurs naturally in varying concentrations and strengthens teeth in several ways: by restoring minerals lost to acid, reducing acid production by cavity-causing bacteria, and making it harder for those bacteria to adhere to enamel.Proponents argue fluoridation reduces socioeconomic disparities in dental care.But with fluoride toothpastes widely available since the 1960s, some research suggests diminishing returns. A recent Canadian study found that ending fluoridation increased dental caries, while an Irish study reported a decline in severe caries in both fluoridated and non-fluoridated areas.Fluoridation policies also vary widely by country, with many, including Germany and France eschewing the practice altogether.