Foot: “nous ne sommes pas des machines!”, dénonce le défenseur du Barça Jules Koundé

“Nous ne sommes pas des machines!”: le défenseur français du FC Barcelone Jules Koundé a protesté, après une rencontre disputée jeudi soir contre le calendrier des grands clubs européens, et exhorté les institutions à prendre davantage en compte la santé des joueurs.Après ce match en retard de Liga remporté face à Osasuna (3-0), qui s’est joué jeudi au retour de la trêve internationale malgré l’opposition des deux clubs, Koundé a dénoncé au micro de DAZN “un manque de respect”.”Ce n’est pas normal. Nous avons déjà parlé à plusieurs reprises du calendrier et du fait de jouer trop de matches. (…) C’est un manque de respect envers les clubs, que ce soit le Barça, Osasuna ou le Real Madrid. Et c’est un manque de respect envers les joueurs”, a ajouté l’international français, qui a disputé les deux rencontres face à la Croatie la semaine passée.”Il faut comprendre que nous ne sommes pas des machines, et que pour donner aux fans de football ce qu’ils veulent voir, c’est-à-dire un match compétitif et avec de l’intensité, on a aussi besoin de repos”, a-t-il souligné.Vendredi matin, le défenseur a directement interpellé la Fédération espagnole de foot et le président de la Liga Javier Tebas en les mentionnant sur le réseau social X, au-dessus de ses déclarations à DAZN.Le Barça, leader du championnat espagnol avec trois points d’avance sur le Real, a disputé la rencontre de jeudi sans ses internationaux sud-américains Raphinha et Ronaldo Araujo, à peine rentrés la veille de sélection, et a perdu sur blessure l’Espagnol Dani Olmo, qui avait de son côté disputé les deux rencontres de la Roja contre les Pays-Bas.Le match contre Osasuna, prévu le 8 mars, avait été reporté en raison du décès soudain du médecin du club catalan Carles Minarro, puis reprogrammé jeudi malgré l’opposition des deux clubs.Le Barça rejouera dès dimanche, contre Gérone, en championnat. En incluant le match de jeudi, il disputera au total neuf rencontres en moins d’un mois.

Lines of wounded at Myanmar hospital after powerful quake

Rows of wounded lay outside the emergency department of the 1,000-bed hospital in Myanmar’s capital Naypyidaw on Friday, some writhing in pain and others in shock after a powerful earthquake.A stream of casualties were brought to the hospital — some in cars, others in pickups, and others carried on stretchers, their bodies bloody and covered in dust.”This is a mass casualty area”, a hospital official said, as they ushered journalists away from the treatment area.The hospital itself was hit by the terrifying tremors, which buckled roads and ripped tarmac apart as the ground vibrated violently for around half a minute.The hospital’s emergency department was itself heavily damaged, a car crushed under the heavy concrete of its fallen entrance.”Many injured people have been arriving, I haven’t seen anything like this before,” a doctor at the hospital told AFP.”We are trying to handle the situation. I’m so exhausted.”Some cried in pain, others lay still as relatives sought to comfort them, intravenous drips from their arms.”Hundreds of injured people are arriving… but the emergency building here also collapsed,” security officials at the hospital said.Others sat stunned with their head in their hands, blood caking their faces and limbs.Myanmar’s military chief Min Aung Hlaing visited the hospital, surveying the wounded lying on stretchers.- ‘Help me’ -The Myanmar capital is some 250 kilometres (150 miles) south from the epicentre of the 7.7-magnitude shallow tremor, that hit northwest of the city of Sagaing on Friday afternoon, according to the United States Geological Survey.A 6.4-magnitude aftershock hit the same area minutes later.A team of AFP journalists were at the National Museum in Naypyidaw when the earthquake struck, with chunks of the ceiling falling and cracks running up the walls.The road to one of the biggest hospitals in Naypyidaw was jammed with traffic.As ambulance weaved between vehicles, and shouting paramedic pleaded to be allowed to get through to reach the care of doctors.Those inside ran outside, many trembling and tearful, and frantically trying to call family members on their phones to check if they were alive.Powerful tremors were also felt in neighbouring China and in Thailand, where buildings in the capital Bangkok were shaken violently. Worapat Sukthai, deputy police chief of Bangkok’s Bang Sue district, said he could hear the sound of people screaming for aid trapped in the debris after a 30-story under-construction tower block collapse.”I heard people calling for help, saying help me,” he told AFP. “We estimate that hundreds of people are injured but we are still determining the number of casualties.””I fear many lives have been lost. We have never experienced an earthquake with such a devastating impact before.”Bangkok residents are used to tremors — and know to find a safe space outside if possible — but many said the force on Friday came as a shock.”I was shopping inside a mall when I noticed some signs moving, so I quickly ran outside,” said Attapong Sukyimnoi, a broker. “I knew I had to get to an open space — it was instinct.”burs-pjm/hmn

La Bourse de Paris mise sous pression par la politique commerciale américaine

Les hausses de droits de douane américains voulues par Donald Trump continuent d’alimenter les inquiétudes sur les marchés vendredi, entraînant la Bourse de Paris en terrain négatif.Vers 10H00, l’indice vedette CAC 40 lâchait 0,26% (-20,88 points) pour s’établir à 7.969,23 points. Jeudi, il a lâché 40,57 points (-0,51%) et s’est établi à 7.990,11 points à la clôture, à l’issue d’une séance marquée par l’annonce du président américain d’imposer 25% de droits de douane supplémentaires sur les automobiles “qui ne sont pas fabriquées aux Etats-Unis”.Ces droits de douane additionnels s’appliqueront “sur les voitures et les pièces détachées, à compter du 3 avril pour les voitures et au plus tard le 3 mai pour les pièces détachées”, ont noté les économistes d’UBS.”L’industrie automobile européenne, qui emploie directement et indirectement 13 millions de personnes et contribue pour près de 10% au PIB de l’Union européenne, est au centre des préoccupations de l’Europe depuis des mois” en raison d’une forte perte de vitesse du secteur, ont-ils ajouté. Dans ce contexte, les droits de douane américains supplémentaires sur les voitures européennes s’ajoutent aux nombreux défis d’un secteur déjà sous pression. “Trump a promis que ce sera difficile à court terme” après son retour à la Maison-Blanche et “il tient parole”, a commenté Christopher Dembik, conseiller en stratégie d’investissement chez Pictet AM.”Il n’y a pas une journée où la volatilité ne bondit pas soudainement à cause d’une nouvelle déclaration de la Maison-Blanche, parfois infirmée quelques heures ou quelques jours plus tard. Résultat, un vent de panique souffle sur les actions des deux côtés de l’Atlantique”, a-t-il poursuivi. A l’agenda de la séance vendredi, les investisseurs se concentreront, entre autres, sur l’évolution de l’inflation (PCE) aux États-Unis en février.En France, les prix à la consommation ont augmenté de 0,8% en mars sur un an, une évolution identique à celle de février, selon une estimation provisoire de l’Insee publiée vendredi. En Espagne, l’inflation a fortement ralenti en mars pour atteindre 2,3% sur un an, en raison notamment de la baisse des prix de l’électricité, selon une estimation provisoire par l’Institut national des statistiques (INE).Ubisoft abreuvé par TencentEmpêtré dans des difficultés financières, le géant français des jeux vidéo Ubisoft a annoncé jeudi la création à venir d’une nouvelle filiale en partenariat avec le groupe chinois Tencent. Elle réunira les marques les plus fortes d’Ubisoft, dont sa série à succès Assassin’s Creed.Valorisée 4 milliards d’euros, cette entité sera détenue à hauteur d’environ 25% par Tencent, qui apportera 1,16 milliard d’euros d’argent frais, et réunira également les sagas Far Cry et Rainbow Six, qui comptent parmi les plus populaires et lucratives du groupe tricolore.Le titre d’Ubisoft s’envolait de 9,71% à Paris, portant la capitalisation boursière du groupe à environ 1,7 milliard d’euros.

Asian markets sink as autos suffer more tariff-fuelled losses

Auto companies once again took the brunt of the selling on another tough day for markets on Friday after President Donald Trump announced steep tariffs on vehicle imports to go with a wave of other US levies pencilled in for next week.The mood on trading floors has soured in recent weeks as the White House presses ahead with its hardball policy approach that has hit friend and foe alike and fuelled recession fears.The president’s pledge to impose 25 percent levies on all autos coming into the United States overshadowed earlier indications that planned reciprocal measures due on Trump’s “Liberation Day” on April 2.Governments around the world have hit out at the announcement, with Canadian Prime Minister Mark Carney saying the “old relationship” of deep economic, security and military ties with Washington “is over”.But warnings of retaliation have stoked worries of a long-running global trade war and a reignition of inflation that could force central banks to rethink plans to cut interest rates.Uncertainty over Trump’s plans and long-term intentions has led to uncertainty among investors, sparking a rush out of risk assets into safe havens such as gold, which hit a new record high of $3,085.96 Friday.Analysts said that while there is hope negotiations with Washington could see the duties tempered, investors were likely choosing to play a wait-and-see game.Equity markets in Asia were mixed on Friday after another down day on Wall Street, with auto firms again taking the brunt.Tokyo sank 1.8 percent as Toyota — the world’s biggest carmaker — Honda, Nissan and Mazda tumbled between 1.3 and 3.9 percent.Also in the red was Nippon Steel after it said it would invest as much as $7 billion to upgrade US Steel if its huge takeover goes ahead. It had initially flagged a $2.7 billion investment.Seoul was off 1.9 percent as Hyundai gave up 2.6 percent.Tariff worries also saw Hong Kong, Shanghai, Singapore, Taipei, Wellington and Mumbai fall.Bangkok was in the red when trading was suspended as the Thai capital was shaken by a powerful earthquake in neighbouring Myanmar.Sydney and Manila edged up.London fell at the open even as data showed the UK economy expanded more than initially indicated last year.Paris and Frankfurt also opened lower.Investors were keeping tabs on Beijing, where Chinese leader Xi Jinping met leading business leaders pledging the country’s door would “open wider and wider”.”China is firmly committed to advancing reform and opening up,” Xi told the executives, including hedge fund boss Ray Dalio and Samsung Electronics chief Lee Jae-yong.He also warned the world trading system was facing “severe challenges”.US personal consumption expenditures data — the Federal Reserve’s preferred gauge of inflation — is due to be released later in the day, with traders hoping for an idea about the impact of Trump’s policies.The figures come after data this week showed consumer confidence was at its lowest level since 2021 — during the Covid-19 pandemic — owing to growing concerns over higher prices.News that the US economy expanded at a slightly faster pace than estimated in the final three months last year did little to stir excitement.On currency markets, the yen strengthened against the dollar after a report showing inflation in Tokyo — a barometer of Japan as a whole — rose more than expected in March, boosting bets on another central bank rate hike.- Key figures around 0815 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.8 percent at 37,120.33 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.7 percent at 23,426.60 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.7 percent at 3,351.31 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.2 percent at 8,650.44 Euro/dollar: DOWN at $1.0789 from $1.0796 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.2952 from $1.2947Dollar/yen: DOWN at 150.46 yen from 151.04 yenEuro/pound: DOWN at 83.34 pence from 83.38 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.5 percent at $69.59 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.5 percent at $73.70 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.4 percent at 42,299.70 (close)

Cuba: des supermarchés en dollars, au risque d’accentuer les inégalités

“Ce n’est par pour nous”, explique Michael à son fils dans un supermarché d’État de La Havane qui n’accepte que des paiements en dollars. En ouvrant ce type de magasins, le gouvernement cubain espère renflouer ses caisses en devises, au risque d’accentuer les inégalités.Le Premier ministre Manuel Marrero a annoncé en décembre l’ouverture progressive de supermarchés en dollars. Selon lui, il s’agit d’un “processus nécessaire” pour que l’État puisse récupérer les devises qui circulent de “manière illégale” dans le pays et alimentent un marché des changes parallèle. L’île communiste, soumise depuis cinq ans à un renforcement de l’embargo économique américain, souffre d’un manque cruel de liquidités et veut ainsi capter les dollars que des Cubains reçoivent de leurs familles à l’étranger, deuxième source de devises du pays.La grande nouveauté de ces magasins est d’accepter des dollars en espèces, ce qui n’était plus le cas à Cuba depuis 2004. Michael, 40 ans, qui n’a pas souhaité donner son nom, raconte à l’AFP être entré, alors qu’il passait dans le quartier aisé de Miramar, dans un supermarché flambant neuf, situé au rez-de-chaussée d’un hôtel de luxe et qui a été le premier, dès janvier, à n’accepter que des dollars. “A peine entré, on m’a dit que (le paiement) était en dollars”, raconte à l’AFP le quadragénaire qui a tourné les talons car il n’avait en sa possession que quelques MLC échangés contre des pesos sur le marché informel. Le MLC est une monnaie électronique créée en 2019 par le gouvernement quand il a commencé à dollariser le commerce de détail, mais qui a perdu depuis beaucoup de sa valeur.”Cela a été compliqué d’expliquer cela à mon fils”, raconte Michael, qui a délaissé l’enseignement des mathématiques pour gagner davantage comme manutentionnaire dans une entreprise privée. “On s’en va, ce n’est pas pour nous”, lui a-t-il dit. – “Le prince et le pauvre” -Depuis l’ouverture de l’établissement, des Cubains en sortent avec des caddies remplis de denrées, une image peu commune sur l’île où les pénuries et les faibles salaires (42 dollars pour le salaire moyen) forcent les habitants à multiplier les lieux d’approvisionnement.”Chaque fois que nous venons, nous trouvons ce que nous cherchons”, explique à l’AFP Enzo Puebla, 24 ans. “Il y a des Å“ufs, de l’huile” et “beaucoup de produits carnés”, précise l’ingénieur, qui reçoit de l’argent de sa famille installée hors de l’île.Pour l’économiste cubain Mauricio de Miranda, “le problème principal de la dollarisation, c’est qu’elle est partielle, car seules les dépenses de consommation de la population, dont des produits de première nécessité, ont été dollarisées”. “Mais pas les revenus”, ajoute le chercheur de l’Université Javerian de Cali en Colombie, tandis que la grande majorité des Cubains sont payés en pesos. “Cela entraîne nécessairement l’exclusion des personnes qui n’ont pas la possibilité d’avoir des dollars”. La variété des produits disponibles dans les magasins étatiques en dollars, qui seront à terme plusieurs dizaines dans la capitale et s’ouvrent désormais aussi en province, contraste avec la situation des magasins où les paiements s’effectuent en MLC: des rayons vides ou remplis sur plusieurs mètres d’une même denrée.  En face du supermarché situé au rez-de-chaussée de l’hôtel de luxe, subsiste un magasin d’État en MLC. Sarcastiques, les Cubains n’ont pas tardé à les surnommer “Le prince et le pauvre”, d’après un roman classique américain.- Amour-haine -La relation du pouvoir communiste avec le billet vert est une histoire d’amour-haine. Le dollar a d’abord été strictement interdit en 1959, après la révolution castriste, et détenir un seul billet américain pouvait conduire en prison. En 1993, Fidel Castro (1926-2016) a finalement dépénalisé la possession de dollars et des magasins en devises ont été ouverts. Il s’agissait de faire face à la profonde crise économique qui a frappé l’île après l’implosion du bloc soviétique, principal allié de Cuba. En 2004, le billet vert est à nouveau retiré de la circulation directe.De fait, la nouvelle stratégie du gouvernement pour récupérer des devises est “une copie quasi conforme de la dollarisation partielle des années 1990”, souligne l’économiste cubaine Tamarys Bahamonde, chercheuse associée à l’American University à Washington. La pandémie, la chute du tourisme, et une réforme monétaire ratée en 2021, comprenant une dévaluation du peso, ont constitué un cocktail explosif qui a fait monter en flèche le prix du dollar sur le marché noir, alors que l’État cherchait désespérément à retrouver des liquidités.  Désormais, le gouvernement défend sa stratégie de “dollarisation” comme étant une étape indispensable pour stimuler l’entrée de devises, avant de passer à une “dé-dollarisation” de l’économie. Mais “aucun processus de dollarisation n’est revenu en arrière et Cuba est presque un cas d’école qui met en évidence les difficultés qu’il faut affronter quand on essaie de dédollariser”, souligne Tamarys Bahamonde. 

Pour Yves Parlier, “lire les nuages” reste “indispensable” même avec les nouvelles technologies

A l’ère des routeurs et de l’intelligence artificielle, le navigateur Yves Parlier, 64 ans, en est convaincu: “Apprendre à lire et jouer avec les nuages” reste une compétence “indispensable” au skipper en course et le redeviendra aussi dans la marine marchande.A l’occasion de la journée internationale des nuages, initiative lancée en 2022 par l’écrivain français et ex-avocat Mathieu Simonet pour leur donner un statut juridique, l’ancien vainqueur de la Route du Rhum et de la Transat Jacques Vabre rappelle que “les nuages ont une grosse influence sur le vent”, “notre énergie”, que ce soit “pour les kites ou les voiliers”.”Un nuage va faire tourner le vent” et “la direction du vent est absolument primordiale, elle prime sur la force”, explique Yves Parlier, qui était surnommé “l’extraterrestre” pour sa lecture hors pair des conditions météorologiques en course.Tous les nuages n’ont pas le même impact sur la navigation, précise toutefois l’ancien skipper depuis les quais du port de Gujan-Mestras, sur le Bassin d’Arcachon, où il vit.Les stratus, ces nuages horizontaux, “n’auront pas d’effets locaux à la surface de la mer et sur le vent”. A l’inverse, les cumulus, “témoins de l’ascendance de l’air et de ses mouvements verticaux” quand “ils bourgeonnent comme un chou-fleur”, vont avoir “un effet majeur “sur la force et la direction du vent” à la surface.Leur apparition, leur absence ou leur taille sont des repères cruciaux pour savoir si l’on va plonger dans un anticyclone ou si l’on se rapproches des alizés, détaille l’ancien détenteur de plusieurs records du monde de vitesse.Malgré les avancées technologiques qui ont révolutionné les courses à la voile, pour Parlier, l’Å“il humain a encore une longueur d’avance.- Réapprendre -“Les skippers ont maintenant une information hyper pertinente, qui simule leur route sur les 10-15 jours à venir, mais le petit détail, l’ajustement, le nuage, ça, l’ordinateur ne le connaît pas”, car l’intelligence artificielle et la puissance de calcul “n’ont pas encore rattrapé la connaissance du marin”.Lors de la route du Rhum 1994, Parlier avait volontairement refusé le routage.”J’avais Alain Gautier à mes trousses, avec un bateau a priori plus rapide”. Lui était routé, “mais comme je n’en étais pas équipé, j’étais hyper attentif et, de nuit, j’ai su anticiper le passage du front (de nuages, NDLR) et il n’a jamais réussi à me rattraper”.Pour le marin-ingénieur, désormais à la tête de Beyond The Sea, une start-up projetant de décarboner le transport maritime à l’aide d’ailes de kite géantes, l’observation des nuages pourra aussi bientôt servir les gros bateaux à moteur.Ils n’en ont pas besoin aujourd’hui, mais au fur et à mesure “que les énergies fossiles se raréfient et comme il faut absolument réduire nos émissions de gaz à effet de serre, il va falloir réutiliser le vent”.”Et donc, à ce moment-là, les pêcheurs et les marins de marine marchande vont réapprendre ce que savaient nos ancêtres, c’est-à-dire utiliser le vent pour se déplacer sur la mer”, parie l’ancien navigateur touche-à-tout.