La voiture électrique de plus en plus utilisée pour des trajets longs, selon le ministère des Transports

Les Français sont de plus en plus nombreux à partir en vacances à bord d’une voiture électrique, indiquent mardi le ministère des Transports et l’association Avere-France, grâce selon eux au maillage et à la fiabilité des infrastructures de recharge sur les routes.En juin 2025, la France comptait plus de 1,5 million de véhicules électriques en circulation, en hausse de 26% par rapport à un an auparavant, selon un communiqué du ministère. “Ces utilisateurs sont de plus en plus nombreux à choisir le véhicule électrique pour leurs déplacements estivaux”, ajoute-t-il.”Cette tendance témoigne de la confiance croissante des usagers dans leur capacité à recharger facilement et rapidement leur véhicule, y compris lors de trajets moyens ou longs”, souligne le ministère, qui note une augmentation de 71% de la fréquentation des stations de recharge en juillet et août 2025 par rapport à l’été précédent.”Sur les aires de service du réseau autoroutier, les bornes sont particulièrement sollicitées, avec quelque 200 sessions (de charge) par mois en moyenne pour chacune”, selon le bilan estival dressé par le ministère des Transports et Avere-France, l’association nationale pour le développement de la mobilité électrique.L’ensemble des aires de service des autoroutes concédées est équipé en infrastructure de recharge électrique depuis l’été 2023, grâce à “la mobilisation financière de l’Etat et de la Commission européenne”.Le réseau autoroutier compte ainsi 3.200 points de recharge très haute puissance, avec un taux de disponibilité des bornes supérieur à 98,5% cet été, selon le communiqué. “En conséquence, aucun phénomène majeur de saturation n’a été observé” pendant les vacances.Les temps de recharge oscillent entre 28 et 30 minutes, “une durée équivalente à celle des arrêts moyens observés sur les aires de services”, et, qui plus est, un temps “parfaitement compatible avec les recommandations de sécurité routière, qui préconisent une pause toutes les deux heures”.Le passage au véhicule électrique ne modifie donc que “très peu” les habitudes de voyage des conducteurs qui respectent déjà ces consignes, ajoute le ministère. Le ministère des Transports tente ainsi de répondre aux réticences quant à l’utilisation de voitures électriques pour des trajets longs: craintes de ne pas trouver de bornes de recharge et durée de la recharge.Si la part des voitures électriques dans le parc automobile automobile s’accroit, les achats sont toutefois moindres qu’attendu, à cause notamment d’un prix plus élevé de ces voitures par rapport aux véhicules thermiques.

La voiture électrique de plus en plus utilisée pour des trajets longs, selon le ministère des Transports

Les Français sont de plus en plus nombreux à partir en vacances à bord d’une voiture électrique, indiquent mardi le ministère des Transports et l’association Avere-France, grâce selon eux au maillage et à la fiabilité des infrastructures de recharge sur les routes.En juin 2025, la France comptait plus de 1,5 million de véhicules électriques en circulation, en hausse de 26% par rapport à un an auparavant, selon un communiqué du ministère. “Ces utilisateurs sont de plus en plus nombreux à choisir le véhicule électrique pour leurs déplacements estivaux”, ajoute-t-il.”Cette tendance témoigne de la confiance croissante des usagers dans leur capacité à recharger facilement et rapidement leur véhicule, y compris lors de trajets moyens ou longs”, souligne le ministère, qui note une augmentation de 71% de la fréquentation des stations de recharge en juillet et août 2025 par rapport à l’été précédent.”Sur les aires de service du réseau autoroutier, les bornes sont particulièrement sollicitées, avec quelque 200 sessions (de charge) par mois en moyenne pour chacune”, selon le bilan estival dressé par le ministère des Transports et Avere-France, l’association nationale pour le développement de la mobilité électrique.L’ensemble des aires de service des autoroutes concédées est équipé en infrastructure de recharge électrique depuis l’été 2023, grâce à “la mobilisation financière de l’Etat et de la Commission européenne”.Le réseau autoroutier compte ainsi 3.200 points de recharge très haute puissance, avec un taux de disponibilité des bornes supérieur à 98,5% cet été, selon le communiqué. “En conséquence, aucun phénomène majeur de saturation n’a été observé” pendant les vacances.Les temps de recharge oscillent entre 28 et 30 minutes, “une durée équivalente à celle des arrêts moyens observés sur les aires de services”, et, qui plus est, un temps “parfaitement compatible avec les recommandations de sécurité routière, qui préconisent une pause toutes les deux heures”.Le passage au véhicule électrique ne modifie donc que “très peu” les habitudes de voyage des conducteurs qui respectent déjà ces consignes, ajoute le ministère. Le ministère des Transports tente ainsi de répondre aux réticences quant à l’utilisation de voitures électriques pour des trajets longs: craintes de ne pas trouver de bornes de recharge et durée de la recharge.Si la part des voitures électriques dans le parc automobile automobile s’accroit, les achats sont toutefois moindres qu’attendu, à cause notamment d’un prix plus élevé de ces voitures par rapport aux véhicules thermiques.

En Israël, JD Vance se dit “très optimiste” sur le cessez-le-feu à Gaza

Le vice-président américain JD Vance s’est dit “très optimiste” sur le maintien du cessez-le-feu à Gaza, lors d’une visite mardi chez son allié israélien, sur fond de pressions maximales sur le mouvement islamiste palestinien Hamas.  Les Etats-Unis et Israël ont accusé le mouvement islamiste, qui a démenti, de violer l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, où des violences meurtrières dimanche ont menacé la trêve parrainée par le président américain Donald Trump.Entré en vigueur le 10 octobre, ce cessez-le-feu est le troisième après deux ans de guerre à Gaza, qui avait été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.”Ce qu’on a vu durant la semaine écoulée me rend très optimiste sur le fait que le cessez-le-feu va durer”, a dit M. Vance à Kiryat Gat dans le sud-ouest d’Israël, limitrophe de la bande de Gaza assiégée et dévastée par les représailles israéliennes.”Chaque fois qu’il y a un acte de violence, il y a cette tendance à dire: +oh, c’est la fin du cessez-le-feu, c’est la fin du plan de paix+. Ce n’est pas la fin”, a-t-il ajouté.Aux termes de l’accord, le Hamas a libéré au 13 octobre les 20 otages vivants qu’il détenait depuis son attaque du 7-Octobre. Il devait aussi rendre à cette date tous les corps d’otages, mais il n’en a restitué que 13 arguant de difficultés pour trouver les dépouilles dans le territoire dévasté.Le mouvement islamiste a annoncé son intention de rendre à 18H00 GMT les dépouilles de deux autres otages sur les 15 qu’il retient encore.Avant M. Vance, le président américain a assuré que ses alliés au Moyen-Orient et autour étaient prêts à “entrer à Gaza en force et +corriger+ le Hamas s’il continuait à mal se conduire, en violation de l’accord”.- “RAPIDE, TERRIBLE ET BRUTALE!” -“Il y a encore de l’espoir que le Hamas fera ce qu’il faut. S’ils ne le font pas, la fin du Hamas sera RAPIDE, TERRIBLE ET BRUTALE!”, a ajouté Donald Trump sur sa plateforme Truth Social.M. Vance doit rencontrer lors de sa visite le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Steve Witkoff et Jared Kushner, émissaires de Donald Trump, se trouvent aussi en Israël. En Egypte, le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a affirmé que “l’accord pour Gaza tiendra, car nous le voulons. Notre volonté de le respecter est forte”.”Nous sommes déterminés à récupérer les corps de toutes les personnes détenues” malgré des “difficultés pour les extraire”, a-t-il ajouté.L’accord a paru vaciller après les violences meurtrières de dimanche à Gaza, les plus importantes depuis son entrée en vigueur. Israël a mené des frappes à Gaza en réponse, selon lui, à des attaques du Hamas. Le Hamas a démenti avoir violé la trêve.La Défense civile à Gaza a fait état de 45 morts et l’armée israélienne a déploré la mort de deux soldats.Une étape ultérieure du plan Trump prévoit le retrait progressif israélien de Gaza, mais aussi le désarmement du Hamas. Il exclut tout rôle du Hamas dans la gouvernance de Gaza.M. Vance a affirmé que Washington n’avait pas fixé de date butoir pour le désarmement du Hamas et n’avait pas l’intention de lancer un ultimatum sur ce point pour l’instant.”Le Hamas doit se conformer à l’accord et si le Hamas ne s’y conforme pas, de très mauvaises choses vont se produire. Mais je ne vais pas faire ce que le président des Etats-Unis a refusé de faire jusqu’à présent, c’est-à-dire fixer une date butoir explicite, car (…) ces choses-là sont difficiles”, a-t-il dit.- “C’est Trump” -“Le seul élément qui empêche Israël de ravager encore davantage Gaza, c’est Trump”, souligne Mairav Zonszein, analyste au centre de réflexion International Crisis Group (ICG).”Les Israéliens sont heureux de la libération des otages (…) Mais ils craignent que le Hamas se tienne toujours debout”, ajoute-t-elle. Dans ce contexte, M. Netanyahu “parle de paix (…) Mais en même temps, il bombarde Gaza et tente de nouveau de conditionner l’entrée d’aide”.Le maintien du cessez-le feu est “vital” pour “sauver des vies” à Gaza, en proie à une catastrophe humanitaire, a affirmé le Programme alimentaire mondial, appelant à l’ouverture de tous les points de passage pour l’entrée des aides.L’attaque du 7 octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.229 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.

Proposée à la tête de La Poste, Marie-Ange Debon dévoile sa feuille de route devant les parlementaires

Choisie par l’Elysée pour prendre la tête de La Poste, la présidente de Keolis, Marie-Ange Debon, a insisté mardi sur la nécessité de financer et de revoir les missions de service public du groupe, devant les parlementaires amenés à se prononcer sur sa nomination.Patronne depuis août 2020 de Keolis, filiale de la SNCF spécialisée dans les transports publics, Marie-Ange Debon, 60 ans, a détaillé une feuille de route “construite autour de la confiance” devant la commission des affaires économiques du Sénat, avant de passer au gril de celle de l’Assemblée nationale.”Je suis une convaincue de la transparence, du dialogue et du collectif”, a fait valoir celle qui pourrait devenir la premier femme PDG de La Poste.Sa nomination pour cinq ans sera validée si la somme des votes négatifs exprimés dans les deux commissions n’excède pas trois cinquièmes des suffrages, puis entérinée par décret au Journal officiel.Diplômée d’HEC et de l’ENA, Marie-Ange Debon succéderait ainsi à Philippe Wahl, contraint de passer le flambeau après douze ans pour raison d’âge, avec la lourde tâche de maintenir financièrement à flot un groupe employant 230.000 postiers et soumis depuis plusieurs années à la baisse drastique des volumes de courrier.L’entreprise aux 34,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires (en 2024) souffre aussi de la “sous-compensation” de ses missions de service public (distribution du courrier et de la presse, aménagement du territoire, accessibilité bancaire) par l’Etat, qui “pèse sur ses capacités à investir sur de nouveaux métiers”, comme l’a rappelé Marie-Ange Debon, y voyant le “premier défi” à relever. “C’est une question de survie à court ou moyen terme”, a-t-elle lancé. “Il faudra travailler dans le temps à la fois pour voir comment on peut améliorer les compensations”, a-t-elle poursuivi, rappelant le rôle des parlementaires lors des débats sur le budget “où il semble que les compensations” vont à nouveau baisser.Il faudra aussi “évidemment” se pencher “sur le périmètre de ces missions, pour voir en bonne intelligence collective comment on peut procéder à des évolutions”, a-t-elle ajouté.Détenue à 66% par la Caisse des dépôts et à 34% par l’Etat, le mastodonte public a récemment fait polémique en renforçant son partenariat avec Temu, plateforme de bazar du géant chinois PDD Holdings. Interrogée sur le sujet, Marie-Ange Debon a souligné que ce partenariat prolongeait un accord existant par souci de “visibilité”, rappelant au passage qu”à peu près un tiers des produits industriels en Europe viennent de Chine”.Accusées notamment de concurrence déloyale, de pollution et de travail indigne, les plateformes asiatiques à prix discount représentent 22% des colis acheminés par La Poste, indiquait en octobre 2024 le groupe qui ne peut pas refuser de distribuer leurs produits.En outre, les plus grandes plateformes comme l’américaine Amazon “ont commencé à internaliser la distribution avec leurs propres moyens logistiques”, une “source d’inquiétude” pour La Poste, a justifié Marie-Ange Debon.Alors que le projet de budget 2026 du gouvernement prévoit une taxe sur les petits colis livrés par des entreprises établies hors de l’Union européenne, notamment de Chine, Marie-Ange Debon estime que les fabricants et “importateurs chinois vont assez aisément” la “détourner” en ayant recours à “des containers” ou “des palettes”. Questionnée sur la rémunération des dirigeants de La Banque postale, Stéphane Dedeyan, et de sa filiale CNP Assurances, Marie-Aude Thépaut, qui dépassent les 450.000 euros imposés aux patrons d’entreprises publiques, selon le quotidien La Lettre, Marie-Ange Debon a répondu que ce plafond ne s’appliquait pas à ces sociétés, qui ne sont pas des “filiales directes de l’Etat”, et défendu la nécessité “d’attirer des talents et de les conserver”.

Proposée à la tête de La Poste, Marie-Ange Debon dévoile sa feuille de route devant les parlementaires

Choisie par l’Elysée pour prendre la tête de La Poste, la présidente de Keolis, Marie-Ange Debon, a insisté mardi sur la nécessité de financer et de revoir les missions de service public du groupe, devant les parlementaires amenés à se prononcer sur sa nomination.Patronne depuis août 2020 de Keolis, filiale de la SNCF spécialisée dans les transports publics, Marie-Ange Debon, 60 ans, a détaillé une feuille de route “construite autour de la confiance” devant la commission des affaires économiques du Sénat, avant de passer au gril de celle de l’Assemblée nationale.”Je suis une convaincue de la transparence, du dialogue et du collectif”, a fait valoir celle qui pourrait devenir la premier femme PDG de La Poste.Sa nomination pour cinq ans sera validée si la somme des votes négatifs exprimés dans les deux commissions n’excède pas trois cinquièmes des suffrages, puis entérinée par décret au Journal officiel.Diplômée d’HEC et de l’ENA, Marie-Ange Debon succéderait ainsi à Philippe Wahl, contraint de passer le flambeau après douze ans pour raison d’âge, avec la lourde tâche de maintenir financièrement à flot un groupe employant 230.000 postiers et soumis depuis plusieurs années à la baisse drastique des volumes de courrier.L’entreprise aux 34,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires (en 2024) souffre aussi de la “sous-compensation” de ses missions de service public (distribution du courrier et de la presse, aménagement du territoire, accessibilité bancaire) par l’Etat, qui “pèse sur ses capacités à investir sur de nouveaux métiers”, comme l’a rappelé Marie-Ange Debon, y voyant le “premier défi” à relever. “C’est une question de survie à court ou moyen terme”, a-t-elle lancé. “Il faudra travailler dans le temps à la fois pour voir comment on peut améliorer les compensations”, a-t-elle poursuivi, rappelant le rôle des parlementaires lors des débats sur le budget “où il semble que les compensations” vont à nouveau baisser.Il faudra aussi “évidemment” se pencher “sur le périmètre de ces missions, pour voir en bonne intelligence collective comment on peut procéder à des évolutions”, a-t-elle ajouté.Détenue à 66% par la Caisse des dépôts et à 34% par l’Etat, le mastodonte public a récemment fait polémique en renforçant son partenariat avec Temu, plateforme de bazar du géant chinois PDD Holdings. Interrogée sur le sujet, Marie-Ange Debon a souligné que ce partenariat prolongeait un accord existant par souci de “visibilité”, rappelant au passage qu”à peu près un tiers des produits industriels en Europe viennent de Chine”.Accusées notamment de concurrence déloyale, de pollution et de travail indigne, les plateformes asiatiques à prix discount représentent 22% des colis acheminés par La Poste, indiquait en octobre 2024 le groupe qui ne peut pas refuser de distribuer leurs produits.En outre, les plus grandes plateformes comme l’américaine Amazon “ont commencé à internaliser la distribution avec leurs propres moyens logistiques”, une “source d’inquiétude” pour La Poste, a justifié Marie-Ange Debon.Alors que le projet de budget 2026 du gouvernement prévoit une taxe sur les petits colis livrés par des entreprises établies hors de l’Union européenne, notamment de Chine, Marie-Ange Debon estime que les fabricants et “importateurs chinois vont assez aisément” la “détourner” en ayant recours à “des containers” ou “des palettes”. Questionnée sur la rémunération des dirigeants de La Banque postale, Stéphane Dedeyan, et de sa filiale CNP Assurances, Marie-Aude Thépaut, qui dépassent les 450.000 euros imposés aux patrons d’entreprises publiques, selon le quotidien La Lettre, Marie-Ange Debon a répondu que ce plafond ne s’appliquait pas à ces sociétés, qui ne sont pas des “filiales directes de l’Etat”, et défendu la nécessité “d’attirer des talents et de les conserver”.

Tunisian city on general strike over factory pollution

Workers in the southern Tunisian city of Gabes launched a general strike on Tuesday following weeks of protest over a chemical factory residents blame for a spike in serious health issues.Thousands have recently rallied in the city of some 400,000 inhabitants to demand the closure of a state-run phosphate processing plant which they say is behind a rise in gas poisonings after it ramped up production.The plant, inaugurated in 1972, processes phosphate to make fertilisers, and some of the gases and waste it discharges into the open air and Mediterranean are radioactive and can cause cancer, researchers have found.”Everything is closed in Gabes,” said Saoussen Nouisser, a local representative of Tunisia’s main labour union, UGTT, which called the general strike. “We’re all angry at the catastrophic environmental situation in our marginalised city,” she told AFP.Thousands marched in the city centre in the afternoon, calling for the factory’s closure. “Health is a right, breathing is a right,” protesters chanted. “Living without pollution is a right.”Activist Noureddine Boukhris said the protesters would ramp up their campaign after the general strike.   “We want the state, the prime minister’s office and the ministers involved in this matter to react by dismantling the plant,” he said.- ‘Urgent measures’ -Over 200 people have been hospitalised in recent weeks for respiratory distress and gas poisoning, according to authorities and NGOs.Videos circulated online of children seemingly having breathing issues last week pushed thousands to rally in the coastal city.Police have used tear gas to disperse the crowd at some demonstrations, with the city seeing clashes between residents and security forces sometimes at night.Dozens were arrested over the weekend.National Guard spokesman Houcem Eddine Jebabli told local media that protesters have used “over 800 Molotov cocktails” targeting security forces, adding there were cases of “robbery and looting”.In 2017, the Tunisian government promised to gradually shut down the factory, but earlier this year authorities said they would instead ramp up production at the plant.President Kais Saied had long vowed to revive the sector hindered by unrest and underinvestment, calling phosphate a “pillar of the national economy”.Authorities have said “urgent measures” were underway to address pollution in Gabes as the government called on Chinese companies to help manage the plant’s waste.Equipment Minister Salah Zouari said they would help “control gas emissions” and “prevent the discharge of phosphogypsum into the sea”.The solid waste contains radioactive elements, which also impact soil quality and groundwater.Taking advantage of rising world fertiliser prices, the government now wants the plant’s output to nearly quintuple by 2030, from less than three million tonnes a year to 14 million tonnes.

Grippe aviaire: le niveau risque désormais “élevé” en France, confinement des volailles

Le niveau de risque lié à la grippe aviaire sur le territoire métropolitain français sera relevé mercredi de “modéré” à “élevé”, le plus haut échelon qui entraîne notamment le confinement de volailles, selon un arrêté paru mardi au Journal officiel.La décision a été prise en “considérant la dynamique de l’infection par l’influenza aviaire hautement pathogène dans les couloirs de migration traversant la France, avec la confirmation de cas sur la faune sauvage migratrice sur le territoire national, et la possibilité de diffusion du virus par ces oiseaux migrateurs aux oiseaux détenus”, précise l’arrêté.En un peu moins de deux semaines, quatre foyers d’influenza aviaire hautement pathogène ont été confirmés dans des élevages commerciaux de volailles et trois foyers dans des basses-cours, a précisé le ministère de l’Agriculture dans un communiqué.D’après son dernier bilan hebdomadaire européen, publié mardi, la plateforme de surveillance de l’ESA (épidémiosurveillance en santé animale) a recensé entre le 1er août et le 19 octobre 57 foyers dans des élevages de volaille en Europe, soit 20 de plus que la semaine précédente, auxquels se sont ajoutés d’autres cas depuis, notamment deux en France.Selon la plateforme, le foyer recensé dans le Lot-et-Garonne récemment concerne un élevage de 2.000 canards “vaccinés”.Depuis l’automne 2023, la vaccination des canards est obligatoire en France, une stratégie qui a selon les experts permis d’éviter des épizooties majeures ces deux dernières années.La part du financement de l’État à la vaccination – estimée à 100 millions d’euros par an – est passée de 70% pour la saison dernière à 40% pour la saison en cours depuis début octobre.”Pour les éleveurs, c’est le retour d’une période particulièrement anxiogène marquée par des contraintes renforcées, des pertes économiques prévisibles, et surtout, un profond sentiment d’abandon par l’État”, a réagi mardi la Coordination rurale. Le syndicat agricole demande au moins 70% de prise en charge par l’État et un accompagnement renforcé des éleveurs touchés par les restrictions.- Plein air restreint -L’arrêté publié mardi vise “à renforcer les mesures de surveillance et de prévention” en France.Le risque épizootique auquel sont exposés les volailles et autres oiseaux captifs en cas d’infection des oiseaux sauvages par un virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) est classé en trois catégories, “négligeable”, “modéré” et “élevé”.Le risque de grippe aviaire était considéré depuis mai comme “négligeable”, avant d’être relevé à “modéré” la semaine dernière.Cette année, le déclenchement du niveau élevé intervient bien plus tôt que les précédentes (novembre, voire décembre).En cas de risque “élevé”, les volailles sont notamment “mises à l’abri et leur alimentation et leur abreuvement sont protégés” dans les élevages de plus de 50 oiseaux. Les volailles et oiseaux sont “claustrés ou protégés par des filets” dans les plus petits. Depuis octobre 2023, les conditions ont été assouplies dans certains cas pour permettre à certaines animaux élevés en plein air de sortir sur des parcours réduits, sur autorisation du préfet.