Dominique Tenza va présenter la matinale de BFMTV

Le journaliste Dominique Tenza, venu de M6, va coprésenter la matinale de BFMTV au côté de Perrine Storme à partir de la rentrée, a annoncé la chaîne d’info continue jeudi.”Sa grande expérience, son dynamisme et sa créativité permettront à la matinale de poursuivre son développement et de demeurer une référence”, selon le directeur général de BFMTV Fabien Namias, cité dans un communiqué.Présentateur titulaire des JT du week-end depuis janvier 2023, Dominique Tenza avait fait ses adieux au “19:45” le 22 juin, après 17 ans au sein du groupe M6, dont la radio RTL. A la matinale de BFMTV, il succède à Christophe Delay, qui va occuper la tranche de la mi-journée de la chaîne. L’autre coprésentatrice jusqu’alors, Adeline François, rejoint pour sa part LCP.Au Figaro début juin, Fabien Namias avait promis “un nouveau plateau, de nouveaux décors et de nouveaux incarnants” pour la matinale de BFMTV, créneau stratégique.La chaîne, installée depuis le 6 juin sur l’ex-canal de LCP et Public Sénat (numéro 13), se classe deuxième chaîne d’information derrière CNews en part d’audience (PDA). L’ancienne leader a fait face à de nombreuses défections de journalistes depuis son rachat par l’armateur CMA CGM mi-2024. Elle revendique toutefois chaque jour 12 millions de téléspectateurs en cumulé, contre 9 millions pour CNews.

Japan plans ‘world first’ deep-sea mineral extraction

Japan will from January attempt to extract rare earth minerals from the ocean floor in the deepest trial of its kind, the director of a government innovation programme said Thursday.Earlier this week the country pledged to work with the United States, India and Australia to ensure a stable supply of critical minerals, as concern grows over China’s dominance in resources vital to new technologies.Rare earths — 17 metals difficult to extract from the Earth’s crust — are used in everything from electric vehicles to hard drives, wind turbines and missiles.China accounts for almost two-thirds of rare earth mining production and 92 percent of global refined output, according to the International Energy Agency.A Japanese deep-sea scientific drilling boat called the Chikyu will from January conduct a “test cruise” to retrieve ocean floor sediments that contain rare earth elements, said Shoichi Ishii, director of Japan’s Cross-ministerial Strategic Innovation Promotion Programme.”The test to retrieve the sediments from 5,500 metres (3.4 miles) water depth is the first in the world,” he told AFP.”Our goal… of this cruise is to test the function of all mining equipment,” so the amount of sediment extracted “doesn’t matter at all”, Ishii added.The Chikyu will drill in Japanese economic waters around the remote island of Minami Torishima in the Pacific — the easternmost point of Japan, also used as a military base.Japan’s Nikkei business daily reported that the mission aims to extract 35 tonnes of mud from the sea floor over around three weeks.Each tonne is expected to contain around two kilograms (4.4 pounds) of rare earth minerals, which are often used to make magnets that are essential in modern electronics.Deep-sea mining has become a geopolitical flashpoint, with anxiety growing over a push by US President Donald Trump to fast-track the practice in international waters.Beijing has since April required licences to export rare earths from China, a move seen as retaliation for US curbs on the import of Chinese goods.Environmental campaigners warn that deep-sea mining threatens marine ecosystems and will disrupt the sea floor.The International Seabed Authority, which has jurisdiction over the ocean floor outside national waters, is meeting later this month to discuss a global code to regulate mining in the ocean depths.

Nouveau Premier ministre intérimaire en Thaïlande, en pleine crise politique

Un nouveau Premier ministre intérimaire, le troisième en trois jours, a prêté serment jeudi devant le roi de Thaïlande, à la tête d’un gouvernement remanié dans lequel figure son ancienne cheffe Paetongtarn Shinawatra, bien que suspendue.Phumtham Wechayachai, 71 ans, également ministre de l’Intérieur, a pris la relève de Suriya Jungrungreangkit, qui a dirigé l’exécutif moins de 48 heures, après la suspension par la justice de Paetongtarn Shinawatra, mardi.Habillés d’un costume blanc, les ministres ont accepté leur fonction devant le monarque Maha Vajiralongkorn et la reine Suthida, dans une salle richement décorée du palais de Dusit, ornée de portraits de précédents rois, selon les images officielles.Bien qu’au cÅ“ur d’une procédure devant la Cour constitutionnelle qui risque de conduire à sa destitution, Paetongtarn Shinawatra a assisté à la cérémonie, en tant que ministre de la Culture, un poste qu’elle s’est assignée avant sa suspension.Mais ses démêlés avec la justice interrogent sur la possibilité qu’elle puisse durer à ce poste.La crise en cours est appelée à durer des semaines, voire des mois, le temps que les juges délibèrent sur le cas de la dirigeante, soupçonnée de manquements à l’éthique lors d’un appel avec l’ex-Premier ministre cambodgien Hun Sen qui a fuité. “Ung Ing”, comme l’appellent les Thaïlandais, se défend des accusations.- Majorité fragilisée -Plus jeune Première ministre qu’ait connue le royaume (38 ans), elle est l’héritière de la dynastie initiée par son père Thaksin, qui a longtemps incarné l’alternative au statu quo défendu par l’establishment militaro-royaliste.Depuis les années 2000, leurs querelles tenaces ont nourri la réputation d’instabilité du royaume, de quoi dissuader les investisseurs et laisser flotter en permanence le scénario d’un coup d’Etat.Aujourd’hui, le gouvernement se trouve au devant de décisions cruciales, liées à la menace de se voir imposer une surtaxe de 36% sur ses exportations vers les Etats-Unis. Des émissaires de Bangkok doivent rencontrer des représentants de la Maison Blanche jeudi.Le remaniement officialisé jeudi découle de la décision du principal allié du parti au pouvoir, Pheu Thai, de quitter la coalition, pour protester contre l’attitude de Paetongtarn. Le reste de la majorité a tenu bon, mais le revirement d’une dizaine de députés suffirait pour faire chuter le gouvernement.Le nouveau Premier ministre intérimaire, Phumtham Wechayachai, est considéré comme un loyal lieutenant de Thaksin, le charismatique milliardaire qui a dynamité les codes de la politique thaïlandaise dans les années 2000.- Lieutenant loyal -Thaksin, le clivant magnat des télécoms, qui a dirigé le pays de 2001 à 2006 jusqu’à un coup d’Etat, est aussi dans le collimateur de la justice: son procès pour lèse-majesté, pour lequel il risque jusqu’à 15 ans de prison, a débuté mardi et les auditions doivent durer jusqu’à la fin du mois de juillet.Des spécialistes ont estimé que les actions en justice visant Thaksin et Paetongtarn pourraient porter un coup quasi définitif aux ambitions politiques de cette richissime famille.Phumtham, qui vient de prêter serment, a occupé le poste de ministre de la Défense dans le précédent gouvernement, sans avoir réussi à endiguer la montée des tensions à la frontière avec le Cambodge, après la mort d’un soldat khmer à la suite d’un échange de tirs nocturnes fin mai.Bien que le climat soit toujours miné avec le voisin cambodgien, le poste de ministre de la Défense a été laissé vacant dans le nouveau cabinet.Par le passé, l’instabilité gouvernementale a aussi servi de justification à l’armée pour prendre le pouvoir. La Thaïlande a connu une douzaine de coups d’Etat réussis depuis la fin de la monarchie absolue en 1932, et le dernier putsch remonte à 2014, contre la sÅ“ur de Thaksin, Yingluck.

Près de Bordeaux, l’essor timide des emplettes quotidiennes en cryptomonnaies

Acheter au détail en cryptomonnaies, c’est possible depuis un an chez une trentaine de commerçants de Talence (Gironde). Une initiative pionnière en France mais balbutiante pour ces actifs souvent considérés comme spéculatifs, dont la démocratisation bute sur des barrières fiscales et psychologiques.”Payer en crypto”, propose un panonceau sur le zinc de La Fracasse, micro-brasserie qui accepte ce moyen de paiement dématérialisé tout comme une trentaine de commerces de cette commune de l’agglomération bordelaise, contre une vingtaine au départ. Derrière le bar, les cogérants Kirill Pluscheff (30 ans) et Enguérand Larché (25 ans) peuvent générer un QR code sur une application nommée Lyzi, que le client scanne pour prélever son “wallet” (portefeuille de cryptomonnaies) et effectuer le versement sur le compte du commerce, en euros cette fois.”C’est notre moyen d’attraper une nouvelle clientèle”, explique Enguérand Larché à l’AFP, sans toutefois renoncer au paiement par carte bancaire qui représente 95% de leurs encaissements.Avec “quelques transactions par mois” à Talence, “c’est déjà gagné” pour l’application Lyzi, s’enthousiasme Damien Patureaux, son fondateur.- Jeunes et étrangers -La start-up revendique plus de 2.000 marchands affiliés en France et en Europe, dont les grands magasins du Printemps. À Cannes, une cinquantaine de commerces sont équipés, dont de prestigieux hôtels, visant une clientèle étrangère désireuse notamment de s’affranchir des effets de change.”Le paiement en cryptomonnaies peut s’ancrer dans le commerce physique”, veut croire Lyzi. Pour Damien Patureaux, “ça va se démocratiser encore plus”.Selon une étude du cabinet KPMG en 2023, seuls 8% des Français ont déjà investi dans les “cryptos”. Parmi eux, la moitié ont moins de 35 ans.C’est ce public que ciblent les commerçants de Talence: avec un quart de ses 42.000 habitants âgés entre 18 et 24 ans, dont nombre d’étudiants, la commune se présente comme la “ville la plus jeune” de France, fait valoir Bertrand Cousin, directeur de l’agence de développement économique Talence Innovation, à l’origine de l’initiative.Mais les débuts sont timides: un an après, le nombre de paiements mensuels reste minime (deux opérations par mois pour l’un des bouchers participants, selon Talence Innovation).Damien Patureaux souligne que 20% des marchands affiliés à Lyzi en Europe représentent 80% du volume de paiements (estimé à quelques millions d’euros par mois), avec en première ligne les marques de luxe qui ciblent une clientèle “élitiste” et “l’achat coup de cÅ“ur” d’utilisateurs après une belle plus-value sur leurs cryptoactifs.”Le très petit commerçant, ce n’est pas ce qui génère le plus de volume”, relève-t-il.En cause, selon les partisans des cryptomonnaies, la fiscalité française qui taxe les plus-values et oblige à une fastidieuse déclaration, achat par achat.- “Complexité” -Utilisateur assidu, qui va régler en “crypto” un prochain voyage en Afrique du Sud, Jérémy Debreu ne “croit pas une seconde” à l’essor immédiat d’initiatives comme celle de Talence.”Il faut vraiment l’encourager. Mais je suis assez sceptique sur le fait que des utilisateurs prennent ce risque fiscal”, témoigne ce consultant en RSE (responsabilité sociétale des entreprises) résidant à Bègles, commune limitrophe.”C’est un tel frein qu’à mon avis, beaucoup de gens ne déclarent pas”, pointe Claire Balva, qui s’apprête à quitter la néo-banque Deblock pour prendre la tête de l’Association pour le développement des actifs numériques (Adan), lobby français du secteur crypto. “Pas parce qu’ils ne veulent pas payer d’impôts, mais parce que c’est immensément compliqué”, juge-t-elle.L’autre limite à la démocratisation des cryptomonnaies est psychologique, face à leur “complexité” et leur image parfois connotée, entre “produit financier pour s’enrichir” ou actif “pour blanchir de l’argent”, pointe David Pucheu, maître de conférence en sciences de l’information et de la communication à l’Université Bordeaux-Montaigne.”C’est une question générationnelle”, poursuit-il, mais aussi “culturelle” avec certains pays du Sud, comme le Nigeria, où le “wallet” s’est démocratisé pour compenser l’accès difficile “à des services bancaires corrects”.Pour Claire Balva, les opérateurs devront “proposer quelque chose d’aussi simple” que la carte bancaire traditionnelle. “Les infrastructures cryptos vont remplacer petit à petit le paiement classique via Visa et Mastercard”, veut-elle croire.

L’exploitation minière en haute mer pourrait affecter la vie marine, selon une étude

L’exploitation minière en haute mer pourrait impacter la vie marine, des plus petits organismes aux grands prédateurs tels que l’espadon et les requins, a révélé une étude publiée jeudi et financée par l’industrie.La société canadienne The Metals Company a déboursé environ un million de dollars pour que l’organisme australien pour la recherche scientifique, le CSIRO, examine des données récoltées dans l’océan Pacifique.D’immenses étendues du fond marin de l’océan Pacifique sont couvertes de nodules polymétalliques, sortes de galets plus ou moins riches en manganèse, cobalt, cuivre ou nickel.The Metals Company a créé la surprise en sollicitant auprès de Washington, via sa filiale américaine, le premier permis d’extraction minière commerciale dans les eaux internationales, notamment dans la zone de Clarion-Clipperton.Située entre le Mexique et Hawaï, la “zone de fracture de Clipperton” est une vaste plaine abyssale d’environ quatre millions de kilomètres carrés.Contournant l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) dont les Etats-Unis ne sont pas membres, la société canadienne compte profiter d’une loi américaine de 1980 récemment réactivée par Donald Trump pour démarrer son projet d’ici deux ans.Les sociétés d’exploitation minière n’ont pas encore trouvé le meilleur moyen de récupérer les nodules qui se trouvent à cinq kilomètres ou plus de profondeur.Leurs efforts se concentrent sur des machines de récolte robotisées qui aspirent les nodules en parcourant le fond de l’océan.Des espèces, telles que les concombres de mer, les vers marins, les étoiles de mer et les crustacés, pourraient connaître “des déclins significatifs” en terme de population en raison de ces pratiques, indique l’étude.Certaines espèces se rétabliraient partiellement en une année, mais les “filtreurs” et les petits organismes qui se nourrissent de sédiments ont montré “un rétablissement minimal”.- Métaux toxiques -“Sur le fond marin, nos recherches montrent qu’il y a des impacts locaux substantiels provenant de différentes opérations minières”, a déclaré jeudi le scientifique Piers Dunstan lors d’une conférence.Les poissons prédateurs pourraient voir des métaux toxiques commencer à s’accumuler dans leur organisme après une exposition prolongée aux panaches de sédiments rejetés par l’excavation.”L’espadon et les grands requins ont accumulé les plus fortes concentrations simulées de métaux”, ont noté les scientifiques dans leur rapport.”Ce projet aide à garantir que, si l’exploitation minière en haute mer devait aller de l’avant, il existe une approche claire pour comprendre les risques et impacts potentiels sur la vie marine et les écosystèmes”, a déclaré M. Dunstan.Tina Soliman-Hunter, professeure de l’Université Macquarie en Australie, a expliqué qu’il s’agissait à ce jour de l’une des études “les plus complètes” sur l’exploitation minière en haute mer.”Sans de telles recherches, il existe un risque de dommages liés aux activités minières pouvant persister sur des générations”, a-t-elle souligné.Impulsée par WWF, une Coalition d’entreprises pour stopper l’exploitation minière des fonds marins s’est lancée en 2021 et 64 entreprises l’ont rejointe.Des institutions financières comme la Deutsche Bank, Credit Suisse (UBS), le Crédit Agricole ou la Banque européenne d’investissement ont aussi indiqué qu’elles ne financeraient pas cette activité.

Léa Salamé dit adieu avec émotion à Nicolas Demorand et la matinale d’Inter

“Je t’aime”: Léa Salamé a fait des adieux pleins d’émotion jeudi à son coprésentateur et ami Nicolas Demorand et à la matinale de France Inter, qu’elle quitte pour prendre les rênes du JT de 20h de France 2 à la rentrée.”Mon dernier mot, il est pour toi, Nico. Une rencontre comme ça dans le travail, c’est impossible, ça n’existe pas”, a déclaré Léa Salamé, en soulignant que c’était “la première fois et la dernière” qu’elle tutoyait son ami à l’antenne.”Je t’aime (…) merci pour tout ce que tu as apporté à ma vie”, a-t-elle poursuivi, très émue.En réponse, Nicolas Demorand l’a remerciée “pour la grâce, pour la générosité, pour le rire, pour les colères, pour les coups de coeur, pour les fulgurances”. C’est “tout ce qui fait que tu es toi, puissante, aimante, douce”. “Mon amie, je préfère m’arrêter là et juste dire à quel point tu vas me manquer. Ca va être dur”, a conclu Nicolas Demorand, au bord des larmes.Léa Salamé a pris les commandes de la première matinale de France en duo avec lui en 2017, après avoir assuré une interview quotidienne à partir de 2014.Nicolas Demorand lui avait déjà rendu un vibrant hommage en mars dans le livre “Intérieur nuit”, où il dévoilait être bipolaire.Avec ce livre “qui a bouleversé des milliers de gens et que j’ai vu naître en regardant par-dessus ton épaule (…), tu as changé le regard sur la santé mentale”, a souligné la journaliste.”Mais je te le répète encore à ce micro ce matin, tu n’est pas que ça Nico, tu n’es pas que bipolaire, tu es aussi l’un des mecs les plus profonds et les plus érudits que j’aie rencontrés dans toute ma vie”, a-t-elle insisté.Plus largement, elle a salué les auditeurs, France Inter et l’équipe de la matinale, “la plus belle expérience professionnelle de toute (ma) vie”.Au 20h de France 2, Léa Salamé succèdera à Anne-Sophie Lapix, qui part pour le groupe M6.Avec son départ, la matinale d’Inter sera remaniée et allongée d’une heure à la rentrée, jusqu’à 11h00. Nicolas Demorand reste et pilotera la tranche 7h-9h. Celle de 9h à 11h le sera par Sonia Devillers.Transfuge de BFMTV, Benjamin Duhamel mènera l’interview de 7h50, puis sera au côté de Nicolas Demorand pour celle de 8H20.

Stocks rise, dollar dips ahead of US jobs data

Stocks mostly rose Thursday and the dollar fell as investors eye US jobs data that could play a key role in the Federal Reserve’s interest rate policy, while investors gave a lukewarm reception to the US-Vietnam trade deal.Attention was also on Washington as Republicans struggled to push Donald Trump’s tax-slashing budget bill through the House of Representatives amid warnings it will inflate an already ballooning national debt.Investors are keenly awaiting the non-farm payrolls figures due later Thursday as they increase bets on Fed rate cuts.The report comes a day after news that the private sector unexpectedly shed jobs last month for the first time since March 2023, suggesting the labour market was slackening.Traders widely expect the bank to cut rates twice this year but there is growing speculation that it could make three, with one possibly at the July meeting.”Payrolls is the focus (Thursday), where consensus is for a 110,000 payrolls gain and a slight lift in the unemployment rate to 4.3 percent,” said National Australia Bank’s Taylor Nugent.”It would take more than that to dent (policy board) members’ comfort (that) the labour market is resilient enough to wait beyond July for more clarity on inflation and the outlook.”Bets on rates coming down — possibly this month but more likely in September or October — lifted most equities.Tokyo, Shanghai, Singapore, Seoul, Taipei, Manila, Mumbai, Bangkok and Jakarta edged up with London, Paris and Frankfurt.But Hong Kong and Wellington fell while Sydney was flat.There was a muted response to the US-Vietnam trade deal.While the pact provided hope that other governments could reach agreements with Washington, dealers were cautious as it emerged that Vietnam must still pay tolls of as much as 40 percent for certain exports.With less than a week left until the US president’s July 9 deadline to avoid his “reciprocal” levies, only Britain has signed a deal with the United States while China has agreed a framework that slashed sky-high tit-for-tat levies.The news means Hanoi will avoid paying the 46 percent tolls initially applied on the April 2 tariff blitz, though the cost of goods going into America will still surge.The stock exchanges in Ho Chi Minh City and Hanoi both dipped.Trump said this week he will not push back his deadline to make more deals, though he and some of his officials have said a number were in the pipeline.South Korean President Lee Jae Myung said Thursday his administration was doing its “utmost” to secure an agreement but warned “it’s certainly not easy, that much is clear”.”I can’t say with confidence that we’ll be able to wrap everything up” by the deadline. Still, firms that make goods in Vietnam to ship to the United States enjoyed gains, with Seoul-listed packaged food giant Daesang in the green along with the Hong Kong shares of Nike supplier Yue Yuen. Glover-maker Ansell also edged up in Sydney.US Treasury yields rose amid fresh worries in the bond market over Trump’s “Big, Beautiful Bill” that aims to cut taxes and spending on programmes such as Medicaid.Independent analysis suggests it will add $3 trillion to the already-colossal US debt mountain, which observers warn could deal a fresh blow to the world’s top economy.Still, with some Republicans in the House of Representatives holding out over certain features of the bill, there is talk that lawmakers will not be able to get it to Trump’s desk by the July 4 deadline he has set.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.1 percent at 39,785.90 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.6 percent at 24,069.94 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,461.15 (close)London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 8,817.65Euro/dollar: UP at $1.1802 from $1.1801 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3655 from $1.3634Dollar/yen: UP at 143.90 yen from 143.65 yenEuro/pound: DOWN at 86.42 pence from 86.52 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.9 percent at $66.85 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.8 percent at $68.54 per barrelNew York – Dow: FLAT at 44,484.42 (close)

France Télévisions s’invite sur Prime Video, un partenariat inattendu

Prime Video, le service de streaming du géant américain Amazon, diffuse depuis jeudi les chaînes de France Télévisions et les contenus de sa plateforme france.tv, selon un partenariat surprise devant permettre au groupe public de toucher un public plus large et rajeuni.Dans un communiqué commun, les deux acteurs ont évoqué “un accord historique de distribution”, qui intervient quinze jours après l’annonce par le groupe audiovisuel français TF1 et Netflix d’une collaboration similaire à partir de 2026.Les abonnés Prime Video en France peuvent dorénavant accéder aux directs des chaînes de France Télé et à “près de 20.000 contenus france.tv”, sans coût supplémentaire.Concrètement, la page d’accueil de Prime Video en France propose un espace dédié à ces contenus, ainsi accessibles à ses abonnés sans changer d’interface.La PDG de France Télévisions Delphine Ernotte- Cunci se félicite qu'”avec ce mode de distribution inédit, notre groupe franchit une étape historique pour renforcer la visibilité de son offre de service public”.Cela doit “permettre à tous les publics de retrouver et découvrir la richesse unique de france.tv sur de nouveaux environnements”, insiste-t-elle dans le communiqué, alors que le numérique et la connaissance de la marque sont devenus les priorités du groupe audiovisuel, appelé à rajeunir ses audiences. Les Français de 15-24 ans sont les plus gros consommateurs de contenus vidéo: ils déclarent en regarder 5 heures 21 minutes chaque jour mais principalement sur les réseaux sociaux (2 heures), devant la télé gratuite en direct (1h) et les vidéos à la demande par abonnement (1h), selon une étude en 2025 du régulateur de l’audiovisuel, l’Arcom.De son côté, Christophe Deguine, directeur général de Prime Video en France, explique être “constamment à la recherche de nouveaux moyens d’élargir l’offre de contenus de qualité proposée à nos clients et de confirmer Prime Video comme la destination numéro 1 du divertissement”.Le montant et la durée de l’accord sont confidentiels.- “Partenariats respectueux” -Cette alliance de taille avec un des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) détone, même si Delphine Ernotte-Cunci s’est toujours dite prête à établir “des partenariats respectueux” avec les géants du streaming. Ces dernières années, une première série, “CÅ“urs noirs”, a été, par exemple, coproduite par France Télévisions et Amazon Prime Video, qui l’a diffusée en premier.France.tv s’affiche comme la première plateforme de streaming gratuit en France, avec 42,9 millions de visiteurs uniques mensuels en juin, un nouveau record.La plateforme propose les directs des chaînes France 2, France 3, France 4, France 5 et Franceinfo, les programmes en “preview” et en “replay”, comme la série quotidienne “Un si grand soleil” et bientôt les divertissements Intervilles ou “Drag Race France All Stars”, ainsi que des contenus exclusifs. Le géant du commerce en ligne Amazon a lancé en France son service de vidéo à la demande en 2016. La souscription à Amazon Prime, qui permet des livraisons gratuites et accélérées ainsi que l’accès à des films et séries en streaming, s’élève à 6,99 euros par mois ou 69,90 euros par an. Le service compte 200 millions d’abonnés dans le monde.Selon la dernière édition du Guide des chaînes et des services de vidéo à la demande, publiée par les acteurs du secteur, quelque 4,6 millions de Français ont utilisé quotidiennement Netflix et 1,4 million Prime Video au quatrième trimestre 2023.”Les services et les contenus américains dominent le marché français” de la vidéo à la demande par abonnement, est-il souligné dans ce rapport. A l’offensive au plan culturel, France Télévisions peut aussi, par ce partenariat avec Prime Video, favoriser la diffusion de la création française.De son côté, Netflix diffusera les chaînes du groupe TF1 et les contenus de TF1+ à partir de l’été 2026. Ce partenariat constitue une première mondiale, le géant du streaming n’ayant jusqu’alors jamais ouvert sa plateforme à un autre opérateur.Outre son propre catalogue, Prime Video propose déjà, moyennant des abonnements supplémentaires, l’accès à d’autres plateformes comme Max, Paramount+, Ciné+OCS, Universal+ et MGM+, aux côtés de 43 chaînes additionnelles.