Suspension des retraites: imbroglio sémantique entre Macron et Lecornu

“Ni abrogation ni suspension” mais seulement un “décalage” et peut-être bientôt un référendum : Emmanuel Macron est remonté au front mardi sur la réforme des retraites, contredit à l’Assemblée nationale par Sébastien Lecornu, qui a annoncé que la “suspension” serait ajoutée au budget de la Sécurité sociale.Depuis Ljubljana, la capitale slovène où il effectuait une visite bilatérale, Emmanuel Macron s’est exprimé sur la réforme des retraites pour la première fois depuis la “suspension” annoncée par son Premier ministre, à qui il avait donné “carte blanche”, la semaine dernière lors de sa déclaration de politique générale.Mais pour le président, cela ne signifie “ni l’abrogation ni la suspension”, seulement le “décalage d’une échéance (…) à savoir le relèvement progressif de l’âge légal de départ”.Au même moment, Sébastien Lecornu est à l’Assemblée nationale, devant le groupe macroniste EPR (Ensemble pour la République). “On ne peut pas dire +on ne suspend ou on n’abroge pas en fait+. Dans le texte budgétaire, si à un moment c’est voté, c’est voté en suspension”, réagit-il, selon des propos rapportés par la députée Prisca Thévenot.”Le président (Macron) s’est exprimé uniquement sur la mesure d’âge tout à l’heure en Slovénie et je suis allé plus loin lors de ma déclaration de politique générale”, a reprécisé le Premier ministre quelques heures plus tard lors de la séance des questions au gouvernement, interrogé successivement par les présidents de groupe du RN Marine Le Pen et du PS Boris Vallaud.M. Lecornu a rappelé avoir bien annoncé la “suspension” tant du décalage de l’âge que celle de l’augmentation du nombre de trimestres de cotisation, sans laquelle la première mesure ne “serait rien”.Il a par ailleurs indiqué qu’un Conseil des ministres serait réuni jeudi pour ajouter, via une “lettre rectificative”, cette mesure de suspension au projet de budget de la Sécurité sociale, comme le demandaient la gauche et le RN.Une telle mesure, alors que M. Lecornu avait d’abord annoncé son intention de procéder par amendement, permet de lever le “doute” qui “s’empare” des oppositions, a expliqué M. Lecornu. Certains craignaient en effet que la voie d’amendement ne permette pas d’acter la suspension en cas d’enlisement des débats et de recours à des ordonnances pour faire passer le budget.Deux Conseils des ministres auront donc lieu cette semaine: mercredi, puis jeudi –avec Emmanuel Macron en visioconférence– pour cet ajout au budget de la Sécu qui doit auparavant être examiné par le Conseil d’État, a expliqué une source gouvernementale.- Macron “ferait mieux de consulter” Lecornu -“Le président ferait mieux de consulter son Premier ministre et de lui demander ce qu’il a dit lors de son discours de politique générale”, a ironisé le député PS Arthur Delaporte.L’entourage du chef de l’Etat assure, lui, qu’il n’y a pas de contradiction entre les deux têtes de l’exécutif. M. Macron “veut dire qu’il n’y a pas de suspension ad vitam et qu’il faudra remettre le sujet sur le tapis : par la conférence sociale –également annoncée par M. Lecornu la semaine dernière, NDLR– et par le peuple”, lors de la prochaine élection présidentielle ou par référendum, fait valoir cette source.M. Macron a évoqué cette piste référendaire depuis Ljubjlana, en cas d’accord entre les partenaires sociaux dans les prochaines semaines.Jean-Luc Mélenchon a rapidement dénoncé la sortie présidentielle. “La réforme des retraites à 64 ans n’est ni abrogée, ni suspendue. Elle est DÉCALÉE. Il est temps dorénavant de partir de la réalité, et non de la propagande des autosatisfaits, pour entrer dans la lutte”, a critiqué sur X le leader de La France insoumise.Son bras droit Manuel Bompard a ensuite réagi à l’annonce de M. Lecornu sur l’ajout de la suspension au projet de budget. “Le piège se referme sur le PS. Pour le voir advenir, il devra voter le budget de la sécurité sociale avec toutes les horreurs qu’il contient. Sinon, le gouvernement imposera son budget par ordonnances”.”Tant qu’il s’accrochera à cette réforme, (Emmanuel Macron) continuera de nous amener dans le mur, d’un point de vue démocratique”, a réagi auprès de l’AFP Denis Gravouil, secrétaire confédéral de la CGT.

Suspension des retraites: imbroglio sémantique entre Macron et Lecornu

“Ni abrogation ni suspension” mais seulement un “décalage” et peut-être bientôt un référendum : Emmanuel Macron est remonté au front mardi sur la réforme des retraites, contredit à l’Assemblée nationale par Sébastien Lecornu, qui a annoncé que la “suspension” serait ajoutée au budget de la Sécurité sociale.Depuis Ljubljana, la capitale slovène où il effectuait une visite bilatérale, Emmanuel Macron s’est exprimé sur la réforme des retraites pour la première fois depuis la “suspension” annoncée par son Premier ministre, à qui il avait donné “carte blanche”, la semaine dernière lors de sa déclaration de politique générale.Mais pour le président, cela ne signifie “ni l’abrogation ni la suspension”, seulement le “décalage d’une échéance (…) à savoir le relèvement progressif de l’âge légal de départ”.Au même moment, Sébastien Lecornu est à l’Assemblée nationale, devant le groupe macroniste EPR (Ensemble pour la République). “On ne peut pas dire +on ne suspend ou on n’abroge pas en fait+. Dans le texte budgétaire, si à un moment c’est voté, c’est voté en suspension”, réagit-il, selon des propos rapportés par la députée Prisca Thévenot.”Le président (Macron) s’est exprimé uniquement sur la mesure d’âge tout à l’heure en Slovénie et je suis allé plus loin lors de ma déclaration de politique générale”, a reprécisé le Premier ministre quelques heures plus tard lors de la séance des questions au gouvernement, interrogé successivement par les présidents de groupe du RN Marine Le Pen et du PS Boris Vallaud.M. Lecornu a rappelé avoir bien annoncé la “suspension” tant du décalage de l’âge que celle de l’augmentation du nombre de trimestres de cotisation, sans laquelle la première mesure ne “serait rien”.Il a par ailleurs indiqué qu’un Conseil des ministres serait réuni jeudi pour ajouter, via une “lettre rectificative”, cette mesure de suspension au projet de budget de la Sécurité sociale, comme le demandaient la gauche et le RN.Une telle mesure, alors que M. Lecornu avait d’abord annoncé son intention de procéder par amendement, permet de lever le “doute” qui “s’empare” des oppositions, a expliqué M. Lecornu. Certains craignaient en effet que la voie d’amendement ne permette pas d’acter la suspension en cas d’enlisement des débats et de recours à des ordonnances pour faire passer le budget.Deux Conseils des ministres auront donc lieu cette semaine: mercredi, puis jeudi –avec Emmanuel Macron en visioconférence– pour cet ajout au budget de la Sécu qui doit auparavant être examiné par le Conseil d’État, a expliqué une source gouvernementale.- Macron “ferait mieux de consulter” Lecornu -“Le président ferait mieux de consulter son Premier ministre et de lui demander ce qu’il a dit lors de son discours de politique générale”, a ironisé le député PS Arthur Delaporte.L’entourage du chef de l’Etat assure, lui, qu’il n’y a pas de contradiction entre les deux têtes de l’exécutif. M. Macron “veut dire qu’il n’y a pas de suspension ad vitam et qu’il faudra remettre le sujet sur le tapis : par la conférence sociale –également annoncée par M. Lecornu la semaine dernière, NDLR– et par le peuple”, lors de la prochaine élection présidentielle ou par référendum, fait valoir cette source.M. Macron a évoqué cette piste référendaire depuis Ljubjlana, en cas d’accord entre les partenaires sociaux dans les prochaines semaines.Jean-Luc Mélenchon a rapidement dénoncé la sortie présidentielle. “La réforme des retraites à 64 ans n’est ni abrogée, ni suspendue. Elle est DÉCALÉE. Il est temps dorénavant de partir de la réalité, et non de la propagande des autosatisfaits, pour entrer dans la lutte”, a critiqué sur X le leader de La France insoumise.Son bras droit Manuel Bompard a ensuite réagi à l’annonce de M. Lecornu sur l’ajout de la suspension au projet de budget. “Le piège se referme sur le PS. Pour le voir advenir, il devra voter le budget de la sécurité sociale avec toutes les horreurs qu’il contient. Sinon, le gouvernement imposera son budget par ordonnances”.”Tant qu’il s’accrochera à cette réforme, (Emmanuel Macron) continuera de nous amener dans le mur, d’un point de vue démocratique”, a réagi auprès de l’AFP Denis Gravouil, secrétaire confédéral de la CGT.

Sarkozy: Macron favorable à l’ouverture d’un débat sur l’exécution provisoire, la gauche soutient l’institution judiciaire

Emmanuel Macron a jugé mardi, premier jour de détention de Nicolas Sarkozy, que la question de l’exécution provisoire pour les personnalités politiques était “un débat légitime”, la gauche défendant l’indépendance de la justice et l’égalité devant la loi.La question de l’exécution provisoire est “un débat légitime dans une démocratie, parce que tout le monde souhaite qu’il puisse y avoir des voies d’appel et de recours”, a souligné le président depuis la Slovénie. “Mais c’est un débat qui doit être mené dans le calme pour que notre justice puisse se faire et puisse évoluer dans la sérénité qui convient.”Si le mandat de dépôt à la barre est ancien, la possibilité de prononcer son exécution provisoire avec un effet différé pour laisser le temps au condamné de s’organiser, comme dans le cas de Nicolas Sarkozy, a été introduite en 2019 dans une loi soutenue, à l’époque, par les parlementaires du camp présidentiel.Egalité devant la loi, remise en cause de l’indépendance de la justice, à gauche, les réactions ont été multiples.La patronne des Ecologistes, Marine Tondelier, a appelé à “en finir avec cette monarchie présidentielle et les privilèges de classe de la Ve République”, dénonçant sur X le “cirque” autour de l’incarcération de l’ex-chef de l’Etat. Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a, lui, déploré sur RTL qu’il ait été reçu par Emmanuel Macron quelques jours avant son incarcération, y voyant “une pression sur la justice”, une rencontre qui donne “le sentiment qu’il existe des prévenus de nature différente”.Le président de la République a reçu son prédécesseur vendredi à l’Elysée, estimant par la suite qu’il était “normal”, “sur le plan humain”, de le recevoir.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, proche de l’ex-chef de l’Etat, a, de son côté, annoncé qu’il lui rendrait visite à la prison parisienne de la Santé pour faire un point sur les “conditions de sécurité”.”S’assurer de la sécurité d’un ancien président de la République en prison (…) relève du devoir de vigilance du chef d’administration que je suis”, s’est justifié le garde des Sceaux.Pas suffisant pour convaincre le procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz, qui s’est inquiété d’un risque “d’atteinte à l’indépendance des magistrats”.- “Pas un détenu comme un autre” -Cela “ne correspond pas au respect des institutions”, a dit Olivier Faure, ajoutant que Nicolas Sarkozy a été “condamné pour des faits extrêmement graves” dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.”Jamais les médias n’ont été aussi soucieux des droits des prisonniers ! Ça fait chaud au coeur”, a ironisé de son côté le patron du PCF Fabien Roussel.La visite annoncée de Gérald Darmanin “participe à une remise en question de l’autorité judiciaire”, a abondé le député LFI Eric Coquerel. “Je ne vois pas pourquoi Nicolas Sarkozy aurait droit à plus d’égard”, a-t-il estimé sur France 2.L’ancien patron de la droite, qui a longtemps été un épouvantail pour la gauche, est rentré dans la matinée à la prison de la Santé. Il a été condamné à cinq ans de prison pour avoir sciemment laissé ses collaborateurs rencontrer à Tripoli un dignitaire du régime de Mouammar Kadhafi afin de discuter d’un financement occulte de sa campagne présidentielle de 2007. M. Sarkozy a fait appel et se dit innocent. “La vérité triomphera. Mais que le prix à payer aura été écrasant…”, a écrit sur ses réseaux sociaux le premier ancien chef d’Etat de l’Union européenne à aller en prison.A l’inverse de la gauche, le Rassemblement national – dont la patronne Marine Le Pen a elle-même fait l’objet, en première instance, d’une condamnation à cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire dans le dossier des assistants au Parlement européen  – a défendu la rencontre entre MM. Macron et Sarkozy. “Nicolas Sarkozy n’est pas un détenu comme un autre”, a fait valoir le vice-président du parti d’extrême droite, Sébastien Chenu, sur Public Sénat. “Qu’il soit reçu par le président de la République actuel, je trouve que c’est bien le minimum (…) de la marque de considération qu’on peut avoir”.

Sarkozy: Macron favorable à l’ouverture d’un débat sur l’exécution provisoire, la gauche soutient l’institution judiciaire

Emmanuel Macron a jugé mardi, premier jour de détention de Nicolas Sarkozy, que la question de l’exécution provisoire pour les personnalités politiques était “un débat légitime”, la gauche défendant l’indépendance de la justice et l’égalité devant la loi.La question de l’exécution provisoire est “un débat légitime dans une démocratie, parce que tout le monde souhaite qu’il puisse y avoir des voies d’appel et de recours”, a souligné le président depuis la Slovénie. “Mais c’est un débat qui doit être mené dans le calme pour que notre justice puisse se faire et puisse évoluer dans la sérénité qui convient.”Si le mandat de dépôt à la barre est ancien, la possibilité de prononcer son exécution provisoire avec un effet différé pour laisser le temps au condamné de s’organiser, comme dans le cas de Nicolas Sarkozy, a été introduite en 2019 dans une loi soutenue, à l’époque, par les parlementaires du camp présidentiel.Egalité devant la loi, remise en cause de l’indépendance de la justice, à gauche, les réactions ont été multiples.La patronne des Ecologistes, Marine Tondelier, a appelé à “en finir avec cette monarchie présidentielle et les privilèges de classe de la Ve République”, dénonçant sur X le “cirque” autour de l’incarcération de l’ex-chef de l’Etat. Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a, lui, déploré sur RTL qu’il ait été reçu par Emmanuel Macron quelques jours avant son incarcération, y voyant “une pression sur la justice”, une rencontre qui donne “le sentiment qu’il existe des prévenus de nature différente”.Le président de la République a reçu son prédécesseur vendredi à l’Elysée, estimant par la suite qu’il était “normal”, “sur le plan humain”, de le recevoir.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, proche de l’ex-chef de l’Etat, a, de son côté, annoncé qu’il lui rendrait visite à la prison parisienne de la Santé pour faire un point sur les “conditions de sécurité”.”S’assurer de la sécurité d’un ancien président de la République en prison (…) relève du devoir de vigilance du chef d’administration que je suis”, s’est justifié le garde des Sceaux.Pas suffisant pour convaincre le procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz, qui s’est inquiété d’un risque “d’atteinte à l’indépendance des magistrats”.- “Pas un détenu comme un autre” -Cela “ne correspond pas au respect des institutions”, a dit Olivier Faure, ajoutant que Nicolas Sarkozy a été “condamné pour des faits extrêmement graves” dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.”Jamais les médias n’ont été aussi soucieux des droits des prisonniers ! Ça fait chaud au coeur”, a ironisé de son côté le patron du PCF Fabien Roussel.La visite annoncée de Gérald Darmanin “participe à une remise en question de l’autorité judiciaire”, a abondé le député LFI Eric Coquerel. “Je ne vois pas pourquoi Nicolas Sarkozy aurait droit à plus d’égard”, a-t-il estimé sur France 2.L’ancien patron de la droite, qui a longtemps été un épouvantail pour la gauche, est rentré dans la matinée à la prison de la Santé. Il a été condamné à cinq ans de prison pour avoir sciemment laissé ses collaborateurs rencontrer à Tripoli un dignitaire du régime de Mouammar Kadhafi afin de discuter d’un financement occulte de sa campagne présidentielle de 2007. M. Sarkozy a fait appel et se dit innocent. “La vérité triomphera. Mais que le prix à payer aura été écrasant…”, a écrit sur ses réseaux sociaux le premier ancien chef d’Etat de l’Union européenne à aller en prison.A l’inverse de la gauche, le Rassemblement national – dont la patronne Marine Le Pen a elle-même fait l’objet, en première instance, d’une condamnation à cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire dans le dossier des assistants au Parlement européen  – a défendu la rencontre entre MM. Macron et Sarkozy. “Nicolas Sarkozy n’est pas un détenu comme un autre”, a fait valoir le vice-président du parti d’extrême droite, Sébastien Chenu, sur Public Sénat. “Qu’il soit reçu par le président de la République actuel, je trouve que c’est bien le minimum (…) de la marque de considération qu’on peut avoir”.

Colombia, US vow to improve anti-drug strategy amid Trump-Petro feud

Colombia’s president met with the top US diplomat in his country and discussed anti-drug efforts, Bogota said Tuesday, after a renewed public feud with counterpart Donald Trump frayed relations between the historic partners.President Gustavo Petro had a “long, frank, and constructive” meeting on Monday with US Charge d’Affaires John McNamara, Colombia’s foreign ministry said in a statement, after Trump threatened to revoke all aid and impose punishing tariffs on the South American nation.”Representatives from both countries agreed that this is the first step toward resolving the current impasse in bilateral relations and that further meetings will be held with the aim of reaching a prompt solution,” the statement said.Trump, who has launched a lethal naval campaign in the Caribbean against alleged drug traffickers, lashed out on Sunday at leftist Petro, calling him an “illegal drug dealer.”In addition to halting aid and imposing tariffs, Trump threatened unspecified action to “close up” drug cultivation in the country — the world’s largest cocaine producer — if Petro failed to act.At the meeting with McNamara, Petro “reiterated the importance of the United States basing its assessment on actual figures from the fight against drugs in Colombia,” the statement said.Petro’s administration contends that, counter to Trump’s assertions, it has continued to combat drug production, touting record seizures.The leftist government has nonetheless championed a paradigm shift in the US-led war on drugs, away from forced eradication to focus on underlying social problems and aiding coca producers to substitute other crops.At the meeting between Petro and McNamara, the “senior officials reaffirmed the commitment of both parties to improve drug fighting strategies,” Colombia’s foreign ministry said.”It is desirable that these efforts continue to be made in coordination with the United States,” the statement added.

Virginia Giuffre memoir goes on sale, piling pressure on Prince Andrew

The memoir of one of Jeffrey Epstein’s main accusers whose claims sparked the downfall of Britain’s Prince Andrew shot to the top of Amazon UK’s bestseller list Tuesday as it went on sale, ratcheting up pressure on the disgraced royal.The publication of Virginia Giuffre’s book has refocused attention on the Epstein saga in both Britain and the US, where a row is raging over the release of files on the convicted sex offender.In the UK, the re-emergence of allegations that Giuffre was forced to have sex with Andrew three times, including twice when she was only 17, prompted the prince on Friday to renounce his royal title and honours. It followed reported pressure from his brother King Charles III and nephew, heir-to-the-throne Prince William.Giuffre, a US and Australian citizen, took her own life in April aged 41, leaving behind her posthumous memoir “Nobody’s Girl”.”She would view it as a victory that he was forced — by whatever means — to voluntarily give them up,” the book’s ghostwriter, Amy Wallace, told the BBC, referring to Andrew’s titles.”His life is being eroded because of his past behaviour.”In another interview Tuesday, the ghostwriter urged Andrew to cooperate with US authorities still probing Epstein’s crimes.  “He saw things that were going on,” she told Times Radio, adding “he could share that information with investigators”.- ‘The prince had fun’ -US Congressman Pete Sessions, who is on a congressional oversight committee investigating Epstein, echoed the sentiment.”It would be interesting to see what he did know, what he did see,” he told the BBC.Andrew, 65, who denies wrongdoing, agreed to pay Giuffre millions of dollars in 2022 to end her civil sexual assault case against him.Her chart-topping memoir recounts three sexual encounters with Andrew — one of which she claims was an orgy on Epstein’s island that included Epstein, the prince and “eight other young girls”.At their first alleged meeting in March 2001, Giuffre recounts having sex with the prince at the London mews house of Ghislaine Maxwell, who was jailed two decades later for helping Epstein sexually abuse girls.”He seemed in a rush to have intercourse,” she said of Andrew. “Afterward, he said thank you in his clipped British accent.”She recalled Epstein snapping the notorious photograph of the prince with his arm around her, side-by-side with Maxwell, earlier in the evening. Giuffre said Maxwell praised her the next morning, telling her: “You did well. The prince had fun.” Giuffre alleged Epstein soon gave her $15,000 for “servicing” Andrew.She painfully recounts another incident on Epstein’s island with a man she describes as “a former minister”, without giving his nationality.”He wanted violence. He repeatedly choked me until I lost consciousness,” she wrote, adding she emerged bleeding from different parts of her body.- Mansion furore -The prince relinquished his royal duties and HRH title in 2019 following a disastrous TV interview about Giuffre’s claims.He now faces renewed calls to lose his title of prince, alongside demands for more transparency about his finances and housing arrangements. Charles is preparing for a two-day Vatican state visit starting Wednesday.A Buckingham Palace source told AFP the book’s claims were of “very serious and grave concern” and should be “examined in the appropriate way”.Meanwhile, British newspaper the Times reported on Tuesday that Andrew had not paid rent for two decades on the 30-room Royal Lodge in Windsor, west of London, where he lives with ex-wife Sarah Ferguson. It stems from a seemingly favourable 2003 deal for the mansion owned by the Crown Estate, the royal family’s independently run land and property holdings. In return for spending £8.5 million ($11.4 million) upfront on a lease and refurbishments, Andrew was not required to pay annual rent and can stay there until 2078, according to The Times.Senior Conservative MP Robert Jenrick was among those to hit out, telling the newspaper it was “about time Prince Andrew took himself off to live in private” as “the public are sick of him”.In the US, the so-called Epstein files have been the focal point of the controversy engulfing Trump’s second presidency.Epstein, the president’s one-time friend, took his own life in 2019 while in prison awaiting trial on sex-trafficking charges.Giuffre was recruited into Epstein’s alleged sex-trafficking network by Maxwell while working at Trump’s Mar-a-Lago estate in 2000. She revealed in the book her subsequent treatment by Epstein and others led her to fear she would “die a sex slave”. burs-jj/jkb/jxb

Conservative Takaichi named Japan’s first woman PM

Sanae Takaichi was named Japan’s first woman prime minister Tuesday, with the social conservative saying she wanted “candid discussions” with US President Donald Trump just days ahead of his visit to Tokyo.Japan’s fifth premier in as many years leads a minority government and has a bulging in-tray, not least the scheduled arrival of the US leader next week.But in her first remarks in office, she said her priority was to tackle inflation, a major source of anger among voters, and would soon draft an “economic package” to deal with rising prices. The former heavy metal drummer and Margaret Thatcher admirer became head of the Liberal Democratic Party (LDP) on October 4, but its coalition collapsed days later. This forced Takaichi to form an alliance with the reformist, right-leaning Japan Innovation Party (JIP), which was signed on Monday. She was approved by parliament as prime minister on Tuesday and formally took office.Her first challenge will be Trump’s visit, during which she plans to discuss bilateral issues as well as the broader Asia-Pacific region, the Middle East, and Ukraine. “I want to build relationships of trust,” she told journalists.Being in a minority in both houses of parliament, the new coalition will need support from other parties to push through legislation.Takaichi’s many other headaches include Japan’s declining population as well as the flatlining economy.”Prices have gone up, and it’s tough,” said pensioner Satoe Tominaga, saying she was “50-50” about the new prime minister. “Honestly, I mostly shop at 100-yen ($0.66) stores now,” the 77-year-old told AFP in Nara, Takaichi’s hometown.- US, regional ties -With Trump’s visit on the horizon, Takaichi handed the foreign minister role to Toshimitsu Motegi who was credited with handling trade ties with the president’s first administration. The US leader wants Tokyo to stop Russian energy imports and boost defence spending.Details of Japan’s mooted $550 billion in investments in the US, as part of its latest trade deal with Washington, remain unclear. Takaichi previously said that “Japan is completely looked down on by China”, and that Tokyo must “address the security threat” posed by Beijing.But she has since toned down her rhetoric, and last week stayed away from the Yasukuni shrine that honours Japan’s war dead, long a flashpoint in Tokyo’s regional ties.China’s foreign ministry on Tuesday urged Tokyo to “honour its political commitments on major issues including history and Taiwan”.China and Japan are key trading partners, but friction over territorial rivalries and military spending has frayed ties in recent years.Japan hosts around 54,000 US military personnel and the close ally of Washington is part of the Quad group, along with Australia and India, which is seen as a counter to Beijing.- ‘A woman’s perspective’ -EU chief Ursula von der Leyen congratulated Takaichi for “making history” as Japan’s first woman premier. Takaichi had promised a cabinet with “Nordic” levels of women, up from two under predecessor Shigeru Ishiba. The record for Japan is five.But she named only two other women in her 19-strong cabinet, with Satsuki Katayama in charge of finances and the Japanese-American Kimi Onoda taking on the economic security portfolio.Japan ranked 118 out of 148 in the World Economic Forum’s 2025 Global Gender Gap Report. Around 15 percent of lower house MPs are women. Takaichi has said she hopes to raise awareness about women’s health struggles and has spoken candidly about her own experience with menopause.But she is seen as socially conservative, opposing revising a 19th-century law requiring married couples to share the same surname, and wants the imperial family to stick to male-only succession. “I’d be happy if we saw more policies from a woman’s perspective: support for childcare, and help for women returning to work after having children,” student Nina Terao, 18, told AFP in Nara.Yu Uchiyama, political science professor at the University of Tokyo, described Takaichi’s appointment as “epoch-making”.But “just because she has become the first woman prime minister doesn’t mean we will move more toward the direction of DEI (diversity, equity and inclusion),” he told AFP.Takaichi will also be under pressure to restore the fortunes of the LDP after a string of poor election results that cost Ishiba his job. Smaller parties gaining support include the populist Sanseito, which calls immigration a “silent invasion”. 

Erdogan heads to Doha eyeing Qatari Eurofighter jets

Turkey’s President Recep Tayyip Erdogan was due in Doha late Tuesday as Ankara sought to acquire some of Qatar’s used Eurofighter Typhoon jets, a Turkish security source told AFP.Erdogan flew in from Kuwait and was expected to meet Qatar’s Emir Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani on Wednesday, according to the Turkish leader’s office.”Turkey has been trying to negotiate to acquire some of Qatar’s used Eurofighters,” the source told AFP, speaking on condition of anonymity because they were not authorised to talk to journalists.”In exchange, Turkey has offered access to its new-generation fighter jet, the Kaan, as part of a potential technology transfer arrangement.”So far “no concrete progress” had been made with the negotiations still ongoing, the source said.Turkey wants to modernise its air force and has in recent years sought to buy 40 new Eurofighter Typhoons built by a four-nation consortium of Germany, Britain, Spain and Italy.The move came after Washington booted Ankara out of its F-35 fighter programme in 2019 over Turkey’s purchase of an S-400 Russian surface-to-air missile defence system.The purchase had raised fears it would give NATO’s main adversary a window into Western jet operations.-‘Strategic bluff’-Some defence observers see Turkey’s push to acquire the Eurofighters as a strategic bluff aimed at putting pressure on Washington to readmit Ankara to its fighter jet programme.”For Turkey, the main priority remains the F-16 and F-35 programmes,” the Turkish source said.In May, Erdogan expressed confidence that the sanctions would quickly be ended, and his meeting last month with US President Donald Trump further cemented those hopes.Washington’s Turkey Ambassador Tom Barrack said in June that US sanctions were likely to be over by the year’s end.But the Turkish source said it was likely to take a bit longer.”Due to the current political gridlock in the US Congress, progress on these deals is unlikely before the new year.”In 2017, Qatar placed an order for 24 Eurofighter jets, and in December, Doha reportedly said it was looking to acquire another 12 more, according to several defence news outlets.Ankara’s request might receive a lukewarm reception, according to the Turkish source, in light of Qatar’s own defence requirements following Israeli strikes on Hamas figures in the emirate last month.