Soudan du Sud: l’accord de paix en grand danger après l’arrestation du vice-président

Le fragile accord de paix ayant mis un terme en 2018 à une violente guerre civile au Soudan du Sud semble vivre ses derniers instants après l’arrestation du premier vice-président par des forces loyales au président, qui fait craindre un nouvel embrasement du pays.Un convoi de véhicules lourdement armés conduit par le ministre de la Défense et le chef de la sécurité nationale a pénétré mercredi soir “de force dans la résidence du vice-président” Riek Machar à Juba et celui-ci a été arrêté, selon son parti, le Mouvement de libération du peuple du Soudan-IO (SPLM-IO).Dans la journée de mercredi, des tirs d’artillerie avaient été entendus près de Juba, capitale du pays en proie à une instabilité chronique et toujours fragilisé par la sanglante guerre civile que s’étaient livrées les forces de Salva Kiir, aujourd’hui président, et Riek Machar entre 2013 et 2018.Au terme de ce conflit qui a fait quelque 400.000 morts et quatre millions de déplacés, les deux factions étaient parvenues en 2018 à un fragile accord de partage du pouvoir, désormais en état de mort clinique.”L’arrestation par le président Salva Kiir constitue une tromperie, une rupture de promesse, le non-respect d’un accord, un manque de volonté politique d’apporter la paix et la stabilité dans le pays”, a dénoncé jeudi Oyet Nathaniel, le vice-président du SPLM-IO.En conséquence, l’accord de paix de 2018 “est abrogé”, a-t-il poursuivi dans un communiqué.La communauté internationale craint une résurgence du conflit. Le non-respect de l’accord de paix “conduira à un retour catastrophique” à la guerre et menace “des millions de vies”, a prévenu jeudi la commission de l’ONU chargée de documenter les violations des droits humains dans le pays.- “Retenue maximale” -L’Union africaine a fait part de sa “profonde inquiétude” et appelé “toutes les parties concernées” à “engager un dialogue constructif” pour résoudre les problèmes “par des moyens pacifiques et légaux”. Le bureau africain du département d’État américain a de son côté appelé sur X le président Kiir à “annuler” l’arrestation de M. Machar et “empêcher une nouvelle escalade de la situation”. L’Igad, un bloc d’États d’Afrique de l’Est dont fait partie le Soudan du Sud, a de son côté appelé à la “retenue maximale”. Un de ses membres, le Kenya, a via son président William Ruto annoncé l’envoi d’un médiateur pour “tenter de désamorcer la situation”.Juba semblait néanmoins calme jeudi, avec ses magasins ouverts et des passants dans les rues, a constaté un correspondant de l’AFP. Mais une forte présence militaire était visible devant la résidence de M. Machar, dont un tank.Malgré l’accord de 2018, la pauvreté et l’insécurité persistent au Soudan du Sud, qui a déclaré son indépendance du Soudan en 2011.Selon des experts, M. Kiir, 73 ans, cherche depuis des mois à assurer sa succession et à affaiblir politiquement M. Machar. Depuis février, plus de 20 alliés politiques et militaires de ce dernier ont été arrêtés, dont certains sont détenus au secret.La branche armée du parti de M. Machar, l’Armée populaire de libération du Soudan dans l’opposition (SPLA-IO), a accusé les forces fédérales du président Kiir d’avoir attaqué deux de ses centres d’entraînement aux portes de Juba, mardi et mercredi, des frappes qualifiées de “terroristes”.Ces attaques n’ont pas été confirmées par l’armée soudanaise soutenant M. Kiir, qui a plutôt accusé les forces de M. Machar de “manÅ“uvres agressives”.L’Allemagne et la Norvège ont fermé leurs ambassades à Juba récemment et les États-Unis et le Royaume-Uni ont réduit leurs effectifs au strict minimum, appelant leurs ressortissants à quitter le pays.Ces quatre pays, ainsi que le Canada, les Pays-Bas et l’Union européenne, s’étaient précédemment proposés sans succès le 18 mars pour une médiation entre les deux dirigeants.Le chef de la mission des Nations unies au Soudan du Sud (Minuss) avait déjà dénoncé lundi des attaques indiscriminées contre les civils, notamment dans le nord-est du pays, où des affrontements se déroulent depuis des semaines. Il avait notamment pointé des bombardements aériens avec des engins contenant un liquide “hautement inflammable”.

Le télescope spatial Gaia est mis à la retraite mais pas son héritage

Le télescope spatial européen Gaia, qui a révolutionné la connaissance de notre Voie lactée, a été mis à la retraite jeudi mais ses observations vont nourrir les recherches des astronomes pour des décennies.Lancé le 19 décembre 2013 par l’Agence spatiale européenne (ESA), Gaia a dressé ses observations depuis une orbite stable à 1,5 million de kilomètres de la Terre, le point de Lagrange L2. Afin d’éviter qu’une fois inactif il ne menace d’autres instruments travaillant à cet endroit, comme les télescopes spatiaux James Webb ou Euclid, les ingénieurs de l’Agence spatiale européenne ont lancé jeudi les dernières commandes à Gaia. Avec une impulsion de ses moteurs qui va l’amener sur une “orbite de retraite” autour du Soleil, avec la garantie qu’il restera à au moins dix millions de kilomètres de la Terre pour les cent ans à venir.En onze ans, la machine a dressé une véritable carte de la galaxie et permis de mieux comprendre son origine, son évolution et sa forme actuelle. Grâce notamment à un catalogue d’actuellement plus de 1,8 milliard d’étoiles dont la position, les caractéristiques et le mouvement dévoilent son histoire. Une étude l’an dernier a ainsi identifié deux groupes d’étoiles primitives, au cÅ“ur de notre galaxie, qui seraient à l’origine de sa formation il y a plus de 12 milliards d’années.Les astronomes ont aussi découvert qu’elle avait ensuite grandi et grossi en absorbant d’autres galaxies, notamment une baptisée Gaia-Encelade, il y a dix milliards d’années. Et qu’elle poursuit sa croissance en déchirant lentement et jusqu’à ce jour la galaxie naine du Sagittaire.Ils ont mieux compris comment la matière se répartit dans notre grande spirale, qui compte plus de 100 milliards d’étoiles. Le télescope a aussi observé l’environnement de la Voie lactée, peuplé de plus de cinquante galaxies naines en orbite et semé de courants et amas stellaires. A l’intérieur, il a patiemment enregistré le parcours de 150.000 astéroïdes et la présence de plusieurs dizaines de trous noirs.-“Très difficile de les débrancher”-Jeudi, la mission de Gaia s’est achevée avec une série de commandes transmises depuis le Centre européen des opérations spatiales à Darmstadt (ESOC), en Allemagne.Les  ingénieurs ont débranché un à un tous les systèmes de redondance conçus à l’origine pour permettre au télescope de survivre aux périls de l’espace, comme des tempêtes de radiations ou des impacts de micrométéorites. “Les vaisseaux spatiaux sont conçus pour qu’on ne puisse pas les tuer, il est très difficile de les débrancher”, a expliqué à l’AFP Tiago Nogueira, ingénieur opérations de l’ESA. L’équipe de l’ESOC a éteint les instruments de Gaia avant de corrompre son logiciel de bord, et finalement désactiver son module de communication et son ordinateur central. L’héritage laissé par le télescope va faire la fortune des chercheurs qui en hériteront au cours des années à venir. Car l’exploitation du déluge de données transmises par la machine est loin d’être achevée. La mission livrera normalement en 2026 son quatrième catalogue du ciel, établi avec les cinq premières années et demie de la mission.Le catalogue final, avec dix années et demie d’observations, est attendu vers 2030. Il suppose d’ici là le développement d’algorithmes toujours plus complexes afin de “réduire les erreurs systématiques” des observations du télescope, a dit à l’AFP Jose Hernandez, ingénieur en calibration et données opérationnelles à l’ESA.Au final, ce catalogue “servira de référence pour l’astronomie pour au moins 30 ou 40 ans”, selon lui. Avec l’assurance de fournir ainsi aux astronomes et astrophysiciens matière à de nouvelles découvertes pendant les décennies à venir. Parmi ces astronomes, il en est sûr, “certains sont encore à l’école primaire”.

Rubio offers oil-rich Guyana US security as Venezuela disputes deepen

US Secretary of State Marco Rubio landed in Guyana Thursday, with an offer to put the newly oil-rich nation under Washington’s security umbrella as border disputes with neighboring Venezuela have intensified.A decade after the discovery of vast reserves, the small South American nation is poised this year to become the world’s largest producer of oil on a per capita basis, outpacing Qatar and Kuwait.With tensions on the rise between Guyana and Venezuela, whose government Washington strongly opposes, Rubio will sign a memorandum of understanding that outlines security cooperation, according to the State Department.Rubio, who is flying to Guyana after talks with Caribbean nations in Jamaica, will also stop later Thursday in Guyana’s neighbor Suriname, whose own oil production is on the rise.US President Donald Trump’s administration said it envisioned a relationship with Guyana akin to those with oil-rich Gulf Arab nations, which welcome US troops for their security, with a particular view towards larger neighbor Iran.”The security of Guyana is a key priority for us in the same way that we have been working with countries in the Gulf states to ensure the security cooperation from the regional threats there,” said Mauricio Claver-Carone, the US special envoy on Latin America.”We’ve seen the threats from Venezuela,” he told reporters ahead of the trip.”Obviously, that’s unacceptable and we want to work together,” he said, to “find an agreement towards binding security cooperation.”Guyana, an English-speaking former British and Dutch colony where the majority of the 800,000 people still live in poverty, has for years had a long-shot movement that has sought to join the United States.Such formal accession is not expected to be discussed, but Trump has made no secret of his passion for expansionism in the hemisphere, even at the expense of traditional alliances. The Republican billionaire has vowed to take control of Greenland from Denmark, with Vice President JD Vance paying a visit Friday that has been criticized by NATO ally Denmark. Trump has also insisted that Washington will “take back” the Panama Canal, and has separately called for ally Canada to be absorbed into the United States.- Rising oil, rising tensions -Guyanese President Irfaan Ali, who faces reelection this year, has embraced closer defense cooperation with the United States, including through joint maritime patrols.Venezuela, whose leftist leader Nicolas Maduro has been heavily criticized by the Cuban-American Rubio, has laid claim to Guyana’s Essequibo, which covers most of the country and is the center of oil production.Guyana earlier in March denounced what it called a Venezuelan military vessel’s incursion into its waters.Venezuela denied any violation and requested a meeting with Ali, who dismissed the offer.The parliament in Caracas last year approved a bill to declare Essequibo as Venezuela’s 24th state, a move rejected internationally.Guyana insists the border was finalized by an 1899 arbitration panel, but Venezuela claims the Essequibo River to the region’s east as a natural border recognized as far back as 1777.The Trump administration has put a high priority on ramping up oil production, seeing both economic and security incentives, and has brushed aside the push by previous president Joe Biden to diversify to renewables to address the planet’s fast-rising temperatures and climate disasters.Texas-based ExxonMobil has taken the lead in oil production in Guyana, which has rapidly scaled up over the past five years.ExxonMobil anticipates gross production from Guyana of 1.3 million barrels a day by the end of the decade, dwarfing current output from Venezuela, whose industry has slumped since the 1990s after mismanagement and US sanctions.The Trump administration, under pressure from anti-communist Latino lawmakers, has canceled US oil major Chevron’s exemption from US sanctions to operate in Venezuela.

Au Soudan, la ruée vers l’or via les Emirats pour financer la guerre

L’industrie de l’or est en plein essor au Soudan, mais au lieu de profiter à la population de ce pays parmis les plus pauvres du monde, le métal jaune est devenu, via les Emirats, le nerf de la guerre entre l’armée les paramilitaires.Le conflit qui a débuté le 15 avril 2023 entre l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane et les Forces de soutien rapide (FSR) menées par son ex-adjoint, Mohamed Hamdane Daglo, a décimé l’économie de ce pays d’Afrique de l’Est.Mais le gouvernement soutenu par l’armée a annoncé en février des exportations d’or record en 2024.La demande pour les énormes réserves d’or du Soudan, longtemps convoitées par des investisseurs tels que le groupe mercenaire russe Wagner, est “un facteur clé de la prolongation de la guerre”, a déclaré à l’AFP l’économiste soudanais Abdelazim al-Amawy.”Pour comprendre la guerre au Soudan, il faut suivre la trace de l’or, et elle nous conduit aux Emirats arabes unis”, explique Marc Ummel, chercheur auprès de l’ONG Swissaid, chargée de suivre la contrebande d’or africain vers cet Etat du Golfe.Dans un courriel envoyé à l’AFP en réponse à cet article, un responsable des Emirats a déclaré que son pays “rejetait fermement toute allégation infondée concernant la contrebande et l’exploitation de l’or en provenance du Soudan pendant cette catastrophe”.”Les Émirats arabes unis prennent très au sérieux la réglementation de leur secteur aurifère et continueront de maintenir leur position de plaque tournante de l’or éthique, en empêchant activement l’entrée de flux illicites sur le marché”, a-t-il ajouté.Mais selon des sources gouvernementales soudanaises, du secteur aurifère et des documents de Swissaid, la quasi-totalité de l’or du Soudan finit aux Emirats, via des circuits commerciaux légaux ou clandestins.- “Contrebande” -En février, la Sudan Mineral Resources Company, une entreprise publique, a indiqué que 64 tonnes d’or ont été produites en 2024, contre 41,8 tonnes en 2022, avant la guerre.Si l’or a rapporté 1,57 milliard de dollars aux caisses de l’Etat, selon la Banque centrale, “près de la moitié de la production passe en contrebande à travers les frontières”, a déclaré à l’AFP Mohammed Taher, directeur de la SMRC, depuis Port Soudan.A près de 2.000 kilomètres de là, à la frontière entre le Soudan, le Soudan du Sud et le Centrafrique, des mines qui font partie de l’empire aurifère des FSR sont en pleine expansion.La grande majorité de l’or des deux camps est acheminée illégalement au Tchad, au Soudan du Sud et en Egypte, avant d’être exportée aux Emirats, selon des sources de l’industrie minière.En mars, le Soudan a déposé une plainte auprès de la Cour internationale de justice, accusant les Emirats de complicité dans le “génocide” commis par les FSR au Darfour. Abou Dhabi a dénoncé un “coup de pub” et accusé l’armée “d’atrocités”.Les Emirats contribuent aussi dans une large mesure à l’essor de la production d’or dont bénéficie le gouvernement soudanais, ce qui lui permet de financer son effort de guerre.Selon M. Taher, 90% de l’or soudanais est exporté vers les Emirats, mais d’autres marchés, comme le Qatar et la Turquie, sont envisagés.Au cÅ“ur du territoire contrôlé par les militaires, à mi-chemin entre Port-Soudan et Khartoum, la mine de Kush est le fleuron de l’industrie aurifère contrôlée par le gouvernement.Evacuée au début du conflit, elle produit de nouveau des centaines de kilos d’or chaque mois, selon un ingénieur de l’usine. Un porte-parole d’Emiral, propriétaire de la mine, a confirmé à l’AFP que “la production avait repris de manière limitée”.Sur son site Internet, Emiral, basée à Dubaï, mentionne Kush comme l’un de ses actifs via sa filiale Alliance for Mining, qui est selon elle “le plus grand producteur d’or au Soudan”.Une source du secteur affirme que cette société, à l’origine russe, a été “rachetée en 2020 par un investisseur émirati tout en conservant sa direction russe”.Les Emirats sont le deuxième plus grand centre aurifère du monde et la principale destination de l’or africain de contrebande.- Absence de contrôles -Mais selon M. Ummel, “les Emirats n’appliquent pas vraiment leur réglementation, ils ne réalisent pas tous les contrôles nécessaires et continuent donc ainsi à financer la guerre.””L’élément le plus fondamental”, souligne-t-il, est “de s’assurer que l’or a été déclaré dans le pays d’où il provient”.En 2023, des données de Swissaid ont révélé que les Emirats importaient du Tchad, à la frontière ouest du Soudan, deux fois plus d’or que la capacité maximale estimée du pays, suggérant qu’une large part provenait de la contrebande.Au Darfour, où ses troupes sont accusées de génocide, le chef des FSR contrôle des mines d’or très lucratives.Selon l’expert Alex de Waal, le général Daglo a bâti une “entreprise mercenaire transnationale”, principalement via la société familiale Al Junaid Multi Activities, sanctionnée” par les Etats-Unis et l’Union européenne.A la faveur d’un réseau alimenté par l’or comptant jusqu’à 50 entreprises, il a accumulé une énorme richesse qui lui a permis “d’acquérir des armes, de payer des salaires, de financer des campagnes médiatiques et de faire pression sur d’autres groupes pour acheter leur soutien”, ont indiqué des experts de l’ONU l’an dernier.Trois anciens ingénieurs d’Al-Junaid ont estimé que les revenus de la société en temps de guerre s’élevaient au minimum à un milliard de dollars par an.La seule région frontalière du sud du Darfour produit au moins 150 kilos d’or par mois, selon l’un des ingénieurs. L’or est acheminé vers un aéroport de Raga au Soudan du Sud, à 200 kilomètres de la frontière, “puis transporté par avion vers l’Ouganda et le Kenya, puis vers les Emirats arabes unis”, a-t-il ajouté sous couvert d’anonymat.

Israel parliament expands political control over judicial appointments

Israel’s parliament on Thursday passed a law expanding the power of politicians over judge appointments in defiance of a years-long protest movement against the judicial reforms pushed by Prime Minister Benjamin Netanyahu.The approval came with Netanyahu’s government, the most right-wing in Israeli history, locked in a standoff with the supreme court after the premier began proceedings to dismiss Attorney General Gali Baharav-Miara and announced the sacking of Ronen Bar, head of the internal security agency.Critics said the new law was a “catastrophe” and a “nail in the coffin of Israeli democracy,” while the opposition swiftly filed a petition with the supreme court challenging the law.The legislation was approved by a vote of 67 in favour and one against, with the opposition boycotting the early-morning vote. Israel’s parliament, the Knesset, has 120 members.The overall judicial reform package sparked one of the largest protest movements in Israel’s history in 2023 before being overtaken by the war in Gaza.According to Justice Minister Yariv Levin, who sponsored the bill, the measure was intended to “restore balance” between the legislative and judicial branches.In his closing remarks ahead of the vote, Levin slammed the supreme court, saying it had “effectively nullified the Knesset”.”It has taken for itself the authority to cancel laws and even Basic Laws. This is something unheard of in any democracy in the world,” said Levin, the key architect of the judicial changes.Israel lacks a written constitution, but it has a number of Basic Laws which set out things such as human rights and the powers of the parliament.”But our supreme court didn’t stop at trampling the Knesset; it placed itself above the government. It can annul any government action, compel the government to perform any action, cancel any government appointment.”The days of appeasement and silencing are over, never to return,” Levin said.- ‘Catastrophe’ -Currently, judges — including supreme court justices — are selected by a nine-member committee comprising judges, lawmakers, and bar association representatives, under the justice minister’s supervision.Under the new law, which would take effect at the start of the next legislative term, the committee would still have nine members: three supreme court judges, the justice minister and another minister, one coalition lawmaker, one opposition lawmaker, and two public representatives -— one appointed by the majority and the other by the opposition.Yair Lapid, leader of the centre-right Yesh Atid party, announced on X that he had filed an appeal with the supreme court against the law on behalf of several opposition parties, just minutes after the parliamentary vote.”Instead of focusing all efforts on their (Israeli hostages in Gaza) return and healing the divisions within the people, this government is returning to the exact legislation that divided the public before October 7,” Lapid said in his post.”The amendment passed by the Knesset is another nail in the coffin of Israeli democracy,” said Eliad Shraga, head of Israeli NGO the Movement for Quality Government in Israel and one of the petitioners against the law.”This is a calculated attempt to take control of the judicial system and turn it into a tool in the hands of politicians,” he said in a statement.Claude Klein, a public law expert at Jerusalem’s Hebrew University, said enactment of the law would be a “catastrophe”.”They want to take real power. Netanyahu thinks that the supreme court is keeping him from running the country his way,” he told AFP.Klein said that over the decades, the top court had expanded its scope of action, in particular by ruling that any legal precedent or law can be reviewed or annuled, a concept to which Levin was “extremely hostile”.- New protests -The government’s judicial reforms package, first unveiled in early 2023, triggered massive weekly street protests that polarised Israeli society.Netanyahu’s detractors warn the multi-pronged package could pave the way for authoritarian rule and be used by the prime minister to quash any possible convictions against him in his ongoing corruption trial, an accusation the premier denies.Rallies have again erupted in key cities and on Wednesday thousands protested against the bill before it was approved in parliament.Netanyahu slammed the opposition in parliament on Wednesday.”Perhaps you could stop putting spanners in the works of the government in the middle of a war. Perhaps you could stop fuelling the sedition, hatred and anarchy in the streets,” he said.

ChatGPT désormais capable de créer des images inspirées du Studio Ghibli, sans accord de licence

La version actualisée de l’interface d’intelligence artificielle (IA) générative ChatGPT d’OpenAI permet désormais de produire une image inspirée du style du célèbre créateur japonais de films d’animation Studio Ghibli sans accord de licence, ce qui a relancé le débat sur l’utilisation de contenus pour développer ces logiciels.Il était déjà possible de générer des images grâce à ChatGPT, mais l’actualisation du modèle, ou programme (GPT-4o), sur lequel s’appuie l’interface permet d’obtenir des résultats sophistiqués grâce à des demandes très succinctes, ce qui n’était pas le cas auparavant.GPT-4o est différent des versions initiales de l’algorithme (GPT 3.5 pour la première mouture de ChatGPT par exemple) car il peut “raisonner”, c’est-à-dire décomposer la demande en étapes plutôt que de produire un résultat instantané.La dernière cuvée de ChatGPT, mise en ligne mercredi, propose aussi des évolutions plus pertinentes d’une image en fonction de la discussion avec l’utilisateur (itérations).OpenAI avait initialement indiqué que le nouveau modèle serait disponible pour tous les utilisateurs de ChatGPT, payants ou non, mais le patron d’OpenAI, Sam Altman, a annoncé un report pour la version gratuite.”Les images de ChatGPT sont beaucoup plus demandées que ce que nous imaginions (et nous avions des attentes élevées)”, a-t-il écrit mercredi sur X (ex-Twitter) pour justifier ce délai.Beaucoup d’internautes ont mis en ligne sur les réseaux sociaux des images générées par ChatGPT après avoir demandé un dessin dans le style, très reconnaissable, du Studio Ghibli, le créateur de films animés à succès comme “Mon voisin Totoro”, “Porco Rosso” ou “Princesse Mononoké”.”Je me réveille et je vois des centaines de messages: regarde, je t’ai transformé en minet façon Ghibli. haha”, a réagi Sam Altman sur X.Mais OpenAI n’a pas passé d’accord de licence avec le fameux studio, dont le co-fondateur et personnage emblématique, le Japonais Hayao Miyazaki, s’est montré, par le passé, très critique de l’utilisation de l’IA dans le dessin animé.”Je n’aurais jamais l’idée d’intégrer cette technologie dans mon travail”, avait-il déclaré dans un documentaire de la télévision publique japonaise NHK. “Je pense sincèrement que c’est une insulte à la vie même.”Sollicité par l’AFP, le Studio Ghibli n’a pas donné suite.L’épisode a relancé le débat, sur les réseaux sociaux, autour de l’utilisation par les géants de l’IA générative de données, texte, images, dessins, sons ou vidéos sans autorisation explicite pour développer leurs interfaces.Plusieurs d’entre eux ont été assignés en justice aux Etats-Unis, pour infraction au droit de propriété intellectuelle, mais aucun de ces dossiers n’a encore été tranché sur le fond.

Three years on, families still mourn relatives drowned in ChannelThu, 27 Mar 2025 14:45:47 GMT

Mohammed Hussein Mohammedie was just 19 when he left Iraq and attempted the perilous English Channel crossing in November 2021. He died alongside 26 others when their dinghy sank.His family were refugees from Iran and suffered financial hardship, his father told a UK inquiry into the capsizing of the dinghy in the early hours of November …

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Procès pour agressions sexuelles: 18 mois de prison avec sursis requis contre Depardieu

“Il s’agit matériellement et  intentionnellement d’agressions sexuelles”, a déclaré le procureur lors du procès de Gérard Depardieu jeudi, avant de requérir 18 mois de prison avec sursis contre l’acteur, jugé à Paris pour des agressions sexuelles sur deux femmes en 2021.Dans son réquisitoire, qui demande que le sursis soit assorti d’une période probatoire de trois ans, Laurent Guy a rappelé que les victimes étaient “des femmes en situation d’infériorité sociale et en décalage par rapport à la célébrité de l’agresseur”.Ce dernier “jouit d’une notoriété, d’une aura et d’un statut monumental dans le cinéma français”, a fait valoir le magistrat. Le procureur a aussi requis à l’encontre de Gérard Depardieu une obligation de soins psychologiques, une inéligibilité de deux ans et l’inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.L’accusation a également mentionné les différents scénarios proposés par le comédien pendant l’enquête et le procès.”Il n’y a aucun changement de version (…), ce n’est que mensonge”, a réagi devant la presse son avocat, Me Jérémie Assous, fustigeant le réquisitoire.Gérard Depardieu, 76 ans, n’a pas réagi mais quelques minutes plus tôt il avait déclaré devant la caméra de l’AFP être “fatigué”.Côté parties civiles, ce “réquisitoire a fait la démonstration de la culpabilité” de Gérard Depardieu, selon Me Carine Durrieu Diebolt, avocate d’une des plaignantes.Amélie, 54 ans, cheveux mi-longs, était décoratrice sur “Les Volets verts”. A la barre elle a raconté avoir été “coincée entre les jambes de Gérard Depardieu” qui lui a “malaxé les fesses et les seins” en proférant des propos à caractère sexuel.Gérard Depardieu a fermement nié à plusieurs reprises, se rappelant tout juste avoir pris Amélie par les hanches “pour ne pas glisser” de son tabouret alors qu’il l’attaquait sur la décoration du film. – “Un autre temps” -“Je ne vois pas pourquoi je m’amuserais à peloter une femme, des fesses, des seins, je ne suis pas un frotteur dans le métro”, a-t-il lancé, assis sur un tabouret face au président du tribunal.Sarah (prénom modifié), 34 ans et 3e assistante réalisatrice sur le tournage, a elle indiqué que l’acteur lui avait posé une main sur une fesse et qu’il avait recommencé sur ses seins.”Je l’ai peut-être frôlée avec le dos dans le couloir, mais je ne l’ai pas touchée !”, a affirmé à la barre Gérard Depardieu. “Je n’ai pas fait d’agression sexuelle, une agression c’est plus grave que ça je crois.” “Plus grave que quoi ?”, l’a interpellé l’avocate de Sarah, Me Claude Vincent. “Plus grave qu’une main aux fesses. Enfin, je n’ai pas mis de main aux fesses !”, s’est empressé d’ajouter l’acteur, qui à plusieurs reprises a affirmé être “d’un autre temps”.Un temps où les femmes “ne parlaient pas”, “ne déposaient pas plainte” quand un homme les touchait, ont rappelé les parties civiles dans leurs plaidoiries, dénonçant une stratégie masculiniste et agressive de la défense de l’acteur.”Menteuses, hystériques, allez pleurer !”, a ainsi crié Me Assous à Amélie et Sarah.”On a assisté pendant quatre jours non pas à une stratégie de la défense” mais “à l’apologie du sexisme”, a regretté Me Vincent.Ce procès, a rappelé l’avocate de Sarah, “est la meilleure illustration que non, on ne peut pas séparer l’homme de l’artiste ! Il n’est ni Jean Valjean, ni Cyrano de Bergerac ! Il n’est pas les hommes qu’il a joués. Il est Gérard Depardieu et il est misogyne !””On a cru en nous traitant d’hystériques qu’on allait nous humilier mais ce qu’ils ne comprennent pas c’est qu’on est fières d’être femmes”, a terminé Me Vincent.- “Dire non”-Géant du cinéma français, mondialement connu, Gérard Depardieu est par ailleurs mis en examen pour “viols” et “agressions sexuelles” depuis le 16 décembre 2020.Pendant le procès, quatre femmes en plus des plaignantes sont venues témoigner d’agressions sexuelles entre 2007 et 2015.A chaque fois, elles ont évoqué “les mains sur les seins”, “la main dans la culotte”, “les grognements” de Gérard Depardieu et aussi le silence gardé, “parce qu’à 20 ans, c’est difficile d’aller au commissariat et de porter plainte contre M. Depardieu”, a témoigné l’une d’entre elles.L’interprète d’Obélix au cinéma a lui reçu le soutien de son amie Fanny Ardant.L’actrice, 76 ans également, a assuré à la barre ne “jamais avoir assisté à un geste de l’acteur qu’elle aurait trouvé “choquant”. Elle a aussi assuré que l’on pouvait lui “dire non”.

S.Sudan peace deal unravelling after vice president arrestThu, 27 Mar 2025 14:39:01 GMT

A fragile peace deal in South Sudan was collapsing on Thursday after the arrest of First Vice President Riek Machar, long-time rival to President Salva Kiir, threatened to throw the country back into war. A convoy of 20 heavily armed vehicles entered Machar’s residence in the capital Juba late on Wednesday and arrested him, according to …

S.Sudan peace deal unravelling after vice president arrestThu, 27 Mar 2025 14:39:01 GMT Read More »