Prosecutors of Sean Combs rest their case, eyes turn to defense

US prosecutors on Tuesday rested their case in the trial of Sean “Diddy” Combs, as the music mogul’s defense team prepared to present their own evidence to jurors.Combs’s lawyers have said they will not call their own witnesses to testify in the trial, now in its seventh week in Manhattan federal court.Closing arguments are tentatively expected to begin on Thursday, after which jurors will be tasked with deciding the fate of the 55-year-old Combs, who faces life in prison if convicted.Following the prosecution’s 34th and last witness, the jurors headed to lunch while the defense presented their acquittal motion — an argument that the prosecution has not met its burden of proof.Such efforts are common in these types of cases, but acquittals are almost never granted.Later in the afternoon the defense is expected to introduce some exhibits and then rest their likely brief case, potentially by the end of Tuesday.It’s not abnormal for defense teams to opt against presenting witnesses; the obligation to prove guilt lies on prosecutors, and unless jurors decide they have, the defendant is presumed innocent.Since early May, prosecutors have aimed to draw connections across a web of witnesses, phone records and travel bookings, a bid to show that Combs was the kingpin of an enterprise comprised of high-ranking employees that carried out crimes including bribery, arson and kidnapping to enforce his power and satisfy his every desire.The prosecution said the artist and entrepreneur trafficked women and men for drug-fueled sexual marathons, sometimes days-long encounters dubbed “freak-offs” or “hotel nights.”Some of the events were filmed, and jurors have watched a number of sexually explicit clips.Government attorneys closed their questioning by offering reams of text messages and other records for jurors to review, documentation of dozens of freak-offs that they say also shows arrangements for prostitution and trafficking.As testimony of the last summary witness — someone brought in to explain data and records to jurors — wrapped up, prosecutor Maurene Comey delivered a staccato burst of questions to emphasize elements of charges related to transportation with the intent of prostitution.Combs denies all charges.- No defense witnesses? -The defense’s decision not to call witnesses could indicate they believe their questioning of government witnesses could have cast enough doubt on the case against Combs.It could also mean they haven’t identified any witnesses who could help them.Lawyers for Combs have insisted that what prosecutors have called sex trafficking was consensual.Three women have testified in graphic detail of harrowing abuse that ranged from sexual, physical to emotional.The singer Casandra Ventura, Combs’s girlfriend for more than a decade, filed suit against Combs in 2023, a civil case that was settled out of court in less than 24 hours — but which opened the floodgates for a deluge of accusations against the one-time music industry powerhouse.She was among the key witnesses to testify at the trial, and jurors were repeatedly shown now-infamous surveillance footage of Combs violently kicking and dragging Ventura in a hotel.A hotel security guard testified that he received $100,000 in a brown paper bag from Combs in exchange for the disturbing tape, which CNN published last year.Jurors are not sequestered but are instructed every day not to consume any media about the case — a mighty task, as news of the trial has permeated both traditional and social media.

Lancement officiel du premier parc éolien flottant en France, sur les côtes des Bouches-du-Rhône

A 17 km des côtes les plus proches, invisibles malgré le ciel bleu, les trois éoliennes flottantes de “Provence Grand large”, gigantesques structures de 174 m au dessus des flots, sont les premières officiellement mises en service en France, au large de Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône). “C’est le premier parc éolien flottant en France, et le plus puissant”, a affirmé lundi Christine de Jouette, directrice de cette ferme d’éoliennes pour EDF Power Solutions, ex-EDF Renouvelables, porteur de ce programme avec le Canadien Enbridge.Puissant donc, sauf lundi, pour le lancement officiel de la production de cette ferme éolienne: en cette journée de canicule, les pales des trois monstres étaient désespérément immobiles, privées de la moindre brise.”Chaque éolienne pourra tourner en moyenne à 8,3 mégawatts”, soit 25 mégawatts à elles trois, de quoi fournir une ville de 45.000 habitants (équivalent à celle de Martigues) pendant une année en électricité, a précisé la dirigeante de la filiale d’EDF.  “C’est une technologie qui permet une très bonne stabilité” malgré le vent et la houle, “les flotteurs fonctionnent comme un pendule inversé”, poursuit Mme de Jouette, schématisant avec ses mains l’éolienne derrière elle, à plusieurs centaines de mètres.D’un poids total de 3.500 tonnes, tenue par deux lignes d’ancrage, chaque éolienne est équipée d’un système de flotteurs qui permet d’éloigner le parc éolien des côtes, préservant ainsi les fonds marins des forages de maintien des éoliennes classiques.Contrairement à celles dont le mât est planté dans le sol marin, qui représentent la majorité des éoliennes en mer en France, celles flottantes peuvent être installées dans des zones profondes et plus venteuses. Une nécessité en Méditerranée, où le sol marin atteint rapidement les 100 mètres de profondeur.- “Pays béni des dieux” -“Le vent en mer est de très bonne qualité, il n’est pas gêné par les montagnes ou les arbres. Il y a un très beau flux aérodynamique, un vent fort pour faire tourner les pales. Le rotor se met en rotation a partir de 25 m/s” (10 km/h), a commenté la directrice. “On est dans un pays béni des dieux. Un pays très venteux, des vents de 10 m/s du nord-ouest avec le mistral, et du sud-est. Et on a un sol marin béni pour les ancrages, qui n’est pas très dur”, poursuit-elle: grâce à cela, il sera possible de produire “de façon prévisible, c’est-à-dire qu’en fonction de la météo on pourra prévoir notre production”.Cette ferme, dont la concession est réservée pour les 40 prochaines années, a une durée de vie prévue de 20 ans, pour un investissement total de 300 millions d’euros financés pour un tiers par des fonds propres, un tiers par des subventions (nationales, européennes et locales) et un tiers par des banques, a précisé EDF Power solutions.Lauréat d’un appel d’offres national en 2016, l’énergéticien a testé ce système flottant depuis novembre 2024: sur cette période, il a déjà injecté 30 gigawatts/heure sur le réseau électrique vers le continent.EDF Power Solutions a depuis remporté deux autres appels d’offres, notamment pour un parc de 19 éoliennes flottantes produisant 250 mégawatts à l’horizon 2031, également dans le golfe de Fos.Avec ses 2.800 km de côtes, la France avait décidé de se lancer dans l’éolien en mer dès 2009. Les éoliennes flottantes, technologie encore immature mais dont l’Europe est pionnière, s’imposent en Méditerranée où le plancher marin descend vite. Après Provence Grand Large, deux autres fermes d’éoliennes flottantes sont attendues très prochainement en Méditerranée: le projet EolMed au large de Gruissan (Aude), promu par le producteur indépendant Quair, avec une participation de 20% de Total ; et celui des Eoliennes flottantes du Golfe du Lion, au large de Leucate (Aude) et de Barcarès (Pyrénées-Orientales), porté par Ocean Winds, coentreprise dédiée à l’éolien en mer détenue par Engie et le groupe portugais EDPR.

Lancement officiel du premier parc éolien flottant en France, sur les côtes des Bouches-du-Rhône

A 17 km des côtes les plus proches, invisibles malgré le ciel bleu, les trois éoliennes flottantes de “Provence Grand large”, gigantesques structures de 174 m au dessus des flots, sont les premières officiellement mises en service en France, au large de Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône). “C’est le premier parc éolien flottant en France, et le plus puissant”, a affirmé lundi Christine de Jouette, directrice de cette ferme d’éoliennes pour EDF Power Solutions, ex-EDF Renouvelables, porteur de ce programme avec le Canadien Enbridge.Puissant donc, sauf lundi, pour le lancement officiel de la production de cette ferme éolienne: en cette journée de canicule, les pales des trois monstres étaient désespérément immobiles, privées de la moindre brise.”Chaque éolienne pourra tourner en moyenne à 8,3 mégawatts”, soit 25 mégawatts à elles trois, de quoi fournir une ville de 45.000 habitants (équivalent à celle de Martigues) pendant une année en électricité, a précisé la dirigeante de la filiale d’EDF.  “C’est une technologie qui permet une très bonne stabilité” malgré le vent et la houle, “les flotteurs fonctionnent comme un pendule inversé”, poursuit Mme de Jouette, schématisant avec ses mains l’éolienne derrière elle, à plusieurs centaines de mètres.D’un poids total de 3.500 tonnes, tenue par deux lignes d’ancrage, chaque éolienne est équipée d’un système de flotteurs qui permet d’éloigner le parc éolien des côtes, préservant ainsi les fonds marins des forages de maintien des éoliennes classiques.Contrairement à celles dont le mât est planté dans le sol marin, qui représentent la majorité des éoliennes en mer en France, celles flottantes peuvent être installées dans des zones profondes et plus venteuses. Une nécessité en Méditerranée, où le sol marin atteint rapidement les 100 mètres de profondeur.- “Pays béni des dieux” -“Le vent en mer est de très bonne qualité, il n’est pas gêné par les montagnes ou les arbres. Il y a un très beau flux aérodynamique, un vent fort pour faire tourner les pales. Le rotor se met en rotation a partir de 25 m/s” (10 km/h), a commenté la directrice. “On est dans un pays béni des dieux. Un pays très venteux, des vents de 10 m/s du nord-ouest avec le mistral, et du sud-est. Et on a un sol marin béni pour les ancrages, qui n’est pas très dur”, poursuit-elle: grâce à cela, il sera possible de produire “de façon prévisible, c’est-à-dire qu’en fonction de la météo on pourra prévoir notre production”.Cette ferme, dont la concession est réservée pour les 40 prochaines années, a une durée de vie prévue de 20 ans, pour un investissement total de 300 millions d’euros financés pour un tiers par des fonds propres, un tiers par des subventions (nationales, européennes et locales) et un tiers par des banques, a précisé EDF Power solutions.Lauréat d’un appel d’offres national en 2016, l’énergéticien a testé ce système flottant depuis novembre 2024: sur cette période, il a déjà injecté 30 gigawatts/heure sur le réseau électrique vers le continent.EDF Power Solutions a depuis remporté deux autres appels d’offres, notamment pour un parc de 19 éoliennes flottantes produisant 250 mégawatts à l’horizon 2031, également dans le golfe de Fos.Avec ses 2.800 km de côtes, la France avait décidé de se lancer dans l’éolien en mer dès 2009. Les éoliennes flottantes, technologie encore immature mais dont l’Europe est pionnière, s’imposent en Méditerranée où le plancher marin descend vite. Après Provence Grand Large, deux autres fermes d’éoliennes flottantes sont attendues très prochainement en Méditerranée: le projet EolMed au large de Gruissan (Aude), promu par le producteur indépendant Quair, avec une participation de 20% de Total ; et celui des Eoliennes flottantes du Golfe du Lion, au large de Leucate (Aude) et de Barcarès (Pyrénées-Orientales), porté par Ocean Winds, coentreprise dédiée à l’éolien en mer détenue par Engie et le groupe portugais EDPR.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Lancement officiel du premier parc éolien flottant en France, sur les côtes des Bouches-du-Rhône

A 17 km des côtes les plus proches, invisibles malgré le ciel bleu, les trois éoliennes flottantes de “Provence Grand large”, gigantesques structures de 174 m au dessus des flots, sont les premières officiellement mises en service en France, au large de Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône). “C’est le premier parc éolien flottant en France, et le plus puissant”, a affirmé lundi Christine de Jouette, directrice de cette ferme d’éoliennes pour EDF Power Solutions, ex-EDF Renouvelables, porteur de ce programme avec le Canadien Enbridge.Puissant donc, sauf lundi, pour le lancement officiel de la production de cette ferme éolienne: en cette journée de canicule, les pales des trois monstres étaient désespérément immobiles, privées de la moindre brise.”Chaque éolienne pourra tourner en moyenne à 8,3 mégawatts”, soit 25 mégawatts à elles trois, de quoi fournir une ville de 45.000 habitants (équivalent à celle de Martigues) pendant une année en électricité, a précisé la dirigeante de la filiale d’EDF.  “C’est une technologie qui permet une très bonne stabilité” malgré le vent et la houle, “les flotteurs fonctionnent comme un pendule inversé”, poursuit Mme de Jouette, schématisant avec ses mains l’éolienne derrière elle, à plusieurs centaines de mètres.D’un poids total de 3.500 tonnes, tenue par deux lignes d’ancrage, chaque éolienne est équipée d’un système de flotteurs qui permet d’éloigner le parc éolien des côtes, préservant ainsi les fonds marins des forages de maintien des éoliennes classiques.Contrairement à celles dont le mât est planté dans le sol marin, qui représentent la majorité des éoliennes en mer en France, celles flottantes peuvent être installées dans des zones profondes et plus venteuses. Une nécessité en Méditerranée, où le sol marin atteint rapidement les 100 mètres de profondeur.- “Pays béni des dieux” -“Le vent en mer est de très bonne qualité, il n’est pas gêné par les montagnes ou les arbres. Il y a un très beau flux aérodynamique, un vent fort pour faire tourner les pales. Le rotor se met en rotation a partir de 25 m/s” (10 km/h), a commenté la directrice. “On est dans un pays béni des dieux. Un pays très venteux, des vents de 10 m/s du nord-ouest avec le mistral, et du sud-est. Et on a un sol marin béni pour les ancrages, qui n’est pas très dur”, poursuit-elle: grâce à cela, il sera possible de produire “de façon prévisible, c’est-à-dire qu’en fonction de la météo on pourra prévoir notre production”.Cette ferme, dont la concession est réservée pour les 40 prochaines années, a une durée de vie prévue de 20 ans, pour un investissement total de 300 millions d’euros financés pour un tiers par des fonds propres, un tiers par des subventions (nationales, européennes et locales) et un tiers par des banques, a précisé EDF Power solutions.Lauréat d’un appel d’offres national en 2016, l’énergéticien a testé ce système flottant depuis novembre 2024: sur cette période, il a déjà injecté 30 gigawatts/heure sur le réseau électrique vers le continent.EDF Power Solutions a depuis remporté deux autres appels d’offres, notamment pour un parc de 19 éoliennes flottantes produisant 250 mégawatts à l’horizon 2031, également dans le golfe de Fos.Avec ses 2.800 km de côtes, la France avait décidé de se lancer dans l’éolien en mer dès 2009. Les éoliennes flottantes, technologie encore immature mais dont l’Europe est pionnière, s’imposent en Méditerranée où le plancher marin descend vite. Après Provence Grand Large, deux autres fermes d’éoliennes flottantes sont attendues très prochainement en Méditerranée: le projet EolMed au large de Gruissan (Aude), promu par le producteur indépendant Quair, avec une participation de 20% de Total ; et celui des Eoliennes flottantes du Golfe du Lion, au large de Leucate (Aude) et de Barcarès (Pyrénées-Orientales), porté par Ocean Winds, coentreprise dédiée à l’éolien en mer détenue par Engie et le groupe portugais EDPR.

La justice fait le lien entre les algues vertes et le décès d’un joggeur et condamne l’Etat

La cour administrative d’appel de Nantes a condamné mardi l’État à indemniser la famille d’un joggeur décédé en 2016 dans une vasière envahie d’algues vertes à l’embouchure du Gouessant (Côtes-d’Armor), reconnaissant pour la première fois le lien entre le décès d’un humain et ces algues causées par l’élevage industriel.La cour “retient la responsabilité pour faute de l’État, en raison de ses carences dans la mise en œuvre de la réglementation européenne et nationale destinée à protéger les eaux de toute pollution d’origine agricole”, explique-t-elle dans un communiqué.”La pollution par les nitrates présents dans les engrais et dans les déjections animales issues de l’élevage constitue en effet la cause principale de la prolifération des algues vertes en Bretagne”, poursuit la cour.L’État devra verser à l’épouse du joggeur la somme de 277.343 euros, assortie d’intérêts, aux trois enfants de la victime 15.000 euros chacun et 9.000 euros à son frère. Âgé de 50 ans et adepte du trail, Jean-René Auffray avait été retrouvé mort à Hillion le 8 septembre 2016, dans la vase de l’estuaire du Gouessant, qui se jette dans la baie de Saint-Brieuc.En apprenant le lieu du décès, fréquemment sujet aux marées vertes, des associations s’étaient immédiatement interrogées sur le lien avec les algues vertes qui, en se décomposant, émettent du sulfure d’hydrogène (H2S), un gaz potentiellement mortel à forte dose.Sa famille avait saisi la justice administrative en juillet 2019 pour demander réparation auprès de la commune d’Hillion, de l’agglomération de Saint-Brieuc et de l’État, réclamant près de 600.000 euros d’indemnisation.- “Loi Duplomb” -En novembre 2022, le tribunal administratif de Rennes avait rejeté en bloc les demandes d’indemnisation de la famille.Ses proches avaient fait appel du jugement “en demandant uniquement la condamnation de l’État à les indemniser”, rappelle la cour dans son communiqué. La cour administrative d’appel de Nantes, “en se fondant notamment sur plusieurs pièces qui n’avaient pas été présentées au tribunal administratif de Rennes”, a estimé que “le décès de la victime qui est survenu instantanément et a été causé par un œdème pulmonaire massif et fulgurant, ne pouvait s’expliquer autrement que par une intoxication mortelle par inhalation d’hydrogène sulfuré à des taux de concentration très élevés”.Contacté par l’AFP, le ministère de la Transition écologique n’a pas souhaité réagir “à ce stade”. Le préfet des Côtes d’Armor “prend acte de la décision de justice”, a-t-il fait savoir.”Pour la première fois, une juridiction française retient le lien entre le décès d’une personne et la faute de l’État dans ces affaires d’algues vertes”, a salué l’avocat de la famille, Me François Lafforgue. “Nous sommes très contents et très émus”, “on est aussi surpris”, a réagi la femme de la victime, Roswitha Hertel-Auffray, auprès de l’AFP. “C’est une victoire collective de ceux qui ont combattu avec nous”, a poursuivi Mme Hertel-Auffray.”On espère que ça va faire bouger un peu les lignes maintenant”, a-t-elle ajouté.Le préjudice subi par les proches du défunt sera partiellement indemnisé, à hauteur de 60%, la cour estimant que le quinquagénaire avait pris un risque en allant courir dans cet estuaire.”En plein débat sur la loi Duplomb (…), cette décision de justice vient rappeler à nos élus (…) que c’est bien le modèle productiviste agricole qui s’oppose au développement de la Bretagne”, a réagi Arnaud Clugery, porte-parole de l’association Eau et Rivières de Bretagne, dans un communiqué.”Face à cette crise environnementale doublée d’un scandale sanitaire, il est impératif d’ouvrir une commission d’enquête indépendante”, a réclamé la députée LFI des Côtes d’Armor Murielle Lepvraud.Depuis 1971, des tonnes d’algues vertes s’échouent chaque année sur les plages bretonnes. Selon la Cour des comptes en 2021, cette prolifération d’algues vertes est “à plus de 90% d’origine agricole” dans cette région où le recours aux engrais azotés a fortement progressé depuis les années 1960, et qui compte aujourd’hui 140.000 emplois dans l’agroalimentaire.Dans l’estuaire de Gouessant, “rien n’a changé”, affirment les associations Défense des Victimes des Marées Vertes, Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre et Force 5.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

La justice fait le lien entre les algues vertes et le décès d’un joggeur et condamne l’Etat

La cour administrative d’appel de Nantes a condamné mardi l’État à indemniser la famille d’un joggeur décédé en 2016 dans une vasière envahie d’algues vertes à l’embouchure du Gouessant (Côtes-d’Armor), reconnaissant pour la première fois le lien entre le décès d’un humain et ces algues causées par l’élevage industriel.La cour “retient la responsabilité pour faute de l’État, en raison de ses carences dans la mise en œuvre de la réglementation européenne et nationale destinée à protéger les eaux de toute pollution d’origine agricole”, explique-t-elle dans un communiqué.”La pollution par les nitrates présents dans les engrais et dans les déjections animales issues de l’élevage constitue en effet la cause principale de la prolifération des algues vertes en Bretagne”, poursuit la cour.L’État devra verser à l’épouse du joggeur la somme de 277.343 euros, assortie d’intérêts, aux trois enfants de la victime 15.000 euros chacun et 9.000 euros à son frère. Âgé de 50 ans et adepte du trail, Jean-René Auffray avait été retrouvé mort à Hillion le 8 septembre 2016, dans la vase de l’estuaire du Gouessant, qui se jette dans la baie de Saint-Brieuc.En apprenant le lieu du décès, fréquemment sujet aux marées vertes, des associations s’étaient immédiatement interrogées sur le lien avec les algues vertes qui, en se décomposant, émettent du sulfure d’hydrogène (H2S), un gaz potentiellement mortel à forte dose.Sa famille avait saisi la justice administrative en juillet 2019 pour demander réparation auprès de la commune d’Hillion, de l’agglomération de Saint-Brieuc et de l’État, réclamant près de 600.000 euros d’indemnisation.- “Loi Duplomb” -En novembre 2022, le tribunal administratif de Rennes avait rejeté en bloc les demandes d’indemnisation de la famille.Ses proches avaient fait appel du jugement “en demandant uniquement la condamnation de l’État à les indemniser”, rappelle la cour dans son communiqué. La cour administrative d’appel de Nantes, “en se fondant notamment sur plusieurs pièces qui n’avaient pas été présentées au tribunal administratif de Rennes”, a estimé que “le décès de la victime qui est survenu instantanément et a été causé par un œdème pulmonaire massif et fulgurant, ne pouvait s’expliquer autrement que par une intoxication mortelle par inhalation d’hydrogène sulfuré à des taux de concentration très élevés”.Contacté par l’AFP, le ministère de la Transition écologique n’a pas souhaité réagir “à ce stade”. Le préfet des Côtes d’Armor “prend acte de la décision de justice”, a-t-il fait savoir.”Pour la première fois, une juridiction française retient le lien entre le décès d’une personne et la faute de l’État dans ces affaires d’algues vertes”, a salué l’avocat de la famille, Me François Lafforgue. “Nous sommes très contents et très émus”, “on est aussi surpris”, a réagi la femme de la victime, Roswitha Hertel-Auffray, auprès de l’AFP. “C’est une victoire collective de ceux qui ont combattu avec nous”, a poursuivi Mme Hertel-Auffray.”On espère que ça va faire bouger un peu les lignes maintenant”, a-t-elle ajouté.Le préjudice subi par les proches du défunt sera partiellement indemnisé, à hauteur de 60%, la cour estimant que le quinquagénaire avait pris un risque en allant courir dans cet estuaire.”En plein débat sur la loi Duplomb (…), cette décision de justice vient rappeler à nos élus (…) que c’est bien le modèle productiviste agricole qui s’oppose au développement de la Bretagne”, a réagi Arnaud Clugery, porte-parole de l’association Eau et Rivières de Bretagne, dans un communiqué.”Face à cette crise environnementale doublée d’un scandale sanitaire, il est impératif d’ouvrir une commission d’enquête indépendante”, a réclamé la députée LFI des Côtes d’Armor Murielle Lepvraud.Depuis 1971, des tonnes d’algues vertes s’échouent chaque année sur les plages bretonnes. Selon la Cour des comptes en 2021, cette prolifération d’algues vertes est “à plus de 90% d’origine agricole” dans cette région où le recours aux engrais azotés a fortement progressé depuis les années 1960, et qui compte aujourd’hui 140.000 emplois dans l’agroalimentaire.Dans l’estuaire de Gouessant, “rien n’a changé”, affirment les associations Défense des Victimes des Marées Vertes, Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre et Force 5.

La justice fait le lien entre les algues vertes et le décès d’un joggeur et condamne l’Etat

La cour administrative d’appel de Nantes a condamné mardi l’État à indemniser la famille d’un joggeur décédé en 2016 dans une vasière envahie d’algues vertes à l’embouchure du Gouessant (Côtes-d’Armor), reconnaissant pour la première fois le lien entre le décès d’un humain et ces algues causées par l’élevage industriel.La cour “retient la responsabilité pour faute de l’État, en raison de ses carences dans la mise en œuvre de la réglementation européenne et nationale destinée à protéger les eaux de toute pollution d’origine agricole”, explique-t-elle dans un communiqué.”La pollution par les nitrates présents dans les engrais et dans les déjections animales issues de l’élevage constitue en effet la cause principale de la prolifération des algues vertes en Bretagne”, poursuit la cour.L’État devra verser à l’épouse du joggeur la somme de 277.343 euros, assortie d’intérêts, aux trois enfants de la victime 15.000 euros chacun et 9.000 euros à son frère. Âgé de 50 ans et adepte du trail, Jean-René Auffray avait été retrouvé mort à Hillion le 8 septembre 2016, dans la vase de l’estuaire du Gouessant, qui se jette dans la baie de Saint-Brieuc.En apprenant le lieu du décès, fréquemment sujet aux marées vertes, des associations s’étaient immédiatement interrogées sur le lien avec les algues vertes qui, en se décomposant, émettent du sulfure d’hydrogène (H2S), un gaz potentiellement mortel à forte dose.Sa famille avait saisi la justice administrative en juillet 2019 pour demander réparation auprès de la commune d’Hillion, de l’agglomération de Saint-Brieuc et de l’État, réclamant près de 600.000 euros d’indemnisation.- “Loi Duplomb” -En novembre 2022, le tribunal administratif de Rennes avait rejeté en bloc les demandes d’indemnisation de la famille.Ses proches avaient fait appel du jugement “en demandant uniquement la condamnation de l’État à les indemniser”, rappelle la cour dans son communiqué. La cour administrative d’appel de Nantes, “en se fondant notamment sur plusieurs pièces qui n’avaient pas été présentées au tribunal administratif de Rennes”, a estimé que “le décès de la victime qui est survenu instantanément et a été causé par un œdème pulmonaire massif et fulgurant, ne pouvait s’expliquer autrement que par une intoxication mortelle par inhalation d’hydrogène sulfuré à des taux de concentration très élevés”.Contacté par l’AFP, le ministère de la Transition écologique n’a pas souhaité réagir “à ce stade”. Le préfet des Côtes d’Armor “prend acte de la décision de justice”, a-t-il fait savoir.”Pour la première fois, une juridiction française retient le lien entre le décès d’une personne et la faute de l’État dans ces affaires d’algues vertes”, a salué l’avocat de la famille, Me François Lafforgue. “Nous sommes très contents et très émus”, “on est aussi surpris”, a réagi la femme de la victime, Roswitha Hertel-Auffray, auprès de l’AFP. “C’est une victoire collective de ceux qui ont combattu avec nous”, a poursuivi Mme Hertel-Auffray.”On espère que ça va faire bouger un peu les lignes maintenant”, a-t-elle ajouté.Le préjudice subi par les proches du défunt sera partiellement indemnisé, à hauteur de 60%, la cour estimant que le quinquagénaire avait pris un risque en allant courir dans cet estuaire.”En plein débat sur la loi Duplomb (…), cette décision de justice vient rappeler à nos élus (…) que c’est bien le modèle productiviste agricole qui s’oppose au développement de la Bretagne”, a réagi Arnaud Clugery, porte-parole de l’association Eau et Rivières de Bretagne, dans un communiqué.”Face à cette crise environnementale doublée d’un scandale sanitaire, il est impératif d’ouvrir une commission d’enquête indépendante”, a réclamé la députée LFI des Côtes d’Armor Murielle Lepvraud.Depuis 1971, des tonnes d’algues vertes s’échouent chaque année sur les plages bretonnes. Selon la Cour des comptes en 2021, cette prolifération d’algues vertes est “à plus de 90% d’origine agricole” dans cette région où le recours aux engrais azotés a fortement progressé depuis les années 1960, et qui compte aujourd’hui 140.000 emplois dans l’agroalimentaire.Dans l’estuaire de Gouessant, “rien n’a changé”, affirment les associations Défense des Victimes des Marées Vertes, Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre et Force 5.

Energie: l’Assemblée nationale rejette le texte Gremillet

L’Assemblée nationale a largement rejeté mardi en première lecture la proposition de loi Gremillet sur la trajectoire énergétique de la France, profondément remaniée par le RN et la droite lors de son examen dans l’hémicycle la semaine dernière.L’épisode est une nouvelle illustration du cheminement chaotique des textes à l’Assemblée, des divisions de la coalition gouvernementale et du parti LR, et du rapprochement de LR et du RN sur les questions environnementales, faisant dire à l’ancien Premier ministre Gabriel Attal qu’un “axe anti-écologie” s’est formé.142 députés ont voté pour, 377 contre. Le RN et son allié l’UDR ont fait face au front uni de la gauche et des groupes de l’ancienne majorité présidentielle (Ensemble pour la République, MoDem, Horizons). Ces derniers avaient annoncé lundi voter contre le texte d’origine sénatoriale, fustigeant notamment l’inscription d’un moratoire sur les énergies éolienne et solaire, à l’initiative de LR et du RN. LR s’est de son côté très majoritairement abstenu.Le texte, dont l’ambition est de dessiner le futur énergétique de la France à l’horizon 2035, proposait dans sa version sortie de la chambre haute en octobre une relance ambitieuse du nucléaire, et des objectifs en matière d’énergies renouvelables.Mais son examen a déraillé à l’Assemblée, en commission puis dans l’hémicycle. Après avoir voté dès l’entame des débats pour la “sortie des règles de fixation du prix du marché européen de l’énergie”, les députés ont approuvé la réouverture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), puis le fameux moratoire, qui a suscité l’indignation de toute la filière électrique mais aussi du principal syndicat agricole, la FNSEA.Le texte partira pour une deuxième lecture au Sénat, les 8 et 9 juillet.Mais le gouvernement pourrait publier sans attendre la fin de la navette parlementaire le décret sur la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3), attendue par les acteurs de la filière, comme l’a dit à plusieurs reprises le ministre de l’Industrie Marc Ferracci.- “Bon sens” -Les explications de vote ont spectaculairement démontré les divergences entre les groupes macronistes et la Droite républicaine de Laurent Wauquiez.M. Ferracci a affirmé “prendre acte” au nom du gouvernement d’un rejet du texte “nécessaire”, après l’adoption de mesures “industriellement absurdes” et d’autres “dévastatrices pour nos territoires”.Auteur de l’amendement de la discorde sur le moratoire, Jérôme Nury (LR) a assumé la position de son groupe. “Le bon sens, c’est (…) se préoccuper de la souveraineté de notre électricité et de sa robustesse, tout en veillant au montant de la facture d’électricité des Français et des entreprises”, a-t-il défendu, raillant les “cris d’orfraie” de ses contradicteurs.La gauche elle a fustigé un texte d’inspiration RN, et la “désertion” des macronistes.Alors que Gabriel Attal avait fustigé lundi “un nouveau recul” pour l’écologie, accusant les groupes LR et RN d’avoir soutenu ces derniers mois “tous les retours en arrière majeurs sur l’environnement”, l’écologiste Julie Laernoes s’en est prise avec virulence à l’ancien Premier ministre.”Vous annoncez voter contre ce texte. (…) sachez que ce vote ne vous absoudra pas. Depuis trois ans, vous avez gommé tout ce qui s’apparente de près ou de loin au climat et à l’écologie”, a-t-elle tempêté.Le député communiste Julien Brugerolles a lui pointé les “conditions” du débat, avec un texte mis à l’agenda tardivement et sous pression du RN, et n’ayant pas été précédé d’une “étude d’impact” comme le sont les projets de loi.Mobilisé comme jamais sur ce texte, le RN peinait à cacher son amertume, après avoir engrangé des victoires la semaine passée. “La victoire idéologique de Marine Le Pen est à la hauteur des aveux de tous nos adversaires défaits, ici réunis”, a fustigé le député Jean-Philippe Tanguy.Devant la presse, il a rappelé son souhait que les débats parlementaires puissent aller à leur terme avant la publication du décret. Au cas contraire, le RN agite la menace d’une censure, comme l’a rappelé mardi le patron du parti Jordan Bardella.Mardi toujours, le président du Sénat Gérard Larcher (LR) a dit à l’AFP “espére(r) que le gouvernement attendra la conclusion de ce débat pour publier son décret”. “Sans quoi ce décret sera fragile”, a-t-il prévenu.Il a également qualifié d'”erreur”, l’adoption à l’Assemblée de l’amendement LR instaurant le moratoire sur le solaire et l’éolien, estimant que la version sénatoriale était “équilibrée, entre nucléaire et énergies renouvelables”.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Energie: l’Assemblée nationale rejette le texte Gremillet

L’Assemblée nationale a largement rejeté mardi en première lecture la proposition de loi Gremillet sur la trajectoire énergétique de la France, profondément remaniée par le RN et la droite lors de son examen dans l’hémicycle la semaine dernière.L’épisode est une nouvelle illustration du cheminement chaotique des textes à l’Assemblée, des divisions de la coalition gouvernementale et du parti LR, et du rapprochement de LR et du RN sur les questions environnementales, faisant dire à l’ancien Premier ministre Gabriel Attal qu’un “axe anti-écologie” s’est formé.142 députés ont voté pour, 377 contre. Le RN et son allié l’UDR ont fait face au front uni de la gauche et des groupes de l’ancienne majorité présidentielle (Ensemble pour la République, MoDem, Horizons). Ces derniers avaient annoncé lundi voter contre le texte d’origine sénatoriale, fustigeant notamment l’inscription d’un moratoire sur les énergies éolienne et solaire, à l’initiative de LR et du RN. LR s’est de son côté très majoritairement abstenu.Le texte, dont l’ambition est de dessiner le futur énergétique de la France à l’horizon 2035, proposait dans sa version sortie de la chambre haute en octobre une relance ambitieuse du nucléaire, et des objectifs en matière d’énergies renouvelables.Mais son examen a déraillé à l’Assemblée, en commission puis dans l’hémicycle. Après avoir voté dès l’entame des débats pour la “sortie des règles de fixation du prix du marché européen de l’énergie”, les députés ont approuvé la réouverture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), puis le fameux moratoire, qui a suscité l’indignation de toute la filière électrique mais aussi du principal syndicat agricole, la FNSEA.Le texte partira pour une deuxième lecture au Sénat, les 8 et 9 juillet.Mais le gouvernement pourrait publier sans attendre la fin de la navette parlementaire le décret sur la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3), attendue par les acteurs de la filière, comme l’a dit à plusieurs reprises le ministre de l’Industrie Marc Ferracci.- “Bon sens” -Les explications de vote ont spectaculairement démontré les divergences entre les groupes macronistes et la Droite républicaine de Laurent Wauquiez.M. Ferracci a affirmé “prendre acte” au nom du gouvernement d’un rejet du texte “nécessaire”, après l’adoption de mesures “industriellement absurdes” et d’autres “dévastatrices pour nos territoires”.Auteur de l’amendement de la discorde sur le moratoire, Jérôme Nury (LR) a assumé la position de son groupe. “Le bon sens, c’est (…) se préoccuper de la souveraineté de notre électricité et de sa robustesse, tout en veillant au montant de la facture d’électricité des Français et des entreprises”, a-t-il défendu, raillant les “cris d’orfraie” de ses contradicteurs.La gauche elle a fustigé un texte d’inspiration RN, et la “désertion” des macronistes.Alors que Gabriel Attal avait fustigé lundi “un nouveau recul” pour l’écologie, accusant les groupes LR et RN d’avoir soutenu ces derniers mois “tous les retours en arrière majeurs sur l’environnement”, l’écologiste Julie Laernoes s’en est prise avec virulence à l’ancien Premier ministre.”Vous annoncez voter contre ce texte. (…) sachez que ce vote ne vous absoudra pas. Depuis trois ans, vous avez gommé tout ce qui s’apparente de près ou de loin au climat et à l’écologie”, a-t-elle tempêté.Le député communiste Julien Brugerolles a lui pointé les “conditions” du débat, avec un texte mis à l’agenda tardivement et sous pression du RN, et n’ayant pas été précédé d’une “étude d’impact” comme le sont les projets de loi.Mobilisé comme jamais sur ce texte, le RN peinait à cacher son amertume, après avoir engrangé des victoires la semaine passée. “La victoire idéologique de Marine Le Pen est à la hauteur des aveux de tous nos adversaires défaits, ici réunis”, a fustigé le député Jean-Philippe Tanguy.Devant la presse, il a rappelé son souhait que les débats parlementaires puissent aller à leur terme avant la publication du décret. Au cas contraire, le RN agite la menace d’une censure, comme l’a rappelé mardi le patron du parti Jordan Bardella.Mardi toujours, le président du Sénat Gérard Larcher (LR) a dit à l’AFP “espére(r) que le gouvernement attendra la conclusion de ce débat pour publier son décret”. “Sans quoi ce décret sera fragile”, a-t-il prévenu.Il a également qualifié d'”erreur”, l’adoption à l’Assemblée de l’amendement LR instaurant le moratoire sur le solaire et l’éolien, estimant que la version sénatoriale était “équilibrée, entre nucléaire et énergies renouvelables”.