Erdogan turns sights on opposition CHP with his main rival in jail

With the jailing of Istanbul’s mayor on corruption charges, Turkey’s Recep Tayyip Erdogan has got rid of his most powerful opponent. Now his sights are set on the main opposition CHP, analysts say.”When the big fishes are exposed, they won’t dare to look their own families in the eye, let alone the nation,” the president warned this week, hinting at a fresh legal action targeting the Republican People’s Party (CHP). Last week, Istanbul’s popular mayor Ekrem Imamoglu was arrested along with several top aides as well as two other district mayors as part of a fraud and “terror” probe, the move sparking a massive wave of protests across the country. All three mayors belong to the CHP, which on Sunday elected Imamoglu as its candidate for the 2028 presidential race. A fourth CHP mayor was also quizzed this week over fraud allegations. Press reports suggest the authorities are now trying to block a CHP congress on April 6 in order to decapitate its leadership a year after the party won a landslide victory in Turkey’s local elections.”The scale of arrests and charges indicates an attempt to systematically weaken the CHP in Istanbul,” Seren Selvin Korkmaz, co-director of the IstanPol think tank, wrote on X. –  ‘Domesticating’ the opposition – For Yunus Sozen, a political scientist at Le Moyne College in New York, getting rid of Imamoglu was the first step in a broader scheme. “It looks like the initial plan was to jail Imamoglu, appoint a government trustee to Istanbul municipality, and then appoint another trustee to the CHP, thereby rendering competitive elections meaningless,” he told AFP. “However, at least for the time being, they have not proceeded with the second and third legs of the plan due to the massive protests,” he said.For that, they would “need to rely on coercion against the majority of society,” he said. Sebnem Gumuscu, a political scientist at Middlebury College in Vermont, said the upheaval since March 19 had strengthened the CHP — for now — making it “highly unlikely” its leadership would be unseated. But Erdogan was clearly trying to ensure the CHP was “domesticated” and unable to “fundamentally challenge his regime”, she told AFP. The CHP, which controls Istanbul, the capital Ankara and the western coastal city of Izmir — Turkey’s three largest cities — made a breakthrough last year, winning 35 of 81 provincial capitals. That was 11 more than Erdogan’s Islamic-rooted AKP which has been in power since 2002. It was a slap in the face for Erdogan, who lost Istanbul to CHP in 2019, and who is desperate to retake Turkey’s economic powerhouse of 16 million people, where he himself was mayor in the 1990s. In conceding defeat last year, he admitted it was a “turning point” for his party, which since then has tried to weaken the opposition. As he himself once said: “Whoever wins Istanbul, wins Turkey.”- ‘Crushing Turkey’s democracy’ -In backing moves to reopen dialogue with the banned Kurdish militant PKK in October, Erdogan was hoping to create divisions between CHP and the pro-Kurdish opposition DEM party, observers said.Last year, the two parties observed a power-sharing agreement as they did in 2019, ensuring Imamoglu’s resounding re-election, despite AKP’s considerable firepower. To protect itself from further attack, CHP “must build alliances with other political parties, civil society organisations and unions,” the Cumhuriyet opposition daily said on Friday. Although Erdogan has also sought to fan the flames of division within CHP itself, the party has for now closed ranks, united in the face of Imamoglu’s arrest and other attacks, and bolstered by the mass street protests. But that could easily change. “If the protests lose steam, the CHP risks reverting to fragmentation and may not sustain the large-scale mobilisation needed to challenge the ruling bloc,” said Korkmaz. But if Erdogan was successful in his efforts to strangle the CHP, it would be a drastic blow for Turkey’s fragile democracy, Sozen said.”Crushing the CHP means crushing whatever is left of democracy in Turkey,” he said. “More precisely, it means transforming Turkey’s elected authoritarian regime into a fully authoritarian one.”

Nouvelle-Calédonie: Manuel Valls de retour à Nouméa pour tenter d’amorcer des négociations

Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, revient samedi en Nouvelle-Calédonie, à peine un mois après son précédent déplacement, pour tenter de débloquer les négociations toujours au point mort sur l’avenir institutionnel de ce territoire meurtri par les émeutes de 2024.Fin février, son passage avait permis, pour la première fois depuis 2021, de réunir à la même table indépendantistes et loyalistes autour d’un calendrier et d’une méthode jugée constructive par tous les acteurs.Depuis, les discussions ont continué et des “ateliers techniques” ont été organisés autour de six thématiques, dont la citoyenneté calédonienne, les compétences régaliennes, la gouvernance ou encore la décolonisation.”Tout est fragile”, a toutefois reconnu mardi Manuel Valls devant la délégation aux Outre-mer de l’Assemblée nationale. Le ministre entend néanmoins “entamer de véritables négociations politiques” lors de cette nouvelle visite de quatre jours, principalement dédiée à des rencontres avec les délégations locales.À la différence de son précédent déplacement marqué par de nombreuses visites de terrain, M. Valls restera cette fois essentiellement à Nouméa. Il échangera toutefois dimanche soir avec la société civile calédonienne et visitera un lycée lundi matin.Les discussions doivent débuter dès samedi après-midi et se prolonger jusqu’au 1er avril.- “Cadre méthodologique clair” -Mais malgré des progrès salués, les négociations peinent encore à débuter et le chemin reste long avant un accord.Le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), principale alliance indépendantiste désormais dirigée par Christian Tein – détenu en métropole pour son rôle présumé dans les émeutes de 2024 – exige “l’établissement d’un cadre méthodologique clair” avant de s’engager dans d’éventuelles négociations.Ce cadre devra définir, poursuit le FLNKS dans un communiqué publié vendredi, “le format, le calendrier, la méthode et l’ordre du jour” de négociations qui ne débuteront pas avant l’aboutissement de discussions sur ce que le Front appelle des “éléments incontournables”.Ceux-ci concernent notamment la présence à la table des négociations de Christian Tein, qui devrait donc être sorti de prison, mais aussi la supervision des discussions par les Nations unies.Autant de conditions rejetées par une partie significative des loyalistes. Ces derniers attendent désormais de “passer de la parole aux actes”, a indiqué à l’AFP un conseiller des Loyalistes, principal parti non-indépendantiste, sous couvert d’anonymat.”Nous sortons d’une semaine de discussions autour d’ateliers thématiques, on ne peut pas aller beaucoup plus loin (…). Les Calédoniens attendent que l’on ouvre les discussions”, a-t-il précisé.Le territoire français du Pacifique sud traverse une crise profonde depuis les émeutes de 2024, qui ont fait 14 morts et provoqué plus de deux milliards d’euros de dégâts. Le nickel, ressource vitale de l’archipel, est en pleine tourmente et les finances des collectivités sont exsangues.Pour Philippe Dunoyer, élu du parti non-indépendantiste modéré Calédonie ensemble, “l’enjeu n’est pas uniquement politique, il est peut-être davantage économique, social et sanitaire”.”Si nous ne parvenons pas à un compromis, la Calédonie s’enfoncera inexorablement”, alerte-t-il alors que se profilent également les élections provinciales, cruciales sur l’archipel et prévues fin novembre après avoir déjà été décalées d’un an.

Nouvelle-Calédonie: Manuel Valls de retour à Nouméa pour tenter d’amorcer des négociations

Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, revient samedi en Nouvelle-Calédonie, à peine un mois après son précédent déplacement, pour tenter de débloquer les négociations toujours au point mort sur l’avenir institutionnel de ce territoire meurtri par les émeutes de 2024.Fin février, son passage avait permis, pour la première fois depuis 2021, de réunir à la même table indépendantistes et loyalistes autour d’un calendrier et d’une méthode jugée constructive par tous les acteurs.Depuis, les discussions ont continué et des “ateliers techniques” ont été organisés autour de six thématiques, dont la citoyenneté calédonienne, les compétences régaliennes, la gouvernance ou encore la décolonisation.”Tout est fragile”, a toutefois reconnu mardi Manuel Valls devant la délégation aux Outre-mer de l’Assemblée nationale. Le ministre entend néanmoins “entamer de véritables négociations politiques” lors de cette nouvelle visite de quatre jours, principalement dédiée à des rencontres avec les délégations locales.À la différence de son précédent déplacement marqué par de nombreuses visites de terrain, M. Valls restera cette fois essentiellement à Nouméa. Il échangera toutefois dimanche soir avec la société civile calédonienne et visitera un lycée lundi matin.Les discussions doivent débuter dès samedi après-midi et se prolonger jusqu’au 1er avril.- “Cadre méthodologique clair” -Mais malgré des progrès salués, les négociations peinent encore à débuter et le chemin reste long avant un accord.Le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), principale alliance indépendantiste désormais dirigée par Christian Tein – détenu en métropole pour son rôle présumé dans les émeutes de 2024 – exige “l’établissement d’un cadre méthodologique clair” avant de s’engager dans d’éventuelles négociations.Ce cadre devra définir, poursuit le FLNKS dans un communiqué publié vendredi, “le format, le calendrier, la méthode et l’ordre du jour” de négociations qui ne débuteront pas avant l’aboutissement de discussions sur ce que le Front appelle des “éléments incontournables”.Ceux-ci concernent notamment la présence à la table des négociations de Christian Tein, qui devrait donc être sorti de prison, mais aussi la supervision des discussions par les Nations unies.Autant de conditions rejetées par une partie significative des loyalistes. Ces derniers attendent désormais de “passer de la parole aux actes”, a indiqué à l’AFP un conseiller des Loyalistes, principal parti non-indépendantiste, sous couvert d’anonymat.”Nous sortons d’une semaine de discussions autour d’ateliers thématiques, on ne peut pas aller beaucoup plus loin (…). Les Calédoniens attendent que l’on ouvre les discussions”, a-t-il précisé.Le territoire français du Pacifique sud traverse une crise profonde depuis les émeutes de 2024, qui ont fait 14 morts et provoqué plus de deux milliards d’euros de dégâts. Le nickel, ressource vitale de l’archipel, est en pleine tourmente et les finances des collectivités sont exsangues.Pour Philippe Dunoyer, élu du parti non-indépendantiste modéré Calédonie ensemble, “l’enjeu n’est pas uniquement politique, il est peut-être davantage économique, social et sanitaire”.”Si nous ne parvenons pas à un compromis, la Calédonie s’enfoncera inexorablement”, alerte-t-il alors que se profilent également les élections provinciales, cruciales sur l’archipel et prévues fin novembre après avoir déjà été décalées d’un an.

US Fed’s preferred inflation gauge shows some cause for concern

The US Federal Reserve’s preferred inflation measure was largely unchanged last month, according to government data published Friday, but a widely scrutinized gauge of underlying price pressures rose.The personal consumption expenditures (PCE) price index rose 2.5 percent in the 12 months to February, the Commerce Department said in a statement, unchanged from a month earlier. Inflation rose 0.3 percent on a monthly basis.Both measures were in line with the median forecasts from economists surveyed by Dow Jones Newswires and The Wall Street Journal.But of greater concern to Fed officials, an inflation measure stripping out volatile food and energy costs rose more than expected, by 0.4 percent month-on-month, and by 2.8 percent from a year ago.The Fed is attempting to return inflation to its long-term target of two percent. Friday’s data suggests policymakers still have some way to go as they also grapple with the effects of trade policy uncertainty.”They’re kind of in wait-and-see mode for awhile,” Wolfe Research chief economist Stephanie Roth told AFP. “Our call is that they’re going to cut rates because growth is weakening, but they actually need to see a rising unemployment rate first.”So today probably doesn’t really change the narrative that much for them,” she added. – Stop-start tariff rollout -US President Donald Trump has embarked on a stop-start rollout of country- and sector-specific tariffs, drawing condemnation from allies and warnings from Fed officials that the measures will likely push up prices. “It looks inevitable that tariffs are going to increase inflation in the near term,” Boston Fed President Susan Collins — who has a vote on the US central bank’s rate-setting committee this year — said Thursday.Earlier this month, the Fed voted to extend a pause in rate cuts, holding its key lending rate at between 4.25 and 4.50 percent.Financial markets see a roughly 90 percent chance that the Fed will vote to continue that pause at its next rate meeting in May, according to CME Group.”The data support our view that downside risks to the economy are emerging, but with inflation heating up, the Fed for now will maintain its wait-and-see approach,” Nationwide chief economist Kathy Bostjancic wrote in a note to clients. Personal income increased by 0.8 percent last month, according to the Commerce Department data published Friday.And personal saving as a percentage of disposable personal income — a measure of how much consumers are saving — jumped to 4.6 percent last month, up from a revised 4.3 percent a month earlier.The jump in the personal savings rate since the start of the year may be related to consumer confidence, which has deteriorated sharply in recent months, with consumers more likely to save money if they are concerned about where the economy is headed.Americans are now feeling less optimistic about the US economy, and more concerned about rising inflation, according to fresh data on consumer sentiment published Friday by the University of Michigan.  “UMich isn’t the greatest measure, but I think directionally, it tells you something important,” said Roth from Wolfe Research. “And I think it’s telling you that consumers are starting to become concerned about the inflation backdrop, and this is the thing that differentiates whether the Fed is able to look through this tariff or not.”

Enquête après une vidéo des Jeunes Agriculteurs mettant en scène la mort d’un agent de l’OFB

Une enquête a été ouverte pour outrages et actes d’intimidations à la suite de la diffusion par le syndicat Jeunes Agriculteurs d’une vidéo, présentée comme humoristique, mettant en scène le décès d’un agent de l’Office français de la biodiversité (OFB), a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Cherbourg.”Une enquête est ouverte pour outrages et actes d’intimidations vis-à-vis d’agents dépositaires de l’autorité publique pour des faits susceptibles d’être qualifiés de provocation”, a indiqué à l’AFP Pierre-Yves Marot, procureur de la République de Cherbourg.Selon le média en ligne d’investigation Le Poulpe, cette vidéo a été diffusée en public le 14 mars, lors d’une assemblée générale des JA accueillie au lycée agricole de Saint-Lô Thère, avant une table ronde sur “la relation entre les générations”.Le film, que l’AFP a pu se procurer, mettait en scène un agriculteur qui reçoit une amende d’un supposé agent de l’Office français de la biodiversité renommé “OCB” (pour “office du complot de la biodiversité”) pour le curage de son cours d’eau en 1950, et lors de la même scène en 2024.Lors de la deuxième scène, l’agent de “l’OCB”, grimé en rasta, est menacé de coups de pelle. Le plan suivant ne laisse plus voir que ses bottes dépasser d’un tas de terre.Selon Le Poulpe, la vidéo a été diffusée en présence du préfet de la Manche, Xavier Brunetière. “A plusieurs reprises, le préfet de la Manche a exprimé son soutien aux personnels et aux actions de l’OFB. Il a pris clairement la parole lors de cette assemblée générale (des JA, ndlr) en ce sens et rappelé sa ferme condamnation de toute mise en cause ou menace contre des personnels détenteurs de l’autorité publique”, a réagi la préfecture, sollicitée par l’AFP.”Cette vidéo est très révélatrice de l’incompréhension d’une partie des agriculteurs du rôle et des missions de l’OFB”, a expliqué Sylvain Michel, secrétaire national adjoint de la CGT environnement et représentant du personnel de l’Office français de la biodiversité (OFB) dans le Finistère. “La fin est profondément dérangeante car elle cautionne une forme de violence que nous subissons depuis plus d’un an”, a ajouté M. Michel, “banaliser ou ironiser sur la violence envers un agent de l’État, c’est assez irresponsable”.”Une stèle située dans le centre de formation de l’OFB dans le Loiret recense les 85 agents morts en service, dont une quinzaine tués par balle”, depuis 1945, peut-on voir sur le monument, a-t-il rappelé.Contacté par l’AFP, le syndicat des Jeunes Agriculteurs n’a pas répondu mais avait posté un message sur son compte Facebook le 20 mars, annonçant avoir “retiré la vidéo” de leur “film humoristique 2025”. “En aucun cas, nous n’appelons à la violence envers les agents de contrôle ou de l’Etat. La liberté d’expression est une valeur de notre démocratie, à laquelle nous sommes attachés”, poursuivait le syndicat.

Enquête après une vidéo des Jeunes Agriculteurs mettant en scène la mort d’un agent de l’OFB

Une enquête a été ouverte pour outrages et actes d’intimidations à la suite de la diffusion par le syndicat Jeunes Agriculteurs d’une vidéo, présentée comme humoristique, mettant en scène le décès d’un agent de l’Office français de la biodiversité (OFB), a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Cherbourg.”Une enquête est ouverte pour outrages et actes d’intimidations vis-à-vis d’agents dépositaires de l’autorité publique pour des faits susceptibles d’être qualifiés de provocation”, a indiqué à l’AFP Pierre-Yves Marot, procureur de la République de Cherbourg.Selon le média en ligne d’investigation Le Poulpe, cette vidéo a été diffusée en public le 14 mars, lors d’une assemblée générale des JA accueillie au lycée agricole de Saint-Lô Thère, avant une table ronde sur “la relation entre les générations”.Le film, que l’AFP a pu se procurer, mettait en scène un agriculteur qui reçoit une amende d’un supposé agent de l’Office français de la biodiversité renommé “OCB” (pour “office du complot de la biodiversité”) pour le curage de son cours d’eau en 1950, et lors de la même scène en 2024.Lors de la deuxième scène, l’agent de “l’OCB”, grimé en rasta, est menacé de coups de pelle. Le plan suivant ne laisse plus voir que ses bottes dépasser d’un tas de terre.Selon Le Poulpe, la vidéo a été diffusée en présence du préfet de la Manche, Xavier Brunetière. “A plusieurs reprises, le préfet de la Manche a exprimé son soutien aux personnels et aux actions de l’OFB. Il a pris clairement la parole lors de cette assemblée générale (des JA, ndlr) en ce sens et rappelé sa ferme condamnation de toute mise en cause ou menace contre des personnels détenteurs de l’autorité publique”, a réagi la préfecture, sollicitée par l’AFP.”Cette vidéo est très révélatrice de l’incompréhension d’une partie des agriculteurs du rôle et des missions de l’OFB”, a expliqué Sylvain Michel, secrétaire national adjoint de la CGT environnement et représentant du personnel de l’Office français de la biodiversité (OFB) dans le Finistère. “La fin est profondément dérangeante car elle cautionne une forme de violence que nous subissons depuis plus d’un an”, a ajouté M. Michel, “banaliser ou ironiser sur la violence envers un agent de l’État, c’est assez irresponsable”.”Une stèle située dans le centre de formation de l’OFB dans le Loiret recense les 85 agents morts en service, dont une quinzaine tués par balle”, depuis 1945, peut-on voir sur le monument, a-t-il rappelé.Contacté par l’AFP, le syndicat des Jeunes Agriculteurs n’a pas répondu mais avait posté un message sur son compte Facebook le 20 mars, annonçant avoir “retiré la vidéo” de leur “film humoristique 2025”. “En aucun cas, nous n’appelons à la violence envers les agents de contrôle ou de l’Etat. La liberté d’expression est une valeur de notre démocratie, à laquelle nous sommes attachés”, poursuivait le syndicat.

Wall Street glisse, minée par l’inflation américaine

La Bourse de New York évolue en baisse vendredi, accusant le coup face à une inflation aux Etats-Unis encore très élevée en février, et toujours fébrile à l’approche du 2 avril, date à laquelle une vague de nouveaux droits de douane doit entrer en vigueur.Vers 10H05 GMT, le Dow Jones reculait de 0,65%, l’indice Nasdaq perdait 0,76% et l’indice élargi S&P 500 lâchait 0,57%.”Les données macroéconomiques publiées (ce matin) ont révélé la dure réalité: on ne peut pas s’attendre à ce que la Réserve fédérale (Fed) réduise bientôt” ses taux, a écrit dans une note Patrick O’Hare, de Briefing.com.Le rythme de l’inflation ne s’est pas infléchi aux Etats-Unis en février, à +2,5% sur un an, dans la lignée des attentes des analystes, selon l’indice officiel PCE publié vendredi.L’inflation sous-jacente, hors prix volatils de l’alimentation et de l’énergie, a même légèrement accéléré, à +2,8% (contre +2,7% en janvier), d’après cet indice publié par le ministère du Commerce. Les analystes attendaient l’indice PCE dans cet ordre de grandeur, selon le consensus publié par MarketWatch, à l’exception de l’inflation sous-jacente, plus élevée qu’anticipée.”Par ailleurs, les dépenses de consommation n’ont augmenté que de 0,1 (point, ndlr), ajusté à l’inflation, ce qui est assez faible, étant donné que la consommation en janvier a été en déclin à cause des incendies à Los Angeles et la grosse tempête de neige qui a frappé le Grand Sud”, souligne auprès de l’AFP Christopher Low, de FHN Financial. “Tout d’un coup, l’économie du premier trimestre semble extraordinairement faible”, ajoute l’analyste.Dans ce contexte, sur le marché obligataire, les rendements d’Etat américains se sont nettement détendus après la publication de cet indice d’inflation. Vers 14H00 GMT, le rendement à dix ans était de 4,30% contre 4,36% à la clôture la veille, celui à deux ans évoluait autour de 3,96% contre 3,99% jeudi.Autre nouvelle digérée par les investisseurs, un sondage sur la confiance des consommateurs de l’université du Michigan, mis à jour vendredi, confirme un fort déclin de cette dernière, de 28% sur un an. “Les consommateurs continuent de s’inquiéter de la possibilité de souffrir de l’évolution actuelle de la politique économique”, souligne la directrice de l’enquête, Joanne Hsu, citée dans le communiqué.Les acteurs du marché gardent également en ligne de mire le 2 avril, date que le président Trump appelle le “jour de la libération”.Le président américain devrait alors détailler son plan concernant ce qu’il appelle les “droits de douane réciproques”, qui concerneront potentiellement l’ensemble des produits importés dans la première puissance économique mondiale.Cela viendra s’ajouter à d’autres droits de douane, annoncés ou déjà en application, comme sur l’acier et l’aluminium ainsi que sur les automobiles fabriquées en-dehors des Etats-Unis.Au tableau des valeurs, la chaîne de magasins de vêtements de sport Lululemon, connue pour ses pantalons de yoga, dévissait (-14,11%) après avoir annoncé des prévisions inférieures aux attentes des analystes, tant au niveau du chiffre d’affaires que du bénéfice net, pour le premier trimestre de l’exercice en cours.L’aciériste US Steel était recherché (+3,13%) après des informations de presse indiquant qu’il pourrait bénéficier d’un investissement allant jusqu’à 7 milliards de dollars de la part de son rival japonais Nippon Steel, en cas de rapprochement entre les deux entreprises.Cet engagement, rapporté par le site d’information Semafor, est nettement supérieur à la promesse de 2,7 milliards de dollars que Nippon Steel avait précédemment faite avant que son projet d’acquisition de US Steel ne soit retoqué par Washington.Les investisseurs attendent pour un peu plus tard dans la journée les nouveaux cours de la start-up américaine CoreWeave, qui fait vendredi son entrée en Bourse avec une valorisation de près de 19 milliards de dollars.L’entreprise d’informatique à distance (+cloud computing+) a largement revu ses ambitions à la baisse, fixant le prix initial de son action à 40 dollars, alors que la fourchette initialement retenue était 47 à 55 dollars et diminué le nombre d’actions offertes, 37,5 millions contre 49 millions annoncés au départ.

Israel hits Beirut after rockets fired from south Lebanon

Israel made good on its threat Friday to strike Beirut after rockets were fired towards its territory, rattling an already fragile truce in Lebanon that had largely ended more than a year of hostilities with Hezbollah.Lebanese Prime Minister Nawaf Salam called the Beirut strike “a dangerous escalation” and French President Emmanuel Macron said it violated the truce.It was the second time rockets had been launched at Israel from Lebanon since the November ceasefire — the first was last Saturday — and the second time Iran-backed Hezbollah denied involvement.After the rocket attack, Israeli Defence Minister Israel Katz said: “If there is no quiet in Kiryat Shmona and the Galilee communities, there will be no quiet in Beirut either.”Israel has continued to carry out often-deadly air raids in south and east Lebanon since the ceasefire, striking what it says are Hezbollah military targets that violated the agreement.But Friday’s was the first in the capital’s southern suburbs since the ceasefire. It came after the military urged residents close to a building there to leave, warning they were “near Hezbollah facilities” and “must immediately evacuate”.It said the attack targeted a “site used to store UAVs by Hezbollah’s Aerial Unit (127) in the area of Dahieh, a key Hezbollah terrorist stronghold” in southern Beirut, which Israel bombed heavily during its war with the group last year.On a visit to Paris, Lebanese President Joseph Aoun, at a press conference with Macron, said an investigation will need to be conducted but all indications are “Hezbollah is not responsible” for the latest rocket fire.An AFP photographer at the scene said the Israeli strike completely destroyed the targeted building. Black smoke rose into the sky and fire burned among the rubble.Israel’s warning sparked panic in the densely populated area, AFP correspondents said. Heavy traffic clogged roads as many residents tried to flee.”We’re very afraid the war will return,” said Mohammed, 55, a taxi driver rushing to pick up his daughter from school and leave the area.Israel’s military said early Friday two “projectiles” were fired towards Israel, with one intercepted and the other falling inside Lebanon.It later announced it was “striking Hezbollah terror targets in southern Lebanon”.- ‘Act quickly’ -Hezbollah said it “confirms the party’s respect for the ceasefire agreement and denies any involvement in the rockets launched today from the south of Lebanon”.After the strike, Hezbollah said it had cancelled an event planned for Friday in Beirut’s southern suburbs.Under the terms of the ceasefire, Israel was due to complete its withdrawal from Lebanon by February 18 after missing a January deadline, but it has kept troops at five locations it deems “strategic”.The agreement also required Hezbollah to pull its forces north of the Litani River, about 30 kilometres (20 miles) from the Israeli border, and dismantle any remaining military infrastructure in the south.The Lebanese army deployed as the Israeli army has pulled out.Katz said Lebanon’s “government bears direct responsibility for any fire toward the Galilee” and if it does not enforce the ceasefire, “we will enforce it”.Salam urged his army chief “to act quickly to… uncover those behind the irresponsible rocket fire that threatens Lebanon’s stability” and arrest them.He also denounced “Israeli attacks that target civilians and safe residential areas”.Lebanon’s army later said it had identified the site of the rocket launch, just north of the Litani River, and was trying to identify the perpetrators.Analysts have said the weakening of Hezbollah during its war with Israel enabled Lebanon’s long-deadlocked parliament to in January name Aoun as president.- Three killed -At the press conference in Paris, Macron said such attacks by Israel “play into the hands of Hezbollah”.France is on the committee tasked with overseeing the truce.Lebanon’s official National News Agency had reported Israeli attacks in several parts of the south on Friday. It said a strike on Kfar Tebnit southeast of Nabatiyeh killed three people and wounded 18, including three children.It also reported shelling in Naqura, where the United Nations peacekeeping mission is based.UN special envoy for Lebanon Jeanine Hennis-Plasschaert called the cross-border exchange of fire “deeply concerning” and urged restraint by all sides.”A return to wider conflict in Lebanon would be devastating for civilians on both sides of the Blue Line and must be avoided at all costs,” she said.Hezbollah began firing rockets at Israel on October 8, 2023 in support of its ally Hamas following the Palestinian group’s unprecedented attack on southern Israel that sparked the war in Gaza.The cross-border hostilities ultimately escalated into all-out war.Israel on March 18 resumed intensive military operations in Gaza, shattering weeks of relative calm there brought on by a January ceasefire with Hamas.

Stock markets fall over US inflation, tariff fears

Stock markets fell on Friday as a closely-watched US inflation reading heated up, adding to concerns over the fallout from an incoming wave of tariffs by President Donald Trump.Shares in automakers fell further as they brace for 25-percent levies due to kick in early next week along with a raft of “reciprocal” tariffs tailored to different countries.The market mood has soured over fears that Trump’s tactics will trigger tit-for-tat tariffs that would rekindle inflation, which could put the brakes on interest rate cuts and spark a recession.”Investors remain nervous over the economic repercussions from President Trump’s tariff threats, just days before he unleashes his ‘reciprocal tariffs’ (on April 2),” said David Morrison, senior market analyst at financial services provider Trade Nation.Wall Street opened in the red after official data showed the Federal Reserve’s preferred inflation measure, the personal consumption expenditures (PCE) price index, remained unchanged last month at 2.5 percent.But another key figure, core inflation, which strips out volatile food and energy costs, rose more than expected at 2.8 percent in February on an annual basis, up from 2.6 percent the month before.A tit-for-tat trade war and a reignition of inflation that could force the Fed and other central banks to rethink plans to cut interest rates.”The (PCE) report isn’t devastating, but given the current economic uncertainty and market volatility, investors were looking for reassurance in this report — not something to fan the flames,” said Bret Kenwell, US investment analyst at eToro trading platform.In Spain, data showed inflation eased to 2.3 percent in March as rainy weather boosted hydro power production and drove down electricity prices. Consumer prices rises remained unchanged in France at 0.8 percent.Paris and Frankfurt stocks dropped, with automakers Volkswagen, Renault and Stellantis, whose brands include Jeep, Peugeot and Fiat, faring particularly badly.General Motors and Ford had more limited losses on Wall Street.London bucked the trend, with the FTSE 100 index rising as data showed that the UK economy expanded more than intially estimated last year and retail sales rose. Tokyo’s stock market sank 1.8 percent as the world’s biggest carmaker Toyota fell, along with Honda, Nissan and Mazda.Seoul was off 1.9 percent as Hyundai gave up 2.6 percent.Uncertainty over Trump’s plans and long-term intentions has led investors to rush into safe havens such as gold, which hit a new record high of $3,085.96 an ounce on Friday.Governments around the world have hit out at Trump’s latest tariffs, with Canadian Prime Minister Mark Carney saying the “old relationship” of deep economic, security and military ties with Washington “is over”.Tariff worries also saw Hong Kong and Shanghai stock markets fall.Bangkok was in the red when trading was suspended as the Thai capital was shaken by a powerful earthquake in neighbouring Myanmar.Investors also kept tabs on Beijing, where Chinese leader Xi Jinping met leading business leaders pledging the country’s door would “open wider and wider”.He also warned the world trading system was facing “severe challenges”.- Key figures around 1340 GMT -New York – Dow: DOWN 0.2 percent at 42,216,50 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.2 percent at 5,683.38New York – Nasdaq: DOWN 0.4 percent at 17,741.10London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 8,673.30 Paris – CAC 40: DOWN 0.5 percent at 7,949.83Frankfurt – DAX: DOWN 0.4 percent at 22,593.76 Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.8 percent at 37,120.33 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.7 percent at 23,426.60 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.7 percent at 3,351.31 (close)Euro/dollar: UP at $1.0803 from $1.0796 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.2957 from $1.2947Dollar/yen: DOWN at 150.62 yen from 151.04 yenEuro/pound: UP at 83.40 pence from 83.38 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.3 percent at $69.73 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.4 percent at $73.04 per barrel