IA: Meta soupçonné par l’UE d’entraver la concurrence dans WhatsApp

L’UE a lancé jeudi une enquête sur le géant américain de la tech Meta, propriétaire de WhatsApp, pour une possible infraction aux règles de la concurrence liée aux fonctions d’intelligence artificielle (IA) dans l’application de messagerie. Cette nouvelle enquête démontre la détermination de Bruxelles à réguler les entreprises du numérique, malgré les pressions répétées des Etats-Unis de Donald Trump, qui accusent l’UE de cibler injustement les champions américains du secteur.Selon la Commission européenne, une nouvelle politique annoncée par Meta “pourrait empêcher les fournisseurs tiers d’intelligence artificielle de proposer leurs services via WhatsApp”, ce qui, si ces soupçons étaient confirmés, constituerait un abus de position dominante.Un porte-parole de WhatsApp, contacté par l’AFP, a rejeté catégoriquement ces allégations.Au moment où “les activités d’IA sont en plein développement”, Bruxelles veut s’assurer “que les citoyens et les entreprises bénéficient pleinement de cette révolution technologique, en empêchant les détenteurs de positions dominantes d’en profiter pour évincer les concurrents”, souligne pour sa part Teresa Ribera, vice-présidente de la Commission européenne chargée de la Concurrence.- Robots conversationnels -Actuellement, explique l’exécutif européen, WhatsApp permet aux entreprises d’échanger avec leurs clients via sa plateforme, et certaines le font en utilisant des services d’IA développés par des fournisseurs indépendants de Meta, sous la forme de robots conversationnels ou “chatbots” qui répondent par exemple aux questions des consommateurs.Mais selon la Commission, de nouvelles règles de fonctionnement annoncées par Meta pourraient priver d’accès ces fournisseurs tiers, au bénéfice de son propre service, baptisé Meta AI.”Ces affirmations sont sans fondement”, a réagi un porte-parole de WhatsApp sollicité par l’AFP. La multiplication des chatbots d’IA utilisant l’interface de programmation (API) de WhatsApp destinée aux entreprises “met nos systèmes à rude épreuve, alors qu’ils n’ont pas été conçus pour supporter une telle charge”, d’où les changements annoncés, a-t-il indiqué.En outre, “le secteur de l’IA est extrêmement concurrentiel et les utilisateurs ont accès aux services de leur choix de multiples façons, notamment via les boutiques d’applications, les moteurs de recherche (…) et les systèmes d’exploitation”, a ajouté ce porte-parole.- Pressions américaines -Fin novembre, le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, avait appelé l’UE à “rééquilibrer” ses lois régulant la tech, comme le DSA et le DMA, deux lois phares entrées récemment en vigueur, en proposant en échange une diminution des droits de douane imposés par Washington sur l’acier européen.Une idée aussitôt rejetée par plusieurs responsables européens, qui ont réaffirmé le droit souverain de l’Union européenne à adopter et appliquer ses propres lois, et rappelé qu’elles s’appliquaient à toutes les entreprises actives sur le marché européen, quelle que soit leur nationalité.Il ne s’agit pas du premier contentieux entre Meta et l’UE.Le groupe a écopé en avril d’une amende de 200 millions d’euros pour infraction à la concurrence dans le cadre du DMA, le règlement sur les marchés numériques entré en vigueur l’an dernier, concernant l’utilisation à des fins publicitaires des données personnelles des utilisateurs de ses plateformes comme Facebook et Instagram. Le groupe américain a fait appel de cette décision.Auparavant, l’UE avait sanctionné le groupe à hauteur de 798 millions d’euros en novembre 2024, pour avoir abusé de sa position dominante dans les petites annonces en ligne, en liant son service Facebook Marketplace à Facebook.Meta faisait déjà l’objet depuis juillet d’une enquête en Italie liée au déploiement de son assistant d’IA dans WhatsApp, l’autorité de la concurrence italienne (AGCM) estimant qu’il pourrait nuire à ses concurrents. Bruxelles a précisé qu’elle veillerait à mener ses investigations sans empiéter sur cette enquête italienne. 

Municipales: Serge Blanco, légende du rugby, candidat chez lui à Biarritz

Serge Blanco, légende du rugby français, a annoncé jeudi sa candidature à la mairie de Biarritz, sa ville d’adoption où il a effectué toute sa carrière sportive, avant d’y devenir dirigeant et chef d’entreprise. “Depuis une dizaine d’années, j’ai vu Biarritz se fracturer. Le pacte de confiance entre les Biarrots et leur Mairie s’est rompu (…) Ce constat me conduit aujourd’hui à me présenter”, déclare dans un communiqué transmis à l’AFP l’ancien arrière du XV de France et du Biarritz olympique, son club de toujours comme joueur et dirigeant (président de 1995 à 1998 et de 2008 à 2015)”Ma démarche aujourd’hui n’est ni celle d’un homme isolé, ni celle d’un caprice ou d’un coup de tête. C’est d’abord celle d’un enfant de Biarritz”, ajoute Serge Blanco dans une lettre qui sera distribuée samedi dans cette ville huppée de 25.000 habitants historiquement à droite.Pour sa première aventure en politique, à 67 ans, il n’affiche pas de positionnement, mais ses soutiens connus sont plutôt orientés au centre-droit.Son nom circulait régulièrement à l’approche des échéances politiques locales, mais il n’avait jamais franchi le pas. Il se lance “maintenant” – trois mois après un autre ancien poids lourd du sport français, l’ex-patron de l’OL Jean-Michel Aulas, qui brigue la mairie de Lyon -, car il est “grand temps de redonner à Biarritz l’élan qu’elle mérite”.- Trois exigences -Sa candidature était attendue depuis qu’il avait participé mi-septembre à une manifestation au conseil municipal contre l’édification d’immeubles résidentiels sur le site d’Aguilera, où joue le BO et qui est le dernier foncier public de cette commune où les locaux peinent à se loger en raison de l’explosion des prix de l’immobilier et du nombre de résidences secondaires.Ce projet a été au cœur d’un long conflit entre la maire LR Maider Arosteguy et l’ex-président du club basque Jean-Baptiste Aldigé, notamment sur la part d’argent réinjecté pour moderniser le stade.Parti depuis à Nice, ce dernier a plusieurs fois menacé de délocaliser dans une autre région la structure professionnelle du club quintuple champion de France, englué en ProD2 depuis 2022 et en difficultés financières récurrentes, avec le soutien de Blanco, aujourd’hui à la tête de l’association du Biarritz olympique rugby amateur. L’ancien arrière appelle à “stopper l’improvisation” et “les revirements” sur ce dossier et met par ailleurs en avant “trois exigences”: “gestion rigoureuse des finances”, “transition écologique assumée” et “pratique démocratique de proximité”.Mme Arosteguy, candidate déclarée à sa réélection, “salue l’engagement de monsieur Blanco, comme celui de tous les autres candidats déclarés ou à venir”, dans une courte déclaration transmise à l’AFP. – Liquidation judiciaire -Natif de Caracas, au Venezuela, en 1958, mais débarqué à Biarritz après la mort de son père à tout juste deux ans, Blanco n’a depuis jamais quitté la côte basque.Sélectionné à 93 reprises en équipe de France, il a remporté six Tournois des cinq nations, dont deux Grands Chelems (1981 et 1987), et a disputé la première finale de la Coupe du monde contre la Nouvelle-Zélande en 1987. Celui que l’on surnomme “le Pelé du rugby”, longtemps détenteur du record d’essais en équipe de France (38) avant d’être dépassé le mois dernier par Damian Penaud (40), n’a jamais été champion de France (finaliste en 1992) mais a participé au développement du professionnalisme dans son sport, amateur jusqu’en 1995.D’abord consultant pour Canal + (1995 à 1998), il a été le premier président de la Ligue nationale de rugby (1998 à 2008) avant d’occuper le poste de vice-président de la Fédération française (2012 à 2016). A la fin de sa carrière sportive, il s’est aussi lancé dans les affaires (marque de vêtements, centre de thalassothérapie, hôtellerie) mais l’aventure a mal terminé. En janvier 2020, après plusieurs années de déficit, la holding Serge Blanco, regroupant l’hôtellerie et la thalasso, a été placée en liquidation judiciaire.

Municipales: Serge Blanco, légende du rugby, candidat chez lui à Biarritz

Serge Blanco, légende du rugby français, a annoncé jeudi sa candidature à la mairie de Biarritz, sa ville d’adoption où il a effectué toute sa carrière sportive, avant d’y devenir dirigeant et chef d’entreprise. “Depuis une dizaine d’années, j’ai vu Biarritz se fracturer. Le pacte de confiance entre les Biarrots et leur Mairie s’est rompu (…) Ce constat me conduit aujourd’hui à me présenter”, déclare dans un communiqué transmis à l’AFP l’ancien arrière du XV de France et du Biarritz olympique, son club de toujours comme joueur et dirigeant (président de 1995 à 1998 et de 2008 à 2015)”Ma démarche aujourd’hui n’est ni celle d’un homme isolé, ni celle d’un caprice ou d’un coup de tête. C’est d’abord celle d’un enfant de Biarritz”, ajoute Serge Blanco dans une lettre qui sera distribuée samedi dans cette ville huppée de 25.000 habitants historiquement à droite.Pour sa première aventure en politique, à 67 ans, il n’affiche pas de positionnement, mais ses soutiens connus sont plutôt orientés au centre-droit.Son nom circulait régulièrement à l’approche des échéances politiques locales, mais il n’avait jamais franchi le pas. Il se lance “maintenant” – trois mois après un autre ancien poids lourd du sport français, l’ex-patron de l’OL Jean-Michel Aulas, qui brigue la mairie de Lyon -, car il est “grand temps de redonner à Biarritz l’élan qu’elle mérite”.- Trois exigences -Sa candidature était attendue depuis qu’il avait participé mi-septembre à une manifestation au conseil municipal contre l’édification d’immeubles résidentiels sur le site d’Aguilera, où joue le BO et qui est le dernier foncier public de cette commune où les locaux peinent à se loger en raison de l’explosion des prix de l’immobilier et du nombre de résidences secondaires.Ce projet a été au cœur d’un long conflit entre la maire LR Maider Arosteguy et l’ex-président du club basque Jean-Baptiste Aldigé, notamment sur la part d’argent réinjecté pour moderniser le stade.Parti depuis à Nice, ce dernier a plusieurs fois menacé de délocaliser dans une autre région la structure professionnelle du club quintuple champion de France, englué en ProD2 depuis 2022 et en difficultés financières récurrentes, avec le soutien de Blanco, aujourd’hui à la tête de l’association du Biarritz olympique rugby amateur. L’ancien arrière appelle à “stopper l’improvisation” et “les revirements” sur ce dossier et met par ailleurs en avant “trois exigences”: “gestion rigoureuse des finances”, “transition écologique assumée” et “pratique démocratique de proximité”.Mme Arosteguy, candidate déclarée à sa réélection, “salue l’engagement de monsieur Blanco, comme celui de tous les autres candidats déclarés ou à venir”, dans une courte déclaration transmise à l’AFP. – Liquidation judiciaire -Natif de Caracas, au Venezuela, en 1958, mais débarqué à Biarritz après la mort de son père à tout juste deux ans, Blanco n’a depuis jamais quitté la côte basque.Sélectionné à 93 reprises en équipe de France, il a remporté six Tournois des cinq nations, dont deux Grands Chelems (1981 et 1987), et a disputé la première finale de la Coupe du monde contre la Nouvelle-Zélande en 1987. Celui que l’on surnomme “le Pelé du rugby”, longtemps détenteur du record d’essais en équipe de France (38) avant d’être dépassé le mois dernier par Damian Penaud (40), n’a jamais été champion de France (finaliste en 1992) mais a participé au développement du professionnalisme dans son sport, amateur jusqu’en 1995.D’abord consultant pour Canal + (1995 à 1998), il a été le premier président de la Ligue nationale de rugby (1998 à 2008) avant d’occuper le poste de vice-président de la Fédération française (2012 à 2016). A la fin de sa carrière sportive, il s’est aussi lancé dans les affaires (marque de vêtements, centre de thalassothérapie, hôtellerie) mais l’aventure a mal terminé. En janvier 2020, après plusieurs années de déficit, la holding Serge Blanco, regroupant l’hôtellerie et la thalasso, a été placée en liquidation judiciaire.

Municipales: Serge Blanco, légende du rugby, candidat chez lui à Biarritz

Serge Blanco, légende du rugby français, a annoncé jeudi sa candidature à la mairie de Biarritz, sa ville d’adoption où il a effectué toute sa carrière sportive, avant d’y devenir dirigeant et chef d’entreprise. “Depuis une dizaine d’années, j’ai vu Biarritz se fracturer. Le pacte de confiance entre les Biarrots et leur Mairie s’est rompu (…) Ce constat me conduit aujourd’hui à me présenter”, déclare dans un communiqué transmis à l’AFP l’ancien arrière du XV de France et du Biarritz olympique, son club de toujours comme joueur et dirigeant (président de 1995 à 1998 et de 2008 à 2015)”Ma démarche aujourd’hui n’est ni celle d’un homme isolé, ni celle d’un caprice ou d’un coup de tête. C’est d’abord celle d’un enfant de Biarritz”, ajoute Serge Blanco dans une lettre qui sera distribuée samedi dans cette ville huppée de 25.000 habitants historiquement à droite.Pour sa première aventure en politique, à 67 ans, il n’affiche pas de positionnement, mais ses soutiens connus sont plutôt orientés au centre-droit.Son nom circulait régulièrement à l’approche des échéances politiques locales, mais il n’avait jamais franchi le pas. Il se lance “maintenant” – trois mois après un autre ancien poids lourd du sport français, l’ex-patron de l’OL Jean-Michel Aulas, qui brigue la mairie de Lyon -, car il est “grand temps de redonner à Biarritz l’élan qu’elle mérite”.- Trois exigences -Sa candidature était attendue depuis qu’il avait participé mi-septembre à une manifestation au conseil municipal contre l’édification d’immeubles résidentiels sur le site d’Aguilera, où joue le BO et qui est le dernier foncier public de cette commune où les locaux peinent à se loger en raison de l’explosion des prix de l’immobilier et du nombre de résidences secondaires.Ce projet a été au cœur d’un long conflit entre la maire LR Maider Arosteguy et l’ex-président du club basque Jean-Baptiste Aldigé, notamment sur la part d’argent réinjecté pour moderniser le stade.Parti depuis à Nice, ce dernier a plusieurs fois menacé de délocaliser dans une autre région la structure professionnelle du club quintuple champion de France, englué en ProD2 depuis 2022 et en difficultés financières récurrentes, avec le soutien de Blanco, aujourd’hui à la tête de l’association du Biarritz olympique rugby amateur. L’ancien arrière appelle à “stopper l’improvisation” et “les revirements” sur ce dossier et met par ailleurs en avant “trois exigences”: “gestion rigoureuse des finances”, “transition écologique assumée” et “pratique démocratique de proximité”.Mme Arosteguy, candidate déclarée à sa réélection, “salue l’engagement de monsieur Blanco, comme celui de tous les autres candidats déclarés ou à venir”, dans une courte déclaration transmise à l’AFP. – Liquidation judiciaire -Natif de Caracas, au Venezuela, en 1958, mais débarqué à Biarritz après la mort de son père à tout juste deux ans, Blanco n’a depuis jamais quitté la côte basque.Sélectionné à 93 reprises en équipe de France, il a remporté six Tournois des cinq nations, dont deux Grands Chelems (1981 et 1987), et a disputé la première finale de la Coupe du monde contre la Nouvelle-Zélande en 1987. Celui que l’on surnomme “le Pelé du rugby”, longtemps détenteur du record d’essais en équipe de France (38) avant d’être dépassé le mois dernier par Damian Penaud (40), n’a jamais été champion de France (finaliste en 1992) mais a participé au développement du professionnalisme dans son sport, amateur jusqu’en 1995.D’abord consultant pour Canal + (1995 à 1998), il a été le premier président de la Ligue nationale de rugby (1998 à 2008) avant d’occuper le poste de vice-président de la Fédération française (2012 à 2016). A la fin de sa carrière sportive, il s’est aussi lancé dans les affaires (marque de vêtements, centre de thalassothérapie, hôtellerie) mais l’aventure a mal terminé. En janvier 2020, après plusieurs années de déficit, la holding Serge Blanco, regroupant l’hôtellerie et la thalasso, a été placée en liquidation judiciaire.

Eurovision members debate call to boycott Israel

Organisers of the Eurovision Song Contest — the world’s largest music event — on Thursday began two days of debate about Israel’s future participation, after mounting calls to exclude it, notably due to the war in Gaza.Members of the European Broadcasting Union (EBU) met behind closed doors and under tight security in Geneva, following threats of mass withdrawals from the annual show if Israel takes part next year.Voting arrangements are also on the agenda, after Israel’s Yuval Raphael — a survivor of Hamas’s October 7, 2023 attack — was propelled into second place overall after the public vote, prompting suspicions about manipulation.Similar concerns were raised the previous year after Israel’s Eden Golan was catapulted into fifth place despite lacklustre scoring from national juries.Eurovision entries are scored first by professional juries, then the public by phone, text or online, which often radically alters the leader board.Countries including Iceland, Ireland, Spain and the Netherlands have all threatened in recent months to pull out of Eurovision next year if Israel takes part.Others, including Belgium, Finland and Sweden, have also indicated they were considering a boycott over the situation in Gaza.The head of Spanish public broadcaster RVTE, Jose Pablo Lopez, on Thursday said that by not acting sooner, the EBU had subjected itself to “the greatest internal tension in its history”.”The sanctions against Israel for its repeated breaches at Eurovision should have been adopted at the executive level and not by shifting the conflict to the (general) assembly”, he wrote on X.Dutch broadcaster AVROTROS justified its threat to withdraw because of what it said was Israel’s “serious violation of press freedom” in Gaza.Countries cannot vote for their own entry, but AVROTROS accused Israel of “proven interference” at the last event this year by lobbying the public overseas to vote for it.- ‘Political ends’ -The EBU had planned to convene member broadcasters in November for a vote on the issue. But a few days after the October 10 announcement of a ceasefire agreement between Israel and Hamas, the EBU postponed a decision until its ordinary general assembly on December 4 and 5.Last month, in an apparent bid to avoid a contentious vote, the EBU announced that it had changed Eurovision voting rules to address members’ concerns and to strengthen “trust and transparency”.Broadcasters will now be asked to consider whether the new measures are sufficient or whether they still wish to see a vote on Israel’s participation.”The plan is to discuss and vote on these changes during the EBU General Assembly meeting later today,” Finland’s public broadcaster Yle said on Thursday.”Yle will make its decision on participating in Eurovision based on the outcome of the discussion and vote at the meeting.Austria’s public broadcaster ORF, which will host the 2026 contest, has expressed hope that a consensus can be reached so that it can host “as many participants as possible”.But other broadcasters have suggested the new EBU measures are insufficient.Iceland’s RUV said last week it would call for Israel to be expelled before determining its own participation in 2026. Spain’s RTVE reaffirmed its intention to boycott the competition if Israel is allowed to take part and accused the country of using the contest “for political ends”.Slovenia’s public broadcaster is also set to snub the contest, judging from a budget passed last week that included no funds for participation.But RTV Slovenija chief Natasa Gorscak said “we would propose… to participate” if Israel is shut out.Any exclusion would not be a first. Russia was barred from taking part following its 2022 invasion of Ukraine, and Belarus was excluded a year earlier after the contested re-election of President Alexander Lukashenko.burs-apo/nl/rh/phz/st

Ligue 1: Paul Pogba à Monaco, une intégration pas à pas

Rentré en jeu lors des dix dernières minutes de la victoire monégasque sur le PSG (1-0), Paul Pogba a immédiatement enfilé ses habits de compétiteur et de showman auprès des supporters, mais le joueur a lui encore besoin de temps pour retrouver le haut niveau.Comme toujours avec Pogba, la scène a fait le tour des réseaux. Quelques minutes après avoir remporté le premier match de L1 de sa carrière, pour sa première au Stade Louis-II avec Monaco, le champion du monde 2018 est venu saluer les ultras du Rocher, les exhortant à soutenir l’équipe tout juste sortie d’une grosse spirale négative.”Ce qu’on a fait, c’est derrière”, a-t-il lâché, acclamé par la foule. “Aujourd’hui, c’est important! Mais après, les prochains matches, on le sait déjà! On va continuer! On est tous ensemble! On lâche pas!”, a-t-il poursuivi, avant de lancer: “Écoutez, il faut mettre plus d’ambiance!” L’un de ses interlocuteurs, mégaphone en bouche, a alors été cinglant: “T’inquiète pas, mec! On la met depuis 30 ans, l’ambiance! Maintenant, mouillez le maillot les gars! Mouillez le maillot!”Surpris de la réponse, l’international français a acquiescé, lâché un “on va mouiller” (le maillot), avant de rejoindre les vestiaires.Lui vers qui se tournent toujours les yeux ébahis des enfants et des plus grands, semble enfin être redevenu un joueur comme les autres aux yeux des supporters.Comme les autres ou presque, car tout un club trépigne de le voir plus, et attend de lui de grandes choses sur le terrain.-“Ondes positives et force”-Le joueur enchaîne les entraînements et les charges intenses de travail, sans pour le moment voir son corps lui rappeler ses 32 ans, ni surtout les plus de 800 jours sans avoir foulé la moindre pelouse en professionnel.  “A l’entraînement, il n’y a plus aucune restriction, se satisfait son entraîneur Sébastien Pocognoli avant le déplacement à Brest vendredi (19h00). Il y va à 100%, sans retenue. Forcément, le fond est encore à parfaire. Mais, c’est normal. C’est le volume, ce sont les matches. Ça se passe bien. Son entrée contre PSG était dans la lignée de ce qu’on avait mis en place. On va commencer à augmenter petit à petit.”Entré à 1-0 alors que son équipe évoluait en infériorité numérique, Pogba a fait le job. “Ce n’était pas facile mais on n’a pas réfléchi, renchérit Pocognoli. On s’est dit que c’était la meilleure solution. Par rapport à ses qualités, son expérience et ce qu’il met en place aux entraînements, le choix était logique. Tant qu’on a cet alignement, il va continuer à progresser.”Pourtant, “il va falloir encore un petit peu de temps”, pour qu’il soit physiologiquement prêt à débuter un match, indique Pocognoli. Mais Pogba n’est pas frustré: il sait d’où il vient. “Il est très clairvoyant et très objectif sur le processus, continue l’entraîneur. Je pense qu’il est positif pour le moment. C’est important. C’est pour ça qu’il a pu rejouer ces minutes. Cela montre une grosse force de caractère. Il est à l’écoute de son corps et de tout ce qu’on met en place. Pour le moment, il n’y a que du positif autour de Paul.”Et puis Pogba n’a pas besoin de jouer beaucoup pour déjà avoir beaucoup d’impact dans le vestiaire. “Il apporte beaucoup d’ondes positives et donne de la force, assure le Russe Aleksandr Golovin. Dès qu’il est entré dans l’équipe, tout le monde a ressenti son énergie, son expérience. Il parle, aide avant un match, souvent pour pour expliquer une situation spécifique. Avec lui, on est beaucoup, beaucoup plus fort.””Et avec le temps, je suis sûr qu’il reviendra à son meilleur niveau”, conclut le capitaine de la sélection russe.

Devastating landslides turn Sri Lanka village into burial ground

Electrician V. K. Muthukrishnan ran to help when a lightning-fast mudslide flattened his neighbour’s home in rural Sri Lanka — only to see his own house swept away minutes later.A friend whom he directed to the disaster site to aid rescue efforts was also killed in the second cascade of mud and boulders.”I have nightmares, thinking that I sent my friend to his death,” a tearful Muthukrishnan said as he showed AFP reporters the wreckage of his modest home, destroyed on November 27.”But it could have been more.”AFP was among the first news outlets to enter the stricken central province of Kandy, where the main road had been cut off for over a week due to falling boulders and landslides.Reporters managed to get in when the road opened briefly on Thursday, before it shut again for urgent repairs.In picturesque Hadabima village, surrounded by mountains on one side and a river on the other, 24 people were buried in last week’s mudslides.That is a fraction of the national toll of 481 deaths, more than half in the tea-growing central hills. Heavy rains triggered by Cyclone Ditwah had saturated the mountainsides and made them unstable.- ‘A cemetery now’ -Tailor Adish Kumaran, 41, said his sister and brother-in-law were buried when they rushed to rescue a neighbour whose home was damaged.”They were also caught up in a second slide,” Kumaran told AFP, adding that six bodies had not yet been recovered.”This is a cemetery now. We don’t want to live in this village anymore,” he said.Nationwide, some 345 people remain missing, according to official figures.The government has said about 25,000 houses have been damaged or completely destroyed and has promised state help to rebuild.But the main agency dealing with the recovery effort says Sri Lanka will need up to $7 billion for the task, much of it from international donors.It is a vast sum for the island of 22 million people, still reeling from an economic meltdown in 2022.Tea factory worker Mariah Sivakumar, 39, said her immediate priority was her three school-going children.”All their books and clothes have been lost in the floods,” she said from a relative’s home after authorities warned her own house was at risk from a landslide.She said there was no way she and her husband — also a tea factory worker — could afford to buy new uniforms and textbooks for the children, let alone build a new house.- Unprecedented floods -In the nearby town of Gampola, dozens of young volunteers worked to clear up after the river burst its banks.Hundreds of families were sleeping at a local mosque, going out during the day to clean their homes, said cleric Faleeldeen Qadiri.”We have seen floods before, but nothing this severe,” he said.The state is providing shelter for over 170,000 people, while additional private donations pour in.A. M. Chandraratna, 70, owned a bed and breakfast overlooking the river in the town of Peradeniya.But his restaurant had been completely washed away, and he was left trying to salvage what he could.”I was born and brought up here,” he told AFP. “I thought I knew how this river behaves.”

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

MaPrimeRénov’: les chaudiéristes bois manifestent pour bénéficier de la principale aide

Une soixantaine de professionnels ont manifesté jeudi à Paris pour exiger que les chaudières biomasse (bois et granulés) bénéficient de la principale aide à la rénovation énergétique proposée dans le cadre du dispositif MaPrimeRénov’, a constaté une journaliste de l’AFP.”On réclame une égalité de traitement dans les subventions”, a martelé auprès de l’AFP Hervé Le Horgne, porte-parole du Syndicat français des chaudiéristes biomasse (SFCB), organisateur de la manifestation.Lors d’une audition devant les députés jeudi matin à l’Assemblée nationale, le ministre du Logement Vincent Jeanbrun a rappelé que les chaudières biomasse avaient été évincées des aides à la rénovation énergétique par geste (lorsqu’un seul type de travaux est réalisé) dans une logique de “recentrage” des subventions MaPrimeRénov’, qui connaît des difficultés budgétaires.Ces chaudières sont toujours éligibles aux aides MaPrimeRénov’ “à condition d’être sur de la rénovation d’ampleur”, c’est-à-dire dans un projet de rénovation globale d’un logement et non uniquement le changement du système de chauffage, a-t-il fait valoir.Jeudi matin, une soixantaine de professionnels du secteur ont exprimé leur colère et leur incompréhension rue de Constantine à Paris, à deux pas de l’Assemblée. Ils ont installé sur le lieu du rassemblement une dizaine de chaudières, parmi des pancartes indiquant notamment “le bois, l’énergie du pouvoir d’achat”.”La chaudière bois est dix fois moins carbonée que celle au gaz ou au fuel”, a mis en avant Hervé Le Horgne, qui a aussi vanté le coût d’une énergie locale “trois fois moins chère que l’électricité”.”Nos usines se retrouvent en surcapacité, et cela pose des problèmes économiques aux acteurs industriels, qui tardent à modifier leur ligne de production”, a souligné ce professionnel, inquiet face à l’éventuelle chute d’un secteur qui vend déjà “quatre fois moins de chaudières” qu’en 2022.

MaPrimeRénov’: les chaudiéristes bois manifestent pour bénéficier de la principale aide

Une soixantaine de professionnels ont manifesté jeudi à Paris pour exiger que les chaudières biomasse (bois et granulés) bénéficient de la principale aide à la rénovation énergétique proposée dans le cadre du dispositif MaPrimeRénov’, a constaté une journaliste de l’AFP.”On réclame une égalité de traitement dans les subventions”, a martelé auprès de l’AFP Hervé Le Horgne, porte-parole du Syndicat français des chaudiéristes biomasse (SFCB), organisateur de la manifestation.Lors d’une audition devant les députés jeudi matin à l’Assemblée nationale, le ministre du Logement Vincent Jeanbrun a rappelé que les chaudières biomasse avaient été évincées des aides à la rénovation énergétique par geste (lorsqu’un seul type de travaux est réalisé) dans une logique de “recentrage” des subventions MaPrimeRénov’, qui connaît des difficultés budgétaires.Ces chaudières sont toujours éligibles aux aides MaPrimeRénov’ “à condition d’être sur de la rénovation d’ampleur”, c’est-à-dire dans un projet de rénovation globale d’un logement et non uniquement le changement du système de chauffage, a-t-il fait valoir.Jeudi matin, une soixantaine de professionnels du secteur ont exprimé leur colère et leur incompréhension rue de Constantine à Paris, à deux pas de l’Assemblée. Ils ont installé sur le lieu du rassemblement une dizaine de chaudières, parmi des pancartes indiquant notamment “le bois, l’énergie du pouvoir d’achat”.”La chaudière bois est dix fois moins carbonée que celle au gaz ou au fuel”, a mis en avant Hervé Le Horgne, qui a aussi vanté le coût d’une énergie locale “trois fois moins chère que l’électricité”.”Nos usines se retrouvent en surcapacité, et cela pose des problèmes économiques aux acteurs industriels, qui tardent à modifier leur ligne de production”, a souligné ce professionnel, inquiet face à l’éventuelle chute d’un secteur qui vend déjà “quatre fois moins de chaudières” qu’en 2022.