Mode: Hermès nomme Grace Wales Bonner à la tête des collections masculines

La maison de luxe Hermès a annoncé mardi la nomination de la styliste Grace Wales Bonner comme directrice de création du prêt-à-porter masculin, en remplacement de Véronique Nichanian qui a occupé le poste pendant 37 ans.La trentenaire britannique présentera sa première collection pour Hermès en janvier 2027, a annoncé le groupe dans un communiqué.Grace Wales Bonner, diplômée de la prestigieuse école Central Saint Martins à Londres, s’est construite une belle réputation dans la mode masculine avec sa marque éponyme qu’elle développe depuis une décennie.Le directeur artistique général d’Hermès, Pierre-Alexis Dumas, s’est déclaré “très heureux” de l’accueillir. “Sa vision contemporaine de la mode, de l’artisanat et de la culture continuera à façonner le style du prêt-à-porter homme d’Hermès, conjuguant avec confiance son regard sur l’époque et l’héritage de la maison”, a-t-il déclaré dans le communiqué. De son côté, Grace Wales Bonner s’est réjouie de rejoindre “une maison si magique”. “Ouvrir ce nouveau chapitre, m’inscrire dans une telle lignée d’artisans et de créateurs est pour moi un rêve”, a-t-elle réagi.Hermès avait annoncé vendredi le départ de la styliste française Véronique Nichanian, qui présentera en janvier à la semaine de la mode parisienne Automne-Hiver 2026-2027 son dernier défilé pour la maison. La créatrice de 71 ans l’avait rejointe en 1988.Ce changement prend place dans un vaste mouvement des créateurs à la tête de grandes maisons, notamment chez Chanel, Dior, Balenciaga, Loewe ou encore Jean Paul Gaultier.Alors que le marché du luxe est confronté à des défis économiques et commerciaux, Hermès ne connaît pas la crise. La maison, dont les ventes ne cessent de progresser, a vu son chiffre d’affaires croître de plus de 7% au premier semestre 2025, à 8 milliards d’euros. Dans ce contexte, le groupe a évoqué la possibilité de se lancer dans la haute couture à l’horizon 2026 ou 2027.

Dans les secrets des négociateurs du RAID

“Le but ultime, c’est de lui faire ouvrir la porte”. Les négociateurs du RAID, créé il y a 40 ans, jouent une partition subtile mêlant psychologie, patience et stratégie, et tiennent un rôle déterminant dans la résolution pacifique des crises.”On essaie toujours de privilégier la négociation au RAID, pour éviter un assaut qui est toujours un peu traumatisant pour tout le monde”, assure à l’AFP Guillaume Cardy, le chef de cette unité d’élite de la police nationale.”Il faut faire comprendre que, tant qu’on parle, il ne se passera rien, il n’y aura pas d’intervention”, raconte Olivier, chef de la cellule négociation.En moyenne, la négociation est employée sur plus d’une centaine d’interventions par an sur l’ensemble du territoire: “notre rôle, c’est d’essayer de désamorcer le conflit, de lui faire relâcher l’otage s’il y en a, de lui faire poser l’arme…”En poste depuis 2017, Olivier (*) est un des 80 négociateurs du RAID (Recherche, action, intervention, dissuasion). Installé au cœur de l’antenne centrale à Bièvres, en Essonne, il est l’un des six policiers en France à se focaliser uniquement sur cette spécialité, la négociation, au sein d’une cellule dont le RAID s’est doté en 1997, quatre ans après la prise d’otages de l’école maternelle de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).Depuis, les négociateurs du RAID sont devenus de véritables touche-à-tout pour pouvoir faire face à la diversité des profils qu’ils rencontrent. “Ca va de la criminalité organisée ou du terrorisme au braquage de bijouterie qui se passe mal, au père qui se retranche en haut d’une grue, à l’assistant parlementaire en pleine crise suicidaire…”, explique Olivier.- “Ils mériteraient des Oscars” -Pour se préparer à toutes les éventualités, lui et ses hommes multiplient les mises en situation “parce que le but du +négo+ c’est, sur n’importe quelle affaire où il se retrouve, de retomber sur ses pieds, d’être à l’aise et de pouvoir s’adapter et se synchroniser à la personne en face”.Pour ça, ces policiers spécialisés doivent faire preuve d’empathie et de patience, l’objectif étant de guider le forcené vers la reddition plutôt qu’être contraint à une intervention musclée.Au QG du RAID, les négociateurs enchaînent donc les exercices, entre eux, certains jouant un rôle issu d’une situation réelle ou imaginée. “Il y en a qui sont très bons, ils mériteraient des Oscars”, rigole Olivier. Mais, surtout, ils s’informent tous azimuts, travaillant pendant les temps morts, quand ils ne sont pas appelés en intervention, sur l’hypnose, la radicalisation, la suicidologie, la communication, les différentes mouvances masculinistes ou de l’ultra-droite, les “citoyens souverains” (anti-Etat, complotistes, etc.)… “Si le beeper sonne pour, par exemple, un gars qui a une OQTF (obligation de quitter le territoire français, NDLR) et qui doit prendre l’avion, je ne suis pas ceinture noire de droit administratif sur les étrangers donc j’ai les collègues qui vont faire tout un tas de recherches”, détaille-t-il encore.”Si le gars me dit qu’il a épuisé tous les recours, on va vérifier, en appelant des avocats qu’on connaît… pour nous renseigner, pour lui redonner espoir et qu’il ne commette pas l’irréparable”, ajoute Olivier, soulignant “cette capacité à s’intéresser à tous les sujets”. “On essaye d’avoir un temps d’avance et de s’intéresser à toutes ces populations qui, demain, pourraient passer à l’acte”, explique-t-il.Loin des clichés des séries télé, les négociateurs du RAID évoluent toujours en binôme, côte à côte. Souvent par téléphone, à distance plutôt qu’au porte-voix, à travers la porte. Mais parfaitement préparés.(*): pour raison de sécurité, le nom de famille n’est pas mentionné

Dans les secrets des négociateurs du RAID

“Le but ultime, c’est de lui faire ouvrir la porte”. Les négociateurs du RAID, créé il y a 40 ans, jouent une partition subtile mêlant psychologie, patience et stratégie, et tiennent un rôle déterminant dans la résolution pacifique des crises.”On essaie toujours de privilégier la négociation au RAID, pour éviter un assaut qui est toujours un peu traumatisant pour tout le monde”, assure à l’AFP Guillaume Cardy, le chef de cette unité d’élite de la police nationale.”Il faut faire comprendre que, tant qu’on parle, il ne se passera rien, il n’y aura pas d’intervention”, raconte Olivier, chef de la cellule négociation.En moyenne, la négociation est employée sur plus d’une centaine d’interventions par an sur l’ensemble du territoire: “notre rôle, c’est d’essayer de désamorcer le conflit, de lui faire relâcher l’otage s’il y en a, de lui faire poser l’arme…”En poste depuis 2017, Olivier (*) est un des 80 négociateurs du RAID (Recherche, action, intervention, dissuasion). Installé au cœur de l’antenne centrale à Bièvres, en Essonne, il est l’un des six policiers en France à se focaliser uniquement sur cette spécialité, la négociation, au sein d’une cellule dont le RAID s’est doté en 1997, quatre ans après la prise d’otages de l’école maternelle de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).Depuis, les négociateurs du RAID sont devenus de véritables touche-à-tout pour pouvoir faire face à la diversité des profils qu’ils rencontrent. “Ca va de la criminalité organisée ou du terrorisme au braquage de bijouterie qui se passe mal, au père qui se retranche en haut d’une grue, à l’assistant parlementaire en pleine crise suicidaire…”, explique Olivier.- “Ils mériteraient des Oscars” -Pour se préparer à toutes les éventualités, lui et ses hommes multiplient les mises en situation “parce que le but du +négo+ c’est, sur n’importe quelle affaire où il se retrouve, de retomber sur ses pieds, d’être à l’aise et de pouvoir s’adapter et se synchroniser à la personne en face”.Pour ça, ces policiers spécialisés doivent faire preuve d’empathie et de patience, l’objectif étant de guider le forcené vers la reddition plutôt qu’être contraint à une intervention musclée.Au QG du RAID, les négociateurs enchaînent donc les exercices, entre eux, certains jouant un rôle issu d’une situation réelle ou imaginée. “Il y en a qui sont très bons, ils mériteraient des Oscars”, rigole Olivier. Mais, surtout, ils s’informent tous azimuts, travaillant pendant les temps morts, quand ils ne sont pas appelés en intervention, sur l’hypnose, la radicalisation, la suicidologie, la communication, les différentes mouvances masculinistes ou de l’ultra-droite, les “citoyens souverains” (anti-Etat, complotistes, etc.)… “Si le beeper sonne pour, par exemple, un gars qui a une OQTF (obligation de quitter le territoire français, NDLR) et qui doit prendre l’avion, je ne suis pas ceinture noire de droit administratif sur les étrangers donc j’ai les collègues qui vont faire tout un tas de recherches”, détaille-t-il encore.”Si le gars me dit qu’il a épuisé tous les recours, on va vérifier, en appelant des avocats qu’on connaît… pour nous renseigner, pour lui redonner espoir et qu’il ne commette pas l’irréparable”, ajoute Olivier, soulignant “cette capacité à s’intéresser à tous les sujets”. “On essaye d’avoir un temps d’avance et de s’intéresser à toutes ces populations qui, demain, pourraient passer à l’acte”, explique-t-il.Loin des clichés des séries télé, les négociateurs du RAID évoluent toujours en binôme, côte à côte. Souvent par téléphone, à distance plutôt qu’au porte-voix, à travers la porte. Mais parfaitement préparés.(*): pour raison de sécurité, le nom de famille n’est pas mentionné

Foot: Kompany prolonge au Bayern Munich jusqu’en 2029

Le Bayern Munich a prolongé de deux saisons le contrat de son entraîneur, le Belge Vincent Kompany, désormais engagé à Munich jusqu’à l’été 2029, a annoncé mardi le champion d’Allemagne dans un communiqué.Arrivé en Bavière à l’été 2024 pour remplacer Thomas Tuchel, Vincent Kompany s’est imposé au Bayern, décrochant un 34e titre de champion d’Allemagne pour le club munichois (le record en Allemagne) pour sa première saison sur le banc.”Je suis reconnaissant, je me sens honoré et je voudrais remercier le Bayern pour la confiance et l’environnement de travail qui m’ont été proposés depuis le premier jour. J’ai l’impression que je suis là depuis plus longtemps et que je comprends bien le club”, a souligné Vincent Kompany, cité dans le communiqué.”Jusqu’à présent, ça a été une expérience grandiose, on a démarré un super voyage. Continuons à travailler dur pour fêter de nombreux autres succès”, a ajouté le Belge, qui a débuté sa carrière d’entraîneur dans son club formateur d’Anderlecht, avant de passer deux saisons à Burnley, en Angleterre.Cette saison, le Bayern a remporté ses onze premiers matches toutes compétitions confondues, sept en Bundesliga, deux en Ligue des champions, un en Coupe et la Supercoupe Franz-Beckenbauer, le deuxième trophée remporté par Kompany depuis son arrivée.Mercredi (21h00), les Munichois reçoivent Bruges pour la 3e journée de la phase de groupe de la Ligue des champions, pour poursuivre le meilleur début de saison de l’histoire du club.- “Confiance” -Il y a un peu plus d’un an, le Bayern avait recruté Kompany après avoir essuyé les refus de Xabi Alonso (qui avait décidé de rester une saison de plus à Leverkusen), Julian Nagelsmann (qui avait prolongé son bail avec l’Allemagne) et Ralf Rangnick (resté sélectionneur de l’Autriche).Le Belge de 39 ans a su imposer son style et a redonné au Bayern sa suprématie nationale, perdue lors de la saison 2023/24 au profit du Bayer Leverkusen, auteur d’une saison exceptionnelle avec une seule défaite en 53 matches, toutes compétitions confondues (en finale de la Ligue Europa).Outre le titre de champion d’Allemagne, assuré deux journées avant la fin de la saison 2024/25, le Bayern de Kompany avait atteint les quarts de finale de la Ligue des champions (élimination contre l’Inter Milan) et du Mondial-2025 des clubs (sorti par le Paris SG). L’aventure en Coupe s’était arrêté en huitièmes de finale contre Leverkusen.”La prolongation de contrat avec Vincent Kompany est une forte preuve de confiance du club pour son formidable travail effectué jusqu’à présent, en plus d’un signal clair pour une continuité et une stabilité au Bayern”, a estimé le président Herbert Hainer.Depuis le passage de Pep Guardiola de 2013 à 2016, aucun des sept entraîneurs du Bayern n’est resté plus de 21 mois en poste. Ottmar Hitzfeld est le dernier à avoir fait plus de trois saisons sur le banc munichois (1998/2004).

Stocks up on China-US hopes, Japan’s new PM lifts Tokyo

Most stock markets extended gains Tuesday on further signs that China-US trade tensions were easing and as investors looked to corporate earnings.Tokyo hit another record as Japan swore in new prime minister Sanae Takaichi and brought an end to a period of political uncertainty.European equities were mostly higher, tracking gains in Asia where Hong Kong and Shanghai closed up more than one percent. “Wall Street enjoyed a particularly strong session on Monday, and that optimism has extended to Asia and Europe,” said Russ Mould, investment director at AJ Bell.”The focus is now on US interest rate cuts, the new corporate reporting season, and US-China trade talks,” he added. Investors will look to US inflation figures due Friday for further signals about the pace of the rate cuts.Ahead of Wall Street reopening Tuesday, General Motors reported better-than-expected profits behind good vehicle pricing as it boosted some full-year projections based on lower tariff costs. London advanced in midday deals, while the pound declined on official data showing UK public borrowing reached a five-year high in September.Frankfurt ticked lower while Paris rose, with financial services firm Edenred surging 15 percent after it reported better-than-expected sales in the third quarter.Investors were back in a buying mood after last week’s ructions sparked by Donald Trump’s threat to hammer China with 100-percent tariffs over its latest rare earth export controls.The US president has since struck a more optimistic tone ahead of a meeting with Chinese counterpart Xi Jinping at the APEC summit in South Korea.He said he wanted a “fair” trade deal between the superpowers and praised his relationship with Xi. Trump also played down fears of a Chinese invasion of Taiwan, saying: “I think we’ll be just fine with China. China doesn’t want to do that.”The remarks, which followed other conciliatory words at the weekend, helped push Wall Street higher on Monday, as the tech-led rally resumed.In Japan, the yen weakened after Takaichi was appointed prime minister, which raised expectations for a slower pace of interest rate hikes.”Takaichi is expected to cut taxes and boost defence spending, she is also not a fan of interest rate hikes,” said Kathleen Brooks, research director at XTB trading group.Traders kept tabs on Beijing, where China’s leaders are holding a four-day conclave expected to discuss strategies to address sluggish household spending and persisting woes in the vast property sector.Mineral producers fell in Sydney, having opened sharply higher following a deal between Trump and Australian Prime Minister Anthony Albanese to ramp up shipments of rare earths to the United States.Hastings Technology Metals, Lynas Rare Earths and Iluka Resources all surged at the open but gave up gains as the day wore on.- Key figures at around 1040 GMT -London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 9,423.91 pointsParis – CAC 40: UP 0.2 percent at 8,224.39Frankfurt – DAX: DOWN 0.1 percent at 24,244.57Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 49,316.06 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 26,027.55 (close)Shanghai – Composite: UP 1.4 percent at 3,916.33 (close)New York – Dow: UP 1.1 percent at 46,706.58 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1611 from $1.1641 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.3373 from $1.3409Dollar/yen: UP at 151.96 yen from 150.73 yenEuro/pound: UP at 86.83 percent from 86.82 penceBrent North Sea Crude: UP 0.9 percent at $61.52 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.9 percent at $57.54 per barrel