Pékin, Séoul et Tokyo cherchent à surmonter leurs différends face à l’offensive commerciale de Trump

Les chefs de la diplomatie du Japon, de la Chine et de la Corée du Sud ont débuté samedi à Tokyo une rencontre visant à renforcer leur coopération, alors que la guerre commerciale engagée par les États-Unis menace la région. “La situation internationale est devenue de plus en plus difficile, et il n’est pas exagéré de dire que nous nous trouvons à un tournant de l’histoire”, a déclaré le ministre japonais des Affaires étrangères, Takeshi Iwaya devant ses homologues chinois Wang Yi et sud-coréen Cho Tae-yul. Cette réunion trilatérale, la 11e sous ce format, intervient alors que l’Asie orientale se trouve particulièrement touchée par l’offensive douanière lancée tous azimuts par le président américain Donald Trump.Dans ce contexte, “il est plus que jamais nécessaire de redoubler d’efforts pour surmonter les divisions et les confrontations par le dialogue et la coopération”, a ajouté M. Iwaya en amont des discussions.Relevant que cette année marquait le 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, Wang Yi a estimé en amont de la rencontre que “c’est en réfléchissant sincèrement à l’histoire que nous pourrons mieux construire l’avenir”. Renforcer la coopération permettra de “résister ensemble aux risques” et de promouvoir la “compréhension mutuelle” entre les populations, a ajouté le ministre chinois.”La coopération entre les trois pays peut envoyer au monde un message d’espoir pour l’avenir”, a déclaré son homologue sud-coréen Cho Tae-yul, ajoutant espérer “des discussions ouvertes et franches (…) sur la question nucléaire nord-coréenne”. Les chefs d’Etat des trois pays s’étaient retrouvés en mai 2024 à Séoul pour leur premier sommet tripartite en cinq ans: ils y avaient convenu d’approfondir leurs liens commerciaux et réaffirmé leur objectif de dénucléarisation de la péninsule coréenne –en référence aux armements nucléaires développés par la Corée du Nord.Séoul et Tokyo adoptent généralement une position plus ferme à l’égard de Pyongyang que Pékin, qui demeure l’un des principaux alliés et bailleurs de fonds économiques de Pyongyang.- “Diversifier les options” -A Tokyo samedi, les ministres devraient notamment aborder les questions de coopération économique, de dialogue entre les peuples, et de mesures visant à contrer la baisse de la natalité –un problème critique pour les trois pays–, a rapporté la télévision publique japonaise NHK. Ils s’efforceront par ailleurs de s’entendre sur l’organisation d’un potentiel nouveau sommet trilatéral d’ici la fin de l’année, a ajouté la chaîne.Mais cette nouvelle réunion “devrait donner la priorité aux questions économiques, face aux offensives douanières de l’administration Trump”, avertit Lim Eul-chul, professeur à l’Institut d’études d’Extrême-Orient de Séoul.Les Etats-Unis ont déjà frappé de droits de douane additionnels de 20% les importations de produits chinois, et imposé des droits de 25% sur l’acier et l’aluminium, décision qui frappe durement le Japon et la Corée du Sud –avant une salve de droits de douane “réciproques” ciblant tous les pays, attendue début avril.Pour Patrica Kim, chercheuse à la Brookings Institution à Washington, les dirigeants de ces trois pays “sont de plus en plus contraints de diversifier leurs options” face à ces pressions américaines.”Il n’est pas surprenant que les trois plus grandes économies d’Asie orientale se tournent les unes vers les autres en quête de nouvelles opportunités économiques”, estime-t-elle auprès de l’AFP. Avant leur réunion, les trois ministres ont été reçus vendredi par le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba qui a plaidé pour une diplomatie “pragmatique”, y compris “sur les sujets de préoccupation”.Des discussions bilatérales sont également prévues samedi. En particulier, le Japon et la Chine tiendront leur premier “dialogue économique de haut niveau” en six ans.Les deux puissances tentent de renouer des relations qui, depuis des années, sont entachées notamment par d’historiques conflits territoriaux.Tokyo entend également convaincre Pékin de lever complètement l’interdiction des importations de fruits de mer japonais, imposée après le début du rejet dans l’océan de l’eau stockée sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima.Un dossier jugé crucial par M. Iwaya. La Chine a déjà annoncé en septembre se préparer à “reprendre progressivement” ses importations, mais sans mise en oeuvre effective pour l’heure.

Pékin, Séoul et Tokyo cherchent à surmonter leurs différends face à l’offensive commerciale de Trump

Les chefs de la diplomatie du Japon, de la Chine et de la Corée du Sud ont débuté samedi à Tokyo une rencontre visant à renforcer leur coopération, alors que la guerre commerciale engagée par les États-Unis menace la région. “La situation internationale est devenue de plus en plus difficile, et il n’est pas exagéré de dire que nous nous trouvons à un tournant de l’histoire”, a déclaré le ministre japonais des Affaires étrangères, Takeshi Iwaya devant ses homologues chinois Wang Yi et sud-coréen Cho Tae-yul. Cette réunion trilatérale, la 11e sous ce format, intervient alors que l’Asie orientale se trouve particulièrement touchée par l’offensive douanière lancée tous azimuts par le président américain Donald Trump.Dans ce contexte, “il est plus que jamais nécessaire de redoubler d’efforts pour surmonter les divisions et les confrontations par le dialogue et la coopération”, a ajouté M. Iwaya en amont des discussions.Relevant que cette année marquait le 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, Wang Yi a estimé en amont de la rencontre que “c’est en réfléchissant sincèrement à l’histoire que nous pourrons mieux construire l’avenir”. Renforcer la coopération permettra de “résister ensemble aux risques” et de promouvoir la “compréhension mutuelle” entre les populations, a ajouté le ministre chinois.”La coopération entre les trois pays peut envoyer au monde un message d’espoir pour l’avenir”, a déclaré son homologue sud-coréen Cho Tae-yul, ajoutant espérer “des discussions ouvertes et franches (…) sur la question nucléaire nord-coréenne”. Les chefs d’Etat des trois pays s’étaient retrouvés en mai 2024 à Séoul pour leur premier sommet tripartite en cinq ans: ils y avaient convenu d’approfondir leurs liens commerciaux et réaffirmé leur objectif de dénucléarisation de la péninsule coréenne –en référence aux armements nucléaires développés par la Corée du Nord.Séoul et Tokyo adoptent généralement une position plus ferme à l’égard de Pyongyang que Pékin, qui demeure l’un des principaux alliés et bailleurs de fonds économiques de Pyongyang.- “Diversifier les options” -A Tokyo samedi, les ministres devraient notamment aborder les questions de coopération économique, de dialogue entre les peuples, et de mesures visant à contrer la baisse de la natalité –un problème critique pour les trois pays–, a rapporté la télévision publique japonaise NHK. Ils s’efforceront par ailleurs de s’entendre sur l’organisation d’un potentiel nouveau sommet trilatéral d’ici la fin de l’année, a ajouté la chaîne.Mais cette nouvelle réunion “devrait donner la priorité aux questions économiques, face aux offensives douanières de l’administration Trump”, avertit Lim Eul-chul, professeur à l’Institut d’études d’Extrême-Orient de Séoul.Les Etats-Unis ont déjà frappé de droits de douane additionnels de 20% les importations de produits chinois, et imposé des droits de 25% sur l’acier et l’aluminium, décision qui frappe durement le Japon et la Corée du Sud –avant une salve de droits de douane “réciproques” ciblant tous les pays, attendue début avril.Pour Patrica Kim, chercheuse à la Brookings Institution à Washington, les dirigeants de ces trois pays “sont de plus en plus contraints de diversifier leurs options” face à ces pressions américaines.”Il n’est pas surprenant que les trois plus grandes économies d’Asie orientale se tournent les unes vers les autres en quête de nouvelles opportunités économiques”, estime-t-elle auprès de l’AFP. Avant leur réunion, les trois ministres ont été reçus vendredi par le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba qui a plaidé pour une diplomatie “pragmatique”, y compris “sur les sujets de préoccupation”.Des discussions bilatérales sont également prévues samedi. En particulier, le Japon et la Chine tiendront leur premier “dialogue économique de haut niveau” en six ans.Les deux puissances tentent de renouer des relations qui, depuis des années, sont entachées notamment par d’historiques conflits territoriaux.Tokyo entend également convaincre Pékin de lever complètement l’interdiction des importations de fruits de mer japonais, imposée après le début du rejet dans l’océan de l’eau stockée sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima.Un dossier jugé crucial par M. Iwaya. La Chine a déjà annoncé en septembre se préparer à “reprendre progressivement” ses importations, mais sans mise en oeuvre effective pour l’heure.

La start-up d’IA Perplexity confirme son ambition de racheter TikTok

La start-up d’intelligence artificielle (IA) américaine Perplexity a confirmé vendredi officiellement son ambition de racheter TikTok, assurant être la mieux placée pour acquérir la très populaire application sans “créer de monopole” et la doter d’un nouvel algorithme “transparent” et “open source”.L’entreprise, qui a mis au point un moteur de recherche en ligne renforcé à l’IA générative, est en compétition avec plusieurs autres groupes intéressés par la plateforme de la firme chinoise ByteDance, menacée d’interdiction aux Etats-Unis.”Perplexity est singulièrement bien placée pour reconstruire l’algorithme de TikTok sans créer de monopole, en combinant des capacités technologiques de classe mondiale avec l’indépendance” d’une petite société technologique au lieu d’un des géants du secteur, a écrit la start-up dans un communiqué.Selon la chaîne CNBC, l’offre soumise par Perplexity valoriserait TikTok à au moins 50 milliards de dollars.La jeune société avait déjà soumis à ByteDance, mi-janvier, une offre de fusion avec la filiale américaine de TikTok.L’entreprise basée à San Francisco estime que toute acquisition par une coalition d’investisseurs ou par un concurrent du réseau social aurait pour conséquence soit de conserver l’influence de ByteDance sur le crucial algorithme de recommandation, soit de créer un monopole.”L’ensemble de la société bénéficie de la libération des flux de contenus des manipulations des gouvernements étrangers et des monopoles internationaux”, argumente Perplexity.Son communiqué détaille ses ambitions pour la plateforme, notamment l’ajout de capacités de recherche pour trouver plus facilement des vidéos et l’amélioration de la personnalisation pour les utilisateurs.Surtout, elle veut concevoir son propre algorithme de recommandation “à partir de zéro”, et héberger les données “dans des centres de données américains avec une supervision américaine”.- Prétendants -Le 20 janvier, à peine investi, le président américain Donald Trump avait accordé un délai de 75 jours à ByteDance – qui pourrait être rallongé – pour céder ses activités américaines, soit jusqu’au 5 avril.Au terme de ce délai la très populaire plateforme est censée être interdite aux Etats-Unis, où elle a 170 millions d’utilisateurs, selon les termes d’une loi votée l’année dernière, au nom de la protection de la sécurité nationale.Plusieurs prétendants sont sur les rangs, même si ByteDance n’a pas fait part de son intention de vendre.”Nous négocions avec quatre groupes différents, et beaucoup de gens sont intéressés”, a répondu Donald Trump à une question sur TikTok, le 10 mars à bord d’Air Force One.Parmi les projets en lice figure le “Project Liberty” créé par le promoteur immobilier et propriétaire de l’Olympique de Marseille Frank McCourt et rejoint par le cofondateur du réseau social Reddit Alexis Ohanian.Leur objectif affiché est de rendre internet “plus sûr”, notamment en redonnant aux utilisateurs le contrôle de leurs données personnelles et en débarrassant l’application de son puissant algorithme de recommandation des contenus, qui a largement contribué à son succès.D’autres personnalités ont fait part de leur intérêt, dont l’influenceur MrBeast et Steven Mnuchin, secrétaire au Trésor durant le premier mandat de Donald Trump.La Maison Blanche a par ailleurs évoqué d’autres acheteurs potentiels, tels que les entreprises Microsoft et Oracle.Perplexity a récemment ouvert des négociations pour lever entre 500 millions et 1 milliard de dollars, pour une valorisation de 18 milliards, selon la presse américaine.

La start-up d’IA Perplexity confirme son ambition de racheter TikTok

La start-up d’intelligence artificielle (IA) américaine Perplexity a confirmé vendredi officiellement son ambition de racheter TikTok, assurant être la mieux placée pour acquérir la très populaire application sans “créer de monopole” et la doter d’un nouvel algorithme “transparent” et “open source”.L’entreprise, qui a mis au point un moteur de recherche en ligne renforcé à l’IA générative, est en compétition avec plusieurs autres groupes intéressés par la plateforme de la firme chinoise ByteDance, menacée d’interdiction aux Etats-Unis.”Perplexity est singulièrement bien placée pour reconstruire l’algorithme de TikTok sans créer de monopole, en combinant des capacités technologiques de classe mondiale avec l’indépendance” d’une petite société technologique au lieu d’un des géants du secteur, a écrit la start-up dans un communiqué.Selon la chaîne CNBC, l’offre soumise par Perplexity valoriserait TikTok à au moins 50 milliards de dollars.La jeune société avait déjà soumis à ByteDance, mi-janvier, une offre de fusion avec la filiale américaine de TikTok.L’entreprise basée à San Francisco estime que toute acquisition par une coalition d’investisseurs ou par un concurrent du réseau social aurait pour conséquence soit de conserver l’influence de ByteDance sur le crucial algorithme de recommandation, soit de créer un monopole.”L’ensemble de la société bénéficie de la libération des flux de contenus des manipulations des gouvernements étrangers et des monopoles internationaux”, argumente Perplexity.Son communiqué détaille ses ambitions pour la plateforme, notamment l’ajout de capacités de recherche pour trouver plus facilement des vidéos et l’amélioration de la personnalisation pour les utilisateurs.Surtout, elle veut concevoir son propre algorithme de recommandation “à partir de zéro”, et héberger les données “dans des centres de données américains avec une supervision américaine”.- Prétendants -Le 20 janvier, à peine investi, le président américain Donald Trump avait accordé un délai de 75 jours à ByteDance – qui pourrait être rallongé – pour céder ses activités américaines, soit jusqu’au 5 avril.Au terme de ce délai la très populaire plateforme est censée être interdite aux Etats-Unis, où elle a 170 millions d’utilisateurs, selon les termes d’une loi votée l’année dernière, au nom de la protection de la sécurité nationale.Plusieurs prétendants sont sur les rangs, même si ByteDance n’a pas fait part de son intention de vendre.”Nous négocions avec quatre groupes différents, et beaucoup de gens sont intéressés”, a répondu Donald Trump à une question sur TikTok, le 10 mars à bord d’Air Force One.Parmi les projets en lice figure le “Project Liberty” créé par le promoteur immobilier et propriétaire de l’Olympique de Marseille Frank McCourt et rejoint par le cofondateur du réseau social Reddit Alexis Ohanian.Leur objectif affiché est de rendre internet “plus sûr”, notamment en redonnant aux utilisateurs le contrôle de leurs données personnelles et en débarrassant l’application de son puissant algorithme de recommandation des contenus, qui a largement contribué à son succès.D’autres personnalités ont fait part de leur intérêt, dont l’influenceur MrBeast et Steven Mnuchin, secrétaire au Trésor durant le premier mandat de Donald Trump.La Maison Blanche a par ailleurs évoqué d’autres acheteurs potentiels, tels que les entreprises Microsoft et Oracle.Perplexity a récemment ouvert des négociations pour lever entre 500 millions et 1 milliard de dollars, pour une valorisation de 18 milliards, selon la presse américaine.

Clap de fin mercredi pour “Touche pas à mon poste”

Quinze ans après son lancement et de nombreuses polémiques, “Touche pas à mon poste” (TPMP) cessera définitivement mercredi, trois semaines seulement après l’arrêt de la chaîne C8 et son passage en webtélé, a annoncé Cyril Hanouna vendredi soir lors de son émission.”Mercredi, les chéris, ce sera la dernière de +Touche pas à mon poste+. On va faire une grosse fête, puisqu’on va maintenant se concentrer à notre projet”, a précisé l’animateur qui doit rejoindre le groupe M6 en septembre sur la chaîne W9 et Fun Radio, en évoquant un “séminaire” avec ses équipes pour “travailler sur la suite des opérations”.”Je sais que j’ai fait le maximum pour rester le plus longtemps avec vous. Et ça a été un carton énorme”, s’est-il félicité. “On a été premier talk grâce à vous, tous les soirs, on a fait le max. Sachez-le, on fera encore le max tout le temps”, a-t-il ajouté en conclusion de son émission.Avec l’arrêt de C8 le 28 février, “Baba” (surnom de l’animateur) avait annoncé qu’il continuerait sur Internet durant “quelques mois, peut-être jusqu’à fin avril”, avant son retour sur le petit écran à la rentrée.Dès le 3 mars, Cyril Hanouna et ses chroniqueurs avaient ainsi repris du service sur la webtélé Zoubida TV, transmise sur Dailymotion, YouTube, Molotov, myCANAL et les bouquets des box internet.Un changement de diffusion qui a attiré régulièrement un peu plus d’un million de téléspectateurs, selon les chiffres communiqués par l’animateur. – Longévité et polémiques -Lancée discrètement sur France 4 en 2010, avant d’être transférée en 2012 sur D8, devenue C8, avec son animateur star, TPMP est devenue l’une des émissions les plus populaires de France, revendiquant chaque jour en moyenne “deux millions et demi” de téléspectateurs sur la chaîne du groupe Canal+.Pour sa dernière soirée sur la TNT, le 27 février, le talk-show a même battu un “record historique” en réunissant près de 3,7 millions de téléspectateurs sur sa tranche la plus regardée.Une popularité et une longévité émaillée de nombreuses polémiques. Décidé par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, et validé par le Conseil d’État, l’arrêt de la diffusion de C8 sur la télévision numérique terrestre (TNT) a été motivé par les “manquements réitérés” de la chaîne, qui a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende à cause des dérapages de Cyril Hanouna. Sur ce total, 3,5 millions d’euros correspondent à une sanction record pour des insultes lancées au député LFI Louis Boyard dans TPMP en novembre 2022 et trois millions d’euros pour un canular jugé homophobe dans une déclinaison du programme en 2017.Au fil des années, l’émission a pris une tournure de plus en plus politique. L’animateur, qui n’écarte pas une candidature future à l’élection présidentielle, est notamment soutenu à droite et à l’extrême droite et boycotté par une partie de la gauche. Son inimitié avec La France insoumise est notoire. Dernier épisode en date: le parti de gauche radicale a été condamné vendredi à lui verser 3.500 euros pour atteinte au “droit à l’image”, en raison d’une caricature de l’animateur ayant valu au mouvement des accusations d’antisémitisme.L’annonce de l’arrivée de Cyril Hanouna dans le groupe M6, pour une émission télé quotidienne sur W9, également sur la TNT, ainsi qu’un programme sur Fun Radio, à partir du 1er septembre, a suscité des craintes en interne. M6 a affirmé à plusieurs reprises que l’animateur venait pour faire du “divertissement”, sans tonalité “politique”.Le groupe de médias a toutefois déjà dû le recadrer publiquement la semaine dernière pour avoir égratigné dans TPMP l’une de ses vedettes, Bruno Guillon. 

Clap de fin mercredi pour “Touche pas à mon poste”

Quinze ans après son lancement et de nombreuses polémiques, “Touche pas à mon poste” (TPMP) cessera définitivement mercredi, trois semaines seulement après l’arrêt de la chaîne C8 et son passage en webtélé, a annoncé Cyril Hanouna vendredi soir lors de son émission.”Mercredi, les chéris, ce sera la dernière de +Touche pas à mon poste+. On va faire une grosse fête, puisqu’on va maintenant se concentrer à notre projet”, a précisé l’animateur qui doit rejoindre le groupe M6 en septembre sur la chaîne W9 et Fun Radio, en évoquant un “séminaire” avec ses équipes pour “travailler sur la suite des opérations”.”Je sais que j’ai fait le maximum pour rester le plus longtemps avec vous. Et ça a été un carton énorme”, s’est-il félicité. “On a été premier talk grâce à vous, tous les soirs, on a fait le max. Sachez-le, on fera encore le max tout le temps”, a-t-il ajouté en conclusion de son émission.Avec l’arrêt de C8 le 28 février, “Baba” (surnom de l’animateur) avait annoncé qu’il continuerait sur Internet durant “quelques mois, peut-être jusqu’à fin avril”, avant son retour sur le petit écran à la rentrée.Dès le 3 mars, Cyril Hanouna et ses chroniqueurs avaient ainsi repris du service sur la webtélé Zoubida TV, transmise sur Dailymotion, YouTube, Molotov, myCANAL et les bouquets des box internet.Un changement de diffusion qui a attiré régulièrement un peu plus d’un million de téléspectateurs, selon les chiffres communiqués par l’animateur. – Longévité et polémiques -Lancée discrètement sur France 4 en 2010, avant d’être transférée en 2012 sur D8, devenue C8, avec son animateur star, TPMP est devenue l’une des émissions les plus populaires de France, revendiquant chaque jour en moyenne “deux millions et demi” de téléspectateurs sur la chaîne du groupe Canal+.Pour sa dernière soirée sur la TNT, le 27 février, le talk-show a même battu un “record historique” en réunissant près de 3,7 millions de téléspectateurs sur sa tranche la plus regardée.Une popularité et une longévité émaillée de nombreuses polémiques. Décidé par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, et validé par le Conseil d’État, l’arrêt de la diffusion de C8 sur la télévision numérique terrestre (TNT) a été motivé par les “manquements réitérés” de la chaîne, qui a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende à cause des dérapages de Cyril Hanouna. Sur ce total, 3,5 millions d’euros correspondent à une sanction record pour des insultes lancées au député LFI Louis Boyard dans TPMP en novembre 2022 et trois millions d’euros pour un canular jugé homophobe dans une déclinaison du programme en 2017.Au fil des années, l’émission a pris une tournure de plus en plus politique. L’animateur, qui n’écarte pas une candidature future à l’élection présidentielle, est notamment soutenu à droite et à l’extrême droite et boycotté par une partie de la gauche. Son inimitié avec La France insoumise est notoire. Dernier épisode en date: le parti de gauche radicale a été condamné vendredi à lui verser 3.500 euros pour atteinte au “droit à l’image”, en raison d’une caricature de l’animateur ayant valu au mouvement des accusations d’antisémitisme.L’annonce de l’arrivée de Cyril Hanouna dans le groupe M6, pour une émission télé quotidienne sur W9, également sur la TNT, ainsi qu’un programme sur Fun Radio, à partir du 1er septembre, a suscité des craintes en interne. M6 a affirmé à plusieurs reprises que l’animateur venait pour faire du “divertissement”, sans tonalité “politique”.Le groupe de médias a toutefois déjà dû le recadrer publiquement la semaine dernière pour avoir égratigné dans TPMP l’une de ses vedettes, Bruno Guillon. 

Clap de fin mercredi pour “Touche pas à mon poste”

Quinze ans après son lancement et de nombreuses polémiques, “Touche pas à mon poste” (TPMP) cessera définitivement mercredi, trois semaines seulement après l’arrêt de la chaîne C8 et son passage en webtélé, a annoncé Cyril Hanouna vendredi soir lors de son émission.”Mercredi, les chéris, ce sera la dernière de +Touche pas à mon poste+. On va faire une grosse fête, puisqu’on va maintenant se concentrer à notre projet”, a précisé l’animateur qui doit rejoindre le groupe M6 en septembre sur la chaîne W9 et Fun Radio, en évoquant un “séminaire” avec ses équipes pour “travailler sur la suite des opérations”.”Je sais que j’ai fait le maximum pour rester le plus longtemps avec vous. Et ça a été un carton énorme”, s’est-il félicité. “On a été premier talk grâce à vous, tous les soirs, on a fait le max. Sachez-le, on fera encore le max tout le temps”, a-t-il ajouté en conclusion de son émission.Avec l’arrêt de C8 le 28 février, “Baba” (surnom de l’animateur) avait annoncé qu’il continuerait sur Internet durant “quelques mois, peut-être jusqu’à fin avril”, avant son retour sur le petit écran à la rentrée.Dès le 3 mars, Cyril Hanouna et ses chroniqueurs avaient ainsi repris du service sur la webtélé Zoubida TV, transmise sur Dailymotion, YouTube, Molotov, myCANAL et les bouquets des box internet.Un changement de diffusion qui a attiré régulièrement un peu plus d’un million de téléspectateurs, selon les chiffres communiqués par l’animateur. – Longévité et polémiques -Lancée discrètement sur France 4 en 2010, avant d’être transférée en 2012 sur D8, devenue C8, avec son animateur star, TPMP est devenue l’une des émissions les plus populaires de France, revendiquant chaque jour en moyenne “deux millions et demi” de téléspectateurs sur la chaîne du groupe Canal+.Pour sa dernière soirée sur la TNT, le 27 février, le talk-show a même battu un “record historique” en réunissant près de 3,7 millions de téléspectateurs sur sa tranche la plus regardée.Une popularité et une longévité émaillée de nombreuses polémiques. Décidé par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, et validé par le Conseil d’État, l’arrêt de la diffusion de C8 sur la télévision numérique terrestre (TNT) a été motivé par les “manquements réitérés” de la chaîne, qui a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende à cause des dérapages de Cyril Hanouna. Sur ce total, 3,5 millions d’euros correspondent à une sanction record pour des insultes lancées au député LFI Louis Boyard dans TPMP en novembre 2022 et trois millions d’euros pour un canular jugé homophobe dans une déclinaison du programme en 2017.Au fil des années, l’émission a pris une tournure de plus en plus politique. L’animateur, qui n’écarte pas une candidature future à l’élection présidentielle, est notamment soutenu à droite et à l’extrême droite et boycotté par une partie de la gauche. Son inimitié avec La France insoumise est notoire. Dernier épisode en date: le parti de gauche radicale a été condamné vendredi à lui verser 3.500 euros pour atteinte au “droit à l’image”, en raison d’une caricature de l’animateur ayant valu au mouvement des accusations d’antisémitisme.L’annonce de l’arrivée de Cyril Hanouna dans le groupe M6, pour une émission télé quotidienne sur W9, également sur la TNT, ainsi qu’un programme sur Fun Radio, à partir du 1er septembre, a suscité des craintes en interne. M6 a affirmé à plusieurs reprises que l’animateur venait pour faire du “divertissement”, sans tonalité “politique”.Le groupe de médias a toutefois déjà dû le recadrer publiquement la semaine dernière pour avoir égratigné dans TPMP l’une de ses vedettes, Bruno Guillon. 

L’influenceur masculiniste Andrew Tate est arrivé en Roumanie

L’influenceur masculiniste britannico-américain Andrew Tate est arrivé vendredi en Roumanie avec son frère Tristan pour se plier aux obligations du contrôle judiciaire, après un premier séjour à l’étranger depuis son arrestation fin 2022 pour traite d’êtres humains et viols.”Nous sommes ici pour prouver notre innocence”, a déclaré Andrew Tate aux côtés de son frère à des journalistes, à l’extérieur de sa résidence en périphérie de la capitale, Bucarest.Plus tôt, l’influenceur avait écrit sur le réseau social X qu’il avait dépensé “185.000 dollars en jet privé pour traverser l’Atlantique et signer un bout de papier en Roumanie”. Et d’ajouter: “Les hommes innocents ne se défilent pas”.Andrew et Tristan Tate, respectivement âgés de 38 et 36 ans, avaient quitté la Roumanie le 28 février pour rejoindre la Floride.Si leur interdiction de quitter le territoire roumain a été levée, ils ont l’obligation de comparaître à chaque convocation en Roumanie. Leur prochain rendez-vous judiciaire doit avoir lieu lundi.Les deux hommes sont soupçonnés en Roumanie d’avoir dupé plusieurs femmes à des fins d’exploitation sexuelle, y compris des mineures. D’après les procureurs, les victimes étaient piégées par Andrew et Tristan qui simulaient des sentiments à leur égard, avant d’être forcées à la production de films pornographiques.Andrew Tate doit également répondre de faits présumés de viol.Tristan et lui échappent pour l’heure au procès dans un premier volet à Bucarest à la suite de découvertes d’irrégularités dans la procédure.Ils font aussi l’objet d’accusations de viols et d’agressions au Royaume-Uni, où ils ont par ailleurs été condamnés pour fraude fiscale, et sont sous le coup d’une demande d’extradition.Enfin, les autorités pénales de Floride ont engagé une enquête à leur encontre, disant avoir “une tolérance zéro pour l’exploitation d’êtres humains et la violence contre les femmes”.C’était la première fois depuis son interpellation qu’Andrew Tate quittait la Roumanie, où il vivait depuis plusieurs années.”Top G” ou “Cobra”, comme il se fait appeler, cet ancien professionnel de kickboxing et partisan déclaré de Donald Trump a été exclu d’Instagram et TikTok pour ses propos misogynes mais continue de s’exprimer sur X, la plateforme d’Elon Musk.Il est suivi par près de 11 millions de personnes sur X, où il promeut des thèses masculinistes.Ce type de discours connaît aujourd’hui un large écho dans le monde, porté par la montée du populisme de droite souvent hostile aux mouvements féministes.

Israel defence minister threatens to annex parts of Gaza

Israeli Defence Minister Israel Katz threatened Friday to annex parts of the Gaza Strip unless Hamas militants release the remaining Israeli hostages held in the war-battered Palestinian territory.The warning came as Israel pressed the renewed assault it launched on Tuesday, shattering the relative calm since a January 19 ceasefire.A Palestinian source close to the ceasefire talks told AFP late Friday that Hamas had received a proposal from mediators Egypt and Qatar for re-establishing a truce and exchanging hostages for Palestinian prisoners “according to a timeline to be agreed upon”.The source said the proposal “includes the entry of humanitarian aid” into Gaza, which has been blocked by Israel since March 2.Israel resumed intensive bombing of Gaza on Tuesday, citing deadlock in indirect negotiations on next steps in the truce after its first stage expired this month.The territory’s civil defence agency said Israeli strikes killed 11 people on Friday — three in pre-dawn strikes and eight more during the daytime. On Thursday, it had reported a death toll of 504 since the bombardment resumed, one of the highest since the war began more than 17 months ago with Hamas’s attack on Israel.In a statement Friday, Katz said: “I ordered (the army) to seize more territory in Gaza… The more Hamas refuses to free the hostages, the more territory it will lose, which will be annexed by Israel”.Should Hamas not comply, Katz also threatened “to expand buffer zones around Gaza to protect Israeli civilian population areas and soldiers by implementing a permanent Israeli occupation of the area”.The military urged residents of the Al-Salatin, Al-Karama and Al-Awda areas of southern Gaza to evacuate their homes Friday ahead of a threatened strike. AFP images from northern Gaza showed donkey carts piled high with belongings as residents fled their homes along rubble-strewn roads. – ‘Pressure points’ -Israeli forces said Friday that they had killed the head of Hamas’s military intelligence in southern Gaza in a strike a day earlier, the latest official targeted in recent days. Israel’s resumption of large-scale military operations, coordinated with US President Donald Trump’s administration, drew widespread condemnation.The foreign ministers of Germany, France and Britain called for an immediate return to a Gaza ceasefire in a joint statement late Friday, calling the new strikes “a dramatic step backward”.Turkey’s foreign ministry condemned what it called a “deliberate” attack by Israel on a Turkish-built hospital in Gaza.”The IDF (military) struck terrorists in a Hamas terrorist infrastructure site that previously had served as a hospital in the central Gaza Strip,” a military spokesperson told AFP in response to a question about the Turkish accusations.In a statement, the health ministry in Hamas-run Gaza condemned “the heinous crime committed by the occupation (Israel) in bombing the Turkish-Palestinian Friendship Hospital”, calling it “the only hospital designated for the treatment of cancer patients in the Gaza Strip”.The ministry said Israeli forces had used the hospital as “a base for its forces throughout the period of its occupation of the so-called Netzarim axis”.Israeli President Isaac Herzog expressed worry about the government’s actions in a video statement Thursday, saying it was “unthinkable to resume fighting while still pursuing the sacred mission of bringing our hostages home”. Thousands of protesters have rallied in Jerusalem in recent days, accusing Prime Minister Benjamin Netanyahu of resuming military operations without regard for the safety of the hostages.Of the 251 hostages seized during Hamas’s October 7, 2023 attack, 58 are still held by Gaza militants, including 34 the Israeli military says are dead.- Projectiles from Gaza, Yemen -Israel’s military said late Friday that it had intercepted a missile launched from Yemen, after air raid sirens sounded in Jerusalem and parts of central Israel.It is the fourth missile launched from Yemen towards Israel since Tuesday, after Huthi rebels threatened to escalate attacks in support of Palestinians following Israel’s renewed attacks on Gaza.In a statement early Saturday, the Iran-backed group said it had “targeted Ben Gurion airport” near Tel Aviv with a ballistic missile.Israeli airspace would remain unsafe “until the aggression against Gaza stops”, the group said in the statement.Earlier on Friday, Israel’s military said it intercepted two projectiles fired from northern Gaza, which Hamas’s armed wing said was in response to “massacres against civilians”.Katz said Israel would “intensify the fight with aerial, naval and ground shelling as well as by expanding the ground operation until hostages are freed and Hamas is defeated, using all military and civilian pressure points”.He said these included implementing Trump’s proposal for the United States to redevelop Gaza as a Mediterranean resort after the relocation of its Palestinian inhabitants to other Arab countries.