La Bourse de Paris reste calme face aux risques d’escalade du conflit au Moyen-Orient

La Bourse de Paris reste sur ses gardes lundi face aux risques d’escalade du conflit au Moyen-Orient après des frappes américaines contre des sites nucléaires iraniens, en attendant la réaction de Téhéran.Vers 10H00 heure de Paris, l’indice vedette de la place parisienne, le CAC 40, perdait quelque 0,05%, soit 3,93 points, pour s’établir à 7.585,73 points, tempérant ainsi sa baisse après l’ouverture.”L’ambiance est tendue sur les marchés financiers alors que les investisseurs évaluent les potentielles répercussions de l’attaque américaine contre l’Iran”, commente Susannah Streeter, responsable de l’analyse financière chez Hargreaves Lansdown.”Les marchés européens s’orientent vers un début de séance faible, dans un contexte de repli face au risque”, poursuit-elle.L’Iran a menacé lundi les Etats-Unis de “lourdes conséquences” après leurs frappes sans précédent contre les sites nucléaires iraniens et prévenu d’une possible “extension de la guerre” au Moyen-Orient.Le Pentagone affirme avoir “dévasté le programme nucléaire iranien” mais le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, qui a annoncé une “réunion d’urgence” de l’organisation lundi, a jugé impossible à ce stade d’évaluer l’étendue des dégâts.”Le marché se comporte comme un ressort prêt à se détendre, dans l’attente du prochain mouvement de Téhéran. Tout dépend de la réponse de l’Iran”, explique Stephen Innes, analyste chez SPI AM. “S’agira-t-il d’une simple riposte symbolique ou d’un coup de poing qui mettra hors service le détroit d’Ormuz?”Choisir “d’+armer+ le pétrole en tentant de fermer le détroit d’Ormuz, par où transite plus de 20% du pétrole mondial chaque jour” ferait en effet bondir les prix du brut, explique Jim Reid, économiste à la Deutsche Bank.”Pour l’instant, des images satellites indiquent que le pétrole continue de circuler par le détroit, ce qui expliquerait la réaction modérée des marchés”, souligne Ipek Ozkardeskaya, Analyste chez Swissquote Bank.Stellantis voit rougeAntonio Filosa a pris lundi ses fonctions à la tête de Stellantis et présenté la nouvelle équipe dirigeante, dans un contexte difficile pour le cinquième constructeur automobile mondial (marques Peugeot, Fiat, Chrysler…).Il a présenté la nouvelle équipe de direction de Stellantis, dite “SLT”, pour Stellantis Leadership Team, avec des nominations qui “s’inscrivent dans la continuité des évolutions organisationnelles annoncées en février 2025”, indique le constructeur.En Bourse, l’action de Stellantis perdait 1,68% à 8,05 euros vers 10H00 heure de Paris.

L’Iran menace les Etats-Unis de “lourdes conséquences”

L’Iran a menacé lundi les Etats-Unis de “lourdes conséquences” après leurs frappes sans précédent contre les sites nucléaires iraniens et prévenu d’une possible “extension de la guerre” au Moyen-Orient.Au 11e jour de la guerre entre Israël et l’Iran, l’armée israélienne a annoncé avoir mené de nouvelles frappes contre des sites d’infrastructures militaires à Kermanshah, dans l’ouest de l’Iran. En Israël, des sirènes d’alerte ont retenti à l’approche de missiles iraniens et des explosions ont été entendues à Jérusalem par des journalistes de l’AFP.En plein conflit déclenché le 13 juin par une attaque israélienne inédite contre son ennemi juré iranien, le président américain Donald Trump a envoyé ses bombardiers frapper dimanche en Iran le site souterrain d’enrichissement d’uranium à Fordo, au sud de Téhéran, et les installations nucléaires à Ispahan et Natanz (centre).Le Pentagone affirme avoir “dévasté le programme nucléaire iranien” mais le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, qui a annoncé une “réunion d’urgence” de l’organisation lundi, a jugé impossible à ce stade d’évaluer l’étendue des dégâts.Après avoir affirmé que les Etats-Unis et Israël “ont franchi une ligne rouge majeure”, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, doit rencontrer à Moscou le président Vladimir Poutine. “L’acte hostile (des Etats-Unis) élargira la portée des cibles légitimes des forces armées de l’Iran et ouvrira la voie à l’extension de la guerre dans la région”, a averti un porte-parole des forces armées iraniennes, Ebrahim Zolfaghari.”Les combattants de l’islam vous infligeront de lourdes conséquences imprévisibles avec des opérations (militaires) puissantes et ciblées”, a-t-il ajouté dans une vidéo diffusée par la télévision d’Etat.La veille, Akbar Velayati, un conseiller du guide suprême d’Iran Ali Khamenei, a affirmé que les Etats-Unis “n’avaient plus leur place” au Moyen-Orient, et menacé de s’en prendre aux bases militaires américaines au Moyen-Orient.Le même jour, le secrétaire d’Etat Marco Rubio a appelé la Chine à contribuer à dissuader l’Iran de fermer le détroit d’Ormuz, par lequel passe un cinquième de la production mondiale de pétrole. Selon les analystes, l’Iran pourrait choisir de riposter à l’attaque de Washington en fermant ce détroit.- “Changera l’Histoire” -Affirmant que l’Iran était sur le point de se doter de la bombe atomique, Israël a frappé depuis le 13 juin des centaines de sites militaires et nucléaires en Iran, et tué les plus hauts gradés du pays et des scientifiques du nucléaire.L’Iran, qui riposte avec des tirs de missiles et de drones vers Israël, dément vouloir fabriquer l’arme atomique mais défend son droit à développer un programme nucléaire civil.Côté iranien, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, selon un bilan officiel. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 24 morts, d’après les autorités israéliennes. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a demandé de l’aide dans sa guerre contre l’Iran, a remercié M. Trump, son allié. “Votre décision audacieuse (…) changera l’Histoire.”- Evaluer les dégâts -“Des dommages monumentaux ont été causés à tous les sites nucléaires en Iran, comme le montrent les images satellite. Destruction totale est l’expression qui convient”, a affirmé dimanche Donald Trump sur les réseaux sociaux.Cependant, des responsables israélien et américain ont dit qu’ils cherchaient à évaluer les dégâts sur les sites nucléaires, alors que des experts estiment que le matériel nucléaire avait été déplacé avant l’attaque.Ali Shamkhani, un autre conseiller du guide suprême iranien, a cependant affirmé sur X que l’Iran possédait toujours des stocks d’uranium enrichi.L’Iran a enrichi de l’uranium au niveau élevé de 60%, selon l’AIEA, niveau proche du seuil de 90% requis pour la fabrication d’une bombe atomique. Mais l’agence onusienne dit n’avoir décelé jusque-là aucun indice sur l’existence d’un “programme systématique” iranien de production d’une arme nucléaire .A Fordo, une usine d’enrichissement d’uranium enfouie sous une montagne au sud de Téhéran, le sol semble avoir été affecté par les frappes et la couleur de la montagne a changé par rapport au 19 juin, selon une analyse d’images satellites de l’AFP à partir des données de la société américaine Planet Labs PBC.- “Changement de régime”? -M. Trump a aussi semblé plaider pour un changement de régime à Téhéran, alors même que de hauts responsables de son administration ont affirmé que ce n’était pas l’objectif de l’intervention américaine. “Si le régime iranien actuel est incapable de RENDRE A L’IRAN SA GRANDEUR, pourquoi n’y aurait-il pas un changement de régime ???”Après les frappes américaines, M. Trump appelé Téhéran à “faire la paix” sinon “les attaques seront bien plus importantes”. Et il a aussi mis en garde l’Iran contre toute riposte à l’attaque américaine.Face aux craintes de représailles, les Etats-Unis ont appelé leurs ressortissants dans le monde à une “vigilance accrue”.Avant la guerre, Téhéran et Washington menaient depuis avril des pourparlers via la médiation d’Oman pour un accord sur le nucléaire.L’attaque américaine a été menée à l’aide de sept bombardiers furtifs B-2. Pour la première fois, Washington a eu recours à de puissantes bombes anti-bunker GBU-57, capable de s’enfoncer à des dizaines de mètres de profondeur avant d’exploser.Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa propre possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). 

L’Iran menace les Etats-Unis de “lourdes conséquences”

L’Iran a menacé lundi les Etats-Unis de “lourdes conséquences” après leurs frappes sans précédent contre les sites nucléaires iraniens et prévenu d’une possible “extension de la guerre” au Moyen-Orient.Au 11e jour de la guerre entre Israël et l’Iran, l’armée israélienne a annoncé avoir mené de nouvelles frappes contre des sites d’infrastructures militaires à Kermanshah, dans l’ouest de l’Iran. En Israël, des sirènes d’alerte ont retenti à l’approche de missiles iraniens et des explosions ont été entendues à Jérusalem par des journalistes de l’AFP.En plein conflit déclenché le 13 juin par une attaque israélienne inédite contre son ennemi juré iranien, le président américain Donald Trump a envoyé ses bombardiers frapper dimanche en Iran le site souterrain d’enrichissement d’uranium à Fordo, au sud de Téhéran, et les installations nucléaires à Ispahan et Natanz (centre).Le Pentagone affirme avoir “dévasté le programme nucléaire iranien” mais le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, qui a annoncé une “réunion d’urgence” de l’organisation lundi, a jugé impossible à ce stade d’évaluer l’étendue des dégâts.Après avoir affirmé que les Etats-Unis et Israël “ont franchi une ligne rouge majeure”, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, doit rencontrer à Moscou le président Vladimir Poutine. “L’acte hostile (des Etats-Unis) élargira la portée des cibles légitimes des forces armées de l’Iran et ouvrira la voie à l’extension de la guerre dans la région”, a averti un porte-parole des forces armées iraniennes, Ebrahim Zolfaghari.”Les combattants de l’islam vous infligeront de lourdes conséquences imprévisibles avec des opérations (militaires) puissantes et ciblées”, a-t-il ajouté dans une vidéo diffusée par la télévision d’Etat.La veille, Akbar Velayati, un conseiller du guide suprême d’Iran Ali Khamenei, a affirmé que les Etats-Unis “n’avaient plus leur place” au Moyen-Orient, et menacé de s’en prendre aux bases militaires américaines au Moyen-Orient.Le même jour, le secrétaire d’Etat Marco Rubio a appelé la Chine à contribuer à dissuader l’Iran de fermer le détroit d’Ormuz, par lequel passe un cinquième de la production mondiale de pétrole. Selon les analystes, l’Iran pourrait choisir de riposter à l’attaque de Washington en fermant ce détroit.- “Changera l’Histoire” -Affirmant que l’Iran était sur le point de se doter de la bombe atomique, Israël a frappé depuis le 13 juin des centaines de sites militaires et nucléaires en Iran, et tué les plus hauts gradés du pays et des scientifiques du nucléaire.L’Iran, qui riposte avec des tirs de missiles et de drones vers Israël, dément vouloir fabriquer l’arme atomique mais défend son droit à développer un programme nucléaire civil.Côté iranien, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, selon un bilan officiel. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 24 morts, d’après les autorités israéliennes. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a demandé de l’aide dans sa guerre contre l’Iran, a remercié M. Trump, son allié. “Votre décision audacieuse (…) changera l’Histoire.”- Evaluer les dégâts -“Des dommages monumentaux ont été causés à tous les sites nucléaires en Iran, comme le montrent les images satellite. Destruction totale est l’expression qui convient”, a affirmé dimanche Donald Trump sur les réseaux sociaux.Cependant, des responsables israélien et américain ont dit qu’ils cherchaient à évaluer les dégâts sur les sites nucléaires, alors que des experts estiment que le matériel nucléaire avait été déplacé avant l’attaque.Ali Shamkhani, un autre conseiller du guide suprême iranien, a cependant affirmé sur X que l’Iran possédait toujours des stocks d’uranium enrichi.L’Iran a enrichi de l’uranium au niveau élevé de 60%, selon l’AIEA, niveau proche du seuil de 90% requis pour la fabrication d’une bombe atomique. Mais l’agence onusienne dit n’avoir décelé jusque-là aucun indice sur l’existence d’un “programme systématique” iranien de production d’une arme nucléaire .A Fordo, une usine d’enrichissement d’uranium enfouie sous une montagne au sud de Téhéran, le sol semble avoir été affecté par les frappes et la couleur de la montagne a changé par rapport au 19 juin, selon une analyse d’images satellites de l’AFP à partir des données de la société américaine Planet Labs PBC.- “Changement de régime”? -M. Trump a aussi semblé plaider pour un changement de régime à Téhéran, alors même que de hauts responsables de son administration ont affirmé que ce n’était pas l’objectif de l’intervention américaine. “Si le régime iranien actuel est incapable de RENDRE A L’IRAN SA GRANDEUR, pourquoi n’y aurait-il pas un changement de régime ???”Après les frappes américaines, M. Trump appelé Téhéran à “faire la paix” sinon “les attaques seront bien plus importantes”. Et il a aussi mis en garde l’Iran contre toute riposte à l’attaque américaine.Face aux craintes de représailles, les Etats-Unis ont appelé leurs ressortissants dans le monde à une “vigilance accrue”.Avant la guerre, Téhéran et Washington menaient depuis avril des pourparlers via la médiation d’Oman pour un accord sur le nucléaire.L’attaque américaine a été menée à l’aide de sept bombardiers furtifs B-2. Pour la première fois, Washington a eu recours à de puissantes bombes anti-bunker GBU-57, capable de s’enfoncer à des dizaines de mètres de profondeur avant d’exploser.Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa propre possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). 

Tourisme: hausse de la fréquentation internationale et “effet JO” portent l’été, selon le ministère

Les voyants touristiques sont au vert en France sur les premiers mois de l’année, et l’été s’annonce sur la même lancée, porté par une fréquentation internationale en hausse malgré le contexte géopolitique et un effet Jeux olympiques “toujours perceptible”, selon le ministère du Tourisme lundi.”Malgré un contexte géopolitique complexe, le tourisme international reste très dynamique: fin avril, les recettes générées par les visiteurs étrangers depuis le début de l’année atteignent 21,4 milliards d’euros, en hausse de 8% par rapport à 2024″, indique un communiqué conjoint du ministère et d’Atout France, l’agence qui promeut le tourisme français à l’étrangerLes clientèles les plus contributrices ont été les Allemands (+25%), les Néerlandais (+24%) et les Espagnols (+15%). A l’inverse les recettes provenant des Britanniques baissent de 18% sur les quatre premiers mois de l’année.Pour cet été, les réservations sont “sensiblement en hausse”, avec des carnets de réservation de location de la saison d’été en hausse de 16% (réservation juin à août) sur un an (source FTO – LightHouse) et une hausse attendue de 1,7% des nuitées dans l’hôtellerie de plein air pour juillet et août.Les prévisions d’arrivées aériennes internationales (source FTO – ForwardKeys) “annoncent une progression de 4,7% sur la période juin-août 2025 par rapport à 2024 sur la même période”.Les visiteurs du Danemark, de Suède et d’Australie (+15%) du Canada et de Chine (+10%) seront plus nombreux en France cet été, les Américains aussi, dans une moindre mesure (+3%).”Il faut attirer plus de touristes mais surtout qu’ils dépensent plus”, a commenté auprès des Echos la ministre du Tourisme, Nathalie Delattre, estimant qu’il fallait “travailler sur notre stratégie de valeur”. “Quels sont les marchés prioritaires de demain pour maximiser les recettes internationales sans dégrader notre bilan carbone ? (…) Comment s’assurer que notre offre soit toujours différenciante dans une compétition internationale féroce ? C’est à tout cela que nous travaillons actuellement”, a-t-elle détaillé au journal.De premières mesures en ce sens seront présentées fin juillet.Si la fréquentation internationale est prévue en hausse, la saison sera toutefois “très majoritairement portée par le tourisme domestique” “stimulé notamment par l’effet JOP (Jeux olympiques et paralympiques, NDLR)”, selon le ministère, qui s’appuie sur un baromètre Les entreprises du Voyage/Orchestra.Selon cette enquête, “30% des Français déclarent avoir davantage envie de faire un séjour touristique à Paris cet été avec le souvenir de l’ambiance olympique 2024, le taux est légèrement supérieur (33%) pour ceux qui envisagent un séjour d’ici la fin de l’année”.”L’effet des Jeux olympiques demeure palpable et nourrit l’envie de découvrir ou redécouvrir la France”, estime la ministre, citée dans le communiqué.C’est toutefois le prix “le premier critère guidant le choix de destination des Français (39%) (puis le climat avec 35%) et 50% des personnes interrogées entendent faire des économies sur leur budget vacances”, souligne le ministère.Près des deux tiers des Français envisagent ainsi de consacrer moins de 1.000 euros par personne et près d’un tiers, moins de 500 euros.

Tourisme: hausse de la fréquentation internationale et “effet JO” portent l’été, selon le ministère

Les voyants touristiques sont au vert en France sur les premiers mois de l’année, et l’été s’annonce sur la même lancée, porté par une fréquentation internationale en hausse malgré le contexte géopolitique et un effet Jeux olympiques “toujours perceptible”, selon le ministère du Tourisme lundi.”Malgré un contexte géopolitique complexe, le tourisme international reste très dynamique: fin avril, les recettes générées par les visiteurs étrangers depuis le début de l’année atteignent 21,4 milliards d’euros, en hausse de 8% par rapport à 2024″, indique un communiqué conjoint du ministère et d’Atout France, l’agence qui promeut le tourisme français à l’étrangerLes clientèles les plus contributrices ont été les Allemands (+25%), les Néerlandais (+24%) et les Espagnols (+15%). A l’inverse les recettes provenant des Britanniques baissent de 18% sur les quatre premiers mois de l’année.Pour cet été, les réservations sont “sensiblement en hausse”, avec des carnets de réservation de location de la saison d’été en hausse de 16% (réservation juin à août) sur un an (source FTO – LightHouse) et une hausse attendue de 1,7% des nuitées dans l’hôtellerie de plein air pour juillet et août.Les prévisions d’arrivées aériennes internationales (source FTO – ForwardKeys) “annoncent une progression de 4,7% sur la période juin-août 2025 par rapport à 2024 sur la même période”.Les visiteurs du Danemark, de Suède et d’Australie (+15%) du Canada et de Chine (+10%) seront plus nombreux en France cet été, les Américains aussi, dans une moindre mesure (+3%).”Il faut attirer plus de touristes mais surtout qu’ils dépensent plus”, a commenté auprès des Echos la ministre du Tourisme, Nathalie Delattre, estimant qu’il fallait “travailler sur notre stratégie de valeur”. “Quels sont les marchés prioritaires de demain pour maximiser les recettes internationales sans dégrader notre bilan carbone ? (…) Comment s’assurer que notre offre soit toujours différenciante dans une compétition internationale féroce ? C’est à tout cela que nous travaillons actuellement”, a-t-elle détaillé au journal.De premières mesures en ce sens seront présentées fin juillet.Si la fréquentation internationale est prévue en hausse, la saison sera toutefois “très majoritairement portée par le tourisme domestique” “stimulé notamment par l’effet JOP (Jeux olympiques et paralympiques, NDLR)”, selon le ministère, qui s’appuie sur un baromètre Les entreprises du Voyage/Orchestra.Selon cette enquête, “30% des Français déclarent avoir davantage envie de faire un séjour touristique à Paris cet été avec le souvenir de l’ambiance olympique 2024, le taux est légèrement supérieur (33%) pour ceux qui envisagent un séjour d’ici la fin de l’année”.”L’effet des Jeux olympiques demeure palpable et nourrit l’envie de découvrir ou redécouvrir la France”, estime la ministre, citée dans le communiqué.C’est toutefois le prix “le premier critère guidant le choix de destination des Français (39%) (puis le climat avec 35%) et 50% des personnes interrogées entendent faire des économies sur leur budget vacances”, souligne le ministère.Près des deux tiers des Français envisagent ainsi de consacrer moins de 1.000 euros par personne et près d’un tiers, moins de 500 euros.