Finale NBA: le Thunder d’Oklahoma City triomphe avec un premier sacre

Le Thunder d’Oklahoma City, porté par son MVP canadien Shai Gilgeous-Alexander (29 points, 12 passes), a décroché dimanche à domicile son premier sacre NBA face aux Indiana Pacers, récompensant une franchise qui a misé sur la jeunesse de ses joueurs et de son entraîneur.Oklahoma City s’est imposé 103-91 lors d’un 7e match électrique pour remporter la série 4-3 et valider son couronnement, mais a longtemps tremblé face aux Pacers, pourtant privés de leur talisman Tyrese Haliburton, sorti blessé après sept minutes de jeu.Le Thunder, héritier des Seattle SuperSonics champions en 1979, décroche ainsi son premier titre depuis son installation en Oklahoma en 2008. “OKC” avait atteint une première fois la finale en 2012 dans le sillage de Kevin Durant mais avait été dominé par Miami et LeBron James.Treize ans plus tard, la franchise, qui repose sur un marché commercial modeste de cet Etat rural du Sud, a tout changé, sauf le manager général Sam Presti, qui a patiemment bâti un rouleau-compresseur défensif, grâce à de jeunes joueurs et un entraîneur à peine plus âgé, Mark Daigneault (40 ans).”Ils se comportent comme des champions. Ils se soutiennent les uns les autres, c’est rare dans le sport professionnel. Je me répète, c’est une équipe hors du commun, et désormais ils sont champions”, a commenté Daigneault.- “SGA” recruté en 2019 -Après un premier âge d’or, Presti fait table rase en 2019 et parie sur Gilgeous-Alexander qu’il récupère auprès des Clippers, avec ce qui est à présent considéré comme le casse du siècle en NBA.Daigneault débute l’année suivante sa première expérience de titulaire sur un banc NBA sans pression et prend le temps de faire progresser ses jeunes joueurs autour de la future star Gilgeous-Alexander, qui franchit les 30 points par match de moyenne à partir de l’exercice 2022-2023.Meilleur bilan de la conférence Ouest l’an passé déjà, le Thunder achève son apprentissage en tombant en demi-finale de conférence contre Dallas et Luka Doncic, avant de devenir la meilleure équipe de la ligue cette saison.Lors des play-offs, l’équipe est bousculée au deuxième tour par le champion 2023 Denver et Nikola Jokic, battus 4-3, après un échauffement contre Memphis (4-0) et avant un succès autoritaire contre Minnesota (4-1) pour voir la finale, où les étonnants Pacers font trembler le Thunder jusqu’au bout.Shai Gilgeous-Alexander n’aura pas fait injure à son statut de meilleur joueur de la ligue nord-américaine, avec des finales de patron aux statistiques épaisses (30,3 points de moyenne), dont il a aussi été désigné MVP.”Ca semble irréel, ce sont tellement d’heures de travail, d’émotions, de nuits de doute. Ce groupe a travaillé pour cela et le mérite”, a déclaré “SGA” au micro du stade.”C’est tellement de poids en moins sur mes épaules, de stress évacué”, a-t-il ajouté.Le Thunder aura su trouver à son étoile un lieutenant solide, Jalen Williams (20 points), révélation des dernières rencontres, l’immense, agile et toujours perfectible Chet Holmgren (18 points) complétant le trio.Le pivot Isaiah Hartenstein et le couteau-suisse Alex Caruso ont enrichi l’été dernier un collectif à la défense redoutable menée par l’étouffant Québecois Luguentz Dort.- Indiana cède en deuxième période -Dimanche, la finale a connu un premier temps fort, malheureux, lorsque Tyrese Haliburton s’est écroulé sur le parquet après 7 minutes de jeu, avant de sortir définitivement, en larmes, touché dans le bas de la jambe droite.Bien que privés de leur talisman, les Pacers sont restés dans la partie et ont âprement défendu leurs chances, les deux formations se rendant coup pour coup en première période, Indiana virant même en tête (48-47) à la pause.Le Thunder a fini par faire la différence lors du 3e quart-temps (81-68), avec un peu d’adresse de loin, et malgré les arabesques de T.J. McConnell (16 points dont 12 lors du 3e quart-temps).L’absence d’Haliburton s’est fait sentir en début de 4e quart-temps, les Pacers se retrouvant incapables de marquer pendant 4 minutes 30 marquant l’envol définitif des locaux.Alors que la NBA célèbre un septième champion différent en sept ans, le Thunder possède les moyens de rester en haut de l’affiche, avec une masse salariale maîtrisée et un effectif de 25 ans de moyenne d’âge. “Ce qui est amusant c’est qu’on a encore une marge de progression. J’ai hâte de voir ce que le futur nous réserve”, a ajouté Gilgeous-Alexander.L’orage peut continuer de gronder sur la NBA.

Antonio Filosa prend ses fonctions à la tête de Stellantis

Antonio Filosa a pris lundi ses fonctions à la tête de Stellantis et présenté la nouvelle équipe dirigeante, dans un contexte difficile pour le cinquième constructeur automobile mondial (marques Peugeot, Fiat, Chrysler…).Le communiqué du groupe annonce également le départ de Maxime Picat, directeur des achats. Son nom est cité parmi les successeurs possibles à Luca de Meo, à la tête du concurrent Renault, qui vient d’annoncer son départ pour le groupe de luxe Kering.L’Italien Antonio Filosa, longtemps en poste au Brésil puis aux Etats-Unis, incarne le virage radical pris par le constructeur automobile, après l’ère du très francophile Carlos Tavares, évincé en décembre dernier.Le dirigeant de bientôt 52 ans (il les aura jeudi) était jusqu’à présent directeur pour l’Amérique du Nord et du Sud du groupe aux 14 marques, ainsi que directeur mondial de la qualité.Il a présenté lundi la nouvelle équipe de direction de Stellantis, dite “SLT”, pour Stellantis Leadership Team, avec des nominations qui “s’inscrivent dans la continuité des évolutions organisationnelles annoncées en février 2025”, indique le constructeur.Antonio Filosa “conserve ses fonctions à la tête de la région” Amérique du Nord et marques américaines.Jean-Philippe Imparato continue de diriger la région Europe et marques européennes (qui inclut désormais Maserati). Emanuele Cappellano, à la tête de la région Amérique du Sud, rejoint l’équipe dirigeante. Philippe de Rovira prend la tête de la région “reste du monde”, en plus de ses responsabilités au sein des services financiers de Stellantis.- Rassurer -Le Français Sébastien Jacquet, vétéran de l’ingénierie chez PSA, avait été nommé directeur mondial de la qualité début juin, un poste occupé précédemment par M. Filosa. Il rejoint la SLT, indique le communiqué de lundi.  Stellantis a été créé en 2021 avec la fusion du français PSA (Peugeot, Citroën, Opel) et de l’italo-américain Fiat-Chrysler. L’Europe représente son premier marché en volume, mais le groupe réalise l’essentiel de ses bénéfices en Amérique du Nord, où des difficultés en 2024 ont précipité la chute de Carlos Tavares, prédécesseur d’Antonio Filosa.A présent, le quatrième constructeur automobile mondial penche nettement plus vers les Etats-Unis, avec à sa tête deux Italiens issus de Fiat-Chrysler: M. Filosa et l’héritier de la famille fondatrice de Fiat, John Elkann, président du conseil d’administration.Depuis l’annonce de sa nomination fin mai, M. Filosa a cherché à rassurer en consacrant sa première visite à l’usine historique de Peugeot, à Sochaux (Doubs). Il s’est ensuite rendu en Italie, en Espagne et en Allemagne, dans les usines comme auprès des équipes commerciales, selon Stellantis.Après un tour semblable aux Etats-Unis, il était la semaine dernière dans l’usine slovaque du groupe qui fabrique la Citroën C3 (mercredi), et en France avec des concessionnaires. Il doit continuer sa tournée européenne cette semaine.”Dans cette prochaine phase cruciale du développement de Stellantis, Antonio montre une véritable compréhension de notre industrie, de notre entreprise et de ses employés, qu’il considère comme notre principale force”, a déclaré fin mai John Elkann.- Droits de douane, fiabilité -Les défis sont nombreux pour Antonio Filosa et son équipe: si Stellantis a enregistré des marges record pendant ses premières années, ses parts de marché comme ses bénéfices ont plongé en 2024.Les marques du constructeur ont rencontré plusieurs graves problèmes de fiabilité, notamment avec les moteurs Puretech et les airbags Takata, responsables de pannes et d’accidents graves.Le constructeur doit aussi affronter la tempête des droits de douane américains, et potentiellement rapatrier une partie de son importante production mexicaine aux Etats-Unis.En Europe, Stellantis doit regagner des parts de marché et convaincre des acheteurs hésitants devant des voitures électriques encore chères, tout en accélérant le développement de son offre de véhicules hybrides, plus abordables. Le lancement de la Fiat Grande Panda, hybride et électrique, mardi à Turin (Italie), doit symboliser cette accélération.Antonio Filosa, entré chez Fiat en 1999, a été envoyé au Brésil en 2005, où il a gravi les échelons pendant près de 20 ans avant de devenir, au moment de la fusion, le directeur des opérations pour toute l’Amérique du Sud, continent où Stellantis domine le marché.En 2023, il est appelé à Auburn, dans le Michigan, pour diriger la marque Jeep, l’un des fleurons du groupe. Il enregistre des succès commerciaux notables, comme avec la Jeep Avenger, première Jeep électrique et élue “voiture de l’année” par la presse européenne en 2023.

Antonio Filosa prend ses fonctions à la tête de Stellantis

Antonio Filosa a pris lundi ses fonctions à la tête de Stellantis et présenté la nouvelle équipe dirigeante, dans un contexte difficile pour le cinquième constructeur automobile mondial (marques Peugeot, Fiat, Chrysler…).Le communiqué du groupe annonce également le départ de Maxime Picat, directeur des achats. Son nom est cité parmi les successeurs possibles à Luca de Meo, à la tête du concurrent Renault, qui vient d’annoncer son départ pour le groupe de luxe Kering.L’Italien Antonio Filosa, longtemps en poste au Brésil puis aux Etats-Unis, incarne le virage radical pris par le constructeur automobile, après l’ère du très francophile Carlos Tavares, évincé en décembre dernier.Le dirigeant de bientôt 52 ans (il les aura jeudi) était jusqu’à présent directeur pour l’Amérique du Nord et du Sud du groupe aux 14 marques, ainsi que directeur mondial de la qualité.Il a présenté lundi la nouvelle équipe de direction de Stellantis, dite “SLT”, pour Stellantis Leadership Team, avec des nominations qui “s’inscrivent dans la continuité des évolutions organisationnelles annoncées en février 2025”, indique le constructeur.Antonio Filosa “conserve ses fonctions à la tête de la région” Amérique du Nord et marques américaines.Jean-Philippe Imparato continue de diriger la région Europe et marques européennes (qui inclut désormais Maserati). Emanuele Cappellano, à la tête de la région Amérique du Sud, rejoint l’équipe dirigeante. Philippe de Rovira prend la tête de la région “reste du monde”, en plus de ses responsabilités au sein des services financiers de Stellantis.- Rassurer -Le Français Sébastien Jacquet, vétéran de l’ingénierie chez PSA, avait été nommé directeur mondial de la qualité début juin, un poste occupé précédemment par M. Filosa. Il rejoint la SLT, indique le communiqué de lundi.  Stellantis a été créé en 2021 avec la fusion du français PSA (Peugeot, Citroën, Opel) et de l’italo-américain Fiat-Chrysler. L’Europe représente son premier marché en volume, mais le groupe réalise l’essentiel de ses bénéfices en Amérique du Nord, où des difficultés en 2024 ont précipité la chute de Carlos Tavares, prédécesseur d’Antonio Filosa.A présent, le quatrième constructeur automobile mondial penche nettement plus vers les Etats-Unis, avec à sa tête deux Italiens issus de Fiat-Chrysler: M. Filosa et l’héritier de la famille fondatrice de Fiat, John Elkann, président du conseil d’administration.Depuis l’annonce de sa nomination fin mai, M. Filosa a cherché à rassurer en consacrant sa première visite à l’usine historique de Peugeot, à Sochaux (Doubs). Il s’est ensuite rendu en Italie, en Espagne et en Allemagne, dans les usines comme auprès des équipes commerciales, selon Stellantis.Après un tour semblable aux Etats-Unis, il était la semaine dernière dans l’usine slovaque du groupe qui fabrique la Citroën C3 (mercredi), et en France avec des concessionnaires. Il doit continuer sa tournée européenne cette semaine.”Dans cette prochaine phase cruciale du développement de Stellantis, Antonio montre une véritable compréhension de notre industrie, de notre entreprise et de ses employés, qu’il considère comme notre principale force”, a déclaré fin mai John Elkann.- Droits de douane, fiabilité -Les défis sont nombreux pour Antonio Filosa et son équipe: si Stellantis a enregistré des marges record pendant ses premières années, ses parts de marché comme ses bénéfices ont plongé en 2024.Les marques du constructeur ont rencontré plusieurs graves problèmes de fiabilité, notamment avec les moteurs Puretech et les airbags Takata, responsables de pannes et d’accidents graves.Le constructeur doit aussi affronter la tempête des droits de douane américains, et potentiellement rapatrier une partie de son importante production mexicaine aux Etats-Unis.En Europe, Stellantis doit regagner des parts de marché et convaincre des acheteurs hésitants devant des voitures électriques encore chères, tout en accélérant le développement de son offre de véhicules hybrides, plus abordables. Le lancement de la Fiat Grande Panda, hybride et électrique, mardi à Turin (Italie), doit symboliser cette accélération.Antonio Filosa, entré chez Fiat en 1999, a été envoyé au Brésil en 2005, où il a gravi les échelons pendant près de 20 ans avant de devenir, au moment de la fusion, le directeur des opérations pour toute l’Amérique du Sud, continent où Stellantis domine le marché.En 2023, il est appelé à Auburn, dans le Michigan, pour diriger la marque Jeep, l’un des fleurons du groupe. Il enregistre des succès commerciaux notables, comme avec la Jeep Avenger, première Jeep électrique et élue “voiture de l’année” par la presse européenne en 2023.

Ukraine: des bombardements sur Kiev font au moins sept morts, selon les autorités

Des bombardements sur Kiev et sa région dans la nuit ont fait au moins sept morts, ont annoncé lundi les autorités ukrainiennes, faisant aussi état de deux morts dans le nord de l’Ukraine, dont l’armée a promis d’intensifier ses frappes sur la Russie.Le ministre de l’Intérieur ukrainien, Igor Klymenko, a évoqué des “bombardements massifs de missiles et de drones” pendant la nuit sur la capitale et sa région. Il a déploré “des frappes sur des zones résidentielles, des hôpitaux, des équipements sportifs” par les forces russes “sans respect pour le concept d’infrastructures civiles”.Dans le district de Chevchenkivski, dans l’ouest de la capitale, “toute une section d’un immeuble résidentiel de plusieurs étages a été détruite”, a déclaré le ministre sur Telegram.Le maire de Kiev Vitali Klitschko a donné un nouveau bilan de six morts pour cet immeuble effondré, précisant que “les opérations de secours sont en cours”.Une autre personne est morte dans des frappes à Bela Tserkva, une agglomération située dans le sud de Kiev, qui ont fait une dizaine de blessés, selon le ministre de l’Intérieur.Plusieurs habitants ont aussi été blessés près d’une sortie de métro, où des personnes s’abritaient, dans le district de Sviatochinski, dans l’ouest de la capitale, avait indiqué le chef de l’administration militaire de Kiev, Timour Tkatchenko.Dans le nord du pays, à Tcherniguiv, deux personnes ont trouvé la mort après des frappes de drones, qui ont fait aussi dix blessés dimanche soir, a indiqué sur Telegram Viatcheslav Tchaus, chef de l’administration régionale. Des journalistes de l’AFP dans la capitale ont entendu des vrombissements de drones en vol et une série de détonations.Dans un abri situé au sous-sol d’un immeuble résidentiel du centre de Kiev, ces journalistes ont vu une dizaine de personnes qui attendaient la fin de l’attaque assises sur des chaises ou des bancs, la plupart d’entre elles scrutant leur téléphone à la recherche d’informations. Une femme et son enfant dormaient dans des lits pliants apportés dans l’abri.- Cratère -A la suite d’une attaque dans le district de Desnianski, “un cratère est apparu dans la cour d’un immeuble résidentiel”, a décrit M. Taktchenko.Les villes ukrainiennes sont ciblées chaque nuit par des frappes russes, tandis que les pourparlers en vue d’un cessez-le-feu sont dans l’impasse.Au moins 28 personnes avaient été tuées et plus de 130 blessées à Kiev dans la nuit du 16 au 17 juin lors d’une attaque russe menée à l’aide de plus de 440 drones et 32 missiles, selon les autorités ukrainiennes.Dans la région de Rostov, dans le sud de la Russie, une attaque de drones ukrainiens lundi a “provoqué un incendie dans une entreprise industrielle dans le district de Kamenski”, a indiqué le gouverneur régional Iouri Slioussar sur Telegram.Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, a assuré samedi que l’Ukraine allait intensifier ses frappes contre des cibles militaires russes en profondeur en Russie, trois semaines après une attaque spectaculaire contre des bases aériennes reculées dans ce pays.En août 2024, l’armée ukrainienne avait attaqué par surprise la région frontalière russe de Koursk, s’emparant de centaines de kilomètres carrés avant d’en être délogée au printemps par les forces russes soutenues par un contingent nord-coréen.Oleksandr Syrsky a, lui, assuré que l’Ukraine détenait toujours 90 kilomètres carrés dans cette région. “Ce sont nos actions préventives en réponse à une possible offensive ennemie,” a-t-il dit.Moscou occupe actuellement environ un cinquième de l’Ukraine et a déjà revendiqué l’annexion de quatre régions ukrainiennes, en plus de la péninsule de Crimée, qu’elle a envahie en 2014.Par la suite, Moscou a lancé des attaques dans la région ukrainienne voisine de Soumy, s’emparant de plusieurs localités et disant vouloir y constituer une zone tampon.Le président russe Vladimir Poutine a dit la semaine dernière ne pas exclure la prise de la ville de Soumy, la capitale régionale, alors que Kiev accuse Moscou de saboter délibérément un accord de paix afin de saisir plus de territoires.Sur le plan diplomatique, Kiev a apporté son soutien dimanche aux frappes des Etats-Unis et d’Israël contre des sites nucléaires en Iran, estimant qu’il s’agissait d’une conséquence “des actions agressives” des autorités iraniennes.La diplomatie ukrainienne a par ailleurs affirmé que l’Iran était “complice” de l’invasion russe de l’Ukraine et fournissait une “assistance militaire” à Moscou, notamment des drones utilisés pour bombarder le territoire ukrainien.

Ukraine: des bombardements sur Kiev font au moins sept morts, selon les autorités

Des bombardements sur Kiev et sa région dans la nuit ont fait au moins sept morts, ont annoncé lundi les autorités ukrainiennes, faisant aussi état de deux morts dans le nord de l’Ukraine, dont l’armée a promis d’intensifier ses frappes sur la Russie.Le ministre de l’Intérieur ukrainien, Igor Klymenko, a évoqué des “bombardements massifs de missiles et de drones” pendant la nuit sur la capitale et sa région. Il a déploré “des frappes sur des zones résidentielles, des hôpitaux, des équipements sportifs” par les forces russes “sans respect pour le concept d’infrastructures civiles”.Dans le district de Chevchenkivski, dans l’ouest de la capitale, “toute une section d’un immeuble résidentiel de plusieurs étages a été détruite”, a déclaré le ministre sur Telegram.Le maire de Kiev Vitali Klitschko a donné un nouveau bilan de six morts pour cet immeuble effondré, précisant que “les opérations de secours sont en cours”.Une autre personne est morte dans des frappes à Bela Tserkva, une agglomération située dans le sud de Kiev, qui ont fait une dizaine de blessés, selon le ministre de l’Intérieur.Plusieurs habitants ont aussi été blessés près d’une sortie de métro, où des personnes s’abritaient, dans le district de Sviatochinski, dans l’ouest de la capitale, avait indiqué le chef de l’administration militaire de Kiev, Timour Tkatchenko.Dans le nord du pays, à Tcherniguiv, deux personnes ont trouvé la mort après des frappes de drones, qui ont fait aussi dix blessés dimanche soir, a indiqué sur Telegram Viatcheslav Tchaus, chef de l’administration régionale. Des journalistes de l’AFP dans la capitale ont entendu des vrombissements de drones en vol et une série de détonations.Dans un abri situé au sous-sol d’un immeuble résidentiel du centre de Kiev, ces journalistes ont vu une dizaine de personnes qui attendaient la fin de l’attaque assises sur des chaises ou des bancs, la plupart d’entre elles scrutant leur téléphone à la recherche d’informations. Une femme et son enfant dormaient dans des lits pliants apportés dans l’abri.- Cratère -A la suite d’une attaque dans le district de Desnianski, “un cratère est apparu dans la cour d’un immeuble résidentiel”, a décrit M. Taktchenko.Les villes ukrainiennes sont ciblées chaque nuit par des frappes russes, tandis que les pourparlers en vue d’un cessez-le-feu sont dans l’impasse.Au moins 28 personnes avaient été tuées et plus de 130 blessées à Kiev dans la nuit du 16 au 17 juin lors d’une attaque russe menée à l’aide de plus de 440 drones et 32 missiles, selon les autorités ukrainiennes.Dans la région de Rostov, dans le sud de la Russie, une attaque de drones ukrainiens lundi a “provoqué un incendie dans une entreprise industrielle dans le district de Kamenski”, a indiqué le gouverneur régional Iouri Slioussar sur Telegram.Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, a assuré samedi que l’Ukraine allait intensifier ses frappes contre des cibles militaires russes en profondeur en Russie, trois semaines après une attaque spectaculaire contre des bases aériennes reculées dans ce pays.En août 2024, l’armée ukrainienne avait attaqué par surprise la région frontalière russe de Koursk, s’emparant de centaines de kilomètres carrés avant d’en être délogée au printemps par les forces russes soutenues par un contingent nord-coréen.Oleksandr Syrsky a, lui, assuré que l’Ukraine détenait toujours 90 kilomètres carrés dans cette région. “Ce sont nos actions préventives en réponse à une possible offensive ennemie,” a-t-il dit.Moscou occupe actuellement environ un cinquième de l’Ukraine et a déjà revendiqué l’annexion de quatre régions ukrainiennes, en plus de la péninsule de Crimée, qu’elle a envahie en 2014.Par la suite, Moscou a lancé des attaques dans la région ukrainienne voisine de Soumy, s’emparant de plusieurs localités et disant vouloir y constituer une zone tampon.Le président russe Vladimir Poutine a dit la semaine dernière ne pas exclure la prise de la ville de Soumy, la capitale régionale, alors que Kiev accuse Moscou de saboter délibérément un accord de paix afin de saisir plus de territoires.Sur le plan diplomatique, Kiev a apporté son soutien dimanche aux frappes des Etats-Unis et d’Israël contre des sites nucléaires en Iran, estimant qu’il s’agissait d’une conséquence “des actions agressives” des autorités iraniennes.La diplomatie ukrainienne a par ailleurs affirmé que l’Iran était “complice” de l’invasion russe de l’Ukraine et fournissait une “assistance militaire” à Moscou, notamment des drones utilisés pour bombarder le territoire ukrainien.

Mondial des clubs: le PSG n’a plus droit à la décontraction contre les Seattle Sounders

Le Paris SG doit gagner contre les Seattle Sounders dans leur antre du Lumen field lundi (21h00) s’il veut être sûr de se qualifier pour les huitièmes de finale, et éviter une élimination au premier tour qui ferait mauvais genre après son titre européen.Le seul club français de la compétition n’a pris que trois points en deux matches après sa défaite surprise contre Botafogo jeudi (1-0), qui a quelque peu plombé la belle ambiance régnant jusque-là dans le groupe depuis son arrivée à Los Angeles, le 10 juin.Heureusement pour le PSG, son carton contre l’Atlético Madrid (4-0), le 15 juin, deux semaines après son étincelante finale de Ligue des champions contre l’Inter Milan (5-0), lui assure une différence de buts confortable. Un succès contre Seattle est donc l’assurance de rejoindre les huitièmes de finale.En revanche, la première place qui lui tendait les bras après le premier match ne dépend plus seulement de sa performance de lundi. Botafogo a engrangé deux succès en deux matches et n’a besoin que d’un match nul pour rester premier. Les deux premiers de ce groupe B rencontreront chacun une équipe sortie du groupe A, dont Palmeiras et l’Inter Miami occupent pour l’instant les deux premières places.L’opposition de lundi devrait être faible pour un champion d’Europe. Les Seattle Sounders ont été certes vaillants contre Botafogo (défaite 2-1) et l’Atlético Madrid (défaite 3-1) mais présentent des limites rédhibitoires contre un milieu et une attaque de la qualité de ceux du PSG. Même dans son championnat, la MLS, le club est cantonné à la sixième place après 18 matches.- “Piqûre de rappel” -Pourtant l’attitude des Parisiens sera très observée. En effet, eux qui avaient été conquérants contre l’Atlético, dans la foulée de leur campagne de Ligue des champions, ont été nerveux et peu inspirés contre Botafogo.Et les petites phrases de certains donnent les signes d’un certain relâchement. Gianluigi Donnarumma qui dit “merci au coach et au club” d’avoir accordé aux joueurs quartier libre tous les après-midis cette semaine. Fabian Ruiz qui anticipe: “et après, c’est les vacances”.Une fatigue physique et mentale serait bien compréhensible au bout d’une saison à plus de 70 matches. Mais ce sont le club et les joueurs eux-mêmes qui n’ont cessé de clamer, pendant leur séjour californien, qu’ils avaient envie de marquer un peu plus l’histoire en remportant cette première Coupe du monde de clubs nouvelle formule, synonyme de cinquième trophée de la saison. Il faudra donc le démontrer lundi.Bonne nouvelle, Ousmane Dembélé, joueur phare de l’équipe, est remis de sa blessure à une cuisse et a repris l’entraînement collectif vendredi, mais il pourrait être un peu juste pour débuter lundi. En revanche Bradley Barcola est disponible, lui qui a effectué son retour jeudi par une entrée en jeu prometteuse, alors que Gonçalo Ramos a une fois de plus été transparent.Une chose semble certaine: l’entraîneur Luis Enrique devrait ne pas retenter d’associer au milieu de terrain Warren Zaïre-Emery et Senny Mayulu. Les deux pépites de 19 ans ont montré contre Botafogo qu’elles étaient encore trop tendres pour tenir la baraque dans l’incertitude. Or, même face aux Sounders, le PSG a précisément besoin de certitudes et ne peut plus se permettre de faire reposer les cadres.Zaïre-Emery lui-même a résumé l’électrochoc de jeudi et le PSG qu’il faudra retrouver, lundi: “ça nous met une piqûre de rappel pour qu’on ne se relâche pas”, a-t-il assuré.Habituellement “on est une équipe qui met beaucoup de dynamisme, qui rentre dedans dans les duels, qui a un pressing, il faut aller chercher cette victoire contre Seattle”, a exhorté l’international français.

Turning 80, UN faces fresh storm of doubts

With its influence discredited and its budget in tatters, the United Nations is weathering a firestorm of criticism as it celebrates its 80th anniversary — and tries to convince a polarized and conflict-wracked world it is more vital than ever.The UN’s 193 member states will mark Thursday the signing of the organization’s foundational treaty, the UN Charter, on June 26, 1945 in San Francisco. After ratification, the United Nations came into being on October 24.The anniversary comes as the world body faces a multi-faceted crisis that has raised questions about its future.”Since the end of the Cold War, we have seen the organization struggle in cases from the Rwandan genocide to the Iraq war,” Richard Gowan, an analyst at the International Crisis Group, told AFP.”When each big crisis comes, commentators announce that the UN is finished. And yet it still survives,” he added.”That said, this is an especially bad moment,” Gowan acknowledged, pointing to numerous countries that are “deeply frustrated” by the UN Security Council’s failure to act on major conflicts like those in Ukraine and Gaza.That inaction is largely due to the veto power of the council’s five permanent members — Britain, China, France, Russia and the United States — which have competing interests.”The UN system as a whole has a credibility crisis, and it is not clear that the organization’s members have the resources or political energy to rescue it,” Gowan told AFP.For Romuald Sciora, a research fellow at the French Institute for International and Strategic Affairs, the credibility issue can only result in the virtual disappearance of an organization that is already a political “dwarf” on the world stage.”I’m not sure the UN will cease to exist, even by its 100th anniversary,” Sciora told AFP. “I see a slow vanishing, and the UN becoming a bit of a ghost,” like “these old organizations whose names we have forgotten.”But experts say while the UN desperately needs to enact tough reforms, not all of its problems come from within, and it has become an easy scapegoat for its divided membership.- ‘Worse’ without UN -Gissou Nia of the Washington-based Atlantic Council think tank says she fears that “the approach of might is right… is what is taking hold, and it brings us further and further away from the ideals” that led to the UN’s founding as World War II ended.Nia, a human rights lawyer, says she hopes enough people will remain committed to the set of ideals and values “that will keep the UN alive,” but still worries about the constant questioning of those values, notably from US ally Israel.”The constant berating from some very loud voices about the UN either being anti-Semitic, or the UN being a waste of funding, or the UN propping up dictators, actually has an impact,” Nia told AFP.In a world devastated by the largest number of ongoing conflicts since 1945, and ravaged by major humanitarian crises, “the United Nations has never been more needed,” Secretary-General Antonio Guterres said recently.”Our values have never been more relevant. And the needs have never been greater.”Funding has nevertheless grown scarce as donors — especially the United States under President Donald Trump — pull back.Given the financial constraints, Guterres launched the UN80 initiative in a bid to streamline operations. Those changes could include thousands of positions being cut.For Gowan, “the UN is a very big organization, and of course it suffers from a variety of bureaucratic problems, just as almost all big organizations do. (…) So of course it deserves scrutiny and criticism.”But, he added, “I think we have gotten a bit too accustomed to having this system at our service, and tend to spend too much time grumbling about its flaws and not enough time acknowledging its successes.”The United Nations remains a place where arch-rivals and enemies still sit at the same table to air grievances, and where the smallest member state can have its voice heard.The UN also does important work on the ground, from the World Food Programme bringing needed supplies to more than 100 million people in 120 countries last year, to the thousands of peacekeepers protecting civilians in conflict zones.”The UN was a magnificent tool,” Sciora said. “Obviously, it would be worse if it were to disappear from one day to the next.”