Trump, Putin to speak about Ukraine war

Donald Trump and Vladimir Putin will hold a highly-anticipated phone call Tuesday to discuss the Ukraine war, with Kyiv and its European allies demanding that Russia agree to an unconditional US-proposed ceasefire.  Washington and Moscow have expressed optimism about recent talks but it remains to be seen if Trump can convince Putin to agree to a US-proposed 30-day ceasefire, more than three years into Russia’s invasion. Kyiv has agreed to halting fighting, but Putin instead set a string of conditions, with European countries criticising him for not committing to an immediate ceasefire. Many in Europe worry Trump — who has for years expressed admiration for Russia — will cede to Putin’s demands. The Kremlin said the call will take place “from 4:00 pm to 6:00 pm Moscow time” (1300 to 1500 GMT) — giving, unusually, a precise time.Spokesman Dmitry Peskov said the leaders will discuss Ukraine and the “normalisation” of US-Russia ties, with Trump’s previous call to Putin ending the Kremlin chief’s isolation during the Ukraine invasion. Kyiv urged Russia on Tuesday to accept to the ceasefire. “It is time for Russia to show whether it really wants peace,” Ukraine’s Foreign Minister Andriy Sybiga said. “We expect the Russian side to unconditionally agree to this proposal.”Ukraine’s Volodymyr Zelensky has warned Putin does not want peace and is trying to achieve a better position militarily ahead of any halt in fighting. Putin has said that a ceasefire only benefits Kyiv and Moscow hinted Tuesday that it was sceptical.  “It’s been a week since the moment of the (ceasefire) proposal,” Putin aide Yuri Ushakov told the Kommersant newspaper. “And what do we see? The biggest Ukrainian drone attack on Russian territory in history,” he said, referring to an attack on the Moscow region last week.But Ushakov added that “we are not losing hope”, adding: “They (Putin and Trump) need to speak.”  Russia has attacked Ukraine with near daily barrages of drones and missiles for more than three years, occupying swathes of southern and eastern Ukraine and pressing a grinding advance in recent months.   – ‘Land and power plants’ -Ukraine said Russia attacked with 137 drones ahead of the call, with Kyiv Mayor Vitaliy Klitschko saying some debris fell on a school in the capital.Trump said Monday he would discuss issues of “land” and “power plants” with Putin — a likely reference to the Moscow-occupied Zaporizhzhia nuclear plant, Europe’s largest that fell to Russia in the first days of its invasion.  He said both sides had already discussed “a lot” and that the pair will also talk about “dividing up certain assets.”The United States has made clear that Ukraine will likely have to cede territory in any deal, with European countries worried Trump will force Kyiv into an unfair agreement.Zelensky said over the weekend that any discussions over territory should take place at the negotiating table only after a ceasefire.Trump was intent on delivering on an election pledge to end fighting in Ukraine, blaming his predecessor Joe Biden’s policy on Russia for fuelling the war.”It must end NOW,” he said on the Truth Social network late on Monday. – ‘Only solution’ -In addition to occupying around a fifth of Ukraine, Kyiv says Russia has “stolen” thousands of Ukrainian children taken to Russian territory since the invasion. A presidential advisor, Daria Zarivna, said ahead of the talks that “at least 744,000 (children) were forcibly transferred” to Russia, with Kyiv seeking their return. As Washington and Moscow prepared for the talks, authorities in Russia’s Kursk region were evacuating several hundred civilians from areas retaken from Ukraine. The Kremlin has hailed Moscow’s quick offensive there last week as a major success, with Putin calling for Ukrainian soldiers to surrender — or be killed. Russian pensioner Olga Shkuratova’s husband was killed last week during fighting as Russia ousted Ukrainian troops from her village of Goncharovka. “A shell hit. Everything was blown apart in a second. No house, no garage, no barn,” the 62-year-old told AFP as she was taken to safety by volunteers. She buried him with the help of a neighbour in the couple’s garden. Many in Russia have placed their hopes in Trump, hoping he can help end the fighting. “Peace negotiations… This is the only solution,” Yelena Sukhareva, a volunteer helping evacuations said.

La demande de réparation d’un travailleur du STO une nouvelle fois rejetée

La justice administrative a une nouvelle fois rejeté mardi la demande d’un ancien du Service du travail obligatoire (STO), qui réclamait une indemnisation de l’Etat pour ses deux années de travail forcé en Allemagne.Aujourd’hui âgé de 102 ans, Albert Corrieri réclamait 43.200 euros (soit 10 euros de l’heure) au titre de sa rémunération pour la période de travail accomplie à Ludwigshafen du 13 mars 1943 au 15 avril 1945.Employé comme plombier dans un restaurant du Vieux-Port à Marseille, il avait été emmené, à 20 ans, dans le cadre du STO institué par le gouvernement de Vichy pour répondre aux exigences allemandes de main d’oeuvre.Interné dans un camp, il chargeait des wagons de charbon pour soutenir l’effort de guerre allemand. Il avait été blessé au bras lors des bombardements alliés.Dans sa décision, le tribunal administratif de Marseille rappelle M. Corrieri s’est vu reconnaître en 1957 “la qualité de personne contrainte au travail en pays ennemi” lui donnant droit à une “indemnité forfaitaire”, contre laquelle un éventuel recours est prescrit.A l’audience du 25 février, l’avocat de M. Corrieri, Me Michel Pautot, avait plaidé “l’imprescribilité” du STO, considérant que son client avait été victime de “déportation”, reconnue comme un crime contre l’humanité, et donc “imprescriptible par nature”.Or, a estimé le tribunal  administratif, “M. Corrieri n’a pas la qualité de déporté au sens de la loi du 25 décembre 1964”, qui renvoie à la charte de Nuremberg de 1945 et définit “de façon limitative” les crimes contre l’humanité. “Il ne peut davantage revendiquer le bénéfice de l’article 212-1 du code pénal qui définit et réprime certains crimes contre l’humanité, dans la mesure où ce texte est entré en vigueur le 1er mars 1994″, soit plus de 50 ans après les faits.”Même présentée plus de 80 ans après les faits, la demande d’Albert Corrieri aurait dû prospérer”, a réagi son avocat dans un communiqué, estimant que “la faute de l’Etat dans la déportation de centaines de milliers de concitoyens n’a pas été prise en compte”. “Albert Corrieri veut continuer son combat pour l’Histoire et la mémoire de ses concitoyens”, a ajouté Me Pautot annonçant son intention de “saisir le président de la République”.Le 5 février, le tribunal administratif de Nice avait déjà rejeté une requête similaire déposée par un autre ancien du STO, Erpilio Trovati, âgé de 101 ans, également défendu par Me Pautot. Une décision contre laquelle l’avocat a fait appel.Au total, entre 600 et 700.000 Français sont partis en Allemagne dans le cadre du STO. Si certains l’ont fait volontairement – souvent trompés par la propagande de Vichy -, l’immense majorité ont été emmenés contre leur gré.

L’Allemagne augmente ses dépenses en réaction à la “guerre contre l’Europe” de Poutine, dit Merz

La “guerre contre l’Europe” menée par la Russie rend nécessaire le plan d’investissements géants, notamment militaires, soumis mardi au vote des députés allemands, a justifié Friedrich Merz, pour qui l’Allemagne pose ainsi les bases d’une “nouvelle communauté européenne de défense”.”Les circonstances sont avant tout déterminées par la guerre d’agression de (Vladimir) Poutine contre l’Europe. C’est en effet une guerre contre l’Europe, et pas seulement une guerre contre l’intégrité territoriale de l’Ukraine”, a déclaré le probable futur chancelier devant les députés du Bundestag.Les pays européens se retrouvent aujourd’hui entre une “Russie agressive” et “des États-Unis d’Amérique imprévisibles”, ils doivent “devenir plus forts” pour “assurer (leur) propre sécurité”, a développé Friedrich Merz.Les députés allemands se prononcent mardi sur un programme d’augmentation massive des dépenses budgétaires, tournant majeur pour la première économie européenne qui veut dépenser sans compter pour se réarmer et se moderniser.La guerre menée par la Russie “se déroule quotidiennement, avec des attaques contre nos réseaux de données, avec la destruction de lignes d’approvisionnement, avec des incendies criminels, avec des assassinats commandités au cÅ“ur de notre pays, avec l’espionnage de casernes, avec des campagnes de désinformation”, a dénoncé Friedrich Merz.L’objectif est de “diviser et de marginaliser l’Union européenne”, a-t-il accusé.Le texte soumis au parlement prévoit un assouplissement des règles d’endettement inscrites dans la constitution pour les dépenses militaires et pour les régions. S’y ajoute un fonds spécial de 500 milliards d’euros sur 12 ans pour moderniser les infrastructures et relancer la première économie européenne, en récession depuis deux ans.Dans un contexte international bouleversé, “l’Allemagne a un rôle de meneur” à jouer en Europe, a affirmé Friedrich Merz, estimant que son projet n’était “rien de moins que le premier grand pas vers une nouvelle communauté européenne de défense”.Cette communauté devrait inclure “des pays qui ne sont pas membres de l’Union européenne”, comme le Royaume-Uni et la Norvège, a-t-il encore affirmé.Il a plaidé pour que les commandes d’équipements de défense destinées à réarmer l’Allemagne soient “attribuées dans la mesure du possible à des fabricants européens”.Après des années de sous-investissement chronique, l’armée allemande a besoin d’une défense “basée sur la technologie, avec des systèmes automatisés, une surveillance européenne autonome par satellite, des drones armés et de nombreux systèmes de défense modernes”.

L’Allemagne augmente ses dépenses en réaction à la “guerre contre l’Europe” de Poutine, dit Merz

La “guerre contre l’Europe” menée par la Russie rend nécessaire le plan d’investissements géants, notamment militaires, soumis mardi au vote des députés allemands, a justifié Friedrich Merz, pour qui l’Allemagne pose ainsi les bases d’une “nouvelle communauté européenne de défense”.”Les circonstances sont avant tout déterminées par la guerre d’agression de (Vladimir) Poutine contre l’Europe. C’est en effet une guerre contre l’Europe, et pas seulement une guerre contre l’intégrité territoriale de l’Ukraine”, a déclaré le probable futur chancelier devant les députés du Bundestag.Les pays européens se retrouvent aujourd’hui entre une “Russie agressive” et “des États-Unis d’Amérique imprévisibles”, ils doivent “devenir plus forts” pour “assurer (leur) propre sécurité”, a développé Friedrich Merz.Les députés allemands se prononcent mardi sur un programme d’augmentation massive des dépenses budgétaires, tournant majeur pour la première économie européenne qui veut dépenser sans compter pour se réarmer et se moderniser.La guerre menée par la Russie “se déroule quotidiennement, avec des attaques contre nos réseaux de données, avec la destruction de lignes d’approvisionnement, avec des incendies criminels, avec des assassinats commandités au cÅ“ur de notre pays, avec l’espionnage de casernes, avec des campagnes de désinformation”, a dénoncé Friedrich Merz.L’objectif est de “diviser et de marginaliser l’Union européenne”, a-t-il accusé.Le texte soumis au parlement prévoit un assouplissement des règles d’endettement inscrites dans la constitution pour les dépenses militaires et pour les régions. S’y ajoute un fonds spécial de 500 milliards d’euros sur 12 ans pour moderniser les infrastructures et relancer la première économie européenne, en récession depuis deux ans.Dans un contexte international bouleversé, “l’Allemagne a un rôle de meneur” à jouer en Europe, a affirmé Friedrich Merz, estimant que son projet n’était “rien de moins que le premier grand pas vers une nouvelle communauté européenne de défense”.Cette communauté devrait inclure “des pays qui ne sont pas membres de l’Union européenne”, comme le Royaume-Uni et la Norvège, a-t-il encore affirmé.Il a plaidé pour que les commandes d’équipements de défense destinées à réarmer l’Allemagne soient “attribuées dans la mesure du possible à des fabricants européens”.Après des années de sous-investissement chronique, l’armée allemande a besoin d’une défense “basée sur la technologie, avec des systèmes automatisés, une surveillance européenne autonome par satellite, des drones armés et de nombreux systèmes de défense modernes”.

L’Allemagne augmente ses dépenses en réaction à la “guerre contre l’Europe” de Poutine, dit Merz

La “guerre contre l’Europe” menée par la Russie rend nécessaire le plan d’investissements géants, notamment militaires, soumis mardi au vote des députés allemands, a justifié Friedrich Merz, pour qui l’Allemagne pose ainsi les bases d’une “nouvelle communauté européenne de défense”.”Les circonstances sont avant tout déterminées par la guerre d’agression de (Vladimir) Poutine contre l’Europe. C’est en effet une guerre contre l’Europe, et pas seulement une guerre contre l’intégrité territoriale de l’Ukraine”, a déclaré le probable futur chancelier devant les députés du Bundestag.Les pays européens se retrouvent aujourd’hui entre une “Russie agressive” et “des États-Unis d’Amérique imprévisibles”, ils doivent “devenir plus forts” pour “assurer (leur) propre sécurité”, a développé Friedrich Merz.Les députés allemands se prononcent mardi sur un programme d’augmentation massive des dépenses budgétaires, tournant majeur pour la première économie européenne qui veut dépenser sans compter pour se réarmer et se moderniser.La guerre menée par la Russie “se déroule quotidiennement, avec des attaques contre nos réseaux de données, avec la destruction de lignes d’approvisionnement, avec des incendies criminels, avec des assassinats commandités au cÅ“ur de notre pays, avec l’espionnage de casernes, avec des campagnes de désinformation”, a dénoncé Friedrich Merz.L’objectif est de “diviser et de marginaliser l’Union européenne”, a-t-il accusé.Le texte soumis au parlement prévoit un assouplissement des règles d’endettement inscrites dans la constitution pour les dépenses militaires et pour les régions. S’y ajoute un fonds spécial de 500 milliards d’euros sur 12 ans pour moderniser les infrastructures et relancer la première économie européenne, en récession depuis deux ans.Dans un contexte international bouleversé, “l’Allemagne a un rôle de meneur” à jouer en Europe, a affirmé Friedrich Merz, estimant que son projet n’était “rien de moins que le premier grand pas vers une nouvelle communauté européenne de défense”.Cette communauté devrait inclure “des pays qui ne sont pas membres de l’Union européenne”, comme le Royaume-Uni et la Norvège, a-t-il encore affirmé.Il a plaidé pour que les commandes d’équipements de défense destinées à réarmer l’Allemagne soient “attribuées dans la mesure du possible à des fabricants européens”.Après des années de sous-investissement chronique, l’armée allemande a besoin d’une défense “basée sur la technologie, avec des systèmes automatisés, une surveillance européenne autonome par satellite, des drones armés et de nombreux systèmes de défense modernes”.

Légitime défense ou destruction d’espèce protégée? Un chasseur jugé pour avoir tué une ourse dans les Pyrénées

Le procès d’un chasseur de 81 ans s’est ouvert mardi devant le tribunal correctionnel de Foix où il est accusé d’avoir abattu une ourse qui venait de l’attaquer, lors d’une battue au sanglier dans les Pyrénées.”Ce n’est pas le procès des anti-ours ou des pro-ours, ni des pro-chasse ou des anti-chasse”, a déclaré en préambule la présidente du tribunal.Le principal prévenu est jugé pour “destruction d’espèce protégée”, l’ours étant une espèce en voie d’extinction dans le massif pyrénéen, malgré un programme de restauration de la population.Quinze autres chasseurs ayant également participé à la battue sont poursuivis pour diverses infractions, notamment chasse dans une zone interdite, la réserve naturelle du Mont-Valier, sur les hauteurs du village de Seix.”La limite est mal marquée (…) on ne sait jamais vraiment où on est”, s’est défendu à la barre Jean-Claude Estaque, l’un des deux responsables de la battue interrogés par la présidente. “Votre obligation de chasseur est de savoir où vous chassez”, rétorque le procureur. L’enquête a mis en évidence que le plantigrade a été tué à 400 mètres à l’extérieur de la zone de chasse autorisée.La consigne – rappelée ce jour-là “comme à chaque fois” – est d’arrêter la chasse en cas de présence de l’ours, ajoute Jean-Marc Doumenc, l’autre chef de battue. Mais les chasseurs n’avaient pas connaissance de la présence de l’ours “à cet endroit-là”. Ce 20 novembre 2021, en début d’après-midi, près du Rocher de l’aigle, dans une zone difficile d’accès à 1.300 mètres d’altitude, deux oursons sortent d’un bois, devant le chasseur stupéfait. Puis leur mère apparaît et le charge, blessant le chasseur aux jambes et le traînant sur plusieurs mètres. Une participante à la chasse, sapeur-pompier de métier, lui a donné les premiers soins et contenu une hémorragie, le temps qu’il soit évacué par hélicoptère, puis hospitalisé.Il “était en état de légitime défense, il a tiré. Il aurait dû la laisser faire? Non, il a sauvé sa peau”, a déclaré avant le procès Jean-Luc Fernandez, président de la fédération de chasse de l’Ariège.Dans le camp de la partie civile, la notion de légitime défense passe mal. “Dans quelle mesure peut-on faire valoir l’état de nécessité, alors qu’on a commis une série d’infractions qui ont conduit à la mort de l’ourse Caramelles”, s’est aussi demandé Alain Reynes, de l’association Pays de l’ours, pionnière dans la défense du plantigrade dans les Pyrénées.- L’ours divise -Une vingtaine d’associations se sont portées partie civile, dont Pays de l’ours, Ferus, France nature environnement, l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS), One Voice.L’accident de chasse est survenu en Ariège, un département rural et montagneux, où vivent la majorité des 86 ours des Pyrénées, selon une estimation de 2023.Un département où leur présence est très contestée par les éleveurs, qui se plaignent des prédations de l’ours. Des centaines de brebis sont tuées chaque été.La France a engagé dans les années 1990 un programme visant à rétablir la population d’ours bruns des Pyrénées, en réintroduisant des mâles et des femelles adultes venant de Slovénie. “Par ce procès c’est la présence de l’homme dans nos territoires de montagne qui est en question”, ironise le président de la chambre d’agriculture d’Ariège, Philippe Lacube. – Eleveurs solidaires -“Nous tenons à exprimer la solidarité de la profession agricole aux chasseurs et tout particulièrement au chasseur qui a déjà été marqué dans sa chair par la sauvagerie de l’ours qui l’a attaqué, et qui doit subir aujourd’hui la pression psychologique de ce procès”, a ajouté cette figure emblématique du mouvement anti-ours.Le fait que la chasse était fréquente dans cette zone “n’enlève rien à la caractérisation du délit”. “Nombre des pièces du dossier démontrent une connaissance des limites de la réserve, avec des marquages sur les arbres”, a souligné, avant le procès, Julie Rover, avocate de 12 associations.”Les parties civiles veulent faire passer un message. Elles ne sont pas opposées à la chasse, mais pour qu’elle ne nuise pas à l’environnement, il faut faire respecter ses règles”, a-t-elle dit. “Les ours sont menacés d’extinction, la disparition d’une femelle reproductrice, c’est grave et préjudiciable” pour la survie de l’espèce. Le procès doit durer jusqu’à mercredi, la décision devrait être mise en délibéré.

Légitime défense ou destruction d’espèce protégée? Un chasseur jugé pour avoir tué une ourse dans les Pyrénées

Le procès d’un chasseur de 81 ans s’est ouvert mardi devant le tribunal correctionnel de Foix où il est accusé d’avoir abattu une ourse qui venait de l’attaquer, lors d’une battue au sanglier dans les Pyrénées.”Ce n’est pas le procès des anti-ours ou des pro-ours, ni des pro-chasse ou des anti-chasse”, a déclaré en préambule la présidente du tribunal.Le principal prévenu est jugé pour “destruction d’espèce protégée”, l’ours étant une espèce en voie d’extinction dans le massif pyrénéen, malgré un programme de restauration de la population.Quinze autres chasseurs ayant également participé à la battue sont poursuivis pour diverses infractions, notamment chasse dans une zone interdite, la réserve naturelle du Mont-Valier, sur les hauteurs du village de Seix.”La limite est mal marquée (…) on ne sait jamais vraiment où on est”, s’est défendu à la barre Jean-Claude Estaque, l’un des deux responsables de la battue interrogés par la présidente. “Votre obligation de chasseur est de savoir où vous chassez”, rétorque le procureur. L’enquête a mis en évidence que le plantigrade a été tué à 400 mètres à l’extérieur de la zone de chasse autorisée.La consigne – rappelée ce jour-là “comme à chaque fois” – est d’arrêter la chasse en cas de présence de l’ours, ajoute Jean-Marc Doumenc, l’autre chef de battue. Mais les chasseurs n’avaient pas connaissance de la présence de l’ours “à cet endroit-là”. Ce 20 novembre 2021, en début d’après-midi, près du Rocher de l’aigle, dans une zone difficile d’accès à 1.300 mètres d’altitude, deux oursons sortent d’un bois, devant le chasseur stupéfait. Puis leur mère apparaît et le charge, blessant le chasseur aux jambes et le traînant sur plusieurs mètres. Une participante à la chasse, sapeur-pompier de métier, lui a donné les premiers soins et contenu une hémorragie, le temps qu’il soit évacué par hélicoptère, puis hospitalisé.Il “était en état de légitime défense, il a tiré. Il aurait dû la laisser faire? Non, il a sauvé sa peau”, a déclaré avant le procès Jean-Luc Fernandez, président de la fédération de chasse de l’Ariège.Dans le camp de la partie civile, la notion de légitime défense passe mal. “Dans quelle mesure peut-on faire valoir l’état de nécessité, alors qu’on a commis une série d’infractions qui ont conduit à la mort de l’ourse Caramelles”, s’est aussi demandé Alain Reynes, de l’association Pays de l’ours, pionnière dans la défense du plantigrade dans les Pyrénées.- L’ours divise -Une vingtaine d’associations se sont portées partie civile, dont Pays de l’ours, Ferus, France nature environnement, l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS), One Voice.L’accident de chasse est survenu en Ariège, un département rural et montagneux, où vivent la majorité des 86 ours des Pyrénées, selon une estimation de 2023.Un département où leur présence est très contestée par les éleveurs, qui se plaignent des prédations de l’ours. Des centaines de brebis sont tuées chaque été.La France a engagé dans les années 1990 un programme visant à rétablir la population d’ours bruns des Pyrénées, en réintroduisant des mâles et des femelles adultes venant de Slovénie. “Par ce procès c’est la présence de l’homme dans nos territoires de montagne qui est en question”, ironise le président de la chambre d’agriculture d’Ariège, Philippe Lacube. – Eleveurs solidaires -“Nous tenons à exprimer la solidarité de la profession agricole aux chasseurs et tout particulièrement au chasseur qui a déjà été marqué dans sa chair par la sauvagerie de l’ours qui l’a attaqué, et qui doit subir aujourd’hui la pression psychologique de ce procès”, a ajouté cette figure emblématique du mouvement anti-ours.Le fait que la chasse était fréquente dans cette zone “n’enlève rien à la caractérisation du délit”. “Nombre des pièces du dossier démontrent une connaissance des limites de la réserve, avec des marquages sur les arbres”, a souligné, avant le procès, Julie Rover, avocate de 12 associations.”Les parties civiles veulent faire passer un message. Elles ne sont pas opposées à la chasse, mais pour qu’elle ne nuise pas à l’environnement, il faut faire respecter ses règles”, a-t-elle dit. “Les ours sont menacés d’extinction, la disparition d’une femelle reproductrice, c’est grave et préjudiciable” pour la survie de l’espèce. Le procès doit durer jusqu’à mercredi, la décision devrait être mise en délibéré.

Caricature d’Hanouna: Faure appelle LFI à “présenter des excuses”

Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure a appelé mardi les dirigeants de LFI à présenter “des excuses” après l’épisode “inacceptable” de la diffusion sur les réseaux sociaux d’une caricature de l’animateur Cyril Hanouna avec “tous les codes antisémites des années 30″.”C’est inacceptable. Et ce qui est encore plus intolérable, c’est qu’ils ont retiré cette affiche et ils n’ont pas accepté de donner des excuses”, a déclaré M. Faure sur BFMTV/RMC.”Il y a un moment où effectivement ces gens doivent se reprendre, accepter de présenter des excuses et expliquer que la France insoumise ne peut pas adhérer de près ou de loin à ce qui a fait le malheur de notre pays”, a-t-il ajouté.La France insoumise répond depuis plusieurs jours à de nombreuses interpellations après la publication d’un visuel – retiré depuis – destiné à battre le rappel pour participer aux manifestations du 22 mars contre le racisme. On y voyait l’animateur Cyril Hanouna, d’origine juive tunisienne et proche du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, en noir et blanc, sourcils froncés et grimace agressive. Une image vue par de nombreux responsables politiques comme reprenant l’iconographie des caricatures antisémites des années 1930 et de l’Allemagne nazie.Divers responsables LFI ont admis une “erreur” ou une “maladresse”, reconnaissant ces derniers jours que l’image avait été générée par l’intelligence artificielle. Mais pas Jean-Luc Mélenchon qui a balayé l’accusation d’un tonitruant “taisez-vous” à un journaliste qui l’interrogeait dimanche.Interrogée mardi sur d’éventuelles excuses, la cheffe des députés LFI Mathilde Panot s’est agacée “d’une polémique qui dure maintenant depuis sept jours”, affirmant lors d’un point presse à l’Assemblée que “ce visuel n’est plus relayé que par l’extrême droite et par des médias qui visent uniquement à nous salir”.”Je veux dire maintenant que c’est assez”, a-t-elle ajouté, estimant que les Insoumis sont “plus que jamais ceux qui défendent l’unité du peuple français face à cette division d’extrême droite”.

Caricature d’Hanouna: Faure appelle LFI à “présenter des excuses”

Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure a appelé mardi les dirigeants de LFI à présenter “des excuses” après l’épisode “inacceptable” de la diffusion sur les réseaux sociaux d’une caricature de l’animateur Cyril Hanouna avec “tous les codes antisémites des années 30″.”C’est inacceptable. Et ce qui est encore plus intolérable, c’est qu’ils ont retiré cette affiche et ils n’ont pas accepté de donner des excuses”, a déclaré M. Faure sur BFMTV/RMC.”Il y a un moment où effectivement ces gens doivent se reprendre, accepter de présenter des excuses et expliquer que la France insoumise ne peut pas adhérer de près ou de loin à ce qui a fait le malheur de notre pays”, a-t-il ajouté.La France insoumise répond depuis plusieurs jours à de nombreuses interpellations après la publication d’un visuel – retiré depuis – destiné à battre le rappel pour participer aux manifestations du 22 mars contre le racisme. On y voyait l’animateur Cyril Hanouna, d’origine juive tunisienne et proche du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, en noir et blanc, sourcils froncés et grimace agressive. Une image vue par de nombreux responsables politiques comme reprenant l’iconographie des caricatures antisémites des années 1930 et de l’Allemagne nazie.Divers responsables LFI ont admis une “erreur” ou une “maladresse”, reconnaissant ces derniers jours que l’image avait été générée par l’intelligence artificielle. Mais pas Jean-Luc Mélenchon qui a balayé l’accusation d’un tonitruant “taisez-vous” à un journaliste qui l’interrogeait dimanche.Interrogée mardi sur d’éventuelles excuses, la cheffe des députés LFI Mathilde Panot s’est agacée “d’une polémique qui dure maintenant depuis sept jours”, affirmant lors d’un point presse à l’Assemblée que “ce visuel n’est plus relayé que par l’extrême droite et par des médias qui visent uniquement à nous salir”.”Je veux dire maintenant que c’est assez”, a-t-elle ajouté, estimant que les Insoumis sont “plus que jamais ceux qui défendent l’unité du peuple français face à cette division d’extrême droite”.

Paris: évacuation sous tension des jeunes migrants occupant la Gaîté lyrique

Gaz lacrymogène, coups de matraque et cris de protestation: les forces de l’ordre ont procédé mardi matin à l’évacuation sous tension de la Gaîté lyrique, lieu culturel au cÅ“ur de Paris qui était occupé depuis plus de trois mois par des centaines de jeunes migrants.Vers 6H00, les CRS et les gendarmes mobiles ont forcé les cordons formés devant le théâtre par plusieurs dizaines de militants dans un climat houleux, selon des journalistes de l’AFP sur place.Les forces de l’ordre sont ensuite entrées à l’intérieur de l’édifice situé dans le 3e arrondissement, a constaté une reporter, qui a également vu de jeunes migrants sortir du bâtiment avec leurs affaires personnelles.Puis vers 8H30, une source policière a indiqué que l’évacuation de la Gaîté lyrique, qui appartient à la Ville de Paris, était terminée, ajoutant que la salle de spectacle “pourra être restituée à ses gestionnaires”.Peu avant 9H00 cependant, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants encore présents aux abords du bâtiment, selon un journaliste de l’AFP.”Il y a eu une panique et un mouvement de foule, de jeunes migrants et des militants sont tombés par terre, se sont fait marcher dessus”, a témoigné David, un militant qui n’a pas donné son nom, parlant de “plusieurs blessés”.La députée de gauche radicale Danielle Simonnet, présente lors de l’évacuation, avait dénoncé auprès de l’AFP une “intervention extrêmement violente” tôt mardi matin.Le préfet de police avait pris lundi un arrêté ordonnant l’évacuation rapide de ce lieu occupé depuis le 10 décembre par de jeunes migrants venus notamment d’Afrique subsaharienne – jusqu’à 450 environ – demandant à être hébergés et affirmant être des mineurs devant être reconnus comme tels.Le préfet Laurent Nuñez a invoqué un “trouble à l’ordre public” pour justifier l’évacuation. Il a promis que des solutions d’hébergement seraient proposées aux jeunes migrants et que leur situation administrative serait examinée.Des agents de la préfecture d’ÃŽle-de-France chargés de l’hébergement d’urgence, vêtus d’une chasuble rouge, sont venus mardi matin à la rencontre des jeunes exilés, a constaté un journaliste de l’AFP.Mais, la plupart des jeunes migrants refusent les places d’hébergement qui leur sont proposées, “incités en ce sens par les élus et collectifs militants présents” selon une source policière.”Il y a des places d’hébergement qui ont été proposées ce matin, certaines à Paris et d’autres ailleurs, sur lesquelles il y a un refus”, a confirmé la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo sur France Inter.- “On est venus pour s’intégrer” -“Je dois aller à l’école ce matin, à 10H00. Je sais pas quoi dire à mon prof, il faut que je lui laisse un message pour dire que je serai pas là aujourd’hui”, a témoigné auprès de l’AFP un jeune migrant, Adama, se présentant comme un Ivoirien âgé de 15 ans.”Nous on tue pas, on vole pas. On est venus pour s’intégrer”, a-t-il fait valoir.Le 10 décembre, un premier groupe d’environ 200 jeunes migrants rassemblés dans le “Collectif des jeunes du parc de Belleville” s’était installé à la Gaîté lyrique.L’établissement avait annulé sa programmation culturelle depuis le 17 décembre, se disant compréhensive et dénonçant “à la fois l’occupation et l’inaction des autorités”.Depuis le début de l’occupation, la mairie et l’Etat se sont renvoyé la balle. Saisi par la Ville de Paris, le juge des référés du tribunal administratif avait ordonné le 13 février l’évacuation dans un délai d’un mois.Mais la mairie a indiqué qu’elle ne ferait pas appel à la force publique, affirmant avoir lancé cette procédure pour forcer l’État, compétent en matière d’hébergement d’urgence, à “prendre ses responsabilités”.Une banderole noire ornait toujours mardi la façade du bâtiment, au-dessus de l’entrée: “Gaîté lyrique occupée. 400 vies en danger, 80 emplois menacés”. Les salariés l’ont accrochée avant de partir le 26 février, exerçant leur droit de retrait alors que, depuis mi-décembre, le lieu culturel était fermé au public.Cette occupation était devenue emblématique des tensions sur la question migratoire entre militants de gauche radicale, soutenant les exilés, et une extrême droite hostile à leur accueil en France.Le 28 février, le milliardaire et puissant allié de Donald Trump, Elon Musk, avait relayé sur X un article du journal britannique Daily Mail sur la situation du théâtre parisien, fustigeant une “empathie suicidaire” menaçant selon lui la “civilisation”.abe-abo-mca-juc/bfa/sla