Caricature en Turquie: les quatre membres du magazine en détention

Les quatre membres et responsables du magazine satirique turc Leman, accusé d’avoir publié une caricature du prophète, ont été placés en détention mercredi malgré leurs dénégations et les appels inquiets à protéger la liberté de la presse.Le directeur du contrôle de gestion Ali Yavuz, le graphiste Cebrail Okçu, l’auteur du dessin Dogan Pehlevan et le directeur de la rédaction Zafer Aknar, qui tous nient tout lien entre le dessin et Mahomet, avaient été interpellés lundi soir, déclenchant une série d’incidents.”Quatre suspects, interpellés dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet d’Istanbul concernant le dessin irrespectueux du prophète Mahomet, ont été placés en détention. Un mandat d’arrêt a été émis contre deux suspects se trouvant à l’étranger. L’enquête se poursuit avec la plus grande attention”, a annoncé sur X le ministre de la Justice Yilmaz Tunç.La publication du dessin en cause le 25 juin puis l’interpellation des membres de Leman, magazine satirique d’opposition, une semaine plus tard, ont donné lieu à des heurts lundi soir à Istanbul.Selon le site d’information T24 qui rapporte sa déposition devant la police, le dessinateur de Leman, Dogan Pehlevan, a affirmé vouloir “parler de paix dans ce dessin” et dénoncé les agissements de “provocateurs”.”Je dessine en Turquie depuis de nombreuses années. La première règle que l’on apprend est de ne pas aborder les questions religieuses et de ne pas se moquer de la religion. J’ai toujours adhéré à ce principe. Je récuse les accusations portées contre moi”, a-t-il déclaré.Le dessin en question montre deux personnages se rencontrant au ciel au-dessus d’une ville écrasée sous les bombes, l’un appelé Mohammed l’autre Musa (Moïse). – “L’absurdité de la guerre” -“J’ai juste voulu souligner l’absurdité de la guerre; montrer que les âmes peuvent s’entendre mais faut-il être mort pour s’en rendre compte ? C’est mon seul message”, a insisté M. Pehlevan.Lundi soir, le bar favori des employés de la revue Leman a été attaqué dans le quartier d’Istiklal. L’incident a dégénéré en bataille rangée de quelque 300 personnes avec les défenseurs de Leman, rendus furieux par les arrestations.Mardi le président Recep Tayyip Erdogan a fustigé une “provocation infâme” et un “crime de haine”, dont les auteurs devront rendre compte pour “avoir manqué de respect au prophète”.Malgré une interdiction de rassemblement, environ 300 personnes se sont également retrouvées autour de la mosquée de Taksim, au centre d’Istanbul, aux cris de “Leman, salauds, n’oublie pas Charlie Hebdo” – référence explicite aux attentats jihadistes contre l’hebdomadaire satirique français qui ont fait 12 morts et 11 blessés en janvier 2015.Joint par l’AFP, le rédacteur en chef de Leman, Tuncay Akgun, a affirmé que le dessin en cause “n’a rien à voir avec le prophète Mahomet. Nous ne prendrions jamais un tel risque”.”Le personnage est un musulman tué à Gaza (…) Il a été appelé Mohammed (comme) plus de 200 millions de personnes dans le monde musulman”, a-t-il défendu.Dans une déclaration commune, le Syndicat de la presse (TGS) et les organisations professionnelles disent observer “avec une grande inquiétude la récente augmentation des attaques et des discours violents (…) en raison d’une caricature publiée dans Leman Magazine”.De leur côté, Reporters sans frontières (RSF), le réseau international Cartooning for Peace et l’association américaine Cartoonist Rights ont déploré, dans un communiqué, “une nouvelle attaque contre la liberté de la presse en Turquie” et appelé les autorités turques à “garantir la sécurité de l’ensemble de la rédaction menacée”.Terry Anderson, de Cartoonists Rights, a en outre dénoncé un “mensonge” exploité “par des opportunistes politiques à des fins d’intimidation et de répression”.Par ailleurs, de nombreux Turcs et les organisations de presse dressaient mercredi un parallèle entre l’attaque contre Leman et le massacre de Sivas (est) le 2 juillet 1993: 33 personnes, artistes et intellectuels alévis (une secte dérivée du chiisme), avaient été brûlées vives dans leur hôtel par des islamistes radicaux.

Caricature en Turquie: les quatre membres du magazine en détention

Les quatre membres et responsables du magazine satirique turc Leman, accusé d’avoir publié une caricature du prophète, ont été placés en détention mercredi malgré leurs dénégations et les appels inquiets à protéger la liberté de la presse.Le directeur du contrôle de gestion Ali Yavuz, le graphiste Cebrail Okçu, l’auteur du dessin Dogan Pehlevan et le directeur de la rédaction Zafer Aknar, qui tous nient tout lien entre le dessin et Mahomet, avaient été interpellés lundi soir, déclenchant une série d’incidents.”Quatre suspects, interpellés dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet d’Istanbul concernant le dessin irrespectueux du prophète Mahomet, ont été placés en détention. Un mandat d’arrêt a été émis contre deux suspects se trouvant à l’étranger. L’enquête se poursuit avec la plus grande attention”, a annoncé sur X le ministre de la Justice Yilmaz Tunç.La publication du dessin en cause le 25 juin puis l’interpellation des membres de Leman, magazine satirique d’opposition, une semaine plus tard, ont donné lieu à des heurts lundi soir à Istanbul.Selon le site d’information T24 qui rapporte sa déposition devant la police, le dessinateur de Leman, Dogan Pehlevan, a affirmé vouloir “parler de paix dans ce dessin” et dénoncé les agissements de “provocateurs”.”Je dessine en Turquie depuis de nombreuses années. La première règle que l’on apprend est de ne pas aborder les questions religieuses et de ne pas se moquer de la religion. J’ai toujours adhéré à ce principe. Je récuse les accusations portées contre moi”, a-t-il déclaré.Le dessin en question montre deux personnages se rencontrant au ciel au-dessus d’une ville écrasée sous les bombes, l’un appelé Mohammed l’autre Musa (Moïse). – “L’absurdité de la guerre” -“J’ai juste voulu souligner l’absurdité de la guerre; montrer que les âmes peuvent s’entendre mais faut-il être mort pour s’en rendre compte ? C’est mon seul message”, a insisté M. Pehlevan.Lundi soir, le bar favori des employés de la revue Leman a été attaqué dans le quartier d’Istiklal. L’incident a dégénéré en bataille rangée de quelque 300 personnes avec les défenseurs de Leman, rendus furieux par les arrestations.Mardi le président Recep Tayyip Erdogan a fustigé une “provocation infâme” et un “crime de haine”, dont les auteurs devront rendre compte pour “avoir manqué de respect au prophète”.Malgré une interdiction de rassemblement, environ 300 personnes se sont également retrouvées autour de la mosquée de Taksim, au centre d’Istanbul, aux cris de “Leman, salauds, n’oublie pas Charlie Hebdo” – référence explicite aux attentats jihadistes contre l’hebdomadaire satirique français qui ont fait 12 morts et 11 blessés en janvier 2015.Joint par l’AFP, le rédacteur en chef de Leman, Tuncay Akgun, a affirmé que le dessin en cause “n’a rien à voir avec le prophète Mahomet. Nous ne prendrions jamais un tel risque”.”Le personnage est un musulman tué à Gaza (…) Il a été appelé Mohammed (comme) plus de 200 millions de personnes dans le monde musulman”, a-t-il défendu.Dans une déclaration commune, le Syndicat de la presse (TGS) et les organisations professionnelles disent observer “avec une grande inquiétude la récente augmentation des attaques et des discours violents (…) en raison d’une caricature publiée dans Leman Magazine”.De leur côté, Reporters sans frontières (RSF), le réseau international Cartooning for Peace et l’association américaine Cartoonist Rights ont déploré, dans un communiqué, “une nouvelle attaque contre la liberté de la presse en Turquie” et appelé les autorités turques à “garantir la sécurité de l’ensemble de la rédaction menacée”.Terry Anderson, de Cartoonists Rights, a en outre dénoncé un “mensonge” exploité “par des opportunistes politiques à des fins d’intimidation et de répression”.Par ailleurs, de nombreux Turcs et les organisations de presse dressaient mercredi un parallèle entre l’attaque contre Leman et le massacre de Sivas (est) le 2 juillet 1993: 33 personnes, artistes et intellectuels alévis (une secte dérivée du chiisme), avaient été brûlées vives dans leur hôtel par des islamistes radicaux.

India captain Gill hits another hundred against England in 2nd Test

Shubman Gill led from the front once more with a second hundred in as many matches as India captain to keep England at bay at Edgbaston on Wednesday.Gill’s 114 not out was the cornerstone of India’s 310-5 at stumps on the first day of the second Test, with Yashasvi Jaiswal contributing a typically entertaining 87.India lost two wickets in quick succession to be 211-5 but all-rounder Ravindra Jadeja (41 not out) helped Gill avoid a further collapse in an unbroken stand of 99.Gill, however, knows better than anyone that individual milestones are no guarantee of team success.In the first Test at Headingley, India posted five individual hundreds, including Gill’s 147, and still lost — the first time this had happened in more than 60,000 games of first-class cricket.Batting collapses of 7-41 and 6-31 cost India dear before England, making light of a seemingly stiff target of 371, won by five wickets to go 1-0 up in a five-match series.England captain Ben Stokes, as he did in Leeds, again opted to field after winning the toss, with England having achieved their all-time record fourth innings victory chase of 378 at Edgbaston, against India, three years ago. KL Rahul, fresh from a hundred at Headingley, rarely looked comfortable as he laboured for a 26-ball two that ended when he played on to Chris Woakes. Both Woakes (2-59 in 21 overs) and new-ball partner Brydon Carse (1-49 in 16) kept things tight. But the pressure England had exerted in a first hour where India were held to 37-1 off 13 overs was released by Josh Tongue, whose 13 wicketless overs cost 66 runs. England, however, would have been in a stronger position had a couple of close lbw reviews not gone against them on umpire’s call, with batsmen spared by the fact the on-field officials had initially ruled in their favour.”A couple of decisions go our way early doors and then all of a sudden they’re 30-3 and we’re looking at a completely different day ahead,” Woakes told Sky Sports.The all-rounder added: “A couple of wickets early in that last session, which we felt like we could have kicked on and got into the tail, but they played well.” Left-hander Jaiswal completed a 59-ball fifty, where 40 of his runs came in fours, with consecutive boundaries off fast bowler Tongue, a hook followed by a rasping cut.- Jaiswal denied century -Jaiswal, 62 not out at lunch, look destined for another hundred after his 101 at Headingley until caught behind flat-footedly edging a cut off a loose Stokes delivery, with India then 161-3.New batsman Rishabh Pant, who in Leeds became only the second wicketkeeper in Test history to score two hundreds in a match, was relatively restrained in taking 23 balls to score his first boundary — a six off Shoaib Bashir.The off-spinner, however, had his revenge when Pant (25) holed out to long-on.India’s 208-4 became 211-5 when the recalled Nitesh Kumar Reddy was bowled playing no shot to a Woakes delivery that nipped back off the seam.But the 25-year-old Gill pulled the lively Stokes in front of square and drove Carse for commanding fours. Gill though required several minutes of on-field treatment when on 86 for what appeared to be cramp – a delay that led to boos from a capacity crowd at a sun-drenched Edgbaston. But the jeers turned to cheers when, in the over before England took the new ball, Gill swept part-time off-spinner Joe Root for consecutive fours to complete a watchful 199-ball hundred, including 11 boundaries. India made three changes, notably resting Jasprit Bumrah after it was announced before the series the outstanding fast bowler would only feature in three of the five Tests in order to protect his fitness following a back injury.The third Test at Lord’s starts just four days after the scheduled end of the game in Birmingham. Akash Deep was given the unenviable task of replacing Bumrah, the world’s number one-ranked Test bowler.Both teams and the umpires wore black armbands on Wednesday in memory of former England batsman Wayne Larkins, who died aged 71 last weekend.

Accusé de partialité par Trump, Paramount verse 16 millions, des démocates s’insurgent

Paramount, société mère de CBS, va verser 16 millions de dollars pour solder un contentieux judiciaire avec Donald Trump, qui accusait la chaîne d’avoir édité une interview de Kamala Harris pour la valoriser, une décision fustigée par plusieurs élus démocrates.Cet accord est la dernière concession en date d’un grand média face aux attaques du président républicain, et intervient au moment où Paramount cherche l’approbation de l’administration Trump pour un projet de fusion avec la société de production Skydance.Elle évite au groupe un procès consécutif à la plainte déposée par le milliardaire en octobre 2024 devant un tribunal fédéral du Texas, alors qu’il était candidat à la Maison Blanche.Les avocats de Donald Trump réclamaient 20 milliards de dollars.Le montant de 16 millions de dollars sera versé à la future bibliothèque présidentielle de Donald Trump et non directement au président, a fait savoir Paramount à l’AFP. La société a aussi affirmé que l’accord ne prévoyait aucune excuse publique de sa part.La sénatrice démocrate Elizabeth Warren a dénoncé l’accord qui voit Paramount “plier face à Donald Trump” dans sa quête d’un feu vert de l’administration du républicain à “sa fusion à plusieurs milliards de dollars” avec Skydance.”Cela pourrait être de la corruption au vu et au su de tous”, a-t-elle déclaré dans un communiqué.La sénatrice appelle également à une “enquête complète” pour déterminer “si des lois anticorruption ont été enfreintes” avec cet accord.Elle a annoncé qu’elle introduirait bientôt au Congrès une proposition de loi pour “restreindre la corruption à travers les dons aux bibliothèques présidentielles”.- “Perturbations” -En pleine campagne présidentielle, Donald Trump avait assigné en justice la chaîne CBS accusant son célèbre magazine d’information “60 minutes” d’avoir modifié de façon trompeuse une interview de sa rivale démocrate Kamala Harris. Plus précisément, il accusait CBS News, la rédaction d’information de CBS, d’avoir édité un passage de l’entretien dans lequel la candidate avait répondu de façon “incohérente” à une question sur la guerre entre Israël et le Hamas. CBS News avait rejeté ces accusations, en expliquant notamment qu’il était courant dans la profession de sélectionner les passages à diffuser dans une interview.Le bras de fer judiciaire entamé par Donald Trump contre CBS News a fait des vagues et provoqué le départ en avril du producteur et pilier de “60 minutes”, Bill Owens. Il avait déploré des atteintes à son indépendance journalistique.Un mois plus tard, la patronne de CBS News, Wendy McMahon, avait également remis sa démission.”Les entreprises concluent souvent des accords pour mettre fin à un contentieux et éviter d’assumer des frais de justice imprévisibles”, ainsi que de courir le risque d’un jugement défavorable, a précisé Paramount.Une longue procédure peut aussi occasionner des “perturbations dans la bonne marche des activités” de la société concernée, a fait valoir le groupe.Paramount s’est aussi engagé à publier le texte intégral de futures entretiens réalisés avec des candidats à la présidence des Etats-Unis.La décision de Paramount “ne va faire que conforter Donald Trump dans ses attaques, ses actions en justice et ses manoeuvres d’intimidation envers les médias”, a regretté le sénateur démocrate Bernie Sanders.Très critique des médias traditionnels, Donald Trump a lancé des attaques judiciaires contre d’autres entreprises de presse, notamment le journal local The Des Moines Register, et fait plier ABC (groupe Disney), qui a versé 15 millions de dollars sous la menace d’un procès en diffamation.

Rwandan army had ‘critical’ role in DR Congo offensive: UN expertsWed, 02 Jul 2025 18:03:31 GMT

Rwanda’s army played a “critical” role alongside the M23 armed group in an offensive in eastern Democratic Republic of Congo early this year that culminated in the capture of two key cities, UN experts say.Rwanda denies providing military support for the M23, but UN experts have long said that the neighbouring country backs the armed …

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Nouvelle-Calédonie: Macron ouvre un sommet à Paris pour sortir de l’impasse

L’Élysée a dit mercredi espérer un accord entre indépendantistes et loyalistes calédoniens “dans les jours ou les semaines qui viennent”, en ouverture d’un sommet visant à tracer un avenir politique et économique pour l’archipel, un an après des émeutes meurtrières.Les lignes de fracture entre les deux camps restent toutefois profondes, et l’issue de ce sommet voulu par Emmanuel Macron, qui réunit les différentes forces politiques calédoniennes, les principaux élus locaux et des représentants du monde économique et social, reste très incertaine. La rencontre a débuté par une coutume d’accueil, selon la tradition kanak. S’exprimant au nom du président de la République, son directeur de cabinet Patrice Faure a remis plusieurs présents à une délégation du sénat coutumier calédonien, dont “un stylo, celui avec lequel on espère que nous signerons au moins un compromis, si ce n’est un accord”, dans les jours “ou les semaines qui viennent”.”Ici, comme en Calédonie, les gens souffrent de vous voir souffrir”, a-t-il ajouté, rappelant le contexte économique et social catastrophique de la Nouvelle-Calédonie, ravagée par les émeutes de mai 2024.Le ministre des Outre-mer Manuel Valls, le Premier ministre François Bayrou ainsi que les présidents des deux chambres, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, participaient à l’ouverture du sommet aux côtés du chef de l’Etat. Les délégations doivent rejoindre dans la soirée un hôtel de Bougival, près de Paris, où les discussions se poursuivront à huis clos jusqu’au week-end, sans date butoir fixée.La présidence affirme vouloir “instaurer un dialogue garant d’un équilibre politique, social et culturel durable, adapté à la réalité calédonienne”, avec pour objectif de “dépasser les logiques d’opposition pour construire un avenir partagé, équilibré et pérenne”.- “Implosion sociale” -La rencontre à l’Elysée a duré plus de deux heures. Selon une personne ayant participé à la rencontre, le chef de l’Etat n’a pas formulé d’annonce formelle mais a posé un cadre, insistant sur la nécessité d’une approche pragmatique et sur la “réalité géopolitique” dans le Pacifique.Il a évoqué la possibilité d’un “délai long” d’au moins 20 ans de maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France, afin de permettre à l’archipel de “se remettre” de sa situation actuelle.Des séquences “hybrides” avec les acteurs économiques, sociaux et la société civile sont prévues en journée jusqu’à vendredi. Les négociations politiques auront lieu en soirée et pendant le week-end.”Au pays, on se pose beaucoup de questions sur la pertinence de ce format-là”, a souligné mardi le député indépendantiste Emmanuel Tjibaou, qui estime que “la méthode ayant permis jusqu’ici de garder les gens à la table est remise en cause”.Le chef de l’État a souhaité relancer le dialogue après l’échec des négociations menées par Manuel Valls depuis le début de l’année, qui a toutefois réussi à remettre autour de la même table indépendantistes et loyalistes pour la première fois depuis 2019.”Il faut de la paix civile, il faut de la stabilité dans la durée. Tout le monde en est conscient des deux côtés”, a assuré à l’AFP le ministre des Outre-mer.Mais les positions restent radicalement opposées. Le projet de “souveraineté avec la France” proposé en mai par M. Valls a suscité l’indignation de la frange dure des non-indépendantistes. “On ne peut pas repartir pour un round de négociations qui reprend ce qu’a proposé Manuel Valls”, a averti une source loyaliste avant le sommet.Le député loyaliste Nicolas Metzdorf a toutefois assuré vouloir “essayer de trouver un compromis avec l’État et les partenaires indépendantistes”, tout en appelant à plus de clarté de la part de l’Etat. Côté indépendantiste, le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) a rappelé qu’aucun compromis ne pourra être envisagé “en deçà” du projet avancé par Manuel Valls en mai. “Vous saurez tout de suite si ça fait long feu ou pas”, a glissé mardi Emmanuel Tjibaou en évoquant la rencontre à venir.Une large partie des discussions sera consacrée à l’économie et à l’avenir du nickel, ressource stratégique de l’archipel.Car “même un accord politique n’empêchera pas de devoir relever des défis immenses”, a estimé Manuel Valls, mettant l’accent sur le risque “d’implosion sociale” de l’archipel.

Hamas mulls truce proposals after Trump Gaza ceasefire push

Palestinian militant group Hamas said on Wednesday it was discussing proposals for a Gaza ceasefire received from mediators, after US President Donald Trump said Israel backed a 60-day ceasefire in the war-ravaged territory.Nearly 21 months of war have created dire humanitarian conditions for the more than two million people in the Gaza Strip, where Israel has recently expanded its military operations against Hamas militants.The civil defence agency said Israeli forces killed at least 33 people on Wednesday.Trump on Tuesday urged Hamas to accept a 60-day ceasefire, saying Israel had agreed to finalise such a deal.Hamas said in a statement Wednesday it was “conducting national consultations to discuss” the proposals sent by mediators.It said it aimed “to reach an agreement that guarantees ending the aggression, achieving the withdrawal (of Israeli forces from Gaza) and urgently aiding our people in the Gaza Strip”.Trump is due to host Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu at the White House next week.- Hostage release drive -Israeli Foreign Minister Gideon Saar said he saw “some positive signs” in the process.”We are serious in our will to reach a hostage deal and a ceasefire,” he said. “Our goal is to begin proximity talks as soon as possible.”He said earlier on X that any chance for a deal that would lead to hostages being freed in Gaza “must not be missed”.Out of 251 hostages seized by Palestinian militants in October 2023, 49 are still held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.A Palestinian source familiar with the negotiations told AFP “there are no fundamental changes in the new proposal” under discussion compared to previous terms presented by the United States.The source said the new proposal “includes a 60-day truce, during which Hamas would release half of the living Israeli captives in the Gaza Strip, in exchange for Israel releasing a number of Palestinian prisoners and detainees”.- Israeli air strikes -In southern Gaza, civil defence spokesman Mahmud Bassal told AFP that five members of the same family were killed in an Israeli air strike on Wednesday that hit a tent housing displaced people in the Al-Mawasi area.Despite being declared a safe zone by Israel in December 2023, Al-Mawasi has been hit by repeated Israeli strikes.AFP footage from the area showed makeshift tents blown apart as Palestinians picked through the wreckage trying to salvage what was left of their belongings.One man held a pack of nappies, asking: “Is this a weapon?””They came here thinking it was a safe area and they were killed… What did they do?” said another resident, Maha Abu Rizq, against a backdrop of destruction.AFP footage from nearby Khan Yunis city showed infants covered in blood being rushed into Nasser Hospital. One man carrying a child whose face was smeared with blood screamed: “Children, children!”Among other fatalities, Bassal later reported five people killed by Israeli army fire near an aid distribution site close to the southern city of Rafah and a further death following Israeli fire near an aid site in the centre of the territory.They were the latest in a string of deadly incidents that have hit people waiting for food.- Hospital director killed -Among fatalities further north, Palestinian officials and witnesses said an Israeli strike killed the director of the Indonesian Hospital, a key facility in northern Gaza.Doctor Marwan Al-Sultan was killed in his apartment in Gaza City along with his wife, daughters and son-in-law, a relative who said he found them, Ahmed al-Sultan, told AFP.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by rescuers.Contacted by AFP, the Israeli military said it “is operating to dismantle Hamas military capabilities” in line with “international law, and takes feasible precautions to mitigate civilian harm”.Asked to comment on the death of the doctor, it said reports of harm to civilians in a strike on Gaza City were “being reviewed”.On Tuesday the military said that in recent days its forces had expanded operations across Gaza.It said in a statement Wednesday that a 19-year-old sergeant in its forces “fell during combat in the northern Gaza Strip”.It said its air force had intercepted two “projectiles” that crossed from northern Gaza into Israeli territory.Israel launched its offensive in response to Hamas’s October 7, 2023 attack which resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Israel’s retaliatory military campaign has killed at least 57,012 people in Gaza, also mostly civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The United Nations considers its figures reliable.

6.000 clients privés d’électricité à cause des fortes chaleurs, selon Enedis

Quelque 6.000 clients d’Enedis restaient privés d’électricité à 19H30 mercredi en raison des “fortes chaleurs” qui affectent les infrastructures souterraines et ont privé jusqu’à 13.000 personnes de courant au plus fort de la journée, selon le dernier bilan du gestionnaire du réseau de distribution électrique transmis à l’AFP.”A 19H30, 6.000 clients sont impactés, principalement en Centre-Val de Loire et Poitou-Charentes”, les équipes d’Enedis et des entreprises partenaires poursuivant leurs interventions, indique le gestionnaire.Au long de la journée des incidents ont été recensés également en Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Ile-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes.Quelque 8.000 clients notamment avaient été privés d’électricité en Ile-de-France, dans le Sud-Est et le Sud, un chiffre ramené à 6.000 à la mi-journée. Dans la matinée, “deux pannes successives et exceptionnelles dues à la chaleur” se sont également produites dans le centre-ville de Tours. “5.000 clients ont été concernés” au pic de l’incident, ensuite résolu.”Les très fortes chaleurs cumulées sur plusieurs jours avec une température qui ne descend pas la nuit ont fait monter la température des sols goudronnés de plusieurs dizaines de degrés (en surface), ce qui a mis en forte contrainte les réseaux souterrains”, explique Enedis, ajoutant en fin de journée que “la situation reste évolutive”. Les boîtes de jonction, qui servent à relier deux câbles souterrains entre eux, sont “sensibles aux fortes variations de températures et aux mouvements de terrains qu’elles induisent, à l’origine de l’incident”, précise le gestionnaire, qui assure que ses équipes avaient été “pré-mobilisées pour intervenir dans les meilleurs délais”.Â