La Russie revendique des avancées dans sa région de Koursk, Zelensky veut “la paix”

La Russie a revendiqué samedi la reprise de trois villages dans sa région de Koursk face aux troupes ukrainiennes qui s’y trouvent en difficulté, un nouveau revers pour Kiev à l’heure où la perspective de pourparlers semble se renforcer.Une délégation ukrainienne de haut niveau, composée notamment de ministres, rencontrera une équipe américaine mardi en Arabie saoudite, a déclaré samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Washington avait affirmé que cette réunion devait définir “un cadre pour un accord de paix”, mais Kiev est resté plus vague.”Nous espérons discuter et se mettre d’accord sur les décisions et étapes nécessaires”, a dit Volodymyr Zelensky, rappelant que son pays veut “la paix”.Dans son adresse du soir, le président ukrainien a déclaré aux Ukrainiens qu’il était “persuadé que la réunion sera productive”.L’Ukraine est à la peine sur le front et critiquée par le président américain Donald Trump, dont le pays a gelé cette semaine l’aide militaire et le partage de renseignements qu’il lui apportait.Kiev espère utiliser son contrôle de quelques centaines de kilomètres carrés de la région russe de Koursk comme monnaie d’échange dans de potentiels pourparlers. Mais plus de deux tiers des territoires conquis ont été repris et la position de ses soldats s’est détériorée ces dernières semaines.Preuve de ces difficultés, les troupes russes ont repris les villages de Viktorovka, Nikolaïevka et Staraïa Sorotchina, a indiqué samedi le ministère russe de la Défense.Selon le blog militaire DeepState, proche de l’armée ukrainienne, une “brèche” s’est ouverte dans les défenses ukrainiennes au sud de la petite ville de Soudja, sous occupation des forces de Kiev.L’armée russe pourrait être en mesure de cibler les routes utilisées pour le ravitaillement des soldats ukrainiens.L’armée ukrainienne n’a pas commenté les revendications russes mais a indiqué que les combats se poursuivaient dans la région, marqués par des bombardements et des tirs d’artillerie intenses.Les troupes ukrainiennes combattent aussi ces dernières semaines les attaques de petits groupes de soldats russes dans la région ukrainienne de Soumy, qui fait face à celle de Koursk.Le Centre gouvernemental ukrainien contre la désinformation a néanmoins assuré que ces attaques restaient isolées et repoussées, ajoutant qu’il n’y avait pas d'”avancée massive” russe dans la zone.- Rencontre en Arabie saoudite -Des négociations de paix ne se sont pas encore concrétisées, mais cette hypothèse est de plus en plus souvent évoquée.Donald Trump a opéré un virage diplomatique radical, tendant la main à Vladimir Poutine tout en tançant Volodymyr Zelensky.La rencontre entre les délégations ukrainienne et américaine en Arabie saoudite mardi doit définir “un cadre pour un accord de paix et un cessez-le-feu initial”, selon Steve Witkoff, émissaire américain pour le Moyen-Orient.L’Ukraine n’a elle pas détaillé le menu des discussions, mais enverra une équipe de hauts responsables.Le pays sera représenté par le chef de l’administration présidentielle Andriï Iermak, le ministre des Affaires étrangères Andriï Sybiga, le ministre de la Défense Roustem Oumerov ainsi que le chef adjoint de cabinet du président Pavlo Palissa, a détaillé samedi Volodymyr Zelensky.Le président s’est par ailleurs félicité d’une “réunion très productive” à Kiev samedi entre des “équipes diplomatiques” d’Ukraine et du Royaume-Uni.Les participants, dont les identités n’ont pas été détaillées, ont évoqué les mesures “qui pourraient nous rapprocher de la paix”, a dit le dirigeant ukrainien.Donald Trump assure lui aussi vouloir mettre fin à la guerre dès que possible, mais Kiev craint d’être contraint à de lourdes concessions.Le président américain a néanmoins menacé vendredi la Russie de nouvelles sanctions si elle ne cesse de “pilonner” l’Ukraine.Volodymyr Zelensky s’est joint à cet appel samedi après une nouvelle nuit d’attaques ayant fait au moins une quinzaine de morts.La cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas, a estimé que Vladimir Poutine “montre qu’il n’a aucun intérêt pour la paix”.Le Premier ministre polonais Donald Tusk a jugé que ces attaques sont “ce qui arrive quand on apaise les barbares”, référence au rapprochement entre Moscou et Washington.- “Apocalypse” -Onze autres personnes ont été tuées par des frappes à Dobropillia, ville de la région orientale de Donetsk, et une cinquantaine blessées, a affirmé le gouverneur Vadim Filachkine.Samedi, une frappe sur la ville de Pokrovsk a tué un homme d’une quarantaine d’années et en a blessé deux autres, a précisé le gouverneur. Par ailleurs, quatre personnes ont été tuées samedi par des attaques de drones dans la région orientale de Kharkiv, dont l’une a touché une usine de transformation de la viande, a déclaré le chef de l’administration militaire de cette région, Oleg Synegubov. Une attaque de drone a également tué un homme de 74 ans dans la région méridionale de Kherson, a déclaré le gouverneur Oleksandr Prokudin.Le ministre français des Armées Sébastien Lecornu a indiqué au journal La Tribune Dimanche que la France allait mobiliser “une nouvelle enveloppe de 195  millions d’euros” pour aider l’Ukraine sur le plan militaire, grâce aux intérêts d’avoirs russes gelés.Cette somme doit permettre de livrer des obus et des bombes planantes pour armer les avions Mirage 2000 que la France a livrés à l’Ukraine, a-t-il précisé.

Angleterre: Manchester City soucieux, Liverpool encore chanceux

Mené à la mi-temps, Liverpool a renversé le dernier Southampton (3-1) avec l’aide d’un Darwin Nunez qui a échappé de peu à l’expulsion, samedi à trois jours de son huitième de finale retour de Ligue des champions contre le PSG.Le leader, qui s’est imposé 1-0 à Paris en milieu de semaine, s’envole en tête d’une Premier League où le quadruple tenant du titre, Manchester City, a connu une nouvelle déconvenue samedi chez l’épatant troisième Nottingham Forest (1-0).A dix journées de la fin, l’équipe de Pep Guardiola (4e, 47 pts) tremble à l’idée de perdre sa place dans le Top-4 final, qualificative pour la prochaine Ligue des champions.”Nous savions que le match serait difficile. Chaque saison, la Premier League s’améliore de plus en plus. Nous avons dix finales (à jouer d’ici la fin du championnat, NDLR)”, a réagi l’entraîneur sur TNT Sports.La quatrième place des Citizens est désormais en sursis, sous la menace directe de Chelsea (5e, 46 pts) et de Brighton (6e, 46 pts), qui s’est imposé 2-1 samedi contre Fulham. Aston Villa (7e, 45 pts) est aussi revenu à deux longueurs après sa victoire 1-0 à Brentford.Les Mancuniens ont eux subi une neuvième défaite en championnat face au Forest (3e, 51 pts) de Nuno Espirito Santo, l’entraîneur qui a transformé un quasi-relégable en candidat sérieux pour la grande Europe.Nottingham a muselé Erling Haaland et sa bande, encore peu inspirée samedi, et mis en transe le City Ground grâce au but de Callum Hudson-Odoi (83e).”Un tel résultat contre une équipe extraordinaire, c’est génial pour nous”, a apprécié l’attaquant de 24 ans sur la BBC. “Le vestiaire est en ébullition.”- Liverpool aux deux visages -A Anfield, Liverpool a de son côté eu des sueurs froides face à la lanterne rouge, Southampton, qui menait 1-0 à la mi-temps après une sortie manquée par le gardien Alisson, pourtant si fort mercredi dernier au Parc des Princes en Ligue des champions.Heureusement pour le Brésilien, ses coéquipiers ont montré un visage bien plus conquérant en seconde période, notamment sous la direction de Darwin Nunez.L’Uruguayen a égalisé sur un service de Luis Diaz (52e, 1-1) puis obtenu un pénalty, que Mohamed Salah a transformé sans trembler (55e, 2-1). L’Egyptien a inscrit son 27e but cette saison en Premier League sur un nouveau pénalty (88e, 3-1).Liverpool peut remercier l’arbitre de ne pas avoir expulsé Nunez juste avant la mi-temps après un tacle plein de frustration. Il s’est contenté d’un carton jaune après recours à la vidéo.Le club de la Mersey a donc allié résilience et chance, comme durant le huitième de finale aller de Ligue des champions remporté 1-0 à Paris. Mais il ne pourra probablement pas compter toujours sur ces deux éléments, notamment pour la manche retour mardi à Anfield.”Le seul point positif des 45 premières minutes, c’est qu’ils ont économisé leur énergie (pour le PSG mardi) et qu’ils n’ont pas couru du tout!”, a plaisanté l’entraîneur Arne Slot auprès de la BBC. “Je sais que ces joueurs sont capables de faire beaucoup, beaucoup mieux.”Dans les autres rencontres, Crystal Palace a battu 1-0 le relégable Ipswich pour s’emparer de la 11e place, tandis qu’Everton est allé chez Wolverhampton (1-1) porter son invincibilité à huit matches en championnat.

Russia claims gains in Kursk as Zelensky says ‘committed’ to talks

Russia said Saturday its troops had retaken three villages seized by Ukraine in its Kursk border region, in a fresh setback for Kyiv ahead of talks to try to end the war.Ukrainian President Volodymyr Zelensky on Saturday named a high-level delegation including ministers to meet US negotiators in Saudi Arabia on Tuesday, seeking to repair ties with President Donald Trump’s administration.”We hope to discuss and agree on the necessary decisions and steps”, Zelensky said, stressing that Ukraine was “fully committed to constructive dialogue”.But he condemned “brutal” deadly strikes on eastern Ukraine, saying they proved that Russia was “not thinking about how to end the war”.Trump on Friday threatened new sanctions and tariffs against Russia over its bombardment of Ukraine.The three-year-long war is now at a critical juncture for Kyiv after Trump suspended US military aid following his public falling-out with Zelensky last week.Ukraine still controls some 400 square kilometres (150 square miles) in the Kursk region after launching an offensive last August. Zelensky sees this as a possible bargaining chip in peace talks.But Ukraine’s troops in Kursk have seen their position worsen in recent weeks as Russian forces pushed back.- Russian claims gains -Russia’s defence ministry on Saturday announced the recapture of three more villages: Viktorovka, Nikolayevka and Staraya Sorochina.According to DeepState, an online military tracker linked to the Ukrainian army, the Russian move followed a “breach” in the Ukrainian defence lines near the town of Sudzha, which is under Kyiv’s control.The advance appears to have cut off the logistics route needed by Ukraine to supply its troops, although Kyiv has not confirmed this.Russia has already taken back more than two-thirds of the territory Ukraine initially seized in Kursk.The Ukrainian military General Staff said Saturday that clashes were ongoing amid heavy bombardment with artillery and guided aerial bombs.Small groups of Russian troops have also mounted attacks in recent weeks into Ukraine’s Sumy region bordering Kursk.Ukraine’s Centre for Countering Disinformation on Saturday denied reports of a “massive breakthrough”, saying its forces were destroying small groups trying to cross.- Saudi talks -Full peace negotiations remain a distant prospect, with Kyiv and Moscow making starkly opposed demands. Trump has made settling the conflict a priority since his return to the White House.But by reaching out to Russian President Vladimir Putin while criticising Zelensky, he has raised fears in Kyiv — and among its European allies — that Trump may try to force Ukraine to accept a settlement that favours Russia.Senior US and Ukrainian officials are set to meet for talks on the war in Saudi Arabia on Tuesday. Zelensky will also visit Monday for talks with Crown Prince Mohammed bin Salman.US envoy Steve Witkoff said Thursday that Washington wanted to discuss an “initial ceasefire” with Russia and a “framework” for a longer agreement.Zelensky said Foreign Minister Andriy Sybiga and Defence Minister Rustem Umerov would be among those representing Ukraine.In his evening address, he told Ukrainians he was “confident that the meeting will be productive”.Zelensky also urged allies to “increase sanctions against Russia” after heavy overnight bombardment in the east and northeast.A Russian barrage hit the centre of Dobropillia in the eastern Donetsk region late Friday, killing 11 people and wounding 40, said the emergency services. “Russia is proving literally every day with its cruelty that nothing has changed for them,” Zelensky said.Moscow wanted to “destroy and capture more as long as the world allows them to wage this war”, he said.On Saturday, a strike on the embattled city of Pokrovsk killed a man in his 40s and wounded two others, Donetsk governor Vadym Filashkin said. Four people were killed Saturday by drone attacks in the eastern Kharkiv region, the head of its military administration, Oleg Synegubov, said.A drone attack also killed a 74-year-old man in the southern Kherson region, the governor Oleksandr Prokudin said.- ‘More bombs’ -The European Union’s foreign policy chief Kaja Kallas, reacting Saturday to the latest deadly attacks on Ukraine, wrote on X: “Once again, Putin shows he has no interest in peace.”This is what happens when someone appeases barbarians,” Polish Prime Minister Donald Tusk posted on X. “More bombs, more aggression, more victims.”France’s Defence Minister Sebastien Lecornu told the La Tribune newspaper Saturday that Paris would use 195 million euros of frozen Russian assets to fund more military aid for Ukraine.The money would, among other things, pay for the delivery of armaments used by the Mirage 2000 fighter jets France delivered to Ukraine in February, he added.In Dobropillia, AFP saw charred residential buildings, flattened market stalls and evidence of cluster bomb damage.Irina Kostenko, 59, spent the night cowering in her hallway with her husband. When she left the apartment building on Saturday, she saw a neighbour “lying dead on the ground, covered with a blanket”.”It was shocking, I don’t have the words to describe it,” Kostenko told AFP.burs-lgo-led-am/jj

Ligue 1: Lille enfonce Montpellier et revient à hauteur de Monaco

Peu inspiré offensivement, Lille a pris son temps mais  a fini par faire plier la lanterne rouge Montpellier (1-0) samedi, au stade Pierre-Mauroy, lors de la 25e journée de Ligue 1.Acquis sur un but de Jonathan David, son 14e en championnat cette saison, c’est un succès précieux dans la course aux places qualificatives pour la prochaine Ligue des champions. Avec 44 points, le Losc, 5e, revient à hauteur de Monaco, accroché vendredi à Toulouse (1-1) et qui ne dépasse le club nordiste qu’à la différence de buts (+17 contre +13).De son côté, Montpellier, dernier avec 15 pts, s’enfonce encore un peu plus dans la crise avec une sixième défaite de suite en Ligue 1. La formation de Jean-Louis Gasset n’a inscrit qu’un but sur ses six dernières sorties et en a concédé quinze.”C’est une belle soirée sur le plan comptable, ce n’était pas forcément le match le plus abouti de la saison mais il faut être capable de gagner ce genre de match avec de la maîtrise, de la patience, de l’équilibre. Cela montre qu’on a aussi appris du passé”, a salué Bruno Genesio, dont l’équipe a perdu des points cette saison face à des mal classés (défaite à Saint-Étienne 1-0 13 septembre, match nul à l’aller à Montpellier 2-2 le  1er décembre et défaite au Havre 1-2 le 8 février).  Pour affronter la lanterne rouge, l’entraîneur du Losc avait peu bouleversé son onze titulaire. Il n’a procédé qu’à trois changements seulement par rapport à l’équipe qui est allée chercher un match nul à Dortmund (1-1) mardi en huitième de finale aller de la Ligue des champions: Bakker, André Gomes et Cabella ont remplacé respectivement Ismaily, Mukau et Ethan Mbappé (blessé à un genou).Mais le Losc a eu un mal fou à emballer la rencontre face à une équipe montpelliéraine très prudente, qui a laissé la possession du ballon à son adversaire et s’est surtout appliquée à bien défendre.Malgré 83% de possession en première période, les joueurs de Genesio n’ont eu que deux occasions franches, la première signée Jonathan David mais non cadrée (16e), la seconde d’André Gomes (45e) repoussée par Benjamin Lecomte.- Ismaily, une entrée décisive -L’éclaircie est venue d’Ismaily, entré au retour des vestiaires pour prendre le relais dans le couloir gauche de Mitchel Bakker, qui a ressenti “une petite douleur au tendon, a indiqué après la rencontre Bruno Genesio. “On n’a pas pris de risque parce qu’on voulait avoir des joueurs à 100% en deuxième période et en prévision du match de mercredi.”Le latéral brésilien s’est vite mis en évidence en reprenant dans la surface un corner; sa frappe pied gauche était cadrée mais elle a fini en passe décisive pour Jonathan David qui a poussé le ballon dans le but pour ouvrir le score (50e).Avant le but du Canadien, c’est pourtant Montpellier qui s’était créé les meilleures opportunités avec une frappe lointaine d’Andy Delort qui a terminé sa course proche du poteau droit de Lucas Chevalier (28e), et un tir contré de Joris Chotard qui aurait pu profiter à Delort sans la vigilance du gardien nordiste (48e).Malgré plusieurs opportunités (André 53e, Akpom 72e, Fernandez-Pardo 90e+3), les Dogues ne sont pas parvenus à faire le break. Sans briller, ils ont assuré l’essentiel et engrangé de la confiance avant leur huitième de finale retour de Ligue des champions contre le Borussia Dortmund, mercredi (18h45), au stade Pierre-Mauroy, où un tout autre défi les attend. 

Syria forces beef up security amid reports of mass killings of Alawites

Syrian security forces deployed heavily in the Alawite heartland on the Mediterranean coast on Saturday, after a war monitor reported that government and allied forces killed nearly 750 civilians from the religious minority in recent days.Residents of the region continued to report killings of civilians after deadly clashes broke out on Thursday between Syria’s new authorities and gunmen loyal to toppled president Bashar al-Assad, himself an Alawite.The Syrian Observatory for Human Rights reported that 745 Alawite civilians were killed in the coastal provinces of Latakia and Tartus.The Britain-based Observatory said they were killed in “executions” carried out by security personnel or pro-government fighters, accompanied by the “looting of homes and properties”.The civilian deaths took the overall toll from violence in the region since Thursday to 1,018, after fighting killed 125 members of the new government’s security forces and 148 pro-Assad fighters, according to the Observatory’s figures.The official SANA news agency reported that security forces had deployed to Latakia, as well as Jableh and Baniyas farther south, to restore order.Baniyas resident Samir Haidar, 67, told AFP two of his brothers and his niece were killed by “armed groups” that entered people’s homes, adding that there were “foreigners among them”.He managed to escape to a Sunni neighbourhood, but said: “If I had been five minutes late, I would have been killed… we were saved in the last minutes.”Though himself an Alawite, Haidar was part of the leftist opposition to the Assads and was imprisoned for more than a decade under their rule.Defence ministry spokesman Hassan Abdul Ghani said the security forces had “reimposed control” over areas that had seen attacks by Assad loyalists.”It is strictly forbidden to approach any home or attack anyone inside their homes,” he added in a video posted by SANA.- Calls to surrender -The news agency later reported that “regime remnants” staged an ambush in the town of Al-Haffah in Latakia province, killing one member of the security forces and wounding two.Education Minister Nazir al-Qadri announced that schools would remain shut on Sunday and Monday in both Latakia and Tartus provinces due to the “unstable security conditions”.SANA reported a power outage throughout Latakia province due to attacks on the grid by Assad loyalists.The killings followed clashes sparked by the arrest of a wanted suspect in a predominantly Alawite village, the Observatory reported. The monitor said there had been a “relative return to calm” in the region on Saturday, as the security forces deployed reinforcements.A defence ministry source told SANA that troops had blocked roads leading to the coast to prevent “violations”, without specifying who was committing them.Latakia province security director Mustafa Kneifati said: “We will not allow for sedition or the targeting of any component of the Syrian people.”We will not tolerate any acts of revenge under any circumstances,” he told SANA.Islamist group Hayat Tahrir al-Sham (HTS), which led the lightning offensive that toppled Assad in December, has its roots in the Syrian branch of Al-Qaeda and remains proscribed as a terrorist organisation by many governments including the United States.Since the rebel victory, it has sought to moderate its rhetoric and vowed to protect Syria’s religious and ethnic minorities.- ‘Slaughtered’ -The Alawite heartland has been gripped by fear of reprisals for the Assad family’s brutal rule, which included widespread torture and disappearances.Social media users have shared posts documenting the killing of Alawite friends and relatives, with one user saying her mother and brothers were “slaughtered” in their home.AFP could not independently verify the accounts.The Observatory, which relies on a network of sources in Syria, has reported multiple “massacres” in recent days, with women and children among the dead.The Observatory and activists released footage showing dozens of bodies in civilian clothing piled outside a house, with blood stains nearby and women wailing.Other videos appeared to show men in military garb shooting people at close range.AFP could not independently verify the images.The leaders of Syria’s three main Christian churches issued a joint statement condemning “the massacres targeting innocent civilians”.The spiritual leader of Syria’s Druze minority, Sheikh Hikmat al-Hajri, also called for an end to the violence.The International Committee of the Red Cross urged all parties to “ensure umimpeded access to health care and protection of medical facilities”. Aron Lund of the Century International think tank said the violence was “a bad omen”. The new government lacks the tools, incentives and local support base to engage with disgruntled Alawites, he said.”All they have is repressive power, and a lot of that… is made up of jihadist zealots who think Alawites are enemies of God.”

Man with Palestinian flag scales London’s Big Ben clock tower

A man with a Palestinian flag who climbed London’s Big Ben clock tower early on Saturday was still perched on the famous landmark after nightfall, even as emergency crews urged him to come down.Police said they were first alerted shortly after 0700 GMT and the man has spent the day barefoot on a ledge several metres up the historic structure.Crowds have been watching from behind a police cordon, with supporters chanting “Free Palestine” and “You are a hero.”Negotiators boarded a fire truck lift and used a megaphone to speak with the man, but footage on social media showed him saying: “I will come down on my own terms.”Police closed off the surrounding area including Westminster Bridge and the Houses of Parliament cancelled tours.AFP journalists at the scene earlier said the man appeared to be bleeding from his foot.”Officers are at the scene working to bring the incident to a safe conclusion,” London Metropolitan Police force told AFP.”They are being assisted by the London Fire Brigade and the London Ambulance Service.”

Syrie: les autorités veulent “ramener l’ordre”, plus de 700 civils tués selon une ONG

Les autorités syriennes ont affirmé Å“uvrer samedi à “ramener l’ordre” dans l’ouest du pays, ancien bastion du président déchu Bachar al-Assad, où 745 civils ont été tués en trois jours selon une ONG.Ces violences sont les premières de cette ampleur depuis la prise de pouvoir le 8 décembre en Syrie d’une coalition rebelle emmenée par le groupe islamiste radical sunnite Hayat Tahrir al-Sham, HTS. Elles ont éclaté jeudi après plusieurs jours de tensions dans la région de Lattaquié, un bastion de la minorité musulmane alaouite, dont est issu le clan Assad. Depuis, “745 civils alaouites ont été tués dans les régions de la côte syrienne et des montagnes de Lattaquié par les forces de sécurité et des groupes affiliés”, selon un nouveau bilan en début de soirée de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Cela porte le bilan des violences à 1018 morts, dont 273 membres des forces de sécurité et des combattants loyaux au clan Assad, selon la même source.L’ONG, basée au Royaume-Uni et disposant d’un vaste réseau de sources en Syrie, pointe des “exécutions sur des bases confessionnelles ou régionales”.L’agence de coordination humanitaire de l’ONU (OCHA) a exhorté samedi les parties à “cesser  immédiatement les hostilités et à épargner les civils”.La France a condamné avec “la plus grande fermeté les exactions qui ont frappé des civils sur une base confessionnelle et des prisonniers” en Syrie et les Eglises syriennes ont dénoncé les “massacres de civils innocents” et appelé “à une fin immédiate de ces actes horribles”.- “Engagement total” -Samir Haidar, un habitant de Banyas de 67 ans, a déclaré à l’AFP que deux de ses frères et sa nièce avaient été tués par des “groupes armés” qui sont entrés chez eux, ajoutant qu’il y avait “des étrangers parmi eux”.”A cinq minutes près, j’aurais été tué…”, a-t-il ajouté, précisant qu’il avait réussi à s’échapper dans un quartier sunnite.Une source du ministère de la Défense citée par l’agence officielle Sana a indiqué que “les routes menant à la région côtière ont été fermées afin de contrôler les infractions, prévenir les exactions et rétablir progressivement la stabilité dans la région”.L’ordre a été donné aux forces de sécurité de “ramener l’ordre” à Jablé, Tartous et Lattaquié, a indiqué la même source, faisant état de l’arrestation d’un “grand nombre de pillards”.”Nous affirmons notre engagement total à protéger la paix civile et à garantir la sécurité de tous les citoyens, et il n’y aura aucun laxisme”, a affirmé de son côté Moustafa Kneifati, responsable de la sécurité à Lattaquié.Des images diffusées par Sana montraient samedi ce qu’elle décrit comme un convoi de forces de sécurité entrant à Banyas, dans la province de Tartous plus au sud. L’agence a ensuite rapporté qu’un membre des forces de sécurité avait été tué et deux autres blessés dans une embuscade tendue par des hommes fidèles à Assad dans la région de Lattaquié.Le ministre de l’Education, Nazir al-Qadri, a annoncé la fermeture des écoles dimanche et lundi dans les provinces de Lattaquié et de Tartous, selon Sana.Le rétablissement de la sécurité est le principal défi pour le nouveau pouvoir syrien, après plus de 13 ans de guerre civile.Le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, a appelé vendredi soir les insurgés alaouites à “déposer les armes avant qu’il ne soit trop tard”. L’escalade a débuté après une attaque sanglante de fidèles d’Assad contre des forces de sécurité dans la ville de Jablé dans la nuit de jeudi à vendredi, selon les autorités. Les forces de sécurité ont envoyé le lendemain des renforts et lancé d’importantes opérations dans la région.- “Exactions” -Des témoignages sur des exactions contre les civils alaouites, que l’AFP n’a pas été en mesure de vérifier indépendamment, se multiplient sur les réseaux sociaux, émanant de proches ou amis des victimes. L’OSDH et des militants ont publié vendredi des vidéos montrant des dizaines de corps en vêtements civils empilés dans la cour d’une maison, des femmes pleurant à proximité.Dans une autre séquence, des hommes en tenue militaire ordonnent à trois personnes de ramper en file, avant de leur tirer dessus à bout portant.L’AFP n’a pas pu vérifier ces images de manière indépendante.Une source sécuritaire citée par Sana avait fait état vendredi d'”exactions isolées”, les imputant à des “foules” agissant en représailles à “l’assassinat de plusieurs membres des forces de police et de sécurité” par des “fidèles à l’ancien régime”.Selon Aron Lund, du centre de réflexion Century International, la flambée de violences témoigne de la “fragilité du gouvernement”, dont une grande partie de l’autorité “repose sur des jihadistes radicaux qui considèrent les alaouites comme des ennemis de Dieu”. Depuis son arrivée au pouvoir, M. Chareh s’efforce de rassurer les minorités et a appelé ses forces à faire preuve de retenue et éviter toute dérive confessionnelle, mais cette ligne n’est pas nécessairement partagée par l’ensemble des factions qui opèrent sous son commandement, selon M. Lund.

Syrie: les autorités veulent “ramener l’ordre”, plus de 700 civils tués selon une ONG

Les autorités syriennes ont affirmé Å“uvrer samedi à “ramener l’ordre” dans l’ouest du pays, ancien bastion du président déchu Bachar al-Assad, où 745 civils ont été tués en trois jours selon une ONG.Ces violences sont les premières de cette ampleur depuis la prise de pouvoir le 8 décembre en Syrie d’une coalition rebelle emmenée par le groupe islamiste radical sunnite Hayat Tahrir al-Sham, HTS. Elles ont éclaté jeudi après plusieurs jours de tensions dans la région de Lattaquié, un bastion de la minorité musulmane alaouite, dont est issu le clan Assad. Depuis, “745 civils alaouites ont été tués dans les régions de la côte syrienne et des montagnes de Lattaquié par les forces de sécurité et des groupes affiliés”, selon un nouveau bilan en début de soirée de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Cela porte le bilan des violences à 1018 morts, dont 273 membres des forces de sécurité et des combattants loyaux au clan Assad, selon la même source.L’ONG, basée au Royaume-Uni et disposant d’un vaste réseau de sources en Syrie, pointe des “exécutions sur des bases confessionnelles ou régionales”.L’agence de coordination humanitaire de l’ONU (OCHA) a exhorté samedi les parties à “cesser  immédiatement les hostilités et à épargner les civils”.La France a condamné avec “la plus grande fermeté les exactions qui ont frappé des civils sur une base confessionnelle et des prisonniers” en Syrie et les Eglises syriennes ont dénoncé les “massacres de civils innocents” et appelé “à une fin immédiate de ces actes horribles”.- “Engagement total” -Samir Haidar, un habitant de Banyas de 67 ans, a déclaré à l’AFP que deux de ses frères et sa nièce avaient été tués par des “groupes armés” qui sont entrés chez eux, ajoutant qu’il y avait “des étrangers parmi eux”.”A cinq minutes près, j’aurais été tué…”, a-t-il ajouté, précisant qu’il avait réussi à s’échapper dans un quartier sunnite.Une source du ministère de la Défense citée par l’agence officielle Sana a indiqué que “les routes menant à la région côtière ont été fermées afin de contrôler les infractions, prévenir les exactions et rétablir progressivement la stabilité dans la région”.L’ordre a été donné aux forces de sécurité de “ramener l’ordre” à Jablé, Tartous et Lattaquié, a indiqué la même source, faisant état de l’arrestation d’un “grand nombre de pillards”.”Nous affirmons notre engagement total à protéger la paix civile et à garantir la sécurité de tous les citoyens, et il n’y aura aucun laxisme”, a affirmé de son côté Moustafa Kneifati, responsable de la sécurité à Lattaquié.Des images diffusées par Sana montraient samedi ce qu’elle décrit comme un convoi de forces de sécurité entrant à Banyas, dans la province de Tartous plus au sud. L’agence a ensuite rapporté qu’un membre des forces de sécurité avait été tué et deux autres blessés dans une embuscade tendue par des hommes fidèles à Assad dans la région de Lattaquié.Le ministre de l’Education, Nazir al-Qadri, a annoncé la fermeture des écoles dimanche et lundi dans les provinces de Lattaquié et de Tartous, selon Sana.Le rétablissement de la sécurité est le principal défi pour le nouveau pouvoir syrien, après plus de 13 ans de guerre civile.Le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, a appelé vendredi soir les insurgés alaouites à “déposer les armes avant qu’il ne soit trop tard”. L’escalade a débuté après une attaque sanglante de fidèles d’Assad contre des forces de sécurité dans la ville de Jablé dans la nuit de jeudi à vendredi, selon les autorités. Les forces de sécurité ont envoyé le lendemain des renforts et lancé d’importantes opérations dans la région.- “Exactions” -Des témoignages sur des exactions contre les civils alaouites, que l’AFP n’a pas été en mesure de vérifier indépendamment, se multiplient sur les réseaux sociaux, émanant de proches ou amis des victimes. L’OSDH et des militants ont publié vendredi des vidéos montrant des dizaines de corps en vêtements civils empilés dans la cour d’une maison, des femmes pleurant à proximité.Dans une autre séquence, des hommes en tenue militaire ordonnent à trois personnes de ramper en file, avant de leur tirer dessus à bout portant.L’AFP n’a pas pu vérifier ces images de manière indépendante.Une source sécuritaire citée par Sana avait fait état vendredi d'”exactions isolées”, les imputant à des “foules” agissant en représailles à “l’assassinat de plusieurs membres des forces de police et de sécurité” par des “fidèles à l’ancien régime”.Selon Aron Lund, du centre de réflexion Century International, la flambée de violences témoigne de la “fragilité du gouvernement”, dont une grande partie de l’autorité “repose sur des jihadistes radicaux qui considèrent les alaouites comme des ennemis de Dieu”. Depuis son arrivée au pouvoir, M. Chareh s’efforce de rassurer les minorités et a appelé ses forces à faire preuve de retenue et éviter toute dérive confessionnelle, mais cette ligne n’est pas nécessairement partagée par l’ensemble des factions qui opèrent sous son commandement, selon M. Lund.