Après les annonces de Merz, le principal taux d’emprunt allemand s’envole comme jamais depuis la réunification

Le taux d’intérêt de l’emprunt de référence en Allemagne a connu mercredi sa plus forte hausse quotidienne depuis la réunification du pays en octobre 1990, après l’annonce d’un plan massif d’investissement par le futur chancelier Friedrich Merz pour renforcer l’armée et l’économie allemandes.Le rendement de l’obligation à dix ans a atteint 2,79%, soit une hausse de 0,29 point de pourcentage par rapport à la veille, du jamais vu depuis mars 1990. Il a entraîné une forte tension des rendements obligataires également sur l’ensemble du continent, avec une hausse de 0,26 point en France, de 0,15 point au Royaume-Uni et 0,27 point en Italie.De telles variations de pourcentage sont rarement observées sur une séance. Elles “reflètent une hausse des perspectives de croissance et d’inflation” en Europe, après les “annonces historiques de l’Allemagne”, explique à l’AFP François Rimeu, stratégiste sénior chez Crédit Mutuel Asset Management. La première économie européenne, en récession depuis deux ans, va lancer un fonds spécial de 500 milliards d’euros sur 10 ans pour rénover les infrastructures et gagner en compétitivité. Surtout, les dépenses de défense dépassant le seuil de 1% du Produit intérieur brut (PIB) allemand, soit au-dessus de 45 milliards d’euros environ, ne seront plus décomptées dans le dispositif du pays du “frein à l’endettement”. Cette règle constitutionnelle allemande, qui empêche l’État fédéral de s’endetter de plus de 0,35% de son PIB chaque année, est accusée de freiner le développement économique et les investissements dont a besoin le pays.Ce virage, encore impensable il y a peu, a été annoncé mardi soir par Friedrich Merz, en pleine négociation avec les sociaux-démocrates (SPD) pour constituer une coalition après la victoire de son parti CDU aux législatives, dans un contexte de tempête provoquée par le rapprochement du président américain Donald Trump avec la Russie.Les dépenses militaires de l’Allemagne pourraient atteindre au moins 100 milliards d’euros par an, selon l’une des négociatrices du SPD, soit deux fois plus qu’actuellement – en plus du fonds spécial de 500 milliards d’euros prévu.Ce fonds “apporterait un soutien économique à court terme et augmenterait le potentiel de croissance à long terme” de l’Allemagne, qui a connu deux années consécutives de chute de son PIB, analyse Carsten Brzeski, de la banque ING.Si les marchés obligataires ont fortement baissé, ces annonces ont été bien perçues mercredi par les marchés boursiers, qui attendaient eux depuis longtemps un tel infléchissement pour relancer l’économie de l’Allemagne et de la zone euro. L’indice vedette de la Bourse de Francfort, le DAX, s’est ainsi envolé de 3,37%, signant sa meilleure progression depuis novembre 2022.Un tel investissement massif en centaines de milliards d’euros “marque une rupture significative, alimentant ainsi l’optimisme quant à une reprise économique plus large dans toute l’Europe”, estime Kathleen Brooks, analyste chez XTB.”L’Allemagne n’avait d’autre choix” que de réformer sa politique, commente Jochen Stanzl, chez CMC Markets.

Après les annonces de Merz, le principal taux d’emprunt allemand s’envole comme jamais depuis la réunification

Le taux d’intérêt de l’emprunt de référence en Allemagne a connu mercredi sa plus forte hausse quotidienne depuis la réunification du pays en octobre 1990, après l’annonce d’un plan massif d’investissement par le futur chancelier Friedrich Merz pour renforcer l’armée et l’économie allemandes.Le rendement de l’obligation à dix ans a atteint 2,79%, soit une hausse de 0,29 point de pourcentage par rapport à la veille, du jamais vu depuis mars 1990. Il a entraîné une forte tension des rendements obligataires également sur l’ensemble du continent, avec une hausse de 0,26 point en France, de 0,15 point au Royaume-Uni et 0,27 point en Italie.De telles variations de pourcentage sont rarement observées sur une séance. Elles “reflètent une hausse des perspectives de croissance et d’inflation” en Europe, après les “annonces historiques de l’Allemagne”, explique à l’AFP François Rimeu, stratégiste sénior chez Crédit Mutuel Asset Management. La première économie européenne, en récession depuis deux ans, va lancer un fonds spécial de 500 milliards d’euros sur 10 ans pour rénover les infrastructures et gagner en compétitivité. Surtout, les dépenses de défense dépassant le seuil de 1% du Produit intérieur brut (PIB) allemand, soit au-dessus de 45 milliards d’euros environ, ne seront plus décomptées dans le dispositif du pays du “frein à l’endettement”. Cette règle constitutionnelle allemande, qui empêche l’État fédéral de s’endetter de plus de 0,35% de son PIB chaque année, est accusée de freiner le développement économique et les investissements dont a besoin le pays.Ce virage, encore impensable il y a peu, a été annoncé mardi soir par Friedrich Merz, en pleine négociation avec les sociaux-démocrates (SPD) pour constituer une coalition après la victoire de son parti CDU aux législatives, dans un contexte de tempête provoquée par le rapprochement du président américain Donald Trump avec la Russie.Les dépenses militaires de l’Allemagne pourraient atteindre au moins 100 milliards d’euros par an, selon l’une des négociatrices du SPD, soit deux fois plus qu’actuellement – en plus du fonds spécial de 500 milliards d’euros prévu.Ce fonds “apporterait un soutien économique à court terme et augmenterait le potentiel de croissance à long terme” de l’Allemagne, qui a connu deux années consécutives de chute de son PIB, analyse Carsten Brzeski, de la banque ING.Si les marchés obligataires ont fortement baissé, ces annonces ont été bien perçues mercredi par les marchés boursiers, qui attendaient eux depuis longtemps un tel infléchissement pour relancer l’économie de l’Allemagne et de la zone euro. L’indice vedette de la Bourse de Francfort, le DAX, s’est ainsi envolé de 3,37%, signant sa meilleure progression depuis novembre 2022.Un tel investissement massif en centaines de milliards d’euros “marque une rupture significative, alimentant ainsi l’optimisme quant à une reprise économique plus large dans toute l’Europe”, estime Kathleen Brooks, analyste chez XTB.”L’Allemagne n’avait d’autre choix” que de réformer sa politique, commente Jochen Stanzl, chez CMC Markets.

Malala returns to Pakistan hometown 13 years after being shot

Nobel Peace Prize laureate and education activist Malala Yousafzai returned to her Pakistan home village on Wednesday, 13 years after surviving an assassination attempt by militants.Yousafzai was a 15-year-old schoolgirl when Pakistan Taliban militants boarded a bus and shot her in the head in the remote Swat Valley near the Afghanistan border.She has made rare visits to the valley since, but it was the first time she returned to her childhood home in Shangla since being evacuated to the United Kingdom after the attack. “As a child, I spent every holiday in Shangla, Pakistan, playing by the river and sharing meals with my extended family,” she said on X. “It was such a joy for me to return there today — after 13 long years — to be surrounded by the mountains, dip my hands in the cold river and laugh with my beloved cousins. This place is very dear to my heart and I hope to return again and again.”Yousafzai was accompanied by her father, husband and brother for the high-security visit by helicopter which lasted just three hours.Authorities have been cautious in allowing her to return to Shangla district in Khyber Pakhtunkhwa province where militancy has soared following the return of the Afghan Taliban in Kabul in 2021. The area was sealed off for several hours to provide security for her visit on Wednesday, which included a stop at local education projects backed by her Malala Fund.”Her visit was kept highly secret to avoid any untoward incidents,” a senior administration official told AFP on  condition of anonymity as he was not authorised to speak to the media.”Even the locals were unaware of her plans to visit.”The Pakistan Taliban is a separate but closely linked group to the Afghan Taliban and controlled swaths of the border regions at the time Yousafzai was shot. Militants had ordered girls to stay home, but she continued to secretly go to school and wrote a blog about her experience. She went on to become an education activist and the world’s youngest Nobel Peace Prize winner at age 17. In January, she addressed Muslim world leaders at an education conference in Islamabad where she called for action against the Afghan Taliban, who have banned teenage girls from going to school.Her hometown visit comes in a week marred by violence in Pakistan, with 18 civilians and soldiers killed in an overnight suicide attack on a military compound in the same province. “I pray for peace in every corner of our beautiful country. The recent attacks, including in Bannu yesterday, are heartbreaking,” Yousafzai said of the attack.

Accused IS militant to appear in US court over Kabul airport attack

An Islamic State operative who allegedly helped carry out the 2021 suicide bombing outside Kabul airport during the chaotic US military withdrawal was to appear in a Virginia court Wednesday, the Justice Department said.The bomber detonated a device among packed crowds as they tried to flee Afghanistan, killing 170 Afghans and 13 US troops securing the perimeter, days after the Taliban seized control of the capital.The Department of Justice (DOJ) said a member of the Islamic State Khorasan (ISK) branch in Afghanistan and Pakistan who had admitted to “helping prepare” for the attack would appear in court near the US capital Wednesday.The man, named Mohammad Sharifullah, had told FBI agents that his help included “scouting a route near the airport for an attacker,” the DOJ said.ISK militants gave Sharifullah, also known as Jafar, a cellphone and a SIM card and told him to check the route, according to the affidavit in the case.When he gave it the all clear they told him to leave the area, it said.”Later that same day, Sharifullah learned of the attack at HKIA described above and recognized the alleged bomber as an ISIS-K operative he had known while incarcerated,” the affidavit said, using an alternative acronym for the group.Sharifullah has been charged with “providing and conspiring to provide material support and resources to a designated foreign terrorist organization resulting in death.”In his first address to Congress since returning to the White House, Trump announced on Tuesday that Pakistan had assisted in the arrest of “the top terrorist responsible for that atrocity.”He thanked Islamabad “for helping arrest this monster.””This evil ISIS-K terrorist orchestrated the brutal murder of 13 heroic Marines,” US Attorney General Pam Bondi said in a statement.Sharifullah also admitted to involvement in several other attacks, the DOJ said, including the March 2024 Moscow Crocus City Hall attack in which he said “he had shared instructions on how to use AK-style rifles and other weapons to would-be attackers” by video.The United States withdrew its last troops from Afghanistan in August 2021, ending a chaotic evacuation of tens of thousands of Afghans who had rushed to Kabul’s airport in the hope of boarding a flight out of the country.Images of crowds storming the airport, climbing atop aircraft — and some clinging to a departing US military cargo plane as it rolled down the runway — aired on news bulletins around the world.In April 2023, the White House announced that an Islamic State official involved in plotting the attack at the airport’s Abbey Gate had been killed in an operation by Afghanistan’s new Taliban government.- ‘Leverage US concerns’ -Pakistan’s Prime Minister Shehbaz Sharif thanked Trump for acknowledging his country’s role in counter-terrorism efforts in Afghanistan.He promised to “continue to partner closely with the United States in securing regional peace and stability,” in a post on X.Pakistan’s strategic importance has waned since the US and NATO withdrawal from Afghanistan, which has seen violence rebound in the border regions.Tensions between the neighboring countries have soared, with Islamabad accusing Kabul of failing to root out militants sheltering on Afghan soil who launch attacks on Pakistan.The Taliban government denies the charges and in a statement said Sharifullah’s arrest “is proof” that ISK hideouts are on Pakistani soil.ISK, which has claimed several recent attacks in Afghanistan, has staged a growing number of bloody international assaults, including killing more than 90 in an Iranian bombing last year.Michael Kugelman, South Asia Institute director at The Wilson Center, said on X that Pakistan was trying to “leverage US concerns about terror in Afghanistan and pitch a renewed security partnership.”

Accused IS militant to appear in US court over Kabul airport attack

An Islamic State operative who allegedly helped carry out the 2021 suicide bombing outside Kabul airport during the chaotic US military withdrawal was to appear in a Virginia court Wednesday, the Justice Department said.The bomber detonated a device among packed crowds as they tried to flee Afghanistan, killing 170 Afghans and 13 US troops securing the perimeter, days after the Taliban seized control of the capital.The Department of Justice (DOJ) said a member of the Islamic State Khorasan (ISK) branch in Afghanistan and Pakistan who had admitted to “helping prepare” for the attack would appear in court near the US capital Wednesday.The man, named Mohammad Sharifullah, had told FBI agents that his help included “scouting a route near the airport for an attacker,” the DOJ said.ISK militants gave Sharifullah, also known as Jafar, a cellphone and a SIM card and told him to check the route, according to the affidavit in the case.When he gave it the all clear they told him to leave the area, it said.”Later that same day, Sharifullah learned of the attack at HKIA described above and recognized the alleged bomber as an ISIS-K operative he had known while incarcerated,” the affidavit said, using an alternative acronym for the group.Sharifullah has been charged with “providing and conspiring to provide material support and resources to a designated foreign terrorist organization resulting in death.”In his first address to Congress since returning to the White House, Trump announced on Tuesday that Pakistan had assisted in the arrest of “the top terrorist responsible for that atrocity.”He thanked Islamabad “for helping arrest this monster.””This evil ISIS-K terrorist orchestrated the brutal murder of 13 heroic Marines,” US Attorney General Pam Bondi said in a statement.Sharifullah also admitted to involvement in several other attacks, the DOJ said, including the March 2024 Moscow Crocus City Hall attack in which he said “he had shared instructions on how to use AK-style rifles and other weapons to would-be attackers” by video.The United States withdrew its last troops from Afghanistan in August 2021, ending a chaotic evacuation of tens of thousands of Afghans who had rushed to Kabul’s airport in the hope of boarding a flight out of the country.Images of crowds storming the airport, climbing atop aircraft — and some clinging to a departing US military cargo plane as it rolled down the runway — aired on news bulletins around the world.In April 2023, the White House announced that an Islamic State official involved in plotting the attack at the airport’s Abbey Gate had been killed in an operation by Afghanistan’s new Taliban government.- ‘Leverage US concerns’ -Pakistan’s Prime Minister Shehbaz Sharif thanked Trump for acknowledging his country’s role in counter-terrorism efforts in Afghanistan.He promised to “continue to partner closely with the United States in securing regional peace and stability,” in a post on X.Pakistan’s strategic importance has waned since the US and NATO withdrawal from Afghanistan, which has seen violence rebound in the border regions.Tensions between the neighboring countries have soared, with Islamabad accusing Kabul of failing to root out militants sheltering on Afghan soil who launch attacks on Pakistan.The Taliban government denies the charges and in a statement said Sharifullah’s arrest “is proof” that ISK hideouts are on Pakistani soil.ISK, which has claimed several recent attacks in Afghanistan, has staged a growing number of bloody international assaults, including killing more than 90 in an Iranian bombing last year.Michael Kugelman, South Asia Institute director at The Wilson Center, said on X that Pakistan was trying to “leverage US concerns about terror in Afghanistan and pitch a renewed security partnership.”

Effets psychologiques de TikTok sur les mineurs: premier feu vert à l’Assemblée pour la création d’une commission d’enquête

L’Assemblée votera la semaine du 11 mars pour créer une commission d’enquête sur les effets psychologiques de l’application chinoise TikTok sur les mineurs, après l’adoption à l’unanimité mercredi en commission d’une résolution en ce sens.L’application encourage-t-elle le passage à l’acte suicidaire et l’auto-mutilation chez les jeunes? Amplifie-t-elle les contenus hypersexualisés qui développent des troubles alimentaires? Etc..La résolution transpartisane, portée par la députée macroniste Laure Miller, veut étudier l’algorithme de TikTok qui tend “à enfermer” ses utilisateurs dans des “bulles de filtres” et examiner “les répercussions psychologiques” sur les enfants et adolescents massivement présents sur l’application.En France, près d’un enfant sur deux âgé de 11-12 ans est inscrit sur TikTok, selon les statistiques de l’Arcom citées par Mme Miller, alors que la plateforme interdit théoriquement aux mineurs de 13 ans de s’inscrire.TikTok “incarne un paradoxe particulièrement morbide, puisqu’il confronte le public le plus vulnérable aux biais de fonctionnement les plus délétères”, alerte la députée.Elle souligne “la faiblesse remarquable de la modération des contenus” sur l’application et “une amplification de l’exposition aux contenus violents, à caractère sexuel et relatif à la souffrance physique”.”Outre les effets addictifs de la plateforme provoquant un déficit de sommeil, des troubles de l’attention (et) une sédentarité”, l’algorithme peut “avoir des conséquences encore plus dangereuses”, comme le harcèlement, les risques de dépression, l’anxiété, détaille la résolution.Adoptée à l’unanimité en commission des Affaires sociales, elle sera examinée dans l’hémicycle au cours de la semaine du 11 mars, consacrée à plusieurs propositions de lois et de résolutions.Si entérinée, la commission portera une attention particulière à évaluer les impacts de l’application sur les pensées et les comportements suicidaires.Elle sera également chargée de proposer des mesures concrètes visant à protéger les enfants et adolescents, notamment en matière de régulation des contenus, de sécurité numérique et de modérations de pratiques de la plateforme.Un amendement du député insoumis Arnaud Saint-Martin visant à élargir le périmètre de la commission à l’ensemble des plateformes, notamment à Meta ou X, a été rejeté.L’auteure de la résolution, Mme Miller, s’y est dit défavorable, préférant “une action et un champ d’intervention les plus ciblés possibles” sur ce réseau social “singulier”, prisé par les mineurs.Elle n’exclut cependant pas que les éventuelles propositions formulées par la dite commission puissent concerner les autres réseaux sociaux.

Volkswagen dévoile le concept de sa citadine électrique premier prix

Elle avait un prix, elle a désormais un nom et une ligne : la future petite voiture électrique de Volkswagen au prix d’environ 20.000 euros a été dévoilée mercredi par le constructeur qui veut se positionner dans la course à l’électrique grand public. Après Renault et Stellantis, le groupe allemand a présenté le concept de cette citadine baptisée ID. EVERY1, dont la commercialisation est prévue en 2027.La voiture de quatre places aura 250 km d’autonomie et 130 km/h de vitesse maximale, a promis mercredi VW, la marque principale du groupe Volkswagen, le premier constructeur européen, lors d’une présentation à la presse à Düsseldorf en Allemagne.Avec ce nouveau modèle, la marque en difficulté espère “renforcer sa compétitivité”, d’après un communiqué, alors qu’elle affronte une concurrence acharnée sur le segment de l’électrique d’entrée de gamme.La nouvelle “voiture du peuple” sera directement en compétition avec la T03 de Leapmotor, la marque chinoise de Stellantis, déjà sur le marché autour de 20.000 euros.Elle arrivera également après la future Citroën C3 électrique du groupe Stellantis, attendue cette année à moins de 20.000 euros, ainsi que la Dacia électrique (moins de 18.000) et la Twingo (moins de 20.000 euros), toutes deux prévues pour 2026.Coté design, elle présente “des formes claires et épurées”, une large vitre avant, un toit plongeant au milieu “que l’on retrouve généralement sur les voitures de sport”, avec une tablette numérique dans l’habitacle, décrit Volkswagen.A ce jour, VW ne propose que des modèles électriques beaucoup plus chers, à partir de 35.000 euros.La marque a également promis la commercialisation dès 2026 de l’ID.2, pour environ 25.000 euros.La petite voiture sera produite “en Europe, pour l’Europe”, a assuré le groupe, qui prévoit de délocaliser la production de son modèle iconique Golf au Mexique, pour réduire ses coûts.Fragilisé par la chute des ventes et l’érosion de ses marges, le groupe a annoncé cet hiver la suppression de 35.000 emplois en Allemagne au sein de la marque VW ainsi que l’arrêt de la production dans deux de ses usines, une première historique.Les constructeurs sont sous pression pour proposer des modèles électriques de moins en moins chers, à cause du renforcement des normes européennes sur les émissions carbone de leurs flottes.Toutefois, la Commission européenne a annoncé lundi un report de ce renforcement, soulageant les constructeurs menacés de milliards d’euros d’amendes.

La mission contre le Hamas “pas terminée”, dit le chef de l’armée israélienne

Le nouveau chef d’état-major en Israël, Eyal Zamir, a affirmé mercredi que la mission de vaincre le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza n’était pas terminée, à l’heure où la trêve dans le territoire palestinien semble menacée.”Ce n’est pas une relève comme les autres, c’est un moment historique (…) Le Hamas a subi un coup dur, mais il n’est pas encore vaincu”, a affirmé le lieutenant-général Zamir, 59 ans, en marge de sa prise de fonctions.”La mission n’est pas encore terminée”, a ajouté le chef de l’armée qui s’est forgé une réputation d’homme à poigne sur le champ de bataille.”Une très lourde responsabilité repose sur vos épaules”, a dit à ses côtés le Premier ministre Benjamin Netanyahu. “Nous sommes déterminés à (remporter) la victoire.”Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive dévastatrice à Gaza après une attaque d’une violence et d’une ampleur sans précédent menée le 7 octobre 2023 par des commandos du Hamas infiltrés de Gaza dans le sud d’Israël voisin.L’offensive israélienne a fait au moins 48.405 morts en majorité des civils à Gaza, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU, et provoqué un désastre humanitaire dans le territoire palestinien où Israël assiège quelque 2,4 millions d’habitants depuis 17 mois.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.218 personnes la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité après leur enlèvement ce jour-là.- “Démilitarisation totale” -Après 15 mois de guerre qui a détruit une grande partie du territoire palestinien, un accord de trêve conclu via les médiateurs -Qatar, Egypte, Etats-Unis- est entré en vigueur le 19 janvier.Mais le maintien du cessez-le-feu semble incertain, Israël et le Hamas s’opposant sur la façon de le prolonger après l’expiration de sa première phase. Pendant cette phase, le Hamas a remis 33 otages et Israël a libéré quelque 1.800 Palestiniens. Israël a aussi autorisé l’entrée d’une aide humanitaire accrue à Gaza avant de la bloquer dimanche sur fond de désaccord avec le Hamas sur la suite de la trêve.  Israël souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et réclame la “démilitarisation totale” du territoire, le départ du Hamas de Gaza et le retour des otages avant de passer à la deuxième phase.Refus catégorique du Hamas qui réclame l’application de la deuxième étape censée aboutir à un cessez-le-feu permanent, et insiste pour rester dans la bande de Gaza où il a pris le pouvoir en 2007. Une troisième phase devrait être consacrée à la reconstruction de Gaza.- “Famine, arme de guerre” -En bloquant l’aide humanitaire à Gaza, Israël “utilise la famine comme arme de guerre”, a protesté l’Afrique du Sud, à l’origine d’une plainte pour génocide visant Israël devant la Cour internationale de justice.Berlin, Paris et Londres ont ensemble appelé Israël à laisser entrer l’aide et le Hamas à libérer les otages. “La fourniture de l’aide humanitaire ne saurait être (…) instrumentalisée à des fins politiques.” Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 58 sont encore détenues à Gaza dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Mercredi, les obsèques de l’otage Franco-Israélien Ohad Yahalomi dont le corps a été rendu le 27 février par le Hamas ont eu lieu au kibboutz Nir Oz.”Seize ans de joie et de lumière, et cette lumière est maintenant éteinte”, a dit en larmes, sa veuve, Bat-Sheva Yahalomi.- “Aucune chance” -Réunis au Caire mardi, les dirigeants arabes ont adopté un plan pour la reconstruction de Gaza qui met de fait à l’écart le Hamas et prévoit un retour de l’Autorité palestinienne, chassée du territoire en 2007 par le mouvement islamiste.Mais Israël, qui exclut aussi tout rôle futur à Gaza pour l’Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie occupée, l’a rejeté.Le plan garantit, selon l’Egypte, le maintien des habitants de Gaza sur leur terre, une réponse au projet du président américain Donald Trump qui prévoit leur expulsion vers l’Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la “Riviera du Moyen-Orient”.Le sommet arabe a mis en garde contre “toute tentative odieuse de déplacer le peuple palestinien” et appelé à unifier les Palestiniens sous le parapluie de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), dont le Hamas ne fait pas partie.Ghassan Khatib, analyste politique palestinien, s’est dit sceptique. “Les deux seuls acteurs à Gaza, les deux seules parties qui ont de l’influence à Gaza sont Israël et le Hamas, et leurs positions face à ce plan” divergent. “Il n’est pas logique de s’attendre à ce qu’Israël abandonne le plan Trump et adopte le plan des Arabes. Il n’y a aucune chance.”Même si le Hamas a accueilli favorablement le plan arabe, on ignore dans quelle mesure il serait disposé à abandonner le contrôle de Gaza.

La mission contre le Hamas “pas terminée”, dit le chef de l’armée israélienne

Le nouveau chef d’état-major en Israël, Eyal Zamir, a affirmé mercredi que la mission de vaincre le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza n’était pas terminée, à l’heure où la trêve dans le territoire palestinien semble menacée.”Ce n’est pas une relève comme les autres, c’est un moment historique (…) Le Hamas a subi un coup dur, mais il n’est pas encore vaincu”, a affirmé le lieutenant-général Zamir, 59 ans, en marge de sa prise de fonctions.”La mission n’est pas encore terminée”, a ajouté le chef de l’armée qui s’est forgé une réputation d’homme à poigne sur le champ de bataille.”Une très lourde responsabilité repose sur vos épaules”, a dit à ses côtés le Premier ministre Benjamin Netanyahu. “Nous sommes déterminés à (remporter) la victoire.”Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive dévastatrice à Gaza après une attaque d’une violence et d’une ampleur sans précédent menée le 7 octobre 2023 par des commandos du Hamas infiltrés de Gaza dans le sud d’Israël voisin.L’offensive israélienne a fait au moins 48.405 morts en majorité des civils à Gaza, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU, et provoqué un désastre humanitaire dans le territoire palestinien où Israël assiège quelque 2,4 millions d’habitants depuis 17 mois.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.218 personnes la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité après leur enlèvement ce jour-là.- “Démilitarisation totale” -Après 15 mois de guerre qui a détruit une grande partie du territoire palestinien, un accord de trêve conclu via les médiateurs -Qatar, Egypte, Etats-Unis- est entré en vigueur le 19 janvier.Mais le maintien du cessez-le-feu semble incertain, Israël et le Hamas s’opposant sur la façon de le prolonger après l’expiration de sa première phase. Pendant cette phase, le Hamas a remis 33 otages et Israël a libéré quelque 1.800 Palestiniens. Israël a aussi autorisé l’entrée d’une aide humanitaire accrue à Gaza avant de la bloquer dimanche sur fond de désaccord avec le Hamas sur la suite de la trêve.  Israël souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et réclame la “démilitarisation totale” du territoire, le départ du Hamas de Gaza et le retour des otages avant de passer à la deuxième phase.Refus catégorique du Hamas qui réclame l’application de la deuxième étape censée aboutir à un cessez-le-feu permanent, et insiste pour rester dans la bande de Gaza où il a pris le pouvoir en 2007. Une troisième phase devrait être consacrée à la reconstruction de Gaza.- “Famine, arme de guerre” -En bloquant l’aide humanitaire à Gaza, Israël “utilise la famine comme arme de guerre”, a protesté l’Afrique du Sud, à l’origine d’une plainte pour génocide visant Israël devant la Cour internationale de justice.Berlin, Paris et Londres ont ensemble appelé Israël à laisser entrer l’aide et le Hamas à libérer les otages. “La fourniture de l’aide humanitaire ne saurait être (…) instrumentalisée à des fins politiques.” Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 58 sont encore détenues à Gaza dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Mercredi, les obsèques de l’otage Franco-Israélien Ohad Yahalomi dont le corps a été rendu le 27 février par le Hamas ont eu lieu au kibboutz Nir Oz.”Seize ans de joie et de lumière, et cette lumière est maintenant éteinte”, a dit en larmes, sa veuve, Bat-Sheva Yahalomi.- “Aucune chance” -Réunis au Caire mardi, les dirigeants arabes ont adopté un plan pour la reconstruction de Gaza qui met de fait à l’écart le Hamas et prévoit un retour de l’Autorité palestinienne, chassée du territoire en 2007 par le mouvement islamiste.Mais Israël, qui exclut aussi tout rôle futur à Gaza pour l’Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie occupée, l’a rejeté.Le plan garantit, selon l’Egypte, le maintien des habitants de Gaza sur leur terre, une réponse au projet du président américain Donald Trump qui prévoit leur expulsion vers l’Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la “Riviera du Moyen-Orient”.Le sommet arabe a mis en garde contre “toute tentative odieuse de déplacer le peuple palestinien” et appelé à unifier les Palestiniens sous le parapluie de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), dont le Hamas ne fait pas partie.Ghassan Khatib, analyste politique palestinien, s’est dit sceptique. “Les deux seuls acteurs à Gaza, les deux seules parties qui ont de l’influence à Gaza sont Israël et le Hamas, et leurs positions face à ce plan” divergent. “Il n’est pas logique de s’attendre à ce qu’Israël abandonne le plan Trump et adopte le plan des Arabes. Il n’y a aucune chance.”Même si le Hamas a accueilli favorablement le plan arabe, on ignore dans quelle mesure il serait disposé à abandonner le contrôle de Gaza.

Eyal Zamir, tankiste à poigne d’acier pour armée israélienne en guerre

Eyal Zamir, nouveau généralissime d’Israël à la réputation de meneur à poigne choisi pour mener le pays à la victoire contre le Hamas, hérite aussi du défi de restaurer la confiance de la population dans son armée après l’échec du 7-Octobre.Agé de 59 ans, il est le premier chef d’état-major issu du corps des blindés. Néanmoins, comme nombre de ses prédécesseurs, il a été commandant de la région militaire Sud supervisant les activités de l’armée dans la bande de Gaza, entre 2015 et 2018.La fin de son commandement est marquée par la répression meurtrière des premières manifestations dites de la “marche du retour”, organisées par des Gazaouis près de la barrière de sécurité avec Israël.Durant ses années à la tête de la région Sud, le désormais lieutenant général Zamir – promu mercredi au sommet de la hiérarchie militaire israélienne – avait mis au point un “plan très détaillé de conquête de toute la bande de Gaza”, indique à l’AFP Amir Avivi, ex-général à la tête d’un cercle de réflexion israélien conservateur.”Il sait très bien qu’il a été choisi pour une chose: apporter la victoire totale à Israël sur tous les fronts”, ajoute M. Avivi, en référence à l’objectif que lui a assigné le Premier ministre Benjamin Netanyahu.Le Hamas “a subi un coup dur, mais il n’est pas encore vaincu”, a déclaré mercredi le général Zamir avant de prendre officiellement ses fonctions. “La mission n’est pas encore terminée.”- Bataille de Jénine -Le général Zamir (“Rossignol” en hébreu) arrive à la tête de l’armée alors que la trêve entre Israël et le Hamas, en vigueur depuis le 19 janvier, est menacée, les deux parties étant en désaccord sur la façon de la prolonger.Il succède au général Herzi Halevi, qui avait démissionné deux jours après l’entrée en vigueur de la trêve, en “reconnaissant (sa) responsabilité dans l’échec de l’armée le 7 octobre 2023”, date de l’attaque du Hamas ayant déclenché la guerre.Son arrivée à la tête de l’armée coïncide aussi avec des tensions accrues en Cisjordanie, où Israël a lancé le 21 janvier une opération massive dans le nord de ce territoire palestinien occupé depuis 1967.Ce théâtre d’opérations ne lui est pas étranger: il a commandé en 2002 la brigade de chars engagée dans la bataille du camp de réfugiés de Jénine, point culminant de la Seconde Intifada (le soulèvement palestinien de 2000-2005), lors de laquelle 52 Palestiniens et 23 soldats israéliens avaient été tués en un mois de combats.Le général Zamir prend également ses fonctions sur fond de tensions accrues avec l’Iran.En 2024, Téhéran a mené deux attaques directes contre le territoire israélien, tirant des centaines de missiles et drones. En avril, ripostant à une attaque – imputée à Israël – contre son consulat à Damas, et en octobre, faisait suite à l’assassinat par Israël du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh à Téhéran, et de celui du Hezbollah Hassan Nasrallah, dans le sud de Beyrouth.- “Défis stratégiques” -M. Netanyahu, que le général Zamir connaît bien pour avoir été son conseiller militaire il y a une dizaine d’années, agite régulièrement le spectre d’une attaque contre le programme nucléaire iranien, qu’il perçoit comme une menace contre son pays.Dans un article publié en 2022, Eyal Zamir préconisait une approche plus offensive pour empêcher l’Iran d’acquérir la bombe atomique (but que la République islamique a toujours démenti poursuivre) et appelait à la formation d’une “coalition entre les Etats-Unis, Israël et leurs partenaires arabes”.Le nouveau chef d’état-major va aussi devoir “tracer la voie à suivre dans un environnement de défis stratégiques” majeurs en plus de s’atteler à restaurer la confiance du public dans l’armée, dit à l’AFP Jonathan Conricus, un ancien porte-parole militaire.Chef d’état-major adjoint de 2018 à 2021, Eyal Zamir était directeur général du ministère de la Défense depuis 2023 lorsqu’il a été nommé au commandement suprême. A ce poste, il a coordonné les commandes d’armes et d’équipements militaires auprès de Washington.Né à Eilat, dans le sud d’Israël, le général Zamir, marié et père de trois enfants, a des origines yéménites par son grand-père paternel, et syriennes du côté de sa mère.