Grèce: les députés rejettent une motion de censure contre le gouvernement Mitsotakis

Les députés grecs ont rejeté vendredi une motion de censure contre le gouvernement de Kyriakos Mitsotakis étrillé pour sa gestion de la collision ferroviaire de 2023 qui continue de susciter colère et remous politiques deux ans après.Cent cinquante sept députés se sont prononcés contre cette motion, déposée par le principal parti d’opposition Pasok (socialiste) et plusieurs petites formations de gauche, et 136 pour.Son échec ne faisait pas de doutes car le parti de droite Nouvelle-Démocratie du Premier ministre dispose d’une majorité absolue au parlement monocaméral, avec 156 des 300 sièges.Devant le Parlement, au moment du vote, des milliers de personnes, qui exigent des réponses sur les circonstances de cette collision frontale entre deux trains qui a tué 57 personnes le 28 février 2023, étaient rassemblées.Durant les deux jours -et presque deux nuits entières- d’échanges tendus dans une atmosphère acrimonieuse, les élus de la majorité gouvernementale et ceux de l’opposition ont croisé le fer. – “Dissimulation” -Les partis de gauche accusent le gouvernement de “dissimulation” des véritables causes de l’accident ferroviaire, le pire qu’ait jamais connu la Grèce.Ils ont mis en avant dans le texte de leur motion de censure ce qu’ils considèrent comme “la perte totale de confiance des citoyens envers le gouvernement” Mitsotakis, confortablement réélu en 2023, quatre mois seulement après la catastrophe.Nombre de députés de l’opposition qualifient d’ailleurs l’accident qui s’est déroulé près de Tempé dans le centre du pays de “crime de Tempé”.”Vous honorerez le crime de Tempé et ses morts lorsque vous démissionnerez et que vous accepterez d’être jugé”, a lancé Zoe Konstantopoulou, la dirigeante du petit parti de gauche Cap sur la liberté et avocate de certaines familles de victimes.Elle a accusé le chef du gouvernement “de cynisme, d’insensibilité et d’inhumanité”.Ce dernier, après être déjà intervenu devant les députés mercredi, a de nouveau pris la parole juste avant le vote.”Jusqu’aux prochaines élections, ce gouvernement disposera de la majorité que les citoyens lui ont donnée lors des précédentes élections, que cela vous plaise ou non”, a martelé Kyriakos Mitsotakis, chahuté par certains élus.Reconnaissant mercredi “les lacunes chroniques de l’Etat”, M. Mitsotakis a insisté vendredi soir sur le fait que “si des erreurs opérationnelles ont été commises, elles seront examinées par la justice”. “Personne ne sera jugé par des tribunaux populaires”, a-t-il répété.A Athènes, entre mercredi et vendredi, des milliers de manifestants se sont rassemblés pour crier leur mécontentement.Quelques heures avant le vote de cette motion de censure, plus de 3.000 élèves et étudiants, selon la police, ont manifesté vendredi dans le centre d’Athènes.”Aucune dissimulation”, “Pour respirer, on va les renverser”, était inscrit sur une banderole dans le défilé vendredi en milieu de journée.Vendredi dernier, à l’occasion du deuxième anniversaire de la catastrophe ferroviaire, l’un des plus grands rassemblements en Grèce depuis la crise financière avait réuni plus de 300.000 personnes dans tout le pays.- Boule de feu -La collision frontale entre un train de passagers et un convoi de marchandises, sur la ligne entre Athènes et Thessalonique (nord), a été suivie d’un énorme incendie dont les causes n’ont pas été éclaircies, ce qui alimente la controverse. “Un carburant inconnu” serait à l’origine de “l’énorme boule de feu” qui a tué plusieurs survivants après la collision, selon un rapport d’experts publié récemment.Une commission parlementaire, constituée mercredi, doit enquêter sur les responsabilités pénales éventuelles d’un ancien proche collaborateur du Premier ministre accusé d’avoir autorisé le nettoyage rapide du site de l’accident, entraînant la perte de preuves essentielles pour la justice.  Quarante personnes au total ont été poursuivies jusqu’ici, mais aucune n’a encore été jugée.Aucun haut responsable politique n’a été inquiété, alimentant la rancÅ“ur de la population dans un pays où la défiance à l’égard des politiques est déjà grande.L’accident a été imputé à la vétusté du réseau ferroviaire et à des erreurs du chef de gare local, inculpé pour “homicides par négligence”. 

Grèce: les députés rejettent une motion de censure contre le gouvernement Mitsotakis

Les députés grecs ont rejeté vendredi une motion de censure contre le gouvernement de Kyriakos Mitsotakis étrillé pour sa gestion de la collision ferroviaire de 2023 qui continue de susciter colère et remous politiques deux ans après.Cent cinquante sept députés se sont prononcés contre cette motion, déposée par le principal parti d’opposition Pasok (socialiste) et plusieurs petites formations de gauche, et 136 pour.Son échec ne faisait pas de doutes car le parti de droite Nouvelle-Démocratie du Premier ministre dispose d’une majorité absolue au parlement monocaméral, avec 156 des 300 sièges.Devant le Parlement, au moment du vote, des milliers de personnes, qui exigent des réponses sur les circonstances de cette collision frontale entre deux trains qui a tué 57 personnes le 28 février 2023, étaient rassemblées.Durant les deux jours -et presque deux nuits entières- d’échanges tendus dans une atmosphère acrimonieuse, les élus de la majorité gouvernementale et ceux de l’opposition ont croisé le fer. – “Dissimulation” -Les partis de gauche accusent le gouvernement de “dissimulation” des véritables causes de l’accident ferroviaire, le pire qu’ait jamais connu la Grèce.Ils ont mis en avant dans le texte de leur motion de censure ce qu’ils considèrent comme “la perte totale de confiance des citoyens envers le gouvernement” Mitsotakis, confortablement réélu en 2023, quatre mois seulement après la catastrophe.Nombre de députés de l’opposition qualifient d’ailleurs l’accident qui s’est déroulé près de Tempé dans le centre du pays de “crime de Tempé”.”Vous honorerez le crime de Tempé et ses morts lorsque vous démissionnerez et que vous accepterez d’être jugé”, a lancé Zoe Konstantopoulou, la dirigeante du petit parti de gauche Cap sur la liberté et avocate de certaines familles de victimes.Elle a accusé le chef du gouvernement “de cynisme, d’insensibilité et d’inhumanité”.Ce dernier, après être déjà intervenu devant les députés mercredi, a de nouveau pris la parole juste avant le vote.”Jusqu’aux prochaines élections, ce gouvernement disposera de la majorité que les citoyens lui ont donnée lors des précédentes élections, que cela vous plaise ou non”, a martelé Kyriakos Mitsotakis, chahuté par certains élus.Reconnaissant mercredi “les lacunes chroniques de l’Etat”, M. Mitsotakis a insisté vendredi soir sur le fait que “si des erreurs opérationnelles ont été commises, elles seront examinées par la justice”. “Personne ne sera jugé par des tribunaux populaires”, a-t-il répété.A Athènes, entre mercredi et vendredi, des milliers de manifestants se sont rassemblés pour crier leur mécontentement.Quelques heures avant le vote de cette motion de censure, plus de 3.000 élèves et étudiants, selon la police, ont manifesté vendredi dans le centre d’Athènes.”Aucune dissimulation”, “Pour respirer, on va les renverser”, était inscrit sur une banderole dans le défilé vendredi en milieu de journée.Vendredi dernier, à l’occasion du deuxième anniversaire de la catastrophe ferroviaire, l’un des plus grands rassemblements en Grèce depuis la crise financière avait réuni plus de 300.000 personnes dans tout le pays.- Boule de feu -La collision frontale entre un train de passagers et un convoi de marchandises, sur la ligne entre Athènes et Thessalonique (nord), a été suivie d’un énorme incendie dont les causes n’ont pas été éclaircies, ce qui alimente la controverse. “Un carburant inconnu” serait à l’origine de “l’énorme boule de feu” qui a tué plusieurs survivants après la collision, selon un rapport d’experts publié récemment.Une commission parlementaire, constituée mercredi, doit enquêter sur les responsabilités pénales éventuelles d’un ancien proche collaborateur du Premier ministre accusé d’avoir autorisé le nettoyage rapide du site de l’accident, entraînant la perte de preuves essentielles pour la justice.  Quarante personnes au total ont été poursuivies jusqu’ici, mais aucune n’a encore été jugée.Aucun haut responsable politique n’a été inquiété, alimentant la rancÅ“ur de la population dans un pays où la défiance à l’égard des politiques est déjà grande.L’accident a été imputé à la vétusté du réseau ferroviaire et à des erreurs du chef de gare local, inculpé pour “homicides par négligence”. 

Ukraine: Trump menace la Russie après de nouvelles frappes, mais épargne Poutine

Donald Trump a affirmé vendredi qu’il imposerait à la Russie de nouvelles sanctions si elle ne cessait de “pilonner” l’Ukraine et rechignait à la paix, mais a épargné Vladimir Poutine après une nouvelle attaque massive de drones et de missiles russes sur des villes et infrastructures du pays ravagé par plus de trois ans de guerre.”Compte tenu du fait que la Russie +pilonne+ actuellement l’Ukraine sur le champ de bataille, j’envisage fortement des sanctions bancaires, des sanctions et des droits de douane à grande échelle contre la Russie jusqu’à ce qu’un cessez-le-feu et un accord définitif sur la paix soient conclus”, a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.Washington a néanmoins “temporairement suspendu” vendredi l’accès de l’Ukraine à son imagerie spatiale, a annoncé vendredi un porte-parole de la National Geospatial-Intelligence Agency (NGI).Le directeur de la CIA, John Ratcliffe, avait déjà confirmé mercredi que la transmission de renseignements à l’Ukraine avait été gelée.Pour l’armée ukrainienne, les renseignements américains sont aussi importants que le matériel militaire dans la lutte contre l’offensive russe.La suspension de l’accès de l’Ukraine à l’imagerie satellitaire survient alors que Donald Trump a ordonné lundi une pause dans l’aide militaire des Etats-Unis à l’Ukraine, après sa spectaculaire altercation la semaine dernière avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.La Russie a lancé vendredi une attaque massive de drones et de missiles sur les infrastructures énergétiques de l’Ukraine.Mais cela n’a pas empêché Donald Trump de renouer avec le ton de ces dernières semaines, en confiant penser que le président russe Vladimir Poutine “veut mettre fin à la guerre” et trouver “qu’il est plus difficile de traiter avec l’Ukraine”.- “La paix dès que possible” -Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, malmené ces dernières semaines par son homologue américain qui a repris à son compte l’argumentaire du Kremlin, a de son côté de nouveau réclamé l’instauration dans un premier temps d’une trêve des frappes aériennes, voyant dans la dernière salve une nouvelle preuve du peu de disposition de Moscou pour la paix.”Les premières étapes pour établir une paix réelle devraient être de forcer la seule source de cette guerre, c’est-à-dire la Russie, à mettre fin à de telles attaques”, a-t-il écrit sur X, demandant une “interdiction” de l’usage “de missiles, de drones à longue portée et de bombes” aériennes.De son côté, l’Ukraine s’est engagée dans “un travail très intensif avec l’équipe du président Trump” avec un objectif: “la paix dès que possible”, a ajouté dans la soirée M. Zelensky, dans son adresse quotidienne à ses concitoyens.Le président ukrainien doit se rendre lundi en Arabie saoudite pour rencontrer le prince héritier saoudien, la veille d’une rencontre prévue dans ce pays entre les délégations américaine et ukrainienne.Cette rencontre entre des délégations américaine et ukrainienne doit définir “un cadre pour un accord de paix et un cessez-le-feu initial”, selon Steve Witkoff, émissaire américain pour le Moyen-Orient.Le président turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays est un acteur incontournable du bassin de la mer Noire et la deuxième armée de l’Otan après les Etats-Unis, a appelé à “cesser les attaques dans les airs et en mer comme mesure de confiance entre les parties”.- “Attaque combinée” -Tôt vendredi, l’Ukraine a été visée dans une attaque combinée par au moins 58 missiles et 194 drones russes, selon l’armée ukrainienne. Pour les contrer, elle a notamment utilisé des chasseurs français Mirage 2000 livrés par la France le mois dernier, qui “ont très bien travaillé”, a souligné Volodymyr Zelensky, adressant un “Merci, Emmanuel” à son homologue français Emmanuel Macron.L’armée de l’air ukrainienne a précisé avoir abattu au moins 134 cibles, dont 34 missiles et 100 drones, au moment où la suspension de l’aide militaire américaine fait craindre un affaiblissement de ses capacités de défense antiaérienne.Des alertes aériennes ont été déclenchées dans tout le pays pendant la nuit, avec des dégâts et des blessés signalés dans plusieurs régions.Cinq personnes ont été blessées à Kharkiv (nord-est), selon les autorités. Dans un message sur Telegram, le maire de la ville, Igor Terekhov, a indiqué qu’une femme avait été retirée vivante des décombres. “Outre un bâtiment d’infrastructure critique et un bâtiment résidentiel, d’autres bâtiments ont été endommagés”, selon M. Terekhov.A Ternopil (ouest), selon le gouverneur de la région, Iacheslav Negoda, “des missiles ont touché une installation industrielle critique” sans faire de victime.Plus tôt dans la nuit, des dégâts, notamment l’incendie de trois immeubles d’habitation ainsi que sur des “infrastructures critiques” avaient été signalés dans la région d’Odessa (sud).Enfin, selon des médias et des observateurs, la situation s’est dégradée pour les forces ukrainiennes occupant une partie de la région russe de Koursk dont Kiev compte se servir comme d’une monnaie d’échange, mais où elles ont subi une “percée” des forces russes menaçant leurs voies de ravitaillement.- “Réarmer l’Europe” -Pour faire face au désengagement américain sur le continent, les 27 dirigeants européens ont donné jeudi leur feu vert au plan de la Commission européenne, baptisé “Réarmer l’Europe”, qui vise à mobiliser 800 milliards d’euros pour augmenter les capacités de défense.L’UE a annoncé avoir informé plusieurs pays de l’Otan – Royaume-Uni, Turquie, Canada, Norvège et Islande – des résultats de son sommet extraordinaire, lors d’une visioconférence en matinée.Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, doit recevoir mercredi ses homologues des quatre autres poids lourds militaires européens – Allemagne, Italie, Pologne, Royaume-Uni – pour “coordonner leur action en soutien à Kiev”.

Ukraine: Trump menace la Russie après de nouvelles frappes, mais épargne Poutine

Donald Trump a affirmé vendredi qu’il imposerait à la Russie de nouvelles sanctions si elle ne cessait de “pilonner” l’Ukraine et rechignait à la paix, mais a épargné Vladimir Poutine après une nouvelle attaque massive de drones et de missiles russes sur des villes et infrastructures du pays ravagé par plus de trois ans de guerre.”Compte tenu du fait que la Russie +pilonne+ actuellement l’Ukraine sur le champ de bataille, j’envisage fortement des sanctions bancaires, des sanctions et des droits de douane à grande échelle contre la Russie jusqu’à ce qu’un cessez-le-feu et un accord définitif sur la paix soient conclus”, a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.Washington a néanmoins “temporairement suspendu” vendredi l’accès de l’Ukraine à son imagerie spatiale, a annoncé vendredi un porte-parole de la National Geospatial-Intelligence Agency (NGI).Le directeur de la CIA, John Ratcliffe, avait déjà confirmé mercredi que la transmission de renseignements à l’Ukraine avait été gelée.Pour l’armée ukrainienne, les renseignements américains sont aussi importants que le matériel militaire dans la lutte contre l’offensive russe.La suspension de l’accès de l’Ukraine à l’imagerie satellitaire survient alors que Donald Trump a ordonné lundi une pause dans l’aide militaire des Etats-Unis à l’Ukraine, après sa spectaculaire altercation la semaine dernière avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.La Russie a lancé vendredi une attaque massive de drones et de missiles sur les infrastructures énergétiques de l’Ukraine.Mais cela n’a pas empêché Donald Trump de renouer avec le ton de ces dernières semaines, en confiant penser que le président russe Vladimir Poutine “veut mettre fin à la guerre” et trouver “qu’il est plus difficile de traiter avec l’Ukraine”.- “La paix dès que possible” -Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, malmené ces dernières semaines par son homologue américain qui a repris à son compte l’argumentaire du Kremlin, a de son côté de nouveau réclamé l’instauration dans un premier temps d’une trêve des frappes aériennes, voyant dans la dernière salve une nouvelle preuve du peu de disposition de Moscou pour la paix.”Les premières étapes pour établir une paix réelle devraient être de forcer la seule source de cette guerre, c’est-à-dire la Russie, à mettre fin à de telles attaques”, a-t-il écrit sur X, demandant une “interdiction” de l’usage “de missiles, de drones à longue portée et de bombes” aériennes.De son côté, l’Ukraine s’est engagée dans “un travail très intensif avec l’équipe du président Trump” avec un objectif: “la paix dès que possible”, a ajouté dans la soirée M. Zelensky, dans son adresse quotidienne à ses concitoyens.Le président ukrainien doit se rendre lundi en Arabie saoudite pour rencontrer le prince héritier saoudien, la veille d’une rencontre prévue dans ce pays entre les délégations américaine et ukrainienne.Cette rencontre entre des délégations américaine et ukrainienne doit définir “un cadre pour un accord de paix et un cessez-le-feu initial”, selon Steve Witkoff, émissaire américain pour le Moyen-Orient.Le président turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays est un acteur incontournable du bassin de la mer Noire et la deuxième armée de l’Otan après les Etats-Unis, a appelé à “cesser les attaques dans les airs et en mer comme mesure de confiance entre les parties”.- “Attaque combinée” -Tôt vendredi, l’Ukraine a été visée dans une attaque combinée par au moins 58 missiles et 194 drones russes, selon l’armée ukrainienne. Pour les contrer, elle a notamment utilisé des chasseurs français Mirage 2000 livrés par la France le mois dernier, qui “ont très bien travaillé”, a souligné Volodymyr Zelensky, adressant un “Merci, Emmanuel” à son homologue français Emmanuel Macron.L’armée de l’air ukrainienne a précisé avoir abattu au moins 134 cibles, dont 34 missiles et 100 drones, au moment où la suspension de l’aide militaire américaine fait craindre un affaiblissement de ses capacités de défense antiaérienne.Des alertes aériennes ont été déclenchées dans tout le pays pendant la nuit, avec des dégâts et des blessés signalés dans plusieurs régions.Cinq personnes ont été blessées à Kharkiv (nord-est), selon les autorités. Dans un message sur Telegram, le maire de la ville, Igor Terekhov, a indiqué qu’une femme avait été retirée vivante des décombres. “Outre un bâtiment d’infrastructure critique et un bâtiment résidentiel, d’autres bâtiments ont été endommagés”, selon M. Terekhov.A Ternopil (ouest), selon le gouverneur de la région, Iacheslav Negoda, “des missiles ont touché une installation industrielle critique” sans faire de victime.Plus tôt dans la nuit, des dégâts, notamment l’incendie de trois immeubles d’habitation ainsi que sur des “infrastructures critiques” avaient été signalés dans la région d’Odessa (sud).Enfin, selon des médias et des observateurs, la situation s’est dégradée pour les forces ukrainiennes occupant une partie de la région russe de Koursk dont Kiev compte se servir comme d’une monnaie d’échange, mais où elles ont subi une “percée” des forces russes menaçant leurs voies de ravitaillement.- “Réarmer l’Europe” -Pour faire face au désengagement américain sur le continent, les 27 dirigeants européens ont donné jeudi leur feu vert au plan de la Commission européenne, baptisé “Réarmer l’Europe”, qui vise à mobiliser 800 milliards d’euros pour augmenter les capacités de défense.L’UE a annoncé avoir informé plusieurs pays de l’Otan – Royaume-Uni, Turquie, Canada, Norvège et Islande – des résultats de son sommet extraordinaire, lors d’une visioconférence en matinée.Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, doit recevoir mercredi ses homologues des quatre autres poids lourds militaires européens – Allemagne, Italie, Pologne, Royaume-Uni – pour “coordonner leur action en soutien à Kiev”.

Wall Street termine dans le vert après une semaine mouvementée

La Bourse de New York a terminé en hausse vendredi, se reprenant à l’issue d’une semaine dans le rouge, marquée par les rebondissements et incertitudes sur les droits de douane imposés par les Etats-Unis à ses partenaires commerciaux.Le Dow Jones a gagné 0,52%, l’indice Nasdaq a avancé de 0,70% et l’indice élargi S&P 500 a pris 0,55%.Après une ouverture en hausse, la place américaine a abordé avec scepticisme les dernières données du chômage aux Etats-Unis.Selon le ministère du Travail américain, il y a eu moins de créations d’emplois qu’attendu par les analystes en février et le taux de chômage a légèrement progressé, atteignant 4,1%.Le mois dernier, 151.000 emplois ont été créés, soit davantage qu’en janvier (125.000, chiffre révisé en baisse), mais moins que ce qu’attendaient globalement les analystes (autour de 170.000), selon le consensus publié par MarketWatch.Il y a un an en février, la première puissance économique mondiale avait créé 222.000 emplois. Le taux de chômage était de 4% en janvier dernier.Les principaux indices boursiers américains ont rebondi à la mi-journée, après le discours du président de la banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell.Celui-ci a estimé vendredi que l’économie des Etats-Unis était confrontée à un “haut niveau d’incertitudes” et que l’institution monétaire pouvait “attendre plus de clarté” sur les réformes engagées par le nouveau gouvernement avant de bouger ses taux.”Le nouveau gouvernement est en train de mettre en place des réformes politiques significatives dans quatre domaines: le commerce, l’immigration, la politique fiscale et la régulation”, a relevé le président de la Fed. “L’incertitude autour de ces réformes et leurs effets potentiels reste élevée”, a-t-il ajouté.Malgré ces propos, “Powell a adopté un ton calme et rassurant, ce qui a donné au marché une excuse pour se redresser”, a estimé auprès de l’AFP Patrick O’Hare, de Briefing.com.Le patron de l’institution monétaire américaine “a dit que la Fed est tout aussi confuse et incertaine de ce que Trump va faire ensuite que l’investisseur moyen. Donc, le renversement de la tendance baissière initiale a probablement plus à voir avec le fait que le marché est survendu à court terme”, a jugé auprès de l’AFP Sam Stovall, de CFRA.Wall Street a connu une semaine chahutée par les annonces tonitruantes du président Donald Trump sur les droits de douane suivies de revirements sur certaines catégories de produits et provenances uniquement. Les trois principaux indices américains ont lâché entre 2,37% et 3,45%.Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans se tendait à 4,31% contre 4,28% la veille en clôture.Au tableau des valeurs, le géant américain de la pharmacie Walgreens Boots Alliance a été recherché (+7,45%) après la signature d’un accord de retrait de cote, la société d’investissement Sycamore Partners s’apprêtant à débourser environ 10 milliards de dollars pour racheter les actions de l’entreprise.Le groupe de prêt-à-porter Gap a décollé lui de 18,84% après avoir publié, jeudi après Bourse, des résultats supérieurs aux attentes pour le quatrième trimestre de son exercice décalé.La chaîne de supermarchés de demi-gros Costco a été sanctionnée pour ne pas avoir atteint les attentes des analystes sur son bénéfice net au second trimestre de son exercice décalé. Son action a lâché 6,07%.La société informatique américaine Hewlett Packard Enterprise (HPE) a dévissé (-11,97%) après avoir annoncé jeudi un plan social conséquent visant environ 2.500 emplois, et des prévisions de revenus en dessous des attentes.L’entreprise américaine Intuitive Machines a aussi été boudée (-22,11%) après avoir annoncé que sa sonde s’étant posée un peu plus tôt sur la Lune n’avait probablement pas aluni à la verticale comme espéré, une déconvenue qu’elle avait déjà connue l’an passé.

Argentine: au moins 6 morts dans des pluies torrentielles dans la ville de Bahia Blanca

Au moins six personnes ont péri, selon un bilan provisoire des autorités locales, dans des pluies torrentielles qui se sont abattues depuis l’aube vendredi sur la ville portuaire de Bahia Blanca, à 600 km au sud de Buenos Aires. Selon les autorités, plus de 300 millimètres de pluie sont tombés en environ six heures, inondant de nombreuses rues, forçant l’évacuation de plus d’un millier de personnes environ, et notamment d’un hôpital, dans cette ville d’environ 350.000 habitants.Cinq des six victimes sont mortes prises par les eaux sur la voie publique, a précisé en début d’après-midi dans un communiqué la municipalité, qui initialement avait fait état d’une victime. “On ne peut exclure l’existence d’un plus grand nombre de morts, en raison de l’ampleur de la catastrophe climatique”, a souligné la municipalité.A la mi-journée vendredi, elle faisait état d'”une grande partie de la ville sous l’eau” après “sept heures de pluies torrentielles ininterrompues”, qui avaient diminué à la mi-journée.Le maire de Bahia Blanca, Federico Susbielles, a indiqué dans un message vidéo sur X en milieu d’après-midi que “la pluie avait cessé”, mais que des axes inondés empêchaient encore de parvenir en divers points de l’agglomération.- “Montés sur les toits” -Il a rappelé que l’électricité avait été coupée dans la ville “pour des raisons de sécurité”.Des images de télévision ont montré des infirmières et du personnel médical, par la suite aidés par l’armée, évacuant dans leurs bras des bébés de l’unité néonatale de l’hôpital José Penna, le plus important de la ville, qui était en cours d’évacuation.La municipalité de Bahia Blanca a annulé toute activité dans la ville pour la journée de vendredi et appelé les habitants à rester chez eux jusqu’à nouvel ordre, n’autorisant “que les déplacements avec engins lourds”, en vue des opérations de secours.L’aéroport de Bahia Blanca a été fermé jusqu’à nouvel ordre.Une habitante de Bahia Blanca a été interviewée par la chaine LN+ depuis un camion, où elle s’est réfugié avec ses enfants en voyant l’eau monter dans la rue puis dans sa maison.”On a monté les chiens sur le toit, mis les enfants dans le camion et on est resté là-dedans. Il reste encore environ un mètre d’eau, et on attend que ça baisse pour aller dans un endroit plus sûr”, a raconté Flavia Viera Romero.”Les voisins, tous sont montés sur les toits”, a-t-elle ajouté.La province de Buenos Aires –distincte de la capitale– dont dépend Bahia Blanca a annoncé en début d’après-midi l’envoi de canoës semi-rigides, d’ambulances 4X4, de deux hélicoptères, de camions de vivres, d’eau potable et d’équipements vers la ville sinistrée.Les ministres argentins de la Défense Luis Petri et de la Sécurité Patricia Bullrich ont indiqué vendredi après-midi être en partance pour Bahia Blanca.La ville n’est pas étrangère aux phénomènes météorologiques extrêmes: fin 2023, une violente tempête, avec de fortes pluies et des vents atteignant 150 km/h, y avait fait treize morts, lors de l’effondrement du toit d’un club de sport.

Argentine: au moins 6 morts dans des pluies torrentielles dans la ville de Bahia Blanca

Au moins six personnes ont péri, selon un bilan provisoire des autorités locales, dans des pluies torrentielles qui se sont abattues depuis l’aube vendredi sur la ville portuaire de Bahia Blanca, à 600 km au sud de Buenos Aires. Selon les autorités, plus de 300 millimètres de pluie sont tombés en environ six heures, inondant de nombreuses rues, forçant l’évacuation de plus d’un millier de personnes environ, et notamment d’un hôpital, dans cette ville d’environ 350.000 habitants.Cinq des six victimes sont mortes prises par les eaux sur la voie publique, a précisé en début d’après-midi dans un communiqué la municipalité, qui initialement avait fait état d’une victime. “On ne peut exclure l’existence d’un plus grand nombre de morts, en raison de l’ampleur de la catastrophe climatique”, a souligné la municipalité.A la mi-journée vendredi, elle faisait état d'”une grande partie de la ville sous l’eau” après “sept heures de pluies torrentielles ininterrompues”, qui avaient diminué à la mi-journée.Le maire de Bahia Blanca, Federico Susbielles, a indiqué dans un message vidéo sur X en milieu d’après-midi que “la pluie avait cessé”, mais que des axes inondés empêchaient encore de parvenir en divers points de l’agglomération.- “Montés sur les toits” -Il a rappelé que l’électricité avait été coupée dans la ville “pour des raisons de sécurité”.Des images de télévision ont montré des infirmières et du personnel médical, par la suite aidés par l’armée, évacuant dans leurs bras des bébés de l’unité néonatale de l’hôpital José Penna, le plus important de la ville, qui était en cours d’évacuation.La municipalité de Bahia Blanca a annulé toute activité dans la ville pour la journée de vendredi et appelé les habitants à rester chez eux jusqu’à nouvel ordre, n’autorisant “que les déplacements avec engins lourds”, en vue des opérations de secours.L’aéroport de Bahia Blanca a été fermé jusqu’à nouvel ordre.Une habitante de Bahia Blanca a été interviewée par la chaine LN+ depuis un camion, où elle s’est réfugié avec ses enfants en voyant l’eau monter dans la rue puis dans sa maison.”On a monté les chiens sur le toit, mis les enfants dans le camion et on est resté là-dedans. Il reste encore environ un mètre d’eau, et on attend que ça baisse pour aller dans un endroit plus sûr”, a raconté Flavia Viera Romero.”Les voisins, tous sont montés sur les toits”, a-t-elle ajouté.La province de Buenos Aires –distincte de la capitale– dont dépend Bahia Blanca a annoncé en début d’après-midi l’envoi de canoës semi-rigides, d’ambulances 4X4, de deux hélicoptères, de camions de vivres, d’eau potable et d’équipements vers la ville sinistrée.Les ministres argentins de la Défense Luis Petri et de la Sécurité Patricia Bullrich ont indiqué vendredi après-midi être en partance pour Bahia Blanca.La ville n’est pas étrangère aux phénomènes météorologiques extrêmes: fin 2023, une violente tempête, avec de fortes pluies et des vents atteignant 150 km/h, y avait fait treize morts, lors de l’effondrement du toit d’un club de sport.