La question de la climatisation échauffe le débat politique

Demain tous climatisés? Si le RN réclame un “grand plan pour la climatisation”, la gauche et les macronistes n’en font qu’une solution d’appoint et plaident pour le développement d’autres mesures comme la végétalisation ou l’isolation thermique.En plein épisode de canicule dans l’Hexagone, Marine Le Pen a réclamé lundi “un grand plan d’équipement pour la climatisation”, relayé par son allié Eric Ciotti qui souhaite équiper en priorité “écoles, hôpitaux et maisons de retraite”.La leader d’extrême droite a déploré que “les services publics ne (soient) pas capables de fonctionner faute de climatisation, contrairement à des dizaines de pays dans le monde”.”Je pense aussi à tous les travailleurs qui suffoquent dans des bâtiments sans clim’ parce que des dirigeants ont décidé que les Français devaient souffrir de la chaleur pendant qu’eux-mêmes jouissent évidemment de véhicules et de bureaux climatisés”, a encore fustigé Mme Le Pen sur X.Le groupe UDR (Union des droites pour la République) a déposé mercredi une proposition de loi portant sur une “obligation de climatisation des espaces publics prioritaires”.”Il est urgent de lancer un grand plan d’équipement national pour les plus fragiles à travers le développement massif des réseaux de froid et de la climatisation. Nous avons le devoir (…) de généraliser ces solutions”, affirme le groupe d’Eric Ciotti dans son texte.”Ceux qui vous parlent de grand plan de climatisation viennent de découvrir la Lune”, a réagi lundi sur BFMTV la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. “Il y a les incompétents, le Rassemblement national (…), qui vient de découvrir que dans les Ehpad, on a besoin de pièces climatisées. Merci, ça fait depuis 2004 que c’est obligatoire”, a-t-elle cinglé.”Le sujet que nous avons avec la climatisation, c’est un sujet de réchauffement”, a-t-elle encore commenté aux côtés du Premier ministre, François Bayrou, mardi. “Il faut climatiser pour les personnes vulnérables et leur permettre d’avoir un répit. En revanche, il ne faut pas en faire partout, sinon on risque de réchauffer et donc c’est une mauvaise solution.”- “Plan volets” -“L’objectif, ça doit rester d’avoir des bâtiments mieux isolés”, a lancé de son côté le patron de Renaissance, Gabriel Attal, mardi sur franceinfo. “Dans l’intervalle (…), il faut prendre toutes les mesures qui permettent d’adapter les choses en attendant.”Malgré les effets pervers pointés de la climatisation (consommation d’énergie, surplus de chaleur dans la rue), la gauche reconnait elle aussi aujourd’hui son caractère indispensable pour les personnes fragiles.Ainsi, Boris Vallaud, le chef de file des députés socialistes s’est dit “pour la climatisation pour les établissements qui accueillent des jeunes publics”, dans une déclaration à l’AFP.LFI a de son côté dévoilé mardi un plan “de réponse aux canicules” fixant pour objectif “l’installation de la climatisation dans l’ensemble des hôpitaux publics, Ehpad, et établissements scolaires”.La patronne des Ecologistes, Marine Tondelier, a elle ironisé sur X sur “le programme écologique de Marine Le Pen” qui se borne selon elle à “acheter des climatiseurs”.Mais elle a reconnu elle aussi que “les hôpitaux, les écoles et les Ehpad” doivent être “climatisés, pour le personnel comme pour le public”, après avoir été taclée par le député RN Jean-Philippe Tanguy, qui l’a invitée  à “bosser dans un hôpital à 35 degrés”.L’Ecologiste fait valoir que “contrairement (au RN), nous avons un peu bossé le sujet du réchauffement climatique”, et pointe “que la climatisation ne suffira pas”.”Il faut impérativement avancer sur la végétalisation des villes et l’isolation thermique des logements”, insiste-t-elle.Pour la député EELV Sandrine Rousseau, la climatisation dans certains bâtiments “semble inévitable. Mais avant cela, il y a quand même la rénovation thermique”, a-t-elle ajouté, évoquant la nécessité d’un “plan volet” et d'”un plan ventilateur”: “il y a énormément d’immeubles, de bâtiments publics qui n’ont pas de volets”, qui peuvent pourtant selon elle “isoler de la chaleur”.

La question de la climatisation échauffe le débat politique

Demain tous climatisés? Si le RN réclame un “grand plan pour la climatisation”, la gauche et les macronistes n’en font qu’une solution d’appoint et plaident pour le développement d’autres mesures comme la végétalisation ou l’isolation thermique.En plein épisode de canicule dans l’Hexagone, Marine Le Pen a réclamé lundi “un grand plan d’équipement pour la climatisation”, relayé par son allié Eric Ciotti qui souhaite équiper en priorité “écoles, hôpitaux et maisons de retraite”.La leader d’extrême droite a déploré que “les services publics ne (soient) pas capables de fonctionner faute de climatisation, contrairement à des dizaines de pays dans le monde”.”Je pense aussi à tous les travailleurs qui suffoquent dans des bâtiments sans clim’ parce que des dirigeants ont décidé que les Français devaient souffrir de la chaleur pendant qu’eux-mêmes jouissent évidemment de véhicules et de bureaux climatisés”, a encore fustigé Mme Le Pen sur X.Le groupe UDR (Union des droites pour la République) a déposé mercredi une proposition de loi portant sur une “obligation de climatisation des espaces publics prioritaires”.”Il est urgent de lancer un grand plan d’équipement national pour les plus fragiles à travers le développement massif des réseaux de froid et de la climatisation. Nous avons le devoir (…) de généraliser ces solutions”, affirme le groupe d’Eric Ciotti dans son texte.”Ceux qui vous parlent de grand plan de climatisation viennent de découvrir la Lune”, a réagi lundi sur BFMTV la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. “Il y a les incompétents, le Rassemblement national (…), qui vient de découvrir que dans les Ehpad, on a besoin de pièces climatisées. Merci, ça fait depuis 2004 que c’est obligatoire”, a-t-elle cinglé.”Le sujet que nous avons avec la climatisation, c’est un sujet de réchauffement”, a-t-elle encore commenté aux côtés du Premier ministre, François Bayrou, mardi. “Il faut climatiser pour les personnes vulnérables et leur permettre d’avoir un répit. En revanche, il ne faut pas en faire partout, sinon on risque de réchauffer et donc c’est une mauvaise solution.”- “Plan volets” -“L’objectif, ça doit rester d’avoir des bâtiments mieux isolés”, a lancé de son côté le patron de Renaissance, Gabriel Attal, mardi sur franceinfo. “Dans l’intervalle (…), il faut prendre toutes les mesures qui permettent d’adapter les choses en attendant.”Malgré les effets pervers pointés de la climatisation (consommation d’énergie, surplus de chaleur dans la rue), la gauche reconnait elle aussi aujourd’hui son caractère indispensable pour les personnes fragiles.Ainsi, Boris Vallaud, le chef de file des députés socialistes s’est dit “pour la climatisation pour les établissements qui accueillent des jeunes publics”, dans une déclaration à l’AFP.LFI a de son côté dévoilé mardi un plan “de réponse aux canicules” fixant pour objectif “l’installation de la climatisation dans l’ensemble des hôpitaux publics, Ehpad, et établissements scolaires”.La patronne des Ecologistes, Marine Tondelier, a elle ironisé sur X sur “le programme écologique de Marine Le Pen” qui se borne selon elle à “acheter des climatiseurs”.Mais elle a reconnu elle aussi que “les hôpitaux, les écoles et les Ehpad” doivent être “climatisés, pour le personnel comme pour le public”, après avoir été taclée par le député RN Jean-Philippe Tanguy, qui l’a invitée  à “bosser dans un hôpital à 35 degrés”.L’Ecologiste fait valoir que “contrairement (au RN), nous avons un peu bossé le sujet du réchauffement climatique”, et pointe “que la climatisation ne suffira pas”.”Il faut impérativement avancer sur la végétalisation des villes et l’isolation thermique des logements”, insiste-t-elle.Pour la député EELV Sandrine Rousseau, la climatisation dans certains bâtiments “semble inévitable. Mais avant cela, il y a quand même la rénovation thermique”, a-t-elle ajouté, évoquant la nécessité d’un “plan volet” et d'”un plan ventilateur”: “il y a énormément d’immeubles, de bâtiments publics qui n’ont pas de volets”, qui peuvent pourtant selon elle “isoler de la chaleur”.

Violences à l’école: la commission parlementaire appelle à agir face à un “Etat défaillant”

Des “monstruosités” et un “Etat défaillant”: la commission parlementaire sur les violences en milieu scolaire, lancée après le scandale Bétharram, a dressé mercredi le tableau sombre d’une “réalité largement occultée” et recommandé 50 mesures pour agir.A l’issue de trois mois d’auditions, les rapporteurs, Paul Vannier (LFI) et Violette Spillebout (Renaissance) ont listé un arsenal de propositions face à ce que la présidente de la commission, Fatiha Keloua Hachi, qualifie dans son avant-propos de “monstruosités”.”Ces violences à l’école ont eu lieu dans toute la France, dans des centaines d’établissements, avec des milliers de victimes pendant des années”, a déclaré Violette Spillebout sur France Inter. “On peut dire que c’était systémique”. Parmi les recommandations, le rapport appelle à reconnaître “la responsabilité de l’Etat pour les carences” ayant permis ces violences et créer un “fonds d’indemnisation et d’accompagnement des victimes”. Le rapport n’est qu’une “étape”, a affirmé Violette Spillebout lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale mercredi.”François Bayrou, le 15 février, nous a assuré qu’il créerait ce fonds. Nous sommes le 2 juillet. Nous n’avons toujours rien”, a déploré sur RTL Alain Esquerre, porte-parole d’un collectif d’anciens élèves de Bétharram.Les députés veulent aussi lancer une mission parlementaire transpartisane chargée de propositions pour “rendre imprescriptibles certaines infractions commises sur les mineurs”, “un vÅ“u extrêmement fort” des victimes, a commenté Mme Spillebout.- “Torture” -Sur les volets contrôles et inspections, ils préconisent des contrôles “chaque année” dans les établissements avec internats du primaire et “au maximum tous les trois ans” dans le secondaire (collèges et lycées). Pour les établissements privés, ils demandent un contrôle complet “tous les cinq ans au plus”, alors que ces contrôles étaient auparavant quasi inexistants.Pour protéger les élèves, ils proposent, entre autres, de “procéder à un contrôle de l’honorabilité” du personnel et des bénévoles et plaident pour “lever systématiquement le secret” de la confession s’il “porte sur des faits de violences commis sur mineur de moins de 15 ans”.Les outils de signalement sont “épars, opaques, inadaptés”, écrivent-t-ils, appelant l’Education nationale à “prendre ses responsabilités”. Les travaux de la commission ont permis de faire 80 nouveaux signalements d’après le rapport.Après avoir auditionné près de 140 personnes, les rapporteurs dressent en effet un bilan sombre de violences “largement occultées”, qui persistent et d’un “Etat défaillant”. “Je ne pouvais pas imaginer des actes de torture, des enfants à qui on injecte des piqûres d’eau, des enfants qu’on prive de sommeil” de nourriture, des punitions par des “jeux sadiques” “durant des années et des années, et ravageant des vies tout entières…”, a confié Paul Vannier sur France Inter.- “Défaut d’action” -La commission d’enquête n’épargne pas le Premier ministre, qui était ministre de l’Education au moment des premières révélations sur Notre-Dame-de-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques), et qui a eu plusieurs enfants scolarisés dans l’établissement. Les députés pointent chez lui un “défaut d’action” à l’époque qui a pu laisser les violences “perdurer”, alors qu’il était “informé” et “avait les moyens” d’agir.Fatiha Keloua Hachi fustige aussi les attaques lancées par François Bayrou, lors de son audition devant la commission, contre l’ex-professeure de Bétharram Françoise Gullung, qu’il a accusée d’avoir “affabulé” alors qu’elle était l’une des rares lançeuses d’alerte.Les rapporteurs évoquent à Notre-Dame-de-Bétharram “un véritable déchaînement de violences” avec “une communauté de notables au soutien indéfectible”, dont des “membres du gouvernement”.Les députés décrivent les mêmes “logiques à l’oeuvre” dans d’autres établissements, dont des “violences institutionnalisées sous prétexte d’excellence pédagogique”. – “Ministère bis” -Pour eux, ces mécanismes étaient “accentués dans l’enseignement catholique”, du fait d’un “modèle éducatif explicitement plus strict, s’appuyant sur de nombreux internats” et d’une “loi du silence particulièrement prégnante”.Aujourd’hui, ces violences sont “encore invisibilisées” dans l’enseignement public, et persistent de façon “préoccupante” dans l’enseignement privé, “notamment catholique”, disent-ils.”Aujourd’hui cette relation est perturbée par le fait qu’un acteur, le secrétariat général à l’enseignement catholique s’est imposé comme un intermédiaire” entre les établissements privés catholiques et le ministère de l’Education, tance Paul Vannier qui appelle à dépasser ce “ministère bis”.Philippe Delorme, Secrétaire général de l’Enseignement catholique (Sgec), dénonce pour sa part “une orientation qui voudrait que l’enseignement public et privé fonctionnent exactement de la même manière, ce qui est complètement absurde”, a-t-il dit à l’AFP.”On ne peut pas dire que nos 7.200 établissements dysfonctionnent”, insiste-t-il.Hélène Laubignat, président de l’Apel (Association de parents d’élèves de l’enseignement libre) assure, elle, qu’il y a un “vrai changement de culture” à l’oeuvre dans l’enseignement catholique.

Violences à l’école: la commission parlementaire appelle à agir face à un “Etat défaillant”

Des “monstruosités” et un “Etat défaillant”: la commission parlementaire sur les violences en milieu scolaire, lancée après le scandale Bétharram, a dressé mercredi le tableau sombre d’une “réalité largement occultée” et recommandé 50 mesures pour agir.A l’issue de trois mois d’auditions, les rapporteurs, Paul Vannier (LFI) et Violette Spillebout (Renaissance) ont listé un arsenal de propositions face à ce que la présidente de la commission, Fatiha Keloua Hachi, qualifie dans son avant-propos de “monstruosités”.”Ces violences à l’école ont eu lieu dans toute la France, dans des centaines d’établissements, avec des milliers de victimes pendant des années”, a déclaré Violette Spillebout sur France Inter. “On peut dire que c’était systémique”. Parmi les recommandations, le rapport appelle à reconnaître “la responsabilité de l’Etat pour les carences” ayant permis ces violences et créer un “fonds d’indemnisation et d’accompagnement des victimes”. Le rapport n’est qu’une “étape”, a affirmé Violette Spillebout lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale mercredi.”François Bayrou, le 15 février, nous a assuré qu’il créerait ce fonds. Nous sommes le 2 juillet. Nous n’avons toujours rien”, a déploré sur RTL Alain Esquerre, porte-parole d’un collectif d’anciens élèves de Bétharram.Les députés veulent aussi lancer une mission parlementaire transpartisane chargée de propositions pour “rendre imprescriptibles certaines infractions commises sur les mineurs”, “un vÅ“u extrêmement fort” des victimes, a commenté Mme Spillebout.- “Torture” -Sur les volets contrôles et inspections, ils préconisent des contrôles “chaque année” dans les établissements avec internats du primaire et “au maximum tous les trois ans” dans le secondaire (collèges et lycées). Pour les établissements privés, ils demandent un contrôle complet “tous les cinq ans au plus”, alors que ces contrôles étaient auparavant quasi inexistants.Pour protéger les élèves, ils proposent, entre autres, de “procéder à un contrôle de l’honorabilité” du personnel et des bénévoles et plaident pour “lever systématiquement le secret” de la confession s’il “porte sur des faits de violences commis sur mineur de moins de 15 ans”.Les outils de signalement sont “épars, opaques, inadaptés”, écrivent-t-ils, appelant l’Education nationale à “prendre ses responsabilités”. Les travaux de la commission ont permis de faire 80 nouveaux signalements d’après le rapport.Après avoir auditionné près de 140 personnes, les rapporteurs dressent en effet un bilan sombre de violences “largement occultées”, qui persistent et d’un “Etat défaillant”. “Je ne pouvais pas imaginer des actes de torture, des enfants à qui on injecte des piqûres d’eau, des enfants qu’on prive de sommeil” de nourriture, des punitions par des “jeux sadiques” “durant des années et des années, et ravageant des vies tout entières…”, a confié Paul Vannier sur France Inter.- “Défaut d’action” -La commission d’enquête n’épargne pas le Premier ministre, qui était ministre de l’Education au moment des premières révélations sur Notre-Dame-de-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques), et qui a eu plusieurs enfants scolarisés dans l’établissement. Les députés pointent chez lui un “défaut d’action” à l’époque qui a pu laisser les violences “perdurer”, alors qu’il était “informé” et “avait les moyens” d’agir.Fatiha Keloua Hachi fustige aussi les attaques lancées par François Bayrou, lors de son audition devant la commission, contre l’ex-professeure de Bétharram Françoise Gullung, qu’il a accusée d’avoir “affabulé” alors qu’elle était l’une des rares lançeuses d’alerte.Les rapporteurs évoquent à Notre-Dame-de-Bétharram “un véritable déchaînement de violences” avec “une communauté de notables au soutien indéfectible”, dont des “membres du gouvernement”.Les députés décrivent les mêmes “logiques à l’oeuvre” dans d’autres établissements, dont des “violences institutionnalisées sous prétexte d’excellence pédagogique”. – “Ministère bis” -Pour eux, ces mécanismes étaient “accentués dans l’enseignement catholique”, du fait d’un “modèle éducatif explicitement plus strict, s’appuyant sur de nombreux internats” et d’une “loi du silence particulièrement prégnante”.Aujourd’hui, ces violences sont “encore invisibilisées” dans l’enseignement public, et persistent de façon “préoccupante” dans l’enseignement privé, “notamment catholique”, disent-ils.”Aujourd’hui cette relation est perturbée par le fait qu’un acteur, le secrétariat général à l’enseignement catholique s’est imposé comme un intermédiaire” entre les établissements privés catholiques et le ministère de l’Education, tance Paul Vannier qui appelle à dépasser ce “ministère bis”.Philippe Delorme, Secrétaire général de l’Enseignement catholique (Sgec), dénonce pour sa part “une orientation qui voudrait que l’enseignement public et privé fonctionnent exactement de la même manière, ce qui est complètement absurde”, a-t-il dit à l’AFP.”On ne peut pas dire que nos 7.200 établissements dysfonctionnent”, insiste-t-il.Hélène Laubignat, président de l’Apel (Association de parents d’élèves de l’enseignement libre) assure, elle, qu’il y a un “vrai changement de culture” à l’oeuvre dans l’enseignement catholique.

Dalai Lama says he will have successor after his death

The Dalai Lama said Wednesday that the 600-year-old Tibetan spiritual institution would continue after his death, reassuring Buddhist followers around the globe and saying his office “exclusively” would name his successor, even as China insisted it would.Followers of the Dalai Lama laud his tireless campaign for greater autonomy for Tibet, a vast high-altitude plateau in China about the size of South Africa.It is a landmark decision for Tibetans, many of whom had feared a future without a leader, as well as for global supporters who see the Dalai Lama as a symbol of non-violence, compassion and the enduring struggle for Tibetan cultural identity under Chinese rule.According to Tibetans, Tenzin Gyatso is the 14th reincarnation of the Dalai Lama.He and thousands of other Tibetans have lived in exile in India since Chinese troops crushed an uprising in the Tibetan capital Lhasa in 1959.The charismatic Nobel Peace Prize-winning Buddhist had previously said the institution of Dalai Lama would continue only if there was popular demand.He said Wednesday he had received multiple appeals over the past 14 years from the Tibetan diaspora, Buddhists from across the Himalayan region, Mongolia and parts of Russia and China, “earnestly requesting that the institution of the Dalai Lama continue”.”In particular, I have received messages through various channels from Tibetans in Tibet making the same appeal,” he said in a video broadcast at the start of a meeting of religious leaders in the Indian Himalayan town where he has lived for decades.”In accordance with all these requests, I am affirming that the institution of the Dalai Lama will continue,” he added, according to an official translation.The announcement was made ahead of his 90th birthday on July 6.- ‘Historic’ -While China condemns him as a rebel and separatist, the internationally recognised Dalai Lama describes himself as a “simple Buddhist monk”.Many exiled Tibetans fear China will name its own successor to bolster control over a territory it poured troops into in 1950.But the Dalai Lama said Wednesday that responsibility for identifying the 15th Dalai Lama “will rest exclusively” with the India-based Gaden Phodrang Trust, the office of the Dalai Lama.Samdhong Rinpoche, a senior Tibetan leader from the Gaden Phodrang Trust, told reporters that the Dalai Lama was “in excellent health” and that, at this time, there were “no further instructions for succession”.However, Rinpoche said the next Dalai Lama could be of “any nationality”, and would come from a place where there is “access to freedom”.China said on Wednesday that the reincarnation of the Dalai Lama “must be approved by the central government” in Beijing, and that it would be carried out “by drawing lots from a golden urn”, foreign ministry spokeswoman Mao Ning told reporters.That urn is held by Beijing, and the Dalai Lama has already warned that, when used dishonestly, it lacks “any spiritual quality”.The Dalai Lama handed over political authority in 2011 to an exiled government chosen democratically by 130,000 Tibetans globally.At the same time, he warned that the future of his spiritual post faced an “obvious risk of vested political interests misusing the reincarnation system”.In 1995, Beijing selected a Panchen Lama, another influential Tibetan religious figure, and detained a Dalai Lama-recognised six-year-old, described by rights groups as the world’s youngest political prisoner.The Dalai Lama’s announcement about the continuation of the role was welcomed with relief by Tibetans, including by Jigme Taydeh, a civil servant with the India-based Tibetan government.”Whilst we rejoice at this confirmation of its continuation, we stringently object to China’s interference and plans to install a puppet Dalai Lama”, he said. “Neither the Tibetans nor the world would recognise such mischief.”burs-pjm/lb

Asian markets mixed as trade deal cut-off looms

Asian markets swung Wednesday amid trade war worries after Donald Trump said he would not push back next week’s tariff deadline, with Tokyo taking a hit from threats to ramp up Japanese levies.Sentiment was also mixed after the US president’s signature budget bill scraped through the Senate, with optimism over the extension of deep tax cuts offset by warnings it could add around $3 trillion to the national debt.A week before Trump’s 90-day pause on “reciprocal” tariffs ends, few governments have struck deals to avert the taxes, though White House officials say several are in the pipeline.And while the administration had set July 9 as the deadline to finalise pacts, investors largely expect that to be pushed back or countries given extra time.However, the president said Tuesday he was “not thinking about the pause” and again warned he would end negotiations or hike some duties.Among those in his sights was Japan, which he slammed this week over US rice and auto exports to the country.”I’m not sure we’re going to make a deal. I doubt it with Japan, they’re very tough. You have to understand, they’re very spoiled,” he said Tuesday.He added that Tokyo had “ripped us off for 30, 40, years”.It could pay a tariff of “30 percent, 35 percent, or whatever the number is that we determine, because we also have a very big trade deficit with Japan”, he warned.The remarks, which follow several visits by Japanese officials to Washington, jolted hopes that deals can be cut.Tokyo stocks fell, extending Tuesday’s losses of more than one percent.”With domestic elections around the corner, Tokyo can’t easily open the rice market,” said Stephen Innes at SPI Asset Management. “But without concessions on autos, the lifeblood of its export economy, Japan stands exposed.”He added: “The auto sector, nearly a tenth of Japan’s (gross domestic product), is directly in the crosshairs. It’s not just about tariffs — it’s about visibility.”Japan is being made an example of, and markets are watching who’s next.”Asia Society Policy Institute vice president Wendy Cutler told AFP that “Japan’s refusal to open its rice market, coupled with the US resistance to lowering automotive tariffs, may lead to the reimposition of Japan’s 24 percent reciprocal tariff”.Elsewhere in Asia, Seoul, Shanghai, Manila, Mumbai, Bangkok and Jakarta fell while Hong Kong, Sydney, Singapore, Taipei and Wellington edged up.London, Paris and Frankfurt were all up in the afternoon.In Washington senators passed Trump’s “Big, Beautiful Bill” he says will boost the economy by extending tax cuts and slashing spending on programmes such as Medicare.The legislation now faces a tough passage through the House of Representatives, where some Republicans have raised concerns about its cost amid already heightened fears over the country’s finances.The dollar remained under pressure as bets on a Federal Reserve interest rate cut intensify ahead of US jobs data this week.While most traders see a reduction in September, speculation is growing that a weak non-farm payrolls reading could boost the chances of a move this month.The Dollar Index, which compares the greenback to a basket of major currencies, fell 10.8 percent in the first half of the year, its steepest decline since it became the global benchmark currency.In company news Australian flag-carrier Qantas sank more than two percent in Sydney after saying it was probing a “significant” cyberattack where hackers infiltrated a system containing sensitive data on six million customers.And Hong Kong-listed Chinese tech titan Alibaba dipped after saying it will issue US$7 billion in subsidies for certain purchases.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.6 percent at 39,762.48 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.6 percent at 24,221.41 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,454.79 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 8,979.91Euro/dollar: DOWN at $1.1774 from $1.1806 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.3707 from $1.3740Dollar/yen: UP at 143.92 yen from 143.41 yenEuro/pound: UP at 85.90 pence from 85.87 penceWest Texas Intermediate: UP 0.1 percent at $65.53 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.2 percent at $67.25 per barrelNew York – Dow: UP 0.9 percent at 44,494.94 (close)

La Bourse de Paris en légère hausse, l’Å“il sur l’emploi américain et les négociations commerciales

La Bourse de Paris va de l’avant mercredi, dans l’attente d’un indicateur d’emploi aux Etats-Unis essentiel pour prévoir la politique de la banque centrale américaine (Fed) et scrutant les négociations commerciales entre Washington et ses partenaires.Vers 9H50 à Paris, le CAC 40 gagnait 0,37%, à 7.690,69 points, en hausse de 28,67 points. La veille, l’indice vedette parisien était resté sans changement à la clôture (-0,04%).”Les données concernant le marché du travail américain restent au cÅ“ur de l’attention des investisseurs”, ont souligné les analystes de Natixis.La publication de l’enquête mensuelle ADP/Stanford sur l’emploi en juin aux Etats-Unis est attendue à 14H15 (heure de Paris). Selon le consensus des analystes de la plateforme Factset, il devrait faire état de 115.000 créations d’emplois, contre 37.000 en mai.”Un chiffre plus faible que prévu pourrait apporter un soutien” à ceux qui sont favorables à une baisse des taux de la Réserve fédérale (Fed), tandis “qu’un chiffre plus élevé que prévu (les) démoralisera”, a estimé Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank.La Fed est pressée par Donald Trump de baisser ses taux pour soutenir la croissance économique, mais elle a pour l’instant opté pour le statu quo, dans l’attente de connaître l’impact de la politique protectionniste du président américain sur l’activité et l’inflation.Un marché de l’emploi moins dynamique traduirait un ralentissement de l’activité aux Etats-Unis, ce qui donnerait à la Fed davantage de légitimité pour baisser ses taux, afin de soutenir la croissance.Les investisseurs seront aussi attentifs à la publication jeudi des chiffres de juin du chômage américain, principal indicateur d’emploi.Les marchés scrutent également avec attention les discussions que mène Washington avec de nombreux pays pour éviter l’imposition des droits de douane promis par Donald Trump début avril, qu’il a pour le moment suspendus jusqu’au 9 juillet.Avec l’Europe, aucun accord n’a pour l’instant été signé. Mais “il semble presque acquis qu’un nouveau délai sera annoncé prochainement, ce qui devrait permettre de passer le mois de juillet sans trop de tracas”, selon Christopher Dembik, conseiller en investissement pour Pictet AM. Côté obligataire, le taux d’intérêt de l’emprunt à dix ans français atteignait vers 9H50 (heure de Paris) 3,28%, contre 3,24% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, se hissait à 2,63%.Le marché de la dette est très surveillé au lendemain de l’adoption par le Sénat américain du projet de loi budgétaire de Donald Trump, qui inquiète les marchés en raison du risque d’explosion du déficit et de la dette de la première économie mondiale.Le texte revient mercredi en discussion à la Chambre des représentants, pour adoption définitive.Euronext lorgne sur AthènesL’opérateur boursier paneuropéen Euronext (-1,17% à 143,40 euros) a indiqué mardi être intéressé par l’acquisition de l’opérateur de la Bourse d’Athènes, confirmant des informations parues dans la presse grecque.