Japan auctions emergency rice reserves as prices soar

The Japanese government began a rare auction on Monday of its emergency rice stockpiles in a bid to help drive down the surging price of the national staple.Rice shortages driven by factors from poor harvests caused by hot weather to panic-buying over a “megaquake” warning last summer have caused prices to nearly double over a year.Exacerbating the problem, some businesses are also thought to be keeping their inventories and waiting for the most opportune time to sell.Japan stores about a million tons of rice for emergencies.The country has previously tapped into these reserves during disasters, but this is the first time since the stockpile was built in 1995 that supply chain problems are behind the move.The agriculture ministry is expected to select successful bidders for 150,000 tons of rice by Wednesday — with the auctioned grain expected to hit store shelves by the end of March.The ministry says it plans to release another 60,000 tons if necessary.”This is a highly irregular situation,” agriculture minister Taku Eto told parliament on Monday.”By sorting out the clogged parts of the distribution network, we hope to relieve the hardship experienced by consumers.”Experts say several factors have contributed to the crisis.Among them is a tourism boom and shortages caused by record heatwaves in recent years, as Japan, like other countries, experiences the effects of human-driven climate change.In August last year, shelves in some stores emptied after the government warned of a possible “megaquake”, along with one of the fiercest typhoons in decades and the annual Obon holiday.

Inondations en Argentine: au moins 16 morts, des dizaines de disparus

Au moins 16 personnes sont mortes et plusieurs dizaines sont portées disparues dans la ville portuaire de Bahia Blanca, en Argentine, en raison d’inondations aussi violentes que soudaines provoquées par une tempête vendredi, ont annoncé dimanche les autorités.Le président Javier Milei a décrété trois jours de deuil national. “Tous les domaines du gouvernement national continueront à se consacrer (…) à l’assistance aux sinistrés en ce moment douloureux pour tous les Argentins”, a écrit la présidence dans un communiqué.Les inondations ont causé pour environ 370 millions d’euros de dégâts, a annoncé de son côté le maire de la ville, Federico Susbielles.Les autorités locales ont également reçu plus de 100 signalements de personnes disparues à la suite de la tempête qui s’est abattue sur cette ville qui abrite l’un des principaux ports d’Argentine, à 600 km au sud de Buenos Aires. Deux fillettes ont disparu après avoir été emportées en quelques secondes par une brusque montée des eaux, un drame qui a bouleversé l’Argentine.- Deux fillettes emportées -La mère tentait de transborder les enfants, âgées d’un et cinq ans, de sa voiture vers une camionnette conduite par un homme qui les aidait, quand les eaux les ont emportées sur une distance de 350 mètres.Quand le véhicule s’est arrêté, la fille aînée et la mère, avec la plus jeune dans ses bras, sont montées sur le toit pour se mettre à l’abri. Mais une autre vague les a emportées en quelques secondes.La mère a pu s’en sortir après avoir été traînée sur environ 1.200 mètres, mais les deux fillettes ont disparu. Les recherches, à l’aide de plongeurs et d’autres moyens aquatiques, se poursuivent dans les environs, encore recouverts par plus d’un mètre d’eau, a indiqué le ministre de la Sécurité de la province, Javier Alonso, à la station de radio locale Radio Mitre.Plus tard dans l’après-midi, M. Alonso a confirmé que le corps de l’homme qui avait tenté d’aider la femme et ses deux filles avait été retrouvé sans vie.”La plupart des morts sont (…) des personnes très âgées qui se trouvaient dans des maisons de retraite ou dans des foyers qui s’occupent de personnes âgées”, a déclaré M. Susbielles lors d’une conférence de presse.Onze d’entre eux ont déjà été identifiés et la mairie n’a pas exclu la possibilité d’autres décès dans cette ville de 350.000 habitants.- “Comme une guerre contre l’eau” -La reconstruction de Bahia Blanca coûtera “400 milliards de pesos”, soit environ 370 millions d’euros, a estimé le maire de la ville. “Nous avons plus que jamais besoin d’aide.”Les pluies ont commencé tôt vendredi matin et se sont terminées dans l’après-midi. Mais la ville a reçu en quelques heures 400 millimètres d’eau, presque autant que ce qu’il pleut d’habitude en un an dans la région.La rivière Maldonado, qui traverse Bahia Blanca, est sortie de son lit et des quartiers entiers ont été submergés, ne laissant apparaître que les toits.Le nombre de personnes évacuées s’élevait encore à 960 dimanche soir, selon les chiffres officiels.”Mes condoléances aux familles qui ont perdu leurs proches et beaucoup de force à tous ceux qui traversent une période difficile”, a écrit sur son compte Instagram la star du football et idole nationale Lionel Messi.Toute la ville “est bouleversée”, a déclaré à la radio Dsports le directeur technique du club de football Olimpo de Bahia Blanca, Gaston Lotito.”Nous avons été complètement déconnectés parce que tout est tombé en panne. Nous n’avons toujours pas d’électricité, ni d’eau, mais nous avons maintenant retrouvé le téléphone”, a-t-il raconté. “C’était comme une guerre”, mais une guerre contre l’eau.Ce désastre “est un exemple clair du changement climatique”, a estimé Andrea Dufourg, directeur de la politique environnementale de la ville d’Ituzaingo, près de Buenos Aires. “Nous n’avons d’autre choix que de préparer les villes, d’éduquer les citoyens et de mettre en place des systèmes d’alerte précoce efficaces”, a-t-elle ajouté.Bahia Blanca avait déjà subi une violente tempête en décembre 2023, qui avait fait 13 morts et provoqué des dégâts considérables.

Inondations en Argentine: au moins 16 morts, des dizaines de disparus

Au moins 16 personnes sont mortes et plusieurs dizaines sont portées disparues dans la ville portuaire de Bahia Blanca, en Argentine, en raison d’inondations aussi violentes que soudaines provoquées par une tempête vendredi, ont annoncé dimanche les autorités.Le président Javier Milei a décrété trois jours de deuil national. “Tous les domaines du gouvernement national continueront à se consacrer (…) à l’assistance aux sinistrés en ce moment douloureux pour tous les Argentins”, a écrit la présidence dans un communiqué.Les inondations ont causé pour environ 370 millions d’euros de dégâts, a annoncé de son côté le maire de la ville, Federico Susbielles.Les autorités locales ont également reçu plus de 100 signalements de personnes disparues à la suite de la tempête qui s’est abattue sur cette ville qui abrite l’un des principaux ports d’Argentine, à 600 km au sud de Buenos Aires. Deux fillettes ont disparu après avoir été emportées en quelques secondes par une brusque montée des eaux, un drame qui a bouleversé l’Argentine.- Deux fillettes emportées -La mère tentait de transborder les enfants, âgées d’un et cinq ans, de sa voiture vers une camionnette conduite par un homme qui les aidait, quand les eaux les ont emportées sur une distance de 350 mètres.Quand le véhicule s’est arrêté, la fille aînée et la mère, avec la plus jeune dans ses bras, sont montées sur le toit pour se mettre à l’abri. Mais une autre vague les a emportées en quelques secondes.La mère a pu s’en sortir après avoir été traînée sur environ 1.200 mètres, mais les deux fillettes ont disparu. Les recherches, à l’aide de plongeurs et d’autres moyens aquatiques, se poursuivent dans les environs, encore recouverts par plus d’un mètre d’eau, a indiqué le ministre de la Sécurité de la province, Javier Alonso, à la station de radio locale Radio Mitre.Plus tard dans l’après-midi, M. Alonso a confirmé que le corps de l’homme qui avait tenté d’aider la femme et ses deux filles avait été retrouvé sans vie.”La plupart des morts sont (…) des personnes très âgées qui se trouvaient dans des maisons de retraite ou dans des foyers qui s’occupent de personnes âgées”, a déclaré M. Susbielles lors d’une conférence de presse.Onze d’entre eux ont déjà été identifiés et la mairie n’a pas exclu la possibilité d’autres décès dans cette ville de 350.000 habitants.- “Comme une guerre contre l’eau” -La reconstruction de Bahia Blanca coûtera “400 milliards de pesos”, soit environ 370 millions d’euros, a estimé le maire de la ville. “Nous avons plus que jamais besoin d’aide.”Les pluies ont commencé tôt vendredi matin et se sont terminées dans l’après-midi. Mais la ville a reçu en quelques heures 400 millimètres d’eau, presque autant que ce qu’il pleut d’habitude en un an dans la région.La rivière Maldonado, qui traverse Bahia Blanca, est sortie de son lit et des quartiers entiers ont été submergés, ne laissant apparaître que les toits.Le nombre de personnes évacuées s’élevait encore à 960 dimanche soir, selon les chiffres officiels.”Mes condoléances aux familles qui ont perdu leurs proches et beaucoup de force à tous ceux qui traversent une période difficile”, a écrit sur son compte Instagram la star du football et idole nationale Lionel Messi.Toute la ville “est bouleversée”, a déclaré à la radio Dsports le directeur technique du club de football Olimpo de Bahia Blanca, Gaston Lotito.”Nous avons été complètement déconnectés parce que tout est tombé en panne. Nous n’avons toujours pas d’électricité, ni d’eau, mais nous avons maintenant retrouvé le téléphone”, a-t-il raconté. “C’était comme une guerre”, mais une guerre contre l’eau.Ce désastre “est un exemple clair du changement climatique”, a estimé Andrea Dufourg, directeur de la politique environnementale de la ville d’Ituzaingo, près de Buenos Aires. “Nous n’avons d’autre choix que de préparer les villes, d’éduquer les citoyens et de mettre en place des systèmes d’alerte précoce efficaces”, a-t-elle ajouté.Bahia Blanca avait déjà subi une violente tempête en décembre 2023, qui avait fait 13 morts et provoqué des dégâts considérables.

Ukraine set for crucial talks with US on ending war with Russia

Ukrainian President Volodymyr Zelensky is due to arrive in Saudi Arabia on Monday, a day ahead of crucial talks between Ukrainian and US officials on ending the war with Russia.Highly anticipated negotiations on Tuesday on resolving the three-year conflict will see US and Ukrainian officials meet for the first time since Zelensky’s disastrous White House visit last month.Zelensky said he would on Monday meet Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman, the country’s de facto leader, after which his team “will stay for a meeting on Tuesday with the American team”.At the talks in the Red Sea port city of Jeddah, US Middle East envoy Steve Witkoff has said Washington wants “to get down a framework for a peace agreement and an initial ceasefire as well”.Zelensky has said Ukraine is “fully committed to constructive dialogue”, but wants its interests to be “taken into account in the right way”.  “We hope for results, both in terms of bringing peace closer and continuing support,” he said in his evening address on Sunday.US Secretary of State Marco Rubio will fly to Jeddah on Monday, the US State Department said. Mike Waltz, US President Donald Trump’s national security adviser, has also confirmed his participation.- ‘In constant contact’ -Zelensky said his negotiators will include Foreign Minister Andriy Sybiga and Defence Minister Rustem Umerov, his chief of staff Andriy Yermak and Pavlo Palisa, a military commander and Yermak’s deputy. Kyiv is in “constant contact with the US team,” Zelensky said.Washington has currently suspended military aid to Ukraine as well as intelligence sharing and access to satellite imagery in a bid to force it to the table with Moscow, which launched its all-out invasion in February 2022 on orders from President Vladimir Putin.Trump has renewed communication with Putin and criticised Zelensky, raising fears in Kyiv and among European allies that the US leader may try to force Ukraine to accept a settlement favouring Russia.On Friday, however, Trump said he was considering further sanctions on Russia for “pounding” Ukraine on the battlefield.Ukraine’s European allies last week held a summit with Zelensky and announced they would greatly increase defence spending.Britain and France have proposed a truce for Ukraine, at sea and in the air, and a halt to Russia’s bombardment of Ukraine’s power facilities.Ukrainian and British diplomats held talks in Kiyv at the weekend, Zelensky said.The Saudi talks come after the public altercation between Zelensky and Trump in the White House led to the Ukrainian leaving without signing a minerals deal demanded by the US leader.Zelensky later called the incident “regrettable” and said he was ready to work with Trump’s “strong leadership”.He also expressed readiness to sign the deal on strategic mineral reserves.Witkoff said Trump received a letter from Zelensky, calling it “a very positive first step” and “an apology”.Asked if Ukraine would sign the deal in Saudi Arabia, Witkoff said: “I think Zelensky has offered to sign it, and we’ll see if he follows through.”- ‘Not ready for peace’ -Witkoff visited Moscow in February to secure the release of a jailed US teacher, and later said he spent a long time talking to Putin and “developing a relationship” with him.Waltz was in the Oval Office during Zelensky’s combative meeting with Trump and JD Vance.He later told Fox News that Zelensky “is not ready to talk peace” but “time is not on his side”.In an interview with CNN, Waltz said that if Zelensky’s “personal motivations or political motivations are divergent from ending the fighting… then I think we have a real issue”.  – Saudi mediator -Saudi Arabia has become a key host for US diplomacy with Russia and Ukraine.Russian Foreign Minister Sergei Lavrov and Rubio met in Riyadh last month, agreeing to resume dialogue and start talks on the Ukraine conflict. Zelensky has visited Saudi Arabia several times since Russia’s invasion in 2022 but postponed a trip last month, citing a lack of an invitation to the Russia-US talks. In 2022, five prisoners held in Russian-controlled Ukraine were flown to Riyadh to be exchanged after negotiations involving the crown prince.Putin said the crown prince also helped secure the release of jailed Wall Street Journal reporter Evan Gershkovich, jailed by Russia for “espionage” last year.A historic ally of the US, the oil-rich state became an international pariah following the assassination of dissident Saudi journalist Jamal Khashoggi in Turkey in 2018.But Witkoff has said Trump’s team has a “really good relationship with the Saudis”.

Hong Kong, Shanghai lead losers on mixed day for Asian markets

Shares in Hong Kong and Shanghai sank Monday on a mixed day for Asian markets after data showing Chinese consumer prices slipped back into deflation stoked fresh concerns over the world’s number two economy.The reading compounded uncertainty on trading floors as investors struggle to keep up with Donald Trump’s trade policy tinkering, while his refusal to rule out a US recession this year further rattled confidence.The president’s on-again, off-again tariff threats against Canada, Mexico, China and others have left financial markets in turmoil and consumers unsure what the year might bring. Traders are also keeping tabs on Beijing as Chinese leaders wrap up their annual rubber stamp parliament gathering where they set a 2025 annual growth target of around five percent, vowed to make domestic demand its main economic driver, and unveiled a rare hike in fiscal funding.The need for more measures to boost the faltering economy was highlighted at the weekend by figures showing consumer prices fell 0.7 percent in February, the first drop in 13 months.”The data only reinforces what’s been clear for months — deflationary pressures remain firmly entrenched in the world’s second-largest economy,” said Stephen Innes at SPI Asset Management.”The property sector remains stuck in the mud, domestic demand is weak, and despite a bounce in tech stocks, the broader wealth effect just isn’t filtering through to consumers. “Chinese retail investors might be riding the market rally, but the fact that household spending remains subdued suggests most are either tapped out or too cautious to dive into equities. A stock market pop doesn’t fix a sluggish economy overnight.”Hong Kong stocks, which have surged 20 percent this year to a three-year high, lost more than one percent and Shanghai was off around 0.4 percent. There were also losses in Singapore, Taipei and Jakarta, though Tokyo, Sydney, Seoul, Wellington and Manila rose.The mixed start to the week followed a positive day on Wall Street where investors welcomed soothing comments on the economy from Federal Reserve boss Jerome Powell, which offset a slightly below par jobs data.However, there is a growing worry about the growth outlook owing to Trump’s tariffs, federal job cuts and still-high inflation.His on-again, off-again tariff threats against Canada, Mexico, China and others have left the US financial markets in turmoil and consumers unsure what the year might bring.Analysts described the jobs report as unspectacular, but good enough to suggest the labour market is not weakening precipitously.The reading “shows private-sector demand for labour stayed strong just prior to the spike in economic policy uncertainty which has produced a sharp fall in business and consumer confidence”, said Ray Attrill at National Australia Bank.”As Pantheon Economics notes, it is the government sector, which added just 11,000 to payrolls last month compared to a prior six-month average of 35,000 that accounts for the modestly below-trend overall February result.””The hit to payrolls from layoffs of federal employees instigated by DOGE lies in the near future,” he added, referring to the Department of Government Efficiency run by Trump’s billionaire ally Elon Musk.Trump raised worries about a recession Sunday when asked by Fox News if a downturn was possible this year by replying “I hate to predict things like that”.He added: “There is a period of transition, because what we’re doing is very big — we’re bringing wealth back to America,” he said, adding: “It takes a little time.”- Key figures around 0230 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.6 percent at 37,095.85 (break)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.2 percent at 23,940.48Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,358.29Euro/dollar: UP at $1.0849 from $1.0844 on FridayPound/dollar: DOWN at $1.2924 from $1.2925Dollar/yen: DOWN 147.55 yen from 147.97 yenEuro/pound: DOWN at 83.93 pence from 83.87 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.6 percent at $66.62 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.6 percent at $69.96 per barrelNew York – Dow: UP 0.5 percent at 42,801.72 (close)London – FTSE 100: FLAT at 8,679.88 (close)

L’Ukraine se prépare à des discussions cruciales avec les Etats-Unis en Arabie saoudite mardi

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu lundi en Arabie saoudite, où se tiendra le lendemain une rencontre entre une délégation de Kiev et une équipe américaine qui compte y évoquer de futures négociations de paix pour mettre fin à l’invasion russe.La réunion de mardi devrait être la première entre responsables ukrainiens et américains depuis la visite désastreuse de Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, qui avait donné lieu à une spectaculaire joute verbale.Washington a depuis suspendu son aide militaire et son partage de renseignements, et Kiev tente de recoller les morceaux avec le président Donald Trump.M. Zelensky ouvrira le bal diplomatique lundi en rencontrant le prince héritier Mohammed ben Salmane.”Après cela, mon équipe restera en Arabie saoudite pour travailler avec nos partenaires américains”, a expliqué le président ukrainien.Ces discussions, très attendues et prévues mardi à Jeddah, doivent servir à “définir un cadre pour un accord de paix et un cessez-le-feu initial” entre la Russie et l’Ukraine, avait indiqué l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, qui sera présent.L’Ukraine est restée plus vague. “Nous espérons discuter et se mettre d’accord sur les décisions et étapes nécessaires”, a dit Volodymyr Zelensky, sans préciser sur quel sujet.Kiev est favorable à un “dialogue constructif” mais veut que ses intérêts soient “pris en compte”, avait insisté le président ukrainien, se disant persuadé que la réunion serait “productive”.- “Se rapprocher de la paix” -Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche soir espérer “des résultats à la fois pour se rapprocher de la paix et poursuivre le soutien”, semblant faire référence à l’aide américaine suspendue.Les relations entre Washington et Kiev se sont profondément transformées en l’espace de quelques semaines, avec le retour à la Maison Blanche de Donald Trump en janvier.Cela se produit à l’heure où Kiev est à la peine sur le front. Durant le week-end, la Russie a revendiqué d’importantes avancées dans sa région de Koursk et même une poussée dans la région ukrainienne de Soumy, une première depuis 2022.Donald Trump a multiplié les piques contre Volodymyr Zelensky, accusé d’être un “dictateur”, de n’être pas assez reconnaissant ou de n’être pas prêt à la “paix”.La tension a culminé lors d’une altercation fin février à la Maison Blanche, où le président ukrainien devait signer un accord sur l’exploitation des minerais de son pays par les Etats-Unis.- Rapprochement -Le ton s’est depuis quelque peu apaisé, Volodymyr Zelensky jugeant l’incident “regrettable” et Donald Trump estimant que son homologue ukrainien était prêt à négocier, menaçant même Moscou de nouvelles sanctions.”Nous allons faire beaucoup de progrès. Dès cette semaine je pense”, a assuré dimanche soir Donald Trump à des journalistes bord de l’avion présidentiel Air Force One.Mais les désaccords demeurent. L’accord sur l’exploitation minière, dont Donald Trump compte tirer des revenus pour rembourser l’aide américaine fournie à Kiev, n’a toujours pas été conclu.Interrogé sur la possibilité qu’il soit signé en Arabie saoudite, M. Witkoff avait assuré que M. Zelensky avait “proposé de le signer, et nous verrons s’il le fait”.Autre point d’achoppement, le récent rapprochement entre Washington et Moscou, en rupture avec la politique occidentale d’isolement du président russe Vladimir Poutine.Le voyage en Arabie saoudite de Volodymyr Zelensky devait initialement avoir lieu en février, mais il l’avait reporté après avoir dénoncé la tenue de pourparlers russo-américains.Lors des discussions mardi, l’Ukraine devrait être représentée par le chef de l’administration présidentielle Andriï Iermak, le ministre des Affaires étrangères Andriï Sybiga, le ministre de la Défense Roustem Oumerov et le chef-adjoint de cabinet du président Pavlo Palissa.L’équipe américaine sera composée de hauts responsables qui avaient déjà rencontré les représentants russes en février: le chef de la diplomatie Marco Rubio, qui s’est envolé dimanche soir pour Jeddah, Steve Witkoff et le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz.M. Witkoff s’est aussi rendu à Moscou en février. Il a ensuite dit s’être entretenu longuement avec Vladimir Poutine et avoir commencé à développer une “amitié” avec lui.Marco Rubio devrait arriver à Jeddah lundi et a prévu de rencontrer Mohammed ben Salmane durant sa visite, selon le département d’Etat.L’Arabie saoudite, allié historique des Etats-Unis, consolide son influence internationale en accueillant ces rencontres.Le pays pétrolier a aussi été impliqué dans les négociations concernant l’échange de prisonniers historiques entre la Russie et l’Occident en août 2024.Ryad avait pourtant été mis au ban de la scène internationale après l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en Turquie en 2018, qui avait provoqué un tollé.Mais, selon M. Witkoff, l’administration Trump a de “très bonnes relations avec les Saoudiens”.

L’Ukraine se prépare à des discussions cruciales avec les Etats-Unis en Arabie saoudite mardi

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu lundi en Arabie saoudite, où se tiendra le lendemain une rencontre entre une délégation de Kiev et une équipe américaine qui compte y évoquer de futures négociations de paix pour mettre fin à l’invasion russe.La réunion de mardi devrait être la première entre responsables ukrainiens et américains depuis la visite désastreuse de Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, qui avait donné lieu à une spectaculaire joute verbale.Washington a depuis suspendu son aide militaire et son partage de renseignements, et Kiev tente de recoller les morceaux avec le président Donald Trump.M. Zelensky ouvrira le bal diplomatique lundi en rencontrant le prince héritier Mohammed ben Salmane.”Après cela, mon équipe restera en Arabie saoudite pour travailler avec nos partenaires américains”, a expliqué le président ukrainien.Ces discussions, très attendues et prévues mardi à Jeddah, doivent servir à “définir un cadre pour un accord de paix et un cessez-le-feu initial” entre la Russie et l’Ukraine, avait indiqué l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, qui sera présent.L’Ukraine est restée plus vague. “Nous espérons discuter et se mettre d’accord sur les décisions et étapes nécessaires”, a dit Volodymyr Zelensky, sans préciser sur quel sujet.Kiev est favorable à un “dialogue constructif” mais veut que ses intérêts soient “pris en compte”, avait insisté le président ukrainien, se disant persuadé que la réunion serait “productive”.- “Se rapprocher de la paix” -Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche soir espérer “des résultats à la fois pour se rapprocher de la paix et poursuivre le soutien”, semblant faire référence à l’aide américaine suspendue.Les relations entre Washington et Kiev se sont profondément transformées en l’espace de quelques semaines, avec le retour à la Maison Blanche de Donald Trump en janvier.Cela se produit à l’heure où Kiev est à la peine sur le front. Durant le week-end, la Russie a revendiqué d’importantes avancées dans sa région de Koursk et même une poussée dans la région ukrainienne de Soumy, une première depuis 2022.Donald Trump a multiplié les piques contre Volodymyr Zelensky, accusé d’être un “dictateur”, de n’être pas assez reconnaissant ou de n’être pas prêt à la “paix”.La tension a culminé lors d’une altercation fin février à la Maison Blanche, où le président ukrainien devait signer un accord sur l’exploitation des minerais de son pays par les Etats-Unis.- Rapprochement -Le ton s’est depuis quelque peu apaisé, Volodymyr Zelensky jugeant l’incident “regrettable” et Donald Trump estimant que son homologue ukrainien était prêt à négocier, menaçant même Moscou de nouvelles sanctions.”Nous allons faire beaucoup de progrès. Dès cette semaine je pense”, a assuré dimanche soir Donald Trump à des journalistes bord de l’avion présidentiel Air Force One.Mais les désaccords demeurent. L’accord sur l’exploitation minière, dont Donald Trump compte tirer des revenus pour rembourser l’aide américaine fournie à Kiev, n’a toujours pas été conclu.Interrogé sur la possibilité qu’il soit signé en Arabie saoudite, M. Witkoff avait assuré que M. Zelensky avait “proposé de le signer, et nous verrons s’il le fait”.Autre point d’achoppement, le récent rapprochement entre Washington et Moscou, en rupture avec la politique occidentale d’isolement du président russe Vladimir Poutine.Le voyage en Arabie saoudite de Volodymyr Zelensky devait initialement avoir lieu en février, mais il l’avait reporté après avoir dénoncé la tenue de pourparlers russo-américains.Lors des discussions mardi, l’Ukraine devrait être représentée par le chef de l’administration présidentielle Andriï Iermak, le ministre des Affaires étrangères Andriï Sybiga, le ministre de la Défense Roustem Oumerov et le chef-adjoint de cabinet du président Pavlo Palissa.L’équipe américaine sera composée de hauts responsables qui avaient déjà rencontré les représentants russes en février: le chef de la diplomatie Marco Rubio, qui s’est envolé dimanche soir pour Jeddah, Steve Witkoff et le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz.M. Witkoff s’est aussi rendu à Moscou en février. Il a ensuite dit s’être entretenu longuement avec Vladimir Poutine et avoir commencé à développer une “amitié” avec lui.Marco Rubio devrait arriver à Jeddah lundi et a prévu de rencontrer Mohammed ben Salmane durant sa visite, selon le département d’Etat.L’Arabie saoudite, allié historique des Etats-Unis, consolide son influence internationale en accueillant ces rencontres.Le pays pétrolier a aussi été impliqué dans les négociations concernant l’échange de prisonniers historiques entre la Russie et l’Occident en août 2024.Ryad avait pourtant été mis au ban de la scène internationale après l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en Turquie en 2018, qui avait provoqué un tollé.Mais, selon M. Witkoff, l’administration Trump a de “très bonnes relations avec les Saoudiens”.

Rubio heads to Saudi to gauge if Ukraine ready for peace talks

US Secretary of State Marco Rubio set off on Sunday to fly to Saudi Arabia for talks with Ukraine, as President Donald Trump decides whether to relent on a freeze in military and intelligence support.Rubio will then travel on to Group of Seven (G7) talks in Canada, making him the first major US official to visit since Trump returned to office, launched a trade war the neighboring country and mocked its sovereignty.In three days of talks in Jeddah, Rubio will discuss how to “advance the president’s goal to end the Russia-Ukraine war,” said State Department spokeswoman Tammy Bruce.The talks in Jeddah on Tuesday are expected to involve Rubio and Trump’s national security advisor, Mike Waltz, with Zelensky’s national security advisor and foreign and defense ministers. “The fact that they are coming here at senior levels is a good indication to us that they want to sit down and they’re ready to move forward,” a senior State Department official said.Ukraine’s President Volodymyr Zelensky is also expected in Saudi Arabia, but to pay a visit to Riyadh and not to participate directly in the Jeddah talks.Trump, asked separately about the hopes for a quick resolution, told reporters Sunday: “I think we’re going to have a good result in Saudi Arabia… we have a lot of good people going out there.”And I think Ukraine’s going to do well, and I think Russia is going to do well. I think some very big things could happen this week. I hope so.”Trump suspended aid and intelligence sharing with Ukraine after a disastrous February 28 meeting with Zelensky at the White House.The Republican leader and his vice president, JD Vance, publicly dressed Zelensky down for alleged ingratitude over billions of dollars worth of previous US weapons shipments.Zelensky left without signing an agreement demanded by Trump in which Ukraine would hand over much of its mineral wealth to the United States, which Trump argues will compensate US taxpayers for the assistance provided under former president Joe Biden.Zelensky has since said he is ready to sign the minerals deal and has sent a conciliatory letter to Trump, who read it at his address to Congress on Tuesday.- Frozen aid -Keith Kellogg, the US special envoy on Russia and Ukraine, said Thursday he would support resuming assistance once Zelensky signs the deal — but that the decision was ultimately up to Trump.NBC News, quoting unnamed sources, said Trump was unlikely to relent just with the minerals deal and would want to be assured that Zelensky is ready to make concessions to Russia.Trump told reporters Sunday he did not think Ukraine had yet shown they “want peace.””Right now they haven’t shown it to the extent that they should… but I think they will be, and I think it’s going to become evident over the next two or three days.”Stunned European leaders have been racing to find ways to make up for US aid, although Zelensky himself has said that there is no substitute for Washington’s security guarantees in a deal with Russia.Rubio last month met his Russian counterpart, breaking a Biden-era freeze on such high-level contacts, and spoke of future economic cooperation if the war ends.Those talks also took place in Saudi Arabia, which has positioned itself as a key diplomatic partner for Trump.Rubio will also meet in Jeddah with Crown Prince Mohammed bin Salman, the kingdom’s de facto ruler, the State Department said.Trump is expected to push hard for Saudi Arabia to recognize Israel, a prospect that seems remote until a permanent end to the Gaza war — a priority for Witkoff as he travels the region. Rubio will then head to Quebec for a meeting of the Group of Seven foreign ministers where his spokeswoman said he will work to “further US interests in peace and security, strategic cooperation, and global stability.”She made no mention of tensions with Canada, which Trump has mocked as the “51st state” as he unleashes tariffs, although he has partially backed off faced with a slide on stock markets.