France: plus de 3.700 décès liés à la chaleur pendant l’été 2024

En France, la chaleur a tué plus de 3.700 personnes, dont les trois quarts âgées de 75 ans et plus, pendant l’été 2024, le huitième été le plus chaud depuis 1900, a annoncé mardi l’agence de santé publique.L’estimation 2024 des décès liés à la chaleur – qui s’établit précisément à 3.711 décès – concerne tout l’été, du 1er juin au 15 septembre, et pas seulement les épisodes de canicule stricto sensu, précise dans un communiqué Santé publique France.Plus chauds d’un point de vue météorologique, les deux étés précédents avaient tué davantage: 5.167 décès liés à la chaleur avaient été enregistrés en 2023, année marquée par des épisodes de canicule plus tardifs que la normale, et 10.420 en 2022, où le Covid-19 avait pu augmenter la vulnérabilité de certaines personnes. “Depuis 2015, dans la continuité liée au changement climatique, nous avons maintenant des étés très chauds, marqués par des canicules, avec des expositions à la chaleur sur tout le territoire”, explique à l’AFP Guillaume Boulanger, chercheur à Santé publique France.Au plan géographique, “si la façade atlantique et l’Ile-de-France ont été en partie épargnées, le quart sud-est du pays a été à nouveau très exposé à des phénomènes de chaleur”, observe M. Boulanger.La principale canicule, du 28 juillet au 14 août avec deux pics d’intensité successifs, a concerné 40% de la population en touchant la Corse et 43 départements dans le sud-est de la métropole. Les Pyrénées-Orientales avaient déjà été frappées par une canicule, du 23 au 25 juillet.Les Alpes-Maritimes et les Pyrénées-Orientales sont les deux départements qui ont connu le plus de jours de canicule, respectivement 14 et 13 jours.Les personnes âgées de 75 ans et plus, au “système de régulation de transpiration moins fonctionnel”, représentent les trois quarts de décès de l’été 2024.

France: plus de 3.700 décès liés à la chaleur pendant l’été 2024

En France, la chaleur a tué plus de 3.700 personnes, dont les trois quarts âgées de 75 ans et plus, pendant l’été 2024, le huitième été le plus chaud depuis 1900, a annoncé mardi l’agence de santé publique.L’estimation 2024 des décès liés à la chaleur – qui s’établit précisément à 3.711 décès – concerne tout l’été, du 1er juin au 15 septembre, et pas seulement les épisodes de canicule stricto sensu, précise dans un communiqué Santé publique France.Plus chauds d’un point de vue météorologique, les deux étés précédents avaient tué davantage: 5.167 décès liés à la chaleur avaient été enregistrés en 2023, année marquée par des épisodes de canicule plus tardifs que la normale, et 10.420 en 2022, où le Covid-19 avait pu augmenter la vulnérabilité de certaines personnes. “Depuis 2015, dans la continuité liée au changement climatique, nous avons maintenant des étés très chauds, marqués par des canicules, avec des expositions à la chaleur sur tout le territoire”, explique à l’AFP Guillaume Boulanger, chercheur à Santé publique France.Au plan géographique, “si la façade atlantique et l’Ile-de-France ont été en partie épargnées, le quart sud-est du pays a été à nouveau très exposé à des phénomènes de chaleur”, observe M. Boulanger.La principale canicule, du 28 juillet au 14 août avec deux pics d’intensité successifs, a concerné 40% de la population en touchant la Corse et 43 départements dans le sud-est de la métropole. Les Pyrénées-Orientales avaient déjà été frappées par une canicule, du 23 au 25 juillet.Les Alpes-Maritimes et les Pyrénées-Orientales sont les deux départements qui ont connu le plus de jours de canicule, respectivement 14 et 13 jours.Les personnes âgées de 75 ans et plus, au “système de régulation de transpiration moins fonctionnel”, représentent les trois quarts de décès de l’été 2024.

La Chine appelle à “lutter sans relâche” en achevant sa grand-messe politique

La Chine a tiré le rideau mardi à Pékin sur sa principale réunion politique annuelle en exhortant à une lutte “sans relâche” sur fond de difficultés économiques et de rivalité politico-commerciale croissante avec les Etats-Unis.Les quelque 3.000 membres de l’Assemblée nationale populaire (ANP), l’organe législatif du pays – dans les faits soumis au Parti communiste chinois (PCC) -, étaient rassemblés au Palais du peuple donnant sur la place Tiananmen, gardée par un portrait de Mao Tsé-toung.Une fois le président chinois Xi Jinping entré dans la salle en forme d’immense théâtre, au son d’une fanfare militaire, un haut responsable parlementaire, Li Hongzhong, a ouvert la séance. Il remplaçait au pied levé le président du comité permanent du Parlement et numéro trois du gouvernement, Zhao Leji, dont l’absence a été attribuée à une “infection respiratoire”.”Unissons-nous encore plus étroitement autour du Comité central du Parti avec le camarade Xi Jinping en son coeur”, a déclaré M. Li.Sous les applaudissements enthousiastes, il a également appelé à “lutter sans relâche pour la grande cause du renouveau du peuple chinois”, une allusion au développement économique de la Chine et à son retour au sein des grandes puissances mondiales.Les délégués ont ensuite procédé au vote des rapports de travail annuels du gouvernement, de la Cour populaire suprême et du Parquet populaire suprême.- Quasi-unanimité -Appuyant sur un des boutons disposés devant eux, les représentants, y compris Xi Jinping, ont aussi voté des résolutions sur les budgets central et locaux, le plan de développement économique, ainsi qu’un amendement à la loi sur les législateurs.Des scrutins aboutissant, à chaque fois, à une quasi-unanimité et de brefs applaudissements, avant la conclusion de l’événement annuel par l’hymne national.La plupart des propositions votées par le Parlement chinois, qui fait surtout office de chambre d’enregistrement, avaient déjà été décidées par le sommet du pouvoir communiste, non sans d’intenses consultations en amont.”La réunion a permis de mener à bien chaque point de l’ordre du jour et de faire avancer la démocratie”, s’est félicité Li Hongzhong.L’un des moments les plus scrutés de cette session annuelle du Parlement, entamée mercredi dernier, aura été le discours du Premier ministre Li Qiang.Il avait alors dévoilé un objectif “d’environ 5%” de croissance pour 2025, comme l’an dernier, un relèvement inédit du déficit budgétaire de la Chine,un soutien aux entrepreneurs privés, et avait dit espérer créer 12 millions d’emplois urbains cette année.La deuxième économie mondiale est en effet lestée, depuis la pandémie de Covid-19, par une crise du secteur immobilier, une consommation atone ou encore un taux de chômage élevé chez les jeunes.Sans compter les droits de douane supplémentaires décidés par le président américain Donald Trump sur l’intégralité des produits chinois, maintenant à hauteur de 20%.- Intelligence artificielle -Des mesures américaines qui freinent “le développement de l’économie mondiale” et perturbent “la stabilité des chaînes industrielles”, selon le ministre du Commerce Wang Wentao, lequel a promis la semaine dernière que son pays se battrait “jusqu’au bout” dans ce domaine.Le rapport d’activité du gouvernement, présenté par Li Qiang, avait promis de faire de la demande intérieure “la force motrice et le point d’ancrage de la croissance”.Le délégué Zheng Yueming, de la province du Shandong (est), a dit à l’AFP sa confiance dans l’économie chinoise en dépit du contexte international.”Je crois que nous aurons de la croissance dans de nouveaux domaines ce qui pourra atténuer certaines difficultés”, a-t-il jugé.Face au succès récent de la startup chinoise DeepSeek, l’intelligence artificielle (IA) pourrait être un de ces leviers, en ce qu’il démontre “la capacité de la Chine à innover”, d’après Wu Qing, le patron de l’autorité chinoise de régulation des marchés, qui s’est exprimé jeudi devant la presse.Le gouvernement a notamment annoncé dimanche qu’il allait renforcer le recours à l’IA dans le domaine des soins aux personnes âgées, dans un pays comptant de plus en plus de seniors.”Je pense qu’il y aura beaucoup de promotion de ces (…) avancées technologiques, des lois adéquates devraient donc suivre”, a appelé de ses voeux la parlementaire de Shanghai, Liu Yiyan auprès de l’AFP.mya-mjw-jnd-ehl/abx

La Chine appelle à “lutter sans relâche” en achevant sa grand-messe politique

La Chine a tiré le rideau mardi à Pékin sur sa principale réunion politique annuelle en exhortant à une lutte “sans relâche” sur fond de difficultés économiques et de rivalité politico-commerciale croissante avec les Etats-Unis.Les quelque 3.000 membres de l’Assemblée nationale populaire (ANP), l’organe législatif du pays – dans les faits soumis au Parti communiste chinois (PCC) -, étaient rassemblés au Palais du peuple donnant sur la place Tiananmen, gardée par un portrait de Mao Tsé-toung.Une fois le président chinois Xi Jinping entré dans la salle en forme d’immense théâtre, au son d’une fanfare militaire, un haut responsable parlementaire, Li Hongzhong, a ouvert la séance. Il remplaçait au pied levé le président du comité permanent du Parlement et numéro trois du gouvernement, Zhao Leji, dont l’absence a été attribuée à une “infection respiratoire”.”Unissons-nous encore plus étroitement autour du Comité central du Parti avec le camarade Xi Jinping en son coeur”, a déclaré M. Li.Sous les applaudissements enthousiastes, il a également appelé à “lutter sans relâche pour la grande cause du renouveau du peuple chinois”, une allusion au développement économique de la Chine et à son retour au sein des grandes puissances mondiales.Les délégués ont ensuite procédé au vote des rapports de travail annuels du gouvernement, de la Cour populaire suprême et du Parquet populaire suprême.- Quasi-unanimité -Appuyant sur un des boutons disposés devant eux, les représentants, y compris Xi Jinping, ont aussi voté des résolutions sur les budgets central et locaux, le plan de développement économique, ainsi qu’un amendement à la loi sur les législateurs.Des scrutins aboutissant, à chaque fois, à une quasi-unanimité et de brefs applaudissements, avant la conclusion de l’événement annuel par l’hymne national.La plupart des propositions votées par le Parlement chinois, qui fait surtout office de chambre d’enregistrement, avaient déjà été décidées par le sommet du pouvoir communiste, non sans d’intenses consultations en amont.”La réunion a permis de mener à bien chaque point de l’ordre du jour et de faire avancer la démocratie”, s’est félicité Li Hongzhong.L’un des moments les plus scrutés de cette session annuelle du Parlement, entamée mercredi dernier, aura été le discours du Premier ministre Li Qiang.Il avait alors dévoilé un objectif “d’environ 5%” de croissance pour 2025, comme l’an dernier, un relèvement inédit du déficit budgétaire de la Chine,un soutien aux entrepreneurs privés, et avait dit espérer créer 12 millions d’emplois urbains cette année.La deuxième économie mondiale est en effet lestée, depuis la pandémie de Covid-19, par une crise du secteur immobilier, une consommation atone ou encore un taux de chômage élevé chez les jeunes.Sans compter les droits de douane supplémentaires décidés par le président américain Donald Trump sur l’intégralité des produits chinois, maintenant à hauteur de 20%.- Intelligence artificielle -Des mesures américaines qui freinent “le développement de l’économie mondiale” et perturbent “la stabilité des chaînes industrielles”, selon le ministre du Commerce Wang Wentao, lequel a promis la semaine dernière que son pays se battrait “jusqu’au bout” dans ce domaine.Le rapport d’activité du gouvernement, présenté par Li Qiang, avait promis de faire de la demande intérieure “la force motrice et le point d’ancrage de la croissance”.Le délégué Zheng Yueming, de la province du Shandong (est), a dit à l’AFP sa confiance dans l’économie chinoise en dépit du contexte international.”Je crois que nous aurons de la croissance dans de nouveaux domaines ce qui pourra atténuer certaines difficultés”, a-t-il jugé.Face au succès récent de la startup chinoise DeepSeek, l’intelligence artificielle (IA) pourrait être un de ces leviers, en ce qu’il démontre “la capacité de la Chine à innover”, d’après Wu Qing, le patron de l’autorité chinoise de régulation des marchés, qui s’est exprimé jeudi devant la presse.Le gouvernement a notamment annoncé dimanche qu’il allait renforcer le recours à l’IA dans le domaine des soins aux personnes âgées, dans un pays comptant de plus en plus de seniors.”Je pense qu’il y aura beaucoup de promotion de ces (…) avancées technologiques, des lois adéquates devraient donc suivre”, a appelé de ses voeux la parlementaire de Shanghai, Liu Yiyan auprès de l’AFP.mya-mjw-jnd-ehl/abx

Année 2024 “record” pour Mediapart

Le site d’investigation Mediapart a vécu une année 2024 “record”, avec un nombre d’abonnés au plus haut, a-t-il annoncé lors de la présentation de ses résultats annuels mardi.Fin 2024, Mediapart comptait 233.277 abonnés (contre près de 220.000 en 2023). Actuellement, ce nombre se monte même à 245.000, a indiqué à l’AFP sa présidente et directrice de la publication, Carine Fouteau, qui a succédé à l’emblématique Edwy Plenel en mars 2024.Créé il y a 17 ans, le site d’investigation marqué à gauche a enregistré des recettes record l’an dernier (24,9 millions d’euros de chiffre d’affaires, +11,4% par rapport à 2023). En prenant en compte les dépenses, son bénéfice net dépasse les 3,3 millions d’euros, le troisième meilleur résultat de son histoire.Mme Fouteau fait un lien entre ces “bons résultats” et la “crise internationale” actuelle.Dans un “contexte mondial extrêmement dégradé (…), les lecteurs et lectrices ont besoin de clés pour comprendre, de faits, documentés, vérifiés, et de sens”, juge-t-elle.Elle pointe “la contre-révolution en cours” aux Etats-Unis, où le président Donald Trump “met en cause le droit d’informer”.Pour 2025, Mediapart, qui emploie 150 salariés dont la moitié de journalistes, se donne comme priorité “d’accroître le nombre de ses abonnés” (le prix de l’abonnement est de 12 euros par mois ou 120 euros par an).Pour cela, il mise sur “le renforcement de (ses) forces d’enquête sur la politique et l’international”, sur “le développement de la stratégie vidéo et audio” ou sur les “jeunes publics”, énumère sa dirigeante.”Il n’y a pas de plafond de verre, on a encore de grandes marges de progression, notamment en termes de croissance du nombre de nos abonnés”, estime Carine Fouteau.Elle insiste sur “la solidité du modèle d’indépendance” de Mediapart, qui dépend quasi uniquement des abonnements et dont le capital est sanctuarisé depuis 2019.Au nombre d’abonnés, le site domine nettement le paysage des médias grand public payants uniquement numériques. Loin derrière, on trouve Arrêt sur images (20.800 abonnés) ou Les Jours (9.700), selon de récents chiffres compilés par le site spécialisé Mind Media.Si on prend en compte les journaux qui ont aussi une version papier, Mediapart arrive troisième en nombre d’abonnés uniquement numériques, derrière Le Monde (près de 580.000) et Le Figaro (294.000), selon les chiffres de Mind Media.