Fashion Week de Paris: Chanel se joue des proportions

Chanel a présenté mardi, au dernier jour de la Fashion Week féminine de Paris, une collection automne-hiver 2025-2026 qui se joue des proportions et des superpositions, préparée une nouvelle fois sans directeur artistique.Une veste noire en tweed à boutons-bijoux se transforme ainsi en longue robe manteau, une grande chemise en popeline descend jusqu’aux chevilles, sur un ensemble tailleur-short rose est superposé une fine veste et une longue jupe transparentes de la même couleur.Un jeu de superposition et transparence qui se retrouve beaucoup dans ce nouveau vestiaire pour twister les iconiques tailleurs de la marque française de luxe.Les jeux d’échelle se retrouvent également dans les accessoires, avec des sacs qui ressemblent à d’immenses colliers de perles, d’énormes bagues en perle et des grosses pochettes ou, à l’inverse, des micro-sacs. La griffe au double C revisite aussi certains de ses motifs fétiches, comme les noeuds, présents sur les cols et les poignets, les fleurs, qui ornent notamment un manteau en fourrure ou la poitrine d’une robe, et les perles, qui s’invitent jusque sur le talon des escarpins. Présentée comme d’habitude au centre de la nef du Grand Palais, où un monumental ruban noir serpentant jusqu’au plafond avait été installé, cette collection a été imaginée par le studio de création, dans l’attente de la prise de fonction du Franco-Belge Matthieu Blazy.Le discret et très respecté créateur a été nommé directeur artistique de l’historique maison en décembre, six mois après le brusque départ de la Française Virginie Viard, mais il ne présentera pas de collection avant la Fashion Week printemps-été de septembre.Pas de quoi rebuter les célébrités, cependant: la papesse de la mode Anna Wintour, la top Naomi Campbell, Charlotte Casiraghi, membre de la famille princière à Monaco, la chanteuse sud-africaine Tyla ou encore les actrices françaises Anna Mouglalis et Carole Bouquet étaient de la partie.- Les chaussettes de Miu Miu -La maison italienne Miu Miu a, quant à elle, mis de côte ses mini-jupes caractéristiques pour présenter une collection avec un thème prédominant: des chaussettes longues, colorées, argentées ou dorées, associées à des baskets, des bottes et des chaussures à talons.Un vestiaire qui sent bon les sixties, dans un savant mélange de couleurs vives, d’amples vestes à carreaux style bûcheron, de chemisiers bleu ciel soigneusement cintrés par des jupes longues ou des pantalons sobres.Comme beaucoup d’autres, la griffe a par ailleurs cédé à la tendance de la fausse fourrure, déclinée sur les manteaux, un boléro ou en étole.Cette semaine de la mode a été marquée par les débuts de nombreux créateurs, illustration de la valse des directeurs artistiques. Les premiers shows de l’Anglaise Sarah Burton chez Givenchy, du Belge Julian Klausner chez Dries Van Noten et du Français Haider Ackermann chez Tom Ford ont été particulièrement scrutés.Tous les regards étaient également tournés vers Dior et ce qui était peut-être le dernier défilé de l’Italienne Maria Grazia Chiuri. Le bruit court, depuis plusieurs mois, que la directrice artistique des collections femme pourrait quitter la maison française de luxe, peut-être pour Gucci.Les départs de l’Italien Sabato de Sarno de la maison italienne et de l’Anglais Kim Jones de Dior Homme n’ont fait qu’alimenter les rumeurs. Selon la presse spécialisée, LVMH cherche à confier les collections homme et femme à Jonathan Anderson, à la tête de la griffe espagnole Loewe, également propriété du géant français du luxe.Une théorie renforcée par l’absence du styliste nord-irlandais aux dernières Fashion Week homme de Milan, de Paris et de Londres en début d’année. Pour cette semaine de la mode féminine, Loewe s’est par ailleurs contentée d’une présentation plutôt qu’un défilé.Dernier mouvement en date de ce vaste mercato, l’arrivée à la tête de Carven de Mark Thomas, passé notamment par Helmut Lang. Le Britannique, qui occupait le poste de designer senior au sein de la maison française depuis 2023, succède à sa compatriote Louise Trotter, nommée chez Bottega Veneta en décembre pour remplacer… Matthieu Blazy.Les annonces devraient se poursuivre, les maisons Celine et Fendi étant toujours sans directeurs artistiques après les départs respectifs du Français Hedi Slimane et de Kim Jones. Parti de Maison Margiela en décembre, après dix ans, le Britannique John Galliano n’a, de son côté, toujours pas de point de chute. 

Parlement européen: des Ukrainiennes et Bélarusses témoignent d’atrocités infligées par l’armée russe

“Nous luttons pour chaque valeur qui définit l’Europe” : des militantes ukrainiennes et des opposantes bélarusses, invitées pour célébrer la journée internationale des droits des femmes, ont livré mardi au Parlement européen des témoignages poignants sur leur engagement en faveur de la liberté et contre l’agression russe.Seule à la tribune face à 720 eurodéputés, à qui elle a demandé d’observer une minute de silence en hommage aux victimes ukrainiennes de la guerre, Tata Kepler a fait le récit de son action bénévole auprès des victimes de viols en Ukraine.”La plus âgée était une femme de 75 ans, violée par des soldats russes. La plus jeune était une petite fille de quatre ans, adorable”, a expliqué celle qui a été décorée par le président Volodymyr Zelensky pour son engagement. “Pour toujours je reste à Boutcha devant les personnes qui ont été assassinée à bout portant, et pour toujours je tiendrai la main d’une femme de Boutcha qui s’appelait Julia et qui criait. Son mari et son frère avaient été assassinés et des mines avaient été placées sur leurs cadavres”, a-t-elle témoigné.”Vous regardez l’actualité, vous lisez les journaux et vous pensez que vous nous comprenez. Mais moi je vous raconte toutes ces histoires pour que vous imaginiez cet enfer dans lequel vit chaque citoyen d’Ukraine”, a-t-elle conclu.Lenie Umerova, tatare originaire de Crimée, a elle raconté comment elle a été “enlevée” par l’armée russe et emprisonnée. “J’avais refusé de demander un passeport russe”, a exposé la jeune femme, veste noire sur les épaules. “Pour la Russie, cela suffisait à me classer comme ennemie”.Elle a dénoncé les “abus physiques et psychologiques”, les “interrogatoires” et la “cruauté” endurés durant ses deux années de détention. “L’histoire bégaye”, a-t-elle regretté, évoquant “l’oppression” subie par sa grand-mère face aux troupes soviétiques en 1944.”En prison j’entendais toujours la même chose : ton Ukraine ne tiendra plus très longtemps. Mais je suis ici, et l’Ukraine continue à se battre”, a-t-elle lancé, sous les applaudissements des eurodéputés.Les dissidentes bélarusses Palina Charenda-Panassiouk et Svetlana Tsikhanovskaïa ont appelé les dirigeants européens à accentuer leur appui à l’opposition au régime d’Alexandre Loukachenko.”Je vous invite à envisager le soutien au Belarus comme un investissement pour votre propre sécurité”, a insisté Svetlana Tsikhanovskaïa. “Sans un Belarus libre et indépendant, la menace de la guerre ne disparaitra pas”.”Merci pour vos paroles fortes”, a salué Roberta Metsola, présidente du Parlement européen. “Elles résonneront longtemps après cet évènement”.

Des centaines de manifestants à Paris contre l'”austérité” dans l’enseignement supérieur

Plusieurs centaines de personnes, dont des enseignants et étudiants, ont manifesté mardi à Paris contre l'”austérité” dans l’enseignement supérieur, à l’appel d’une large intersyndicale.”Nous étions 2.500 à Paris, plus de 1.000 à Rennes et 500 Toulouse, largement au-delà de 5.000 personnes mobilisées en France”, a estimé Anne Roger, secrétaire générale Snesup-FSU, interrogée par l’AFP.Des étudiants et enseignants, représentants des principaux syndicats (Snesup, CFDT, CGT, Unsa, Sud…), organisations étudiantes (Union étudiante, Fage, Unef) ou encore de la fédération de parents FCPE se sont réunis place de la Sorbonne au moment où se tenait une réunion du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (Cneser), organe consultatif qui émet des avis sur les politiques universitaires.Les manifestants ont ensuite arpenté le boulevard St Michel jusqu’au jardin du Luxembourg. Sur les pancartes, on pouvait notamment lire “413 milliards pour l’armée, rien pour étudier”, “suppression des filières, grève de l’ESR” -acronyme d’Enseignement supérieur et recherche.”On attend une prise de conscience de l’ensemble de la population française, mais surtout de nos hommes et femmes politiques, sur la situation de l’enseignement supérieur et de la recherche, notamment en ce qui concerne le budget alloué depuis plusieurs années et largement insuffisant”, a expliqué à l’AFP Caroline Mauriat, co-secrétaire générale du Snesup-FSU, principal syndicat du supérieur.”Les deux dernières années ont été dramatiques, et nous amènent dans le mur, à savoir des universités en déficit, qui vont être obligées de faire des choix” douloureux en réduisant les capacités d’accueil ou en fermant des formations, ajoute-t-elle.Au total, en prenant en compte les contributions aux pensions de l’Etat, les crédits de paiement du budget de l’enseignement supérieur atteignent 30,9 milliards d’euros en 2025, contre 31,8 milliards d’euros en 2024.”On demande 8 milliards dès cette année (…) pour financer la recherche” ou rénover des bâtiments souvent vétustes, poursuit Mme Mauriat.Isabel Boni, maîtresse de conférence à Paris VIII en sociologie, décrit ainsi “des salles de cours qui partent en lambeaux”.Matar, étudiant en 4e année de philosophie, s’insurge contre les conditions d’étude: “dans les salles, il n’y a plus de place pour s’asseoir. Comme les contrats ne sont pas renouvelés, il manque des profs et certains chargés de travaux dirigés croulent sous le travail. Du coup, il y a pas mal d’arrêts maladie”.Il craint aussi que la diminution des places, notamment en master, se traduise par un “tri entre élèves de plus en plus radical” et des perspectives d’avenir incertaines. 

“Ca commence à faire peur”: la lutte contre la tuberculose percutée par les coupes dans l’aide américaine

“Une situation chaotique”: l’arrêt de l’aide américaine aux programmes de lutte contre la tuberculose va faire bondir le nombre de cas et de décès dans le monde, avertissent des travailleurs humanitaires, l’un parlant de premières victimes par manque de traitements en République démocratique du Congo.Longtemps, les Etats-Unis ont été les principaux financeurs de la lutte mondiale contre la tuberculose, redevenue la maladie infectieuse la plus mortelle après avoir été brièvement dépassée par le Covid-19.Mais le président Donald Trump a gelé l’aide étrangère américaine après son retour à la Maison Blanche en janvier, interrompant brutalement le fonctionnement de nombreux programmes contre la tuberculose mais aussi contre le VIH ou la malaria.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a annoncé lundi que 83% des programmes de l’agence de développement USAID, qui représentent une part conséquente de l’aide humanitaire mondiale, allaient être supprimés.Le gel des versements aux programmes anti-tuberculose met en danger des “millions de vie”, a averti le 5 mars l’Organisation mondiale de la santé, soulignant que les efforts mondiaux contre cette maladie infectieuse avaient sauvé 3,65 millions de vies rien qu’en 2024.D’ores et déjà, les coupes se répercutent fortement dans plusieurs pays, selon des organisations sur le terrain. En République démocratique du Congo, beaucoup de travailleurs humanitaires en première ligne ont dû arrêter d’aider des malades de la tuberculose, a raconté à l’AFP Maxime Lunga, à la tête d’un groupe local appelé Club des Amis.Avant même le gel étasunien, il manquait des traitements anti-tuberculeux dans ce pays, également confronté à des flambées de mpox.”Il y a une situation chaotique qui commence à faire peur ici”, a confié Maxime Lunga, lui-même survivant de la tuberculose.Il y a “beaucoup de coups de fil des malades qui nous demandent comment les aider à accéder aux soins”, a-t-il raconté, et “nous savons que, parmi les malades sur liste d’attente, il y en a qui meurent maintenant parce qu’ils ne sont pas pris en charge.”- “Effet boule de neige” -En Ukraine, autre pays dévasté par la guerre où les niveaux de tuberculose sont élevés, un programme venait de démarrer dans les écoles pour informer sur les dangers de cette maladie lorsque les États-Unis ont décidé d’arrêter les frais. “Cet argent a été dépensé en vain”, a déploré Olya Klymenko, dont l’organisation TB People Ukraine avait passé deux ans à préparer ce dispositif.Sa crainte est que l’arrêt de l’aide américaine n’annule les progrès réalisés depuis qu’elle a surmonté la tuberculose, il y a dix ans. “Moi qui ai commencé à être traitée avec d’anciennes approches, je sais ce que nous avons perdu”, a-t-elle déclaré à l’AFP. “Les gens vont beaucoup souffrir”. Les organisations de Maxima Lunga et d’Olga Klymenko ont toutes deux reçu des fonds américains via le partenariat “Stop TB”.Après une lettre du gouvernement américain sur l’arrêt du financement, fin février, cette organisation à but non lucratif basée à Genève a transmis la nouvelle aux 150 organisations de terrain testant, traitant et soignant les patients. Rebondissement la semaine dernière: une nouvelle lettre “indique clairement que tout le travail doit reprendre comme prévu”, a déclaré à l’AFP Lucica Ditiu, directrice exécutive de Stop TB. On ignore encore si cette décision est durable, ni quand de nouveaux fonds américains seront effectivement débloqués, a-t-elle poursuivi. Faute de tests et de traitements de cette maladie aéroportée, il y a un risque d'”effet boule de neige” mondial, selon cette experte. Il existe déjà des tuberculoses résistantes à la plupart des médicaments, et la crainte est désormais de voir apparaître un microbe imperméable à tout traitement “qui se propagerait dans l’air, et que nous pourrions attraper, vous et moi, nos familles et nos amis”, a-t-elle averti.Les réductions de financement sont particulièrement “dévastatrices” après 2024, “meilleure année” contre la tuberculose, a noté Mme Ditiu.Selon une note interne à l’USAID, rédigée par un administrateur adjoint démis de ses fonctions depuis, la réduction de l’aide étasunienne ferait bondir d’environ 30% les cas de tuberculose, y compris ceux résistants aux antibiotiques. “Les États-Unis verront davantage de cas de tuberculoses difficiles à traiter à leur porte”, alertait ce document publié dans le New York Times début mars.La situation est “très dangereuse, même pour l’Union européenne”, a jugé une source humanitaire à Genève sous couvert d’anonymat, vu le risque lié aux tuberculoses antibiorésistantes en Ukraine et en Géorgie. 

Trump’s anti-diversity and immigration stance overshadows SXSW festival

Shockwaves from the Trump administration’s campaign against pro-diversity policies and its harsh anti-immigrant rhetoric were felt throughout the South By Southwest festival, the sprawling arts and tech event long known for championing progressive values.Since taking office, Donald Trump’s hard-right White House has delivered a series of executive orders demanding that agencies across the federal government remove all references to policies meant to facilitate the hiring of women, people of color, or those with disabilities.The campaign, which has seen the Pentagon’s Black joint chief of staff asked to leave office, has also been mirrored by some of the country’s biggest companies including certain tech giants, who are dismantling departments dedicated to promoting workplace diversity.These harsh anti-progressive policies cast a shadow over this year’s SXSW, the 37-year-old festival that transforms downtown Austin, Texas, with offerings of music, cinema, and technology talks.The event typically attracts hundreds of thousands of forward-thinking creative professionals from around the world.”It feels like we’re being crushed and that any good, human, normal business policies are just being thrown out the window. I find it terrifying. We’re living in a dystopia,” said Kerrie Finch, a European based communications consultant that works with US companies.”Dismantling diversity, equity, and inclusion harms everyone because diversity means all people,” US Congresswoman Ayanna Pressley told an audience. – ‘It means women’ -“It means women. It means disabled people. It means people in rural communities. It means veterans. It means people of color,” she added.Pressley has been one of Washington’s most vocal critics of rolling back diversity policies, many of which emerged from the Black Lives Matter movement that reached its peak following George Floyd’s death at the hands of a police officer in 2020.In rented bars and hotel meeting rooms surrounding the Austin convention center, countries like France, Germany, Australia, and Brazil promote their startups and industries.Given the America First mindset in the White House, exhibitors say they sensed an impact.”From Europe…we already see it happening,” said Yeni Joseph, who leads the Netherlands taskforce for diversity and inclusion. “We have talents here that come knocking on our doors, or companies who want to expand and don’t know what it’s going to look like here,” she added.Trump’s hard line on illegal migration is deterring professionals who might consider moving to the United States, according to Dallas-based immigration attorney Dobrina Ustun. Speaking from the SXSW expo center where she offered services to foreign attendees interested in opportunities in the United States, she explained: “If you’re somebody sitting in Japan or Germany contemplating moving to the US and then you turn on the TV and hear all this anti-immigrant rhetoric, you might change your mind, at least for the time being.”- ‘Building bridges’ -Europe-based Arne Mosselman of Ainigma, an AI advisory firm, said that some US multinationals are closing down diversity projects even outside the United States.This is particularly unfortunate since AI technology is proving effective at supporting foreign workers in companies, as generative AI can help improve their performance.”Whether you want to get refugees in your company, or a designer from the Middle East – somebody who speaks a language as a second language can become client-facing thanks to generative AI,” he said.Angela V Davis of the 2638 Management Group said the rollback on diversity programs should not come as a surprise.”Companies will make promises and say, ‘Okay, we will hit our target by 2020,’ but then they keep moving the finish line. There’s no accountability,” she said.These are “interesting times in the US,” said SXSW President Hugh Forrest, speaking to a keynote audience. The success of the festival “shows what we believe in: cooperation over competition, building bridges versus burning them down.”

Scientists say Trump cuts threaten climate research, public safety

Climate scientist Tom Di Liberto had dreamed of working at the National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) since college. After more than a decade as a contractor, he finally secured a full-time position nearly two years ago.Last week, he was among hundreds abruptly fired in a sweeping government purge which, critics warn, will delay hurricane forecasts, cripple climate research and disrupt vital fisheries.Still more workers have accepted deferred resignation “buyouts” offered by Elon Musk’s Department of Government Efficiency, and even deeper cuts are expected imminently.”This is the dream job — everything I want to do with my life,” Di Liberto told AFP.The 40-year-old father of two, who worked on the El Nino–La Nina cycle, was just days short of his two-year anniversary — a milestone that would have protected him from the first round of probationary workers cuts.”We knew it was coming,” he said. “But it’s never good to get such a dry, cold, callous email saying you were fired because your skills weren’t needed.”A NOAA engineer, requesting anonymity for fear of losing her job, said the cuts were already taking a toll. Half of her satellite forecasting team was laid off because they were probationary, meaning malfunctioning satellites won’t be restored as quickly.”People won’t be evacuated on time from natural disasters,” she said. “They could lose property — or their lives.”- Project 2025 – Around 700 NOAA employees — out of a 12,000-strong workforce — have been fired, though the agency has not confirmed a final number. According to The New York Times, the total, including resignations, could soon reach 20 percent of staff.The Trump administration appears to be following Project 2025, a conservative policy blueprint that calls NOAA one of the “main drivers of the climate change alarm industry” and proposes breaking it up. It also seeks to privatize the National Weather Service (NWS), forcing Americans to rely on commercial services.”Significant elements of Project 2025 have already been implemented, despite Donald Trump disavowing any knowledge of it,” Democratic congressman Jamie Raskin of Maryland told AFP, vowing continued protests and legal action. “This is being carried out in a completely lawless and irresponsible manner.”Some of those fired held leadership roles, including Sarah Cooley, 47, who was director of NOAA’s Ocean Acidification Program. A longtime academic and nonprofit leader, she said climate science stagnated under Trump’s previous term, though states and nonprofits worked to fill the gap.”But at the end of the day, loss of the work at the federal level can have a very extensive effect,” she told AFP.While states and philanthropic organizations can fund research, they don’t fly planes into hurricanes or maintain oceanographic expeditions — at least not at NOAA’s level, she added.- Flagship climate agency  -NOAA scientists play a crucial role in marine conservation and fisheries management, collecting data on fish stocks and monitoring ecosystem changes to set catch limits and other policies.”If they aren’t there to do their important jobs, these fisheries may not go forward, they may not open for the year,” Gib Brogan, a fisheries expert at nonprofit Oceana, told AFP.He warned that the economic fallout for coastal communities could be severe.But it is NOAA’s role as a cornerstone of global climate monitoring that has made it a prime target. “NOAA currently plays a major role as the clearinghouse for global climate data,” Zeke Hausfather, a climate scientist at Berkeley Earth told AFP. Its datasets inform major climate groups, he said, warning that severe cuts would amount to “willfully blinding ourselves to avoid the uncomfortable truth about the rapid changes the world is experiencing.”As uncertainty looms, researchers worldwide are scrambling to preserve NOAA’s data.”I am aware of several research groups that have preemptively downloaded the current version of their NOAA datasets of interest to mitigate some of the risks,” Leonard Borchert, a climate statistician at the University of Hamburg, told AFP.

Le pape est hors de danger, ouvrant la perspective d’un retour au Vatican

Le pape François, finalement déclaré hors de danger au bout de presque un mois d’hospitalisation pour une double pneumonie, s’est dédié mardi à la prière depuis sa suite d’hôpital, qu’il pourrait sauf imprévu quitter dans un futur proche.Le jésuite argentin de 88 ans, “de bonne humeur” après une “nuit tranquille”, a suivi en vidéo les prières et méditations organisées à la salle Paul VI du Vatican en cette période de Carême précédant Pâques, selon une source vaticane.François s’est aussi consacré à la prière dans la petite chapelle de son appartement situé au 10e étage de l’hôpital Gemelli de Rome. Il a également poursuivi ses séances de thérapie pour récupérer ses capacités respiratoires, fortement mises à mal par sa maladie.Selon son dernier bulletin de santé publié lundi soir, “les améliorations enregistrées les jours précédents se sont encore consolidées, comme le confirment les analyses sanguines (…) et la bonne réponse au traitement médicamenteux”.Même si son pronostic vital n’est plus réservé, ce qui signifie que sa maladie ne met plus sa vie en danger, ses médecins estiment qu’il devra rester “quelques jours supplémentaires encore” à l’hôpital. Une prudence qui ouvre toutefois la porte à un prochain retour du pape au Vatican.Autre signe de l’amélioration de la santé du pape: alors que le Saint-Siège publiait au pic de la maladie un bulletin de santé chaque soir, aucun compte-rendu médical n’est attendu mardi soir.François, qui a manqué le lancement du Carême, la période de 40 jours précédant Pâques, pourrait donc être de retour au Vatican avant le dimanche de Pâques, la fête la plus importante du calendrier catholique, qui tombe cette année le 20 avril.Après une si longue absence, la présence de François au Vatican pour Pâques serait un symbole fort pour les 1,4 milliard de catholiques, même si l’incertitude demeure totale à ce stade sur sa capacité à prendre part aux cérémonies.- Rumeurs -Alors que les rumeurs vont bon train, une source vaticane a démenti mardi que des travaux d’aménagement étaient en cours à la résidence Sainte-Marthe du Vatican, où vit le pape, pour préparer son retour. Un signe que sa sortie n’est pas imminente.Une employée de cette résidence a confié mardi à l’AFPTV attendre avec impatience son retour. “Nous l’aimons profondément et Sainte-Marthe est vide sans lui”, a affirmé Simonetta Maronge devant l’hôpital Gemelli, où elle est venue en signe d’affection, à l’unisson de nombre de religieux et fidèles.Un autre supporteur enthousiaste de François, venu lui aussi au Gemelli, se propose même de le raccompagner au Vatican: “quand le pape François a été élu, j’ai rêvé d’être son chauffeur. Et maintenant, je suis ici avec ma voiture, avec l’idée que peut-être, s’il en a besoin, je pourrai le raccompagner” chez lui, a déclaré Mimmo Laudando, un retraité italien.Lundi soir, une source vaticane s’est réjouie des “signes positifs dans l’évolution de la maladie, qui doivent cependant être accueillis avec prudence et circonspection, car la pneumonie n’est pas encore terminée (…) bien qu’il n’y ait pas de danger imminent”.Près de la place Saint-Pierre, où les pèlerins se pressent à l’occasion du Jubilée 2025 (une année sainte célébrée tous les 25 ans), la santé du pape est dans tous les esprits. “Nous prions pour le pape, pour son rétablissement et pour qu’il soit bientôt avec nous en bonne santé afin qu’il puisse tous nous bénir”, a confié à l’AFP Jose Ochoa, un fidèle mexicain de 69 ans.L’hospitalisation de François, la plus longue de son pontificat, intervient alors qu’il a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années: en surpoids, souffrant de douleurs au genou, il a entre autres subi des opérations du côlon et de l’abdomen ainsi que des infections respiratoires à répétition.François – qui arrivera jeudi à 12 ans de pontificat – souffre de fragilités respiratoires, notamment en raison d’une ablation du lobe supérieur du poumon droit à l’âge de 21 ans.Ses problèmes de santé ont relancé les interrogations sur sa capacité à assumer ses fonctions et les conjectures sur sa possible démission.

Le pape est hors de danger, ouvrant la perspective d’un retour au Vatican

Le pape François, finalement déclaré hors de danger au bout de presque un mois d’hospitalisation pour une double pneumonie, s’est dédié mardi à la prière depuis sa suite d’hôpital, qu’il pourrait sauf imprévu quitter dans un futur proche.Le jésuite argentin de 88 ans, “de bonne humeur” après une “nuit tranquille”, a suivi en vidéo les prières et méditations organisées à la salle Paul VI du Vatican en cette période de Carême précédant Pâques, selon une source vaticane.François s’est aussi consacré à la prière dans la petite chapelle de son appartement situé au 10e étage de l’hôpital Gemelli de Rome. Il a également poursuivi ses séances de thérapie pour récupérer ses capacités respiratoires, fortement mises à mal par sa maladie.Selon son dernier bulletin de santé publié lundi soir, “les améliorations enregistrées les jours précédents se sont encore consolidées, comme le confirment les analyses sanguines (…) et la bonne réponse au traitement médicamenteux”.Même si son pronostic vital n’est plus réservé, ce qui signifie que sa maladie ne met plus sa vie en danger, ses médecins estiment qu’il devra rester “quelques jours supplémentaires encore” à l’hôpital. Une prudence qui ouvre toutefois la porte à un prochain retour du pape au Vatican.Autre signe de l’amélioration de la santé du pape: alors que le Saint-Siège publiait au pic de la maladie un bulletin de santé chaque soir, aucun compte-rendu médical n’est attendu mardi soir.François, qui a manqué le lancement du Carême, la période de 40 jours précédant Pâques, pourrait donc être de retour au Vatican avant le dimanche de Pâques, la fête la plus importante du calendrier catholique, qui tombe cette année le 20 avril.Après une si longue absence, la présence de François au Vatican pour Pâques serait un symbole fort pour les 1,4 milliard de catholiques, même si l’incertitude demeure totale à ce stade sur sa capacité à prendre part aux cérémonies.- Rumeurs -Alors que les rumeurs vont bon train, une source vaticane a démenti mardi que des travaux d’aménagement étaient en cours à la résidence Sainte-Marthe du Vatican, où vit le pape, pour préparer son retour. Un signe que sa sortie n’est pas imminente.Une employée de cette résidence a confié mardi à l’AFPTV attendre avec impatience son retour. “Nous l’aimons profondément et Sainte-Marthe est vide sans lui”, a affirmé Simonetta Maronge devant l’hôpital Gemelli, où elle est venue en signe d’affection, à l’unisson de nombre de religieux et fidèles.Un autre supporteur enthousiaste de François, venu lui aussi au Gemelli, se propose même de le raccompagner au Vatican: “quand le pape François a été élu, j’ai rêvé d’être son chauffeur. Et maintenant, je suis ici avec ma voiture, avec l’idée que peut-être, s’il en a besoin, je pourrai le raccompagner” chez lui, a déclaré Mimmo Laudando, un retraité italien.Lundi soir, une source vaticane s’est réjouie des “signes positifs dans l’évolution de la maladie, qui doivent cependant être accueillis avec prudence et circonspection, car la pneumonie n’est pas encore terminée (…) bien qu’il n’y ait pas de danger imminent”.Près de la place Saint-Pierre, où les pèlerins se pressent à l’occasion du Jubilée 2025 (une année sainte célébrée tous les 25 ans), la santé du pape est dans tous les esprits. “Nous prions pour le pape, pour son rétablissement et pour qu’il soit bientôt avec nous en bonne santé afin qu’il puisse tous nous bénir”, a confié à l’AFP Jose Ochoa, un fidèle mexicain de 69 ans.L’hospitalisation de François, la plus longue de son pontificat, intervient alors qu’il a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années: en surpoids, souffrant de douleurs au genou, il a entre autres subi des opérations du côlon et de l’abdomen ainsi que des infections respiratoires à répétition.François – qui arrivera jeudi à 12 ans de pontificat – souffre de fragilités respiratoires, notamment en raison d’une ablation du lobe supérieur du poumon droit à l’âge de 21 ans.Ses problèmes de santé ont relancé les interrogations sur sa capacité à assumer ses fonctions et les conjectures sur sa possible démission.

Angleterre: Arsenal continuera à “se battre” malgré son retard pour le titre, assure Arteta

L’entraîneur d’Arsenal Mikel Arteta a assuré mardi qu’Arsenal continuerait à “se battre pour gagner chaque match” de Premier League malgré les 15 points de retard sur le leader Liverpool.Les Gunners, qui ont vu leur rêve de titre s’éloigner sans doute pour de bon après leur match nul 1-1 contre Manchester United dimanche, sont en revanche bien partis pour se qualifier mercredi pour les quarts de finale de la Ligue des champions après leur victoire 7-1 contre le PSV Eindhoven à l’aller.Les Londoniens, vice-champions derrière Manchester City lors des deux dernières saisons et dont le dernier sacre national remonte à 2004, restent sur trois matches sans victoire en championnat.”Nous allons continuer à nous battre pour gagner chaque match”, a déclaré Arteta en conférence de presse, à la veille du 8e de finale retour contre Eindhoven.”Il y a toujours des choses à améliorer. Nous avons discuté de ce que nous pouvons faire mieux…”, a ajouté l’Espagnol.Les Gunners, qui n’ont jamais remporté la Ligue des champions, affronteront le vainqueur du duel madrilène entre le Real et l’Atlético en quart de finale, s’ils se qualifient comme attendu.”C’est une compétition pour laquelle nous avons beaucoup d’enthousiasme. Nous avons été très constants, et demain (mercredi) nous pouvons nous retrouver dans une position excitante”, a conclu l’ancien joueur du PSG.