Sept assiettes et plats uniques et inédits de Picasso vendus pour près de 290.000 euros à Genève

Sept céramiques -assiettes et plats – uniques et inédites de Picasso ont été vendues jeudi soir aux enchères à Genève pour près de 290.000 euros.”Réalisées entre 1947 et 1963 dans l’atelier de Madoura (…), ces pièces uniques ont totalisé CHF 272.000 (près de 290.000 euros, NDLR), pour une estimation basse de CHF 145.000, rappelant l’engouement du public pour les œuvres du maître sous toutes ses formes”, selon un communiqué de la maison Piguet.Motifs emblématiques de l’univers artistique de Pablo Picasso, pigeon, chèvre, taureau, poisson et oiseau ornent ces plats et assiettes aux couleurs variées.Créées entre 1947 et 1963 dans l’atelier Madoura par le géant de l’art moderne, à Vallauris (sud de la France), ces céramiques ont été pour la première fois exposées au grand public ces derniers jours, avant les enchères.”Ces pièces uniques appartenaient à la succession Picasso et les héritiers, au début des années 1980, en ont fait cadeau à un de leurs amis”, avait expliqué Bernard Piguet, directeur de la maison d’enchères, lors de la présentation des œuvres à l’AFP avant la vente.Un proche des Picasso, amateur d’art français, dont le nom n’a pas été dévoilé, les a conservées jusqu’à sa mort. Ses héritiers les ont vendues en lots séparés.Parmi la sélection d’art contemporain de la vente, un des premiers monochromes bleus de l’artiste français Yves Klein, daté de 1959 et resté inédit jusqu’à aujourd’hui, a été vendu pour 114.000 francs suisses.L’oeuvre (IKB328), mesurant 21×17 cm, a été réalisée à l’aide du fameux pigment International Klein Blue (IKB) que l’artiste breveta en 1960.

Fête de la musique: Retailleau appelle au “maintien d’une extrême vigilance”

Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a demandé aux préfets de maintenir “une extrême vigilance” lors de la Fête de la musique, qui se tient samedi dans toute la France, en raison du “niveau très élevé de la menace terroriste” et des risques de débordements.”Sans obérer le caractère festif et culturel de cet événement, le niveau très élevé de la menace terroriste qui continue de peser sur notre pays exige le maintien d’une extrême vigilance sur la protection des rassemblements et sites où un public important est concentré”, a rappelé le ministre dans un télégramme daté de mardi et consulté par l’AFP. “En outre, ce type d’événement est traditionnellement générateur d’infractions d’opportunité (vols, etc.) ou liées à une consommation excessive d’alcool (atteintes aux personnes, dégradations). Il pourrait également être propice à des violences urbaines, notamment dans le courant de la nuit”, a-t-il poursuivi.En amont des festivités, Bruno Retailleau a appelé à insister sur “la mise en place de dispositifs contre les véhicules béliers”, à “une attention particulière portée aux véhicules en stationnement à proximité des lieux de rassemblement” et de “sensibiliser” les maires “à la nécessité de prendre des mesures temporaires d’interdiction de circuler et de stationner”.Il a de plus incité à la mobilisation de la police municipale, à l’activation des systèmes de vidéo-protection, au recours à la sécurité privée sur les sites les plus fréquentés, à la prise d’arrêtés interdisant le port-transport de liquides inflammables, pétards et assimilés et à l’évacuation de déchets susceptibles de servir de projectiles ou d’être incendiés.Durant la Fête de la musique, il a demandé la mise “en œuvre des dispositifs visibles de nature à dissuader les attaques terroristes, les troubles à l’ordre public et les infractions d’opportunité (patrouilles civiles anticriminalité)”.Ces dispositifs seront déployés en coordination avec les forces de l’opération Sentinelle, pour les sites “les plus sensibles ou emblématiques” et des effectifs devront être “capables d’intervenir en situation de contre-terrorisme”.Le ministre de l’Intérieur avait demandé samedi dernier aux préfets d’accroître la vigilance sur le territoire national après l’attaque israélienne en Iran qui a depuis plongé les deux pays ennemis dans un conflit.

Le “saumon turc”, nouvel or rose de la mer Noire

Assis dans son vaste bureau avec vue sur la mer Noire, Tayfun Denizer a le sourire: ses truites arc-en-ciel, élevées dans des cages immergées qu’il désigne au loin, ont fait de lui un homme riche.”Nos exportations ont bondi de 500.000 dollars en 2017 à 86 millions de dollars l’an passé, et ce n’est qu’un début”, assure à l’AFP le jeune patron de Polifish, un des principaux producteurs en mer Noire de ce poisson vendu sous le nom de “saumon turc”.Balbutiante il y a dix ans, sa production, destinée presque exclusivement à l’export, a explosé en même temps que la demande mondiale pour le saumon continuait de croître, en dépit des critiques visant l’aquaculture intensive.Plus de 78.000 tonnes de cette truite élevée sur les côtes froides du nord de la Turquie ont été exportées en 2024, seize fois plus qu’en 2018.Ce business a rapporté plus de 430 millions d’euros sur l’année aux producteurs turcs, un chiffre amené à croître mais encore modeste face aux 11 milliards d’euros d’exportations engrangés en 2024 par les mastodontes norvégiens du saumon et de la truite.La Russie, qui depuis 2014 interdit l’importation de saumon norvégien en réponse aux sanctions occidentales décrétées après l’annexion de la Crimée, a absorbé l’an passé 74,1% des exportations de “saumon turc”, devant le Vietnam (6%), le Bélarus, l’Allemagne et le Japon.- “Succès spectaculaire” -“Avec la Russie il y avait un marché disponible et facile d’accès, proche de la Turquie”, souligne Stale Knudsen, anthropologue à l’université de Bergen (Norvège) et spécialiste de la pêche en mer Noire, pour qui le “succès spectaculaire” du “saumon turc” tient aussi à l’expérience tirée de l’élevage du bar et de la dorade, dont la Turquie est le leader européen.Les salmoniculteurs turcs ont également bénéficié des innombrables lacs de barrage du pays, où les poissons grandissent avant d’être transférés en mer Noire.Là, la température de l’eau, inférieure à 18 degrés d’octobre à juin, leur permet d’atteindre 2,5 à 3 kg à l’abattage.Dernier atout: le prix. “Notre saumon est moins cher que le norvégien, d’environ 15 à 20%”, affirme Ismail Kobya, directeur général adjoint d’Akerko, un poids lourd du secteur qui exporte principalement vers le Japon et la Russie.”Les espèces sont différentes mais en termes de goût, de couleur et de chair, notre poisson est supérieur au saumon norvégien. Nos clients japonais le confirment”, jure-t-il depuis le siège d’Akerko, près de Trabzon (nord-est), devant lequel des berlines allemandes patientent sous de hauts mâts coiffés des drapeaux turc, russe et japonais.À l’intérieur, par douze degrés, une centaine d’employés bottés et gantés trient, étêtent, vident et nettoient des “saumons turcs” certifiés ASC, un label délivré aux élevages considérés comme “responsables”.- “Pratiques inadéquates” -“Depuis deux ans, de nombreux producteurs turcs cherchent à obtenir des labels, mais l’idée derrière n’est pas seulement d’être plus durables. Il s’agit surtout d’une stratégie pour pénétrer les marchés européens, où les Norvégiens conservent une forme de contrôle”, affirme Stale Knudsen, selon qui ces labels ne sont pas toujours gages de durabilité.Dans une étude de 2024, des chercheurs d’un institut public turc s’inquiétaient ainsi que “la croissance rapide du secteur (…) entraîne une baisse incontrôlée du taux de survie” des poissons.Évoquant la “propagation de maladies” et des “pratiques d’élevage inadéquates”, les chercheurs estimaient que près de 70% des “saumons turcs” mourraient prématurément. Interrogée par l’AFP, l’entreprise Polifish, elle aussi labellisée ASC, reconnaît une mortalité d’environ 50%, survenant principalement dans les lacs de barrage. “Comme les poissons sont petits, leur immunité n’est pas encore totale”, justifie Talha Altun, son directeur général adjoint.Son concurrent Akerko prétend lui être “arrivé à un stade où nous n’avons presque plus de maladie”. “Dans nos cages en mer Noire, la mortalité est inférieure à 5%, mais ce sont des activités agricoles, donc tout peut arriver”, avertit Ismail Kobya.- “Poissons artificiels” – Les fermes aquacoles visibles depuis la côte s’attirent les foudres de certains pêcheurs, inquiets de voir des cages de 50 mètres de diamètre être installées là où leurs filets remontaient anchois, chinchards et bonites.Mustafa Kuru, président d’une union locale de pêcheurs, s’oppose bec et ongles à un projet de ferme dans sa zone de pêche, à 70 km de la frontière géorgienne.”Les cages bloquent le passage des poissons et que se passe-t-il lorsque le passage est bloqué ? Les poissons se mettent à quitter la zone”, affirme le pêcheur, qui accuse certains salmoniculteurs de gaver leurs “poissons artificiels” de produits chimiques.Selon lui, le manque de poissons dans les eaux voisines a déjà contraint deux bateaux de son port à aller pêcher cette année au large des côtes ouest de l’Afrique.”Si les poissons désertent, nos bateaux finiront par pourrir dans nos ports”, prophétise-t-il.

Crude sinks as Trump delays decision on Iran strike

Oil prices tumbled Friday and equity traders fought to end a volatile week on a positive note after Donald Trump said he would consider over the next two weeks whether to join Israel’s attacks on Iran.Speculation had been swirling that Trump would throw his lot in with Israel, but on Thursday he said he would decide “within the next two weeks” whether to involve the United States, giving diplomacy a shot to end the hostilities.While tensions are sky high amid fears of an escalation, the US president’s remarks suggested the crisis could be prevented from spiralling into all-out war between the Middle East foes.Since Israel first hit Iran last Friday, the two have exchanged deadly strikes and apocalyptic warnings, though observers said the conflict has not seen a critical escalation.European foreign ministers were due to meet their Iranian counterpart on Friday in Geneva.In a statement read out by White House Press Secretary Karoline Leavitt, the president said: “Based on the fact that there’s a substantial chance of negotiations that may or may not take place with Iran in the near future, I will make my decision whether or not to go within the next two weeks.”Leavitt added: “If there’s a chance for diplomacy the president’s always going to grab it, but he’s not afraid to use strength as well.”Both main oil contracts were down around two percent from Thursday but uncertainty prevailed and traders remained nervous.”Crude still calls the shots, and volatility’s the devil in the room — and every trader on the street knows we’re two headlines away from chaos,” said Stephen Innes at SPI Asset Management. “Make no mistake: we’re trading a geopolitical powder keg with a lit fuse. “President Trump’s two-week ‘thinking window’ on whether to join Israel’s war against Iran is no cooling-off period — it’s a ticking volatility clock.”Stocks were mixed following a public holiday in New York, with Hong Kong, Taipei, Mumbai and Bangkok all up with London, Paris and Frankfurt.Seoul’s Kospi led the gains, rising more than one percent to break 3,000 points for the first time in nearly three and a half years.The index has risen every day except one since the June 4 election of a new president, which ended months of political crisis and fuelled hopes for an economic rebound.Tokyo fell as Japanese core inflation accelerated, stoked by a doubling in the cost of rice, a hot topic issue that poses a threat to Prime Minister Shigeru Ishiba ahead of elections next month.There were also losses in Shanghai, Sydney, Singapore, Manila and Jakarta.The Middle East crisis continues to absorb most of the news but Trump’s trade war remains a major obstacle for investors as the end of a 90-day pause on his April 2 tariff blitz approaches with few governments reaching deals to avert them being imposed.”While the worst of the tariffs have been paused, we suspect it won’t be until those deadlines approach that new agreements may be finalised,” said David Sekera, chief US market strategist at Morningstar.”Until then, as news emerges regarding the progress and substance of trade negotiations, these headlines could have an outsize positive or negative impact on markets.”- Key figures at around 0810 GMT -Brent North Sea Crude: DOWN 2.2 percent at $77.09 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 1.7 percent at $73.76 per barrelTokyo – Nikkei 225: DOWN 0.2 percent at 38,403.23 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.3 percent at 23,530.48 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,359.90 (close)London – FTSE 100: UP 0.4 percent at 8,826.06 Euro/dollar: UP at $1.1516 from $1.1463 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.3476 from $1.3429Dollar/yen: DOWN at 145.40 yen from 145.63 yenEuro/pound: UP at 85.45 pence from 85.36 pence

Streaming: Deezer, première plateforme à épingler les titres 100% générés par IA

Les albums contenant des titres entièrement générés par l’intelligence artificielle (IA) sont désormais signalés par une mention à l’attention des utilisateurs de la plateforme de streaming française Deezer, une première mondiale, a annoncé son directeur général Alexis Lanternier à l’AFP vendredi.”Contenu généré par IA, certains morceaux de cet album peuvent avoir été créés à l’aide de l’intelligence artificielle”, indique cette mention qui apparaît sur les albums dont les pistes sont issues de prompts, une simple requête en langage courant.Pour taguer ces titres “100% IA”, Deezer utilise un outil de détection qu’elle a développé, capable de repérer des marqueurs spécifiques de l’intelligence artificielle dans le signal audio d’une musique et “fiable à 98%”, a assuré Alexis Lanternier.”Le signal audio, c’est un nombre d’informations extrêmement complexe. Quand les algorithmes d’IA génèrent de la nouvelle chanson, ils ont des espèces de petits bruits qui les identifient, propres à eux (…) qu’on va pouvoir retrouver. Ce n’est pas audible à l’oreille mais c’est visible dans le signal audio”, a-t-il détaillé.L’arrivée de cette mention s’inscrit dans la stratégie de la plateforme d’écoute. Elle avait annoncé en avril recevoir chaque jour plus de 20.000 pistes entièrement générées par intelligence artificielle, soit plus de 18% des contenus mis en ligne.Réalisables via des applications dédiées comme Suno et Udio et diffusés pour capter de la valeur, ces contenus ne sont pas supprimés de sa bibliothèque mais évincés du calcul des écoutes, évitant ainsi de diluer l’assiette de royalties. “Ce dont Deezer veut s’assurer, c’est qu’on ne prend pas les droits d’auteur qui doivent aller aux artistes”, a rappelé M. Lanternier.La plateforme a également signé en janvier un accord avec la Sacem – puissant organisme français de droits d’auteur – pour mieux rétribuer les créateurs d’une oeuvre musicale.Avec environ 9,7 millions d’utilisateurs dans le monde, essentiellement français, Deezer arrive loin derrière le leader suédois Spotify et ses 268 millions d’abonnés premium, qui a annoncé des hausses tarifaires en France dès juillet.Interrogé sur la possibilité pour Deezer d’augmenter à son tour le prix de ses abonnements, Alexis Lanternier a répondu: “ce n’est pas prévu dans les mois qui viennent mais c’est quelque chose qui arrivera forcément”, compte tenu de l’inflation et d’une “certaine pression pour l’industrie musicale pour mieux soutenir les artistes”. 

Streaming: Deezer, première plateforme à épingler les titres 100% générés par IA

Les albums contenant des titres entièrement générés par l’intelligence artificielle (IA) sont désormais signalés par une mention à l’attention des utilisateurs de la plateforme de streaming française Deezer, une première mondiale, a annoncé son directeur général Alexis Lanternier à l’AFP vendredi.”Contenu généré par IA, certains morceaux de cet album peuvent avoir été créés à l’aide de l’intelligence artificielle”, indique cette mention qui apparaît sur les albums dont les pistes sont issues de prompts, une simple requête en langage courant.Pour taguer ces titres “100% IA”, Deezer utilise un outil de détection qu’elle a développé, capable de repérer des marqueurs spécifiques de l’intelligence artificielle dans le signal audio d’une musique et “fiable à 98%”, a assuré Alexis Lanternier.”Le signal audio, c’est un nombre d’informations extrêmement complexe. Quand les algorithmes d’IA génèrent de la nouvelle chanson, ils ont des espèces de petits bruits qui les identifient, propres à eux (…) qu’on va pouvoir retrouver. Ce n’est pas audible à l’oreille mais c’est visible dans le signal audio”, a-t-il détaillé.L’arrivée de cette mention s’inscrit dans la stratégie de la plateforme d’écoute. Elle avait annoncé en avril recevoir chaque jour plus de 20.000 pistes entièrement générées par intelligence artificielle, soit plus de 18% des contenus mis en ligne.Réalisables via des applications dédiées comme Suno et Udio et diffusés pour capter de la valeur, ces contenus ne sont pas supprimés de sa bibliothèque mais évincés du calcul des écoutes, évitant ainsi de diluer l’assiette de royalties. “Ce dont Deezer veut s’assurer, c’est qu’on ne prend pas les droits d’auteur qui doivent aller aux artistes”, a rappelé M. Lanternier.La plateforme a également signé en janvier un accord avec la Sacem – puissant organisme français de droits d’auteur – pour mieux rétribuer les créateurs d’une oeuvre musicale.Avec environ 9,7 millions d’utilisateurs dans le monde, essentiellement français, Deezer arrive loin derrière le leader suédois Spotify et ses 268 millions d’abonnés premium, qui a annoncé des hausses tarifaires en France dès juillet.Interrogé sur la possibilité pour Deezer d’augmenter à son tour le prix de ses abonnements, Alexis Lanternier a répondu: “ce n’est pas prévu dans les mois qui viennent mais c’est quelque chose qui arrivera forcément”, compte tenu de l’inflation et d’une “certaine pression pour l’industrie musicale pour mieux soutenir les artistes”. 

La Bourse de Paris dans le vert, soulagée par le délai américain sur l’Iran

La Bourse de Paris évolue en hausse vendredi, les investisseurs se montrant soulagés par l’annonce du président américain d’une temporisation sur une éventuelle participation américaine dans la guerre Iran-Israël.Vers 09H50 heure de Paris, l’indice vedette CAC 40 prenait 0,84%, soit un gain de 63,23 points pour s’établir à 7.616,68 points. La veille, il avait cédé 1,34% à 7.553,45 points.”Les chances d’une implication immédiate des forces américaines dans le conflit Israël-Iran ont diminué après que Donald Trump a déclaré qu’il prendrait une décision sur une éventuelle attaque des installations nucléaires iraniennes +dans les deux semaines à venir+”, explique Derren Nathan, responsable de la recherche actions chez Hargreaves Lansdown.”Compte tenu du fait qu’il y a une possibilité substantielle de négociations éventuelles avec l’Iran dans le futur proche, je prendrai ma décision sur le fait d’y aller ou non au cours des deux prochaines semaines”, a fait savoir jeudi soir le président américain.”Cela devrait donc réduire le risque d’événement majeur avant le week-end”, estime Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank.”Cette pause semble avoir réduit l’aversion au risque des investisseurs”, poursuit M. Nathan.Pour Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank, il ne s’agit toutefois pas d’un “signe de désescalade” du conflit.L’armée israélienne a indiqué vendredi avoir bombardé des dizaines de cibles à Téhéran dans la nuit, notamment ce qu’elle a qualifié de “centre de recherche et développement du projet d’armes nucléaires iranien”, au huitième jour de la guerre entre l’Iran et Israël.Eutelsat caracole en têteFace à l’américain Starlink, la France réinvestira 717 millions d’euros dans le groupe Eutelsat, le champion européen des satellites, pour en devenir le premier actionnaire, ont officialisé l’entreprise et l’Elysée jeudi.Déjà actionnaire à hauteur de 13%, l’Etat devrait détenir, au terme de l’opération qui devrait aboutir “d’ici la fin de l’année 2025”, 29% du capital d’Eutelsat, juste en dessous du seuil de 30% qui l’aurait obligé à déclencher une OPA. Le titre d’Eutelsat prenait la tête du SBF 120, affichant une hausse de 5,63% à 3 euros l’action, vers 09H40 heure de Paris.

Michel Bassompierre, sculpteur infatigable du fragile “frère animal”

Enfant, Michel Bassompierre tirait le portrait des animaux du zoo de Vincennes. Adolescent, il s’échappait en forêt, la nuit, fasciné par les bruissements des coins sauvages et des bêtes invisibles. A 77 ans, le sculpteur, émerveillement intact, modèle encore et encore son “frère animal”.Son atelier, au sud de Nantes, regorge de moulages en plâtre: des ours roulent sur le dos au sommet des étagères, un gorille massif domine l’établi, tandis qu’au fond de la pièce gorgée de lumière, un éléphant s’éveille. Ses oeuvres tout en rondeurs, de bronze ou de marbre, de quelques centimètres ou hautes de plusieurs mètres, proviennent d’une étude poussée de l’anatomie des bêtes: Michel Bassompierre veut créer postures et mouvements plutôt que de les copier d’après photo. Depuis quelques années, les expositions de cet ancien professeur d’arts appliqués s’enchaînent: après Bruxelles, Monaco et Paris entre autres, c’est au tour de New York d’accueillir son bestiaire.Ses “fragiles colosses”, bronzes monumentaux de deux à quatre mètres de haut, dominent depuis le mois de mai, et pour un an, le trottoir de la fameuse Park Avenue. “Le monde sauvage, le frère animal, m’a toujours attiré, là où il n’y a pas d’humains. Peut-être parce que je suis une bête sauvage sans le savoir”, sourit le sculpteur, cheveux d’argent et barbe blanche. Tablier en cuir passé sur son polo noir, il se dit peu emballé par les mondanités et “jamais mieux” que chez lui, avec une forêt pour voisine.- “pouvoir d’émerveillement” -Les expositions de Michel Bassompierre sont souvent accompagnées de conférences où interviennent scientifiques et ONG, mettant en exergue les menaces qui pèsent sur cette faune qu’il modèle. Professeure au Museum national d’histoire naturelle et régulière marraine des expositions, Sabrina Krief considère que celles-ci peuvent toucher de nouveaux publics. “Je crois au pouvoir d’émerveillement lié à l’art pour interpeller un public qui n’est pas immédiatement sensible aux mots. Dans des lieux complètement décalés, comme les rues de Paris ou de New York, cela touche un public très varié. La population humaine prend de plus en plus le pas sur la nature mais on peut malgré tout essayer de rappeler que ces animaux sont encore là et qu’il ne faut pas les oublier”, explique-t-elle à l’AFP. Installer des oeuvres dans la rue, à la vue de tous, “permet aussi à tous ceux qui n’osent pas franchir les portes d’une galerie d’avoir accès à l’art, même brièvement, le temps d’une promenade”, explique Karène Bassompierre, fille de l’artiste et chargée de sa communication. “Les enfants sont très réceptifs par exemple, on le voit à chaque exposition”, ajoute-elle.- “une vie d’observation” -Né en mars 1948 d’une mère artiste et d’un père géologue, Michel Bassompierre grandit à Paris, et découvre le monde animal au Museum national d’histoire naturelle et au zoo de Vincennes. Il emménage adolescent en Normandie, arpente les forêts de nuit, et intègre quelques années plus tard les Beaux-Arts de Rouen. Depuis toujours, ses oeuvres naissent sur le papier. De son esquisse, il tire une maquette d’argile puis un moulage en plâtre. “On est quatre à travailler dans ma tête: il y a l’animalier, qui connaît bien l’espèce; l’anatomiste, qui voit jusqu’à son squelette et comprend ses articulations; le dessinateur, qui va donner l’esprit; et le sculpteur, qui donne la forme”, détaille l’artiste. Fidèle visiteur de ses expositions, le comédien François Cluzet se dit “fasciné” par ses oeuvres. “On regarde ces animaux et on les voit exister, vivre, même s’ils sont silencieux, même s’ils n’avancent pas; ils existent quand même et j’ai l’impression que dans leurs yeux, Bassompierre a mis toute son humilité, toute son humanité, toute sa bienveillance”, affirme l’acteur. Il a fallu “toute une vie d’observation” pour “commencer à maîtriser un peu le sujet”, précise le sculpteur. “Et je vais continuer à progresser, tant que j’ai mes yeux, tant que j’ai ma tête et mes mains.”

EU bars Chinese firms from major state medical equipment contracts

The European Union on Friday banned Chinese firms from government medical device purchases worth more than five million euros ($5.8 million) in retaliation for limits Beijing places on access to its own market.The latest salvo in trade tensions between the 27-nation bloc and China covers a wide range of healthcare supplies, from surgical masks to X-ray machines, that represent a market worth 150 billion euros in the EU.”Our aim with these measures is to level the playing field for EU businesses,” the bloc’s trade commissioner Maros Sefcovic said. “We remain committed to dialogue with China to resolve these issues.”In response, China accused the EU of “double standards”.”The EU has always boasted that it is the most open market in the world, but in reality, it has gradually moved towards protectionism”, foreign ministry spokesman Guo Jiakun said at a regular press briefing. “Under the guise of fair competition (the EU) actually carries out unfair competition, which is a typical case of double standards.”The European Commission said in a statement the move was in “response to China’s longstanding exclusion of EU-made medical devices from Chinese government contracts.”Brussels said just under 90 percent of public procurement contracts for medical devices in China “were subject to exclusionary and discriminatory measures” against EU firms.In addition to barring Chinese firms from major state purchases, “inputs from China for successful bids” would also be limited to 50 percent, it said.Over the last three years, Brussels and Beijing have come into conflict in a number of economic sectors, including electric cars, the rail industry, solar panels and wind turbines.The decision on medical devices comes at a time of heightened trade tensions with President Donald Trump’s United States, which has imposed customs surcharges on imports from all over the world, including Europe.The EU has decided to take a tougher stance on trade in recent years, adopting a vast arsenal of legislation to better defend its businesses against unfair competition.In April 2024, the commission opened an investigation into Chinese public contracts for medical devices, the first under a new mechanism introduced by the EU in 2022 to obtain better access to overseas state purchases. China, on the other hand, accuses Europe of protectionism. After a year of negotiations, the commission, which manages trade policy on behalf of the 27 member states, said it had failed to make any progress with China.”The measure seeks to incentivise China to cease its discrimination against EU firms and EU-made medical devices and treat EU companies with the same openness as the EU does with Chinese companies and products,” Brussels said.