Le Nigeria avance prudemment pour réguler les cryptomonnaies

Le Nigeria, leader des cryptomonnaies en Afrique, tente tant bien que mal de réguler le secteur des actifs numériques après des années d’absence de réglementation claire et malgré la réputation délétère de son secteur financier.Pendant longtemps, les autorités et les régulateurs nigérians ont été méfiants envers les cryptomonnaies, en dépit de leur utilisation croissante dans le pays le plus peuplé d’Afrique, mais ils tentent depuis un an d’établir un cadre formel.En 2023 et en 2024, le pays le plus peuplé d’Afrique s’est classé deuxième au niveau mondial sur un indice d’adoption des cryptomonnaies établi par Chainalysis, une société mondiale d’analyse de cet actif numérique.Emomotimi Agama, directeur général de la Commission des valeurs mobilières du Nigeria (SEC), a confirmé à l’AFP en août les efforts de la commission pour clarifier les règles régissant l’utilisation des actifs numériques.Au cours du même mois, la SEC a accordé un “accord de principe” à deux plateformes d’échange de cryptomonnaies, Busha Digital Limited et Quidax Technologies Limited, leur permettant de commencer leurs opérations.”Nous pensons que cette mesure réglementaire est un bon début qui bénéficiera au marché à long terme en établissant confiance et stabilité”, a déclaré à l’AFP Buchi Okoro, cofondateur et président-directeur général de Quidax Technologies Limited.”L’accord de la SEC a envoyé un message clair aux investisseurs potentiels en cryptomonnaies, en mettant en avant la protection des clients”, a-t-il poursuivi.Mais l’élan réglementaire du gouvernement est quelque peu freiné par le scepticisme des investisseurs, refroidis par les innombrables scandales de fraude qui émergent régulièrement dans ce pays connu pour son manque de transparence et ses arnaques. En décembre, la Commission des crimes économiques et financiers du Nigeria (EFCC) a déclaré avoir arrêté 792 suspects, dont plusieurs étrangers, à Lagos “pour leur implication présumée dans des fraudes liées aux investissements en cryptomonnaies et des arnaques aux sentiments”.Le mois précédent, la SEC a publié un avis contre Marino FX Limited qui avait prétendu être enregistrée auprès de la commission en tant que bourse de cryptomonnaies. – Binance – Le Parlement nigérian travaille à un projet de loi sur les investissements et les titres, qui permettrait d’établir un cadre réglementaire pour toutes les monnaies numériques au Nigeria.Avant les élections générales de février 2023, le président nigérian Bola Ahmed Tinubu, alors candidat à la présidentielle du parti au pouvoir le Congrès des progressistes (APC), avait promis d’établir un environnement réglementaire qui encouragerait l’adoption des actifs numériques.Cependant, quelques mois après sa prise de fonction en mai 2023, M.Tinubu a imposé de nouvelles restrictions aux plateformes de cryptomonnaies pour lutter contre la dévaluation du naira, la monnaie locale, ce qui a forcé Binance, la plus grande bourse d’actifs numériques au monde, à suspendre ses opérations en naira. De nombreux clients ont rapidement vidé leurs portefeuilles, craignant que leurs fonds ne soient bloqués. Les autorités ont arrêté, poursuivi en justice puis relâché l’un des deux dirigeants de Binance qui s’était rendu dans le pays pour négocier avec le gouvernement.L’administration fiscale du Nigeria a toujours une action en justice en cours contre Binance pour un montant de 81,5 milliards de dollars (75,2 milliards d’euros).- Opportunité à venir-“Malgré les vents contraires auxquels nous avons été confrontés au fil des années, nous avons réellement constaté un revirement dans l’approche du gouvernement à l’égard de l’innovation dans le secteur”, a indiqué à l’AFP Laolu Biyi Samuel, cofondateur de Busha Digital Limited.Pour lui, l’environnement réglementaire global au Nigeria est sur la bonne voie.Les États-Unis ayant récemment créé une “réserve stratégique de bitcoins”, les experts estiment que l’appétit du Nigeria pour les actifs numériques pourrait constituer une nouvelle opportunité économique.Cependant, certains craignent que les cryptomonnaies restent un moyen de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme dans le pays.”La clarté réglementaire et les politiques devraient être prioritaires maintenant”, a déclaré à l’AFP Obinna Iwuno, président de l’Association Blockchain du Nigeria (SiBAN).”Il n’est pas trop tard pour commencer à discuter d’une stratégie nationale sur le bitcoin et de plans d’action”, a-t-il ajouté.

Le pape, hors de danger imminent, dans un état “stable”

Le pape François, finalement déclaré hors de danger au bout de presque un mois d’hospitalisation pour une double pneumonie, se trouve mardi soir dans un état “stable” avec une “légère amélioration”, a indiqué le Vatican sans se prononcer sur la date de son éventuelle sortie.”Il est clair que la situation reste stable, avec ces légères améliorations dans un cadre (clinique) qui reste complexe aux yeux des médecins”, a indiqué le service de presse du Saint-Siège aux journalistes.Mardi matin, le jésuite argentin de 88 ans, “de bonne humeur”, a suivi en vidéo les prières et méditations organisées à la salle Paul VI du Vatican en cette période de Carême précédant Pâques, selon une source vaticane.François, qui bénéficie toujours durant la journée d’oxygène “à haut débit” via des canules nasales, a aussi reçu l’Eucharistie (sacrement de la communion) et s’est consacré à la prière dans la petite chapelle de son appartement situé au 10e étage de l’hôpital Gemelli de Rome, a indiqué le service de presse du Saint-Siège.Le pape, qui n’est plus apparu en public depuis le début de son hospitalisation le 14 février, a également poursuivi ses séances de thérapie pour récupérer ses capacités respiratoires, fortement mises à mal par sa maladie.Selon son dernier bulletin de santé publié lundi, “les améliorations enregistrées les jours précédents se sont encore consolidées, comme le confirment les analyses sanguines (…) et la bonne réponse au traitement médicamenteux”.Même si son pronostic vital n’est plus réservé, ce qui signifie que sa maladie ne met plus sa vie en danger de façon imminente, ses médecins estiment qu’il devra rester “quelques jours supplémentaires” à l’hôpital.Le Vatican se refuse toutefois à préciser combien de temps le souverain pontife devrait rester hospitalisé, soulignant que seule l’équipe médicale serait en mesure de le dire le moment venu.Si la prudence reste de mise au regard de la gravité de sa maladie, François, qui a manqué le lancement du Carême, la période de 40 jours précédant Pâques, pourrait être de retour au Vatican avant le dimanche de Pâques, la fête la plus importante du calendrier catholique, le 20 avril.Après une si longue absence, sa présence serait un symbole fort pour les 1,4 milliard de catholiques, même si l’incertitude demeure totale à ce stade sur sa capacité à prendre part aux cérémonies.- Rumeurs -Alors que les rumeurs vont bon train, une source vaticane a démenti mardi que des travaux d’aménagement étaient en cours à la résidence Sainte-Marthe du Vatican, où vit le pape, pour préparer son retour. Un signe que sa sortie n’est pas imminente.Une employée de cette résidence a confié mardi à l’AFPTV attendre avec impatience son retour. “Nous l’aimons profondément et Sainte-Marthe est vide sans lui”, a affirmé Simonetta Maronge devant l’hôpital Gemelli, où elle est venue en signe d’affection, à l’unisson de nombre de religieux et fidèles.Lundi soir, une source vaticane s’est réjouie des “signes positifs dans l’évolution de la maladie, qui doivent cependant être accueillis avec prudence et circonspection, car la pneumonie n’est pas encore terminée (…) bien qu’il n’y ait pas de danger imminent”.Près de la place Saint-Pierre, où les pèlerins se pressent à l’occasion du Jubilé 2025 (une année sainte célébrée tous les 25 ans), la santé du pape est dans tous les esprits. “Nous prions pour le pape, pour son rétablissement et pour qu’il soit bientôt avec nous en bonne santé afin qu’il puisse tous nous bénir”, a confié à l’AFP Jose Ochoa, un fidèle mexicain de 69 ans.L’hospitalisation de François, la plus longue de son pontificat, intervient alors qu’il a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années: en surpoids, souffrant de douleurs au genou, il a entre autres subi des opérations du côlon et de l’abdomen ainsi que des infections respiratoires à répétition.François – qui arrivera jeudi à 12 ans de pontificat – souffre de fragilités respiratoires, notamment en raison d’une ablation du lobe supérieur du poumon droit à l’âge de 21 ans.Ses problèmes de santé ont relancé les interrogations sur sa capacité à assumer ses fonctions et les conjectures sur sa possible démission.

Le pape, hors de danger imminent, dans un état “stable”

Le pape François, finalement déclaré hors de danger au bout de presque un mois d’hospitalisation pour une double pneumonie, se trouve mardi soir dans un état “stable” avec une “légère amélioration”, a indiqué le Vatican sans se prononcer sur la date de son éventuelle sortie.”Il est clair que la situation reste stable, avec ces légères améliorations dans un cadre (clinique) qui reste complexe aux yeux des médecins”, a indiqué le service de presse du Saint-Siège aux journalistes.Mardi matin, le jésuite argentin de 88 ans, “de bonne humeur”, a suivi en vidéo les prières et méditations organisées à la salle Paul VI du Vatican en cette période de Carême précédant Pâques, selon une source vaticane.François, qui bénéficie toujours durant la journée d’oxygène “à haut débit” via des canules nasales, a aussi reçu l’Eucharistie (sacrement de la communion) et s’est consacré à la prière dans la petite chapelle de son appartement situé au 10e étage de l’hôpital Gemelli de Rome, a indiqué le service de presse du Saint-Siège.Le pape, qui n’est plus apparu en public depuis le début de son hospitalisation le 14 février, a également poursuivi ses séances de thérapie pour récupérer ses capacités respiratoires, fortement mises à mal par sa maladie.Selon son dernier bulletin de santé publié lundi, “les améliorations enregistrées les jours précédents se sont encore consolidées, comme le confirment les analyses sanguines (…) et la bonne réponse au traitement médicamenteux”.Même si son pronostic vital n’est plus réservé, ce qui signifie que sa maladie ne met plus sa vie en danger de façon imminente, ses médecins estiment qu’il devra rester “quelques jours supplémentaires” à l’hôpital.Le Vatican se refuse toutefois à préciser combien de temps le souverain pontife devrait rester hospitalisé, soulignant que seule l’équipe médicale serait en mesure de le dire le moment venu.Si la prudence reste de mise au regard de la gravité de sa maladie, François, qui a manqué le lancement du Carême, la période de 40 jours précédant Pâques, pourrait être de retour au Vatican avant le dimanche de Pâques, la fête la plus importante du calendrier catholique, le 20 avril.Après une si longue absence, sa présence serait un symbole fort pour les 1,4 milliard de catholiques, même si l’incertitude demeure totale à ce stade sur sa capacité à prendre part aux cérémonies.- Rumeurs -Alors que les rumeurs vont bon train, une source vaticane a démenti mardi que des travaux d’aménagement étaient en cours à la résidence Sainte-Marthe du Vatican, où vit le pape, pour préparer son retour. Un signe que sa sortie n’est pas imminente.Une employée de cette résidence a confié mardi à l’AFPTV attendre avec impatience son retour. “Nous l’aimons profondément et Sainte-Marthe est vide sans lui”, a affirmé Simonetta Maronge devant l’hôpital Gemelli, où elle est venue en signe d’affection, à l’unisson de nombre de religieux et fidèles.Lundi soir, une source vaticane s’est réjouie des “signes positifs dans l’évolution de la maladie, qui doivent cependant être accueillis avec prudence et circonspection, car la pneumonie n’est pas encore terminée (…) bien qu’il n’y ait pas de danger imminent”.Près de la place Saint-Pierre, où les pèlerins se pressent à l’occasion du Jubilé 2025 (une année sainte célébrée tous les 25 ans), la santé du pape est dans tous les esprits. “Nous prions pour le pape, pour son rétablissement et pour qu’il soit bientôt avec nous en bonne santé afin qu’il puisse tous nous bénir”, a confié à l’AFP Jose Ochoa, un fidèle mexicain de 69 ans.L’hospitalisation de François, la plus longue de son pontificat, intervient alors qu’il a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années: en surpoids, souffrant de douleurs au genou, il a entre autres subi des opérations du côlon et de l’abdomen ainsi que des infections respiratoires à répétition.François – qui arrivera jeudi à 12 ans de pontificat – souffre de fragilités respiratoires, notamment en raison d’une ablation du lobe supérieur du poumon droit à l’âge de 21 ans.Ses problèmes de santé ont relancé les interrogations sur sa capacité à assumer ses fonctions et les conjectures sur sa possible démission.

Des centaines de manifestants à Paris contre l'”austérité” dans le supérieur

Plusieurs centaines de personnes, dont des enseignants et étudiants, ont manifesté mardi à Paris contre l'”austérité” dans l’enseignement supérieur, à l’appel d’une large intersyndicale.”Nous étions 2.500 à Paris, plus de 1.000 à Rennes et 500 Toulouse, largement au-delà de 5.000 personnes mobilisées en France”, a estimé Anne Roger, secrétaire générale Snesup-FSU, interrogée par l’AFP. Dans la capitale, la préfecture de police a comptabilisé 1.100 manifestants. Des étudiants et enseignants, représentants des principaux syndicats (Snesup, CFDT, CGT, Unsa, Sud…), organisations étudiantes (Union étudiante, Fage, Unef) ou encore de la fédération de parents FCPE se sont réunis place de la Sorbonne au moment où se tenait une réunion du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (Cneser), organe consultatif qui émet des avis sur les politiques universitaires.Les manifestants ont ensuite arpenté le boulevard St Michel jusqu’au jardin du Luxembourg. Sur les pancartes, on pouvait notamment lire “413 milliards pour l’armée, rien pour étudier”, “suppression des filières, grève de l’ESR” -acronyme d’Enseignement supérieur et recherche.”On attend une prise de conscience de l’ensemble de la population française, mais surtout de nos hommes et femmes politiques, sur la situation de l’enseignement supérieur et de la recherche, notamment en ce qui concerne le budget alloué depuis plusieurs années et largement insuffisant”, a expliqué à l’AFP Caroline Mauriat, co-secrétaire générale du Snesup-FSU, principal syndicat du supérieur.”Les deux dernières années ont été dramatiques, et nous amènent dans le mur, à savoir des universités en déficit, qui vont être obligées de faire des choix” douloureux en réduisant les capacités d’accueil ou en fermant des formations, ajoute-t-elle.Au total, en prenant en compte les contributions aux pensions de l’Etat, les crédits de paiement du budget de l’enseignement supérieur atteignent 30,9 milliards d’euros en 2025, contre 31,8 milliards d’euros en 2024.”On demande 8 milliards dès cette année (…) pour financer la recherche” ou rénover des bâtiments souvent vétustes, poursuit Mme Mauriat.Isabel Boni, maîtresse de conférence à Paris VIII en sociologie, décrit ainsi “des salles de cours qui partent en lambeaux”.Matar, étudiant en 4e année de philosophie, s’insurge contre les conditions d’étude: “dans les salles, il n’y a plus de place pour s’asseoir. Comme les contrats ne sont pas renouvelés, il manque des profs et certains chargés de travaux dirigés croulent sous le travail. Du coup, il y a pas mal d’arrêts maladie”.”Il manque bien 80.000 à 90.000 places d’université” a estimé Manon Moret, membre du bureau national de l’Unef, lors d’une conférence de presse intersyndicale étudiante à Paris avant le début de la manifestation.Outre l’Unef, des représentants de la FSE, de l’Union étudiante, et de Solidaires Etudiantes, ont souligné qu’ils voulaient agir ensemble pour lutter contre “la situation catastrophique de l’université”. Par ailleurs, environ un millier d’enseignants et directeurs d’écoles primaires parisiennes ont manifesté mardi contre la révision de la carte scolaire de la capitale qui prévoit la fermeture de 180 classes et la fin du régime spécifique de décharge des directeurs.

Dozens freed, hundreds still held hostage in deadly Pakistan train siege

Pakistani troops freed dozens of train passengers taken hostage by armed militants in the country’s southwest on Tuesday, with hundreds more still being held in the deadly siege.Security sources said that heavy gunfire was ongoing between security forces and the militants.Gunmen forced the train to a halt in a remote, mountainous area of Balochistan province on Tuesday afternoon, with the assault immediately claimed by the Baloch Liberation Army (BLA), a separatist group behind rising violence in the province which borders Afghanistan and Iran.”Security forces have successfully freed 80 hostages, including 43 men, 26 women, and 11 children, from the terrorists,” security sources told AFP, adding that 13 militants had been killed. “Efforts are ongoing to ensure the safe release of the remaining passengers. The terrorists have been surrounded, and the operation will continue until the last terrorist is neutralized.”A nearby railway station in Mach has been turned into a makeshift hospital to receive some of the wounded. The driver of the train, a police officer and soldier were all killed in the assault, according to paramedic Nazim Farooq and railway official Muhammad Aslam, both at Mach railway station. Earlier in the day, Muhammad Kashif, a senior railway government official in Quetta, the capital of the province, told AFP that “over 450 passengers onboard are being held hostage by gunmen.” In a statement, the BLA said gunmen bombed the railway track before storming aboard the train. “The militants swiftly took control of the train and have taken all passengers hostage,” said the statement released to media. The group “warned of severe consequences” if an attempt is made to rescue the hostages. The incident happened around 1:00 pm (0800 GMT) in rural Sibi district, near to a city station where the train had been due to stop. The train had left Quetta for Peshawar, in northwestern Khyber Pakhtunkhwa — a more than 30-hour journey — at around 9:00 am.A senior police official from the area bordering Sibi, who asked not to be named because he was not authorised to speak to the media, said that “the train remains stuck just before a tunnel surrounded by mountains”.An emergency has been imposed at hospitals in Sibi, according to the government official.- Decades-long insurgency -The area is a mountainous region making it easier for militants to have hideouts and plan attacks. Security forces have been battling a decades-long insurgency in impoverished Balochistan, which militant groups claim is being exploited by outsiders, with wealth from its natural resources syphoned off with little benefit to the local population.But violence has soared in the western border regions with Afghanistan, from north to south, since the Taliban took back power in 2021. Pakistan accuses the Taliban government in Kabul of offering safe haven to militants to plan attacks. The Taliban government denies the charge. The BLA have launched larger scale attacks in recent months, including holding a motorway overnight and identifying travellers from outside the province and shooting them dead. BLA militants also killed seven Punjabi travellers in February after they were ordered off a bus. In November, the BLA claimed responsibility for a bombing at Quetta’s main railway station that killed 26 people, including 14 soldiers.Last year was the deadliest year in almost a decade, with more than 1,600 people killed in attacks in Pakistan, mostly in the border regions, according to the Center for Research and Security Studies, an Islamabad-based analysis group.

LR: “On m’a planté des poignards dans le dos”, affirme Wauquiez

Le patron des députés Les Républicains Laurent Wauquiez, en lice pour la présidence du parti face au ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, a affirmé mardi qu’on lui avait “planté des poignards dans le dos”, tout en assurant mener une campagne de terrain “à la Chirac”.”Oui j’ai des cicatrices. Oui, j’ai fait des erreurs. Oui j’ai été KO et oui, on m’a planté des poignards dans le dos, mais oui je suis toujours là”, a affirmé le député de Haute-Loire sur Europe 1 dans l’émission de Cyril Hanouna.Se laissant aller à des confessions personnelles inhabituelles dans ses interventions publiques, il s’est dit convaincu “qu’à un moment, les Français jugent aussi les cicatrices que vous avez sur le corps”.”Sur la durée, je pense qu’ils regardent et se disent +ok il est monté sur le ring de boxe, il n’a pas toujours gagné (…) mais il est toujours là et il n’a jamais cédé+”, a-t-il répondu à une question sur “l’insincérité” dont il est taxé dans les sondages face à un Bruno Retailleau beaucoup plus populaire.Sans mentionner directement son adversaire qui s’est lancé dans la bataille contre lui pour la présidence de LR, faisant craindre une nouvelle guerre des chefs à droite comme en 1995 entre Jacques Chirac et Edouard Balladur, Laurent Wauquiez a revendiqué la figure de l’ancien président qui s’était finalement imposé dans la course à l’Elysée.”Il y a une autre partie de moi, qui est la partie chiraquienne, qui aime le Cantal, qui est de Haute-Loire, bon vivant, qui aime la liqueur de verveine congelée”, a-t-il affirmé, promettant de sillonner toute la France pour aller à la rencontre des militants LR qui désigneront à la mi-mai leur nouveau président.Interrogé sur le rôle de Bruno Retailleau au gouvernement, il a assuré qu’il faisait du “travail utile, mais on ne lui donne pas les moyens d’agir”, réitérant “qu’avec la tutelle de François Bayrou, il n’est pas possible de faire une vraie politique de droite”. Il a soutenu que le ministre de l’Intérieur était “favorable à une primaire” pour la présidentielle de 2027, contrairement à lui qui prône “un candidat de la droite et pas un candidat de la droite, du centre et de la gauche en même temps”.    

Israel kills senior Hezbollah militant, frees four Lebanese prisoners

Israel said Tuesday it killed a senior Hezbollah militant responsible for drones and missiles, even as it freed Lebanese prisoners as a “goodwill” gesture to the country’s new president.Despite a ceasefire between Israel and Hezbollah, Israel has continued to carry out air strikes in Lebanon, claiming they are necessary to prevent the Iran-backed militant group from rearming or re-establishing a presence along its northern border.”Earlier today, the IAF (air force) conducted a precise intelligence-based strike in the area of Nabatieh in southern Lebanon, eliminating Hassan Abbas Ezzedine, the head of Hezbollah’s aerial array in the Bader regional unit,” the military said in a statement.It said it carried out a second strike on Tuesday in the Froun area, targeting several militants.”Several terrorists were identified in a site used by Hezbollah in the area of Froun in southern Lebanon,” the military said. “An IAF aircraft struck the suspects.”Lebanon’s official National News Agency reported that two people were killed in the Israeli strikes.”An enemy Israeli drone strike targeting a car on the Deir El-Zahrani road resulted in one fatality,” the news agency said, citing the health ministry.It later reported that a second person was killed in an Israeli air strike on a vehicle in the Froun area.Although a truce reached on November 27 largely ended more than a year of hostilities — including two months of full-scale war in which Israeli ground troops crossed the border — Israel has continued to launch periodic strikes in Lebanese territory.Israel was initially expected to withdraw from Lebanon by February 18, after missing a January deadline, but it has maintained a presence in five strategic locations.The ceasefire also required Hezbollah to pull back north of the Litani River, about 30 kilometres (20 miles) from the border, and to dismantle any remaining military infrastructure in southern Lebanon.- Border disputes -In a separate development on Tuesday, Israel announced it had agreed to release five Lebanese citizens detained during its war with Hezbollah.”In coordination with the United States and as a gesture to Lebanon’s new president, Israel has agreed to release five Lebanese detainees,” a statement from Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office said. Lebanese President Joseph Aoun’s office said four of the prisoners had been freed on Tuesday and the fifth would follow on Wednesday.Their release followed a meeting earlier Tuesday in the Lebanese border town of Naqoura, attended by representatives of Israel, Lebanon and mediators France and the United States.”During the meeting, it was agreed to establish three joint working groups aimed at stabilising the region,” the prime minister’s statement said. “These groups will focus on the five points controlled by Israel in southern Lebanon, discussions on the Blue Line and remaining disputed areas, and the issue of Lebanese detainees held by Israel.”The Blue Line is the UN-patrolled demarcation line that has served as de facto border since 2000.In an interview with Lebanese news channel Al Jadeed, US Deputy Special Envoy for the Middle East Morgan Ortagus emphasised Washington’s efforts to resolve the border issue.”We want to get a political resolution, finally, to the border disputes,” Ortagus said.”When it comes to the border agreement, the land border agreement, there are 13 points — I think that six are still problematic,” she said.Ortagus said Israel had “withdrawn from over 99 percent of the territory”.”I feel fairly confident that… we can have final resolution on the five points and ultimately on the remaining issues related to the Blue Line”.burs-jd/kir

Ce que l’on sait sur la collision entre un pétrolier et un cargo en mer du Nord

Voilà ce que l’on sait au lendemain de la violente collision entre un pétrolier et un porte-conteneurs au large de l’Angleterre, qui a provoqué de gigantesques incendies et une fuite de kérosène mais n’a pour l’instant pas entraîné de “pollution observable” selon les autorités britanniques.- Un décès, une arrestationUn membre d’équipage du porte-conteneurs Solong, porté disparu lundi après la collision avec le pétrolier Stena Immaculate en mer du Nord, est présumé mort, a annoncé mardi Mike Kane, secrétaire d’État chargé du Transport maritime. Les 36 autres membres d’équipage des deux bateaux avaient rejoint la terre ferme lundi sains et saufs.Après l’annonce de ce décès, la police locale a annoncé la garde à vue d’un homme de 59 ans pour “homicide involontaire par négligence grave”. – Incendies toujours en cours Les incendies provoqués par la collision ont continué mardi, mais celui du Stena Immaculate, qui transportait 220.000 barils de kérosène pour l’armée américaine, a beaucoup baissé d’intensité, selon les garde-côtes.Le choc a été tel que le pétrolier – à l’ancre et immobile à plus de 20 km de la côte quand il a été percuté par le Solong arrivant à grande vitesse – a été déplacé de 400 mètres, selon le site VesselFinder, qui suit les déplacements des navires.Le Solong “a surgi de nulle part”, a raconté un membre d’équipage du pétrolier à la BBC.Les garde-côtes ont établi un périmètre de sécurité d’un rayon d’un kilomètre autour de chacun des bateaux et fait état d’une dérive vers le sud-est du Solong.Il n’y a “pas de raison de penser pour l’instant qu’il s’agit d’un acte criminel”, a déclaré le porte-parole du Premier ministre britannique Keir Starmer.Le Solong, battant pavillon portugais, ne transportait pas de cyanure de sodium, un gaz inflammable et toxique au contact de l’eau, a indiqué son propriétaire allemand Ernst Russ, contredisant des informations antérieures. Sans préciser ce qu’il transportait, il a expliqué la confusion par “quatre conteneurs vides ayant précédemment contenu le produit chimique dangereux”. – Fuite de kérosène Le Stena Immaculate, long de 183 mètres et appartenant à la société suédoise Stena Bulk, était temporairement affrété par le Military Sealift Command, branche de l’armée américaine. Une partie de son kérosène s’est déversée dans la mer, par une large brèche visible sur son flanc. Il était parti le 27 février d’Agio Theodoroi, en Grèce, à destination de Killinghome, dans le nord de l’Angleterre, selon Vessel Finder.Le Solong, long de 140 mètres, était lui parti de Grangemouth (Ecosse) pour se rendre à Rotterdam, aux Pays-Bas.- Pas de signe de pollution “Aucun signe de pollution provenant des navires n’a été observé pour l’instant”, a indiqué le secrétaire d’État britannique Mike Kane.Auparavant, l’ONG Greenpeace s’était dite “extrêmement préoccupée” par les “multiples risques toxiques” pour la vie marine.”Le kérosène qui a pénétré dans l’eau à proximité d’une zone de reproduction des marsouins est toxique pour les poissons et autres créatures marines”, a déclaré Paul Johnston, scientifique aux laboratoires de recherche de Greenpeace à l’université d’Exeter.Ivan Vince, directeur du cabinet ASK Consultants, spécialisé en sécurité des risques environnementaux, rappelle que le kérosène “n’est pas persistant” dans l’environnement. “L’essentiel va s’évaporer rapidement et ce qui ne s’évapore pas sera dégradé assez rapidement par les micro-organismes” marins.- Recherche des enregistreurs vidéoQuand les incendies seront éteints, les enquêteurs rechercheront les enregistreurs de données vidéo des deux navires, l’équivalent des “boîtes noires” des avions. Ils devraient contenir des informations provenant des radars des navires ainsi que des enregistrements vocaux des équipes.Selon David McFarlane, directeur du Centre sur la sûreté maritime d’Édimbourg (MRSC), ces enregistrements aideront notamment les enquêteurs à déterminer s’il y a eu communication entre les deux navires.burs-bd/alm/jp

Le ton monte à nouveau entre Trump et le Canada

Donald Trump, pour qui l’annexion du Canada est une idée fixe depuis son retour au pouvoir, a redoublé d’agressivité commerciale mardi contre Ottawa, tandis que les autorités canadiennes ont promis de répliquer à toute surenchère de droits de douane.Le président américain a souhaité mardi, à sa manière, la bienvenue au nouveau Premier ministre canadien Mark Carney.Réagissant à l’annonce par la province canadienne de l’Ontario d’une surtaxe sur les exportations d’électricité vers trois Etats américains, il a annoncé sur son réseau Truth Social qu’il doublait à 50%, contre 25% auparavant, les droits de douane sur l’acier et l’aluminium canadiens, devant entrer en vigueur mercredi.Le Canada “devra réagir” si Donald Trump met à exécution cette menace, a indiqué mardi à l’AFP une source gouvernementale haut placée.Le président américain a par la suite publié un autre message plein de colère sur Truth Social, assurant, à propos des menaces sur l’électricité, que le Canada allait “payer pour ça un prix si lourd que les livres d’histoire en parleront pendant de nombreuses années.”- “La seule chose sensée” -Avec cette annonce, le président américain frappe au coeur les échanges commerciaux entre deux pays intimement liés sur le plan économique, et jusqu’alors étroitement alliés sur le plan diplomatique.50% de l’aluminium et 20% de l’acier importés aux Etats-Unis proviennent du Canada, selon le cabinet EY-Parthenon. “Augmenter le prix de matières premières cruciales pour l’industrie américaine, qui emploie 10 millions de personnes, c’est ce que ferait un ennemi des Etats-Unis”, a critiqué sur X mardi l’économiste et ancien ministre des Finances américain Larry Summers.M. Trump a par ailleurs écrit qu’il imposerait le 2 avril de telles taxes douanières sur les voitures que cela “mettrait à l’arrêt définitivement l’industrie automobile au Canada”.La “seule chose sensée” à faire pour le pays est de devenir le “51ème Etat américain”, ce qui mettrait fin de facto à la guerre commerciale, a répété le responsable républicain de 78 ans.Le futur chef du gouvernement canadien Mark Carney a assuré mardi que la riposte de son pays aurait “un impact maximal sur les Etats-Unis et un impact minimum sur le Canada”.”Nous maintiendrons nos droits de douane jusqu’à ce que les Américains nous montrent du respect”, a-t-il déclaré sur X.”Le Canada n’est pas à vendre”, a également répondu sur CNBC mardi Doug Ford, le Premier ministre de l’Ontario, la province canadienne la plus peuplée.M. Ford a assuré que la seule solution était d’abandonner cette guerre commerciale, “parce que cela renforcera nos deux pays. Nous sommes votre plus important client, nous achetons plus de produits américains que n’importe quel autre pays dans le monde”.Donald Trump, dans le même message sur Truth Social mercredi, écrit que si les Canadiens devenaient américains, “il n’y aurait plus de droits de douane, ni rien d’autre. Les Canadiens paieraient significativement moins d’impôts, ils seraient plus en sécurité (…) qu’avant.”- “Artificielle” -Il a qualifié d'”artificielle” la frontière séparant les deux pays.Depuis son investiture le 20 janvier, Donald Trump a multiplié les annonces fracassantes et les revirements tout aussi spectaculaires en matière de droits de douane, ce qui fait tanguer la finance et l’économie mondiales.Le Canada est peu à peu apparu comme la cible privilégiée de la rhétorique commerciale agressive et des visées expansionnistes du président américain, qui convoite également le Groenland ainsi que le canal de Panama.L’ancien promoteur immobilier n’a de cesse de clamer son “amour” pour les droits de douane qui, selon lui, doivent permettre à la fois de rapatrier des usines aux Etats-Unis et de réduire le déficit, quitte à causer des “perturbations” financières passagères.Cet “âge d’or” protectionniste vanté par le milliardaire convainc de moins en moins les investisseurs, qui spéculent désormais sur une récession aux Etats-Unis, chose impensable il y a quelques semaines à peine.Mardi, les indices vedettes de la Bourse de New York, le Dow Jones et le Nasdaq, continuaient de s’enfoncer après avoir subi de lourdes pertes lundi.La première puissance mondiale importe environ la moitié de l’acier et de l’aluminium qu’elle utilise, pour l’automobile, l’aviation, la pétrochimie ou les produits de consommation de base, comme les conserves.

Le ton monte à nouveau entre Trump et le Canada

Donald Trump, pour qui l’annexion du Canada est une idée fixe depuis son retour au pouvoir, a redoublé d’agressivité commerciale mardi contre Ottawa, tandis que les autorités canadiennes ont promis de répliquer à toute surenchère de droits de douane.Le président américain a souhaité mardi, à sa manière, la bienvenue au nouveau Premier ministre canadien Mark Carney.Réagissant à l’annonce par la province canadienne de l’Ontario d’une surtaxe sur les exportations d’électricité vers trois Etats américains, il a annoncé sur son réseau Truth Social qu’il doublait à 50%, contre 25% auparavant, les droits de douane sur l’acier et l’aluminium canadiens, devant entrer en vigueur mercredi.Le Canada “devra réagir” si Donald Trump met à exécution cette menace, a indiqué mardi à l’AFP une source gouvernementale haut placée.Le président américain a par la suite publié un autre message plein de colère sur Truth Social, assurant, à propos des menaces sur l’électricité, que le Canada allait “payer pour ça un prix si lourd que les livres d’histoire en parleront pendant de nombreuses années.”- “La seule chose sensée” -Avec cette annonce, le président américain frappe au coeur les échanges commerciaux entre deux pays intimement liés sur le plan économique, et jusqu’alors étroitement alliés sur le plan diplomatique.50% de l’aluminium et 20% de l’acier importés aux Etats-Unis proviennent du Canada, selon le cabinet EY-Parthenon. “Augmenter le prix de matières premières cruciales pour l’industrie américaine, qui emploie 10 millions de personnes, c’est ce que ferait un ennemi des Etats-Unis”, a critiqué sur X mardi l’économiste et ancien ministre des Finances américain Larry Summers.M. Trump a par ailleurs écrit qu’il imposerait le 2 avril de telles taxes douanières sur les voitures que cela “mettrait à l’arrêt définitivement l’industrie automobile au Canada”.La “seule chose sensée” à faire pour le pays est de devenir le “51ème Etat américain”, ce qui mettrait fin de facto à la guerre commerciale, a répété le responsable républicain de 78 ans.Le futur chef du gouvernement canadien Mark Carney a assuré mardi que la riposte de son pays aurait “un impact maximal sur les Etats-Unis et un impact minimum sur le Canada”.”Nous maintiendrons nos droits de douane jusqu’à ce que les Américains nous montrent du respect”, a-t-il déclaré sur X.”Le Canada n’est pas à vendre”, a également répondu sur CNBC mardi Doug Ford, le Premier ministre de l’Ontario, la province canadienne la plus peuplée.M. Ford a assuré que la seule solution était d’abandonner cette guerre commerciale, “parce que cela renforcera nos deux pays. Nous sommes votre plus important client, nous achetons plus de produits américains que n’importe quel autre pays dans le monde”.Donald Trump, dans le même message sur Truth Social mercredi, écrit que si les Canadiens devenaient américains, “il n’y aurait plus de droits de douane, ni rien d’autre. Les Canadiens paieraient significativement moins d’impôts, ils seraient plus en sécurité (…) qu’avant.”- “Artificielle” -Il a qualifié d'”artificielle” la frontière séparant les deux pays.Depuis son investiture le 20 janvier, Donald Trump a multiplié les annonces fracassantes et les revirements tout aussi spectaculaires en matière de droits de douane, ce qui fait tanguer la finance et l’économie mondiales.Le Canada est peu à peu apparu comme la cible privilégiée de la rhétorique commerciale agressive et des visées expansionnistes du président américain, qui convoite également le Groenland ainsi que le canal de Panama.L’ancien promoteur immobilier n’a de cesse de clamer son “amour” pour les droits de douane qui, selon lui, doivent permettre à la fois de rapatrier des usines aux Etats-Unis et de réduire le déficit, quitte à causer des “perturbations” financières passagères.Cet “âge d’or” protectionniste vanté par le milliardaire convainc de moins en moins les investisseurs, qui spéculent désormais sur une récession aux Etats-Unis, chose impensable il y a quelques semaines à peine.Mardi, les indices vedettes de la Bourse de New York, le Dow Jones et le Nasdaq, continuaient de s’enfoncer après avoir subi de lourdes pertes lundi.La première puissance mondiale importe environ la moitié de l’acier et de l’aluminium qu’elle utilise, pour l’automobile, l’aviation, la pétrochimie ou les produits de consommation de base, comme les conserves.