C1: Raphinha et Yamal régalent et envoient le Barça en quarts

Porté par ses deux irrésistibles gauchers, Raphinha et Lamine Yamal, le FC Barcelone, endeuillé par le décès de son médecin Carles Minarro samedi, lui a offert le plus beau des hommages en se qualifiant pour les quarts de finale de la Ligue des champions avec la manière mardi contre Benfica (3-1).Les joueurs catalans, très émus lors de la minute de silence précédant la rencontre, ont dédié ce succès à leur ancien docteur, décédé brutalement à 54 ans samedi avant le match de Liga contre Osasuna, finalement reporté.Emmenés par leur prodige Lamine Yamal, 17 ans, devenu le plus jeune joueur à marquer et donner une passe décisive dans le même match en C1, les hommes d’Hansi Flick, vainqueurs à l’aller 1-0, ont fait plus que confirmer leur avantage, signant une nouvelle prestation offensive de haut vol pour retrouver les quarts pour la deuxième saison consécutive.Leur parcours s’était arrêté en quart, un soir d’avril 2024, face au Paris Saint-Germain de Kylian Mbappé, laissant aux supporters barcelonais un goût d’inachevé, que les coéquipiers de Jules Koundé tenteront d’effacer, soit face à Lille, soit face à Dortmund. L’objectif étant de retrouver le dernier carré pour la première fois depuis 2019.- Lamine Yamal intenable, Raphinha létal -Sur la pelouse du stade olympique de Montjuic, le club blaugrana, qui rêve toujours de retrouver son rang parmi les grands d’Europe après des années de désillusions en C1, a activé le mode rouleau-compresseur et rapidement pris les devants pour s’éviter une nouvelle déconvenue.Inarrêtable sur son aile droite, Lamine Yamal a lancé la fête avec un festival de dribbles et de feintes avant de trouver son compère brésilien Raphinha, létal du plat du pied gauche au second poteau pour ouvrir le score (11e, 1-0).Le défenseur argentin Nicolas Otamendi, 37 ans, a cru relancer les Portugais dans la partie d’un coup de tête sur corner en profitant d’un marquage catalan trop lâche (13e, 1-1), mais Yamal, dans un grand soir, est ressorti de sa boîte pour redonner l’avantage aux Blaugranas d’une frappe enroulée sublime du gauche (27e, 2-1).Déjà décisif lors de la victoire héroïque (5-4) en phase de poules à Lisbonne, et à l’aller (1-0), le Brésilien Raphinha, l’homme des grands rendez-vous du Barça cette saison, a conclu un contre fulgurant emmené par le latéral espagnol Alejandro Balde d’un tir croisé du gauche (42e, 3-1), signant son onzième but en dix rencontres de C1.Le Polonais Robert Lewandowski, meilleur buteur d’Europe avec 34 unités, a cette fois manqué de justesse dans le dernier geste pour participer à la nouvelle démonstration collective barcelonaise, terminée dans la gestion à cinq jours d’une autre rencontre décisive dans la course au titre en Liga, sur la pelouse de l’Atlético Madrid.Hansi Flick et ses hommes, dont le chemin vers la finale paraît plus ouvert que leurs concurrents, pourront d’ici-là attendre sereinement leur prochain adversaire, qu’ils connaitront mercredi soir, au terme de Lille-Dortmund au stade Pierre-Mauroy.

Trump may rethink plans to double Canada steel, aluminum tariffs

US President Donald Trump said Tuesday he would “probably” reconsider doubling planned tariffs on Canadian steel and aluminum, hours after announcing the sharp hike.Trump’s step up to 50 percent levies initially came after the Canadian province of Ontario imposed an electricity surcharge on three US states who buy it — but Ontario has suspended this decision after talks with Washington.Asked if the change would influence his decision on Canada tariffs, Trump told reporters: “I’m looking at that, but probably so.”Trump’s threats came shortly before a midnight deadline for ramping up a globe-spanning trade offensive with 25 percent levies on steel and aluminum imports.The US dollar fell sharply on Tuesday, particularly against the euro, while markets fluctuated in volatile trading.Canadian Prime Minister-elect Mark Carney earlier vowed that his incoming administration would hit back with “maximum impact.”But Ontario has since agreed to halt the 25 percent fee on electricity exports to Michigan, Minnesota and New York after premier Doug Ford said he held “productive” talks with US Commerce Secretary Howard Lutnick.Ford, Lutnick and US Trade Representative Jamieson Greer will meet in Washington on Thursday “to discuss a renewed USMCA ahead of the April 2 reciprocal tariff deadline,” said a US-Canada joint statement, referring to the North American trade pact.The upcoming steel and aluminum levies, which currently contain no exceptions, threaten to affect everything from electronics to vehicles and construction equipment — and have manufacturers scrambling to find cost-effective domestic suppliers.Canada, historically among the closest US allies, had been facing the most aggressive action and has been the target of Trump’s ire on trade — and unprecedented questioning of and threats to its sovereignty.Canada supplies half of US aluminum imports and 20 percent of US steel imports, says industry consultant EY-Parthenon.- Electricity, autos -Trump said his supercharged tariffs were in response to Ontario’s electricity surcharge.He added on Truth Social that if Canada uses electricity as a bargaining chip “they will pay a financial price for this so big that it will be read about in History Books for many years to come!”He also threatened to boost tariffs on cars from April 2, saying this would “essentially, permanently shut down the automobile manufacturing business in Canada.”Trump has vowed reciprocal levies as soon as April 2 to remedy trade practices Washington deems unfair, raising the potential for more products and trading partners to be specifically targeted.Reacting to Trump’s announcement on MSNBC, Ontario Premier Doug Ford said the US president made “an unprovoked attack on our country, on families, on jobs.”Trump, meanwhile, backed up his tariff threats by saying again that Canada should be absorbed.The “only thing that makes sense” is for Canada to join the United States as a 51st state, he said. “This would make all Tariffs, and everything else, totally disappear.”- Costs and opportunities -Former US Treasury Secretary Larry Summers said on X that Trump’s tariff threats on Canada would be “a self-inflicted wound to the US economy that we cannot afford, at a moment when recession risks are rising.”Trump on Tuesday played down fears over the economy, saying he does not see a recession coming while dismissing losses on Wall Street.If some companies were bracing for a damaging period of higher production costs, others sensed an opportunity.Drew Greenblatt, owner of Baltimore-based metal product manufacturer Marlin Steel, said incoming levies on imported steel have already boosted his new orders.”We only use American steel, so we’re thrilled with the tariffs,” he told AFP, adding that these helped him gain an edge over a competitor.For Robert Actis, whose firm makes stucco netting used in construction, the expanded scope of incoming levies is a relief.Currently, a business like his imports wire for manufacturing, facing added tariff costs. But foreign-made finished products could enter the US market.With incoming levies covering a range of finished metal products too, Actis said this levels the playing field.But higher import costs will likely ripple through the economy.A major US maker of steel products warned American steel prices would surge to match the elevated costs of foreign goods.Supply constraints nudge prices up too, making items like nails, for example, more expensive as much of their cost is in original steel.Purchasers in industries like homebuilding would therefore end up spending more and could pass costs to consumers, making homes less affordable.

En Argentine s’ouvre le procès sur la mort du “Dieu” Maradona

“Assassinat” ou mort inéluctable ? Quatre ans après la disparition de Diego Maradona, s’est ouvert mardi le procès de sept professionnels de santé, pour manquements ayant pu contribuer au décès de l’idole en 2020.Sept praticiens – médecins, psychiatre, psychologue, infirmiers – sont jugés à San Isidro, en banlieue de Buenos Aires, pour “homicide avec dol éventuel”, caractérisé lorsqu’une personne commet une négligence tout en sachant qu’elle peut entraîner la mort.Ils encourent entre 8 et 25 ans de prison. Le procès devrait durer jusqu’à mi-juillet, à raison de trois jours par semaine, avec près de 120 témoins, entre experts, famille, proches, médecins de Maradona au fil des ans.”Justice pour Diego”, clamaient tôt mardi à l’extérieur du tribunal des tee-shirts blancs à l’effigie de l’idole, portés par des dizaines de fans, agitant des drapeaux, entonnant des chants à sa gloire, a constaté l’AFP.”Merci à tout le monde d’être venu, je ne peux pas parler”, leur a glissé, réprimant des sanglots, Veronica Ojeda, ex-compagne de Maradona et mère de leur Dieguito (12 ans), se mêlant à eux, leur distribuant des tee-shirts.- Regardez, ainsi est mort Maradona -Légende du football mondial, icône en Argentine, Diego Armando Maradona est décédé à 60 ans d’une crise cardio-respiratoire, au matin du 25 novembre 2020, seul sur un lit médicalisé d’une résidence privée de Tigre, au nord de Buenos Aires, où il était en convalescence depuis deux semaines, après une neurochirurgie pour un hématome à la tête.”Regardez, ainsi est mort Maradona ! Qu’ils viennent dire qu’ils n’ont pas perçu ce qui arrivait à Diego !”. Premier moment choc, le procureur Patricio Ferrari dans sa déclaration préliminaire, a brandi au tribunal une photo de l’idole mort, sur son lit, le ventre atrocement gonflé.”Ils vous mentent s’ils disent qu’ils n’ont pas participé à un assassinat !” a-t-il lancé, assurant que l’accusation démontrera qu’au sein de l’équipe médicale “personne n’a fait ce qu’il devait faire” dans le “théâtre d’horreur” qu’était devenu le lieu de convalescence.Des avocats, tel Vadim Mischanchuk, défenseur de la psychiatre Agustina Cosachov, ont bondi, indigné qu’on prétende imputer une responsabilité de décès sur la base d’une photo peut-être “prise une demi-heure, deux heures ou quatre heures” après la mort. Il existe des “phénomènes cadavériques”, a-t-il rappelé.Selon l’autopsie, l’ancienne gloire de Boca Juniors, Naples, héros du Mondial 1986, est décédé “d’un Å“dème pulmonaire aigu secondaire et d’une insuffisance cardiaque chronique exacerbée”. Mais il souffrait de multiples pathologies: problèmes rénaux, au foie, insuffisance cardiaque, détérioration neurologique, dépendance à l’alcool et aux psychotropes, souligna une expertise.Pour le parquet, l’équipe médicale a été “protagoniste d’une hospitalisation à domicile sans précédent, totalement déficiente et imprudente”, et a commis une “série d’improvisations, de fautes de gestion et de manquements”.- “Entourage diabolique” -Particulièrement véhément, Fernando Burlando, avocat de Dalma et Giannina, les filles trentenaires de Maradona, a dénoncé mardi “un entourage diabolique” autour de l’astre du football, un “résumé de l’horreur”, une mise à mort “silencieuse mais cruelle”, un “crime qui prétend se déguiser en négligence”. Les stratégies de défense sont apparues d’emblée, dans les déclarations préliminaires d’avocats. Soit se retranchant derrière une spécialité, un rôle segmenté, l’absence de contact – tel le coordinateur infirmier – avec Maradona, soit se dissociant du feu vert initial de convalescence en ce lieu, manifestement inadapté, sans défibrillateur par exemple.Ou bien, à l’image du défenseur du psychologue Carlos Diaz, rappelant “qu’on sait tous que Maradona était un patient difficile” tant pour les médicaments que le psychique. Ou encore, comme les avocats du neuro-chirurugien Leopoldo Luque et de la psychiatre, rappelant que la mort a été le produit “d’un événement cardiaque inattendu et imprévisible”, une arythmie ventriculaire dont “quatre ans d’enquête n’ont pu déterminer la cause”.Outre les sept comparaissant libres, l’infirmière Dahiana Gisela Madrid a obtenu d’être jugée séparément, a priori en juillet.- “Le peuple mérite justice” -Le procès, a rappelé le procureur, entendra aussi des échanges de messages audio et écrits dont il a été beaucoup question lors de l’enquête. Des échanges, a affirmé Mario Baudry, avocat de Dieguito, qui montrent qu'”ils (l’équipe médicale) savaient que si Diego continuait ainsi, il mourrait”. Et où ils parlent “d’essayer de s’assurer que les filles de Diego ne l’emmènent pas, car si elles l’emmenaient, ils perdaient leur argent”.”Y aura-t-il des coupables pour la mort de Maradona?”, s’interrogeait cette semaine le quotidien Pagina 12, redoutant un procès avec plus de questions que de réponses.Mais pour les Argentins vénérant “el Pibe de oro”, il en faudra. “Toute la société, on a besoin de savoir (…) ce qui s’est vraiment passé, qui l’a abandonné, et que ceux qui doivent payer payent!”, lâchait à l’AFP à la veille du procès Hilda Pereira, dans le quartier La Paternal, qui le vit “naître” footballistiquement, à 15 ans, au club d’Argentinos Juniors.”Diego Maradona, ses enfants, ses proches et le peuple argentin méritent justice”,  a lancé le procureur mardi.

En Argentine s’ouvre le procès sur la mort du “Dieu” Maradona

“Assassinat” ou mort inéluctable ? Quatre ans après la disparition de Diego Maradona, s’est ouvert mardi le procès de sept professionnels de santé, pour manquements ayant pu contribuer au décès de l’idole en 2020.Sept praticiens – médecins, psychiatre, psychologue, infirmiers – sont jugés à San Isidro, en banlieue de Buenos Aires, pour “homicide avec dol éventuel”, caractérisé lorsqu’une personne commet une négligence tout en sachant qu’elle peut entraîner la mort.Ils encourent entre 8 et 25 ans de prison. Le procès devrait durer jusqu’à mi-juillet, à raison de trois jours par semaine, avec près de 120 témoins, entre experts, famille, proches, médecins de Maradona au fil des ans.”Justice pour Diego”, clamaient tôt mardi à l’extérieur du tribunal des tee-shirts blancs à l’effigie de l’idole, portés par des dizaines de fans, agitant des drapeaux, entonnant des chants à sa gloire, a constaté l’AFP.”Merci à tout le monde d’être venu, je ne peux pas parler”, leur a glissé, réprimant des sanglots, Veronica Ojeda, ex-compagne de Maradona et mère de leur Dieguito (12 ans), se mêlant à eux, leur distribuant des tee-shirts.- Regardez, ainsi est mort Maradona -Légende du football mondial, icône en Argentine, Diego Armando Maradona est décédé à 60 ans d’une crise cardio-respiratoire, au matin du 25 novembre 2020, seul sur un lit médicalisé d’une résidence privée de Tigre, au nord de Buenos Aires, où il était en convalescence depuis deux semaines, après une neurochirurgie pour un hématome à la tête.”Regardez, ainsi est mort Maradona ! Qu’ils viennent dire qu’ils n’ont pas perçu ce qui arrivait à Diego !”. Premier moment choc, le procureur Patricio Ferrari dans sa déclaration préliminaire, a brandi au tribunal une photo de l’idole mort, sur son lit, le ventre atrocement gonflé.”Ils vous mentent s’ils disent qu’ils n’ont pas participé à un assassinat !” a-t-il lancé, assurant que l’accusation démontrera qu’au sein de l’équipe médicale “personne n’a fait ce qu’il devait faire” dans le “théâtre d’horreur” qu’était devenu le lieu de convalescence.Des avocats, tel Vadim Mischanchuk, défenseur de la psychiatre Agustina Cosachov, ont bondi, indigné qu’on prétende imputer une responsabilité de décès sur la base d’une photo peut-être “prise une demi-heure, deux heures ou quatre heures” après la mort. Il existe des “phénomènes cadavériques”, a-t-il rappelé.Selon l’autopsie, l’ancienne gloire de Boca Juniors, Naples, héros du Mondial 1986, est décédé “d’un Å“dème pulmonaire aigu secondaire et d’une insuffisance cardiaque chronique exacerbée”. Mais il souffrait de multiples pathologies: problèmes rénaux, au foie, insuffisance cardiaque, détérioration neurologique, dépendance à l’alcool et aux psychotropes, souligna une expertise.Pour le parquet, l’équipe médicale a été “protagoniste d’une hospitalisation à domicile sans précédent, totalement déficiente et imprudente”, et a commis une “série d’improvisations, de fautes de gestion et de manquements”.- “Entourage diabolique” -Particulièrement véhément, Fernando Burlando, avocat de Dalma et Giannina, les filles trentenaires de Maradona, a dénoncé mardi “un entourage diabolique” autour de l’astre du football, un “résumé de l’horreur”, une mise à mort “silencieuse mais cruelle”, un “crime qui prétend se déguiser en négligence”. Les stratégies de défense sont apparues d’emblée, dans les déclarations préliminaires d’avocats. Soit se retranchant derrière une spécialité, un rôle segmenté, l’absence de contact – tel le coordinateur infirmier – avec Maradona, soit se dissociant du feu vert initial de convalescence en ce lieu, manifestement inadapté, sans défibrillateur par exemple.Ou bien, à l’image du défenseur du psychologue Carlos Diaz, rappelant “qu’on sait tous que Maradona était un patient difficile” tant pour les médicaments que le psychique. Ou encore, comme les avocats du neuro-chirurugien Leopoldo Luque et de la psychiatre, rappelant que la mort a été le produit “d’un événement cardiaque inattendu et imprévisible”, une arythmie ventriculaire dont “quatre ans d’enquête n’ont pu déterminer la cause”.Outre les sept comparaissant libres, l’infirmière Dahiana Gisela Madrid a obtenu d’être jugée séparément, a priori en juillet.- “Le peuple mérite justice” -Le procès, a rappelé le procureur, entendra aussi des échanges de messages audio et écrits dont il a été beaucoup question lors de l’enquête. Des échanges, a affirmé Mario Baudry, avocat de Dieguito, qui montrent qu'”ils (l’équipe médicale) savaient que si Diego continuait ainsi, il mourrait”. Et où ils parlent “d’essayer de s’assurer que les filles de Diego ne l’emmènent pas, car si elles l’emmenaient, ils perdaient leur argent”.”Y aura-t-il des coupables pour la mort de Maradona?”, s’interrogeait cette semaine le quotidien Pagina 12, redoutant un procès avec plus de questions que de réponses.Mais pour les Argentins vénérant “el Pibe de oro”, il en faudra. “Toute la société, on a besoin de savoir (…) ce qui s’est vraiment passé, qui l’a abandonné, et que ceux qui doivent payer payent!”, lâchait à l’AFP à la veille du procès Hilda Pereira, dans le quartier La Paternal, qui le vit “naître” footballistiquement, à 15 ans, au club d’Argentinos Juniors.”Diego Maradona, ses enfants, ses proches et le peuple argentin méritent justice”,  a lancé le procureur mardi.