Portugal: le gouvernement de centre-droit tombe après le refus des députés de lui accorder la confiance

Empêtré dans une polémique sur un possible conflit d’intérêts, le Premier ministre portugais de droite modérée Luis Montenegro est démissionnaire après le refus des députés mardi de lui accorder la confiance, un vote qui pourrait ouvrir la voie à des élections anticipées.Le gouvernement a “tout tenté jusqu’à la dernière minute pour éviter des élections anticipées”, a déclaré M. Montenegro à la sortie du Parlement.Mardi soir, après plus de 3h30 de débats houleux, la séance avait été suspendue pour une heure au Parlement, le temps pour le PSD (parti social-démocrate, centre-droit) du Premier ministre et le Parti socialiste de tenter des négociations de la dernière chance.Mais l’interruption n’a pas permis d’aplanir le différend entre les deux formations, et les socialistes, comme ils l’avaient annoncé, ont voté contre la confiance au gouvernement, au côté notamment de la formation d’extrême droite Chega.En jeu: la participation éventuelle de Luis Montenegro à une commission d’enquête parlementaire formellement demandée lundi par les socialistes.Le PSD s’était engagé pendant le débat à ce qu’il y prenne part, réclamant en retour qu’elle ne dure que 15 jours, puis jusqu’à fin mai — ce qu’a refusé fermement le leader du Parti socialiste Pedro Nuno Santos, fustigeant des “arrangements” et estimant que ce n’était pas au gouvernement d’en fixer les règles.”Le PS est resté intransigeant dans sa proposition de prolonger la durée de la commission d’enquête, souhaitant ainsi que la dégradation politique (…) dure le plus longtemps possible”, a regretté M. Montenegro qui se défend d’avoir commis des irrégularités.Au cÅ“ur de la polémique: une entreprise de prestation de services détenue par sa femme et ses enfants ayant des contrats avec plusieurs sociétés privées, parmi lesquelles un groupe dont l’activité est soumise à des concessions accordées par l’État.- “Approfondir mes réponses” -Luis Montenegro a déjà annoncé que cette entreprise serait désormais strictement détenue par ses enfants. Mais l’opposition continue d’insister pour qu’il apporte davantage d’explications.”Il est normal de continuer d’avoir des doutes”, a insisté le leader du PS, sommant M. Montenegro de s’expliquer dans le cadre de la “commission d’enquête parlementaire” que son parti a proposée.”Je suis prêt à approfondir mes réponses”, a affirmé pour sa part le chef du gouvernement.”Je sais que les Portugais ne veulent pas d’élections”, a-t-il reconnu, “mais je sais aussi qu’ils ne me pardonneront pas si nous entraînons le pays vers le bas”, s’est justifié M. Montenegro pour qui le vote de confiance était nécessaire “dans un souci de vérité et de transparence”.Le rejet de la confiance par le Parlement, où le gouvernement ne disposait pas de la majorité absolue, pourrait ouvrir la voie à des élections législatives anticipées, les troisièmes depuis début 2022.Il revient au président, le conservateur Marcelo Rebelo de Sousa, de décider de dissoudre ou non le Parlement.Le chef de l’Etat doit recevoir les partis représentés au Parlement mercredi en commençant par le PSD, puis l’opposition socialiste. Jeudi, il a convoqué le conseil d’État, un organe consultatif composé des plus hautes personnalités de l’Etat.Il se prononcera ensuite sur l’issue qu’il souhaite donner à la crise.Si elles sont convoquées, des élections législatives anticipées pourraient se tenir le 11 ou le 18 mai, a déjà indiqué M. Rebelo de Sousa.Arrivé au pouvoir il y a à peine un an,M. Montenegro, qui a déjà surmonté deux motions de censure, a fait savoir qu’il serait candidat à sa succession en cas d’élections anticipées.

Train hostage survivors in Pakistan recount ‘panic’ amid blasts

Hostages freed from a train siege in southwestern Pakistan on Tuesday said they walked for hours through mountainous terrain to reach safety, forced to leave behind relatives from whom they were separated.Militants waging a war of independence against the Pakistani state set off explosions on the railway track in a remote area of Balochistan, forcing the train to a halt and taking more than 450 passengers hostage.”I can’t find the words to describe how we managed to escape. It was terrifying,” Muhammad Bilal told AFP.Bilal had been traveling with his mother on the Jafar Express train when it was caught in the explosive crossfire, leaving at least three dead, according to a railway official.More than 100 hostages have been freed from the train, which remains held up by rebel forces.”I heard an explosion followed by gunfire as militants boarded the train,” passenger Allahditta told AFP at the train station in Mach, where the waiting area has been transformed into a makeshift hospital to treat the wounded. “People began hiding under the seats in panic. The militants separated the men from the women. They allowed me and my family to go because I told them I’m a heart patient,” the 49-year-old said.- ID checks -“We walked for a long time through the mountains to reach the nearest station. I haven’t eaten since I began fasting this morning, but I still can’t bring myself to eat,” Allahditta added, in reference to the Muslim holy month of Ramadan.One passenger described gunmen sorting through identity cards to confirm who was from outside of the province, similar to a spate of recent attacks carried out by the Baloch Liberation Army, which has claimed credit for the seige. “They came and checked IDs and service cards and shot two soldiers in front of me and took the other four to, I don’t know where,” said one passenger who asked not to be named, after walking four hours to the nearest train station.”They checked IDs and those who were Punjabis were taken away by the terrorists,” he added. The BLA claim the region’s natural resources are being exploited by outsiders and has increased attacks targeting Pakistanis from other regions.Late on Tuesday, survivors walked through rugged terrain to the nearest train station and travelled to Mach, about 200 kilometres (124 miles) from the Iran border. The first trains carrying survivors arrived late on Tuesday evening to be met by paramilitary forces and doctors. “I am treating two (police) officers, one was shot five times, while the other was wounded in his knee,” said paramedic Qazim Farooq.

Présidentielle en Roumanie: fin de partie pour le candidat d’extrême droite Georgescu

La Cour constitutionnelle roumaine a rejeté mardi l’appel du candidat d’extrême droite à la présidentielle Calin Georgescu, qui est donc définitivement exclu de la course au grand dam de ses partisans désormais orphelins.L’instance a pris cette décision “à l’unanimité” sans en détailler les raisons.”Aujourd’hui les maîtres ont décidé: pas d’égalité, pas de liberté, pas de fraternité pour les Roumains”, a réagi l’ex-haut fonctionnaire de 62 ans sur les réseaux sociaux, blâmant de nouveau Bruxelles pour ce qu’il avait qualifié auparavant de “coup d’État”. Plusieurs centaines de personnes réunies devant le Parlement ont accueilli la nouvelle par des huées.”Je suis sans voix”, a commenté l’une des manifestantes, refusant de donner son nom, d’autres appelant à “ne pas céder” face aux “voleurs” de voix.Alors que personne ne l’attendait, M. Georgescu avait créé la surprise en arrivant en tête du premier tour le 24 novembre. Mais le scrutin avait été annulé au motif de multiples “irrégularités” selon la Cour constitutionnelle, après une campagne TikTok entachée de soupçons d’ingérence russe.Une décision rarissime au sein de l’UE qui a plongé le pays d’Europe orientale dans le chaos.Un nouveau vote a été convoqué en mai mais le candidat a été recalé pour les mêmes motifs par la Commission électorale dimanche. Après le rejet de son appel, il n’a plus de possibilité de recours.- “Mission accomplie” -“Il y a six mois, j’ai voulu vous ouvrir les yeux. (…) Je considère ma mission accomplie”, a souligné Calin Georgescu, appelant désormais ses sympathisants à poursuivre le combat “pacifiquement” dans les urnes.Va-t-il adouber un successeur? L’autre figure de l’extrême droite roumaine, George Simion, a exclu de reprendre le flambeau dans une interview donnée dans la soirée. Il devrait annoncer officiellement sa décision mercredi.Antivaccin mystique aux accents trumpiens, l’influence du candidat banni reste forte sur fond de profond ressentiment de la population contre les élites politiques et de culte autour de sa personne. Les sondages le créditaient de quelque 40% d’intentions de vote.D’autant qu’il bénéficie désormais du soutien d’Elon Musk et du vice-président américain JD Vance: les deux se sont publiquement indignés de la tournure des événements depuis novembre. “L’Amérique est redevenue grande”, a d’ailleurs salué mardi cet “ultra-fan” de Donald Trump.  Scandant “Liberté” et “A bas la dictature”, ses partisans sont apparus calmes mais déterminés, alors que des heurts violents avaient opposé la foule aux gendarmes dimanche soir après l’annonce du rejet du dossier de leur candidat.”Je veux que mes droits de citoyenne soient respectés”, a déclaré à l’AFP Marinela Simona Cheosa, ingénieure de 45 ans, agitant un grand drapeau roumain. Georgescu hors course, elle “écrira malgré tout son nom sur le bulletin de vote”, dit-elle. “C’est lui que nous voulons, personne d’autre”.- Chapitre refermé? -Pour Marius Vasile, retraité de 51 ans, “c’est un précédent qui est ainsi créé”. “Nous ne vivons plus en démocratie”, fustige-t-il.En lice, restent le candidat de la coalition pro-européenne au pouvoir, Crin Antonescu, et le maire de Bucarest Nicusor Dan, mais d’autres noms pourraient émerger d’ici à la clôture de la procédure mi-mars.En excluant Georgescu, la Roumanie a écarté “une menace intérieure, représentée par un réseau d’éléments fascistes puisant leurs racines dans les services secrets du régime totalitaire de Nicolae Ceausescu, et étrangère, avec le Kremlin à la manoeuvre”, estime le professeur de sciences politiques Sergiu Miscoiu.Pour le politologue Marius Ghincea, “il faut parfois prendre des mesures exceptionnelles pour sauvegarder la démocratie”.”Les institutions roumaines, y compris la Cour, ont cependant échoué à en définir les critères et à les justifier”, note-t-il.Pas sûr dans ces conditions que cette décision “referme le chapitre extrêmement tendu et dangereux qu’a vécu la Roumanie ces derniers mois”, comme l’a espéré sur Facebook le Premier ministre social-démocrate Marcel Ciolacu.

L’Ukraine accepte une proposition américaine de cessez-le-feu avec la Russie

L’Ukraine a accepté mardi une proposition des Etats-Unis pour un cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie, se disant “prête pour la paix” après plus de trois ans de guerre et appelant Moscou à se prononcer, à l’issue d’une rencontre américano-ukrainienne en Arabie saoudite.Lors de ces entretiens, en l’absence de la Russie, Washington a annoncé en retour la levée “immédiate” de la suspension de l’aide militaire à Kiev.Cette rencontre s’est tenue quelques heures après la plus importante attaque de drone menée par Kiev en territoire russe depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, et alors que l’armée ukrainienne est en difficulté sur le front.”Aujourd’hui nous avons fait une proposition que les Ukrainiens ont acceptée, qui est de commencer un cessez-le-feu et des négociations immédiates”, a déclaré le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, après environ neuf heures de discussions à Jeddah, ajoutant que le projet serait transmis à la Russie.”La balle est à présent dans leur camp”, a-t-il ajouté.L’Ukraine, arrivée à la réunion avec un projet de trêve “dans les airs” et “en mer”, “accepte cette proposition” d’un cessez-le-feu de 30 jours et les Etats-Unis doivent à présent “convaincre” la Russie de l’accepter, a réagi le président Volodymyr Zelensky.”L’Ukraine est prête pour la paix. La Russie doit montrer si elle est prête à mettre fin à la guerre ou à la poursuivre”, a-t-il ajouté.A Washington, le président américain Donald Trump a déclaré qu’il “allait parler” à son homologue russe Vladimir Poutine sans doute cette semaine. “Je sais que nous avons une grosse réunion demain avec la Russie et on espère que de bonnes conversations suivront”, a-t-il indiqué, sans autres détails.Moscou de son côté n’a pas “exclu” des contacts avec des représentants des Etats-Unis “pendant les prochains jours”.   Pour le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Walz, la question est désormais de savoir “comment” et non “si” la guerre en Ukraine doit finir.- “Avancée remarquable” -Les deux plus hauts responsables de l’Union européenne ont salué une “évolution positive qui peut constituer un pas vers une paix globale, juste et durable pour l’Ukraine”. “La balle est désormais dans le camp de la Russie”, ont aussi affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Antonio Costa, tout comme le président français Emmanuel Macron. Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a salué une “avancée remarquable”.L’Ukraine et les Etats-Unis sont aussi tombés d’accord pour conclure “dès que possible” un accord sur les minerais ukrainiens, selon la déclaration conjointe publiée après la rencontre.L’Ukraine avait mis sur la table une proposition de trêve en espérant convaincre les Etats-Unis de rétablir leur aide militaire à Kiev et le partage de renseignements, interrompus depuis l’altercation, le 28 février dans le Bureau ovale, entre Donald Trump, son vice-président et M. Zelensky.Le président ukrainien avait alors quitté les Etats-Unis sans signer comme prévu un accord sur l’exploitation des minerais de son pays par les Etats-Unis.”L’Ukraine s’est déclarée prête à accepter la proposition américaine d’instaurer un cessez-le-feu immédiat et provisoire de 30 jours, qui peut être prolongé par accord mutuel des parties et qui est soumis à l’acceptation et à la mise en oeuvre simultanée par la Fédération de Russie”, a indiqué la déclaration finale.- “Prêts à tout” -Marco Rubio ainsi que le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, ont participé à la réunion, au moment où Donald Trump fait pression sur l’Ukraine pour mettre fin à la guerre.”Nous sommes prêts à tout faire pour parvenir à la paix”, avait déclaré le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, en entrant dans la salle des négociations.Dans ce contexte, l’Ukraine a affirmé que son attaque massive menée avec des centaines de drones, qui a visé en particulier Moscou et sa région, à plus de 400 kilomètres de la frontière ukrainienne, devrait “inciter” Vladimir Poutine à accepter une trêve aérienne.L’attaque a fait trois morts, selon les autorités municipales. Le Kremlin a accusé Kiev de frapper “des infrastructures sociales, des immeubles d’habitation”. Selon Moscou, 343 drones ont été abattus au cours de cette attaque qui a également visé la région de Koursk, frontalière de l’Ukraine.Dans l’est de l’Ukraine, des bombardements russes ont fait six morts mardi dans la région de Donetsk, a annoncé son gouverneur.Interrogé sur les négociations en Arabie saoudite, le Kremlin a estimé que c’était à l’Ukraine de montrer qu’elle était prête à faire la paix. “Ce que nous (en) attendons n’a pas d’importance”, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.Volodymyr Zelensky a rencontré à Jeddah le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, et estimé que le royaume apportait “une plateforme très importante pour la diplomatie” avec une possible médiation “pour la libération de prisonniers militaires et civils et le retour d’enfants déportés”, ainsi que sur les garanties de sécurité réclamées par Kiev.

L’Ukraine accepte une proposition américaine de cessez-le-feu avec la Russie

L’Ukraine a accepté mardi une proposition des Etats-Unis pour un cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie, se disant “prête pour la paix” après plus de trois ans de guerre et appelant Moscou à se prononcer, à l’issue d’une rencontre américano-ukrainienne en Arabie saoudite.Lors de ces entretiens, en l’absence de la Russie, Washington a annoncé en retour la levée “immédiate” de la suspension de l’aide militaire à Kiev.Cette rencontre s’est tenue quelques heures après la plus importante attaque de drone menée par Kiev en territoire russe depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, et alors que l’armée ukrainienne est en difficulté sur le front.”Aujourd’hui nous avons fait une proposition que les Ukrainiens ont acceptée, qui est de commencer un cessez-le-feu et des négociations immédiates”, a déclaré le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, après environ neuf heures de discussions à Jeddah, ajoutant que le projet serait transmis à la Russie.”La balle est à présent dans leur camp”, a-t-il ajouté.L’Ukraine, arrivée à la réunion avec un projet de trêve “dans les airs” et “en mer”, “accepte cette proposition” d’un cessez-le-feu de 30 jours et les Etats-Unis doivent à présent “convaincre” la Russie de l’accepter, a réagi le président Volodymyr Zelensky.”L’Ukraine est prête pour la paix. La Russie doit montrer si elle est prête à mettre fin à la guerre ou à la poursuivre”, a-t-il ajouté.A Washington, le président américain Donald Trump a déclaré qu’il “allait parler” à son homologue russe Vladimir Poutine sans doute cette semaine. “Je sais que nous avons une grosse réunion demain avec la Russie et on espère que de bonnes conversations suivront”, a-t-il indiqué, sans autres détails.Moscou de son côté n’a pas “exclu” des contacts avec des représentants des Etats-Unis “pendant les prochains jours”.   Pour le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Walz, la question est désormais de savoir “comment” et non “si” la guerre en Ukraine doit finir.- “Avancée remarquable” -Les deux plus hauts responsables de l’Union européenne ont salué une “évolution positive qui peut constituer un pas vers une paix globale, juste et durable pour l’Ukraine”. “La balle est désormais dans le camp de la Russie”, ont aussi affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Antonio Costa, tout comme le président français Emmanuel Macron. Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a salué une “avancée remarquable”.L’Ukraine et les Etats-Unis sont aussi tombés d’accord pour conclure “dès que possible” un accord sur les minerais ukrainiens, selon la déclaration conjointe publiée après la rencontre.L’Ukraine avait mis sur la table une proposition de trêve en espérant convaincre les Etats-Unis de rétablir leur aide militaire à Kiev et le partage de renseignements, interrompus depuis l’altercation, le 28 février dans le Bureau ovale, entre Donald Trump, son vice-président et M. Zelensky.Le président ukrainien avait alors quitté les Etats-Unis sans signer comme prévu un accord sur l’exploitation des minerais de son pays par les Etats-Unis.”L’Ukraine s’est déclarée prête à accepter la proposition américaine d’instaurer un cessez-le-feu immédiat et provisoire de 30 jours, qui peut être prolongé par accord mutuel des parties et qui est soumis à l’acceptation et à la mise en oeuvre simultanée par la Fédération de Russie”, a indiqué la déclaration finale.- “Prêts à tout” -Marco Rubio ainsi que le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, ont participé à la réunion, au moment où Donald Trump fait pression sur l’Ukraine pour mettre fin à la guerre.”Nous sommes prêts à tout faire pour parvenir à la paix”, avait déclaré le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, en entrant dans la salle des négociations.Dans ce contexte, l’Ukraine a affirmé que son attaque massive menée avec des centaines de drones, qui a visé en particulier Moscou et sa région, à plus de 400 kilomètres de la frontière ukrainienne, devrait “inciter” Vladimir Poutine à accepter une trêve aérienne.L’attaque a fait trois morts, selon les autorités municipales. Le Kremlin a accusé Kiev de frapper “des infrastructures sociales, des immeubles d’habitation”. Selon Moscou, 343 drones ont été abattus au cours de cette attaque qui a également visé la région de Koursk, frontalière de l’Ukraine.Dans l’est de l’Ukraine, des bombardements russes ont fait six morts mardi dans la région de Donetsk, a annoncé son gouverneur.Interrogé sur les négociations en Arabie saoudite, le Kremlin a estimé que c’était à l’Ukraine de montrer qu’elle était prête à faire la paix. “Ce que nous (en) attendons n’a pas d’importance”, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.Volodymyr Zelensky a rencontré à Jeddah le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, et estimé que le royaume apportait “une plateforme très importante pour la diplomatie” avec une possible médiation “pour la libération de prisonniers militaires et civils et le retour d’enfants déportés”, ainsi que sur les garanties de sécurité réclamées par Kiev.

Wall Street toujours freinée par les incertitudes sur les droits de douane

La Bourse de New York a terminé en baisse modérée mardi, au lendemain d’une forte chute, les investisseurs naviguant à vue au gré des déclarations de Donald Trump sur les droits de douane, causant ainsi une certaine aversion au risque sur le marché.Le Dow Jones a perdu 1,14%, l’indice Nasdaq a reculé de 0,18% et l’indice élargi S&P 500 a lâché 0,76%.La place new-yorkaise a évolué en dents de scie mardi, peinant à trouver une direction claire durant la séance et au lendemain du lourd repli du Nasdaq (-4,00%) provoqué par les inquiétudes croissantes sur la possibilité d’une récession aux Etats-Unis.”La volatilité n’est pas un phénomène nouveau sur ces trois dernières semaines, et elle est en grande partie due à l’incertitude entourant des éléments tels que les tarifs douaniers”, observe auprès de l’AFP Art Hogan de B. Riley Wealth Management.Donald Trump a proféré mardi de nouvelles menaces commerciales contre le Canada, annonçant entre autres doubler à 50% le taux des droits de douane sur l’acier et l’aluminium canadiens.Plus tard, après s’être livré à un va-et-vient avec Ottawa, le président à décidé de renoncer au doublement de ces taxes, a confirmé le conseiller de Donald Trump en charge des questions commerciales, Peter Navarro.”Pour la première fois en trois semaines, il semble que nous ayons quelques bonnes nouvelles et qu’une fenêtre soit ouverte dans les négociations avec le Canada”, souligne M. Hogan.Toutefois, Washington a effectué de nombreux revirements ces derniers jours, des mesures ayant été “annoncées puis modifiées, puis annoncées à nouveau et encore modifiées”, ajoute l’analyste.”Plus (l’administration) continuera à appliquer cette méthode politique, plus les consommateurs seront dans l’incertitude et réduiront leurs dépenses et moins les entreprises américaines (…) développeront leurs activités”, selon M. Hogan. Ainsi, “plus l’incertitude persiste, plus les investisseurs seront disposés à retirer de l’argent de la table”, résume-t-il.Côté indicateurs, Wall Street a peu réagi au rapport JOLTS du ministère américain du Travail qui a mis en évidence une hausse des offres d’emplois en janvier, légèrement supérieure aux prévisions des économistes.Les investisseurs attendent désormais la publication, mercredi avant l’ouverture, de l’indice des prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis pour le mois de février.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’est tendu à 4,28%, contre 4,21% lundi en clôture.Ailleurs à la cote, le Nasdaq a quelque peu rattrapé ses pertes de la veille grâce à certaines capitalisations géantes du secteur technologique, comme la star des semi-conducteurs Nvidia (+1,66%).Le pionnier des véhicules électriques Tesla reprenait aussi quelques couleurs (+3,79%) au lendemain de sa chute vertigineuse. Lundi, le titre avait dégringolé de plus de 15% lors de sa pire séance en Bourse depuis 2020, le constructeur souffrant notamment d’un plongeon de ses ventes.La compagnie aérienne à bas prix Southwest Airlines s’est envolée (+8,34%) après avoir annoncé la fin de sa politique de bagages en soute gratuits. Les passagers devront désormais payer un supplément dès la première valise, alors que deux bagages étaient auparavant inclus dans le prix du billet, à l’exception de certains voyageurs réguliers.Le titre de son homologue Delta Air Lines a décroché (-7,25%) après l’annonce de prévisions de résultats abaissées pour le premier trimestre, en raison notamment d’une “mollesse” de la demande aux États-Unis.Face à la baisse de la confiance des consommateurs, les actions liées au tourisme ont chuté, à l’instar de Airbnb (-5,08%), Expedia (-7,28%) ou encore Booking (-2,19%).

US trades barbs with Canada as steel, aluminum tariffs loom

The United States and Canada traded angry tariff warnings Tuesday, as trade tensions soared and President Donald Trump doubled down on provocative plans to annex his country’s northern neighbor.Despite a compromise arising after a day of threats and counter-threats, Canada and other US trading partners will still be hit at midnight by a blanket 25 percent levy imposed on all steel and aluminum imports.The move comes with “no exceptions or exemptions,” a White House spokesperson told AFP.The steel and aluminum levies threaten to affect everything from electronics to vehicles and construction equipment — and have manufacturers scrambling to find cost-effective domestic suppliers.Early Tuesday, Trump threatened to double the rate on imports of both metals from Canada, after its province of Ontario imposed an electricity surcharge on three US states.Canadian Prime Minister-elect Mark Carney, in turn, vowed that his incoming administration would hit back with “maximum impact.”But Ontario has since halted the surcharge after talks with Washington.Wall Street stocks slumped for a second straight day after major indexes fluctuated over Trump’s tariff threats.Ontario Premier Doug Ford, US Commerce Secretary Howard Lutnick and US Trade Representative Jamieson Greer are set to meet in Washington Thursday “to discuss a renewed USMCA ahead of the April 2 reciprocal tariff deadline,” according to a US-Canada joint statement.This refers to a North American trade pact that also includes Mexico.Canada, historically among the closest US allies, had been facing aggressive rhetoric and found itself the target of Trump’s ire on trade — alongside unprecedented questioning of and threats to its sovereignty.Canada supplies half of US aluminum imports and 20 percent of US steel imports, says industry consultant EY-Parthenon.- Electricity, autos -On Tuesday, Trump said on Truth Social that if Canada uses electricity as a bargaining chip “they will pay a financial price for this so big that it will be read about in History Books for many years to come!”He also threatened to boost tariffs on cars from April 2, saying this would “essentially, permanently shut down the automobile manufacturing business in Canada.”Trump has vowed reciprocal levies as soon as April 2 to remedy trade practices Washington deems unfair, raising the potential for more products and trading partners to be specifically targeted.Reacting to Trump’s announcement on MSNBC, Ontario Premier Doug Ford said the US president made “an unprovoked attack on our country, on families, on jobs.”Trump, meanwhile, backed up his tariff threats by saying again that Canada should be absorbed.The “only thing that makes sense” is for Canada to join the United States as a 51st state, he said. “This would make all Tariffs, and everything else, totally disappear.”- Costs and opportunities -Former US Treasury Secretary Larry Summers said on X that Trump’s tariff threats on Canada would be “a self-inflicted wound to the US economy that we cannot afford, at a moment when recession risks are rising.”Trump, however, played down fears over the economy, saying he does not see a recession coming while dismissing losses on Wall Street.If some companies were bracing for a damaging period of higher production costs, others sensed an opportunity.Drew Greenblatt, owner of Baltimore-based metal product manufacturer Marlin Steel, said incoming levies on imported steel have already boosted his new orders.”We only use American steel, so we’re thrilled with the tariffs,” he told AFP, adding that these helped him gain an edge over a competitor.For Robert Actis, whose firm makes stucco netting used in construction, the expanded scope of incoming levies is a relief.Currently, a business like his imports wire for manufacturing, facing added tariff costs. But foreign-made finished products could enter the US market.With incoming levies covering a range of finished metal products too, Actis said this levels the playing field.But higher import costs will likely ripple through the economy.A major US maker of steel products warned American steel prices would surge to match the elevated costs of foreign goods.Supply constraints nudge prices up too, making items like nails, for example, more expensive as much of their cost is in original steel.Purchasers in industries like homebuilding would therefore end up spending more and could pass costs to consumers, making homes less affordable.