Fire aboard US airliner after diverted to Denver

An American Airlines jet caught fire Thursday after landing at Denver International Airport in Colorado, dramatic images on social media showed.According to statements from the airline and the US Federal Aviation Administration reported by local media, the flight was diverted to Denver after experiencing engine trouble.”The 172 customers and six crew members deplaned and are being relocated to the terminal,” American Airlines said, in a statement published by Denver broadcaster KDVR.Neither the FAA, the airline nor Denver International Airport responded immediately to AFP requests for comment.The latest incident comes amid concerns about safety after a series of incidents and attempts by President Donald Trump’s administration to cut costs at US aviation agencies.The plane was reportedly en route from Colorado Springs to Dallas-Fort Worth when it was diverted to Denver.Video footage widely shared on social media showed billowing smoke around the jet on the ground near the terminals and passengers standing on a wing as emergency services arrived.

Sur l’Ukraine, les pays du G7 cherchent à afficher une certaine unité

Les chefs de diplomatie du G7 poursuivent jeudi soir leurs discussions pour parvenir à parler d’une même voix sur l’Ukraine malgré une approche américaine devenue plus conciliante à l’égard de Moscou avec Donald Trump.Mélanie Joly, la ministre des Affaires étrangères du Canada, pays hôte du G7, doit tenir une conférence de presse vendredi à 8H30 (12H30 GMT) pour le dernier jour des discussions.L’unité du groupe – Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Royaume-Uni et Japon – est fortement ébranlée par le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, qui s’est rapproché de manière spectaculaire de Vladimir Poutine et mène une guerre commerciale avec ses proches alliés.Le porte-parole du ministère japonais des Affaires étrangères, Toshihiro Kitamura, a dit espérer que le G7 parvienne à une déclaration d’unité sur l’Ukraine.”Si nous ne le faisons pas, cela ne fera que profiter à des pays comme la Chine et la Russie”, s’est inquiété M. Kitamura.Selon une source diplomatique à l’AFP, “il reste du travail” pour s’accorder malgré les désaccords. “Tout le monde s’observe, chacun reste sur ses positions mais sans se montrer offensif”, a décrit cette même source.Le pivot de Donald Trump vers la Russie a provoqué une onde de choc en Europe et au-delà. Et a conduit les Européens à accélérer les discussions sur un avenir de défense sans les Etats-Unis.- “Très fermes” -L’Ukraine est le sujet numéro un de ce sommet multilatéral de trois jours des ministres des Affaires étrangères du G7 à Charlevoix, dans un hôtel qui surplombe le fleuve Saint-Laurent.Il intervient juste après le feu vert de Kiev à la proposition américaine d’un cessez-le-feu de 30 jours, plus de trois ans après l’invasion russe.Pendant la réunion du G7, Vladimir Poutine, dont le monde entier attendait la réponse, s’est dit depuis Moscou “pour” une trêve.”Mais il y a des nuances” et des “questions importantes” à régler, a-t-il immédiatement temporisé, demandant à en discuter avec les Etats-Unis.Washington presse Moscou d’accepter une trêve “sans conditions”, comme gage de bonne volonté.”Nous devons être très fermes sur le fait que tout cessez-le-feu ne peut être assorti de conditions”, a renchéri la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas dans une interview à CNN jeudi en marge du sommet.”Si la Russie veut mettre fin à cette guerre, ils n’ont qu’à arrêter de bombarder l’Ukraine”, a-t-elle souligné.En ouvrant la session formelle du G7, Mélanie Joly a appelé les puissances à “continuer à soutenir l’Ukraine face à l’agression illégale de la Russie” pour aboutir à “une paix juste et durable en Ukraine”.”A quoi servirait un cessez-le-feu qui, dans deux ou quatre ans, conduirait à plus de souffrance, plus de destructions, plus de guerre en Europe?”, a averti en amont la ministre allemande Annalena Baerbock.- Trump encore à l’attaque -Outre l’Ukraine, les chefs de diplomatie ont également abordé le conflit au Proche-Orient et la détérioration de la situation en Syrie.Toutes ces discussions sont compliquées par les très fortes tensions entre les Etats-Unis et le reste du G7, notamment en raison de la guerre commerciale lancée par Donald Trump.Le secrétaire d’Etat Marco Rubio est le premier haut responsable américain à fouler le sol canadien depuis le retour du républicain à la Maison Blanche.Jeudi, ce dernier a menacé la France et l’Union européenne d’imposer des droits de douane de 200% sur leurs champagnes, vins et autres alcools.La veille, des taxes douanières de 25% sont entrées en vigueur sur les importations d’acier et d’aluminium, entraînant des représailles immédiates de nombreux pays.Cette guerre commerciale se double pour le Canada d’une menace plus lourde: Donald Trump veut le voir devenir le “51e Etat” américain.Le milliardaire a continué jeudi sur sa lancée des dernières semaines, estimant que le Canada “ne fonctionne que s’il est un État” américain.”Ce serait le pays le plus incroyable visuellement. Si vous regardez une carte, vous verrez qu’ils ont tracé une ligne artificielle entre le Canada et les États-Unis”, a-t-il déclaré à des journalistes à Washington.

Sur l’Ukraine, les pays du G7 cherchent à afficher une certaine unité

Les chefs de diplomatie du G7 poursuivent jeudi soir leurs discussions pour parvenir à parler d’une même voix sur l’Ukraine malgré une approche américaine devenue plus conciliante à l’égard de Moscou avec Donald Trump.Mélanie Joly, la ministre des Affaires étrangères du Canada, pays hôte du G7, doit tenir une conférence de presse vendredi à 8H30 (12H30 GMT) pour le dernier jour des discussions.L’unité du groupe – Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Royaume-Uni et Japon – est fortement ébranlée par le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, qui s’est rapproché de manière spectaculaire de Vladimir Poutine et mène une guerre commerciale avec ses proches alliés.Le porte-parole du ministère japonais des Affaires étrangères, Toshihiro Kitamura, a dit espérer que le G7 parvienne à une déclaration d’unité sur l’Ukraine.”Si nous ne le faisons pas, cela ne fera que profiter à des pays comme la Chine et la Russie”, s’est inquiété M. Kitamura.Selon une source diplomatique à l’AFP, “il reste du travail” pour s’accorder malgré les désaccords. “Tout le monde s’observe, chacun reste sur ses positions mais sans se montrer offensif”, a décrit cette même source.Le pivot de Donald Trump vers la Russie a provoqué une onde de choc en Europe et au-delà. Et a conduit les Européens à accélérer les discussions sur un avenir de défense sans les Etats-Unis.- “Très fermes” -L’Ukraine est le sujet numéro un de ce sommet multilatéral de trois jours des ministres des Affaires étrangères du G7 à Charlevoix, dans un hôtel qui surplombe le fleuve Saint-Laurent.Il intervient juste après le feu vert de Kiev à la proposition américaine d’un cessez-le-feu de 30 jours, plus de trois ans après l’invasion russe.Pendant la réunion du G7, Vladimir Poutine, dont le monde entier attendait la réponse, s’est dit depuis Moscou “pour” une trêve.”Mais il y a des nuances” et des “questions importantes” à régler, a-t-il immédiatement temporisé, demandant à en discuter avec les Etats-Unis.Washington presse Moscou d’accepter une trêve “sans conditions”, comme gage de bonne volonté.”Nous devons être très fermes sur le fait que tout cessez-le-feu ne peut être assorti de conditions”, a renchéri la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas dans une interview à CNN jeudi en marge du sommet.”Si la Russie veut mettre fin à cette guerre, ils n’ont qu’à arrêter de bombarder l’Ukraine”, a-t-elle souligné.En ouvrant la session formelle du G7, Mélanie Joly a appelé les puissances à “continuer à soutenir l’Ukraine face à l’agression illégale de la Russie” pour aboutir à “une paix juste et durable en Ukraine”.”A quoi servirait un cessez-le-feu qui, dans deux ou quatre ans, conduirait à plus de souffrance, plus de destructions, plus de guerre en Europe?”, a averti en amont la ministre allemande Annalena Baerbock.- Trump encore à l’attaque -Outre l’Ukraine, les chefs de diplomatie ont également abordé le conflit au Proche-Orient et la détérioration de la situation en Syrie.Toutes ces discussions sont compliquées par les très fortes tensions entre les Etats-Unis et le reste du G7, notamment en raison de la guerre commerciale lancée par Donald Trump.Le secrétaire d’Etat Marco Rubio est le premier haut responsable américain à fouler le sol canadien depuis le retour du républicain à la Maison Blanche.Jeudi, ce dernier a menacé la France et l’Union européenne d’imposer des droits de douane de 200% sur leurs champagnes, vins et autres alcools.La veille, des taxes douanières de 25% sont entrées en vigueur sur les importations d’acier et d’aluminium, entraînant des représailles immédiates de nombreux pays.Cette guerre commerciale se double pour le Canada d’une menace plus lourde: Donald Trump veut le voir devenir le “51e Etat” américain.Le milliardaire a continué jeudi sur sa lancée des dernières semaines, estimant que le Canada “ne fonctionne que s’il est un État” américain.”Ce serait le pays le plus incroyable visuellement. Si vous regardez une carte, vous verrez qu’ils ont tracé une ligne artificielle entre le Canada et les États-Unis”, a-t-il déclaré à des journalistes à Washington.

Nouvelle affaire de corruption au Parlement européen, Huawei dans le viseur

Après le Qatargate, le Parlement européen est secoué par une nouvelle affaire: une série de perquisitions ont été menées jeudi en Belgique et au Portugal, et un suspect a été arrêté en France, dans une enquête pour corruption au sein de l’institution de l’UE ciblant l’entreprise chinoise Huawei.Le juge belge en charge de l’enquête a fait poser des scellés dans plusieurs bureaux du Parlement à Bruxelles et Strasbourg, en particulier dans ceux attribués à deux assistants parlementaires considérés comme suspects, a indiqué le parquet fédéral.Selon le parquet, la corruption aurait été pratiquée “régulièrement” et “très discrètement” depuis 2021, “sous couvert de lobbying commercial” et en prenant différentes formes, comme des rémunérations de prises de positions politiques ou encore “des cadeaux démesurés” comme des frais de bouche, de voyage, ou des invitations régulières à des matches de football.Un suspect a été arrêté en France en vertu d’un mandat d’arrêt européen émis par la justice belge, a-t-on précisé.D’après le journal belge Le Soir, plusieurs lobbyistes actifs au Parlement européen ont été interpellés au cours de cette opération de police internationale jeudi matin. Au cÅ“ur de l’enquête figure un ex-assistant parlementaire employé comme directeur des affaires publiques au bureau bruxellois de Huawei.”La corruption supposée aurait eu lieu au profit de l’entreprise Huawei”, a indiqué dans l’après-midi le parquet, qui avait dans un premier temps refusé de confirmer que le fabricant chinois de smartphones était le corrupteur présumé.La firme a réagi en affirmant à l’AFP avoir une politique de “tolérance zéro” envers la corruption.”Huawei prend ces allégations au sérieux et communiquera de manière urgente avec les enquêteurs pour mieux comprendre la situation”, a déclaré un porte-parole de l’entreprise dans un communiqué.Le parquet fédéral a fait état de 21 perquisitions au total à travers la Belgique. Trois autres ont été sollicitées au Portugal. Dans ce pays est établie une société soupçonnée d’avoir reçu des virements destinés à des eurodéputés, selon le journal Le Soir.La justice portugaise a confirmé à l’AFP avoir fait effectuer sur son sol des perquisitions à la demande des autorités belges, sans plus de précisions.- “Organisation criminelle” -Huawei est au cÅ“ur des rivalités technologiques entre la Chine et les autres grandes puissances. Les Etats-Unis affirment, sans preuve, que les équipements chinois pourraient être utilisés à des fins d’espionnage – des accusations démenties par Pékin.En 2023, Bruxelles a décrit le géant des télécommunications chinois comme présentant le risque le plus élevé pour les pays de l’UE parmi tous les fournisseurs de 5G, appelant les Etats membres à exclure ses équipements de leurs réseaux mobiles.L’enquête vise des faits de “corruption active au sein du Parlement européen” ainsi que des “faux et usage de faux”, le tout dans le cadre d’une “organisation criminelle”.Les versements ou autres avantages patrimoniaux auraient été dissimulés “dans des flux financiers liés à des prises en charge de frais de conférences, et payés à différents intermédiaires”. Plusieurs documents et objets ont été saisis pour être analysésAucun eurodéputé n’a été interpellé dans l’opération de police menée au moment où le Parlement était réuni en plénière à Strasbourg. Mais plusieurs élus seraient dans le collimateur des enquêteurs.C’est la deuxième fois en moins de trois ans que le Parlement européen, seule institution élue de l’UE, est éclaboussé par un scandale de corruption.Dans le Qatargate, la justice belge enquête depuis 2022 sur des faits impliquant plusieurs ex-eurodéputés socialistes soupçonnés d’avoir été corrompus par deux puissances étrangères, le Qatar et le Maroc.Les deux pays, qui sont soupçonnés d’avoir fait des cadeaux ou versements en liquide afin de lisser leur image en matière de droits humains, ont toujours fermement nié.”Depuis trop longtemps, les députés européens adoptent une approche insouciante de l’éthique et continuent de vivre dans une culture d’impunité”, a réagi l’organisation Transparency international, jugeant ces nouvelles révélations “aussi graves” que celles du Qatargate.”La corruption doit être punie. Nous avons vraiment besoin d’un contrôle indépendant des violations éthiques, c’est un rappel douloureux après le Qatargate que l’Union européenne reste vulnérable”, a déclaré de son coté l’eurodéputé écologiste allemand Daniel Freund, joint par l’AFP.Le Parlement européen a dit de son côté “prendre acte” de la nouvelle enquête et être prêt à y “coopérer pleinement” si la justice belge le sollicite.

EU parliament roiled by graft probe linked to China’s Huawei

A new graft scandal rocked the European Parliament after police carried out raids Thursday in Belgium and Portugal, detaining multiple suspects in a probe into suspicions of corruption under the guise of lobbying for the benefit of Chinese tech giant Huawei.The new investigation comes more than two years after the “Qatargate” scandal, in which a number of EU lawmakers were accused of being paid to promote the interests of Qatar and Morocco — something both countries have firmly denied.None of those held for questioning on Thursday were EU lawmakers, a police source told AFP. But Belgian media reported more than a dozen parliamentarians were on the detectives’ radar.Transparency campaigners, who have accused EU lawmakers of resisting reform, called on the parliament to immediately investigate the latest claims.”The alleged bribery is said to have benefitted Huawei,” the Belgian federal prosecutor’s office said after local media reported the probe focused on the company.Huawei said it took the allegations “seriously” and would “urgently communicate with the investigation to further understand the situation”.”Huawei has a zero tolerance policy towards corruption or other wrongdoing, and we are committed to complying with all applicable laws and regulations at all times,” the firm said in a statement Friday.The Belgian prosecutor’s office earlier said several people were taken in for questioning over their “alleged involvement in active corruption within the European Parliament, as well as for forgery and use of forgeries”.The investigating judge ordered seals on the European Parliament offices of two parliamentary assistants and a suspect had been arrested in France, it added in a second statement Thursday afternoon.The EU parliament said it had received a request for cooperation from the Belgian authorities and would “swiftly and fully honour” it.Prosecutors said the alleged corruption by a “criminal organisation” was “practised regularly and very discreetly from 2021 to the present day” and took “various forms”.These included “remuneration for taking political positions or excessive gifts such as food and travel expenses or regular invitations to football matches” as part of a bid to promote “purely private commercial interests” in political decisions.The alleged kickbacks were concealed as conference expenses and paid to various intermediaries, the office said, adding it was looking at whether money laundering had also been involved.About 100 police officers took part in the operation which included a total of 21 searches conducted across Belgium and in Portugal, it added.Belgium’s Le Soir daily said the Portuguese search focused on a company through which transfers had allegedly been made to one or more EU lawmakers.Portugal’s prosecutor general confirmed the raids were conducted “at the request of the Belgian authorities” but did not provide more details.- ‘Mockery of democracy’ -At the heart of the alleged corruption is a former parliamentary assistant who was employed as Huawei’s EU public affairs director, Belgian media said.Huawei has been in the EU’s crosshairs in recent years.Brussels in 2023 described the telecoms giant as a higher risk to the bloc than other 5G suppliers and called on EU states to exclude its equipment from their mobile networks.Le Soir said police had taken “several lobbyists” into custody and they were due to appear in front of a judge for questioning.Transparency defenders were scathing in their criticism of the parliament’s lack of wide-ranging reforms after the 2022 scandal.”These new allegations are as sweeping and serious as Qatargate and make a mockery of democracy at the European Parliament. For too long, MEPs have taken a carefree approach to ethics and continue to exist in a culture of impunity,” said Nicholas Aiossa, director at Transparency International EU.He urged swift and deep reform in the parliament, a call echoed by former transparency campaigner and current Green EU lawmaker, Daniel Freund.”This painfully shows that following Qatargate the EU remains vulnerable to corruption. Some reforms are still being blocked,” Freund told AFP, adding: “We finally need independent oversight for ethics violations.”Huawei has found itself at the centre of an intense tech rivalry between Beijing and Washington, with US officials warning its equipment could be used to spy on behalf of Chinese authorities — allegations they deny.Since 2019, US sanctions have cut Huawei off from global supply chains for technology and US-made components, a move that initially hammered its production of smartphones.burs-oho/sco