Raids américains contre les Houthis au Yémen, au moins 31 morts

Au moins 31 personnes, selon un bilan annoncé dimanche, ont été tuées au Yémen par une série de frappes américaines contre les rebelles houthis après leurs menaces contre le commerce maritime, auxquelles le président américain Donald Trump a promis de répondre par “une force létale écrasante”. Dans un message sur son réseau Truth Social, le président américain a également demandé à l’Iran “d’arrêter immédiatement” son soutien aux Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen en guerre, dont la capitale Sanaa.Selon le ministère de la Santé des Houthis, ces frappes ont visé la capitale Sanaa, les gouvernorats de Saada (nord) et d’Al-Bayda (centre) et la ville de Radaa (centre). Elles ont fait au moins 31 morts et 101 blessés, “pour la plupart des enfants et des femmes”, a indiqué sur le réseau social X le porte-parole du ministère Anis Al-Asbahi. La télévision des rebelles, Al-Massirah, avait annoncé samedi soir qu’une “attaque américano-britannique” avait visé le district de Shououb dans le nord de Sanaa, ainsi que Saada, fief des rebelles dans le nord du Yémen. Londres n’a pas annoncé de frappes dans l’immédiat.Un photographe de l’AFP dans la capitale yéménite a entendu trois explosions et vu des panaches de fumée s’élever d’un quartier résidentiel. Les forces de sécurité ont immédiatement bouclé la zone.Les Etats-Unis ont mené “une action militaire décisive et puissante” contre les Houthis au Yémen, a déclaré Donald Trump.”Nous utiliserons une force létale écrasante jusqu’à ce que nous ayons atteint notre objectif”, a-t-il prévenu.Il s’agit des premières frappes américaines contre les Houthis depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier.- “Prêts à répondre” -Les Houthis ont averti que “cette agression ne restera pas sans réponse”.”Nos forces armées sont prêtes à répondre à l’escalade par l’escalade”, a dit le bureau politique des rebelles dans un communiqué diffusé sur Al-Massirah. Les frappes interviennent après l’annonce par les Houthis le 11 mars de leur intention de reprendre les attaques qu’ils menaient depuis plus d’un an au large du Yémen contre des navires de commerce qu’ils estiment liés à Israël.Ces rebelles, qui soutiennent le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, ont souligné que cette décision avait été prise après le refus d’Israël de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza dévastée par 15 mois de guerre.”Vos attaques doivent cesser à partir d’aujourd’hui”, a lancé Donald Trump au sujet des “terroristes houthis”, auxquels il a promis “l’enfer”.Le président américain a aussi adressé un message à l’Iran: “ne menacez pas le peuple américain, leur président (…) ou les routes maritimes mondiales. Et si vous le faites, attention, parce que l’Amérique vous en tiendra totalement responsable et nous ne vous ferons pas de cadeau!”.”Le gouvernement américain n’a aucune autorité et aucun droit de dicter la politique étrangère de l’Iran”, a répondu sur X le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, appelant à “cesse(r) de tuer le peuple yéménite”.Les Houthis font partie de ce que l’Iran appelle l'”axe de la résistance” face à Israël, qui regroupe aussi notamment le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Hezbollah libanais.Saluant le “soutien” apporté par les Houthis au peuple palestinien dans la bande de Gaza, le Hamas a condamné samedi, dans un communiqué, “l’agression aérienne américano-britannique”, la qualifiant de “violation flagrante du droit international”.- “Organisation terroriste” -A partir de novembre 2023, les Houthis ont mené des attaques au large du Yémen contre des navires qu’ils estimaient liés à Israël, mais aussi aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.Ils disent agir en solidarité avec les Palestiniens à Gaza, où une guerre a opposé pendant 15 mois le Hamas à Israël, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Le 19 janvier, les Houthis avaient cessé leurs attaques après l’entrée en vigueur d’une trêve fragile à Gaza.Les attaques contre les navires ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Selon le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, les Houthis ont “attaqué des navires de guerre américains 174 fois et des navires commerciaux 145 fois depuis 2023”.Début mars, les Etats-Unis ont classé les Houthis “organisation terroriste étrangère”, après la signature d’un décret en ce sens par Donald Trump.

Raids américains contre les Houthis au Yémen, au moins 31 morts

Au moins 31 personnes, selon un bilan annoncé dimanche, ont été tuées au Yémen par une série de frappes américaines contre les rebelles houthis après leurs menaces contre le commerce maritime, auxquelles le président américain Donald Trump a promis de répondre par “une force létale écrasante”. Dans un message sur son réseau Truth Social, le président américain a également demandé à l’Iran “d’arrêter immédiatement” son soutien aux Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen en guerre, dont la capitale Sanaa.Selon le ministère de la Santé des Houthis, ces frappes ont visé la capitale Sanaa, les gouvernorats de Saada (nord) et d’Al-Bayda (centre) et la ville de Radaa (centre). Elles ont fait au moins 31 morts et 101 blessés, “pour la plupart des enfants et des femmes”, a indiqué sur le réseau social X le porte-parole du ministère Anis Al-Asbahi. La télévision des rebelles, Al-Massirah, avait annoncé samedi soir qu’une “attaque américano-britannique” avait visé le district de Shououb dans le nord de Sanaa, ainsi que Saada, fief des rebelles dans le nord du Yémen. Londres n’a pas annoncé de frappes dans l’immédiat.Un photographe de l’AFP dans la capitale yéménite a entendu trois explosions et vu des panaches de fumée s’élever d’un quartier résidentiel. Les forces de sécurité ont immédiatement bouclé la zone.Les Etats-Unis ont mené “une action militaire décisive et puissante” contre les Houthis au Yémen, a déclaré Donald Trump.”Nous utiliserons une force létale écrasante jusqu’à ce que nous ayons atteint notre objectif”, a-t-il prévenu.Il s’agit des premières frappes américaines contre les Houthis depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier.- “Prêts à répondre” -Les Houthis ont averti que “cette agression ne restera pas sans réponse”.”Nos forces armées sont prêtes à répondre à l’escalade par l’escalade”, a dit le bureau politique des rebelles dans un communiqué diffusé sur Al-Massirah. Les frappes interviennent après l’annonce par les Houthis le 11 mars de leur intention de reprendre les attaques qu’ils menaient depuis plus d’un an au large du Yémen contre des navires de commerce qu’ils estiment liés à Israël.Ces rebelles, qui soutiennent le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, ont souligné que cette décision avait été prise après le refus d’Israël de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza dévastée par 15 mois de guerre.”Vos attaques doivent cesser à partir d’aujourd’hui”, a lancé Donald Trump au sujet des “terroristes houthis”, auxquels il a promis “l’enfer”.Le président américain a aussi adressé un message à l’Iran: “ne menacez pas le peuple américain, leur président (…) ou les routes maritimes mondiales. Et si vous le faites, attention, parce que l’Amérique vous en tiendra totalement responsable et nous ne vous ferons pas de cadeau!”.”Le gouvernement américain n’a aucune autorité et aucun droit de dicter la politique étrangère de l’Iran”, a répondu sur X le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, appelant à “cesse(r) de tuer le peuple yéménite”.Les Houthis font partie de ce que l’Iran appelle l'”axe de la résistance” face à Israël, qui regroupe aussi notamment le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Hezbollah libanais.Saluant le “soutien” apporté par les Houthis au peuple palestinien dans la bande de Gaza, le Hamas a condamné samedi, dans un communiqué, “l’agression aérienne américano-britannique”, la qualifiant de “violation flagrante du droit international”.- “Organisation terroriste” -A partir de novembre 2023, les Houthis ont mené des attaques au large du Yémen contre des navires qu’ils estimaient liés à Israël, mais aussi aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.Ils disent agir en solidarité avec les Palestiniens à Gaza, où une guerre a opposé pendant 15 mois le Hamas à Israël, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Le 19 janvier, les Houthis avaient cessé leurs attaques après l’entrée en vigueur d’une trêve fragile à Gaza.Les attaques contre les navires ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Selon le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, les Houthis ont “attaqué des navires de guerre américains 174 fois et des navires commerciaux 145 fois depuis 2023”.Début mars, les Etats-Unis ont classé les Houthis “organisation terroriste étrangère”, après la signature d’un décret en ce sens par Donald Trump.

Raids américains contre les Houthis au Yémen, au moins 31 morts

Au moins 31 personnes, selon un bilan annoncé dimanche, ont été tuées au Yémen par une série de frappes américaines contre les rebelles houthis après leurs menaces contre le commerce maritime, auxquelles le président américain Donald Trump a promis de répondre par “une force létale écrasante”. Dans un message sur son réseau Truth Social, le président américain a également demandé à l’Iran “d’arrêter immédiatement” son soutien aux Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen en guerre, dont la capitale Sanaa.Selon le ministère de la Santé des Houthis, ces frappes ont visé la capitale Sanaa, les gouvernorats de Saada (nord) et d’Al-Bayda (centre) et la ville de Radaa (centre). Elles ont fait au moins 31 morts et 101 blessés, “pour la plupart des enfants et des femmes”, a indiqué sur le réseau social X le porte-parole du ministère Anis Al-Asbahi. La télévision des rebelles, Al-Massirah, avait annoncé samedi soir qu’une “attaque américano-britannique” avait visé le district de Shououb dans le nord de Sanaa, ainsi que Saada, fief des rebelles dans le nord du Yémen. Londres n’a pas annoncé de frappes dans l’immédiat.Un photographe de l’AFP dans la capitale yéménite a entendu trois explosions et vu des panaches de fumée s’élever d’un quartier résidentiel. Les forces de sécurité ont immédiatement bouclé la zone.Les Etats-Unis ont mené “une action militaire décisive et puissante” contre les Houthis au Yémen, a déclaré Donald Trump.”Nous utiliserons une force létale écrasante jusqu’à ce que nous ayons atteint notre objectif”, a-t-il prévenu.Il s’agit des premières frappes américaines contre les Houthis depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier.- “Prêts à répondre” -Les Houthis ont averti que “cette agression ne restera pas sans réponse”.”Nos forces armées sont prêtes à répondre à l’escalade par l’escalade”, a dit le bureau politique des rebelles dans un communiqué diffusé sur Al-Massirah. Les frappes interviennent après l’annonce par les Houthis le 11 mars de leur intention de reprendre les attaques qu’ils menaient depuis plus d’un an au large du Yémen contre des navires de commerce qu’ils estiment liés à Israël.Ces rebelles, qui soutiennent le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, ont souligné que cette décision avait été prise après le refus d’Israël de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza dévastée par 15 mois de guerre.”Vos attaques doivent cesser à partir d’aujourd’hui”, a lancé Donald Trump au sujet des “terroristes houthis”, auxquels il a promis “l’enfer”.Le président américain a aussi adressé un message à l’Iran: “ne menacez pas le peuple américain, leur président (…) ou les routes maritimes mondiales. Et si vous le faites, attention, parce que l’Amérique vous en tiendra totalement responsable et nous ne vous ferons pas de cadeau!”.”Le gouvernement américain n’a aucune autorité et aucun droit de dicter la politique étrangère de l’Iran”, a répondu sur X le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, appelant à “cesse(r) de tuer le peuple yéménite”.Les Houthis font partie de ce que l’Iran appelle l'”axe de la résistance” face à Israël, qui regroupe aussi notamment le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Hezbollah libanais.Saluant le “soutien” apporté par les Houthis au peuple palestinien dans la bande de Gaza, le Hamas a condamné samedi, dans un communiqué, “l’agression aérienne américano-britannique”, la qualifiant de “violation flagrante du droit international”.- “Organisation terroriste” -A partir de novembre 2023, les Houthis ont mené des attaques au large du Yémen contre des navires qu’ils estimaient liés à Israël, mais aussi aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.Ils disent agir en solidarité avec les Palestiniens à Gaza, où une guerre a opposé pendant 15 mois le Hamas à Israël, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Le 19 janvier, les Houthis avaient cessé leurs attaques après l’entrée en vigueur d’une trêve fragile à Gaza.Les attaques contre les navires ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Selon le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, les Houthis ont “attaqué des navires de guerre américains 174 fois et des navires commerciaux 145 fois depuis 2023”.Début mars, les Etats-Unis ont classé les Houthis “organisation terroriste étrangère”, après la signature d’un décret en ce sens par Donald Trump.

‘Rigid’ Hong Kong office turned into artists’ satire

At first glance, the office desk could belong to any Chinese executive — an ashtray, mini-flags, a golden sculpture inscribed with the character for “integrity”, and a picture of a local celebrity.Instead, it is part of a defiant art show challenging Hong Kong’s stuffy power structures, held in an office tower at the heart of a finance district famous for its long hours and cut-throat competition.The group exhibition — named “RE:URGENT” in mockery of corporate-speak — is meant to “subvert the office space that we are working in every day”, said curator Renee Lui, managing director of Young Soy Gallery.The exhibition mirrors a workspace, with four artists given a standard office cubicle to present their work in, and one displaying in the boss’ office.  “This is sort of a really rigid space that people (wouldn’t normally) see as being able to contain creative ideas,” Lui told AFP.The main office is occupied by artist Dominic Johnson-Hill, whose idiosyncratic desktop was inspired by his 28 years doing business in Beijing.”I went to a lot of bosses’ offices,” he said. “I really wanted to sort of copy a lot of that paraphernalia.” His displayed pieces include a surreal digital wall clock, which tells time in an eerie, robotic voice. Next to its numbers is a picture of people looking down at their phones whilst queuing to enter a coffin store. Johnson-Hill came across such traditional shops in a Hong Kong neighbourhood and was inspired to create the piece, which he said poked fun at aimless work culture.”I thought how wonderful it would be to see people dressed in office attire queuing… (it’s) a ridiculous idea that was quite playful,” he said. In another cubicle, artist Riya Chandiramani sits role-playing as an “unpaid intern” who dreams of starting a feminist revolution. In a painting, she imagines herself as the Hindu goddess Kali, forced into a treacherous game of snakes and ladders set in the workplace.”The numbers also represent ages, and so there is also that aspect of women not being allowed to age,” Chandiramani said. – ‘Rebels still allowed’ -The show is taking place during Hong Kong’s “Art Month”, headlined by art fairs which draw wealthy buyers from around the world.But gallery co-founder Shivang Jhunjhnuwala said he decided to ditch the fairs after two years because of high exhibition costs and “a lack of confidence in the art market”.The show is pushing against the mainstream in its thematic matter too. In one corner, almost unnoticed, is a palm-sized paper cutout of Chinese President Xi Jinping, trapped within multiple frames, by pseudonymous artist Louie Jaubere. “The people are not in control of what the state dictates,” the artist said. “But it is not targeted at China; it generally represents government or state control.”Hong Kong’s freedom of expression and political rights have been whittled away since Beijing imposed a sweeping national security law in 2020 after large and sometimes violent protests the year before. At the show’s opening, retired architect Serena Chan said she appreciated the show’s sense of humour.”The other rebels are all gone,” she said. “Rebels in art are probably still allowed, so let’s have more of that.”

Raids américains contre les Houthis au Yémen, 21 morts selon les rebelles

Au moins 21 personnes ont été tuées au Yémen par une série de frappes américaines samedi contre les rebelles houthis après leurs menaces contre le commerce maritime, auxquelles le président américain Donald Trump a promis de répondre par “une force létale écrasante”. Dans un message sur son réseau Truth Social, le président américain a également demandé à l’Iran “d’arrêter immédiatement” son soutien aux Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen en guerre, dont la capitale Sanaa.Une “attaque américano-britannique” a visé un quartier résidentiel dans le district de Shououb dans le nord de Sanaa, a indiqué en soirée la télévision des rebelles, Al-Massirah.Elle a fait état d’une attaque similaire à Saada, fief des rebelles dans le nord du Yémen. Londres n’a pas annoncé de frappes dans l’immédiat.Un photographe de l’AFP dans la capitale yéménite a entendu trois explosions et vu des panaches de fumée s’élever d’un quartier résidentiel. Les forces de sécurité ont immédiatement bouclé la zone.Les Etats-Unis ont mené “une action militaire décisive et puissante” contre les Houthis au Yémen, a déclaré Donald Trump.”Nous utiliserons une force létale écrasante jusqu’à ce que nous ayons atteint notre objectif”, a-t-il prévenu.Il s’agit des premières frappes américaines contre les Houthis depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier.Sur leur site Ansarollah, les insurgés ont communiqué un bilan de 21 morts: neuf dans la capitale Sanaa, et 12 dans d’autres régions du Yémen.- “Prêts à répondre” -Les Houthis ont averti que “cette agression ne restera pas sans réponse”.”Nos forces armées sont prêtes à répondre à l’escalade par l’escalade”, a dit le bureau politique des rebelles dans un communiqué diffusé sur Al-Massirah. Les frappes interviennent après l’annonce par les Houthis le 11 mars de leur intention de reprendre les attaques qu’ils menaient depuis plus d’un an au large du Yémen contre des navires de commerce qu’ils estiment liés à Israël.Ces rebelles, qui soutiennent le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, ont souligné que cette décision avait été prise après le refus d’Israël de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza dévastée par 15 mois de guerre.”Vos attaques doivent cesser à partir d’aujourd’hui”, a lancé Donald Trump au sujet des “terroristes houthis”, auxquels il a promis “l’enfer”.Le président américain a aussi adressé un message à l’Iran: “ne menacez pas le peuple américain, leur président (…) ou les routes maritimes mondiales. Et si vous le faites, attention, parce que l’Amérique vous en tiendra totalement responsable et nous ne vous ferons pas de cadeau!”.”Le gouvernement américain n’a aucune autorité et aucun droit de dicter la politique étrangère de l’Iran”, a répondu sur X le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, appelant à “cesse(r) de tuer le peuple yéménite”.Les Houthis font partie de ce que l’Iran appelle l'”axe de la résistance” face à Israël, qui regroupe aussi notamment le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Hezbollah libanais.Saluant le “soutien” apporté par les Houthis au peuple palestinien dans la bande de Gaza, le Hamas a condamné samedi, dans un communiqué, “l’agression aérienne américano-britannique”, la qualifiant de “violation flagrante du droit international”.- “Organisation terroriste” -A partir de novembre 2023, les Houthis ont mené des attaques au large du Yémen contre des navires qu’ils estimaient liés à Israël, mais aussi aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.Ils disent agir en solidarité avec les Palestiniens à Gaza, où une guerre a opposé pendant 15 mois le Hamas à Israël, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Le 19 janvier, les Houthis avaient cessé leurs attaques après l’entrée en vigueur d’une trêve fragile à Gaza.Les attaques contre les navires ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Selon le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, les Houthis ont “attaqué des navires de guerre américains 174 fois et des navires commerciaux 145 fois depuis 2023”.Début mars, les Etats-Unis ont classé les Houthis “organisation terroriste étrangère”, après la signature d’un décret en ce sens par Donald Trump.

Raids américains contre les Houthis au Yémen, 21 morts selon les rebelles

Au moins 21 personnes ont été tuées au Yémen par une série de frappes américaines samedi contre les rebelles houthis après leurs menaces contre le commerce maritime, auxquelles le président américain Donald Trump a promis de répondre par “une force létale écrasante”. Dans un message sur son réseau Truth Social, le président américain a également demandé à l’Iran “d’arrêter immédiatement” son soutien aux Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen en guerre, dont la capitale Sanaa.Une “attaque américano-britannique” a visé un quartier résidentiel dans le district de Shououb dans le nord de Sanaa, a indiqué en soirée la télévision des rebelles, Al-Massirah.Elle a fait état d’une attaque similaire à Saada, fief des rebelles dans le nord du Yémen. Londres n’a pas annoncé de frappes dans l’immédiat.Un photographe de l’AFP dans la capitale yéménite a entendu trois explosions et vu des panaches de fumée s’élever d’un quartier résidentiel. Les forces de sécurité ont immédiatement bouclé la zone.Les Etats-Unis ont mené “une action militaire décisive et puissante” contre les Houthis au Yémen, a déclaré Donald Trump.”Nous utiliserons une force létale écrasante jusqu’à ce que nous ayons atteint notre objectif”, a-t-il prévenu.Il s’agit des premières frappes américaines contre les Houthis depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier.Sur leur site Ansarollah, les insurgés ont communiqué un bilan de 21 morts: neuf dans la capitale Sanaa, et 12 dans d’autres régions du Yémen.- “Prêts à répondre” -Les Houthis ont averti que “cette agression ne restera pas sans réponse”.”Nos forces armées sont prêtes à répondre à l’escalade par l’escalade”, a dit le bureau politique des rebelles dans un communiqué diffusé sur Al-Massirah. Les frappes interviennent après l’annonce par les Houthis le 11 mars de leur intention de reprendre les attaques qu’ils menaient depuis plus d’un an au large du Yémen contre des navires de commerce qu’ils estiment liés à Israël.Ces rebelles, qui soutiennent le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, ont souligné que cette décision avait été prise après le refus d’Israël de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza dévastée par 15 mois de guerre.”Vos attaques doivent cesser à partir d’aujourd’hui”, a lancé Donald Trump au sujet des “terroristes houthis”, auxquels il a promis “l’enfer”.Le président américain a aussi adressé un message à l’Iran: “ne menacez pas le peuple américain, leur président (…) ou les routes maritimes mondiales. Et si vous le faites, attention, parce que l’Amérique vous en tiendra totalement responsable et nous ne vous ferons pas de cadeau!”.”Le gouvernement américain n’a aucune autorité et aucun droit de dicter la politique étrangère de l’Iran”, a répondu sur X le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, appelant à “cesse(r) de tuer le peuple yéménite”.Les Houthis font partie de ce que l’Iran appelle l'”axe de la résistance” face à Israël, qui regroupe aussi notamment le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Hezbollah libanais.Saluant le “soutien” apporté par les Houthis au peuple palestinien dans la bande de Gaza, le Hamas a condamné samedi, dans un communiqué, “l’agression aérienne américano-britannique”, la qualifiant de “violation flagrante du droit international”.- “Organisation terroriste” -A partir de novembre 2023, les Houthis ont mené des attaques au large du Yémen contre des navires qu’ils estimaient liés à Israël, mais aussi aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.Ils disent agir en solidarité avec les Palestiniens à Gaza, où une guerre a opposé pendant 15 mois le Hamas à Israël, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Le 19 janvier, les Houthis avaient cessé leurs attaques après l’entrée en vigueur d’une trêve fragile à Gaza.Les attaques contre les navires ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Selon le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, les Houthis ont “attaqué des navires de guerre américains 174 fois et des navires commerciaux 145 fois depuis 2023”.Début mars, les Etats-Unis ont classé les Houthis “organisation terroriste étrangère”, après la signature d’un décret en ce sens par Donald Trump.

Raids américains contre les Houthis au Yémen, 21 morts selon les rebelles

Au moins 21 personnes ont été tuées au Yémen par une série de frappes américaines samedi contre les rebelles houthis après leurs menaces contre le commerce maritime, auxquelles le président américain Donald Trump a promis de répondre par “une force létale écrasante”. Dans un message sur son réseau Truth Social, le président américain a également demandé à l’Iran “d’arrêter immédiatement” son soutien aux Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen en guerre, dont la capitale Sanaa.Une “attaque américano-britannique” a visé un quartier résidentiel dans le district de Shououb dans le nord de Sanaa, a indiqué en soirée la télévision des rebelles, Al-Massirah.Elle a fait état d’une attaque similaire à Saada, fief des rebelles dans le nord du Yémen. Londres n’a pas annoncé de frappes dans l’immédiat.Un photographe de l’AFP dans la capitale yéménite a entendu trois explosions et vu des panaches de fumée s’élever d’un quartier résidentiel. Les forces de sécurité ont immédiatement bouclé la zone.Les Etats-Unis ont mené “une action militaire décisive et puissante” contre les Houthis au Yémen, a déclaré Donald Trump.”Nous utiliserons une force létale écrasante jusqu’à ce que nous ayons atteint notre objectif”, a-t-il prévenu.Il s’agit des premières frappes américaines contre les Houthis depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier.Sur leur site Ansarollah, les insurgés ont communiqué un bilan de 21 morts: neuf dans la capitale Sanaa, et 12 dans d’autres régions du Yémen.- “Prêts à répondre” -Les Houthis ont averti que “cette agression ne restera pas sans réponse”.”Nos forces armées sont prêtes à répondre à l’escalade par l’escalade”, a dit le bureau politique des rebelles dans un communiqué diffusé sur Al-Massirah. Les frappes interviennent après l’annonce par les Houthis le 11 mars de leur intention de reprendre les attaques qu’ils menaient depuis plus d’un an au large du Yémen contre des navires de commerce qu’ils estiment liés à Israël.Ces rebelles, qui soutiennent le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, ont souligné que cette décision avait été prise après le refus d’Israël de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza dévastée par 15 mois de guerre.”Vos attaques doivent cesser à partir d’aujourd’hui”, a lancé Donald Trump au sujet des “terroristes houthis”, auxquels il a promis “l’enfer”.Le président américain a aussi adressé un message à l’Iran: “ne menacez pas le peuple américain, leur président (…) ou les routes maritimes mondiales. Et si vous le faites, attention, parce que l’Amérique vous en tiendra totalement responsable et nous ne vous ferons pas de cadeau!”.”Le gouvernement américain n’a aucune autorité et aucun droit de dicter la politique étrangère de l’Iran”, a répondu sur X le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, appelant à “cesse(r) de tuer le peuple yéménite”.Les Houthis font partie de ce que l’Iran appelle l'”axe de la résistance” face à Israël, qui regroupe aussi notamment le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Hezbollah libanais.Saluant le “soutien” apporté par les Houthis au peuple palestinien dans la bande de Gaza, le Hamas a condamné samedi, dans un communiqué, “l’agression aérienne américano-britannique”, la qualifiant de “violation flagrante du droit international”.- “Organisation terroriste” -A partir de novembre 2023, les Houthis ont mené des attaques au large du Yémen contre des navires qu’ils estimaient liés à Israël, mais aussi aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.Ils disent agir en solidarité avec les Palestiniens à Gaza, où une guerre a opposé pendant 15 mois le Hamas à Israël, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Le 19 janvier, les Houthis avaient cessé leurs attaques après l’entrée en vigueur d’une trêve fragile à Gaza.Les attaques contre les navires ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Selon le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, les Houthis ont “attaqué des navires de guerre américains 174 fois et des navires commerciaux 145 fois depuis 2023”.Début mars, les Etats-Unis ont classé les Houthis “organisation terroriste étrangère”, après la signature d’un décret en ce sens par Donald Trump.