Etats-Unis: un véhicule de police touché accidentellement par un éclat d’obus

Un véhicule des forces de l’ordre a été accidentellement touché en Californie par un éclat d’obus provenant d’un projectile d’artillerie tiré lors d’une démonstration militaire, à l’occasion du 250e anniversaire du Corps des Marines auquel assistait le vice-président américain JD Vance, a indiqué lundi la police. L’incident, qui s’est déroulé samedi, n’a pas fait de blessé, a précisé la police de la route dans un communiqué.L’obus a “explosé prématurément en plein vol”. “Il s’agit d’une situation inhabituelle et préoccupante”, a estimé Tony Coronado un des chefs de la police de la route, ajoutant qu’il est “extrêmement rare que des activités d’entraînement avec munitions réelles ou explosifs aient lieu au-dessus d’une autoroute en service”.Le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, avait critiqué la démonstration de tirs réels dans les jours précédant l’événement, qui a entraîné la fermeture d’un tronçon de 27 kilomètres de l’autoroute reliant Los Angeles à San Diego.M. Newsom, critique de Donald Trump et pressenti pour une candidature à la Maison Blanche en 2028, a déclaré sur X que l’accident “aurait pu tuer quelqu’un”.Le Corps des Marines, qui avait auparavant assuré qu’il n’y avait aucun risque pour le public, a également ouvert une enquête sur l’incident, selon NBC News.Les exercices pour célébrer le 250e anniversaire du Corps des Marines comprenait des survols de chasseurs, l’usage de navires amphibies, des explosions dans un village factice et des membres des forces spéciales Navy Seals se jetant dans l’océan Pacifique depuis des hélicoptères.

A la frontière entre Afghanistan et Pakistan, soulagement et espoir de réouverture

Après une semaine de violences, les habitants de la frontière afghano-pakistanaise espèrent que les affrontements sont désormais derrière eux grâce à un deuxième accord de cessez-le-feu, dans cette région qui vit au rythme des échanges transfrontaliers.Les points de passage restent fermés mais la vie a renoué avec un semblant de normalité de chaque côté: les boulangers pétrissent leurs pains, les marchands de fruits et légumes ont ressorti leurs charrettes et les clients vont et viennent dans les magasins.”Les gens peuvent respirer et se sentent soulagés. Avant cela, les tirs ont endommagé quelques maisons du village”, raconte Sadiq Shah, 56 ans, commerçant de Baizai, dans le district de Mohmand au Pakistan.D’une rare intensité, la confrontation entre Afghanistan et Pakistan avait débuté après des explosions le 9 octobre dans la capitale afghane, que les autorités talibanes ont imputées au voisin pakistanais. En représailles, elles avaient déclenché à la frontière une offensive, à laquelle Islamabad avait promis une “réponse musclée”.Un premier cessez-le-feu, après une journée de heurts mercredi ayant tué des civils, avait tenu deux jours avant d’être violé par Islamabad, a accusé Kaboul.Le Pakistan a dit mener des frappes contre des groupes armés, qui trouvent selon lui refuge sur le sol afghan pour ensuite perpétrer des attaques sur son territoire grâce à l’appui du gouvernement taliban, ce que celui-ci dément. Les deux parties ont approuvé dimanche un cessez-le-feu.”C’est incroyable: les deux parties sont musulmanes, (de l’ethnie) pachtoune, alors pourquoi se battre ?”, interroge Sadiq Shah. “Avant le commerce avec l’Afghanistan passait par ici et maintenant on se tire dessus, quel pays fait ça ?”- “Pays frères et voisins” -Cette semaine, la frontière n’a été ouverte que momentanément pour laisser passer les Afghans chassés ou expulsés du Pakistan, qui a lancé une vaste campagne à leur encontre dès 2023.A Torkham (nord-ouest), point de passage très emprunté vers la province afghane de Nangarhar, une file indienne de camions colorés attend. Un vendeur de thé apporte réconfort aux chauffeurs bloqués depuis une semaine.D’après un haut responsable des douanes pakistanaises à Peshawar, la grande ville non loin de la frontière, 1.574 camions, remorques et containers transportant ciment, médicaments, riz et autres produits de base sont en attente à Torkham.Côté afghan, des fruits et légumes sont exportés en masse vers le Pakistan et “parce qu’ils sont en train de pourrir, des hommes d’affaires perdent de l’argent”, rapporte Abdul Rahman Habib, porte-parole du ministère de l’Economie, sans estimer ces pertes.En 2023-2024, le Pakistan a exporté pour un peu plus d’un milliard de dollars (857 millions d’euros) et importé pour 538 millions de dollars (461 millions d’euros) de l’Afghanistan, d’après l’Agence fédérale du revenu pakistanaise.Abdul Rahman Habib avertit: si cette situation persiste, “cela peut augmenter les prix, le chômage et rendre le marchés instables”.”Les relations commerciales devraient être dissociées des questions politiques”, plaide-t-il auprès de l’AFP.”Les habitants ici n’ont pas de terres agricoles ni d’autre source de revenus, tout le monde dépend du commerce transfrontalier, d’un côté comme de l’autre”, relate Niaz Mohammed Akhund, vendeur automobile de 39 ans à Spin Boldak, ville afghane de la province de Kandahar (sud) théâtre d’affrontements meurtriers la semaine dernière.Pour cette raison, “les gens ici sont très contents du cessez-le-feu”, poursuit Niaz Mohammed Akhund.Nematullah, un vendeur de 24 ans sans patronyme, demande “aux deux gouvernements de ne pas reprendre leur confrontation”.”Nous espérons que ce problème ne resurgira pas”, dit-il à l’AFP.A Chaman, juste en face côté pakistanais, Imran Khan, qui travaille sur un marché, appelle les deux pays à instaurer un “mécanisme pour mettre fin à ces conflits et qu’ils commencent à se traiter comme des frères, car ils sont frères et voisins”.L’accord de trêve signé au Qatar prévoit la mise en place de “mécanismes pour consolider une paix durable”, mais leurs contours n’ont pas été dévoilés.

China’s economic growth slows amid sputtering domestic demand

China’s economic growth slipped below five percent in the third quarter of 2025, official data showed Monday, the slowest pace in a year in the face of trade headwinds and a stubborn domestic consumer slump.The data was released just hours before state news agency Xinhua announced the start of a closely watched four-day meeting in Beijing with top Communist Party officials focused on long-term economic planning.It also comes ahead of in-person discussions later this month between top Chinese and US trade officials — as well as a potential meeting between presidents Donald Trump and Xi Jinping.Trump earlier this month threatened blistering 100 percent tariffs on Chinese goods from November 1, in response to Beijing’s sweeping export controls in the strategic rare earths sector.Gross domestic product in the July-September quarter expanded 4.8 percent year-on-year, the National Bureau of Statistics (NBS) said, down from 5.2 percent in the previous three months.The figure was on par with an AFP forecast based on a survey of analysts.It also represented the slowest growth since the same quarter last year, when GDP expanded 4.6 percent.As trade pressure builds, experts say China must adjust to a growth model driven more by domestic household spending than exports and manufacturing.Fixed-asset investment in the first three quarters saw a slight decline of 0.5 percent year-on-year, the data showed, largely because of a sharp contraction in real estate investment.That decline is “rare and alarming”, Zhiwei Zhang of Pinpoint Asset Management wrote in a note.Zhang noted that recent stimulus measures “should help to mitigate the downward pressure on investment” in the fourth quarter.”Nonetheless, the risk to GDP growth in Q4 is likely on the downside,” he added.- Consumer slump -Domestic spending has lagged in recent years, having failed to fully recover from the Covid-19 pandemic.In a further sign of weakness, the NBS said retail sales growth slid to three percent year-on-year in September, in line with estimates in a Bloomberg survey, but down from August and the slowest rate since November.”This slowdown reflects the waning impact of the consumer goods trade-in scheme, which had boosted sales of certain products earlier in the year,” wrote Julian Evans-Pritchard of Capital Economics.”China’s growth is becoming increasingly dependent on exports, which are offsetting a slowdown in domestic demand,” he wrote.”This pattern of development is not sustainable,” he added.Alin, a 40-year-old administrative assistant at an insurance company, told AFP in Beijing on Monday that she felt “current consumer subsidies are not quite enough” to get the economy humming again.”It’s more of a global issue,” she added, noting concerns including job security, real estate prices and education-related expenses.Another challenge facing economic planners is a protracted debt crisis in China’s vast real estate sector, long a key driver of activity.New residential property prices fell year-on-year in September in 61 out of 70 cities surveyed, NBS data showed Monday, a sign of persisting homebuyer wariness.In one bright spot, industrial production rose 6.5 percent last month, the data showed, outperforming the five percent forecast in a Bloomberg survey.”The national economy withstood pressure and continued to maintain steady progress,” the NBS said in a statement about the first three quarters of the year.Beijing and Washington agreed over the weekend to conduct a fresh round of trade talks this week as leaders attempt to walk back from the brink of another damaging tit-for-tat tariff battle.Fears of a full-on trade war were also eased after Trump told Fox News that 100 percent levies on all Chinese goods were “not sustainable”.Eyes are fixed on potential outcomes from the Communist Party meeting, which is due to conclude in Beijing on Thursday.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

New Delhi tousse en pleine célébration de la fête hindoue Diwali

La capitale indienne New Delhi était enveloppée lundi d’un nuage de gaz toxiques et le niveau de pollution, en constante augmentation au fil des ans, dépassait de plus de 16 fois le niveau maximal toléré par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).New Delhi et sa périphérie, qui compte plus de 30 millions d’habitants, figure régulièrement parmi les capitales les plus polluées de la planète. Chaque hiver, les températures plus froides et les vents plus faibles plaquent sur la mégapole l’épais nuage toxique à l’odeur âcre, généré par les usines, la circulation automobile et les brûlis agricoles. Le niveau de pollution de l’air est aggravé par la multiplication des feux d’artifice lors des festivités de Diwali, lundi et mardi, un événement majeur de la culture hindoue qui célèbre le triomphe de la lumière sur les ténèbres.Le mois dernier, la Cour suprême a assoupli l'”interdiction totale” d’usage des feux d’artifice et autorisé l’utilisation de “feux d’artifice verts” moins polluants, censés émettre moins de particules et de gaz. Les restrictions ordonnées les années précédentes avaient largement été ignorées par les habitants. Lundi, les microparticules PM2.5 – les plus dangereuses car elles se diffusent dans le sang – atteignait 248 microgrammes par mètre cube dans certains secteurs de la ville, selon l’entreprise suisse IQAir, spécialisée dans la surveillance de la qualité de l’air. L’organisme gouvernemental chargé de traiter les problèmes liés à la pollution de New Delhi a indiqué que la qualité de l’air devrait encore se détériorer dans les prochains jours. Il a affirmé avoir pris des mesures pour réduire les niveaux de pollution, notamment en demandant aux autorités de garantir un approvisionnement ininterrompu en électricité afin de limiter l’utilisation des générateurs diesel. De leur côté, les autorités de la capitale ont annoncé qu’elles procéderaient, pour la première fois, ce mois-ci à un ensemencement des nuages, par avion, pour faire pleuvoir et chasser le brouillard toxique au-dessus de Delhi. Le ministre de l’Environnement de la mégapole, Manjinder Singh Sirsa, a précisé que des pilotes ont reçu une formation et ont procédé à des vols d’essai début octobre. La pollution atmosphérique à New Delhi cause chaque année des milliers de morts prématurées, par cancers et maladies cardiaques ou respiratoires.Une étude publiée dans la revue scientifique The Lancet a attribué à la pollution atmosphérique 1,67 million de morts en Inde au cours de l’année 2019.

New Delhi tousse en pleine célébration de la fête hindoue Diwali

La capitale indienne New Delhi était enveloppée lundi d’un nuage de gaz toxiques et le niveau de pollution, en constante augmentation au fil des ans, dépassait de plus de 16 fois le niveau maximal toléré par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).New Delhi et sa périphérie, qui compte plus de 30 millions d’habitants, figure régulièrement parmi les capitales les plus polluées de la planète. Chaque hiver, les températures plus froides et les vents plus faibles plaquent sur la mégapole l’épais nuage toxique à l’odeur âcre, généré par les usines, la circulation automobile et les brûlis agricoles. Le niveau de pollution de l’air est aggravé par la multiplication des feux d’artifice lors des festivités de Diwali, lundi et mardi, un événement majeur de la culture hindoue qui célèbre le triomphe de la lumière sur les ténèbres.Le mois dernier, la Cour suprême a assoupli l'”interdiction totale” d’usage des feux d’artifice et autorisé l’utilisation de “feux d’artifice verts” moins polluants, censés émettre moins de particules et de gaz. Les restrictions ordonnées les années précédentes avaient largement été ignorées par les habitants. Lundi, les microparticules PM2.5 – les plus dangereuses car elles se diffusent dans le sang – atteignait 248 microgrammes par mètre cube dans certains secteurs de la ville, selon l’entreprise suisse IQAir, spécialisée dans la surveillance de la qualité de l’air. L’organisme gouvernemental chargé de traiter les problèmes liés à la pollution de New Delhi a indiqué que la qualité de l’air devrait encore se détériorer dans les prochains jours. Il a affirmé avoir pris des mesures pour réduire les niveaux de pollution, notamment en demandant aux autorités de garantir un approvisionnement ininterrompu en électricité afin de limiter l’utilisation des générateurs diesel. De leur côté, les autorités de la capitale ont annoncé qu’elles procéderaient, pour la première fois, ce mois-ci à un ensemencement des nuages, par avion, pour faire pleuvoir et chasser le brouillard toxique au-dessus de Delhi. Le ministre de l’Environnement de la mégapole, Manjinder Singh Sirsa, a précisé que des pilotes ont reçu une formation et ont procédé à des vols d’essai début octobre. La pollution atmosphérique à New Delhi cause chaque année des milliers de morts prématurées, par cancers et maladies cardiaques ou respiratoires.Une étude publiée dans la revue scientifique The Lancet a attribué à la pollution atmosphérique 1,67 million de morts en Inde au cours de l’année 2019.

Attentat de la rue des Rosiers: le renvoi aux assises étudié en appel

La cour d’appel de Paris doit étudier lundi les appels formés par les deux hommes renvoyés aux assises spéciales dans l’enquête sur l’attentat terroriste antisémite de la rue des Rosiers à Paris, qui avait fait six morts en 1982.Selon une source proche du dossier, cette audience pourrait cependant être renvoyée pour des raisons procédurales.Fin juillet, des juges d’instruction antiterroristes ont ordonné un procès devant la cour d’assises spéciale contre six hommes suspectés d’être impliqués dans cet attentat qui avait fait six morts rue des Rosiers à Paris en 1982, dont Abou Zayed, principal suspect entre les mains de la justice.Deux personnes ont été mises en examen: outre Abou Zayed, Norvégien d’origine palestinienne âgé de 66 ans, considéré comme l’un des tireurs et détenu en France depuis 2020, il y a Hazza Taha, soupçonné d’avoir caché des armes à l’époque, mis en examen récemment et sous contrôle judiciaire.Tous deux contestent les faits, et ont fait appel de l’ordonnance de mise en accusation.Les quatre autres suspects, Hicham Harb, Nizar Tawfiq Hamada, Amjad Atta et Nabil Othmane, localisés en Cisjordanie, en Jordanie et au Koweït, font l’objet de longue date d’un mandat d’arrêt.Mais surprise, le premier d’entre eux, le Palestinien Hicham Harb, superviseur allégué de l’attentat né en 1955, a été arrêté par les autorités palestiniennes depuis, comme confirmé mi-septembre par le Parquet national antiterroriste (Pnat), informé par Interpol.Cette “avancée procédurale majeure”, selon le Pnat, interroge depuis les acteurs du dossier, qui se demandent dans un premier temps si cette extradition aura bien lieu, au vu de la situation diplomatique particulière des Territoires palestiniens, que la France vient de reconnaître comme Etat mais qui ne disposent pas d’aéroport.Les différentes parties se demandent également si cette nouveauté majeure pourrait repousser la tenue d’un procès ou si une première audience va se tenir, y compris en l’absence d’un protagoniste majeur du dossier.Lundi matin, la cour d’appel de Paris doit par ailleurs examiner des recours sur des demandes d’actes formées par les mis en cause et refusées par les magistrats instructeurs.Le 9 août 1982, six personnes ont été tuées et 22 blessées, rue des Rosiers dans le quartier juif du Marais, dans l’explosion d’une grenade dans le restaurant Jo Goldenberg puis dans une fusillade perpétrée par un commando de trois à cinq hommes.

Un avion-cargo quitte la piste à Hong Kong: deux morts

Deux personnes sont mortes lundi à l’aéroport de Hong Kong quand un avion de transport de fret est sorti de la piste à l’atterrissage pour des raisons encore inconnues et a heurté un véhicule au sol avant de s’abîmer en mer.L’aéroport international de Hong Kong est l’un des plus fréquentés au monde pour le fret aérien et l’accident est l’un des plus graves depuis que la plateforme a commencé à fonctionner en 1998.L’appareil est un Boeing 744, une version du 747, selon le Département de l’aviation civile de Hong Kong.Le fuselage de l’appareil se trouve en partie sous l’eau, avec son dispositif d’évacuation d’urgence déployé, ont constaté sur place des journalistes de l’AFP. L’avant de l’avion est au-dessus de l’eau près du rivage. La queue de l’appareil est brisée.L’avion cargo en provenance des Emirats arabes unis “a quitté la piste nord à l’atterrissage et a traversé la clôture avant de s’écraser dans la mer” vers 04H00 (20H00 GMT dimanche), a déclaré Steven Yiu, directeur exécutif des opérations aéroportuaires de l’Autorité aéroportuaire de Hong Kong.”Malheureusement, une voiture de patrouille de sécurité de l’aéroport se trouvait là à ce moment-là. L’avion est entré en collision avec la voiture de patrouille et l’a projetée dans la mer”, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse.Des plongeurs ont extrait les deux occupants de la voiture à environ cinq mètres du rivage.Les secours ont constaté le décès d’un homme de 30 ans sur place. Un autre, âgé de 41 ans, a succombé après avoir été transporté d’urgence à l’hôpital.Les quatre personnes à bord de l’avion ont été secourues et transportées à l’hôpital.- Aucun signal d’urgence envoyé -“Les conditions météorologiques et l’état de la piste étaient sûres”, a déclaré M. Yiu.Un schéma produit par les autorités montre l’avion effectuant un virage brusque sur la gauche à mi-piste. L’avion n’a pas envoyé de signal d’urgence et n’a pas répondu aux appels radio de l’aéroport, ont rapporté les autorités.La piste nord de l’aéroport a été temporairement fermée, ont indiqué les autorités. Les deux autres pistes continuent à fonctionner.L’accident ne devrait pas avoir de conséquences sur le trafic, a assuré M. Yiu.Un porte-parole d’Emirates Airlines a déclaré à l’AFP que l’appareil était “un avion de fret loué avec son équipage et exploité par Act Airlines”.”L’équipage est sain et sauf et il n’y avait pas de cargaison à bord”, a-t-il dit.Les services d’investigation spécialisés “vont enquêter activement sur les causes de l’accident”, a dit un porte-parole du Bureau de transport et de logistique.L’aéroport de Hong Kong a commencé à exploiter une troisième piste en novembre dernier. L’agrandissement de la plateforme a coûté 142 milliards de dollars de Hong Kong (18 milliards de dollars) et a nécessité huit ans de travaux.Les promoteurs du projet disent qu’il doit préserver la compétitivité internationale de l’aéroport.Le 747 de Boeing a démocratisé le transport aérien. L’avionneur américain a livré le dernier exemplaire de ce quadriréacteur en 2023, qui a fini par être dépassé par des appareils plus performants et économes en carburant. Il devrait toutefois continuer à voler pendant encore quelques décennies, notamment dans sa version cargo.