Neige dans le Massif central: deux départements toujours en vigilance orange

Deux départements du Massif central, la Creuse et le Puy-de-Dôme, restent en vigilance orange neige-verglas, alors que le suivi s’est achevé pour l’Allier, a annoncé Météo-France samedi après-midi.”Sur le Puy-de-Dôme et la Creuse, il va continuer à neiger ce (samedi) soir et en début de nuit”, les précipitations “ne prendront fin que dans la nuit sur la Creuse”, annonce l’organisme dans son dernier bulletin de 16H00.La fin de la vigilance orange dans le Puy-de-Dôme est prévue samedi à 22H00, et dimanche à 10H00 pour la Creuse.Sur les routes, au-delà de 400 m d’altitude, 2 à 5 cm de neige sont attendus et entre 10 et 15 cm au-dessus de 600 m, est-il précisé.La circulation routière, perturbée sur les routes dans la matinée dans les monts du Lyonnais, est revenue à la normale, mais elle reste délicate aux monts du Forez, selon inforoute42.Sur les axes routiers principaux et en ville, les conditions de circulation sont considérées comme normale à délicate.La neige est tombée dans la nuit, particulièrement sur la ville de Saint-Etienne, toute recouverte d’un manteau blanc samedi matin, à la joie des promeneurs, ont constaté des journalistes de l’AFP. “On a été assez surpris, on ne pensait pas qu’il allait neiger dans la nuit autant, donc on a réveillé les enfants et on est allé faire de la luge et s’amuser dans la neige”, a raconté à l’AFP Julie, une habitante stéphanoise, qui n’a pas souhaité donner son nom, venue se promener dans le Parc de l’Europe.”C’est tout blanc, c’est magnifique. Aujourd’hui, quand j’ai ouvert la fenêtre, waouh, c’est génial, j’ai dit qu’il faut qu’on y aille, on y va”, a raconté Shu, en jouant avec une boule de neige en forme de cÅ“ur.

Marée humaine à Belgrade pour une manifestation sous haute tension

Vague après vague, les manifestants déferlent sur Belgrade depuis samedi midi pour une manifestation déjà historique après des mois de contestation contre la corruption menée par les étudiants serbes. A 16h, heure officielle du début de la manifestation, une foule dense était déjà rassemblée sous une pluie fine sur plus de deux kilomètres dans le centre ville – des dizaines de milliers de personnes au moins, arborant des drapeaux et insignes allant de la droite nationaliste à l’extrême gauche en passant par les écologistes. “Pumpaj ! Pumpaj !” (Pompe ! Pompe !) chantent-ils tous, entonnant le slogan du mouvement, destiné à montrer que leur énergie ne faiblira pas. Beaucoup arborent un pin’s avec une main ensanglantée – le symbole du mouvement qui a adopté comme mot d’ordre “la corruption tue”.Des groupes de motards, de vétérans et le service d’ordre des étudiants, qui assure depuis le début la sécurité du mouvement, forment un filet de sécurité autour du cortège pour éviter les débordements, en particulier au niveau du parlement et de la présidence, devant laquelle campent depuis plusieurs jours des soutiens du gouvernement. Des dizaines de fermiers au volant de leurs tracteurs sont également arrivés en soutien aux étudiants. D’autres tracteurs, amenés par des partisans du gouvernement, ont été installés près de la présidence vendredi matin.Les vitres des bâtiments officiels sont protégées depuis samedi matin, et des policiers anti-émeutes sont stationnés devant le parlement, la présidence, et la mairie.Dès vendredi soir, des dizaines de milliers de personnes –31.000 selon le ministère de l’Intérieur–, ont accueilli dans une ambiance festive les manifestants venus à pied, à vélo ou en tracteur de toute la Serbie.  Aucun chiffre officiel n’était annoncé samedi après-midi par les autorités. Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, les étudiants ont appelé à manifester “dans le calme et de façon responsable”. “L’objectif de ce mouvement n’est pas l’intrusion dans des institutions, ni d’attaquer ceux qui ne pensent pas comme nous (…). Ce mouvement ne doit pas être utilisé à mauvais escient”, ont-ils écrit. Le rassemblement doit se disperser à 21H00.”Nous sommes descendus dans la rue pour dire notre insatisfaction après des années de dictature, de corruption. Et j’espère que ce rassemblement sera, avant tout, pacifique et digne”, expliqua dans la foule Ognjen Djordjevic, 28 ans. – ‘Colère’ -Les manifestations s’enchaînent dans le pays depuis l’accident de la gare de Novi Sad le 1er novembre, qui a fait 15 morts, lorsque s’est écroulé l’auvent en béton du bâtiment tout juste rénové.La colère a explosé, les manifestants voyant dans cet accident la preuve d’une corruption qui, selon eux ,entache les institutions et les travaux publics. De semaine en semaine, le mouvement est devenu l’un des plus importants de l’histoire récente de la Serbie, avec des manifestations quotidiennes.Mais les rassemblements se sont tendus depuis que le gouvernement a accusé les protestataires d’être payés par des agences étrangères, de préparer des actions violentes, voire une révolution, notamment lors de la mobilisation de ce samedi dans la capitale.La situation a fait réagir l’ONU, qui a appelé les autorités serbes à ne pas “interférer indûment” dans la manifestation et à “respecter l’exercice complet des droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’expression”.”Nous sommes un pays extrêmement démocratique”, a répondu dans la soirée de vendredi, lors d’une allocution, le président serbe Aleksandar Vucic, affirmant: “Nous ferons tout ce que nous pouvons pour sécuriser le rassemblement”. Et d’ajouter aussitôt: “Pour être clair, je suis le président de ce pays, et je ne laisserai pas la rue dicter les règles”.La télévision publique, prise à partie régulièrement par les manifestants pour sa partialité, diffusait samedi après-midi un concert de musique traditionnelle, avant une série. – Insatisfaction-“On voit déjà depuis quelques jours que le régime essaie de faire monter les tensions”, analyse Srdjan Cvijic, du Belgrade Centre for Security Policy. “Ce que tout le monde se demande, c’est si le gouvernement va essayer de créer des situations de violence pour ensuite avoir une excuse pour décréter l’état d’urgence. Jusqu’à présent, on a vu un mouvement qui n’est pas du tout violent (…). Je pense que les manifestants garderont leur calme”.”Je crois que le 15 mars démontrera l’insatisfaction profonde des étudiants et des citoyens”, avance Maja Kovacevic, présidente de la faculté de sciences politiques de Belgrade. 

Marée humaine à Belgrade pour une manifestation sous haute tension

Vague après vague, les manifestants déferlent sur Belgrade depuis samedi midi pour une manifestation déjà historique après des mois de contestation contre la corruption menée par les étudiants serbes. A 16h, heure officielle du début de la manifestation, une foule dense était déjà rassemblée sous une pluie fine sur plus de deux kilomètres dans le centre ville – des dizaines de milliers de personnes au moins, arborant des drapeaux et insignes allant de la droite nationaliste à l’extrême gauche en passant par les écologistes. “Pumpaj ! Pumpaj !” (Pompe ! Pompe !) chantent-ils tous, entonnant le slogan du mouvement, destiné à montrer que leur énergie ne faiblira pas. Beaucoup arborent un pin’s avec une main ensanglantée – le symbole du mouvement qui a adopté comme mot d’ordre “la corruption tue”.Des groupes de motards, de vétérans et le service d’ordre des étudiants, qui assure depuis le début la sécurité du mouvement, forment un filet de sécurité autour du cortège pour éviter les débordements, en particulier au niveau du parlement et de la présidence, devant laquelle campent depuis plusieurs jours des soutiens du gouvernement. Des dizaines de fermiers au volant de leurs tracteurs sont également arrivés en soutien aux étudiants. D’autres tracteurs, amenés par des partisans du gouvernement, ont été installés près de la présidence vendredi matin.Les vitres des bâtiments officiels sont protégées depuis samedi matin, et des policiers anti-émeutes sont stationnés devant le parlement, la présidence, et la mairie.Dès vendredi soir, des dizaines de milliers de personnes –31.000 selon le ministère de l’Intérieur–, ont accueilli dans une ambiance festive les manifestants venus à pied, à vélo ou en tracteur de toute la Serbie.  Aucun chiffre officiel n’était annoncé samedi après-midi par les autorités. Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, les étudiants ont appelé à manifester “dans le calme et de façon responsable”. “L’objectif de ce mouvement n’est pas l’intrusion dans des institutions, ni d’attaquer ceux qui ne pensent pas comme nous (…). Ce mouvement ne doit pas être utilisé à mauvais escient”, ont-ils écrit. Le rassemblement doit se disperser à 21H00.”Nous sommes descendus dans la rue pour dire notre insatisfaction après des années de dictature, de corruption. Et j’espère que ce rassemblement sera, avant tout, pacifique et digne”, expliqua dans la foule Ognjen Djordjevic, 28 ans. – ‘Colère’ -Les manifestations s’enchaînent dans le pays depuis l’accident de la gare de Novi Sad le 1er novembre, qui a fait 15 morts, lorsque s’est écroulé l’auvent en béton du bâtiment tout juste rénové.La colère a explosé, les manifestants voyant dans cet accident la preuve d’une corruption qui, selon eux ,entache les institutions et les travaux publics. De semaine en semaine, le mouvement est devenu l’un des plus importants de l’histoire récente de la Serbie, avec des manifestations quotidiennes.Mais les rassemblements se sont tendus depuis que le gouvernement a accusé les protestataires d’être payés par des agences étrangères, de préparer des actions violentes, voire une révolution, notamment lors de la mobilisation de ce samedi dans la capitale.La situation a fait réagir l’ONU, qui a appelé les autorités serbes à ne pas “interférer indûment” dans la manifestation et à “respecter l’exercice complet des droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’expression”.”Nous sommes un pays extrêmement démocratique”, a répondu dans la soirée de vendredi, lors d’une allocution, le président serbe Aleksandar Vucic, affirmant: “Nous ferons tout ce que nous pouvons pour sécuriser le rassemblement”. Et d’ajouter aussitôt: “Pour être clair, je suis le président de ce pays, et je ne laisserai pas la rue dicter les règles”.La télévision publique, prise à partie régulièrement par les manifestants pour sa partialité, diffusait samedi après-midi un concert de musique traditionnelle, avant une série. – Insatisfaction-“On voit déjà depuis quelques jours que le régime essaie de faire monter les tensions”, analyse Srdjan Cvijic, du Belgrade Centre for Security Policy. “Ce que tout le monde se demande, c’est si le gouvernement va essayer de créer des situations de violence pour ensuite avoir une excuse pour décréter l’état d’urgence. Jusqu’à présent, on a vu un mouvement qui n’est pas du tout violent (…). Je pense que les manifestants garderont leur calme”.”Je crois que le 15 mars démontrera l’insatisfaction profonde des étudiants et des citoyens”, avance Maja Kovacevic, présidente de la faculté de sciences politiques de Belgrade. 

Brazilians sentenced in beating death of Congolese migrantSat, 15 Mar 2025 15:29:35 GMT

Two Brazilians have been sentenced to 19 and 23 years in prison respectively for the beating death of a young Congolese migrant in Rio de Janeiro, the court announced Saturday.Aleson Cristiano de Oliveira Fonseca was sentenced to 23 years and seven months, and Fabio Pirineus da Silva to 19 years and six months for the …

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Macron veut que “la pression soit claire” sur Moscou

Emmanuel Macron a estimé samedi qu’il fallait que la “pression soit claire” sur la Russie, “en lien avec les Etats-Unis”, car elle “ne donne pas l’impression de vouloir la paix sincèrement”, dans un message transmis à l’AFP à l’issue d’une réunion en visioconférence organisée par Londres.Selon le président français, la Russie “ne répond pas à la proposition des États-Unis et de l’Ukraine” en faveur d’une trêve d’un mois, “elle intensifie les combats”, et le président russe Vladimir Poutine “veut tout obtenir, puis négocier”. “Si nous voulons la paix, il faut que la Russie réponde clairement et que la pression soit claire, en lien avec les États-Unis, pour obtenir ce cessez-le-feu”, a ajouté M. Macron.Un sommet virtuel de pays alliés de l’Ukraine s’est tenu samedi matin, à l’initiative du Premier ministre britannique Keir Starmer et “coprésidé par le Royaume-Uni et la France”, selon l’Elysée.Le président Macron a aussi remercié son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky “d’avoir eu le courage de prendre une initiative de paix” avec le président des Etats-Unis Donald Trump “et proposer un cessez-le-feu d’un mois”.”Pour une paix durable nous devons aider l’Ukraine à résister, à avoir demain une armée solide qui défende son pays et, nous, être prêts à garantir cette paix”, a encore estimé le chef de l’Etat français dans son message.Après la réunion du 11 mars à Paris des chefs d’état-major de plus de 30 pays prêts à participer à ces garanties d’une manière ou d’une autre, “une avancée importante”, “maintenant nous devons planifier et avoir les retours de chaque pays”, a-t-il plaidé.M. Starmer a annoncé une nouvelle réunion des responsables militaires des pays alliés de Kiev jeudi au Royaume-Uni pour concrétiser ces plans.

Au Népal, la lente renaissance des pandas roux

Adolescent, Jiwan Subba a tué un panda roux et il ne se l’est jamais pardonné. Alors il consacre depuis une partie de son temps à protéger ce petit mammifère menacé, dont la population recommence à croître au Népal.”J’avais seulement 17 ans, et pas la moindre idée de ce que cet animal pouvait bien être, se souvient le policier de 48 ans. Personne au village ne savait que ça s’appelait un panda roux”.A force de campagnes de sensibilisation auprès des communautés locales, l’animal est à présent connu de tous et bien mieux protégé.”J’ai pris un jour la vie de l’un d’entre eux par ignorance, poursuit Jiwan Subba. Mais maintenant, je m’emploie à faire en sorte que d’autres ne commettent pas la même erreur”.Originaire de l’Himalaya, le panda roux vit dans les forêts de moyenne altitude (de 2.200 à 4.800 mètres) du Népal, de l’Inde, de la Chine ou du Bhoutan, où il se nourrit pour l’essentiel de bambou.Pas plus gros qu’un chat, ce rongeur aux allures de peluche se distingue par sa fourrure rousse, sa queue touffue et ses dandinements causés par ses pattes avant plus courtes.Considérée comme menacée depuis 2016 par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la population de l’espèce a été réduite de moitié ces 20 dernières années. Il n’en resterait plus que 10.000 spécimens dans le monde.- Déforestation -Le Red Panda Network (RPN) évalue leur nombre actuel de 500 à 1.000 au Népal, pour l’essentiel dans le parc national de Sagarmatha et la zone de conservation de Kanchenjunga (nord-est).Bonne nouvelle: les derniers recensements suggèrent que leur nombre progresse.”Les villageois et nos équipes nous disaient avant qu’il fallait se promener une semaine pour voir un panda roux”, rapporte le directeur du RPN, Ang Phuri Sherpa. “Maintenant, ils nous disent en voir trois à quatre par jour !”Au Népal, l’animal a rejoint la liste des espèces protégées dès 1973. La loi locale réprime ceux qui les tuent d’une peine maximale de dix ans d’emprisonnement et/ou d’une amende de l’équivalent de 500 euros.Mais malgré les rigueurs de la loi, la liste des périls qui menacent la survie du petit mammifère reste longue. De la déforestation liée au développement des infrastructures au changement climatique, en passant par le braconnage…”La construction de routes, de barrages, de lignes à haute tension et, plus récemment, de téléphériques a impacté son habitat naturel”, décrit Ang Phuri Sherpa, qui déplore les abattages d’arbres induits par ces chantiers.”Le gouvernement doit prendre plus de précautions lors de ces travaux dans des zones sensibles, estime l’écologiste Rajindra Mahat, il est de notre responsabilité à tous de protéger cette espèce”.  – Alternatives -Selon la police, le panda roux est aussi chassé pour être exporté en contrebande en Chine ou en Birmanie, pour ses vertus prétendument médicinales ou en guise d’animal de compagnie.”Le nombre de caches de pandas roux découvertes a significativement baissé”, note auprès de l’AFP un porte-parole des forces de l’ordre, Dinesh Kumar Acharya. Mais, concède-t-il, les activités des braconniers “nous restent largement inconnues”.Face à ces dangers, les efforts d’information déployés auprès des populations ont semble-t-il porté leurs fruits.La communauté indigène kirat, largement animiste, a été la plus facile à convaincre. “Ils vénèrent tout ce qui est vivant, y compris les pandas”, souligne Khagindra Limbu, à la tête du conseil de pilotage de la réserve de Kanchenjunga.D’autres villageois ont changé leurs pratiques. Certains ont ainsi renoncé à élever du bétail pour cultiver des orties et produire des textiles, favorisant ainsi la survie de l’espèce.”Ces deux dernières années, nous avons cessé de ramasser du fourrage et du bois de chauffage dans la forêt, pour moins perturber les pandas roux”, explique Chandra Kumari Limbu, 35 ans.Selon elle, de nombreuses femmes de son village se sont lancées dans la fabrication de sacs, porte-monnaie ou vêtements à base d’orties. Cette activité leur rapporte à chacune un revenu quotidien de près de 7 euros.”Les femmes qui ne disposaient auparavant d’aucun revenu en ont largement bénéficié”, insiste Chandra Kumari Limbu. “Et en même temps, nous laissons assez de nourriture aux pandas roux pour subsister, sans les déranger”.