Espagne: sauvé par un grand Mbappé, le Real Madrid reprend la main en Liga
Malmené, le Real Madrid, porté par un doublé express de Kylian Mbappé, a donné une leçon d’efficacité à Villarreal samedi (2-1) et repris provisoirement la première place du championnat espagnol, mettant la pression sur ses deux concurrents le FC Barcelone et l’Atlético qui s’affrontent dimanche.L’attaquant français, clinique devant le but pour marquer ses 30e et 31e réalisations de la saison sur ses deux premières opportunités (17e, 23e), a permis au géant espagnol de renverser le sous-marin jaune, qui avait ouvert le score en début de match par son capitaine argentin Juan Foyth sur corner (8e). Avec ce succès précieux acquis dans la douleur, le premier depuis 2017 à la Ceramica, le champion d’Espagne en titre (1er, 60 points), reprend provisoirement la première place avec trois longueurs d’avance sur le FC Barcelone (2e, 57 points avec deux matches en retard) et quatre sur l’Atlético (3e, 56 points) avant le choc dimanche (21H) au Metropolitano.Asphyxiés en début de match par les hommes de Marcelino, l’ex-coach de l’OM, et globalement dominés dans le jeu, les Merengues ont à nouveau pu compter sur leur immense gardien Thibaut Courtois, auteur de plusieurs parades décisives pour mettre en échec les internationaux espagnols Alex Baena et Ayoze Perez, et les deux anciens de Ligue 1 Pape Gueye et Nicolas Pépé.Mbappé, rassurant sur son état physique après 120 minutes jouées face à l’Atlético mercredi, a été logiquement moins en vue en seconde période, mais son doublé en six minutes pourrait valoir extrêmement cher en fin de saison pour la Maison Blanche.Au niveau personnel, ces deux buts, les 19e et 20e de la saison en championnat, lui permettent de revenir à une unité du Polonais Robert Lewandowski dans la course au “Pichichi” (meilleur buteur de Liga).Seul son coéquipier en équipe de France, Ousmane Dembélé (21 buts) a plus marqué que lui depuis le début de l’année 2025, où le capitaine des Bleus a déjà frappé à 17 reprises.Incapable de revenir dans la rencontre malgré plusieurs occasions, Villarreal reste néanmoins bien placé à la cinquième place (44 points), qui pourrait devenir qualificative pour la Ligue des champions en fin de saison en raison du meilleur classement UEFA de l’Espagne face à l’Italie.Alors que plusieurs de ses joueurs ont fini la rencontre épuisés, allongés au sol, seulement trois jours après les 120 minutes d’effort contre l’Atlético en C1, Carlo Ancelotti a promis en conférence de presse que c’était “la dernière fois” que le Real Madrid jouait un match “avec moins de 72 heures de repos”, conformément à la norme fixée par la Fifa.En jouant à 18H30 samedi, le Real n’en a eu en réalité que 66.- Gérone n’avance plus -Surprenant troisième l’an dernier, Gérone (11e, 34 points) n’a pu faire mieux qu’un nul à domicile (1-1) face à Valence (16e, 28 points) et n’a plus gagné depuis six journées.Plus tôt dans l’après-midi, l’ex-latéral du FC Barcelone et de Chelsea, Marcos Alonso, buteur sur penalty, a offert un succès précieux (1-0) au Celta Vigo (8e, 39 points) sur la pelouse de la lanterne rouge Valladolid (20e, 16 points).Mené 1-0 à l’heure de jeu, Majorque (7e, 40 points) a renversé l’Espanyol Barcelone (15e, 28 points) pour s’imposer 2-1 au bout du temps additionnel d’un penalty de son buteur kosovare Vedat Muriqi (90e+7), fautif sur l’ouverture du score des Catalans. Le gardien de l’Espanyol Joan Garcia, qui a arrêté deux penalties en une mi-temps – un premier de Muriqi, puis un second de Prats, donné à retirer car un joueur catalan était rentré trop tôt dans la surface – n’a pas pu éviter la défaite de son équipe.
Eurovision 2025: Louane chante “Maman” au Stade de France
Devant les spectateurs surchauffés du match de rugby France-Ecosse, au Stade de France, Louane a révélé samedi “Maman”, la chanson avec laquelle elle représentera la France à l’Eurovision.”Finalement tu vois, j’ai construit ma vie (…) Toi tu vas comment? Est-ce que tu vois tout ici?”, a chanté Louane, suspendue dans les airs, lors d’un show à la mi-temps de ce match, en clôture du Tournoi des six nations.”Je sais où je vais, j’ai arrêté de compter les années”, a poursuivi l’artiste, en s’adressant à sa mère, décédée d’un cancer en 2014.Sur fond de tambours et violons, elle a évoqué ensuite sa propre fille: “Maintenant c’est moi qu’elle appelle maman”.”L’aventure commence. Je suis prête pour vous, pour ma fille et pour ma mère”, avait lancé Louane dans un message préalable retransmis sur France 2, en évoquant une chanson “pleine d’amour, d’espoir et de transmission”.La finale du concours européen de l’Eurovision se tiendra le 17 mai à Bâle, en Suisse. Anne Peichert – alias Louane – avait révélé fin janvier qu’elle allait représenter la France dans une vidéo sur Instagram.  “Je vais le faire pour nous, je vais le faire pour nos rêves: je vais représenter la France à l’Eurovision”, avait-elle annoncé en s’adressant déjà à sa mère.Appréciée par un public intergénérationnel, l’interprète de “Secret”, 28 ans, a vu sa carrière décoller après sa participation au télé-crochet musical “The Voice” (TF1) en 2014. L’émission lui permet aussi d’être repérée pour jouer le premier rôle dans le film “La Famille Bélier”, gros succès de fin 2014 avec 7,5 millions d’entrées, qui lui a valu le César du meilleur espoir féminin.Son premier opus “Chambre 12”, certifié double diamant, marque le coup d’envoi d’un succès aussi populaire que durable.Pour “Solo”, cinquième album studio sorti en octobre dernier, l’artiste travaille avec son compagnon, le chanteur et musicien Florian Rossi, et dévoile une facette plus intime d’elle-même.Pour l’Eurovision, elle succède à Slimane, qui avait pris la quatrième place en finale en 2024, avec “Mon amour”. La France n’a plus remporté ce grand concours européen de la chanson depuis la victoire de Marie Myriam, en 1977.
En Syrie, le soulèvement de 2011 commémoré pour la première fois depuis la chute d’Assad
Pour la première fois depuis la chute de Bachar al-Assad, des rassemblements ont marqué samedi à travers la Syrie le 14e anniversaire du soulèvement de 2011, dont la répression avait déclenché la guerre civile.Des milliers de Syriens se sont rassemblés, dans plusieurs villes, dont la capitale Damas où un important dispositif policier a été déployé sur la place des Omeyyades, où durant les années de répression seuls se rassemblaient les partisans de l’ex-président.”Nous resterons redevables au premier cri de liberté, qui a éclaté à Daraa, berceau de la révolution syrienne, et s’est répandu dans toutes les villes. Nous resterons fidèles aux sacrifices consentis par notre peuple depuis plus de 14 ans”, a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Assad al-Shaibani sur X.Des rassemblements ont eu lieu aussi à Homs et à Hama, dans le centre du pays, selon des images de l’agence officielle Sana.”J’ai participé à la première manifestation à Homs”, a déclaré Tarek Badarkhan. Ce jour là , “nous avons brisé la barrière de la peur et affronté les forces de sécurité, torse nu, lorsqu’elles nous ont tiré dessus, et nous avons demandé la chute du régime” d’Assad. “Aujourd’hui, 14 ans plus tard, nous nous tenons sur la même place et nous avons du mal à croire que nous sommes ici, que nous avons gagné et que le tyran est parti.”Dans la capitale, les forces de sécurité ont bloqué les accès à la place des Omeyyades, où des membres des forces de l’ordre tendaient des fleurs aux manifestants, tandis que des haut-parleurs deffusaient des chants révolutionnaires et islamiques.Des hélicoptères militaires survolaient les lieux, larguant des tracts portant ce slogan: “Il n’y a pas de place pour la haine parmi nous”.Beaucoup de manifestants brandissaient le drapeau syrien à trois étoiles, symbole du soulèvement de 2011 adopté par les nouvelles autorités, et portaient des pancartes avec les mots: “La révolution a triomphé”.”Ce qui se passe maintenant est un rêve que nous n’aurions jamais osé imaginer. J’ai quitté Damas il y a 12 ans parce que j’étais recherchée, sans espoir d’y revenir si ce n’était pour la libération”, a raconté à l’AFP Hanaa al-Daghri, une femme de 32 ans.”Beaucoup de nos amis nous ont quittés mais leur sang versé nous a menés là où nous sommes aujourd’hui”, a-t-elle ajouté.Sous le soleil, Abdoul Moneim Nimr, un homme de 41 ans, est venu entouré de ses amis qui portaient un grand drapeau, dansant et chantant.”Nous avions coutume de célébrer l’anniversaire dans le nord de la Syrie et maintenant nous le faisons sur la place des Omeyyades. C’est une victoire bénie”, a-t-il témoigné.- “Dignité, liberté” -La guerre civile, qui a fait plus d’un demi-million de morts, a commencé par des manifestations pacifiques le 15 mars 2011, qui ont rassemblé des milliers de personnes contre le pouvoir de Bachar al-Assad, avant d’être brutalement réprimées.Cet anniversaire est le premier depuis la chute de l’ex-président, chassé le 8 décembre par des groupes rebelles menés par des islamistes radicaux. Ahmad al-Chareh, qui dirigeait le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), est devenu en janvier président par intérim du pays.Des centaines de personnes se sont aussi rassemblées à Idleb, ancienne place forte des rebelles, portant des drapeaux syriens et du HTS,, selon un journaliste de l’AFP. Ahmad al-Chareh a signé jeudi une déclaration constitutionnelle pour une période de transition de cinq ans, critiquée par certains car elle lui donne trop de pouvoirs et ne protége pas suffisamment les minorités.Quelques jours plus tôt, des massacres ont fait au moins 1.500 morts dans l’ouest de la Syrie, pour la plupart des membres de la minorité alaouite dont est issu l’ancien président, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme.”Cela fait 14 ans que les Syriens sont descendus dans les rues lors de manifestations pacifiques, pour réclamer de la dignité, de la liberté et un avenir meilleur”, a souligné vendredi l’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen.”La résilience des Syriens et leur quête de justice, de dignité et de paix se poursuit. Ils méritent à présent une transition qui en soit digne”, a-t-il ajouté.
US strikes kill nine in Yemen as Trump vows to end Huthi attacks
Nine people were killed in strikes on Yemen’s capital on Saturday, Huthi rebels said, after US President Donald Trump announced an attack on the Iran-backed group.Another nine people were wounded in the first US strikes on the Huthis, who have attacked Israel and Red Sea shipping throughout the Gaza war, since Trump took office in January.An AFP photographer in Sanaa heard three explosions and saw plumes of smoke coming from a residential district in the north of the rebel-held capital, Sanaa. Security forces cordoned off the area immediately.”Nine civilians were killed and nine others were injured, most of them seriously,” the Huthis’ health and environment ministry said in a statement on their Saba news agency.The rebels’ Al-Masirah TV station said an “American-British aggression raided a residential neighbourhood in the Shuub district” in Sanaa. It later reported such a strike on the Huthi stronghold of Saada.There was no immediate comment from British authorities.In a post on social media, Trump vowed to “use overwhelming lethal force until we have achieved our objective”, citing the Huthis’ threats against Red Sea shipping.The Huthis hit back in a statement on Al-Masirah vowing that the strikes “will not pass without response”.”Our Yemeni armed forces are fully prepared to confront escalation with escalation,” the rebels’ political bureau said.Trump also warned Iran that it must “immediately” cut support to the rebels. The rebels, who have controlled much of Yemen for more than a decade, are part of the “axis of resistance” of pro-Iran groups staunchly opposed to Israel and the United States.They have launched scores of drone and missile attacks at ships passing Yemen in the Red Sea and Gulf of Aden during the Gaza war, claiming solidarity with the Palestinians. The campaign crippled the vital route, which normally carries about 12 percent of world shipping traffic, forcing many companies into a costly detour around the tip of southern Africa.- ‘Hell will rain down’ – In response, the US has launched several rounds of strikes on Huthi targets, some with British support. After halting their attacks when Gaza’s ceasefire took effect in January, the Huthis announced on Tuesday that they would resume them until Israel lifts its blockade of aid to the shattered Palestinian territory.Trump’s statement did not reference the dispute over Israel, but focused on previous Huthi attacks on merchant shipping.”To all Huthi terrorists, YOUR TIME IS UP, AND YOUR ATTACKS MUST STOP, STARTING TODAY. IF THEY DON’T, HELL WILL RAIN DOWN UPON YOU LIKE NOTHING YOU HAVE EVER SEEN BEFORE!” he said.”Do NOT threaten the American People, their President… or Worldwide shipping lanes. If you do, BEWARE, because America will hold you fully accountable and, we won’t be nice about it!”Earlier this month, the United States reclassified the Huthi movement as a “foreign terrorist organisation”, banning any US interaction with it.The Huthis captured Sanaa in 2014 and were poised to overrun most of the rest of the country before a Saudi-led coalition intervened the following year.The war has largely been on hold since a 2022 ceasefire but the promised peace process has stalled in the face of the Huthi attacks on Israel and Israel-linked shipping.
US strikes kill nine in Yemen as Trump vows to end Huthi attacks
Nine people were killed in strikes on Yemen’s capital on Saturday, Huthi rebels said, after US President Donald Trump announced an attack on the Iran-backed group.Another nine people were wounded in the first US strikes on the Huthis, who have attacked Israel and Red Sea shipping throughout the Gaza war, since Trump took office in January.An AFP photographer in Sanaa heard three explosions and saw plumes of smoke coming from a residential district in the north of the rebel-held capital, Sanaa. Security forces cordoned off the area immediately.”Nine civilians were killed and nine others were injured, most of them seriously,” the Huthis’ health and environment ministry said in a statement on their Saba news agency.The rebels’ Al-Masirah TV station said an “American-British aggression raided a residential neighbourhood in the Shuub district” in Sanaa. It later reported such a strike on the Huthi stronghold of Saada.There was no immediate comment from British authorities.In a post on social media, Trump vowed to “use overwhelming lethal force until we have achieved our objective”, citing the Huthis’ threats against Red Sea shipping.The Huthis hit back in a statement on Al-Masirah vowing that the strikes “will not pass without response”.”Our Yemeni armed forces are fully prepared to confront escalation with escalation,” the rebels’ political bureau said.Trump also warned Iran that it must “immediately” cut support to the rebels. The rebels, who have controlled much of Yemen for more than a decade, are part of the “axis of resistance” of pro-Iran groups staunchly opposed to Israel and the United States.They have launched scores of drone and missile attacks at ships passing Yemen in the Red Sea and Gulf of Aden during the Gaza war, claiming solidarity with the Palestinians. The campaign crippled the vital route, which normally carries about 12 percent of world shipping traffic, forcing many companies into a costly detour around the tip of southern Africa.- ‘Hell will rain down’ – In response, the US has launched several rounds of strikes on Huthi targets, some with British support. After halting their attacks when Gaza’s ceasefire took effect in January, the Huthis announced on Tuesday that they would resume them until Israel lifts its blockade of aid to the shattered Palestinian territory.Trump’s statement did not reference the dispute over Israel, but focused on previous Huthi attacks on merchant shipping.”To all Huthi terrorists, YOUR TIME IS UP, AND YOUR ATTACKS MUST STOP, STARTING TODAY. IF THEY DON’T, HELL WILL RAIN DOWN UPON YOU LIKE NOTHING YOU HAVE EVER SEEN BEFORE!” he said.”Do NOT threaten the American People, their President… or Worldwide shipping lanes. If you do, BEWARE, because America will hold you fully accountable and, we won’t be nice about it!”Earlier this month, the United States reclassified the Huthi movement as a “foreign terrorist organisation”, banning any US interaction with it.The Huthis captured Sanaa in 2014 and were poised to overrun most of the rest of the country before a Saudi-led coalition intervened the following year.The war has largely been on hold since a 2022 ceasefire but the promised peace process has stalled in the face of the Huthi attacks on Israel and Israel-linked shipping.
Une trentaine d’alliés de l’Ukraine annoncent une “pression collective” sur la Russie
La trentaine de dirigeants soutenant l’Ukraine qui ont participé samedi à un sommet virtuel organisé par Londres ont décidé d’exercer une “pression collective” sur la Russie, qu’ils soupçonnent de vouloir poursuivre la guerre, pour la pousser à accepter un cessez-le-feu.Dans ce contexte, le président français Emmanuel Macron, une des parties prenantes à cette rencontre, a estimé que Moscou n’avait pas son mot à dire si les Ukrainiens “demandaient” l’envoi de “forces alliées” dans leur pays afin de garantir un éventuel accord de paix, un scénario auquel le Kremlin s’est jusqu’à présent catégoriquement opposé.En attendant, “la balle est dans le camp de la Russie” qui devra “devra tôt ou tard (…) s’engager dans des discussions sérieuses”, a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer, selon lequel Vladimir Poutine “est celui qui essaie de retarder” les choses.Et ce, a-t-il relevé, quand l’Ukraine a montré qu’elle était “pour la paix” en acceptant un arrêt de 30 jours des hostilités tel que proposé par Washington.Les Américains réclament une trêve au plus vite et ont dans ce but fait peser un poids considérable sur le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky, tandis que son homologue russe a évoqué des “questions importantes” à régler avant d’à son tour donner son accord.- “Pression collective” -“Le +Oui, mais+ de la Russie ne suffit pas et tous les participants à la réunion de ce matin sont convenus d’exercer une pression collective” sur elle pour l’inciter à entériner ce plan, a insisté Keir Starmer.Si elle refuse, il faudra “accroître la pression économique”, a-t-il martelé.”Si nous voulons la paix, il faut que la Russie réponde clairement et que la pression soit claire, en lien avec les États-Unis, pour obtenir ce cessez-le-feu”, a acquiescé M. Macron, car Moscou, qui “intensifie les combats”, “ne donne pas l’impression de vouloir la paix sincèrement”.  La Russie cherche à avoir une “position plus solide” sur le champ de bataille avant d’accepter un arrêt provisoire des hostilités, a à cet égard jugé Volodymyr Zelensky, qui participait à la réunion en visioconférence depuis Kiev.”Poutine ment aussi sur le fait qu’un cessez-le-feu est supposément trop compliqué. En réalité, tout peut être contrôlé et nous en avons discuté avec les Américains”, a encore dit le président ukrainien, qui vient de désigner une équipe de négociateurs en vue de possibles pourparlers de paix.Parallèlement, l’émissaire américain pour l’Ukraine et la Russie, Keith Kellogg, a été nommé “émissaire pour l’Ukraine” et aura la charge de “traiter directement” avec M. Zelensky, a fait savoir samedi Donald Trump. – Mise au point française -Revenant sur l’épineuse question du déploiement de forces sur le sol ukrainien en cas d’arrêt des combats, Emmanuel Macron s’est montré le même jour très ferme.  “Plusieurs pays européens, et d’ailleurs non européens, ont manifesté leur volonté de se joindre” à un éventuel envoi de troupes en Ukraine pour garantir un futur accord de paix avec la Russie. Il s’agirait de “quelques milliers d’hommes” par Etat, dépêchés “dans des points-clés, pour faire des programmes d’entraînement” et “montrer notre soutien dans la durée”, a-t-il commencé par dire.”Si l’Ukraine demande à des forces alliées d’être sur son territoire, ce n’est pas à la Russie d’accepter ou pas”, a tranché le président français. “Les Ukrainiens ne peuvent en aucun cas faire des concessions territoriales et n’avoir aucune garantie de sécurité”, a-t-il ajouté.Depuis deux semaines, Keir Starmer et Emmanuel Macron s’efforcent de constituer une “coalition de pays volontaires”, dont l’objectif serait de dissuader Moscou de violer cette éventuelle trêve.De nombreux Etats européens, l’Ukraine, la Turquie, l’Otan, la Commission européenne, le Canada ou encore l’Australie ont participé au sommet virtuel pour en dessiner les contours.La contribution des pays alliés à Kiev pourrait prendre la forme d’un envoi de soldats – un engagement que Paris, Londres et Ankara se sont dit prêts à prendre – ou d’un soutien plus logistique.Le chef du gouvernement britannique a à cet égard évoqué de “nouveaux engagements mis sur la table” samedi par un groupe “plus grand” qu’au début du mois.Son homologue italienne Giorgia Meloni, sous pression de son allié d’extrême droite Matteo Salvini, a quant à elle confirmé après la réunion que l’Italie ne prévoyait pas de déployer de troupes.Les responsables militaires des pays soutenant Kiev se rencontreront en tout cas jeudi au Royaume-Uni pour discuter de la “phase opérationnelle” de leur plan de maintien de la paix en cas de trêve entre Russes et Ukrainiens après trois ans de guerre, a annoncé M. Starmer.