US Senate confirms ex-Trump lawyer to number two Justice job

The US Senate on Wednesday confirmed Todd Blanche, President Donald Trump’s former personal lawyer, to be deputy attorney general, the second-highest ranking job in the Justice Department.Blanche, who defended Trump in his hush money trial in New York and his two federal cases, was approved by a 52-46 vote in the Republican-dominated Senate.Trump, the first US president ever to be convicted of a crime, has named three of his former lawyers to top jobs in the Justice Department.Emil Bove, who also defended Trump in the hush money trial and the federal cases, has been named principal associate deputy attorney general, the third-ranking position.John Sauer, who successfully argued Trump’s presidential immunity case before the Supreme Court, was named Solicitor General, the lawyer in the Justice Department who represents the federal government in cases before the nation’s highest court.Pam Bondi, a former Florida prosecutor and Trump loyalist, was named to head the Justice Department as attorney general.Blanche and Bove, both former federal prosecutors in New York, defended Trump in the New York case that ended in his conviction on 34 counts of falsifying business records to cover up hush money payments to a porn star.They also represented Trump in the two federal cases brought against him by Special Counsel Jack Smith.Trump was charged with conspiracy to defraud the United States over his efforts to overturn the results of the 2020 presidential election and with mishandling classified documents after leaving the White House.Both cases were dismissed after Trump won the November election, in light of a Justice Department policy of not prosecuting a sitting president. Objecting to Blanche’s nomination, Democratic Senator Dick Durbin expressed concern that he would be a willing party to Trump’s calls for retribution against his political foes.”Since the president has taken office we’ve already witnessed the weaponization of justice,” Durbin said. “Mr. Blanche will not provide the necessary independence to avoid that.”A number of top Justice Department officials have been fired, demoted or reassigned since Trump took office along with senior agents at the FBI.Bove has also been embroiled in controversy after seeking the dismissal of corruption charges against New York Mayor Eric Adams.Bove’s bid to drop the charges prompted allegations that it was a quid pro quo in exchange for Adams, a Democrat, agreeing to enforce Trump’s immigration crackdown — a claim denied by the mayor.The unusual request triggered a wave of protest resignations in the Manhattan district attorney’s office and in Washington.

Wall Street rebondit grâce à l’exemption de droits de douane sur les véhicules

La Bourse de New York a terminé en hausse mercredi, reprenant son souffle après plusieurs séances dans le rouge, grâce à l’exemption de droits de douane accordée pour un mois au secteur crucial de l’automobile par Donald Trump.Le Dow Jones a gagné 1,14%, l’indice Nasdaq 1,46% et l’indice élargi S&P 500 1,12%.”Le marché était survendu à court terme et cherchait une excuse pour rebondir”, relate auprès de l’AFP Patrick O’Hare, de Briefing.com. En ce sens, l’annonce par Donald Trump d’une exemption temporaire de droits de douane sur le secteur automobile “a agi comme un catalyseur”, selon l’analyste.Cette première exemption temporaire aux droits de douane de 25% imposés mardi au Canada et au Mexique a été décidée pour que les grands constructeurs automobiles américains “ne subissent pas de désavantages économiques”, a expliqué mercredi devant la presse la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt. Les chaînes de production des constructeurs américains sont en partie installées au Mexique et au Canada, les pièces et véhicules faisant de nombreux allers-retours au cours de leur fabrication.Cette exemption concerne les véhicules importés dans le cadre de l’accord de libre-échange Canada-Etats-Unis-Mexique (ACEUM), a précisé la porte-parole.Auparavant, le ministre américain du Commerce Howard Lutnick avait ouvert la porte à un assouplissement dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump contre ses voisins, assurant que “certains secteurs d’activités” pourraient être épargnés par ces nouvelles taxes.Pour Jack Ablin, de Cresset Capital, “cela confirme ce que les investisseurs suspectaient, à savoir que Trump et son administration surveillent les marchés et qu’ils ne veulent pas qu’un marché baissier soit de leur fait”.En conséquence, Ford a grimpé de 5,81%, General Motors de 7,21% et Stellantis de 9,24%.La publication du “Livre beige”, une enquête régulière de la banque centrale américaine (Fed) sous la forme de consultation d’acteurs économiques et d’experts, a aussi contribué à pousser la place américaine.”Dans la plupart des districts, les sondés s’attendent à ce que l’impact des droits de douane sur leurs achats les conduisent à augmenter leurs prix”, rapporte la Fed dans cette enquête, ajoutant que “quelques cas isolés ont été rapportés d’entreprises augmentant leurs prix préventivement”.La période d’enquête s’est arrêtée le 24 février, soit avant l’entrée en vigueur, le 4 mars, du gros des nouveaux droits de douane décidés par Donald Trump.Pour Patrick O’Hare, les investisseurs ont surtout retenu les attentes “légèrement optimistes” pour les prochains mois, bien qu’elles étaient “optimistes” lors de la précédente édition du rapport, avant l’investiture de Donald Trump.En début de séance mercredi, les investisseurs ont accueilli de nouvelles données sur l’emploi américain, les embauches dans le secteur privé ayant connu un fort ralentissement en février aux Etats-Unis, selon l’enquête mensuelle ADP/Stanford Lab publiée mercredi, qui cite le contexte politique comme facteur.Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans se tendait nettement à 4,28% contre 4,24% à la clôture mardi.Au tableau des valeurs, le fabricant de vaccins Moderna a bondi (+15,94%) après la publication de documents officiels rapportant l’achat de plus de 160.000 actions, pour une valeur d’environ 5 millions de dollars, par le dirigeant de l’entreprise, Stéphane Bancel.Le spécialiste de cybersécurité CrowdStrike s’est replié (-6,34%) après avoir publié des prévisions globalement en dessous des attentes des analystes, estimant pouvoir réaliser un bénéfice net par action entre 3,33 et 3,45 dollars pour l’exercice en cours.L’enseigne de prêt-à-porter Abercrombie & Fitch a été boudée (-9,24%) après le partage de prévisions inférieures aux attentes du marché, anticipant un bénéfice net par action compris entre 1,25 et 1,45 dollar contre environ 1,97 dollar attendu par les analystes.La chaîne d’équipement sportif Foot Locker profitait en revanche de la publication d’un bénéfice net par action supérieur aux attentes au quatrième trimestre de 2024, malgré des résultats en demi-teinte. Son cours a gagné de 5,12%.

Washington en contact direct avec le Hamas

Les Etats-Unis ont eu des contacts directs avec le Hamas, en consultation avec Israël qui a prévenu mercredi que sa mission de vaincre le mouvement islamiste palestinien à Gaza n’était pas terminée.Ces consultations, sans précédent, rompent avec une politique de longue date qui veut que les Etats-Unis n’aient pas de pourparlers directs avec des groupes qu’ils considèrent comme terroristes, ce qui est le cas du Hamas depuis 1997.Elles interviennent aussi à l’heure où la trêve dans la bande de Gaza semble menacée.Interrogée sur ces discussions, révélées en premier par le site Axios, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a répondu que l’envoyé spécial américain pour les otages, Adam Boehler, était “engagé dans ces négociations, (et) a l’autorité de parler à n’importe qui”.La porte-parole s’est refusée à livrer des détails sur ces discussions, arguant que “des vies américaines sont en jeu”, mais elle a indiqué qu’Israël avait été “consulté”, ce qu’a ensuite confirmé le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, dans un bref communiqué.Pour leur part, des responsables du Hamas ont révélé à l’AFP la tenue de “plusieurs communications entre le Hamas et divers canaux américains, la dernière étant avec un émissaire américain et la question des prisonniers israéliens détenteurs de la nationalité américaine, vivants ou morts, a été évoquée”.Un autre haut responsable du mouvement islamiste palestinien, s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, a parlé de “deux rencontres directes entre le Hamas et des responsables américains ces derniers jours à Doha”.Il reste cinq otages américains détenus à Gaza, dont quatre sont confirmés morts et un serait vivant, selon un décompte de l’AFP.- Jusqu’à la “victoire” -Entretemps, le nouveau chef d’état-major israélien, Eyal Zamir, a affirmé mercredi que la mission de vaincre le Hamas à Gaza n’était “pas encore terminée”.”Le Hamas a subi un coup dur, mais il n’est pas encore vaincu”, a affirmé le lieutenant-général Zamir, 59 ans, en marge de sa prise de fonctions, tandis que M. Netanyahu s’est dit “déterminé à (remporter) la victoire”.Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive dévastatrice à Gaza après une attaque d’une violence et d’une ampleur sans précédent menée le 7 octobre 2023 par des commandos du Hamas infiltrés de Gaza dans le sud d’Israël voisin.L’offensive israélienne a fait au moins 48.440 morts à Gaza, en majorité des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité après leur enlèvement ce jour-là.- “Famine, arme de guerre” -Après 15 mois de guerre, un accord de trêve conclu via les médiateurs – Qatar, Egypte, Etats-Unis – est entré en vigueur le 19 janvier.Mais le maintien du cessez-le-feu semble incertain, Israël et le Hamas s’opposant sur la façon de le prolonger après l’expiration de sa première phase. Pendant cette phase, le Hamas a remis 33 otages et Israël a libéré quelque 1.800 Palestiniens. Israël a aussi autorisé l’entrée d’une aide humanitaire accrue à Gaza, avant de la bloquer dimanche sur fond de désaccord avec le Hamas sur la suite de la trêve.Israël souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et réclame la “démilitarisation totale” du territoire, le départ du Hamas de Gaza et le retour des otages avant de passer à la deuxième phase.Refus catégorique du Hamas, qui réclame l’application de la deuxième étape censée aboutir à un cessez-le-feu permanent, et insiste pour rester dans la bande de Gaza où il a pris le pouvoir en 2007. Une troisième phase devrait être consacrée à la reconstruction de Gaza.En bloquant l’aide humanitaire à Gaza, Israël “utilise la famine comme arme de guerre”, a protesté l’Afrique du Sud, à l’origine d’une plainte pour génocide visant Israël devant la Cour internationale de justice.Berlin, Paris et Londres ont ensemble appelé Israël à laisser entrer l’aide et le Hamas à libérer les otages. “La fourniture de l’aide humanitaire ne saurait être (…) instrumentalisée à des fins politiques”. – Obsèques d’un otage -Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 58 sont encore détenues à Gaza dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Mercredi, les obsèques de l’otage Franco-Israélien Ohad Yahalomi dont le corps a été rendu le 27 février par le Hamas ont eu lieu au kibboutz Nir Oz.”Seize ans de joie et de lumière, et cette lumière est maintenant éteinte”, a dit en larmes, sa veuve, Bat-Sheva Yahalomi.Réunis au Caire mardi, les dirigeants arabes ont adopté un plan pour la reconstruction de Gaza qui met de fait à l’écart le Hamas et prévoit un retour de l’Autorité palestinienne, chassée du territoire en 2007 par le mouvement islamiste.Mais Israël, qui exclut aussi tout rôle futur à Gaza pour l’Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie occupée, l’a rejeté.Le plan garantit, selon l’Egypte, le maintien des habitants de Gaza sur leur terre, une réponse au projet du président américain, Donald Trump, qui prévoit leur expulsion vers l’Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la “Riviera du Moyen-Orient”.

Washington en contact direct avec le Hamas

Les Etats-Unis ont eu des contacts directs avec le Hamas, en consultation avec Israël qui a prévenu mercredi que sa mission de vaincre le mouvement islamiste palestinien à Gaza n’était pas terminée.Ces consultations, sans précédent, rompent avec une politique de longue date qui veut que les Etats-Unis n’aient pas de pourparlers directs avec des groupes qu’ils considèrent comme terroristes, ce qui est le cas du Hamas depuis 1997.Elles interviennent aussi à l’heure où la trêve dans la bande de Gaza semble menacée.Interrogée sur ces discussions, révélées en premier par le site Axios, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a répondu que l’envoyé spécial américain pour les otages, Adam Boehler, était “engagé dans ces négociations, (et) a l’autorité de parler à n’importe qui”.La porte-parole s’est refusée à livrer des détails sur ces discussions, arguant que “des vies américaines sont en jeu”, mais elle a indiqué qu’Israël avait été “consulté”, ce qu’a ensuite confirmé le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, dans un bref communiqué.Pour leur part, des responsables du Hamas ont révélé à l’AFP la tenue de “plusieurs communications entre le Hamas et divers canaux américains, la dernière étant avec un émissaire américain et la question des prisonniers israéliens détenteurs de la nationalité américaine, vivants ou morts, a été évoquée”.Un autre haut responsable du mouvement islamiste palestinien, s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, a parlé de “deux rencontres directes entre le Hamas et des responsables américains ces derniers jours à Doha”.Il reste cinq otages américains détenus à Gaza, dont quatre sont confirmés morts et un serait vivant, selon un décompte de l’AFP.- Jusqu’à la “victoire” -Entretemps, le nouveau chef d’état-major israélien, Eyal Zamir, a affirmé mercredi que la mission de vaincre le Hamas à Gaza n’était “pas encore terminée”.”Le Hamas a subi un coup dur, mais il n’est pas encore vaincu”, a affirmé le lieutenant-général Zamir, 59 ans, en marge de sa prise de fonctions, tandis que M. Netanyahu s’est dit “déterminé à (remporter) la victoire”.Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive dévastatrice à Gaza après une attaque d’une violence et d’une ampleur sans précédent menée le 7 octobre 2023 par des commandos du Hamas infiltrés de Gaza dans le sud d’Israël voisin.L’offensive israélienne a fait au moins 48.440 morts à Gaza, en majorité des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité après leur enlèvement ce jour-là.- “Famine, arme de guerre” -Après 15 mois de guerre, un accord de trêve conclu via les médiateurs – Qatar, Egypte, Etats-Unis – est entré en vigueur le 19 janvier.Mais le maintien du cessez-le-feu semble incertain, Israël et le Hamas s’opposant sur la façon de le prolonger après l’expiration de sa première phase. Pendant cette phase, le Hamas a remis 33 otages et Israël a libéré quelque 1.800 Palestiniens. Israël a aussi autorisé l’entrée d’une aide humanitaire accrue à Gaza, avant de la bloquer dimanche sur fond de désaccord avec le Hamas sur la suite de la trêve.Israël souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et réclame la “démilitarisation totale” du territoire, le départ du Hamas de Gaza et le retour des otages avant de passer à la deuxième phase.Refus catégorique du Hamas, qui réclame l’application de la deuxième étape censée aboutir à un cessez-le-feu permanent, et insiste pour rester dans la bande de Gaza où il a pris le pouvoir en 2007. Une troisième phase devrait être consacrée à la reconstruction de Gaza.En bloquant l’aide humanitaire à Gaza, Israël “utilise la famine comme arme de guerre”, a protesté l’Afrique du Sud, à l’origine d’une plainte pour génocide visant Israël devant la Cour internationale de justice.Berlin, Paris et Londres ont ensemble appelé Israël à laisser entrer l’aide et le Hamas à libérer les otages. “La fourniture de l’aide humanitaire ne saurait être (…) instrumentalisée à des fins politiques”. – Obsèques d’un otage -Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 58 sont encore détenues à Gaza dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Mercredi, les obsèques de l’otage Franco-Israélien Ohad Yahalomi dont le corps a été rendu le 27 février par le Hamas ont eu lieu au kibboutz Nir Oz.”Seize ans de joie et de lumière, et cette lumière est maintenant éteinte”, a dit en larmes, sa veuve, Bat-Sheva Yahalomi.Réunis au Caire mardi, les dirigeants arabes ont adopté un plan pour la reconstruction de Gaza qui met de fait à l’écart le Hamas et prévoit un retour de l’Autorité palestinienne, chassée du territoire en 2007 par le mouvement islamiste.Mais Israël, qui exclut aussi tout rôle futur à Gaza pour l’Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie occupée, l’a rejeté.Le plan garantit, selon l’Egypte, le maintien des habitants de Gaza sur leur terre, une réponse au projet du président américain, Donald Trump, qui prévoit leur expulsion vers l’Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la “Riviera du Moyen-Orient”.

Macron appelle les Français au “courage” face à un “monde de dangers”

Emmanuel Macron a prévenu solennellement les Français, dans une allocution mercredi soir, qu’il faudra “des réformes, du choix, du courage”, dans la “nouvelle ère” qui s’esquisse face à un rapprochement entre les Etats-Unis et la Russie, potentiellement aux dépens de l’Europe et de l’Ukraine.”Face à ce monde de dangers, rester spectateur serait une folie”, a lancé le chef de l’Etat dans un discours télévisé d’une quinzaine de minutes, à la veille d’un sommet crucial de l’Union européenne (UE) à Bruxelles pour acter un renforcement massif de la défense continentale.Le président avait choisi de s’adresser à son pays afin, selon son entourage, de répondre à “une angoisse très forte chez les Français”.Il a tenté de mettre des mots sur la bascule géopolitique en cours depuis que le président américain Donald Trump a renoué le dialogue avec son homologue russe Vladimir Poutine, décidé à mettre fin à tout prix à la guerre en Ukraine plus de trois ans après le début de l’invasion par la Russie. “L’avenir de l’Europe n’a pas à être tranché à Washington ou à Moscou”, a lancé le président.”Je veux croire que les États-Unis resteront à nos côtés. Mais il nous faut être prêts si tel n’était pas le cas”, a expliqué Emmanuel Macron, décrivant une “menace russe” qui “nous touche” avec une “agressivité” qui “ne semble pas connaître de frontières”.Il s’est réjoui de voir l’UE franchir jeudi à Bruxelles “des pas décisifs” pour investir des centaines de milliards d’euros dans la défense européenne, en prenant des décisions que “la France proposait depuis plusieurs années”.- “Des choix, du courage” -Mais il s’agira aussi d’un effort budgétaire difficile eu égard aux finances publiques très dégradées de la France, a-t-il laissé entendre. Renforcer les armées signifiera faire des “investissements supplémentaires qui sont désormais devenus indispensables”, mais “sans que les impôts ne soient augmentés”, a-t-il promis.”Pour cela, il faudra des réformes, des choix, du courage”, a-t-il martelé, appelant la classe politique et les partenaires sociaux à proposer des “solutions de demain” qui “ne pourront être les habitudes d’hier”.”La patrie a besoin de vous et de votre engagement”, a encore dit le chef de l’Etat à ses compatriotes, vantant “la force d’âme d’une nation”.Si “le soutien à l’Ukraine est un impératif”, cela ne peut passer “par de nouveaux sacrifices pour les Français”, a réagi le patron du PS Olivier Faure sur X, et la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier a jugé que “sans augmenter les impôts des plus riches, Emmanuel Macron ne pourra ni financer cet effort de guerre ni le faire accepter à la population”.Le président “veut nous faire peur pour imposer au peuple une nouvelle salve de sacrifices sociaux”, a dénoncé le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard.A la manoeuvre ces dernières semaines, avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, pour organiser l’unité des Européens et tenter de maintenir le dialogue transatlantique, il a annoncé une réunion la semaine prochaine à Paris des “chefs d’état-major des pays qui souhaitent prendre leurs responsabilités” pour garantir une future paix en Ukraine, y compris, “peut-être, par le déploiement de forces européennes”.S’il a confirmé vouloir “ouvrir le débat stratégique sur la protection par notre dissuasion de nos alliés du continent européen”, il a assuré que la décision d’engager l’arme nucléaire “a toujours été et restera entre les mains du président de la République”.- Des tarifs “incompréhensibles” -Juste après son allocution, Emmanuel Macron a reçu à dîner le Premier ministre hongrois Viktor Orban, soutien de Donald Trump et Vladimir Poutine, et l’une des voix les plus dissonantes dans l’UE.Après une altercation spectaculaire entre le président américain et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, vendredi dans le Bureau ovale, et l’annonce, lundi, du gel de l’aide militaire américaine à Kiev, le dialogue semble se réengager.Emmanuel Macron s’est entretenu avec les deux hommes, et mardi soir, dans un discours devant le Congrès américain, le locataire de la Maison Blanche a dit avoir reçu une lettre de Volodymyr Zelensky manifestant sa volonté de négocier “dès que possible” une “paix durable” avec la Russie.Le dirigeant ukrainien avait exprimé cette intention quelques heures auparavant en proposant de commencer par une “trêve dans les airs” et “en mer”, reprenant une option avancée par le président français.La possibilité d’un nouveau déplacement “à court terme” du duo franco-britannique à Washington, avec Volodymyr Zelensky, a même été évoquée mercredi matin par la porte-parole du gouvernement français, mais aussitôt démentie par l’Elysée.Au-delà du dossier ukrainien, Emmanuel Macron a dit qu’il espérait encore “dissuader” Donald Trump de mettre à exécution sa menace de “tarifs douaniers sur les marchandises européennes”, “décision incompréhensible tant pour l’économie américaine que pour la nôtre”.

Macron appelle les Français au “courage” face à un “monde de dangers”

Emmanuel Macron a prévenu solennellement les Français, dans une allocution mercredi soir, qu’il faudra “des réformes, du choix, du courage”, dans la “nouvelle ère” qui s’esquisse face à un rapprochement entre les Etats-Unis et la Russie, potentiellement aux dépens de l’Europe et de l’Ukraine.”Face à ce monde de dangers, rester spectateur serait une folie”, a lancé le chef de l’Etat dans un discours télévisé d’une quinzaine de minutes, à la veille d’un sommet crucial de l’Union européenne (UE) à Bruxelles pour acter un renforcement massif de la défense continentale.Le président avait choisi de s’adresser à son pays afin, selon son entourage, de répondre à “une angoisse très forte chez les Français”.Il a tenté de mettre des mots sur la bascule géopolitique en cours depuis que le président américain Donald Trump a renoué le dialogue avec son homologue russe Vladimir Poutine, décidé à mettre fin à tout prix à la guerre en Ukraine plus de trois ans après le début de l’invasion par la Russie. “L’avenir de l’Europe n’a pas à être tranché à Washington ou à Moscou”, a lancé le président.”Je veux croire que les États-Unis resteront à nos côtés. Mais il nous faut être prêts si tel n’était pas le cas”, a expliqué Emmanuel Macron, décrivant une “menace russe” qui “nous touche” avec une “agressivité” qui “ne semble pas connaître de frontières”.Il s’est réjoui de voir l’UE franchir jeudi à Bruxelles “des pas décisifs” pour investir des centaines de milliards d’euros dans la défense européenne, en prenant des décisions que “la France proposait depuis plusieurs années”.- “Des choix, du courage” -Mais il s’agira aussi d’un effort budgétaire difficile eu égard aux finances publiques très dégradées de la France, a-t-il laissé entendre. Renforcer les armées signifiera faire des “investissements supplémentaires qui sont désormais devenus indispensables”, mais “sans que les impôts ne soient augmentés”, a-t-il promis.”Pour cela, il faudra des réformes, des choix, du courage”, a-t-il martelé, appelant la classe politique et les partenaires sociaux à proposer des “solutions de demain” qui “ne pourront être les habitudes d’hier”.”La patrie a besoin de vous et de votre engagement”, a encore dit le chef de l’Etat à ses compatriotes, vantant “la force d’âme d’une nation”.Si “le soutien à l’Ukraine est un impératif”, cela ne peut passer “par de nouveaux sacrifices pour les Français”, a réagi le patron du PS Olivier Faure sur X, et la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier a jugé que “sans augmenter les impôts des plus riches, Emmanuel Macron ne pourra ni financer cet effort de guerre ni le faire accepter à la population”.Le président “veut nous faire peur pour imposer au peuple une nouvelle salve de sacrifices sociaux”, a dénoncé le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard.A la manoeuvre ces dernières semaines, avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, pour organiser l’unité des Européens et tenter de maintenir le dialogue transatlantique, il a annoncé une réunion la semaine prochaine à Paris des “chefs d’état-major des pays qui souhaitent prendre leurs responsabilités” pour garantir une future paix en Ukraine, y compris, “peut-être, par le déploiement de forces européennes”.S’il a confirmé vouloir “ouvrir le débat stratégique sur la protection par notre dissuasion de nos alliés du continent européen”, il a assuré que la décision d’engager l’arme nucléaire “a toujours été et restera entre les mains du président de la République”.- Des tarifs “incompréhensibles” -Juste après son allocution, Emmanuel Macron a reçu à dîner le Premier ministre hongrois Viktor Orban, soutien de Donald Trump et Vladimir Poutine, et l’une des voix les plus dissonantes dans l’UE.Après une altercation spectaculaire entre le président américain et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, vendredi dans le Bureau ovale, et l’annonce, lundi, du gel de l’aide militaire américaine à Kiev, le dialogue semble se réengager.Emmanuel Macron s’est entretenu avec les deux hommes, et mardi soir, dans un discours devant le Congrès américain, le locataire de la Maison Blanche a dit avoir reçu une lettre de Volodymyr Zelensky manifestant sa volonté de négocier “dès que possible” une “paix durable” avec la Russie.Le dirigeant ukrainien avait exprimé cette intention quelques heures auparavant en proposant de commencer par une “trêve dans les airs” et “en mer”, reprenant une option avancée par le président français.La possibilité d’un nouveau déplacement “à court terme” du duo franco-britannique à Washington, avec Volodymyr Zelensky, a même été évoquée mercredi matin par la porte-parole du gouvernement français, mais aussitôt démentie par l’Elysée.Au-delà du dossier ukrainien, Emmanuel Macron a dit qu’il espérait encore “dissuader” Donald Trump de mettre à exécution sa menace de “tarifs douaniers sur les marchandises européennes”, “décision incompréhensible tant pour l’économie américaine que pour la nôtre”.

Macron appelle les Français au “courage” face à un “monde de dangers”

Emmanuel Macron a prévenu solennellement les Français, dans une allocution mercredi soir, qu’il faudra “des réformes, du choix, du courage”, dans la “nouvelle ère” qui s’esquisse face à un rapprochement entre les Etats-Unis et la Russie, potentiellement aux dépens de l’Europe et de l’Ukraine.”Face à ce monde de dangers, rester spectateur serait une folie”, a lancé le chef de l’Etat dans un discours télévisé d’une quinzaine de minutes, à la veille d’un sommet crucial de l’Union européenne (UE) à Bruxelles pour acter un renforcement massif de la défense continentale.Le président avait choisi de s’adresser à son pays afin, selon son entourage, de répondre à “une angoisse très forte chez les Français”.Il a tenté de mettre des mots sur la bascule géopolitique en cours depuis que le président américain Donald Trump a renoué le dialogue avec son homologue russe Vladimir Poutine, décidé à mettre fin à tout prix à la guerre en Ukraine plus de trois ans après le début de l’invasion par la Russie. “L’avenir de l’Europe n’a pas à être tranché à Washington ou à Moscou”, a lancé le président.”Je veux croire que les États-Unis resteront à nos côtés. Mais il nous faut être prêts si tel n’était pas le cas”, a expliqué Emmanuel Macron, décrivant une “menace russe” qui “nous touche” avec une “agressivité” qui “ne semble pas connaître de frontières”.Il s’est réjoui de voir l’UE franchir jeudi à Bruxelles “des pas décisifs” pour investir des centaines de milliards d’euros dans la défense européenne, en prenant des décisions que “la France proposait depuis plusieurs années”.- “Des choix, du courage” -Mais il s’agira aussi d’un effort budgétaire difficile eu égard aux finances publiques très dégradées de la France, a-t-il laissé entendre. Renforcer les armées signifiera faire des “investissements supplémentaires qui sont désormais devenus indispensables”, mais “sans que les impôts ne soient augmentés”, a-t-il promis.”Pour cela, il faudra des réformes, des choix, du courage”, a-t-il martelé, appelant la classe politique et les partenaires sociaux à proposer des “solutions de demain” qui “ne pourront être les habitudes d’hier”.”La patrie a besoin de vous et de votre engagement”, a encore dit le chef de l’Etat à ses compatriotes, vantant “la force d’âme d’une nation”.Si “le soutien à l’Ukraine est un impératif”, cela ne peut passer “par de nouveaux sacrifices pour les Français”, a réagi le patron du PS Olivier Faure sur X, et la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier a jugé que “sans augmenter les impôts des plus riches, Emmanuel Macron ne pourra ni financer cet effort de guerre ni le faire accepter à la population”.Le président “veut nous faire peur pour imposer au peuple une nouvelle salve de sacrifices sociaux”, a dénoncé le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard.A la manoeuvre ces dernières semaines, avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, pour organiser l’unité des Européens et tenter de maintenir le dialogue transatlantique, il a annoncé une réunion la semaine prochaine à Paris des “chefs d’état-major des pays qui souhaitent prendre leurs responsabilités” pour garantir une future paix en Ukraine, y compris, “peut-être, par le déploiement de forces européennes”.S’il a confirmé vouloir “ouvrir le débat stratégique sur la protection par notre dissuasion de nos alliés du continent européen”, il a assuré que la décision d’engager l’arme nucléaire “a toujours été et restera entre les mains du président de la République”.- Des tarifs “incompréhensibles” -Juste après son allocution, Emmanuel Macron a reçu à dîner le Premier ministre hongrois Viktor Orban, soutien de Donald Trump et Vladimir Poutine, et l’une des voix les plus dissonantes dans l’UE.Après une altercation spectaculaire entre le président américain et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, vendredi dans le Bureau ovale, et l’annonce, lundi, du gel de l’aide militaire américaine à Kiev, le dialogue semble se réengager.Emmanuel Macron s’est entretenu avec les deux hommes, et mardi soir, dans un discours devant le Congrès américain, le locataire de la Maison Blanche a dit avoir reçu une lettre de Volodymyr Zelensky manifestant sa volonté de négocier “dès que possible” une “paix durable” avec la Russie.Le dirigeant ukrainien avait exprimé cette intention quelques heures auparavant en proposant de commencer par une “trêve dans les airs” et “en mer”, reprenant une option avancée par le président français.La possibilité d’un nouveau déplacement “à court terme” du duo franco-britannique à Washington, avec Volodymyr Zelensky, a même été évoquée mercredi matin par la porte-parole du gouvernement français, mais aussitôt démentie par l’Elysée.Au-delà du dossier ukrainien, Emmanuel Macron a dit qu’il espérait encore “dissuader” Donald Trump de mettre à exécution sa menace de “tarifs douaniers sur les marchandises européennes”, “décision incompréhensible tant pour l’économie américaine que pour la nôtre”.

Un inculpé dans l’attentat de l’aéroport de Kaboul comparaît devant un tribunal américain

Un membre du groupe Etat islamique (EI) soupçonné d’implication dans l’attentat de l’aéroport de Kaboul ayant coûté la vie à 183 personnes, dont 13 soldats américains, en 2021, a comparu mercredi devant un tribunal fédéral américain.Le président américain Donald Trump avait annoncé mardi soir devant le Congrès l’arrestation du “terroriste responsable de cette atrocité”, remerciant le gouvernement pakistanais d’avoir permis aux Etats-Unis d'”arrêter ce monstre”. “Il y a trois ans et demi, des terroristes de l’Etat islamique ont tué 13 militaires et plein d’autres personnes lors de l’attentat d’Abbey Gate, pendant ce retrait catastrophique et incapable”, a déclaré M. Trump, qui a toujours critiqué la gestion par son prédécesseur Joe Biden du retrait militaire d’Afghanistan.Le ministère américain de la Justice a ensuite précisé les faits reprochés à Mohammad Sharifullah, qui a comparu mercredi, en tenue de prisonnier bleu clair et portant un masque noir, devant un tribunal fédéral à Alexandria, près de Washington. Le juge a ordonné son maintien en détention et fixé la prochaine audience au 10 mars.Inculpé de “soutien matériel à une organisation terroriste étrangère ayant entraîné la mort”, il encourt la prison à perpétuité, a précisé le ministère.Il a avoué lors d’interrogatoires par des agents du FBI, la police fédérale américaine, avoir reconnu l’itinéraire emprunté par l’auteur de l’attentat suicide, selon l’acte d’accusation.Ce dernier est identifié par le ministère de la Justice comme Abdul Rahman al-Logari.- “Rôle du Pakistan” -En août 2021, après la prise de Kaboul par les talibans qui ont mis en déroute le gouvernement soutenu par les pays occidentaux, des foules d’Afghans s’étaient précipités à l’aéroport.Les images d’Afghans désespérés tombant du ciel après s’être accrochés aux ailes d’avions décollant avaient fait le tour du monde.L’attentat suicide a eu lieu le 26 août 2021, et les Américains ont évacué l’aéroport le 31 août.”Grâce à l’aide du FBI, du ministère de la Justice et de la CIA, nous avons arrêté et extradé Sharifullah aux États-Unis pour le présenter à la justice américaine”, a précisé le directeur du FBI, Kash Patel, mentionnant donc l’implication de la CIA.”Nous remercions le président Donald Trump de reconnaître à sa juste valeur le rôle du Pakistan et son soutien dans les efforts antiterroristes en Afghanistan”, a répondu sur X le Premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif.La justice américaine a indiqué que Mohammad Sharifullah avait aussi reconnu avoir aidé à préparer une attaque suicide contre l’ambassade canadienne à Kaboul le 20 juin 2016.Il a aussi reconnu “avoir partagé des instructions sur l’usage” de fusils de type AK (Kalachnikov) avec des auteurs de l’attaque contre la salle de concert Crocus City Hall à Moscou le 22 mars 2024, qui avait tué plus de 130 personnes, selon la même source.Le gouvernement pakistanais accuse les talibans de ne pas éliminer les militants se réfugiant sur le sol afghan pour préparer des attaques, des accusations démenties à Kaboul qui accuse en retour le Pakistan d’héberger des cellules “terroristes” sur son sol, pointant notamment du doigt l’EI-K.Pour Michael Kugelman, spécialiste de l’Asie du Sud au Wilson Center, Islamabad “tente de proposer aux Etats-Unis, inquiets de la menace terroriste en Afghanistan, une relance de leur partenariat sécuritaire”.”L’aide du Pakistan dans cette arrestation doit être lue à la lumière de ces considérations”, a-t-il encore écrit sur X.En avril 2023, la Maison Blanche avait annoncé la mort d’un autre responsable de l’EI impliqué dans la préparation de cet attentat.

Un inculpé dans l’attentat de l’aéroport de Kaboul comparaît devant un tribunal américain

Un membre du groupe Etat islamique (EI) soupçonné d’implication dans l’attentat de l’aéroport de Kaboul ayant coûté la vie à 183 personnes, dont 13 soldats américains, en 2021, a comparu mercredi devant un tribunal fédéral américain.Le président américain Donald Trump avait annoncé mardi soir devant le Congrès l’arrestation du “terroriste responsable de cette atrocité”, remerciant le gouvernement pakistanais d’avoir permis aux Etats-Unis d'”arrêter ce monstre”. “Il y a trois ans et demi, des terroristes de l’Etat islamique ont tué 13 militaires et plein d’autres personnes lors de l’attentat d’Abbey Gate, pendant ce retrait catastrophique et incapable”, a déclaré M. Trump, qui a toujours critiqué la gestion par son prédécesseur Joe Biden du retrait militaire d’Afghanistan.Le ministère américain de la Justice a ensuite précisé les faits reprochés à Mohammad Sharifullah, qui a comparu mercredi, en tenue de prisonnier bleu clair et portant un masque noir, devant un tribunal fédéral à Alexandria, près de Washington. Le juge a ordonné son maintien en détention et fixé la prochaine audience au 10 mars.Inculpé de “soutien matériel à une organisation terroriste étrangère ayant entraîné la mort”, il encourt la prison à perpétuité, a précisé le ministère.Il a avoué lors d’interrogatoires par des agents du FBI, la police fédérale américaine, avoir reconnu l’itinéraire emprunté par l’auteur de l’attentat suicide, selon l’acte d’accusation.Ce dernier est identifié par le ministère de la Justice comme Abdul Rahman al-Logari.- “Rôle du Pakistan” -En août 2021, après la prise de Kaboul par les talibans qui ont mis en déroute le gouvernement soutenu par les pays occidentaux, des foules d’Afghans s’étaient précipités à l’aéroport.Les images d’Afghans désespérés tombant du ciel après s’être accrochés aux ailes d’avions décollant avaient fait le tour du monde.L’attentat suicide a eu lieu le 26 août 2021, et les Américains ont évacué l’aéroport le 31 août.”Grâce à l’aide du FBI, du ministère de la Justice et de la CIA, nous avons arrêté et extradé Sharifullah aux États-Unis pour le présenter à la justice américaine”, a précisé le directeur du FBI, Kash Patel, mentionnant donc l’implication de la CIA.”Nous remercions le président Donald Trump de reconnaître à sa juste valeur le rôle du Pakistan et son soutien dans les efforts antiterroristes en Afghanistan”, a répondu sur X le Premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif.La justice américaine a indiqué que Mohammad Sharifullah avait aussi reconnu avoir aidé à préparer une attaque suicide contre l’ambassade canadienne à Kaboul le 20 juin 2016.Il a aussi reconnu “avoir partagé des instructions sur l’usage” de fusils de type AK (Kalachnikov) avec des auteurs de l’attaque contre la salle de concert Crocus City Hall à Moscou le 22 mars 2024, qui avait tué plus de 130 personnes, selon la même source.Le gouvernement pakistanais accuse les talibans de ne pas éliminer les militants se réfugiant sur le sol afghan pour préparer des attaques, des accusations démenties à Kaboul qui accuse en retour le Pakistan d’héberger des cellules “terroristes” sur son sol, pointant notamment du doigt l’EI-K.Pour Michael Kugelman, spécialiste de l’Asie du Sud au Wilson Center, Islamabad “tente de proposer aux Etats-Unis, inquiets de la menace terroriste en Afghanistan, une relance de leur partenariat sécuritaire”.”L’aide du Pakistan dans cette arrestation doit être lue à la lumière de ces considérations”, a-t-il encore écrit sur X.En avril 2023, la Maison Blanche avait annoncé la mort d’un autre responsable de l’EI impliqué dans la préparation de cet attentat.