Israël dit cesser ses frappes à Gaza, après avoir accusé le Hamas de violer la trêve
Israël a annoncé l’arrêt de ses frappes dimanche soir à Gaza, en application du cessez-le-feu, après avoir mené des raids meurtriers contre des cibles du Hamas qu’il a accusé d’avoir attaqué ses troupes, les premières violences de cette ampleur depuis le début de la trêve.La Défense civile, opérant sous l’autorité du mouvement islamiste palestinien Hamas, a fait état de 45 Palestiniens tués dans les bombardements israéliens. L’armée israélienne a elle annoncé la mort de deux soldats tués au combat à Rafah dans le sud du territoire palestinien dévasté et assiégé.Après avoir accusé le Hamas de violation de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre, Israël a suspendu l’entrée “jusqu’à nouvel ordre” de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, où la population manque de tout, selon un responsable israélien.Le mouvement palestinien a démenti les accusations israéliennes, accusant en retour Israël “d’inventer des prétextes” pour reprendre” la guerre. “Conformément aux directives de l’échelon politique, et après une série de frappes significatives en réponse aux violations du Hamas”, les troupes ont “repris l’application du cessez-le-feu”, a ensuite indiqué l’armée en soirée. Les forces israéliennes “continueront de respecter l’accord de cessez-le-feu” mais “riposteront avec fermeté à toute (autre) violation”, a-t-elle averti.Avant cette annonce, des Gazaouis ont fait part de leur vive inquiétude, redoutant un retour à la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.”C’est comme si la guerre avait repris. Le sang coule de nouveau”, a affirmé Abdallah Abou Hassanein, 29 ans, dans le secteur de Bureij (centre), visé par des frappes.- “Mon Dieu!” -“Mon Dieu! A peine quelques jours sont passés depuis la trêve, nous n’avons même pas eu le temps de respirer, et maintenant les bombardements reprennent de plus belle”, a fait écho Oum Mohamed Abou Awda à Nousseirat (centre).Des images de l’AFP ont montré des Palestiniens courir pour trouver un abri après des bombardements à Bureij, ainsi que des blessés et des corps de victimes transportés dans un hôpital de Deir al-Balah (centre), où des Palestiniens pleurent leurs proches, autant de scènes quotidiennes pendant la guerre. L’armée, qui contrôle la moitié du territoire palestinien, a dit plus tôt dans la journée avoir frappé “des dizaines de cibles terroristes du Hamas” dans la bande de Gaza, dont des stocks d’armes et tunnels, “en réponse à la violation flagrante du cessez-le-feu”.Selon un responsable israélien, le Hamas a tiré sur les troupes à Rafah (sud) et des combattants palestiniens qui s’étaient approchés de zones de contrôle israélien à Beit Lahia (nord) ont été “éliminés lors d’une frappe”.Dans un communiqué, le Hamas a affirmé n’avoir “aucune connaissance d’incidents ou d’affrontements” à Rafah et a réaffirmé son “engagement total à mettre en œuvre tout ce qui a été convenu, en premier lieu le cessez-le-feu.” Selon un témoin, des combattants du Hamas avaient ciblé un groupe rival dans un secteur de Rafah, près duquel des chars israéliens sont déployés. “Il semble qu’il y ait eu des affrontements. L’armée de l’air israélienne a ensuite mené des frappes.”Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.- Witkoff au Moyen-Orient -Ces violences sont survenues alors que l’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, est attendu au Moyen-Orient la semaine prochaine. Après deux ans de guerre destructrice et sous la pression du président américain, Israël et le Hamas ont conclu un accord de cessez-le-feu après des négociations indirectes en Egypte. En vertu de la première phase de cet accord basé sur un plan de M. Trump, le Hamas a remis le 13 octobre, en échange de près de 2.000 prisonniers palestiniens les 20 captifs vivants qu’il détenait encore depuis le 7-Octobre et a rendu jusque-là 12 des 28 dépouilles d’otages toujours retenues à Gaza.Dimanche, le Hamas a annoncé avoir trouvé un 13e corps d’otage à Gaza, s’engageant “si les conditions le permettent” à le restituer plus tard à Israël.Depuis le début de la trêve, l’armée israélienne, qui contrôle tous les accès de Gaza, avait laissé entrer via un point de passage des camions d’aide humanitaire, mais les organisations internationales jugent ces aides très insuffisantes et ont appelé à l’ouverture de tous les passages, dont celui de Rafah avec l’Egypte.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.L’offensive israélienne a fait 68.159 morts à Gaza, en majorité des civils, et provoqué un désastre humanitaire, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.
Huit bijoux “inestimables” dérobés au Louvre, quatre malfaiteurs recherchés
Un cambriolage spectaculaire a eu lieu dimanche matin peu après l’ouverture du Louvre, le musée le plus visité au monde, où un commando de quatre malfaiteurs s’est emparé de huit bijoux du XIXe siècle d’une “valeur inestimable” avant de prendre la fuite.Aux alentours de 9H30, les cambrioleurs se sont introduits dans la galerie d’Apollon du musée, qui abrite notamment les joyaux de la Couronne de France, brisant les fenêtres de la salle à l’aide de disqueuses après s’être hissés depuis l’extérieur sur une nacelle. Les bijoux étaient protégés par deux vitrines haute sécurité.Le montant du butin est en cours d’estimation, mais les bijoux dérobés sont d’une “valeur inestimable”, a déclaré le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, invité de France Inter/Franceinfo/Le Monde.Parmi les huit objets volés figurent le collier de la parure de saphirs de la reine Marie-Amélie et de la reine Hortense, composé de huit saphirs et 631 diamants, et le diadème de l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, qui compte près de 2.000 diamants. Un neuvième objet, la couronne de l’impératrice Eugénie, a été abandonné dans leur fuite par les malfaiteurs et son état est “en cours d’examen”, a détaillé le ministère de la Culture dans un communiqué, évoquant une effraction “particulièrement rapide et brutale”.Selon M. Nuñez, l’opération, qui n’a duré que “sept minutes”, est le fait de cambrioleurs “chevronnés” qui pourraient être “étrangers”. Le ministre a assuré avoir “bon espoir” que les malfaiteurs, qui ont pris la fuite à scooter, soient interpellés “très rapidement”. “Nous retrouverons les œuvres et les auteurs seront traduits en justice”, a promis dimanche soir sur X Emmanuel Macron, déplorant un vol qui est “une atteinte à un patrimoine que nous chérissons car il est notre Histoire”.Sur BFMTV, la procureure de Paris Laure Beccuau a évoqué un “commando” de quatre personnes qui ont agi “le visage “dissimulé” et ont “menacé les gardiens présents sur les lieux (…) avec les disqueuses” utilisées pour fracturer les vitrines.La magistrate a également mentionné la possible existence de “commanditaires” et de “petites mains” au sein de ce groupe criminel.Une source proche du dossier avait affirmé dans la matinée qu’un de leurs scooters avait été retrouvé, une information qui n’a toutefois “pas été confirmée” selon Mme Beccuau.Une enquête notamment pour vol en bande organisée a été ouverte et confiée à la Brigade de répression du banditisme (BRB).- “Scénario hollywoodien” -Les visiteurs du musée, qui avait ouvert ses portes à 9H00, ont été rapidement évacués “sans incident aucun”, a indiqué Le Louvre à l’AFP.”Cela ressemble (…) à un scénario de film hollywoodien”, a estimé Talia Ocampo, touriste américaine, interrogée par l’AFP à proximité du musée qui a fermé ses portes pour toute la journée. “On pourrait penser que le Louvre, parmi tous les endroits possibles, dispose de la meilleure sécurité au monde, non ?”, s’est étonnée Janie, autre touriste américaine, après avoir dû quitter ce musée qui a accueilli près de 9 millions de visiteurs en 2024.C’est la ministre de la Culture Rachida Dati qui, la première, a rendu public le cambriolage, évoquant sur X un “braquage” dans ce musée de 73.000 m2 qui abrite environ 35.000 œuvres d’art, dont la célébrissime Joconde, et dont la sécurisation est un immense défi logistique.”On sait très bien qu’il y a une grande vulnérabilité dans les musées français”, a déclaré le ministre de l’Intérieur, interrogé sur de possibles failles dans le dispositif de surveillance.- Indignation à l’extrême droite – Les propos du ministre font écho à plusieurs récents cambriolages dans des musées en France.Mi-septembre, des spécimens d’or natif d’une valeur de 600.000 euros ont été volés lors d’une effraction au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris.En septembre encore, un musée de Limoges a subi un cambriolage dont le préjudice est estimé à 6,5 millions d’euros.”La criminalité organisée aujourd’hui s’attaque aux objets d’art et les musées sont devenus des cibles”, a estimé Rachida Dati sur TF1, affirmant qu’il fallait “adapter ces musées aux nouvelles formes de criminalité”.Le Rassemblement national (RN, extrême droite) s’est indigné du cambriolage, estimant qu’il constituait une “humiliation” et révélait que les musées français n’étaient “pas sécurisés à la hauteur des menaces qui pèsent sur eux”.L’adjoint écologiste à la mairie de Paris, David Belliard, a lui estimé que les agents du Louvre avaient récemment “alerté sur les failles de sécurité” mais qu’ils n’avaient pas été entendus.Le dernier vol recensé au Louvre avait eu lieu en 1998 quand une toile du peintre français Camille Corot avait été dérobée. Elle n’a jamais été retrouvée.jt-sm-gd-vid/vg/cbn
Huit bijoux “inestimables” dérobés au Louvre, quatre malfaiteurs recherchés
Un cambriolage spectaculaire a eu lieu dimanche matin peu après l’ouverture du Louvre, le musée le plus visité au monde, où un commando de quatre malfaiteurs s’est emparé de huit bijoux du XIXe siècle d’une “valeur inestimable” avant de prendre la fuite.Aux alentours de 9H30, les cambrioleurs se sont introduits dans la galerie d’Apollon du musée, qui abrite notamment les joyaux de la Couronne de France, brisant les fenêtres de la salle à l’aide de disqueuses après s’être hissés depuis l’extérieur sur une nacelle. Les bijoux étaient protégés par deux vitrines haute sécurité.Le montant du butin est en cours d’estimation, mais les bijoux dérobés sont d’une “valeur inestimable”, a déclaré le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, invité de France Inter/Franceinfo/Le Monde.Parmi les huit objets volés figurent le collier de la parure de saphirs de la reine Marie-Amélie et de la reine Hortense, composé de huit saphirs et 631 diamants, et le diadème de l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, qui compte près de 2.000 diamants. Un neuvième objet, la couronne de l’impératrice Eugénie, a été abandonné dans leur fuite par les malfaiteurs et son état est “en cours d’examen”, a détaillé le ministère de la Culture dans un communiqué, évoquant une effraction “particulièrement rapide et brutale”.Selon M. Nuñez, l’opération, qui n’a duré que “sept minutes”, est le fait de cambrioleurs “chevronnés” qui pourraient être “étrangers”. Le ministre a assuré avoir “bon espoir” que les malfaiteurs, qui ont pris la fuite à scooter, soient interpellés “très rapidement”. “Nous retrouverons les œuvres et les auteurs seront traduits en justice”, a promis dimanche soir sur X Emmanuel Macron, déplorant un vol qui est “une atteinte à un patrimoine que nous chérissons car il est notre Histoire”.Sur BFMTV, la procureure de Paris Laure Beccuau a évoqué un “commando” de quatre personnes qui ont agi “le visage “dissimulé” et ont “menacé les gardiens présents sur les lieux (…) avec les disqueuses” utilisées pour fracturer les vitrines.La magistrate a également mentionné la possible existence de “commanditaires” et de “petites mains” au sein de ce groupe criminel.Une source proche du dossier avait affirmé dans la matinée qu’un de leurs scooters avait été retrouvé, une information qui n’a toutefois “pas été confirmée” selon Mme Beccuau.Une enquête notamment pour vol en bande organisée a été ouverte et confiée à la Brigade de répression du banditisme (BRB).- “Scénario hollywoodien” -Les visiteurs du musée, qui avait ouvert ses portes à 9H00, ont été rapidement évacués “sans incident aucun”, a indiqué Le Louvre à l’AFP.”Cela ressemble (…) à un scénario de film hollywoodien”, a estimé Talia Ocampo, touriste américaine, interrogée par l’AFP à proximité du musée qui a fermé ses portes pour toute la journée. “On pourrait penser que le Louvre, parmi tous les endroits possibles, dispose de la meilleure sécurité au monde, non ?”, s’est étonnée Janie, autre touriste américaine, après avoir dû quitter ce musée qui a accueilli près de 9 millions de visiteurs en 2024.C’est la ministre de la Culture Rachida Dati qui, la première, a rendu public le cambriolage, évoquant sur X un “braquage” dans ce musée de 73.000 m2 qui abrite environ 35.000 œuvres d’art, dont la célébrissime Joconde, et dont la sécurisation est un immense défi logistique.”On sait très bien qu’il y a une grande vulnérabilité dans les musées français”, a déclaré le ministre de l’Intérieur, interrogé sur de possibles failles dans le dispositif de surveillance.- Indignation à l’extrême droite – Les propos du ministre font écho à plusieurs récents cambriolages dans des musées en France.Mi-septembre, des spécimens d’or natif d’une valeur de 600.000 euros ont été volés lors d’une effraction au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris.En septembre encore, un musée de Limoges a subi un cambriolage dont le préjudice est estimé à 6,5 millions d’euros.”La criminalité organisée aujourd’hui s’attaque aux objets d’art et les musées sont devenus des cibles”, a estimé Rachida Dati sur TF1, affirmant qu’il fallait “adapter ces musées aux nouvelles formes de criminalité”.Le Rassemblement national (RN, extrême droite) s’est indigné du cambriolage, estimant qu’il constituait une “humiliation” et révélait que les musées français n’étaient “pas sécurisés à la hauteur des menaces qui pèsent sur eux”.L’adjoint écologiste à la mairie de Paris, David Belliard, a lui estimé que les agents du Louvre avaient récemment “alerté sur les failles de sécurité” mais qu’ils n’avaient pas été entendus.Le dernier vol recensé au Louvre avait eu lieu en 1998 quand une toile du peintre français Camille Corot avait été dérobée. Elle n’a jamais été retrouvée.jt-sm-gd-vid/vg/cbn
Kenya buries long-time opposition leader Raila OdingaSun, 19 Oct 2025 18:46:18 GMT
Kenya’s long-time opposition leader Raila Odinga was buried in a state funeral in the west of the country on Sunday after days of commemorations attended by tens of thousands.Odinga died aged 80 on Wednesday in India, sparking an outpouring of grief for a politician who spent years fighting for democracy during the autocratic rule of …
Kenya buries long-time opposition leader Raila OdingaSun, 19 Oct 2025 18:46:18 GMT Read More »
Décès de l’ancienne ministre à la Condition féminine Monique Pelletier
Monique Pelletier, ministre déléguée à la Condition féminine sous Valéry Giscard d’Estaing à qui l’on doit la criminalisation du viol et la pérennisation de la loi Veil sur l’IVG, est décédée dimanche à 99 ans, a annoncé le ministère chargé de l’Egalité entre les femmes et les hommes.”La France perd une grande voix pour les droits des femmes, pour leur dignité, pour l’égalité. Son engagement a ouvert des conquêtes majeures et laisse un héritage immense”, a réagi Aurore Bergé, ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes, sur X.Minitre déléguée à la Condition féminine de 1978 à 1979 puis de la Condition féminine et des familles de 1979 à 1981, Monique Pelletier a notamment oeuvré pour la criminalisation du viol, qui n’était alors qu’un délit, et la pérennisation de la loi Veil, qui n’était initialement prévue que pour durer cinq années. Elle a eu sept enfants.Nommée par Jacques Chirac en 2000, cette ancienne avocate au barreau de Paris a siégé au Conseil constitutionnel jusqu’en 2004, en remplacement de Roland Dumas, démissionnaire. “Le Conseil constitutionnel salue la mémoire d’une femme libre, d’une grande juriste et d’une républicaine exemplaire”, a déclaré cette institution dans un communiqué. “Femme d’engagement et de conviction, elle a consacré sa vie au service de la République, de la justice et de l’égalité”. En 2016, elle avait signé une tribune pour dénoncer l’impunité face au harcèlement sexuel, affirmant avoir été agressée par un sénateur, 37 ans après les faits. Longtemps, cette présidente d’honneur du Conseil national Handicap s’est exprimée publiquement notamment via son compte X (ex-Twitter), dénonçant le scandale des Ehpad ou s’inquiétant du sort des femmes victimes de violences. En 2019, elle affirmait qu’il restait “beaucoup de progrès à faire et de progrès à préserver” concernant les droits des femmes, dans un entretien au Point. “Beaucoup de femmes restent ignorantes de leurs droits ou sont encore insuffisamment recherchées pour leurs qualités”, s’indignait-elle.
Décès de l’ancienne ministre à la Condition féminine Monique Pelletier
Monique Pelletier, ministre déléguée à la Condition féminine sous Valéry Giscard d’Estaing à qui l’on doit la criminalisation du viol et la pérennisation de la loi Veil sur l’IVG, est décédée dimanche à 99 ans, a annoncé le ministère chargé de l’Egalité entre les femmes et les hommes.”La France perd une grande voix pour les droits des femmes, pour leur dignité, pour l’égalité. Son engagement a ouvert des conquêtes majeures et laisse un héritage immense”, a réagi Aurore Bergé, ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes, sur X.Minitre déléguée à la Condition féminine de 1978 à 1979 puis de la Condition féminine et des familles de 1979 à 1981, Monique Pelletier a notamment oeuvré pour la criminalisation du viol, qui n’était alors qu’un délit, et la pérennisation de la loi Veil, qui n’était initialement prévue que pour durer cinq années. Elle a eu sept enfants.Nommée par Jacques Chirac en 2000, cette ancienne avocate au barreau de Paris a siégé au Conseil constitutionnel jusqu’en 2004, en remplacement de Roland Dumas, démissionnaire. “Le Conseil constitutionnel salue la mémoire d’une femme libre, d’une grande juriste et d’une républicaine exemplaire”, a déclaré cette institution dans un communiqué. “Femme d’engagement et de conviction, elle a consacré sa vie au service de la République, de la justice et de l’égalité”. En 2016, elle avait signé une tribune pour dénoncer l’impunité face au harcèlement sexuel, affirmant avoir été agressée par un sénateur, 37 ans après les faits. Longtemps, cette présidente d’honneur du Conseil national Handicap s’est exprimée publiquement notamment via son compte X (ex-Twitter), dénonçant le scandale des Ehpad ou s’inquiétant du sort des femmes victimes de violences. En 2019, elle affirmait qu’il restait “beaucoup de progrès à faire et de progrès à préserver” concernant les droits des femmes, dans un entretien au Point. “Beaucoup de femmes restent ignorantes de leurs droits ou sont encore insuffisamment recherchées pour leurs qualités”, s’indignait-elle.






