Mondial des clubs: le milieu de terrain du PSG étend son empire

Vitinha, Joao Neves, Fabian Ruiz: la triade magique du PSG a bien démarré son entreprise de domination de l’entrejeu au Mondial des clubs aux Etats-Unis, après avoir terrorisé l’Europe.L’Atlético Madrid a invoqué la chaleur, et il faisait en effet près de 40 degrés au soleil, dimanche à midi heure de Los Angeles, lorsque les coéquipiers d’Antoine Griezmann ont été concassés par le PSG (4-0).Mais c’est avant tout la plaque tournante incarnée par les trois joueurs du milieu qui a créé un gouffre entre les deux équipes. Vitinha l’a d’ailleurs glissé malicieusement: “Je pense que ça peut être un peu plus dur pour l’Atlético parce qu’ils n’ont pas le ballon et c’est plus difficile de courir derrière le ballon” dans la chaleur.Le PSG avait en effet la possession près de 75% du temps. Certes bien aidés par la stratégie de repli dans leur camp des Madrilènes, Vitinha, Fabian Ruiz et Joao Neves ont orchestré la partie par leur qualité technique (95% de passes réussies ou davantage pour chacun) et leur vision de jeu, et ont pressé pour récupérer la balle si nécessaire. Ruiz et Vitinha ont aussi marqué.Un ensemble de qualités qui a permis à ce trio de dominer le milieu dans quasi tous ses matches de la saison, y compris au plus haut niveau européen, de Liverpool à Arsenal en passant par l’Inter Milan, écrasé 5-0 en finale de Ligue des champions.- Tempo -En novembre, avant le déclic contre Manchester City en janvier (4-2), leur entraîneur Luis Enrique expliquait: “Il y a beaucoup de qualités au milieu de terrain, c’est très difficile d’être titulaire indiscutable au milieu au PSG”. Et de fait, ces trois-là sont indéboulonnables, loin devant Warren Zaïre-Emery, Senny Mayulu ou encore Lee Kang-in.”C’est encore plus vrai au milieu qu’en attaque et défense. Les milieux sont ceux qui sont capables de me permettre de développer mon idée de jeu”, basée sur la possession et le pressing à la perte, a confié Luis Enrique. L’Espagnol a demandé à ses milieux d’exercer un contrôle absolu, mais aussi de marquer plus que la saison dernière. Quand il est arrivé à l’été 2023, Luis Enrique a bâti son entrejeu d’abord à partir de Vitinha. Le petit milieu portugais (1,72m), plutôt habitué à jouer relayeur, a été replacé au poste de milieu reculé, qu’il interprète moins comme un milieu défensif (la défense n’est pas sa première qualité) que comme le chef d’orchestre, qui distille à droite et à gauche, au tempo lent ou rapide, selon ce qu’exige la situation.Ses capacités à conserver le ballon sous pression lui permettent d’effectuer des percées ou de gagner du temps. Sa qualité de passe vers les attaquants était moins évidente au départ que celle d’un Marco Verratti, mais elle s’est améliorée, à l’image de sa fabuleuse passe vers Désiré Doué le 31 mai à Munich, qui a conduit à l’ouverture du score contre l’Inter. “Vitinha est l’un des meilleurs joueurs du monde à son poste, sans aucun doute, je ne vois pas deux joueurs meilleurs que lui à son poste”, l’a salué Luis Enrique.- Tranquillité -L’arrivée de Joao Neves, l’été dernier, a été essentielle pour permettre à Vitinha de rayonner. En effet, son compatriote et cadet (20 ans) est un infatigable ratisseur de ballons, en plus de sa qualité technique. “C’est un monstre”, dit de lui son capitaine Marquinhos. Neves joue le rôle de couteau suisse au milieu, et la complémentarité entre les deux hommes saute aux yeux. Mais le changement le plus spectaculaire, par rapport à la saison précédente, provient peut-être de Fabian Ruiz. L’Espagnol avait pourtant du mal à s’imposer depuis son arrivée de Naples, il y a trois ans. Mais un Euro de rêve remporté avec la sélection espagnole en 2024 lui a redonné confiance, et il évolue désormais, à 29 ans, à très haut niveau.Lui aussi promène un bagage technique et une tranquillité qui lui permettent de faire progresser le ballon sans encombre. Sa qualité de frappe s’est aussi mesurée à son but très important contre Arsenal au Parc des Princes (2-1) et à un autre but contre l’Atlético.Luis Enrique a résumé: les trois “apportent chacun quelque chose de différent et permettent qu’on attaque et qu’on défende ensemble”.

Ultime opération sauvetage pour le “conclave” des retraites, le Medef “très réservé”

Arrêt du match faute de joueurs? Pour éviter un échec cuisant après trois mois et demi de concertation, le “conclave” des retraites, qui devait s’achever mardi, a droit à une journée de plus, le 23 juin, mais les partenaires sociaux, Medef en tête, hésitent à s’y rendre.La fin de partie a-t-elle déjà été sifflée? Pour le Medef, première organisation patronale, cela y ressemble bien. Son N.1 Patrick Martin s’est dit mercredi matin sur France 2 “très réservé” sur la présence de l’organisation patronale à l’ultime réunion du “conclave” même s’il doit encore “consulter ses instances”.”Nous n’étions pas demandeurs que cette réforme soit réexaminée. A bas bruit, certains sont en train de la détricoter. Or, notre pays a besoin de travailler plus et notre pays est en grande difficulté financière”, a-t-il estimé s’opposant à des propositions syndicales qui vont “dans le sens d’une altération du financement de nos retraites”. Tard dans la nuit de mardi à mercredi, les représentants des salariés disaient aussi leur incertitude.   “On va réfléchir si on vient entièrement le 23, ou qu’au début, ou pas du tout”, a aussi précisé Pascale Coton, négociatrice de la CFTC, “en colère” devant la tournure prise par la concertation mardi.Christelle Thieffinne, négociatrice de la CFE-CGC doit elle aussi “en parler” à ses “instances, pour voir si nous venons lundi prochain”. “Mais le compte n’y est pas à mes yeux, car le but du conclave était d’équilibrer le système des retraites, et à mon avis, là, l’effort va reposer sur les retraités”, a développé cette responsable.- “Lignes écarlates” – La CPME (patronat des petites et moyennes entreprises) devrait s’installer lundi autour de la table des négociations, mais avec des “lignes rouges, voire écarlates”, a nuancé Eric Chevée, son représentant.”Dans la dernière ligne droite, tout ce qui a été impossible dans la journée – nous avons flirté avec l’échec – a été en partie ouvert”, grâce à la médiation de l’animateur de la concertation Jean-Jacques Marette (Jean-Jacques Marette, médiateur expérimenté dans les négociations entre patronat et syndicat, ndlr)”, a résumé Yvan Ricordeau, négociateur de la CFDT, pour revenir sur une journée de mardi longtemps bloquée avant le dénouement inattendu au coeur de la nuit.Parmi toutes les propositions retenues par Jean-Jacques Marette pour dégager un accord, les mesures en faveur des femmes semblent les plus consensuelles, selon les participants.Les femmes qui ont eu des enfants verraient leur retraite calculée sur les 24 meilleures années (1 enfant), ou 23 meilleures années (2 enfants), d’après les indications fournies par les participants. Sur la pénibilité, les termes de l’accord semblent plus confus. Pour répondre à une demande insistante de la CFDT, le patronat accepterait l’instauration d’un compte pénibilité — prenant en considération les manutentions manuelles de charge, les postures pénibles et les vibrations mécaniques — qui pourrait ouvrir, dans certains cas, à un départ anticipé en retraite.  Sur l’âge de départ sans décote, l’accord se ferait autour d’un âge abaissé à 66 ans et demi contre 67 ans et demi. L’âge de départ sans décote est l’âge auquel il est possible de partir sans pénalité, même si l’on n’a pas cotisé le nombre de trimestres exigés (172). Il semble acquis que le dispositif des carrières longues se voie alors restreint, et ne puisse plus bénéficier aux personnes ayant travaillé avant l’âge de 21 ans.- CSG, retraités -Pour parvenir à l’équilibre financier en 2030, la CSG serait augmentée pour les retraités aux revenus moyens ou supérieurs, et les retraites pourraient être sous-indexées de 0,8 point par rapport à l’inflation en 2026, et 0,4 point en 2027.La prime seniors, évoquée en début de semaine par François Bayrou, serait elle enterrée.La réussite ou non de ce “conclave” est un instant de vérité pour M. Bayrou, qui avait lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement.”Le conclave est un processus mort-né”, a taclé Manuel Bompard, coordinateur de la France Insoumise, mercredi matin sur RTL. “A partir du moment où ce conclave n’aboutit pas sur l’abrogation de la réforme des retraites, nous déposerons une motion de censure”, a-t-il promis.  L’idée de ce conclave était principalement de rendre moins impopulaire la réforme des retraites Borne de 2023, qui porte progressivement de 62 à 64 ans le départ à la retraite. Tout en visant l’équilibre financier, alors que le déficit du système est annoncé à 6,6 milliards d’euros en 2030.

Ultime opération sauvetage pour le “conclave” des retraites, le Medef “très réservé”

Arrêt du match faute de joueurs? Pour éviter un échec cuisant après trois mois et demi de concertation, le “conclave” des retraites, qui devait s’achever mardi, a droit à une journée de plus, le 23 juin, mais les partenaires sociaux, Medef en tête, hésitent à s’y rendre.La fin de partie a-t-elle déjà été sifflée? Pour le Medef, première organisation patronale, cela y ressemble bien. Son N.1 Patrick Martin s’est dit mercredi matin sur France 2 “très réservé” sur la présence de l’organisation patronale à l’ultime réunion du “conclave” même s’il doit encore “consulter ses instances”.”Nous n’étions pas demandeurs que cette réforme soit réexaminée. A bas bruit, certains sont en train de la détricoter. Or, notre pays a besoin de travailler plus et notre pays est en grande difficulté financière”, a-t-il estimé s’opposant à des propositions syndicales qui vont “dans le sens d’une altération du financement de nos retraites”. Tard dans la nuit de mardi à mercredi, les représentants des salariés disaient aussi leur incertitude.   “On va réfléchir si on vient entièrement le 23, ou qu’au début, ou pas du tout”, a aussi précisé Pascale Coton, négociatrice de la CFTC, “en colère” devant la tournure prise par la concertation mardi.Christelle Thieffinne, négociatrice de la CFE-CGC doit elle aussi “en parler” à ses “instances, pour voir si nous venons lundi prochain”. “Mais le compte n’y est pas à mes yeux, car le but du conclave était d’équilibrer le système des retraites, et à mon avis, là, l’effort va reposer sur les retraités”, a développé cette responsable.- “Lignes écarlates” – La CPME (patronat des petites et moyennes entreprises) devrait s’installer lundi autour de la table des négociations, mais avec des “lignes rouges, voire écarlates”, a nuancé Eric Chevée, son représentant.”Dans la dernière ligne droite, tout ce qui a été impossible dans la journée – nous avons flirté avec l’échec – a été en partie ouvert”, grâce à la médiation de l’animateur de la concertation Jean-Jacques Marette (Jean-Jacques Marette, médiateur expérimenté dans les négociations entre patronat et syndicat, ndlr)”, a résumé Yvan Ricordeau, négociateur de la CFDT, pour revenir sur une journée de mardi longtemps bloquée avant le dénouement inattendu au coeur de la nuit.Parmi toutes les propositions retenues par Jean-Jacques Marette pour dégager un accord, les mesures en faveur des femmes semblent les plus consensuelles, selon les participants.Les femmes qui ont eu des enfants verraient leur retraite calculée sur les 24 meilleures années (1 enfant), ou 23 meilleures années (2 enfants), d’après les indications fournies par les participants. Sur la pénibilité, les termes de l’accord semblent plus confus. Pour répondre à une demande insistante de la CFDT, le patronat accepterait l’instauration d’un compte pénibilité — prenant en considération les manutentions manuelles de charge, les postures pénibles et les vibrations mécaniques — qui pourrait ouvrir, dans certains cas, à un départ anticipé en retraite.  Sur l’âge de départ sans décote, l’accord se ferait autour d’un âge abaissé à 66 ans et demi contre 67 ans et demi. L’âge de départ sans décote est l’âge auquel il est possible de partir sans pénalité, même si l’on n’a pas cotisé le nombre de trimestres exigés (172). Il semble acquis que le dispositif des carrières longues se voie alors restreint, et ne puisse plus bénéficier aux personnes ayant travaillé avant l’âge de 21 ans.- CSG, retraités -Pour parvenir à l’équilibre financier en 2030, la CSG serait augmentée pour les retraités aux revenus moyens ou supérieurs, et les retraites pourraient être sous-indexées de 0,8 point par rapport à l’inflation en 2026, et 0,4 point en 2027.La prime seniors, évoquée en début de semaine par François Bayrou, serait elle enterrée.La réussite ou non de ce “conclave” est un instant de vérité pour M. Bayrou, qui avait lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement.”Le conclave est un processus mort-né”, a taclé Manuel Bompard, coordinateur de la France Insoumise, mercredi matin sur RTL. “A partir du moment où ce conclave n’aboutit pas sur l’abrogation de la réforme des retraites, nous déposerons une motion de censure”, a-t-il promis.  L’idée de ce conclave était principalement de rendre moins impopulaire la réforme des retraites Borne de 2023, qui porte progressivement de 62 à 64 ans le départ à la retraite. Tout en visant l’équilibre financier, alors que le déficit du système est annoncé à 6,6 milliards d’euros en 2030.

Ultime opération sauvetage pour le “conclave” des retraites, le Medef “très réservé”

Arrêt du match faute de joueurs? Pour éviter un échec cuisant après trois mois et demi de concertation, le “conclave” des retraites, qui devait s’achever mardi, a droit à une journée de plus, le 23 juin, mais les partenaires sociaux, Medef en tête, hésitent à s’y rendre.La fin de partie a-t-elle déjà été sifflée? Pour le Medef, première organisation patronale, cela y ressemble bien. Son N.1 Patrick Martin s’est dit mercredi matin sur France 2 “très réservé” sur la présence de l’organisation patronale à l’ultime réunion du “conclave” même s’il doit encore “consulter ses instances”.”Nous n’étions pas demandeurs que cette réforme soit réexaminée. A bas bruit, certains sont en train de la détricoter. Or, notre pays a besoin de travailler plus et notre pays est en grande difficulté financière”, a-t-il estimé s’opposant à des propositions syndicales qui vont “dans le sens d’une altération du financement de nos retraites”. Tard dans la nuit de mardi à mercredi, les représentants des salariés disaient aussi leur incertitude.   “On va réfléchir si on vient entièrement le 23, ou qu’au début, ou pas du tout”, a aussi précisé Pascale Coton, négociatrice de la CFTC, “en colère” devant la tournure prise par la concertation mardi.Christelle Thieffinne, négociatrice de la CFE-CGC doit elle aussi “en parler” à ses “instances, pour voir si nous venons lundi prochain”. “Mais le compte n’y est pas à mes yeux, car le but du conclave était d’équilibrer le système des retraites, et à mon avis, là, l’effort va reposer sur les retraités”, a développé cette responsable.- “Lignes écarlates” – La CPME (patronat des petites et moyennes entreprises) devrait s’installer lundi autour de la table des négociations, mais avec des “lignes rouges, voire écarlates”, a nuancé Eric Chevée, son représentant.”Dans la dernière ligne droite, tout ce qui a été impossible dans la journée – nous avons flirté avec l’échec – a été en partie ouvert”, grâce à la médiation de l’animateur de la concertation Jean-Jacques Marette (Jean-Jacques Marette, médiateur expérimenté dans les négociations entre patronat et syndicat, ndlr)”, a résumé Yvan Ricordeau, négociateur de la CFDT, pour revenir sur une journée de mardi longtemps bloquée avant le dénouement inattendu au coeur de la nuit.Parmi toutes les propositions retenues par Jean-Jacques Marette pour dégager un accord, les mesures en faveur des femmes semblent les plus consensuelles, selon les participants.Les femmes qui ont eu des enfants verraient leur retraite calculée sur les 24 meilleures années (1 enfant), ou 23 meilleures années (2 enfants), d’après les indications fournies par les participants. Sur la pénibilité, les termes de l’accord semblent plus confus. Pour répondre à une demande insistante de la CFDT, le patronat accepterait l’instauration d’un compte pénibilité — prenant en considération les manutentions manuelles de charge, les postures pénibles et les vibrations mécaniques — qui pourrait ouvrir, dans certains cas, à un départ anticipé en retraite.  Sur l’âge de départ sans décote, l’accord se ferait autour d’un âge abaissé à 66 ans et demi contre 67 ans et demi. L’âge de départ sans décote est l’âge auquel il est possible de partir sans pénalité, même si l’on n’a pas cotisé le nombre de trimestres exigés (172). Il semble acquis que le dispositif des carrières longues se voie alors restreint, et ne puisse plus bénéficier aux personnes ayant travaillé avant l’âge de 21 ans.- CSG, retraités -Pour parvenir à l’équilibre financier en 2030, la CSG serait augmentée pour les retraités aux revenus moyens ou supérieurs, et les retraites pourraient être sous-indexées de 0,8 point par rapport à l’inflation en 2026, et 0,4 point en 2027.La prime seniors, évoquée en début de semaine par François Bayrou, serait elle enterrée.La réussite ou non de ce “conclave” est un instant de vérité pour M. Bayrou, qui avait lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement.”Le conclave est un processus mort-né”, a taclé Manuel Bompard, coordinateur de la France Insoumise, mercredi matin sur RTL. “A partir du moment où ce conclave n’aboutit pas sur l’abrogation de la réforme des retraites, nous déposerons une motion de censure”, a-t-il promis.  L’idée de ce conclave était principalement de rendre moins impopulaire la réforme des retraites Borne de 2023, qui porte progressivement de 62 à 64 ans le départ à la retraite. Tout en visant l’équilibre financier, alors que le déficit du système est annoncé à 6,6 milliards d’euros en 2030.

Jadot appelle Tondelier à ne pas entretenir “l’ambiguïté d’une candidature unique de la gauche” avec Mélenchon en 2027

L’ex-candidat à la présidentielle des Ecologistes Yannick Jadot appelle la cheffe de son parti Marine Tondelier à “clarifier” le rapport des Verts avec Jean-Luc Mélenchon et à ne pas entretenir “l’ambiguïté d’une candidature unique à gauche en 2027″, dans un entretien à Libération mercredi.”Il faut clarifier notre rapport à Jean-Luc Mélenchon et dire clairement qu’on doit préparer l’élection présidentielle sans lui”, estime le sénateur. “Continuer à entretenir l’ambiguïté d’une candidature unique à gauche pour 2027, c’est construire la déception des électeurs de demain, et la défaite”. M. Jadot souligne qu’il y a aujourd’hui “une rupture sur les valeurs avec Jean-Luc Mélenchon” qui “justifie de ne pas cheminer ensemble”. Alors que Marine Tondelier continue “à refuser d’enterrer une candidature unique pour 2027”, il l’exhorte à parler “franchement” aux électeurs de gauche qui veulent l’union, et à “ne pas les baratiner”. “Sinon la tactique vis-à-vis de Mélenchon sera déceptive et démobilisatrice”.Yannick Jadot considère que sans clarification, “il n’y aura pas de projet rassembleur mais un seul mot d’ordre pour masquer nos différences : l’antifascisme”. “Un combat absolument central”, dit-il, “mais ce n’est pas un projet de reconquête des classes populaires et moyennes”.”Faire durer la confusion autour d’une formule magique +primaire+ nous fait perdre un temps précieux pour construire une candidature de gauche non-mélenchoniste”, considère l’ex-candidat à la présidentielle.Il affirme par ailleurs ne pas être hostile à une primaire, à laquelle il dit ne pas être lui-même candidat, mais refuse de faire “croire qu’une primaire rassemblant toute la gauche du NPA à François Hollande en passant par Jean-Luc Mélenchon est possible”. Quant aux municipales, alors que les Ecologistes n’excluent pas de nouer des accords avec LFI, M. Jadot souligne qu’ “il y a des endroits où ça fonctionne correctement”. Mais si, à Paris, “les Verts mènent à bien leur projet avec (la députée insoumise) Sophia Chikirou, dont les positions et les comportements sont en rupture avec nos valeurs, je le dis très clairement, ils ne feront pas simplement campagne sans moi mais contre moi”, prévient-il.Il promet aussi d’aller soutenir les maires socialistes de Nantes Johanna Rolland et de Montpellier Michael Delafosse, si les écologistes locaux s’allient avec LFI contre eux. “Ça ne me paraît pas sérieux, dans les villes où nous sommes dans des majorités municipales et où nous avons bien travaillé, de faire alliance avec l’opposition alors que par ailleurs nous voulons reconduire nos maires”, a-t-il ajouté.

Meta a proposé plus de 100 millions de dollars chacun à des employés d’OpenAI, seon Altman

Meta a offert, en vain, une prime individuelle à la signature de plus de 100 millions de dollars à “beaucoup” d’employés d’OpenAI pour renforcer ses équipes dédiés à l’intelligence artificielle (IA) générative, affirme le patron de la start-up, Sam Altman.Outre ce bonus, l’empire des réseaux sociaux a proposé plus de 100 millions de dollars de salaires par an à chacun des ingénieurs qu’il souhaitait débaucher, a ajouté le directeur général d’OpenAI, interrogé pour le podcast “Uncapped”, animé par son frère, Jack Altman.”C’est dingue”, a commenté Sam Altman. “Je suis vraiment content que, jusqu’à présent, aucun de nos meilleurs éléments n’ait décidé d’accepter”, a-t-il ajouté, assurant que “beaucoup de gens” avaient été contactés.Meta n’a pas immédiatement commenté ces informations.Bien qu’ayant déjà investi des milliards de dollars dans cette technologie, ce groupe est aujourd’hui souvent considéré comme un second couteau de l’IA.La dernière version de son grand modèle (LLM), Llama 4, dévoilée début avril, a été critiquée pour ses performances jugées décevantes dans plusieurs domaines, notamment l’écriture de code.Pour relancer Meta dans la course à l’IA, le groupe va investir plus de 14 milliards de dollars dans Scale AI, société spécialisé dans la mise en forme et la labellisation de données avant leur utilisation pour le développement de l’intelligence artificielle générative.Au passage, la maison mère de Facebook a mis la main sur plusieurs informaticiens de cette jeune société, notamment le patron de Scale AI, Alexandr Wang, qui va rejoindre Meta.Cette dernière prévoit de créer un nouveau laboratoire dédié à la mise au point d’une superintelligence, qui verrait l’IA devenir capable d’un niveau de réflexion et de compréhension supérieur à celui des humains.”Je pense que les gens se disent qu’OpenAI a de meilleures chances de développer la superintelligence, et peut-être d’atteindre une valorisation supérieure” à celle de Meta, a dit Sam Altman.”Cette stratégie d’offrir un pont d’or et d’en faire la raison de rejoindre le groupe, plutôt que la mission ou le travail ne vont pas créer une super culture d’entreprise”, a estimé le patron d’OpenAI.Selon des médias américains, Meta a également proposé à des cadres de Scale AI des salaires annuels à neuf chiffres.”Il y a beaucoup de choses que je respecte chez Meta”, a commenté Sam Altman, “mais je ne pense pas qu’ils soient bons en matière d’innovation.”

Meta a proposé plus de 100 millions de dollars chacun à des employés d’OpenAI, seon Altman

Meta a offert, en vain, une prime individuelle à la signature de plus de 100 millions de dollars à “beaucoup” d’employés d’OpenAI pour renforcer ses équipes dédiés à l’intelligence artificielle (IA) générative, affirme le patron de la start-up, Sam Altman.Outre ce bonus, l’empire des réseaux sociaux a proposé plus de 100 millions de dollars de salaires par an à chacun des ingénieurs qu’il souhaitait débaucher, a ajouté le directeur général d’OpenAI, interrogé pour le podcast “Uncapped”, animé par son frère, Jack Altman.”C’est dingue”, a commenté Sam Altman. “Je suis vraiment content que, jusqu’à présent, aucun de nos meilleurs éléments n’ait décidé d’accepter”, a-t-il ajouté, assurant que “beaucoup de gens” avaient été contactés.Meta n’a pas immédiatement commenté ces informations.Bien qu’ayant déjà investi des milliards de dollars dans cette technologie, ce groupe est aujourd’hui souvent considéré comme un second couteau de l’IA.La dernière version de son grand modèle (LLM), Llama 4, dévoilée début avril, a été critiquée pour ses performances jugées décevantes dans plusieurs domaines, notamment l’écriture de code.Pour relancer Meta dans la course à l’IA, le groupe va investir plus de 14 milliards de dollars dans Scale AI, société spécialisé dans la mise en forme et la labellisation de données avant leur utilisation pour le développement de l’intelligence artificielle générative.Au passage, la maison mère de Facebook a mis la main sur plusieurs informaticiens de cette jeune société, notamment le patron de Scale AI, Alexandr Wang, qui va rejoindre Meta.Cette dernière prévoit de créer un nouveau laboratoire dédié à la mise au point d’une superintelligence, qui verrait l’IA devenir capable d’un niveau de réflexion et de compréhension supérieur à celui des humains.”Je pense que les gens se disent qu’OpenAI a de meilleures chances de développer la superintelligence, et peut-être d’atteindre une valorisation supérieure” à celle de Meta, a dit Sam Altman.”Cette stratégie d’offrir un pont d’or et d’en faire la raison de rejoindre le groupe, plutôt que la mission ou le travail ne vont pas créer une super culture d’entreprise”, a estimé le patron d’OpenAI.Selon des médias américains, Meta a également proposé à des cadres de Scale AI des salaires annuels à neuf chiffres.”Il y a beaucoup de choses que je respecte chez Meta”, a commenté Sam Altman, “mais je ne pense pas qu’ils soient bons en matière d’innovation.”

Nucléaire: la Chine a minimisé l’essai d’un missile dans le Pacifique, révèlent des notes néo-zélandaises

La Chine a minimisé de manière trompeuse le tir d’essai d’un missile capable de transporter l’arme nucléaire, tombé en 2024 dans l’océan Pacifique, ont averti des diplomates néo-zélandais dans des documents confidentiels obtenus par l’AFP.Pékin a suscité l’émoi dans le Pacifique Sud en septembre, lorsqu’un missile balistique intercontinental lancé par son armée et équipé d’une ogive factice est retombé près de la Polynésie française.Des notes confidentielles à l’attention du gouvernement néo-zélandais, obtenues par l’AFP, témoignent de l’inquiétude de Wellington quant à ce tir.”Nous sommes préoccupés par le fait que la Chine le qualifie d’+essai de routine+”, ont écrit des hauts diplomates dans une note au ministre des Affaires étrangères Winston Peters. “Ce n’est pas la routine: la Chine n’a pas conduit d’essai de missile de longue portée de ce type en plus de 40 ans”.En vertu d’une loi sur l’information, l’AFP a accédé à ces documents rédigés entre septembre et octobre 2024, en grande partie censurés.La Chine a présenté à l’époque son tir comme “un exercice légitime et habituel”. Mais en coulisses, les diplomates néo-zélandais ont critiqué une “description erronée”.”Etant donné que c’est la première fois que la Chine entreprend une telle action dans le Pacifique en plusieurs années, il s’agit d’un fait nouveau significatif et préoccupant”, ont-ils écrit dans un des documents consultés par l’AFP.La Chine cherche à étendre son influence dans la région stratégique du Pacifique Sud, notamment à travers des programmes de développement dans plusieurs pays insulaires, en construisant routes, hôpitaux ou infrastructures sportives.Pékin s’est toutefois rarement livré à une telle démonstration de force dans cette zone où les Etats-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande constituent de longue date des partenaires privilégiés en matière de sécurité.- Essais nucléaires -L’armée chinoise a procédé au tir de ce missile balistique intercontinental le 25 septembre. Sur des photos diffusées par Pékin, un projectile fend le ciel depuis un lieu tenu secret, laissant derrière lui une colonne de fumée.D’après des analystes, il pourrait s’agir d’un missile chinois Dong Feng-31, capable d’être équipé de l’arme atomique.Les Etats du Pacifique sont fortement marqués par les essais nucléaires conduits dans la région pendant cinq décennies. Or, l’engin s’est écrasé dans une zone du Pacifique Sud considérée exempte d’armes nucléaires en vertu d’un traité international. “C’est la première fois que nous avons connaissance de l’essai d’un missile capable de transporter l’arme nucléaire au sein de la zone depuis son établissement en 1986”, ont écrit les diplomates néo-zélandais.La Chine a prévenu la Nouvelle-Zélande, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Australie avant son exercice, mais en restant vague quant à son contenu, selon des documents du gouvernement australien obtenus par l’AFP.- Rappel -Les pays du Pacifique, en revanche, “n’ont pas été prévenus du lancement”, selon les diplomates néo-zélandais.Après le tir, le Japon a fait part de sa “grave préoccupation”, l’Australie a regretté une action risquant de “déstabiliser” le Pacifique Sud, tandis que les Fidji ont exhorté au “respect vis-à-vis de (la) région”.Même les Kiribati, l’un des Etats entretenant les meilleures relations avec la Chine en Océanie, a donné de la voix, appelant “tous les pays impliqués dans des essais d’armement à cesser ces actions pour maintenir la paix et la stabilité du monde”.Nicholas Khoo, spécialiste de la politique étrangère chinoise à l’Université d’Otago, en Nouvelle-Zélande, estime auprès de l’AFP que la retombée du missile balistique intercontinental (ICBM) dans le Pacifique Sud ne constitue pas une coïncidence car “depuis 1980, les essais d’ICBM de la Chine ont lieu en territoire chinois”.”Cet essai est donc significatif” et il s’agit d'”un rappel aux Etats de la région du fait que la Chine est une puissance” dans les domaines aussi bien économique que militaire, comparable aux Etats-Unis, a ajouté M. Khoo.Le chercheur Hui Zhang, de l’Université Harvard, y voit une démonstration de la force de frappe nucléaire chinoise.”Cet essai montre que la Force des missiles (de l’armée chinoise) possède une force nucléaire opérationnelle et crédible qui peut aider à s’assurer de la capacité de la Chine à maintenir une dissuasion nucléaire solide”, a-t-il écrit l’an dernier dans la revue Bulletin of the Atomic Scientists.”Ce rare essai public d’ICBM semble avoir eu pour objectif spécifique de dissuader Washington d’utiliser des armes nucléaires lors d’un potentiel conflit de part et d’autre du détroit de Taïwan”.Le ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé mardi soir que “les faits (étaient) clairs et que personne n'(avait) été induit en erreur”, selon un communiqué.