Malaysia signs deal with Arm to bolster chip ambitions

British chip giant Arm Holdings signed an agreement with Malaysia on Wednesday to bolster the Southeast Asian country’s efforts to produce high-end semiconductors amid the US-China tech trade war.Malaysia is a key player in the vital chips sector but has been largely focused on packaging, assembly and testing services — the lower end of the market.The agreement will see Softbank-owned Arm provide chip designs and other technology, helping Malaysia to move into more value-added production such as wafer fabrication and integrated circuit design.The Southeast Asian nation is paying $250 million over a decade to receive support from the British company, journalists were told at a briefing by Malaysia’s economic ministry.”Through a comprehensive partnership with Arm, we have conceived one of the most ambitious technological plans Malaysia has ever seen — to pioneer Made-by-Malaysia AI chips,” Prime Minister Anwar Ibrahim said in remarks before witnessing the signing.”These chips will be designed, manufactured, tested and assembled here, and sold to the rest of the world.”In addition, Arm will also establish its first office in Southeast Asia in Kuala Lumpur, aiming to expand the company’s reach in the region as well as Australia and New Zealand, Anwar said.”We won’t let you down. This is going to be an extremely exciting 10 years and more,” said Arm chief executive Rene Haas.- ‘Red carpet’ -Malaysian Economy Minister Rafizi Ramli said the collaboration would enable Malaysia and Arm “to build a complete supply chain in advanced industries such as AI (artificial intelligence) data servers, autonomous vehicles, IoT (internet of things), robotics and others.”He said that around 10,000 local semiconductor engineers would be trained under the deal.Dedi Iskandar, Asia Pacific regional director at datacenterHawk, said the agreement would make Malaysia “as one of the elite countries in Asia Pacific that possess advanced AI chip design capabilities other than Taiwan, and Singapore.””Malaysia is laying the red carpet and showing the world that they are serious in this tech war,” he told AFP.Tensions between Washington and Beijing over advanced tech, especially semiconductors, in recent years have forced many firms to look into relocating their manufacturing from China to other countries including Malaysia, Vietnam and India.”This deal creates equilibrium to the region as Taiwan is always a sore thumb between China and US tech war, and Malaysia are friends to both of them,” added Dedi.A prominent player in the industry for decades, Malaysia accounts for an estimated 13 percent of global back-end manufacturing, according to German tech firm Bosch.Malaysia’s northern island of Penang, home to a number of facilities, is often dubbed the country’s Silicon Valley.And in April 2024, Anwar announced plans to build a massive semiconductor design park, an effort to move Malaysia beyond chips production.

Japon: la pluie offre un répit face au pire incendie de forêt depuis 50 ans

Les autorités continuent mercredi de lutter contre le pire incendie de forêt au Japon depuis un demi-siècle, qui a fait un mort et forcé près de 4.000 personnes à évacuer, espérant que la pluie qui a commencé à tomber dans le nord du pays soulagera leur tâche.L’incendie, qui frappe la région d’Iwate (nord-est), déjà durement touchée par le tsunami meurtrier de mars 2011, a embrasé quelque 2.900 hectares, selon l’agence de gestion des incendies et des catastrophes, soit l’équivalent de plus du quart de la superficie de Paris.Plus de 2.000 pompiers sont mobilisés, pour la plupart déployés depuis d’autres régions du pays.”Nous nous efforçons (…) d’éteindre l’incendie avec la plus grande capacité possible de lutte”, a déclaré mercredi Kiyoshi Fuchigami, maire d’Ofunato, le chef-lieu local, disant avoir de “grands espoirs” que la neige et la pluie aideront à éteindre l’incendie.Des colonnes de fumée blanche s’échappaient d’une montagne sous la pluie et la neige mercredi, ont constaté des journalistes de l’AFP. Un temps encore plus humide est prévu jusqu’à jeudi.Près de 4.000 personnes vivant à proximité des zones en proie aux flammes avaient fui la zone en fin de journée mardi, sur les quelque 4.500 personnes ayant reçu l’avis d’évacuation émis par les autorités.”Je n’avais jamais vu un tel incendie. Il était gigantesque et se propageait rapidement”, raconte Mitsuo Otsubo, un habitant de 85 ans qui a fui la région pour se réfugier chez un proche.”Il n’a ni plu, ni neigé cette année. Heureusement, il a plu aujourd’hui. Je ne peux qu’espérer que cela permette de contenir la situation”, ajoute ce producteur d’algues et de coquilles Saint-Jacques dans la région.- Solidarité -Des tentes de fortune ont été installées dans une mairie où environ 270 personnes se sont réfugiées, avec des bouteilles d’eau et des réserves de nourriture étalées sur des tables.”Les incendies sont la catastrophe la plus effrayante, car ils se propagent d’un endroit à l’autre, de sorte que l’on ne sait pas où courir”, a déclaré mercredi à l’AFP Fumiko Tanaka, une évacuée de 69 ans.Dans la région, des initiatives locales de solidarité ont vu le jour face à l’ampleur de l’incendie. “En voyant tous ces gens qui fuyaient la catastrophe s’entasser dans des abris sans pouvoir se laver correctement, je me suis dit que je voulais les aider à profiter d’un grand bain chaud”, témoigne le propriétaire de l’établissement thermale “Ofunato onsen”, Toyoshige Shida, lui-même survivant du tsunami de 2011 qui avait submergé l’une des auberges qu’il tenait à l’époque.Au lendemain du début de l’incendie, cet homme de 60 ans a décidé de venir en aide aux évacués d’un refuge à proximité des zones incendiées, et de les amener dans son établissement.Depuis, une navette a été mise en place par la ville d’Ofunato et transporte chaque jour des centaines de personnes évacuées entre le refuge et les thermes de M. Shida.”J’espère qu’elle (la pluie) empêchera le feu de se propager davantage, mais je me demande toutefois dans quelle mesure elle peut aider à l’éteindre”, a-t-il ajouté.- Sécheresse -Les feux de forêts font rage dans la région d’Iwate, alors que le Japon a connu son été le plus chaud jamais enregistré et que le changement climatique fait grimper les températures sur le globe.Il s’agit au Japon de l’incendie de forêt le plus dévastateur depuis 1975, date à laquelle 2.700 hectares avaient brûlé à Kushiro, dans le nord de l’île de Hokkaido.A Ofunato, les précipitations ont seulement atteint 2,5 millimètres en février, battant ainsi à la baisse le précédent record de 4,4 millimètres en 1967 et se situant en dessous de la moyenne habituelle de 41 millimètres.”À mesure que la planète se réchauffe, on peut s’attendre à voir apparaître des incendies dans des endroits où ils n’ont jamais posé de problème auparavant”, a expliqué mercredi à l’AFP Greg Mullins, ex-agent des services d’incendie et de secours de l’État australien de Nouvelle-Galles du Sud.Cet incendie et les récents feux de forêt de Los Angeles sont “très inhabituels” parce qu’ils se sont produits en hiver, ajoutant qu’il “s’agit là d’un effet secondaire courant du changement climatique”.Selon M. Mullins, l’un des fondateurs du groupe Urgences et action pour le climat (Emergency Leaders for Climate Action), “dans les deux cas, les incendies ont été précédés d’étés chauds, qui ont augmenté l’évaporation et le dessèchement de la végétation, suivis d’importants déficits pluviométriques qui ont desséché le paysage”.”Le fait que les équipes de pompiers soient renforcées chaque jour et que l’incendie dure depuis une semaine montre l’ampleur de la sécheresse et les difficultés auxquelles nous sommes confrontés”, a confirmé M. Fuchigami, le maire d’Ofunato.

Japon: la pluie offre un répit face au pire incendie de forêt depuis 50 ans

Les autorités continuent mercredi de lutter contre le pire incendie de forêt au Japon depuis un demi-siècle, qui a fait un mort et forcé près de 4.000 personnes à évacuer, espérant que la pluie qui a commencé à tomber dans le nord du pays soulagera leur tâche.L’incendie, qui frappe la région d’Iwate (nord-est), déjà durement touchée par le tsunami meurtrier de mars 2011, a embrasé quelque 2.900 hectares, selon l’agence de gestion des incendies et des catastrophes, soit l’équivalent de plus du quart de la superficie de Paris.Plus de 2.000 pompiers sont mobilisés, pour la plupart déployés depuis d’autres régions du pays.”Nous nous efforçons (…) d’éteindre l’incendie avec la plus grande capacité possible de lutte”, a déclaré mercredi Kiyoshi Fuchigami, maire d’Ofunato, le chef-lieu local, disant avoir de “grands espoirs” que la neige et la pluie aideront à éteindre l’incendie.Des colonnes de fumée blanche s’échappaient d’une montagne sous la pluie et la neige mercredi, ont constaté des journalistes de l’AFP. Un temps encore plus humide est prévu jusqu’à jeudi.Près de 4.000 personnes vivant à proximité des zones en proie aux flammes avaient fui la zone en fin de journée mardi, sur les quelque 4.500 personnes ayant reçu l’avis d’évacuation émis par les autorités.”Je n’avais jamais vu un tel incendie. Il était gigantesque et se propageait rapidement”, raconte Mitsuo Otsubo, un habitant de 85 ans qui a fui la région pour se réfugier chez un proche.”Il n’a ni plu, ni neigé cette année. Heureusement, il a plu aujourd’hui. Je ne peux qu’espérer que cela permette de contenir la situation”, ajoute ce producteur d’algues et de coquilles Saint-Jacques dans la région.- Solidarité -Des tentes de fortune ont été installées dans une mairie où environ 270 personnes se sont réfugiées, avec des bouteilles d’eau et des réserves de nourriture étalées sur des tables.”Les incendies sont la catastrophe la plus effrayante, car ils se propagent d’un endroit à l’autre, de sorte que l’on ne sait pas où courir”, a déclaré mercredi à l’AFP Fumiko Tanaka, une évacuée de 69 ans.Dans la région, des initiatives locales de solidarité ont vu le jour face à l’ampleur de l’incendie. “En voyant tous ces gens qui fuyaient la catastrophe s’entasser dans des abris sans pouvoir se laver correctement, je me suis dit que je voulais les aider à profiter d’un grand bain chaud”, témoigne le propriétaire de l’établissement thermale “Ofunato onsen”, Toyoshige Shida, lui-même survivant du tsunami de 2011 qui avait submergé l’une des auberges qu’il tenait à l’époque.Au lendemain du début de l’incendie, cet homme de 60 ans a décidé de venir en aide aux évacués d’un refuge à proximité des zones incendiées, et de les amener dans son établissement.Depuis, une navette a été mise en place par la ville d’Ofunato et transporte chaque jour des centaines de personnes évacuées entre le refuge et les thermes de M. Shida.”J’espère qu’elle (la pluie) empêchera le feu de se propager davantage, mais je me demande toutefois dans quelle mesure elle peut aider à l’éteindre”, a-t-il ajouté.- Sécheresse -Les feux de forêts font rage dans la région d’Iwate, alors que le Japon a connu son été le plus chaud jamais enregistré et que le changement climatique fait grimper les températures sur le globe.Il s’agit au Japon de l’incendie de forêt le plus dévastateur depuis 1975, date à laquelle 2.700 hectares avaient brûlé à Kushiro, dans le nord de l’île de Hokkaido.A Ofunato, les précipitations ont seulement atteint 2,5 millimètres en février, battant ainsi à la baisse le précédent record de 4,4 millimètres en 1967 et se situant en dessous de la moyenne habituelle de 41 millimètres.”À mesure que la planète se réchauffe, on peut s’attendre à voir apparaître des incendies dans des endroits où ils n’ont jamais posé de problème auparavant”, a expliqué mercredi à l’AFP Greg Mullins, ex-agent des services d’incendie et de secours de l’État australien de Nouvelle-Galles du Sud.Cet incendie et les récents feux de forêt de Los Angeles sont “très inhabituels” parce qu’ils se sont produits en hiver, ajoutant qu’il “s’agit là d’un effet secondaire courant du changement climatique”.Selon M. Mullins, l’un des fondateurs du groupe Urgences et action pour le climat (Emergency Leaders for Climate Action), “dans les deux cas, les incendies ont été précédés d’étés chauds, qui ont augmenté l’évaporation et le dessèchement de la végétation, suivis d’importants déficits pluviométriques qui ont desséché le paysage”.”Le fait que les équipes de pompiers soient renforcées chaque jour et que l’incendie dure depuis une semaine montre l’ampleur de la sécheresse et les difficultés auxquelles nous sommes confrontés”, a confirmé M. Fuchigami, le maire d’Ofunato.

Japon: la pluie offre un répit face au pire incendie de forêt depuis 50 ans

Les autorités continuent mercredi de lutter contre le pire incendie de forêt au Japon depuis un demi-siècle, qui a fait un mort et forcé près de 4.000 personnes à évacuer, espérant que la pluie qui a commencé à tomber dans le nord du pays soulagera leur tâche.L’incendie, qui frappe la région d’Iwate (nord-est), déjà durement touchée par le tsunami meurtrier de mars 2011, a embrasé quelque 2.900 hectares, selon l’agence de gestion des incendies et des catastrophes, soit l’équivalent de plus du quart de la superficie de Paris.Plus de 2.000 pompiers sont mobilisés, pour la plupart déployés depuis d’autres régions du pays.”Nous nous efforçons (…) d’éteindre l’incendie avec la plus grande capacité possible de lutte”, a déclaré mercredi Kiyoshi Fuchigami, maire d’Ofunato, le chef-lieu local, disant avoir de “grands espoirs” que la neige et la pluie aideront à éteindre l’incendie.Des colonnes de fumée blanche s’échappaient d’une montagne sous la pluie et la neige mercredi, ont constaté des journalistes de l’AFP. Un temps encore plus humide est prévu jusqu’à jeudi.Près de 4.000 personnes vivant à proximité des zones en proie aux flammes avaient fui la zone en fin de journée mardi, sur les quelque 4.500 personnes ayant reçu l’avis d’évacuation émis par les autorités.”Je n’avais jamais vu un tel incendie. Il était gigantesque et se propageait rapidement”, raconte Mitsuo Otsubo, un habitant de 85 ans qui a fui la région pour se réfugier chez un proche.”Il n’a ni plu, ni neigé cette année. Heureusement, il a plu aujourd’hui. Je ne peux qu’espérer que cela permette de contenir la situation”, ajoute ce producteur d’algues et de coquilles Saint-Jacques dans la région.- Solidarité -Des tentes de fortune ont été installées dans une mairie où environ 270 personnes se sont réfugiées, avec des bouteilles d’eau et des réserves de nourriture étalées sur des tables.”Les incendies sont la catastrophe la plus effrayante, car ils se propagent d’un endroit à l’autre, de sorte que l’on ne sait pas où courir”, a déclaré mercredi à l’AFP Fumiko Tanaka, une évacuée de 69 ans.Dans la région, des initiatives locales de solidarité ont vu le jour face à l’ampleur de l’incendie. “En voyant tous ces gens qui fuyaient la catastrophe s’entasser dans des abris sans pouvoir se laver correctement, je me suis dit que je voulais les aider à profiter d’un grand bain chaud”, témoigne le propriétaire de l’établissement thermale “Ofunato onsen”, Toyoshige Shida, lui-même survivant du tsunami de 2011 qui avait submergé l’une des auberges qu’il tenait à l’époque.Au lendemain du début de l’incendie, cet homme de 60 ans a décidé de venir en aide aux évacués d’un refuge à proximité des zones incendiées, et de les amener dans son établissement.Depuis, une navette a été mise en place par la ville d’Ofunato et transporte chaque jour des centaines de personnes évacuées entre le refuge et les thermes de M. Shida.”J’espère qu’elle (la pluie) empêchera le feu de se propager davantage, mais je me demande toutefois dans quelle mesure elle peut aider à l’éteindre”, a-t-il ajouté.- Sécheresse -Les feux de forêts font rage dans la région d’Iwate, alors que le Japon a connu son été le plus chaud jamais enregistré et que le changement climatique fait grimper les températures sur le globe.Il s’agit au Japon de l’incendie de forêt le plus dévastateur depuis 1975, date à laquelle 2.700 hectares avaient brûlé à Kushiro, dans le nord de l’île de Hokkaido.A Ofunato, les précipitations ont seulement atteint 2,5 millimètres en février, battant ainsi à la baisse le précédent record de 4,4 millimètres en 1967 et se situant en dessous de la moyenne habituelle de 41 millimètres.”À mesure que la planète se réchauffe, on peut s’attendre à voir apparaître des incendies dans des endroits où ils n’ont jamais posé de problème auparavant”, a expliqué mercredi à l’AFP Greg Mullins, ex-agent des services d’incendie et de secours de l’État australien de Nouvelle-Galles du Sud.Cet incendie et les récents feux de forêt de Los Angeles sont “très inhabituels” parce qu’ils se sont produits en hiver, ajoutant qu’il “s’agit là d’un effet secondaire courant du changement climatique”.Selon M. Mullins, l’un des fondateurs du groupe Urgences et action pour le climat (Emergency Leaders for Climate Action), “dans les deux cas, les incendies ont été précédés d’étés chauds, qui ont augmenté l’évaporation et le dessèchement de la végétation, suivis d’importants déficits pluviométriques qui ont desséché le paysage”.”Le fait que les équipes de pompiers soient renforcées chaque jour et que l’incendie dure depuis une semaine montre l’ampleur de la sécheresse et les difficultés auxquelles nous sommes confrontés”, a confirmé M. Fuchigami, le maire d’Ofunato.

Pakistan: le bilan des attaques à la voiture bélier grimpe à 13 civils et cinq soldats tués, selon l’armée

Les attaques à la voiture bélier menées mardi soir par un groupe pro-taliban contre une caserne dans le nord-ouest du Pakistan ont causé la mort de 13 civils et de cinq soldats, indique mercredi l’armée, qui affirme que 16 “terroristes” ont été abattus.”Les explosions ont également endommagé cinq maisons et une mosquée, faisant 32 blessés”, notamment touchés par l’effondrement de murs ou de plafonds, a de son côté rapporté à l’AFP Pakhtoun Yar Khan, ministre du gouvernement provincial.Parmi les morts de cette attaque menée peu après le repas de rupture du jeûne du ramadan, se trouvent “quatre enfants et trois femmes”, a-t-il ajouté.L’armée ajoute que “16 terroristes, dont quatre kamikazes” ont mené l’attaque avant d’être tous abattus.”Les terroristes sont entrés dans le complexe de la caserne de Bannu depuis deux directions et il a fallu une opération intense qui a duré jusqu’au matin pour tous les éliminer”, a précisé le ministre Khan.Mardi, plusieurs kamikazes du groupe Hafiz Gul Bahadur, une organisation qui soutient les talibans au pouvoir en Afghanistan voisin et partage leur idéologie, avaient lancé deux voitures béliers sur la caserne de Bannu.Le Premier ministre Shehbaz Sharif avait dénoncé des “terroristes lâches qui ciblent des civils innocents pendant le mois sacré du ramadan” et “ne méritent aucune clémence” après ce nouvel attentat dans la province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, frontalière de l’Afghanistan.Quelques jours plus tôt, six personnes avaient été tuées dans l’école coranique historique des talibans, dans la même province. Le Centre pour la recherche et les études sur la sécurité d’Islamabad estime que l’année 2024 a été la plus meurtrière en près d’une décennie au Pakistan avec plus de 1.600 morts dans des attaques, dont 685 membres des forces de sécurité.Les attaques se sont multipliées au Pakistan depuis le retour au pouvoir des talibans en Afghanistan en août 2021.Islamabad accuse les nouveaux maîtres de Kaboul de ne pas éliminer les militants se réfugiant sur le sol afghan pour préparer des attaques contre le Pakistan.Le gouvernement taliban nie ces accusations et accuse en retour le Pakistan d’héberger des cellules “terroristes” sur son sol, pointant notamment du doigt la branche régionale du groupe Etat islamique, l’EI-K.De nouveau mercredi, l’armée a évoqué des “rapports du renseignement qui confirment sans aucune équivoque l’implication physique de ressortissants afghans” et des “commanditaires qui opèrent depuis l’Afghanistan”. “Le Pakistan attend du gouvernement afghan qu’il prenne ses responsabilités”, ajoute l’armée qui dit se “réserver le droit de prendre les mesures nécessaires pour répondre à ces menaces venant de l’autre côté de la frontière”.Le gouvernement taliban n’a pas commenté dans l’immédiat.

La Bourse de Paris dopée par la défense et les valeurs industrielles

La Bourse de Paris brille mercredi, soutenue par les espoirs d’un compromis sur les droits de douane américains et les annonces européennes d’un plan destiné à renforcer la défense du Vieux continent, dopant les valeurs industrielles et celles de la défense.Vers 10H15, l’indice vedette de la place de Paris, le CAC 40, grimpait de 1,85% à 8.196,70 points, soit un gain de 148,78 points, peu après avoir décollé de plus de 2%. La veille, il avait perdu 1,85% à 8.047,92 points après une séance noire pour les indices européens.Le gouvernement américain a ouvert la porte mardi à un compromis sur les droits de douane imposés au Canada et au Mexique: le secrétaire au Commerce Howard Lutnick a assuré échanger avec ses homologues et indiqué que le président Trump était “à l’écoute”. Selon lui, une décision pourrait intervenir mercredi.Car depuis mardi, les importations en provenance du Canada et du Mexique sont taxées à hauteur de 25%, et 10% pour les hydrocarbures canadiens. Les produits chinois sont quant à eux frappés par des droits de douane additionnels de 20% par rapport à la taxation en vigueur avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.”On a senti qu’il y avait une ouverture sur la possibilité d’aménager les annonces douanières qui ont été faites”, commente auprès de l’AFP Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés à IG France.”Les marchés se projettent donc sur l’Europe”, soutenant ainsi les indices européens.L’industrie et la défense en têteLes valeurs industrielles et celles de la défense profitent particulièrement de la dynamique, d’autant que l’Union européenne a dévoilé mardi un plan “pour réarmer l’Europe” qui va permettre de fournir une aide militaire “immédiate” à l’Ukraine. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté un projet en cinq volets de 800 milliards d’euros destiné à renforcer la défense du continent, qui sera examiné au cours d’un sommet européen jeudi à Bruxelles. “C’est une nouvelle qui profite à l’industrie européenne dans son ensemble, et donc pas seulement à l’armement”, relève M. Baradez.La Commission européenne a aussi annoncé mardi qu’elle dévoilerait le 19 mars son plan pour l’acier, un secteur déjà en crise et sous la menace de droits de douane décrétés par Donald Trump.  “Il y a une nouvelle dynamique en route pour l’industrie européenne”, selon Alexandre Baradez.En tête du CAC 40, ArcelorMittal s’envolait de 8,24% à 29,56 euros l’action. Le géant des matériaux Saint-Gobain prenait 5,95% à 97,88 euros vers 10H15.Côté défense, Thales grimpait de 6,67% à 243,20 euros le titre, et Dassault Aviation de 4,72% à 288,20 euros.Dassault Aviation a par ailleurs enregistré en 2024 une hausse de l’ordre de 30% de son chiffre d’affaires et de son bénéfice net tandis que son carnet de commandes a atteint un niveau “record”, notamment grâce aux ventes du Rafale à l’étranger, selon un communiqué publié mercredi par le groupe français.Scor dans le rougeLe réassureur Scor a annoncé mercredi un bénéfice net en chute libre pour 2024, à 4 millions d’euros contre 812 millions en 2023, malgré un très bon quatrième trimestre et le redressement de l’activité Vie et Santé.Le titre du groupe perdait 1,14% à 25,96 euros vers 10H15.

“Nous les sauverons”: l’espoir de ressusciter des rhinocéros techniquement éteints

L’herbe semble délicieuse aux pieds du Mont Kenya. Les deux femelles rhinocéros s’en régalent tranquillement, indifférentes à l’immense effort mondial en cours pour tenter d’empêcher que leur espèce ne meure bientôt avec elles. Najin et sa fille Fatu sont les deux derniers rhinocéros blancs du Nord encore en vie, une sous-espèce africaine qui pourrait bientôt rejoindre la liste des animaux que les humains ont braconné jusqu’à l’extinction. Mais, grâce à une récente percée scientifique, un embryon de rhinocéros blanc du Nord pourrait grandir en 2025. Un développement qui serait spectaculaire pour cette sous-espèce déclarée techniquement éteinte après le décès de son dernier mâle, Sudan, en 2018. Ni Najin ni Fatu, respectivement fille et petite-fille de Sudan, ne peuvent mener de grossesse à terme en raison de problèmes d’utérus. Mais Fatu produit encore des ovules viables, qui pourraient être ensemencés lors d’une fécondation in vitro (FIV). Depuis plusieurs années, des scientifiques collectent ses ovules dans la réserve privée d’Ol Pejeta, au centre du Kenya, où vivent les deux femelles, surveillées 24h/24. Les oeufs sont envoyés en Europe où, dans un laboratoire, ils sont fécondés avec le sperme de différents mâles décédés. Les chercheurs ont désormais obtenus 36 oeufs fécondés – ou embryons – prêts à être implantés, affirme Jan Stejskal, coordinateur du projet pour BioRescue, la plus importante des initiatives mondiales visant la résurrection de l’espèce.Ces experts pensent que Fatu peut encore produire une dizaine d’oeufs supplémentaires. “Nous espérons réussir la première grossesse avec un embryon de rhinocéros blanc du Nord cette année”, affirme M. Stejskal. “Mais je ne peux pas le promettre.”- “Joie et tristesse” -L’idée est d’utiliser comme mère porteuse une femelle rhinocéros blanc du Sud, une espèce proche. Il y a un an, les scientifiques avaient annoncé une percée : la première FIV avait été réalisée avec succès sur une mère porteuse – mais avec un embryon de rhinocéros blanc du Sud. Et, comme beaucoup d’étapes dans ce processus long et difficile, la joie s’était rapidement “mêlée à la tristesse”, pointe Samuel Mutisya, directeur de la recherche d’Ol Pejeta auprès de l’AFP. Au bout d’environ deux mois, la mère porteuse était décédée d’une infection sans lien avec sa grossesse. L’équipe est déterminée à tenter de nouveau, cette fois avec un embryon de rhino blanc du Nord. Il existe d’autres pistes. Au Japon, des chercheurs tentent d’utiliser des cellules souches pour créer des gamètes mâles et femelles. En cas de succès, cela permettrait d’augmenter radicalement le nombre d’embryons mais aussi la diversité génétique pour les futures FIV.Ces recherches sont environ à mi-parcours, selon M. Stejskal, pour qui des embryons pourraient être produits d’ici environ 4 ans. Parallèlement, l’université d’Oxford tente d’utiliser des tissus ovariens de femelles rhinocéros décédées pour créer de nouveaux ovules. Même après la disparition de Najin, 35 ans, et de Fatu, 24 ans, les scientifiques pourraient alors exploiter les oeufs immatures dans leurs ovaires. Suzannah Williams, qui dirige cette initiative, estime pouvoir récupérer “au mieux” quelques centaines d’oeufs, même si tous ne seraient pas viables. Le scénario idéal serait qu’un nouveau bébé naisse tandis que Najin et Fatu sont toujours en vie, pour lui apprendre comment se comporter en rhinocéros blanc du Nord. – Trop tard -Personne ne sait quelles sont exactement les chances qu’une tentative unique de FIV débouche sur une grossesse. Il en avait fallu trois il y a un an.Beaucoup d’autres étapes pourraient tourner court dans une gestation qui dure 18 moins. Mais M. Stejskal reste optimiste : “Nous les sauverons”, dit-il, tandis que Mme Williams estime que la question est “quand, et non si”.D’autres sont moins convaincus. Même si des bébés venaient à naître, la diversité génétique serait “trop basse” pour faire revivre la sous-espèce, affirme à l’AFP Jo Shaw, directrice de l’ONG Save the Rhino International.Il est probablement déjà trop tard pour les rhinocéros blancs du Nord, dit-elle, et l’attention devrait plutôt se porter sur les sous-espèces de Java et de Sumatra, qui comptent chacune moins de 50 individus. Mais les chercheurs travaillant sur le rhino blanc du Nord soulignent que les techniques qu’ils sont en train de développer aideront tous ces mastodontes, de même que d’autres espèces. Le travail de BioRescue contribue déjà à sauver le rhino de Sumatra, plaide M. Stejskal.Dans leur enclos d’Ol Pejeta, le principal soignant de Najin et Fatu, Zacharia Mutai, défend que les humains sont les responsables de leur extinction, donc qu’ils ont la responsabilité de leurs résurrection. M. Mutai, qui a aussi connu Sudan, estime que la naissance d’un bébé serait “mondialement célébrée.””Et je m’occuperai du bébé”, ajoute-t-il avec un sourire, tandis que derrière lui Fatu et Najin continuent de se régaler d’herbe. 

Stocks rally on hopes of China stimulus and tariff relief

Markets rallied Wednesday as investors welcomed China’s economic targets and a US official signalled that President Donald Trump could dial down tariffs on Canada and Mexico.Global stocks had tumbled Tuesday after China, Mexico and Canada hit back at US tariffs and fears grew that Europe could be Trump’s next target.There was speculation some tariffs could be walked back after US Commerce Secretary Howard Lutnick told Fox Business he thought Trump would “work something out” with regards to Canada and Mexico.”Somewhere in the middle will likely be the outcome, the president moving with the Canadians and Mexicans, but not all the way,” he said.Investors also welcomed China’s economic targets for the coming year, with Hong Kong climbing more than two percent to lead Asian gains.China set an annual growth target of around five percent and vowed to make domestic demand its main economic driver, as lawmakers attended the annual meeting of the National People’s Congress.Beijing also announced a rare hike in fiscal funding, allowing its budget deficit to reach four percent this year.It comes alongside a pledge to create 12 million new jobs in China’s cities and a push for two percent inflation this year.The world’s second-largest economy is also planning to increase defence spending by 7.2 percent, the same as last year.But observers have tempered expectations for an expected stimulus given that China is facing strong economic headwinds.These include a persistent property sector debt crisis, stubbornly low consumer demand and stuttering employment for young people.”We remain sceptical that it will be sufficient to prevent growth from slowing this year, especially given the headwinds on the external front and the lack of a more pronounced shift in government spending towards support consumption,” said Julian Evans-Pritchard, head of China economics at Capital Economics.US tariffs, which are expected to hit hundreds of billions of dollars in total trade between the United States and China, also weighed on investors’ minds.Trump signed an executive order on Monday to increase a previously imposed 10 percent tariff on Chinese goods to 20 percent.He also pushed ahead with 25 percent tariffs on US imports from major trading partners Canada and Mexico early this week.China responded by saying it would impose levies of 10 and 15 percent on a range of US agricultural imports.Similarly, Canada announced 25 percent levies on $155 billion worth of US goods.”There’ll be a little disturbance, but we’re OK with that. It won’t be much,” Trump said on Tuesday during his first address to a joint session of Congress since returning to the White House.Markets responded positively to China’s ambitious economic targets and the prospect of tariff relief, with Hong Kong gaining 2.8 percent.Hong Kong firm CK Hutchison rose more than 20 percent after the company agreed to sell its lucrative Panama Canal ports to a US-led consortium under fierce pressure from Trump.Bangkok and Jakarta were also two percent higher while Seoul, Taipei and Manila were up around one percent and Tokyo, Shanghai, Kuala Lumpur and Singapore were all in the green. Sydney and Wellington slipped.The rally extended to Europe, with London, Paris and Frankfurt all opening up.- Key figures around 0815 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.2 percent at 37,418.24 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: UP 2.8 percent at 23,594.21 (close)Shanghai – Composite: UP 0.5 percent at 3,341.96 (close)London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 8,806.92Euro/dollar: UP at 1.0668 from 1.0485 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.2825 from $1.2694  Dollar/yen: UP 149.41 from 149.32 yenEuro/pound: UP at 83.19 pence from 82.60 pence West Texas Intermediate: DOWN 0.50 percent at $67.92 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.07 percent at $70.99 per barrelNew York – Dow: DOWN 1.6 percent at 42,520.99 (close)

Trump tariffs leave Mexican tequila producers with sour taste

Mexico’s booming tequila industry was left reeling Wednesday after US President Donald Trump slapped sweeping tariffs on the Central American nation that producers say threaten the popularity of its most famous liquor.Trump imposed 25 percent levies on Mexico and Canada, and doubled tariffs on China, prompting jitters on global markets and fears the spat is devolving into a brutal trade war.More than two-thirds of tequila produced last year was exported to the United States — 335 million liters of almost 500 million, according to Mexico’s Tequila Regulatory Council.The US market makes up 83.6 percent of tequila exports, representing $4.5-billion worth of liquor.”The possible increase in tequila prices in the United States could encourage substitution with other alcoholic drinks,” said Ana Cristina Villalpando Fonseca, head of the National Chamber of the Tequila Industry (CNIT). The tariffs risk affecting the whole supply chain, from producers of agave — the plant used to make tequila — to bottlers and transporters, the CNIT added in a statement.The industry employs more than 100,000 people in Mexico, Villalpando said.Fast-rising demand for tequila has seen American celebrities cash in on the tipple in recent years — and in 2020 tech billionaire Elon Musk joined the party with the launch of a limited edition Tesla Tequila.In January 2025, tequila exports jumped 34.6 percent compared to the same month the previous year, although the CNIT attributed the rise to stockpiling ahead of Trump’s anticipated tariffs.The CNIT said it would promote expansion to other international markets and that it was confident the Mexican government’s efforts will help mitigate the effects of the tariffs.President Claudia Sheinbaum pushed back on Trump’s duties saying her government would retaliate with unspecified tariff and non-tariff measures of its own.US Commerce Secretary Howard Lutnick said however that Trump could dial down hefty levies on Mexico and Canada this week, while maintaining pressure on China.