Nucléaire: la Chine a minimisé l’essai d’un missile dans le Pacifique, révèlent des notes néo-zélandaises

La Chine a minimisé de manière trompeuse le tir d’essai d’un missile capable de transporter l’arme nucléaire, tombé en 2024 dans l’océan Pacifique, ont averti des diplomates néo-zélandais dans des documents confidentiels obtenus par l’AFP.Pékin a suscité l’émoi dans le Pacifique Sud en septembre, lorsqu’un missile balistique intercontinental lancé par son armée et équipé d’une ogive factice est retombé près de la Polynésie française.Des notes confidentielles à l’attention du gouvernement néo-zélandais, obtenues par l’AFP, témoignent de l’inquiétude de Wellington quant à ce tir.”Nous sommes préoccupés par le fait que la Chine le qualifie d’+essai de routine+”, ont écrit des hauts diplomates dans une note au ministre des Affaires étrangères Winston Peters. “Ce n’est pas la routine: la Chine n’a pas conduit d’essai de missile de longue portée de ce type en plus de 40 ans”.En vertu d’une loi sur l’information, l’AFP a accédé à ces documents rédigés entre septembre et octobre 2024, en grande partie censurés.La Chine a présenté à l’époque son tir comme “un exercice légitime et habituel”. Mais en coulisses, les diplomates néo-zélandais ont critiqué une “description erronée”.”Etant donné que c’est la première fois que la Chine entreprend une telle action dans le Pacifique en plusieurs années, il s’agit d’un fait nouveau significatif et préoccupant”, ont-ils écrit dans un des documents consultés par l’AFP.La Chine cherche à étendre son influence dans la région stratégique du Pacifique Sud, notamment à travers des programmes de développement dans plusieurs pays insulaires, en construisant routes, hôpitaux ou infrastructures sportives.Pékin s’est toutefois rarement livré à une telle démonstration de force dans cette zone où les Etats-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande constituent de longue date des partenaires privilégiés en matière de sécurité.- Essais nucléaires -L’armée chinoise a procédé au tir de ce missile balistique intercontinental le 25 septembre. Sur des photos diffusées par Pékin, un projectile fend le ciel depuis un lieu tenu secret, laissant derrière lui une colonne de fumée.D’après des analystes, il pourrait s’agir d’un missile chinois Dong Feng-31, capable d’être équipé de l’arme atomique.Les Etats du Pacifique sont fortement marqués par les essais nucléaires conduits dans la région pendant cinq décennies. Or, l’engin s’est écrasé dans une zone du Pacifique Sud considérée exempte d’armes nucléaires en vertu d’un traité international. “C’est la première fois que nous avons connaissance de l’essai d’un missile capable de transporter l’arme nucléaire au sein de la zone depuis son établissement en 1986”, ont écrit les diplomates néo-zélandais.La Chine a prévenu la Nouvelle-Zélande, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Australie avant son exercice, mais en restant vague quant à son contenu, selon des documents du gouvernement australien obtenus par l’AFP.- Rappel -Les pays du Pacifique, en revanche, “n’ont pas été prévenus du lancement”, selon les diplomates néo-zélandais.Après le tir, le Japon a fait part de sa “grave préoccupation”, l’Australie a regretté une action risquant de “déstabiliser” le Pacifique Sud, tandis que les Fidji ont exhorté au “respect vis-à-vis de (la) région”.Même les Kiribati, l’un des Etats entretenant les meilleures relations avec la Chine en Océanie, a donné de la voix, appelant “tous les pays impliqués dans des essais d’armement à cesser ces actions pour maintenir la paix et la stabilité du monde”.Nicholas Khoo, spécialiste de la politique étrangère chinoise à l’Université d’Otago, en Nouvelle-Zélande, estime auprès de l’AFP que la retombée du missile balistique intercontinental (ICBM) dans le Pacifique Sud ne constitue pas une coïncidence car “depuis 1980, les essais d’ICBM de la Chine ont lieu en territoire chinois”.”Cet essai est donc significatif” et il s’agit d'”un rappel aux Etats de la région du fait que la Chine est une puissance” dans les domaines aussi bien économique que militaire, comparable aux Etats-Unis, a ajouté M. Khoo.Le chercheur Hui Zhang, de l’Université Harvard, y voit une démonstration de la force de frappe nucléaire chinoise.”Cet essai montre que la Force des missiles (de l’armée chinoise) possède une force nucléaire opérationnelle et crédible qui peut aider à s’assurer de la capacité de la Chine à maintenir une dissuasion nucléaire solide”, a-t-il écrit l’an dernier dans la revue Bulletin of the Atomic Scientists.”Ce rare essai public d’ICBM semble avoir eu pour objectif spécifique de dissuader Washington d’utiliser des armes nucléaires lors d’un potentiel conflit de part et d’autre du détroit de Taïwan”.Le ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé mardi soir que “les faits (étaient) clairs et que personne n'(avait) été induit en erreur”, selon un communiqué.

Use of US bunker-buster bomb looms over Iran conflict

A powerful American bunker-busting bomb is the only weapon capable of destroying Iran’s deeply buried nuclear facilities, making it President Donald Trump’s weapon of choice if he chooses to militarily back Israel.The GBU-57, a 30,000-pound (13,607 kg) warhead capable of penetrating 200 feet (61 meters) underground before exploding, is missing from Israel’s arsenal despite its stated goal of preventing Iran from building a nuclear bomb.- Why this bomb? -In less than a week, the Israeli army has taken out Iranian military commanders and damaged numerous surface installations, raising more questions than answers.”The regime’s missile stockpiles, launchers, military bases, production facilities, nuclear scientists, military command and control has taken a very severe beating,” said Behnam Ben Taleblu, director of the Iran program at the Washington-based think tank Foundation for Defense of Democracies (FDD), a conservative-leaning group. “But there are still outsized questions as to how efficacious of a strike Israel had against the beating hearts of Iran’s nuclear program,” Taleblu said.The International Atomic Energy Agency (IAEA) has reported no damage at Fordo, a uranium enrichment plant south of Tehran. Unlike the Natanz and Isfahan sites in central Iran, Fordo is buried deep underground, beyond the reach of Israeli bombs.”All eyes will be on Fordo, which is buried under about 300 feet of rock in central Iran,” Taleblu said.Former US Army lieutenant general and Rand Corporation defense researcher Mark Schwartz insists that “only the United States has the conventional capacity” to destroy such a site. And by “conventional capacity,” he means the non-nuclear GBU-57 bomb.- What are its capabilities? -The US military says the GBU-57 — also named Massive Ordnance Penetrator — “is designed to penetrate up to 200 feet underground before exploding,” navigating through rock and concrete.This differs from missiles or bombs that typically detonate their payload near or upon impact.”To defeat these deeply buried targets, these weapons need to be designed with rather thick casings of steel, hardened steel, to sort of punch through these layers of rock,” said Masao Dahlgren, a fellow working on missile defense for the Center for Strategic and International Studies (CSIS), a Washington-based research center.The 6.6-meter-long GBU-57 also has a specialized fuse because “you need an explosive that’s not going to immediately explode under that much shock and pressure,” Dahlgren said.Design for this bomb began in the early 2000s, and an order for 20 units was placed with Boeing in 2009.- How is it deployed? – The only aircraft capable of deploying the GBU-57 is an American B-2 Bomber, a stealth aircraft.Some of these bombers were deployed in early May on Diego Garcia, the site of a joint UK-US military base in the Indian Ocean, but were no longer visible by mid-June, according to AFP’s analysis of satellite imagery provided by Planet Labs.With their long-range capabilities, B-2s departing from the United States “are able to fly all the way to the Middle East to do bombing runs. That’s been done before,” Dahlgren said.Each B-2 can carry two GBU-57 bombs, and Schwartz said multiple bombs will likely be needed.”They’re not going to just be one and done,” he said. Schwartz added that the air superiority Israel has established over Iran reduces the risks faced by the B-2 bombers.- What are the consequences? -Such a US intervention would come with “a lot of political baggage for America,” Taleblu said, emphasizing that the bunker-buster bomb is not the only way to address Iran’s nuclear program. Without the GBU-57 bombs, and short of a diplomatic solution, Taleblu said Israelis could attack access to underground complexes like Fordo by “trying to hit entrances, collapse what they can, cut electricity” and take other measures that have already been taken at Natanz.

Leader’s health, separatist violence loom over Cameroon voteWed, 18 Jun 2025 05:53:55 GMT

Cameroon is counting down to a presidential election with key questions over the health of 92-year-old veteran leader Paul Biya, separatist violence in its English-speaking regions and ethnic tensions all unresolved.With less than four months until the first ballot is cast, any prospective challenger will have to soon announce their tilt at taking over the …

Leader’s health, separatist violence loom over Cameroon voteWed, 18 Jun 2025 05:53:55 GMT Read More »

Foot: Inzaghi défend la façon dont il a quitté l’Inter Milan pour Al-Hilal

L’ex-entraîneur de l’Inter Milan, Simone Inzaghi, a rejeté mardi les critiques concernant la manière dont il a décidé de rejoindre le club saoudien d’Al-Hilal.Le technicien italien prendra les rênes de son nouveau club pour la première fois mercredi, à l’occasion d’une rencontre face au Real Madrid dans le cadre de la Coupe du monde des clubs à Miami.Lors de la conférence de presse d’avant-match, Inzaghi a été une nouvelle fois interrogé sur les circonstances de son départ et sur l’influence supposée que celui-ci aurait pu avoir sur le résultat de la finale de la Ligue des champions perdue sur le score cinglant de 5-0 contre le Paris Saint-Germain.”Aujourd’hui, comme cela a souvent été le cas au cours de mes quatre années à l’Inter, j’ai tout entendu et tout écouté”, a déclaré l’entraîneur, qui également perdu une finale de C1 avec le club milanais contre Manchester City en 2023 (1-0).”Si c’est le prix à payer pour mes quatre années à l’Inter, je suis heureux de le payer, mais ce n’est rien comparé au bien que j’ai reçu de tout le monde. Je parle de l’Inter, des supporters, des dirigeants, des joueurs et de l’Inter”, a-t-il ajouté.”Je sais que cela va me manquer, que tout va me manquer, même cela. Même les accusations les plus injustes qui ont été lancées au cours des quatre dernières années. Mais j’ai été très heureux, j’ai tout donné et j’ai travaillé en étroite collaboration avec le club et les dirigeants. Bref, je pense qu’eux aussi, pour le bien de l’Inter, étaient convaincus que la bonne chose à faire était de séparer nos chemins, avec beaucoup de douleur de la part de tout le monde”, a-t-il expliqué.Inzaghi a défendu son choix de passer d’un club européen de premier plan à la lucrative Pro League saoudienne, où selon plusieurs médias il toucherait un salaire de 26 millions d’euros par saison. “J’ai accepté le défi et je suis sorti de ma zone de confort après plusieurs années à l’Inter. Je veux changer ma façon de penser, mon style de jeu et essayer de nouvelles choses”, a-t-il indiqué.”Il n’y avait pas d’autre équipe que je voulais entraîner. J’ai donc choisi Al Hilal”, a affirmé le coach de 49 ans.”La décision a été prise, mais elle n’a pas été signée avant la finale, simplement parce que, par respect, il nous a demandé d’attendre, ce qui est tout à fait normal”, a révélé à la BBC mardi l’Espagnol Esteve Calzada, directeur général d’Al-Hilal.

Au Kosovo, le rare témoignage d’un homme victime de viol de guerre

Pendant 26 ans, Ramadan Nishori a gardé enfoui ce qu’il avait vécu, avant de parvenir à raconter ce que très peu d’hommes osent dire publiquement. Qu’il avait été violé par un policier serbe pendant la guerre au Kosovo.Dans son pays, c’est le premier homme à avoir pris la parole pour briser le silence, et tenter d’aller à l’encontre de la culture patriarcale qui voudrait que ces traumatismes soient tus. Pendant la guerre entre la rébellion albanaise et les forces armées (1998-1999), qui a fait environ 13.000 morts, principalement du côté albanais, nombreuses sont les victimes de crimes sexuels. Leur nombre est inconnu, mais “indépendamment du chiffre exact, des témoignages crédibles et suffisants sur des viols et d’autres crimes de violences sexuelles ont été recueillis par des ONG (…) laissant penser que les viols et autres formes de violences sexuelles étaient généralisés et systématiques”, écrivait Amnesty International en 2017.Selon plusieurs estimations gouvernementales, environ 20.000 personnes ont été violées par les forces serbes. Les témoignages, eux, sont souvent étouffés. “Le viol est perçu par notre société davantage comme une violation de l’honneur familial que comme une atteinte à l’intégrité physique des personnes”, explique Veprore Shehu, de l’ONG Medica Kosova, qui s’occupe de survivantes de viol en temps de guerre. Basée dans le sud-ouest du Kosovo, cette organisation a aidé environ 600 femmes.Prendre la parole en tant que victime de viol, être le premier à le faire, n’a donc pas été une évidence pour Ramadan Nishori, 48 ans. L’aide de ces associations et un suivi psychologique ont été déterminants dans sa prise de parole.”Cela n’a pas été une décision facile”, explique-t-il à l’AFP. Mais ma famille m’a “aidé à parler du crime que j’ai subi. Le soutien de ma famille a compté plus que tout. Cela m’a donné du courage, cela a joué un rôle immense”, ajoute-t-il, le ton grave. Pour le directeur du Centre de droit humanitaire, une ONG reconnue, être victime de viol en temps de guerre est encore au Kosovo synonyme “d’un stigmate profondément ancré” dans la société.Le gouvernement a bien instauré, en 2014, une loi accordant à chaque victime de violence sexuelle pendant la guerre une pension qui s’élève aujourd’hui à 270 euros par mois – environ 100 euros de moins que le salaire minimum.Plus d’une décennie plus tard, quelques centaines de victimes perçoivent cette pension. M. Nishori sera le premier homme.  En septembre 1998, avec plusieurs autres hommes, il est arrêté par les Serbes et emmené au poste de police de Drenas, quelques dizaines de kilomètres à l’ouest de Pristina. La police passera la nuit à les interroger sur leurs liens supposés avec la guérilla, raconte-t-il à l’AFP la voix lourde.”Quand ce fut mon tour, vers minuit, deux policiers m’ont emmené aux toilettes, et l’un d’eux m’a violé. Quand le deuxième a voulu me violer à son tour, un troisième est arrivé – peut-être avait-il entendu mes cris – m’a emporté loin des deux autres et m’a remis en cellule”.- Arme de guerre – Les viols et les agressions sexuelles pendant cette guerre, explique M. Blakaj, ont été en grande majorité perpétrés par les forces serbes, qui les ont utilisés “comme une arme de guerre, pour semer la terreur.”Les viols commis par la police, les paramilitaires et les forces armées était presque une routine” pendant la guerre écrivait déjà l’ONG Amnesty dans son rapport en 2017. Elle y cite un déserteur de l’armée serbe affirmant que “violer était devenu aussi normal que de prendre une douche ou son petit-déjeuner”. Mardi, un tribunal de Pristina a condamné à 15 ans de prison un Serbe du Kosovo pour viol de guerre – à l’issue d’un procès à huis clos dont très peu de détails ont filtré. Il s’agit de la deuxième condamnation seulement pour viol de guerre depuis la fin du conflit, en 1999.Après la guerre, selon Amnesty, des femmes serbes et roms du Kosovo ont à leur tour été victimes d’agressions sexuelles, par vengeance. Etouffé par le secret pendant 26 ans, Ramadan Nishori a souvent pensé au suicide. “Je suffoquais. Je sortais de chez moi la nuit, avec l’envie de hurler. Et je me mettais à marcher et à pleurer”.Aujourd’hui, il n’a pas l’intention d’aller en justice – son violeur, pense-t-il, est sûrement à l’étranger, et il ne souhaite pas entamer un processus douloureux.Après s’être ouvert à sa famille, sa fille aînée, Flutura, a tout fait pour que son histoire soit entendue. “Ce qui est arrivé à mon père doit être révélé, pour montrer que les hommes aussi ont été victimes de violence sexuelle”, explique cette étudiante en théâtre de 23 ans. “Rien n’a changé au sein de notre famille depuis qu’il a révélé son secret. Ça reste notre père, peut-être juste encore plus fort”.Depuis qu’il a pris la parole publiquement, on le reconnait dans la rue. Le plus souvent, on le félicite, et on l’invite à prendre un café.   

Sixième nuit de confrontation entre Israël et l’Iran, Trump appelle à la reddition de Téhéran

Israël a frappé l’Iran pour la sixième nuit consécutive mercredi, quelques heures après l’appel de Donald Trump à une “capitulation sans conditions” de Téhéran.Le dirigeant iranien Ali Khamenei a promis dans la nuit de mardi à mercredi sur X une “réponse forte au régime terroriste sioniste”, soulignant que celle-ci serait “sans pitié”.Dans un communiqué, l’armée israélienne a affirmé que “plus de 50 avions” avaient frappé dans la nuit “une installation de production de centrifugeuses à Téhéran” ainsi que “plusieurs sites de fabrication d’armes (…) notamment des installations de production de matières premières et de composants utilisés pour assembler des missiles sol-sol”.L’agence de presse iranienne Mehr a publié sur X une vidéo montrant de nombreuses traînées rouges et des explosions dans le ciel nocturne de la capitale.Pour sa part, l’Iran a annoncé mardi soir des attaques “punitives” imminentes contre Israël, appelant les habitants des grandes villes Haïfa et Tel-Aviv à évacuer.Aux premières heures de mercredi, les forces israéliennes ont déclenché temporairement une alerte aérienne après avoir détecté des projectiles iraniens en vol. Environ 10 missiles balistiques ont été lancés depuis l’Iran et la plupart ont été interceptés, a déclaré un responsable militaire.L’armée israélienne a aussi annoncé avoir intercepté deux drones dans la région de la mer Morte, tôt mercredi.Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, ont dit avoir tiré des missiles balistiques hypersoniques de portée intermédiaire Fattah-1, d’après la télévision d’Etat.Mardi, le président américain Donald Trump a assuré que son pays pouvait aisément tuer le guide suprême iranien, au moment où les spéculations s’intensifient sur une éventuelle participation directe des Etats-Unis au conflit, ouvert vendredi par Israël avec l’objectif affiché d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire.- “Capitulation sans conditions” -M. Trump, qui avait relancé en avril des négociations avec Téhéran sur son programme nucléaire avant de hausser le ton, a réuni mardi son conseil de sécurité.Les Etats-Unis, alliés d’Israël, “savent exactement où se cache le soi-disant +guide suprême+” iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, mais ne comptent pas “l’éliminer (le tuer!), du moins pour le moment”, a-t-il écrit sur son réseau Truth Social, se prévalant du contrôle total de l’espace aérien iranien.”CAPITULATION SANS CONDITIONS”, a-t-il aussi lancé, dans un message télégraphiqueLe Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a assuré que tuer l’ayatollah Khamenei mettrait “fin au conflit”, et appelé les Iraniens à se soulever, quand le président français, Emmanuel Macron, a jugé qu’un “changement de régime” en Iran serait synonyme de “chaos”.Après le lancement de l’attaque israélienne, vendredi, les Etats-Unis ont dit renforcer leur “dispositif défensif” au Moyen-Orient, et y envoyer leur porte-avions Nimitz.Ils ont annoncé mardi la fermeture de leur ambassade de Jérusalem pour des raisons de sécurité jusqu’à vendredi, et demandé à tous les employés du gouvernement américain et leurs familles de se mettre à l’abri.Les Etats-Unis ont aussi dit mettre en place une “task force” pour aider les ressortissants américains au Moyen-Orient.- Autre commandant iranien tué -L’Iran a juré de bombarder Israël sans relâche pour mettre fin à l’attaque israélienne d’une ampleur sans précédent lancée vendredi.Israël et les Occidentaux accusent l’Iran de chercher à se doter de la bombe atomique, ce que Téhéran dément, défendant son droit à un programme nucléaire civil.Si Donald Trump choisissait d’engager son pays dans le conflit, une puissante bombe anti-bunker américaine, la GBU-57, la seule à même de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, pourrait constituer une arme stratégique de choix.Depuis vendredi, l’aviation israélienne a visé des centaines de sites militaires et nucléaires, tué les principaux hauts gradés iraniens et des scientifiques du nucléaire. Mardi, l’armée a annoncé avoir encore tué un important commandant militaire iranien, Ali Shadmani, à Téhéran.Les bombardements ont aussi tué des civils des deux côtés dans des zones urbaines: 224 en Iran, selon le dernier bilan officiel de dimanche, et 24 jusqu’à présent en Israël, selon le gouvernement. Mardi, de longues files d’attente s’étiraient devant les boulangeries et stations-service de la capitale iranienne, où les magasins de proximité restent ouverts, mais pas le Grand Bazar, le principal marché.”Je voulais quitter la ville, mais j’ai plusieurs chats et ne peux pas les abandonner”, confie à l’AFP Mina, une informaticienne de 37 ans habitant l’ouest de Téhéran.Une cyberattaque a paralysé mardi la banque Sepah, l’une des principales d’Iran, selon l’agence de presse Fars. Les médias iraniens ont ensuite fait état d’une perturbation généralisée d’internet, sans en préciser l’origine.

Sixième nuit de confrontation entre Israël et l’Iran, Trump appelle à la reddition de Téhéran

Israël a frappé l’Iran pour la sixième nuit consécutive mercredi, quelques heures après l’appel de Donald Trump à une “capitulation sans conditions” de Téhéran.Le dirigeant iranien Ali Khamenei a promis dans la nuit de mardi à mercredi sur X une “réponse forte au régime terroriste sioniste”, soulignant que celle-ci serait “sans pitié”.Dans un communiqué, l’armée israélienne a affirmé que “plus de 50 avions” avaient frappé dans la nuit “une installation de production de centrifugeuses à Téhéran” ainsi que “plusieurs sites de fabrication d’armes (…) notamment des installations de production de matières premières et de composants utilisés pour assembler des missiles sol-sol”.L’agence de presse iranienne Mehr a publié sur X une vidéo montrant de nombreuses traînées rouges et des explosions dans le ciel nocturne de la capitale.Pour sa part, l’Iran a annoncé mardi soir des attaques “punitives” imminentes contre Israël, appelant les habitants des grandes villes Haïfa et Tel-Aviv à évacuer.Aux premières heures de mercredi, les forces israéliennes ont déclenché temporairement une alerte aérienne après avoir détecté des projectiles iraniens en vol. Environ 10 missiles balistiques ont été lancés depuis l’Iran et la plupart ont été interceptés, a déclaré un responsable militaire.L’armée israélienne a aussi annoncé avoir intercepté deux drones dans la région de la mer Morte, tôt mercredi.Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, ont dit avoir tiré des missiles balistiques hypersoniques de portée intermédiaire Fattah-1, d’après la télévision d’Etat.Mardi, le président américain Donald Trump a assuré que son pays pouvait aisément tuer le guide suprême iranien, au moment où les spéculations s’intensifient sur une éventuelle participation directe des Etats-Unis au conflit, ouvert vendredi par Israël avec l’objectif affiché d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire.- “Capitulation sans conditions” -M. Trump, qui avait relancé en avril des négociations avec Téhéran sur son programme nucléaire avant de hausser le ton, a réuni mardi son conseil de sécurité.Les Etats-Unis, alliés d’Israël, “savent exactement où se cache le soi-disant +guide suprême+” iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, mais ne comptent pas “l’éliminer (le tuer!), du moins pour le moment”, a-t-il écrit sur son réseau Truth Social, se prévalant du contrôle total de l’espace aérien iranien.”CAPITULATION SANS CONDITIONS”, a-t-il aussi lancé, dans un message télégraphiqueLe Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a assuré que tuer l’ayatollah Khamenei mettrait “fin au conflit”, et appelé les Iraniens à se soulever, quand le président français, Emmanuel Macron, a jugé qu’un “changement de régime” en Iran serait synonyme de “chaos”.Après le lancement de l’attaque israélienne, vendredi, les Etats-Unis ont dit renforcer leur “dispositif défensif” au Moyen-Orient, et y envoyer leur porte-avions Nimitz.Ils ont annoncé mardi la fermeture de leur ambassade de Jérusalem pour des raisons de sécurité jusqu’à vendredi, et demandé à tous les employés du gouvernement américain et leurs familles de se mettre à l’abri.Les Etats-Unis ont aussi dit mettre en place une “task force” pour aider les ressortissants américains au Moyen-Orient.- Autre commandant iranien tué -L’Iran a juré de bombarder Israël sans relâche pour mettre fin à l’attaque israélienne d’une ampleur sans précédent lancée vendredi.Israël et les Occidentaux accusent l’Iran de chercher à se doter de la bombe atomique, ce que Téhéran dément, défendant son droit à un programme nucléaire civil.Si Donald Trump choisissait d’engager son pays dans le conflit, une puissante bombe anti-bunker américaine, la GBU-57, la seule à même de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, pourrait constituer une arme stratégique de choix.Depuis vendredi, l’aviation israélienne a visé des centaines de sites militaires et nucléaires, tué les principaux hauts gradés iraniens et des scientifiques du nucléaire. Mardi, l’armée a annoncé avoir encore tué un important commandant militaire iranien, Ali Shadmani, à Téhéran.Les bombardements ont aussi tué des civils des deux côtés dans des zones urbaines: 224 en Iran, selon le dernier bilan officiel de dimanche, et 24 jusqu’à présent en Israël, selon le gouvernement. Mardi, de longues files d’attente s’étiraient devant les boulangeries et stations-service de la capitale iranienne, où les magasins de proximité restent ouverts, mais pas le Grand Bazar, le principal marché.”Je voulais quitter la ville, mais j’ai plusieurs chats et ne peux pas les abandonner”, confie à l’AFP Mina, une informaticienne de 37 ans habitant l’ouest de Téhéran.Une cyberattaque a paralysé mardi la banque Sepah, l’une des principales d’Iran, selon l’agence de presse Fars. Les médias iraniens ont ensuite fait état d’une perturbation généralisée d’internet, sans en préciser l’origine.