Le sud-est de la France affronte sa première canicule de l’été, avant le reste du pays

Températures frôlant les 40°C, fermeture des massifs forestiers pour risques “sévères” d’incendies: la canicule qui s’est abattue vendredi sur le sud de la France, dont quatre départements sont en vigilance orange, devrait durer au moins jusqu’à mardi, et s’étendre progressivement vers le nord.Les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales ont basculé vendredi à midi en vigilance orange, enregistrant des températures comprises “entre 36 et 38°C près de la Méditerranée”.Ils seront rejoints dès samedi par dix autres départements, voire davantage au cours du week-end où “un nouveau pic de chaleur comparable à celui du week-end dernier, voire un cran au-dessus” est attendu, selon Tristan Amm, prévisionniste chez Météo-France.Les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, l’Ardèche, l’Aude, la Drôme, la Haute-Corse, l’Isère, le Rhône, le Var et le Vaucluse seront à leur tour concernés samedi par la vigilance orange, avec des températures qui atteindront les 34 à 38°C dans l’après-midi et jusqu’à 40°C ponctuellement à proximité de la Méditerranée, la chaleur gagnant progressivement la moitié nord du pays, selon Météo-France.Dimanche et lundi, le thermomètre affichera 35°C au moins sur les deux tiers du pays, promettant des nuits “très désagréables” lors desquelles le mercure ne devrait pas descendre en dessous de 20 degrés, a ajouté M. Amm.Notamment près de la Méditerranée, dont les températures de surface élevées limitent “le refroidissement nocturne sur le littoral”, précisent les préfectures du Var et de Haute-Corse.Cette vague de chaleur sévit également dans le sud de l’Europe, avec une vingtaine de villes d’Italie, dont Rome et Venise, placées en alerte ce week-end. Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42°C prévus à Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En Espagne, le pic de chaleur est attendu à partir de dimanche avec un mercure au-delà des 40°C sur une grande partie du territoire.  Il s’agit d’un “épisode caniculaire précoce”, dont “la durée, l’extension géographique et l’intensité nécessitent une vigilance particulière”, insiste Météo-France.- Massifs forestiers interdits -Depuis le 19 juin, la France traverse sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, et sa 33e du 21e siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Depuis plusieurs jours, mairies, préfectures et pompiers multiplient mises en garde et recommandations.Dans les Bouches-du-Rhône, département “le plus exposé au risque feu de forêt en France métropolitaine”, selon la préfecture, 14 massifs forestiers sur 26 ont été fermés vendredi. Pour samedi, les travaux ne seront autorisés qu’en matinée dans 14 massifs également.Dans le Vaucluse, la préfecture, invoquant un “risque d’incendie de forêt jugé très sévère”, avait également décrété une interdiction d’accès aux massifs de la vallée du Rhône vendredi.Dans le Gard voisin, la préfecture, qui craint des températures jusqu’à 40°C samedi, a annoncé une extension des horaires des accueils de jour, avec distribution de bouteilles d’eau, mise à disposition de salles climatisées et de douches, ainsi que le renfort du Samu social. Le préfet du Gard appelle également à “une très grande vigilance” pour tous ceux qui travaillent à l’extérieur et demande aux employeurs d'”adapter le travail”.A Nîmes, le public du Festival qui se déroule dans les arènes romaines pourra “à titre exceptionnel rentrer avec ses bouteilles d’eau”, et la ville a aussi prévu d’en distribuer sur place.A Marseille, la mairie a annoncé la gratuité des piscines municipales jusqu’à la fin de l’épisode caniculaire et la mise à disposition d’une cartographie des lieux publics climatisés.L’un des centres commerciaux du centre-ville, situé à quelques dizaines de mètres du Vieux-Port, enregistrait en fin d’après-midi vendredi une fréquentation inhabituelle d’habitants en quête de climatisation, notamment des personnes âgées et des mères de famille.Dans la deuxième ville de France, au bâti scolaire souvent ancien, la chaleur a mis ces derniers jours les écoliers à rude épreuve, obligeant parfois parents et enseignants à fournir eux-mêmes des ventilateurs pour équiper les classes.La ville de Nice assure pour sa part que près de 250 ventilateurs portable d’appoint “ont été livrés ces deux dernières semaines” à la demande des chefs d’établissement alors qu’un communiqué émanant de plusieurs partis de gauche dénonçait le 20 juin “des classes en surchauffe, mal équipées, et ignorées par la municipalité”.Une distribution de ventilateurs aux personnes âgées isolées a également été mise en place par la municipalité.tsc-max-du-alc-jra/so/sp

Le sud-est de la France affronte sa première canicule de l’été, avant le reste du pays

Températures frôlant les 40°C, fermeture des massifs forestiers pour risques “sévères” d’incendies: la canicule qui s’est abattue vendredi sur le sud de la France, dont quatre départements sont en vigilance orange, devrait durer au moins jusqu’à mardi, et s’étendre progressivement vers le nord.Les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales ont basculé vendredi à midi en vigilance orange, enregistrant des températures comprises “entre 36 et 38°C près de la Méditerranée”.Ils seront rejoints dès samedi par dix autres départements, voire davantage au cours du week-end où “un nouveau pic de chaleur comparable à celui du week-end dernier, voire un cran au-dessus” est attendu, selon Tristan Amm, prévisionniste chez Météo-France.Les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, l’Ardèche, l’Aude, la Drôme, la Haute-Corse, l’Isère, le Rhône, le Var et le Vaucluse seront à leur tour concernés samedi par la vigilance orange, avec des températures qui atteindront les 34 à 38°C dans l’après-midi et jusqu’à 40°C ponctuellement à proximité de la Méditerranée, la chaleur gagnant progressivement la moitié nord du pays, selon Météo-France.Dimanche et lundi, le thermomètre affichera 35°C au moins sur les deux tiers du pays, promettant des nuits “très désagréables” lors desquelles le mercure ne devrait pas descendre en dessous de 20 degrés, a ajouté M. Amm.Notamment près de la Méditerranée, dont les températures de surface élevées limitent “le refroidissement nocturne sur le littoral”, précisent les préfectures du Var et de Haute-Corse.Cette vague de chaleur sévit également dans le sud de l’Europe, avec une vingtaine de villes d’Italie, dont Rome et Venise, placées en alerte ce week-end. Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42°C prévus à Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En Espagne, le pic de chaleur est attendu à partir de dimanche avec un mercure au-delà des 40°C sur une grande partie du territoire.  Il s’agit d’un “épisode caniculaire précoce”, dont “la durée, l’extension géographique et l’intensité nécessitent une vigilance particulière”, insiste Météo-France.- Massifs forestiers interdits -Depuis le 19 juin, la France traverse sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, et sa 33e du 21e siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Depuis plusieurs jours, mairies, préfectures et pompiers multiplient mises en garde et recommandations.Dans les Bouches-du-Rhône, département “le plus exposé au risque feu de forêt en France métropolitaine”, selon la préfecture, 14 massifs forestiers sur 26 ont été fermés vendredi. Pour samedi, les travaux ne seront autorisés qu’en matinée dans 14 massifs également.Dans le Vaucluse, la préfecture, invoquant un “risque d’incendie de forêt jugé très sévère”, avait également décrété une interdiction d’accès aux massifs de la vallée du Rhône vendredi.Dans le Gard voisin, la préfecture, qui craint des températures jusqu’à 40°C samedi, a annoncé une extension des horaires des accueils de jour, avec distribution de bouteilles d’eau, mise à disposition de salles climatisées et de douches, ainsi que le renfort du Samu social. Le préfet du Gard appelle également à “une très grande vigilance” pour tous ceux qui travaillent à l’extérieur et demande aux employeurs d'”adapter le travail”.A Nîmes, le public du Festival qui se déroule dans les arènes romaines pourra “à titre exceptionnel rentrer avec ses bouteilles d’eau”, et la ville a aussi prévu d’en distribuer sur place.A Marseille, la mairie a annoncé la gratuité des piscines municipales jusqu’à la fin de l’épisode caniculaire et la mise à disposition d’une cartographie des lieux publics climatisés.L’un des centres commerciaux du centre-ville, situé à quelques dizaines de mètres du Vieux-Port, enregistrait en fin d’après-midi vendredi une fréquentation inhabituelle d’habitants en quête de climatisation, notamment des personnes âgées et des mères de famille.Dans la deuxième ville de France, au bâti scolaire souvent ancien, la chaleur a mis ces derniers jours les écoliers à rude épreuve, obligeant parfois parents et enseignants à fournir eux-mêmes des ventilateurs pour équiper les classes.La ville de Nice assure pour sa part que près de 250 ventilateurs portable d’appoint “ont été livrés ces deux dernières semaines” à la demande des chefs d’établissement alors qu’un communiqué émanant de plusieurs partis de gauche dénonçait le 20 juin “des classes en surchauffe, mal équipées, et ignorées par la municipalité”.Une distribution de ventilateurs aux personnes âgées isolées a également été mise en place par la municipalité.tsc-max-du-alc-jra/so/sp

Le sud-est de la France affronte sa première canicule de l’été, avant le reste du pays

Températures frôlant les 40°C, fermeture des massifs forestiers pour risques “sévères” d’incendies: la canicule qui s’est abattue vendredi sur le sud de la France, dont quatre départements sont en vigilance orange, devrait durer au moins jusqu’à mardi, et s’étendre progressivement vers le nord.Les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales ont basculé vendredi à midi en vigilance orange, enregistrant des températures comprises “entre 36 et 38°C près de la Méditerranée”.Ils seront rejoints dès samedi par dix autres départements, voire davantage au cours du week-end où “un nouveau pic de chaleur comparable à celui du week-end dernier, voire un cran au-dessus” est attendu, selon Tristan Amm, prévisionniste chez Météo-France.Les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, l’Ardèche, l’Aude, la Drôme, la Haute-Corse, l’Isère, le Rhône, le Var et le Vaucluse seront à leur tour concernés samedi par la vigilance orange, avec des températures qui atteindront les 34 à 38°C dans l’après-midi et jusqu’à 40°C ponctuellement à proximité de la Méditerranée, la chaleur gagnant progressivement la moitié nord du pays, selon Météo-France.Dimanche et lundi, le thermomètre affichera 35°C au moins sur les deux tiers du pays, promettant des nuits “très désagréables” lors desquelles le mercure ne devrait pas descendre en dessous de 20 degrés, a ajouté M. Amm.Notamment près de la Méditerranée, dont les températures de surface élevées limitent “le refroidissement nocturne sur le littoral”, précisent les préfectures du Var et de Haute-Corse.Cette vague de chaleur sévit également dans le sud de l’Europe, avec une vingtaine de villes d’Italie, dont Rome et Venise, placées en alerte ce week-end. Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42°C prévus à Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En Espagne, le pic de chaleur est attendu à partir de dimanche avec un mercure au-delà des 40°C sur une grande partie du territoire.  Il s’agit d’un “épisode caniculaire précoce”, dont “la durée, l’extension géographique et l’intensité nécessitent une vigilance particulière”, insiste Météo-France.- Massifs forestiers interdits -Depuis le 19 juin, la France traverse sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, et sa 33e du 21e siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Depuis plusieurs jours, mairies, préfectures et pompiers multiplient mises en garde et recommandations.Dans les Bouches-du-Rhône, département “le plus exposé au risque feu de forêt en France métropolitaine”, selon la préfecture, 14 massifs forestiers sur 26 ont été fermés vendredi. Pour samedi, les travaux ne seront autorisés qu’en matinée dans 14 massifs également.Dans le Vaucluse, la préfecture, invoquant un “risque d’incendie de forêt jugé très sévère”, avait également décrété une interdiction d’accès aux massifs de la vallée du Rhône vendredi.Dans le Gard voisin, la préfecture, qui craint des températures jusqu’à 40°C samedi, a annoncé une extension des horaires des accueils de jour, avec distribution de bouteilles d’eau, mise à disposition de salles climatisées et de douches, ainsi que le renfort du Samu social. Le préfet du Gard appelle également à “une très grande vigilance” pour tous ceux qui travaillent à l’extérieur et demande aux employeurs d'”adapter le travail”.A Nîmes, le public du Festival qui se déroule dans les arènes romaines pourra “à titre exceptionnel rentrer avec ses bouteilles d’eau”, et la ville a aussi prévu d’en distribuer sur place.A Marseille, la mairie a annoncé la gratuité des piscines municipales jusqu’à la fin de l’épisode caniculaire et la mise à disposition d’une cartographie des lieux publics climatisés.L’un des centres commerciaux du centre-ville, situé à quelques dizaines de mètres du Vieux-Port, enregistrait en fin d’après-midi vendredi une fréquentation inhabituelle d’habitants en quête de climatisation, notamment des personnes âgées et des mères de famille.Dans la deuxième ville de France, au bâti scolaire souvent ancien, la chaleur a mis ces derniers jours les écoliers à rude épreuve, obligeant parfois parents et enseignants à fournir eux-mêmes des ventilateurs pour équiper les classes.La ville de Nice assure pour sa part que près de 250 ventilateurs portable d’appoint “ont été livrés ces deux dernières semaines” à la demande des chefs d’établissement alors qu’un communiqué émanant de plusieurs partis de gauche dénonçait le 20 juin “des classes en surchauffe, mal équipées, et ignorées par la municipalité”.Une distribution de ventilateurs aux personnes âgées isolées a également été mise en place par la municipalité.tsc-max-du-alc-jra/so/sp

Trois morts dans le crash d’un avion de tourisme en Eure-et-Loir

Trois personnes sont mortes dans le crash d’un petit avion de tourisme survenu vendredi après-midi dans un quartier résidentiel de la commune de Champhol (Eure-et-Loir), au nord de Chartres, a-t-on appris auprès de la préfecture et du parquet.Les trois occupants de l’aéronef, deux hommes et une femme, ont perdu la vie dans l’accident qui s’est produit “avant 16H00 dans un quartier résidentiel”, a annoncé la préfecture d’Eure-et-Loir à l’AFP.A bord se trouvaient un pilote de “77 ans, très aguerri et ancien général de l’armée de terre et un couple d’amis, des sexagénaires” à la retraite, a précisé à l’AFP le procureur de la République de Chartres Frédéric Chevallier, qui s’est rendu sur place.Les secours ont tenté de réanimer les victimes, qui habitaient toutes en Eure-et-Loir et étaient amis, en vain.”Pour une raison encore inconnue, l’avion a dû appréhender un virage un peu serré trois minutes après le décollage et est venu s’encastrer sur un muret au milieu d’un quartier résidentiel”, a-t-il ajouté.”Toutes les hypothèses sont envisagées: je n’écarte rien, je ne privilégie rien”, a affirmé le procureur. Aucune habitation de cette commune située au nord de Chartres n’a été touchée, seule une voiture a été endommagée.En fin d’après-midi, la carcasse de l’avion était visible au coeur d’une zone pavillonnaire et à proximité de plusieurs maisons individuelles, selon un photographe de l’AFP sur place. Tous les accès au lotissement ont été bloqués.”Le pilote a sans doute évité le pire en évitant des habitations”, a estimé M. Chevallier.Selon le maire de la commune Etienne Rouault, interrogé par un correspondant de l’AFP, “les traces laissées par l’avion au moment du crash montrent qu’il est passé entre deux maisons. Un peu plus à droite ou un peu plus à gauche et le crash aurait été encore plus violent”.”Plusieurs personnes ont entendu le vacarme du choc avec le sol”, a ajouté le maire.Le lotissement, construit il y a une dizaine d’années, est situé à côté de l’ancienne base aérienne de Chartres-Champhol.- “Vol privé” -Une enquête a été ouverte pour homicide involontaire, pour l’instant confiée à la direction interdépartementale de la police nationale (DIPN) du département ainsi qu’à la gendarmerie des transports aériens (GTA).Des enquêteurs du bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) étaient attendus sur place dans la soirée.Les corps ont été pris en charge pour être transportées dans un institut médico-légal et des autopsies doivent être réalisées la semaine prochaine.L’aéronef appartenait à l’aéroclub de l’aérodrome de Chartres métropole.”C’était un vol privé à bord d’un avion Cessna 172″, un monomoteur de quatre places, a précisé Antoine De Buck, le vice-président du club auprès de l’AFP.Le club disposait de huit appareils de ce modèle.”Les pilotes sont adhérents et membres du club, ils n’ont qu’à s’ajouter au planning pour pouvoir réserver un avion et voler”, a expliqué M. De Buck.Les avions sont ensuite loués, pour 185 euros de l’heure.La circulation a été coupée dans le secteur et une déviation a été mise en place, a indiqué la préfecture. Des consignes ont été données à la police de ne laisser entrer personne dans le périmètre du lotissement, y compris les journalistes. Seuls les riverains peuvent accéder.

Mozambique probes claims of army atrocities near TotalEnergies siteFri, 27 Jun 2025 17:44:45 GMT

Mozambique’s human rights commission said on Friday it has opened an investigation into media reports of deadly abuses by government soldiers against villagers fleeing jihadist unrest near a major TotalEnergies gas plant.Politico reported in September that soldiers tasked with protecting the French fossil fuel giant’s site had rounded up villagers following a major attack in …

Mozambique probes claims of army atrocities near TotalEnergies siteFri, 27 Jun 2025 17:44:45 GMT Read More »

Trump dit avoir les mains libres après son succès à la Cour suprême

Donald Trump a revendiqué vendredi une liberté d’action accrue pour appliquer les volets les plus controversés de son programme après la décision “brillante” de la Cour suprême limitant le pouvoir des juges de bloquer à l’échelle nationale les décisions de l’exécutif.”Nous pouvons désormais nous pourvoir en justice pour faire progresser ces nombreuses mesures qui ont été bloquées de manière erronée à l’échelle nationale”, a-t-il lancé à la Maison Blanche.L’administration Trump dénonce un “tsunami” de suspensions de ses décisions par des juges. Mais les experts font valoir que leur nombre est proportionnel à l’avalanche de décrets présidentiels dans tous les domaines, de l’immigration à la suppression d’agences gouvernementales, en passant par la lutte contre les politiques en faveur de la diversité.Par six voix contre trois, celles des six conservateurs contre les trois progressistes, la Cour suprême considère que les décisions de portée nationale émises par des juges fédéraux “excèdent probablement les pouvoirs conférés par le Congrès aux tribunaux fédéraux”.”Lorsqu’un tribunal conclut que le pouvoir exécutif a agi illégalement, la réponse de ce tribunal ne peut pas être d’outrepasser lui aussi ses pouvoirs”, écrit au nom de la majorité la juge conservatrice Amy Coney Barrett.Les administrations successives, républicaines comme démocrates, ont souvent exprimé leur frustration envers ces suspensions à portée universelle qui permettent à un seul juge fédéral de bloquer leur politique sur des sujets d’importance nationale comme l’avortement, l’immigration ou les prêts étudiants.La décision de la plus haute juridiction du pays pourrait donc être lourde de conséquences pour l’ensemble des contentieux contre l’administration Trump, mais aussi contre les administrations de ses successeurs.- “Contourner la Constitution” -La Cour n’a néanmoins pas statué sur la constitutionnalité du décret présidentiel de Donald Trump qui revient sur le droit du sol, à l’origine du contentieux.L’affaire porte sur la suspension de ce décret, déclaré inconstitutionnel par tous les tribunaux et cours d’appel fédéraux qui en ont été saisis.La juge Sonia Sotomayor, dans un avis écrit de désaccord auquel s’associent les deux autres juges progressistes, qualifie la décision de la Cour d'”invitation au gouvernement à contourner la Constitution”.”Le pouvoir exécutif peut maintenant appliquer des politiques qui bafouent la jurisprudence établie et violer les droits constitutionnels d’innombrables individus et les tribunaux fédéraux seront entravés pour pleinement arrêter ces actions”, déplore-t-elle.”Aucun droit n’est sûr dans le nouveau régime juridique que crée la Cour”, résume Mme Sotomayor, tandis que sa collègue progressiste Ketanji Brown Jackson voit dans la décision “une menace pour l’Etat de droit”.Le chef de file de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, s’est également alarmé d’un “pas sans précédent et terrifiant vers l’autoritarisme”.- “Patchwork” -L’administration Trump demandait à la Cour non pas de lever la suspension de son décret à ce stade, mais de limiter la portée des suspensions aux seules personnes ayant saisi la justice.Cette décision “risque de créer un patchwork de droits pour acquérir de la nationalité américaine”, explique à l’AFP Steven Schwinn, professeur de droit constitutionnel à l’Université de l’Illinois à Chicago.Dans cette configuration, “le droit du sol sera reconnu dans certains endroits et pour certaines personnes, celles qui ont obtenu gain de cause en justice, mais pas dans les endroits où il n’y a pas eu d’action en justice”, détaille-t-il.Donald Trump a signé le décret sur le droit du sol, l’une des mesures les plus critiquées de son nouveau mandat, dès son arrivée à la Maison Blanche le 20 janvier, affirmant vouloir ainsi combattre l’immigration clandestine. Le principe du droit du sol, consacré par le 14e amendement de la Constitution, dispose que tout enfant né aux Etats-Unis est automatiquement citoyen américain, et est appliqué depuis plus de 150 ans.Le décret interdit au gouvernement fédéral de délivrer des passeports, des certificats de citoyenneté ou d’autres documents aux enfants dont la mère séjourne illégalement ou temporairement aux Etats-Unis, et dont le père n’est pas citoyen américain ou résident permanent – titulaire de la fameuse “carte verte”.

Trump dit avoir les mains libres après son succès à la Cour suprême

Donald Trump a revendiqué vendredi une liberté d’action accrue pour appliquer les volets les plus controversés de son programme après la décision “brillante” de la Cour suprême limitant le pouvoir des juges de bloquer à l’échelle nationale les décisions de l’exécutif.”Nous pouvons désormais nous pourvoir en justice pour faire progresser ces nombreuses mesures qui ont été bloquées de manière erronée à l’échelle nationale”, a-t-il lancé à la Maison Blanche.L’administration Trump dénonce un “tsunami” de suspensions de ses décisions par des juges. Mais les experts font valoir que leur nombre est proportionnel à l’avalanche de décrets présidentiels dans tous les domaines, de l’immigration à la suppression d’agences gouvernementales, en passant par la lutte contre les politiques en faveur de la diversité.Par six voix contre trois, celles des six conservateurs contre les trois progressistes, la Cour suprême considère que les décisions de portée nationale émises par des juges fédéraux “excèdent probablement les pouvoirs conférés par le Congrès aux tribunaux fédéraux”.”Lorsqu’un tribunal conclut que le pouvoir exécutif a agi illégalement, la réponse de ce tribunal ne peut pas être d’outrepasser lui aussi ses pouvoirs”, écrit au nom de la majorité la juge conservatrice Amy Coney Barrett.Les administrations successives, républicaines comme démocrates, ont souvent exprimé leur frustration envers ces suspensions à portée universelle qui permettent à un seul juge fédéral de bloquer leur politique sur des sujets d’importance nationale comme l’avortement, l’immigration ou les prêts étudiants.La décision de la plus haute juridiction du pays pourrait donc être lourde de conséquences pour l’ensemble des contentieux contre l’administration Trump, mais aussi contre les administrations de ses successeurs.- “Contourner la Constitution” -La Cour n’a néanmoins pas statué sur la constitutionnalité du décret présidentiel de Donald Trump qui revient sur le droit du sol, à l’origine du contentieux.L’affaire porte sur la suspension de ce décret, déclaré inconstitutionnel par tous les tribunaux et cours d’appel fédéraux qui en ont été saisis.La juge Sonia Sotomayor, dans un avis écrit de désaccord auquel s’associent les deux autres juges progressistes, qualifie la décision de la Cour d'”invitation au gouvernement à contourner la Constitution”.”Le pouvoir exécutif peut maintenant appliquer des politiques qui bafouent la jurisprudence établie et violer les droits constitutionnels d’innombrables individus et les tribunaux fédéraux seront entravés pour pleinement arrêter ces actions”, déplore-t-elle.”Aucun droit n’est sûr dans le nouveau régime juridique que crée la Cour”, résume Mme Sotomayor, tandis que sa collègue progressiste Ketanji Brown Jackson voit dans la décision “une menace pour l’Etat de droit”.Le chef de file de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, s’est également alarmé d’un “pas sans précédent et terrifiant vers l’autoritarisme”.- “Patchwork” -L’administration Trump demandait à la Cour non pas de lever la suspension de son décret à ce stade, mais de limiter la portée des suspensions aux seules personnes ayant saisi la justice.Cette décision “risque de créer un patchwork de droits pour acquérir de la nationalité américaine”, explique à l’AFP Steven Schwinn, professeur de droit constitutionnel à l’Université de l’Illinois à Chicago.Dans cette configuration, “le droit du sol sera reconnu dans certains endroits et pour certaines personnes, celles qui ont obtenu gain de cause en justice, mais pas dans les endroits où il n’y a pas eu d’action en justice”, détaille-t-il.Donald Trump a signé le décret sur le droit du sol, l’une des mesures les plus critiquées de son nouveau mandat, dès son arrivée à la Maison Blanche le 20 janvier, affirmant vouloir ainsi combattre l’immigration clandestine. Le principe du droit du sol, consacré par le 14e amendement de la Constitution, dispose que tout enfant né aux Etats-Unis est automatiquement citoyen américain, et est appliqué depuis plus de 150 ans.Le décret interdit au gouvernement fédéral de délivrer des passeports, des certificats de citoyenneté ou d’autres documents aux enfants dont la mère séjourne illégalement ou temporairement aux Etats-Unis, et dont le père n’est pas citoyen américain ou résident permanent – titulaire de la fameuse “carte verte”.