Israël confirme une frappe aérienne sur Damas contre le Jihad islamique palestinien

Israël a dit jeudi avoir mené une frappe aérienne contre un bâtiment du Jihad islamique palestinien à Damas, l’Observatoire syrien des droits de l’homme faisant état d’une frappe israélienne ayant fait un mort et l’agence de presse officielle syrienne Sana rapportant trois civils blessés.”Ce matin, nous avons attaqué un quartier général du Jihad islamique au coeur de Damas”, a affirmé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, dans un message vidéo diffusé par son parti, le Likoud (droite).”Nous l’avons fait car notre politique est claire: quiconque nous attaque ou prépare une attaque, nous le frappons. Et cela s’applique non seulement à la Syrie mais partout ailleurs, Liban inclus”, a-t-il expliqué.Le Jihad islamique, comme le Hamas, est considéré comme une organisation “terroriste” par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne.Une trêve fragile est en vigueur depuis le 19 janvier dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas après plus de quinze mois de guerre.L’armée israélienne a pour sa part indiqué avoir mené une frappe “contre un centre de commandement (…) du groupe terroriste palestinien Jihad islamique à Damas”. “Le centre de commandement était utilisé pour planifier et perpétrer les actions terroristes du Jihad islamique contre l’Etat d’Israël”, a-t-elle ajouté.Une source au sein du groupe armé palestinien a confirmé “des morts et des blessés” dans cette frappe aérienne “sur un bâtiment appartenant au Jihad islamique dans le quartier de Doumar, dans le nord-ouest de Damas.”Selon l’OSDH, l’aviation israélienne a tiré deux missiles contre un bâtiment de ce quartier habité notamment par des dirigeants palestiniens, faisant au moins un mort.L’agence de presse officielle syrienne Sana a de son côté fait état de “trois blessés, dont une femme âgée grièvement touchée”. “Le bâtiment abritait un bureau abandonné depuis la libération de Damas, et toutes les personnes blessées sont des civils”, a ajouté le directeur de la sécurité à Damas, Abdel Rahmane al-Dabbagh, cité par Sana.- Centaines de frappes -Le représentant du Jihad islamique en Syrie, Ismaïl al-Sindawi, a déclaré à l’AFP que “le bâtiment ciblé est le domicile du chef du mouvement Ziad Nakhalé.”Selon lui, les locaux étaient en réalité “fermés depuis cinq ans et aucune personne du mouvement ne les fréquentait”.Un photographe de l’AFP a vu la façade du bâtiment de trois étages entièrement détruite, et des flammes s’échappant de l’un des balcons. Des ambulances sont arrivées pour évacuer les blessés.”Partout où une activité terroriste sera menée contre Israël, le leader islamiste radical, al-Jolani, verra les avions de l’armée de l’air le survoler et frapper les cibles terroristes”, avait indiqué plus tôt dans un communiqué le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, en référence au président par intérim syrien Ahmad al-Chareh. Dès la chute du pouvoir de Bachar al-Assad le 8 décembre, Israël a envoyé des troupes dans une zone tampon démilitarisée du Golan, dans le sud-ouest de la Syrie, à la lisière de la partie de ce plateau occupée par Israël depuis la guerre de 1967, et annexée en 1981.Depuis, Israël a mené des centaines de frappes sur des sites militaires de l’ancien pouvoir en Syrie, affirmant vouloir empêcher que son arsenal ne tombe entre les mains des nouvelles autorités considérées comme es “jihadistes”.MM. Netanyahu, avait exigé le 23 février “la démilitarisation totale du sud de la Syrie” et indiqué que son pays ne tolèrerait pas que les forces du nouveau pouvoir syrien se déploient au sud de Damas. Le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Cham (HTS) de Ahmad al-Chareh a dirigé la coalition de factions rebelles qui a renversé Bachar al-Assad. HTS a ses racines dans la branche syrienne d’Al-Qaïda et reste désigné comme organisation terroriste par de nombreux gouvernements, dont les Etats-Unis.

Israël confirme une frappe aérienne sur Damas contre le Jihad islamique palestinien

Israël a dit jeudi avoir mené une frappe aérienne contre un bâtiment du Jihad islamique palestinien à Damas, l’Observatoire syrien des droits de l’homme faisant état d’une frappe israélienne ayant fait un mort et l’agence de presse officielle syrienne Sana rapportant trois civils blessés.”Ce matin, nous avons attaqué un quartier général du Jihad islamique au coeur de Damas”, a affirmé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, dans un message vidéo diffusé par son parti, le Likoud (droite).”Nous l’avons fait car notre politique est claire: quiconque nous attaque ou prépare une attaque, nous le frappons. Et cela s’applique non seulement à la Syrie mais partout ailleurs, Liban inclus”, a-t-il expliqué.Le Jihad islamique, comme le Hamas, est considéré comme une organisation “terroriste” par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne.Une trêve fragile est en vigueur depuis le 19 janvier dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas après plus de quinze mois de guerre.L’armée israélienne a pour sa part indiqué avoir mené une frappe “contre un centre de commandement (…) du groupe terroriste palestinien Jihad islamique à Damas”. “Le centre de commandement était utilisé pour planifier et perpétrer les actions terroristes du Jihad islamique contre l’Etat d’Israël”, a-t-elle ajouté.Une source au sein du groupe armé palestinien a confirmé “des morts et des blessés” dans cette frappe aérienne “sur un bâtiment appartenant au Jihad islamique dans le quartier de Doumar, dans le nord-ouest de Damas.”Selon l’OSDH, l’aviation israélienne a tiré deux missiles contre un bâtiment de ce quartier habité notamment par des dirigeants palestiniens, faisant au moins un mort.L’agence de presse officielle syrienne Sana a de son côté fait état de “trois blessés, dont une femme âgée grièvement touchée”. “Le bâtiment abritait un bureau abandonné depuis la libération de Damas, et toutes les personnes blessées sont des civils”, a ajouté le directeur de la sécurité à Damas, Abdel Rahmane al-Dabbagh, cité par Sana.- Centaines de frappes -Le représentant du Jihad islamique en Syrie, Ismaïl al-Sindawi, a déclaré à l’AFP que “le bâtiment ciblé est le domicile du chef du mouvement Ziad Nakhalé.”Selon lui, les locaux étaient en réalité “fermés depuis cinq ans et aucune personne du mouvement ne les fréquentait”.Un photographe de l’AFP a vu la façade du bâtiment de trois étages entièrement détruite, et des flammes s’échappant de l’un des balcons. Des ambulances sont arrivées pour évacuer les blessés.”Partout où une activité terroriste sera menée contre Israël, le leader islamiste radical, al-Jolani, verra les avions de l’armée de l’air le survoler et frapper les cibles terroristes”, avait indiqué plus tôt dans un communiqué le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, en référence au président par intérim syrien Ahmad al-Chareh. Dès la chute du pouvoir de Bachar al-Assad le 8 décembre, Israël a envoyé des troupes dans une zone tampon démilitarisée du Golan, dans le sud-ouest de la Syrie, à la lisière de la partie de ce plateau occupée par Israël depuis la guerre de 1967, et annexée en 1981.Depuis, Israël a mené des centaines de frappes sur des sites militaires de l’ancien pouvoir en Syrie, affirmant vouloir empêcher que son arsenal ne tombe entre les mains des nouvelles autorités considérées comme es “jihadistes”.MM. Netanyahu, avait exigé le 23 février “la démilitarisation totale du sud de la Syrie” et indiqué que son pays ne tolèrerait pas que les forces du nouveau pouvoir syrien se déploient au sud de Damas. Le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Cham (HTS) de Ahmad al-Chareh a dirigé la coalition de factions rebelles qui a renversé Bachar al-Assad. HTS a ses racines dans la branche syrienne d’Al-Qaïda et reste désigné comme organisation terroriste par de nombreux gouvernements, dont les Etats-Unis.

Gaza: les secours exhument des dizaines de corps de l’hôpital al-Chifa

La Défense civile palestinienne a annoncé avoir exhumé jeudi 48 corps de l’enceinte de l’hôpital al-Chifa, dans la ville de Gaza, l’un des principaux centres médicaux du territoire ravagé par les combats entre le Hamas et Israël.Les secours ont rendu 38 dépouilles identifiées par leurs familles, qui les ont enterrées dans des cimetières à proximité, a précisé à l’AFP le porte-parole de l’organisme, Mahmoud Bassal.”Les dix autres corps ont été transférés au département de médecine légale du ministère de la Santé pour identification”, a-t-il expliqué.Selon le porte-parole, environ 160 corps restent enterrés dans le complexe hospitalier et les opérations d’exhumation vont continuer pendant plusieurs jours.Ils avaient été enterrés par des membres du personnel médical et des civils quand les opérations de l’armée israéliennes empêchaient les secours de les amener dans des cimetières.Une trêve fragile entre Israël et le Hamas est entrée en vigueur le 19 janvier après plus de quinze mois de guerre, déclenchée par l’attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sud d’Israël le 7 octobre 2023.L’infrastructure hospitalière dans toute la bande de Gaza, notamment l’hôpital al-Chifa, a été gravement endommagée par des bombardements ou des combats alors qu’elle bénéficie normalement d’une protection accrue au regard des lois de la guerre. En novembre 2023, l’armée israélienne avait lancé une opération d’envergure contre l’hôpital al-Chifa, accusant les combattants du Hamas de l’avoir utilisé comme QG militaire, de s’y être mêlé aux civils et d’avoir détenu certains otages enlevés lors de l’attaque du 7-Octobre, ce que le mouvement palestinien a démenti.Des images de l’AFPTV montrent des secouristes creuser des tombes de fortune pour déterrer des linceuls de plastique blanc pour les enrouler dans des couvertures ou des tapis.”C’est comme revivre la guerre”, a expliqué Mohammed Abou Assi, venu récupérer la dépouille de son frère. “On l’enterre aujourd’hui, la douleur et les blessures sont rouvertes”, a-t-il dit.Souha al-Sharif, elle, est venue avec l’espoir d’identifier son fils grâce aux vêtements qu’il portait. “Je veux le retrouver, je suis une mère et cela m’épuise de ne pas savoir où est mon fils.”Des corps ont déjà été déterrés par les secours dans le complexe hospitalier.En 2024, le Conseil de sécurité de l’ONU avait exprimé sa “profonde inquiétude” après des informations selon lesquelles des centaines de corps étaient enterrés dans des fosses communes dans ou à proximité d’hôpitaux à Gaza.

L’Ukraine et les droits de douane dominent le G7

Le Canada, pays hôte du G7, a appelé jeudi à soutenir l’Ukraine contre “l’agression” russe, au moment où l’approche américaine plus conciliante à l’égard de Moscou divise le club des grandes démocraties industrialisées.Les ministres des Affaires étrangères du G7 sont réunis pour trois jours de discussions à Charlevoix au Québec, dans un hôtel qui surplombe le fleuve Saint-Laurent.L’unité du groupe – Allemagne, Royaume-Uni, Canada, États-Unis, France, Italie et Japon – est fortement ébranlée par le retour de Donald Trump, qui s’est rapproché de manière spectaculaire de Vladimir Poutine et impose des droits de douane à ses proches alliés.Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, est le premier haut responsable du nouveau pouvoir américain à fouler le sol canadien depuis que les tensions sont extrêmement fortes entre les deux pays.Pour son premier échange avec Mélanie Joly, la ministre des Affaires étrangères canadienne, ils ont échangé une bise et se sont serré la main avant de s’asseoir à côté des drapeaux américain et canadien. Ils n’ont pas répondu aux questions de la presse.Peu après, en ouvrant la session formelle du G7, Mélanie Joly a déclaré qu’elle espérait trouver des moyens pour que les puissances “continuent à soutenir l’Ukraine face à l’agression illégale de la Russie.””Nous voulons tous voir une paix juste et durable en Ukraine”, a-t-elle déclaré.- “Répit” -L’Ukraine est le sujet numéro un de ce sommet multilatéral, deux jours après le feu vert de Kiev à la proposition américaine d’un cessez-le-feu de 30 jours, plus de trois ans après l’invasion russe.Mais jeudi, le Kremlin a critiqué l’idée d’un tel cessez-le-feu, estimant que cela constituerait “un répit” pour l’armée ukrainienne, en difficulté sur le front.Washington presse Moscou d’accepter une trêve “sans conditions”, comme gage de bonne volonté.Toutefois le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, a martelé que la Russie souhaitait non pas un cessez-le-feu temporaire mais un règlement “à long terme” qui tienne compte des “intérêts” et des “préoccupations” russes.M. Rubio a déclaré qu’il ferait pression sur le G7 pour que la déclaration finale évite tout langage “hostile” à l’égard de la Russie.Le pivot de Donald Trump vers la Russie a provoqué une onde de choc en Europe et au-delà. Et a conduit les Européens à accélérer les discussions sur un avenir de défense sans les États-Unis.Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a déclaré que le G7 devait s’attacher à “faire en sorte que l’Ukraine soit dans la position la plus forte possible pour garantir une paix juste et durable”.- “Menaces commerciales” -Mais toutes ces discussions sont compliquées par le niveau de tension très fortes entre les Etats-Unis et le reste du G7, notamment en raison de la guerre commerciale lancée par le président américain depuis son retour à la Maison Blanche.Jeudi, il a menacé la France et l’Union européenne d’imposer des droits de douane à 200% sur leurs champagne, vins et autres alcools, si les tarifs douaniers à venir de l’UE de 50% sur le whisky américain ne sont pas retirés.La veille, des droits de douane de 25% imposés par M. Trump sont entrés en vigueur sur les importations d’acier et d’aluminium, entraînant des représailles immédiates de nombreux pays.Cette guerre commerciale se double pour le Canada de menace plus lourde: Donald Trump veut le voir devenir le “51e Etat” américain.Marco Rubio a toutefois estimé que le G7 n’était pas “une réunion sur la façon dont nous allons prendre le contrôle du Canada”.”Vous arrivez dans notre pays, vous respectez nos coutumes et notre façon de faire, et bien entendu notre souveraineté”, a averti Mélanie Joly la veille de la rencontre.Le gouvernement canadien compte mettre à profit la réunion pour appeler les dirigeants européens à prendre au sérieux les menaces américaines.Les droits de douane sur l’acier et l’aluminium sont liés à des préoccupations de sécurité nationale, a estimé Marco Rubio mercredi.”Je pense qu’il est tout à fait possible de prendre ces mesures tout en traitant de manière constructive avec nos alliés et nos amis”, a déclaré M. Rubio.

L’Ukraine et les droits de douane dominent le G7

Le Canada, pays hôte du G7, a appelé jeudi à soutenir l’Ukraine contre “l’agression” russe, au moment où l’approche américaine plus conciliante à l’égard de Moscou divise le club des grandes démocraties industrialisées.Les ministres des Affaires étrangères du G7 sont réunis pour trois jours de discussions à Charlevoix au Québec, dans un hôtel qui surplombe le fleuve Saint-Laurent.L’unité du groupe – Allemagne, Royaume-Uni, Canada, États-Unis, France, Italie et Japon – est fortement ébranlée par le retour de Donald Trump, qui s’est rapproché de manière spectaculaire de Vladimir Poutine et impose des droits de douane à ses proches alliés.Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, est le premier haut responsable du nouveau pouvoir américain à fouler le sol canadien depuis que les tensions sont extrêmement fortes entre les deux pays.Pour son premier échange avec Mélanie Joly, la ministre des Affaires étrangères canadienne, ils ont échangé une bise et se sont serré la main avant de s’asseoir à côté des drapeaux américain et canadien. Ils n’ont pas répondu aux questions de la presse.Peu après, en ouvrant la session formelle du G7, Mélanie Joly a déclaré qu’elle espérait trouver des moyens pour que les puissances “continuent à soutenir l’Ukraine face à l’agression illégale de la Russie.””Nous voulons tous voir une paix juste et durable en Ukraine”, a-t-elle déclaré.- “Répit” -L’Ukraine est le sujet numéro un de ce sommet multilatéral, deux jours après le feu vert de Kiev à la proposition américaine d’un cessez-le-feu de 30 jours, plus de trois ans après l’invasion russe.Mais jeudi, le Kremlin a critiqué l’idée d’un tel cessez-le-feu, estimant que cela constituerait “un répit” pour l’armée ukrainienne, en difficulté sur le front.Washington presse Moscou d’accepter une trêve “sans conditions”, comme gage de bonne volonté.Toutefois le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, a martelé que la Russie souhaitait non pas un cessez-le-feu temporaire mais un règlement “à long terme” qui tienne compte des “intérêts” et des “préoccupations” russes.M. Rubio a déclaré qu’il ferait pression sur le G7 pour que la déclaration finale évite tout langage “hostile” à l’égard de la Russie.Le pivot de Donald Trump vers la Russie a provoqué une onde de choc en Europe et au-delà. Et a conduit les Européens à accélérer les discussions sur un avenir de défense sans les États-Unis.Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a déclaré que le G7 devait s’attacher à “faire en sorte que l’Ukraine soit dans la position la plus forte possible pour garantir une paix juste et durable”.- “Menaces commerciales” -Mais toutes ces discussions sont compliquées par le niveau de tension très fortes entre les Etats-Unis et le reste du G7, notamment en raison de la guerre commerciale lancée par le président américain depuis son retour à la Maison Blanche.Jeudi, il a menacé la France et l’Union européenne d’imposer des droits de douane à 200% sur leurs champagne, vins et autres alcools, si les tarifs douaniers à venir de l’UE de 50% sur le whisky américain ne sont pas retirés.La veille, des droits de douane de 25% imposés par M. Trump sont entrés en vigueur sur les importations d’acier et d’aluminium, entraînant des représailles immédiates de nombreux pays.Cette guerre commerciale se double pour le Canada de menace plus lourde: Donald Trump veut le voir devenir le “51e Etat” américain.Marco Rubio a toutefois estimé que le G7 n’était pas “une réunion sur la façon dont nous allons prendre le contrôle du Canada”.”Vous arrivez dans notre pays, vous respectez nos coutumes et notre façon de faire, et bien entendu notre souveraineté”, a averti Mélanie Joly la veille de la rencontre.Le gouvernement canadien compte mettre à profit la réunion pour appeler les dirigeants européens à prendre au sérieux les menaces américaines.Les droits de douane sur l’acier et l’aluminium sont liés à des préoccupations de sécurité nationale, a estimé Marco Rubio mercredi.”Je pense qu’il est tout à fait possible de prendre ces mesures tout en traitant de manière constructive avec nos alliés et nos amis”, a déclaré M. Rubio.

L’Espagne doit s’attendre à des sécheresses de plus en plus “fréquentes et graves”, alerte un rapport

L’Espagne, qui pourrait voir s’achever dans les prochaines semaines une sévère sécheresse entamée en 2021, doit toutefois s’attendre à des périodes similaires de plus en plus “fréquentes et graves” dans les prochaines années en raison du réchauffement climatique, alerte un rapport scientifique publié jeudi.Ce document de 366 pages, rédigé par des experts en climatologie et océanographie du réseau international Clivar, dédié à l’amélioration des prédictions climatiques, rappelle que le pays est depuis longtemps confronté, en raison de sa situation géographique, “à une situation de stress hydrique semipermanent”.Mais ces dernières années, “bien que les quantités de précipitations aient été autour des valeurs moyennes, les températures plus élevées ont entraîné une plus grande évaporation atmosphérique, ce qui a provoqué des sécheresses plus longues et plus intenses”, rappelle le rapport.L’Espagne, qui a connu au début du XXIe siècle “la plus grande fréquence de sécheresses sévères de ces 150 dernières années”, doit donc s’attendre à des “conditions de sécheresse plus fréquentes et graves”, insiste le document, qui fait état d’un consensus scientifique sur le sujet.Selon les experts du réseau Clivar, qui avaient déjà publié deux rapports sur l’évolution du climat espagnol, en 2004 et 2010, cette situation va “accroître le risque d’incendies”, qui seront “plus extrêmes” et pourront s’étaler sur une période plus longue, allant de juin à septembre.Elle aura par ailleurs un impact économique important, notamment sur le tourisme et sur l’agriculture, deux sources de richesse importantes pour l’Espagne.”Les conditions optimales pour le tourisme estival se détérioreront” mais s’amélioreront “pendant les saisons intermédiaires”, explique le rapport, qui fait également état d’un risque de “réduction de la production de certaines cultures”, dont le raisin, avec une “plus grande variabilité interannuelle”.La publication de ce rapport survient alors que l’Espagne s’apprête à sortir de l’épisode de sécheresse auquel elle est confrontée depuis 2021 à la faveur des fortes pluies tombées à l’automne ainsi que ces derniers jours, selon l’Agence météorologique espagnole (Aemet).Cette sécheresse de longue durée, l’une des pires que l’Espagne ait connu, a fait chuter les récoltes de céréales, d’huile d’olive et de vin, et a obligé les autorités à prendre de sévères mesures de restrictions pour l’usage de l’eau, notamment en Catalogne.

La flamboyante Donatella quitte la direction artistique de Versace

Une page se tourne: Donatella Versace va céder la direction artistique de la maison milanaise cofondée par son frère Gianni, qu’elle dirige depuis 28 ans, à Dario Vitale, qui arrive de chez Miu Miu, a annoncé jeudi le propriétaire de la marque, Capri Holdings.”La directrice artistique Donatella Versace deviendra l’ambassadrice en chef de la marque à partir du 1er avril 2025″, a précisé le groupe dans un communiqué, précisant que M. Vitale prendrait ses fonctions de directeur artistique à la même date. “Ce fut le plus grand honneur de ma vie que de perpétuer l’héritage de mon frère Gianni. Il était le véritable génie, mais j’espère avoir un peu de son esprit et de sa ténacité”, a affirmé Donatella Versace, qui aura 70 ans en mai.A son nouveau poste, cette figure haute en couleurs, immédiatement reconnaissable avec ses cheveux blond platine, supervisera les activités philanthropiques de la marque, dont le symbole est une tête de Méduse.Ce remaniement survient alors que les spéculations vont bon train sur un rachat de la maison cofondée en 1978 par Gianni Versace, auquel Donatella avait succédé après son assassinat à Miami Beach en 1997, par son rival milanais Prada, un groupe dont fait partie Miu Miu.Ce rachat mettrait fin au contrôle de la famille Versace sur la direction artistique de la marque, réputée pour ses tenues ostentatoires et dénudées destinées à la jet-set.Dario Vitale Å“uvre depuis plusieurs années chez Miu Miu, dont il a été promu directeur du design en 2023, permettant à cette petite sÅ“ur rebelle de la marque Prada de réaliser une année record en 2024. Miu Miu, qui cible une clientèle plus jeune, a été fondée en 1993 par la styliste Miuccia Prada, petite-fille du fondateur du groupe.Versace, qui possède 230 boutiques en nom propre à travers le monde, dispose d’un “héritage unique qui a traversé les décennies et a façonné l’histoire de la mode”, a réagi M. Vitale, dont le nom avait été cité pour succéder chez Gucci à Sabato de Sarno, débarqué après seulement deux ans. – “Talent rare” -“Versace est ce qu’elle est aujourd’hui grâce à Donatella Versace et à la passion qu’elle a apportée à son rôle chaque jour pendant près de trente ans. Les valeurs universelles qu’elle défend et son amour pour la créativité sans compromis ont ancré Versace bien au-delà d’une marque ou d’une entreprise”, a commenté pour sa part le directeur général Emmanuel Gintzburger.Quant à son successeur, c’est “un talent rare, qui respecte profondément l’essence et les valeurs de Versace et comprend clairement son potentiel de croissance “, a-t-il ajouté, se disant “convaincu que son expérience et sa vision apporteront une nouvelle perspective à la marque”.Pour Luca Solca, analyste du cabinet Bernstein, ce changement pourrait être une “bonne nouvelle” pour Versace. “Même les meilleurs stylistes, comme tous les artistes, tendent à devenir prévisibles au fil du temps”, explique-t-il à l’AFP, ce qui n’est pas bon “dans un marché où les marques se disputent l’attention des consommateurs en multipliant les nouveautés”.L’agence Bloomberg a rapporté au début du mois que Capri Holdings, également propriétaire de Jimmy Choo et Michael Kors, demandait près de 1,5 milliard d’euros pour céder Versace, qui lui appartient depuis 2018. Quelques jours après le sortie de cette information, le président et directeur exécutif de Prada, Patrizio Bertelli, également mari de Miuccia Prada, s’est déclaré “très prudent” quant à un éventuel rachat de Versace par son groupe.”Je suis très prudent à ce sujet, la priorité est de se concentrer sur le développement de nos marques”, avait-il fait valoir dans un entretien au quotidien italien La Repubblica. “Si des opportunités se présentent, nous les étudions, mais nous n’avons pas de calendrier précis”, avait-il ajouté. “Un processus de concentration et de consolidation” du secteur de la mode en Italie serait “salutaire”, selon lui.