Royaume-Uni: prison à vie confirmée pour le père et la belle-mère de la petite Sara
La justice britannique a confirmé jeudi en appel les peines infligées en première instance au père et à la belle-mère de la petite Sara, condamnés fin 2024 à la prison à vie pour avoir torturé et tué la fillette anglo-pakistanaise de 10 ans.Urfan Sharif, le père, et Beinash Batool, la belle-mère, avaient déposé un recours pour voir leur période de sûreté réduite, tandis que le parquet réclamait la perpétuité incompressible pour le premier, âgé de 43 ans.Mais les trois juges de la Cour d’appel ont confirmé les peines prononcées fin décembre dernier par la Cour criminelle de Londres: le père ne pourra pas être libéré avant près de 39 ans de prison et la belle-mère, 30 ans, devra rester en détention au moins plus de 31 ans.Lors du procès fin 2024, la description des sévices que le couple a fait endurer à Sara, a bouleversé le Royaume-Uni. Tout comme les occasions manquées par les services sociaux pour la sauver.En prononçant la sentence, le juge de la Cour criminelle avait qualifié de “torture” ce qu’a enduré Sara Sharif, morte en août 2023 à Woking (sud-ouest de Londres).Jeudi, la juge principale Sue Carr a reconnu que “le fait d’infliger des violences répétitives à une enfant” requiert “un certain niveau de préméditation”. Mais “nous ne sommes pas convaincus que toute peine plus faible que la prison à perpétuité soit injustement clémente” dans cette affaire, comme avancé par le parquet, a-t-elle défendu.Elle a également rejeté les recours de trois condamnés. Outre le père et la belle-mère de Sara, son oncle, Faisal Malik, 29 ans et qui vivait avec la famille, avait lui été condamné à près de 16 ans de prison pour avoir “causé ou rendu sa mort possible”.Les actes criminels “ont été commis de manière continue et répétée pendant de nombreuses années, puis se sont progressivement aggravés”, avait fait valoir jeudi le représentant du parquet dans sa déposition écrite.L’autopsie de la fillette a révélé une centaine de blessures dont un traumatisme crânien, de multiples fractures, ecchymoses et cicatrices, des traces de brûlure et des marques de morsures humaines.Pendant des mois, elle a subi des coups assénés avec une batte de cricket, des brûlures au fer à repasser ou à l’eau bouillante. Sa tête a été emprisonnée dans une cagoule faite de sacs en plastique.- Signalements manqués -Le lendemain de sa mort, son père, sa belle-mère et son oncle s’étaient enfuis au Pakistan, avec les cinq autres enfants du couple, abandonnant son corps sur un lit. Après un mois de cavale, le trio était revenu au Royaume-Uni et avait été arrêté dans l’avion.Lors du procès, Urfan Sharif, chauffeur de taxi, a d’abord accusé sa femme, puis a reconnu sa responsabilité, tout en affirmant qu’il ne voulait pas tuer Sara.Jeudi devant la cour, son avocat, Naeem Mian, a fait valoir que son client “n’avait pas l’intention de tuer” et affirmé que l’affaire n’était pas suffisamment exceptionnelle pour justifier la peine de sûreté de près de 39 ans infligée à son client.L’avocate de Beinash Batool, Caroline Carberry, a elle estimé que la sentence infligée à la belle-mère de Sara était “trop longue” et ne reflétait “pas de manière juste son rôle”. Elle a aussi insisté sur “des circonstances atténuantes importantes”, notamment le fait que sa cliente était elle-même victime de violences de la part de son mari.Les sévices s’étaient intensifiés quelques mois avant la mort de la fillette qui avait été retirée de l’école par son père en avril 2023.Le procès a révélé que l’école avait émis trois signalements, notamment après que la fillette était arrivée portant un hijab, cachant des traces de coups. Les services sociaux connaissaient la famille. Sara et son frère aîné avaient été placés en foyer, puis rendus à leur mère Olga, avant qu’un juge ne les confie à leur père en 2019.Depuis, le gouvernement a présenté une loi pour encadrer davantage la scolarisation à domicile.Le corps de Sara a été rapatrié en Pologne, pays de sa mère, où des funérailles ont été organisées.
White House withdraws vaccine-skeptic nominee to lead US health agency
The White House abruptly withdrew its vaccine-skeptical nominee for director of the US Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ahead of a scheduled Senate hearing on Thursday, marking a setback for Health Secretary Robert F. Kennedy Jr.’s agenda.Like Kennedy, internal medicine physician and former Florida congressman David Weldon has long voiced concerns about potential adverse effects from immunization and has promoted the debunked theory of a link between vaccines and autism.The withdrawal comes as measles, a once-vanquished childhood disease, has killed two people and infected more than 250 in Texas and New Mexico, the majority of whom were unvaccinated.Kennedy’s comments downplaying both the severity of the outbreak and the role of vaccination in its prevention may have contributed to eroding political support for Weldon among Republican senators, ultimately influencing the White House’s decision to pull the nomination.A Senate committee that would have voted on Weldon put out a statement just minutes before the hearing was scheduled to take place saying it had been cancelled after he pulled out.”During one of the worst measles outbreaks in years because of Trump, Weldon should NEVER have even been under consideration to lead CDC,” Democratic Senator Patty Murray wrote on X.Weldon, 71, told The New York Times that a White House official contacted him on Wednesday night to inform him that “they didn’t have the votes to confirm” his nomination.— Kennedy ‘upset’ —Speculation on holdouts centers on one Republican senator in particular — Bill Cassidy of Louisiana, who is also a medical doctor. Cassidy had pressed Kennedy on his history of vaccine skepticism during the health secretary’s confirmation hearings before ultimately voting to confirm him.As a Republican congressman, Weldon co-sponsored a 2007 bill, which ultimately failed, that sought to create a vaccine safety office independent of the CDC, arguing that the agency had an inherent conflict of interest.He also raised concerns about a “possible association between the mercury-based preservative, thimerosal, and the childhood epidemic of neurodevelopmental disorders (NDDs), including autism.”Thimerosal was removed from childhood vaccines in the United States in 2001. According to the CDC, “there is no evidence of harm caused by the low doses of thimerosal in vaccines, except for minor reactions like redness and swelling at the injection site.”Under Kennedy, the CDC has been tasked with investigating this alleged link, which was first widely raised in a 1998 paper that was later found to be based on manipulated data. The scientific consensus remains that there is no causal connection between the measles, mumps and rubella vaccine — or any other vaccine — and autism.Weldon said Kennedy was “very upset” about the decision but noted that he would ultimately return to his private practice, where he expects to “make much more money,” according to The New York Times.
Nouvelle affaire de corruption au Parlement européen, Huawei dans le viseur
Après le Qatargate, le Parlement européen est secoué par une nouvelle affaire: une série de perquisitions ont été menées jeudi en Belgique et au Portugal, et un suspect a été arrêté en France, dans une enquête pour corruption au sein de l’institution de l’UE ciblant l’entreprise chinoise Huawei.Le juge belge en charge de l’enquête a fait poser des scellés dans plusieurs bureaux du Parlement à Bruxelles et Strasbourg, en particulier dans ceux attribués à deux assistants parlementaires considérés comme suspects, a indiqué le parquet fédéral.Selon le parquet, la corruption aurait été pratiquée “régulièrement” et “très discrètement” depuis 2021, “sous couvert de lobbying commercial” et en prenant différentes formes, comme des rémunérations de prises de positions politiques ou encore “des cadeaux démesurés” comme des frais de bouche, de voyage, ou des invitations régulières à des matches de football.Un suspect a été arrêté en France en vertu d’un mandat d’arrêt européen émis par la justice belge, a-t-on précisé.D’après le journal belge Le Soir, plusieurs lobbyistes actifs au Parlement européen ont été interpellés au cours de cette opération de police internationale jeudi matin, et au coeur de l’enquête figure un ex-assistant parlementaire employé comme directeur des affaires publiques au bureau bruxellois de Huawei.”La corruption supposée aurait eu lieu au profit de l’entreprise Huawei”, a indiqué le parquet dans l’après-midi. Il avait dans un premier temps refusé de confirmer que ce fabricant chinois de smartphones était le corrupteur présumé.Le parquet fédéral a fait état de 21 perquisitions au total à travers la Belgique. Trois autres ont été sollicitées au Portugal. Dans ce pays est établie une société soupçonnée d’avoir reçu des virements destinés à des eurodéputés, selon le journal Le Soir.La justice portugaise a confirmé à l’AFP avoir fait effectuer sur son sol des perquisitions à la demande des autorités belges, sans plus de précisions.- “Organisation criminelle” -L’enquête vise des faits de “corruption active au sein du Parlement européen” ainsi que des “faux et usage de faux”, le tout dans le cadre d’une “organisation criminelle”.Les versements ou autres avantages patrimoniaux auraient été dissimulés “dans des flux financiers liés à des prises en charge de frais de conférences, et payés à différents intermédiaires”. Plusieurs documents et objets ont été saisis pour être analysés.Huawei est au coeur des rivalités technologiques entre la Chine et les autres grandes puissances. Les Etats-Unis affirment, sans preuve, que les équipements chinois pourraient être utilisés à des fins d’espionnage. Des accusations fermement démenties par Pékin.Aucun eurodéputé n’a été interpellé dans l’opération de police menée au moment où le Parlement était réuni en plénière à Strasbourg. Mais plusieurs élus seraient dans le collimateur des enquêteurs.C’est la deuxième fois en moins de trois ans que le Parlement européen, seule institution élue de l’UE, est éclaboussé par un scandale de corruption.Dans le Qatargate, la justice belge enquête depuis 2022 sur des faits impliquant plusieurs ex-eurodéputés socialistes soupçonnés d’avoir été corrompus par deux puissances étrangères, le Qatar et le Maroc.Les deux pays, qui sont soupçonnés d’avoir fait des cadeaux ou versements en liquide afin de lisser leur image en matière de droits humains, ont toujours fermement nié.”Depuis trop longtemps, les députés européens adoptent une approche insouciante de l’éthique et continuent de vivre dans une culture d’impunité”, a réagi l’organisation Transparency international, jugeant ces nouvelles révélations “aussi graves” que celles du Qatargate.”La corruption doit être punie. Nous avons vraiment besoin d’un contrôle indépendant des violations éthiques, c’est un rappel douloureux après le Qatargate que l’Union européenne reste vulnérable”, a déclaré de son coté l’eurodéputé écologiste allemand Daniel Freund, joint par l’AFP.Le Parlement européen a dit de son côté “prendre acte” de la nouvelle enquête et être prêt à y “coopérer pleinement” si la justice belge le sollicite.
Turkey insists foreign fighters be expelled from Syria: source
Turkey’s top diplomat travelled to Damascus on Thursday as Ankara said foreign fighters must be expelled from Syria, after an agreement spearheaded by the war-torn country’s new authorities to disband armed groups.Flanked by Turkey’s defence minister and its spy chief, Foreign Minister Hakan Fidan was paying a “working visit” to Syria, the ministry said in a statement, without further details.Fidan was due to meet with Syrian leader Ahmed al-Sharaa, who led the Islamist HTS group that overthrew Bashar al-Assad in December, according to state-run TRT television. It is his second visit to Damascus after he became the first foreign minister to travel there, two weeks after Assad’s ouster.The visit comes three days after Syria’s new authorities forged an agreement with the head of the Kurdish-dominated Syrian Democratic Forces (SDF) to integrate the autonomous Kurdish administration into the national government.The move seeks to disband armed groups and establish government control over the entire country after more than 13 years of civil war. The SDF, seen as essential in the fight against Islamic State (IS) jihadists, is dominated by the Kurdish People’s Protection Units (YPG).Ankara views the YPG as an offshoot of the Kurdistan Workers’ Party (PKK), an outlawed group dominated by ethnic Kurds in Turkey that has waged an insurgency against the Turkish state since 1984.”As Turkey, we remain determined to fight against terrorism,” a Turkish defence ministry source said. “There’s no change in our expectations for an end to terrorist activities in Syria, for terrorists to lay down their weapons and for foreign terrorists to be removed from Syria,” the source added.- ‘Step in right direction’ -Turkey, which has pressed Syria’s new leaders to address the issue of the YPG’s control over substantial parts of northern Syria, is closely watching the process of integrating the SDF into the Syrian government. “We’ll see how the agreement is to be implemented… in the field,” the defence ministry source said. “We will closely follow its positive or negative consequences.” Since 2016, Turkey has carried out a series of military ground operations in Syria to force Kurdish forces away from its border.President Recep Tayyip Erdogan said Tuesday that the full implementation of the agreement would serve peace and security, and benefit all Syrians. “We see every effort to cleanse Syria of terrorism as a step in the right direction,” he said. The United States — which had allied with the SDF to battle the Islamic State group, to the dismay of Turkey — also welcomed the agreement in Syria.Turkey will host a regional summit in April to discuss anti-IS operations, a Turkish diplomatic source told AFP. The agreement comes two weeks after jailed PKK founder Abdullah Ocalan called for the group to lay down its weapons and disband. The PKK, designated as a “terror” group by Turkey, the European Union and the United States, announced a ceasefire after Ocalan’s historic call, saying: “None of our forces will carry out any armed operation unless they are attacked.”Ankara has said that if the promises are not kept, Turkish forces will continue their current anti-PKK military operations.Â
Taxe sur les billets d’avion: Ryanair quitte un aéroport dans la Marne
La compagnie aérienne irlandaise Ryanair va supprimer les deux lignes qu’elle exploitait au départ d’un aéroport dans la Marne, invoquant l’augmentation de la taxe sur les billets d’avion en France prévue dans le budget 2025, a annoncé jeudi le département.La disparition prévue à partir du 29 mars de ces deux lignes reliant l’aéroport de Vatry à Porto (Portugal) et Marrakech (Maroc) “aura des conséquences néfastes pour l’ensemble de notre territoire”, a prévenu le département de la Marne dans un communiqué de presse.Ces deux lignes représentaient 85% du trafic passagers de l’aéroport l’an dernier, soit 74.000 passagers sur 86.000, a précisé le département.”La décision à courte vue du gouvernement français de plus que doubler les taxes passagers, qui étaient déjà excessives, à compter du 1er mars, ne pouvait pas arriver à un plus mauvais moment”, a écrit Ryanair dans un courrier du 21 février adressé au directeur de l’aéroport de Vatry et dont l’AFP s’est procuré jeudi une copie.”Par conséquent, Ryanair a été contraint de revoir ses capacités en France” avant la saison été-hiver 2025, en vue d’en transférer certaines vers d’autres pays de son réseau présentant des coûts moins élevés, a poursuivi la compagnie aérienne.La décision de Ryanair “concernerait plusieurs aéroports” régionaux en France, selon le département de la Marne.La compagnie n’avait pas réagi jeudi en début d’après-midi aux sollicitations de l’AFP.”La France est à contre-courant”, alors que d’autres pays en Europe réduisent leurs taxes sur l’aviation, avait estimé début février le patron de Ryanair Michael O’Leary lors d’une conférence de presse à Lisbonne.La loi de finances 2025 du gouvernement comprend une augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA), passée à 7,4 euros contre 2,63 euros auparavant pour les vols intérieurs ou vers l’Europe. L’Union des aéroports français (UAF) a mis en garde mercredi contre le risque de voir les compagnies aériennes à bas coûts, qui pèsent plus de 99% de l’activité de Beauvais, Carcassonne, Béziers et Nîmes, se détourner de la France en raison de l’augmentation de cette taxe.Le gouvernement ne compte pas revenir sur cette hausse applicable depuis le 1er mars, a déclaré vendredi dernier le ministre des Transports Philippe Tabarot, tout en indiquant n’être pas favorable à ce qu’elle devienne pérenne.
Le Pakistan enterre les premiers morts de la sanglante attaque d’un train
Le Pakistan enterre jeudi les premiers morts de la sanglante prise d’otage à bord d’un train avec environ 450 passagers il y a deux jours au Baloutchistan, région du sud-ouest en proie de longue date à une insurrection séparatiste.Une vingtaine de dépouilles ont été acheminées à Mach, dont la gare a été transformée en hôpital de campagne et centre de crise improvisé après cette attaque d’une ampleur inédite. Il s’agit, selon un communiqué de l’armée, de “21 otages innocents” tués par leurs ravisseurs de l’Armée de libération du Baloutchistan (BLA) et de quatre soldats tués lors des opérations de sauvetage, dans cette région du sud-ouest du Pakistan.Les premières funérailles auront lieu après le repas du rupture du jeûne du ramadan en soirée. Un responsable des chemins de fer du Baloutchistan a affirmé à l’AFP que les 25 cercueils renfermaient les corps de “19 passagers membres de l’armée, un policier, et un responsable ferroviaire” et précisé que “quatre corps restent à identifier”. Ce décompte a été confirmé à l’AFP par un gradé participant au transfert des dépouilles.Mercredi soir, les autorités ont annoncé avoir libéré plus de 340 passagers et fait état de victimes, mais les bilans diffèrent selon les sources. Auparavant, un haut-gradé avait fait état auprès de l’AFP d’un bilan plus élevé : 27 soldats tués alors qu’ils étaient otages à bord du train et un autre tué dans les combats contre les séparatistes.Les autorités affirment en outre que “33 terroristes” impliqués dans la prise d’otages ont été tués dans les combats.Des responsables locaux ont annoncé que les recherches de corps se poursuivaient sur le site de l’attaque et que les autorités avaient en prévision envoyé une centaine de cercueils à Quetta.- “Suppliaient de les épargner” -Principal organisation séparatiste de cette province, le groupe Armée de libération du Baloutchistan, s’est emparé du Jaffar Express mardi à la mi-journée, avec à son bord environ 450 passagers, des civils et des militaires en permission.Parti pour rallier Peshawar plus au nord pour un voyage de 30 heures, le train a été immobilisé par une explosion qui a fait sauter les rails sous la locomotive.Ont alors débuté plus de 30 heures de combats entre séparatistes qui ont pris des passagers en otage, sur la base de leur profession ou de leur ethnie selon des témoignages de rescapés, et les forces de sécurité, déployées au sol et dans les airs.Des rescapés ont raconté avoir vu nombre de leurs compagnons de voyage abattus par les assaillants montés dans le train.Mercredi en fin de journée, après des heures de marche puis de train, onze d’entre eux qui étaient parvenus à échapper à la vigilance de leurs ravisseurs sont arrivés à Quetta, la capitale de la région aux confins de l’Iran et de l’Afghanistan.Toute la nuit, “ils ont abattu beaucoup de gens (…) certains les suppliaient de les épargner au nom de Dieu”, a raconté à l’AFP Mohammed Navid, précisant que les victimes étaient “des Pendjabis et des Sairakis”, deux ethnies d’autres provinces.Mercredi matin, dit-il, “ils ont relâché leur attention, ils pensaient qu’on n’oserait pas partir” mais “on s’est échappés et ils nous ont tiré dessus dans le dos”.Ils ont d’abord “pris les femmes à part, leur disant de fuir” et ont “épargné les personnes âgées”, avant de désigner des passagers et de les tuer, a rapporté Noumane Ahmed, un autre rescapé. Le Premier ministre Shehbaz Sharif est arrivé à Quetta pour rencontrer politiciens et haut-gradés du gouvernement local et, selon son bureau, “dire sa solidarité aux habitants” –auxquels il ne s’est jusqu’ici pas adressé.Le Baloutchistan, malgré ses réserves d’hydrocarbures et de minerais, est la province la plus pauvre du Pakistan. La minorité baloutche ne cesse de réclamer sa part des richesses générées par l’exploitation du sous-sol et les immenses projets chinois comme les flambant neufs aéroport et port de Gwadar.
EU, US eye greater energy ties amid Trump frictions
European and US policy makers are eyeing deeper ties around natural gas even as trade conflict boils and President Donald Trump challenges the long-running transatlantic alliance.EU officials appearing on public panels at the CERA Week energy gathering spoke optimistically about the potential for rising US liquefied natural gas exports to play an even bigger role after the fuel offset key supplies following the 2022 Russian invasion of Ukraine.”Hopefully by 2027, we will be down to zero (fossil fuel imports from Russia),” Jovita Neliupsiene, ambassador of the European Union Delegation to the United States, said on a panel Wednesday.Earlier this week, Dan Jorgensen, commissioner for energy and housing in the European Commission, said the bloc now gets 13 percent of its gas from Russia, down from 45 percent in February 2022.”Indirectly we have filled Putin’s war chest,” said Jorgensen, who described the goal as “100 percent free of molecules from Russia.”The statements come as supplies of US LNG exports appear poised to surge higher after Trump reversed a move by predecessor Joe Biden to freeze LNG export permitting. Trump administration officials have pointed to higher LNG exports as a way for Europe to address Trump’s focus on trade imbalances.At CERA, Trump’s Energy Secretary Chris Wright and Interior Secretary Doug Burgum both spoke of LNG exports as a way to bolster an ally.European officials did not comment on Trump’s friendly posture towards Russian President Vladimir Putin which has come as the White House has broadly distanced itself from traditional allies in Europe.On Wednesday, the European Union unveiled counter-tariffs on US goods after 25 percent US tariffs went into effect on steel and aluminum.- Europe’s dilemma -While EU officials set government policy, the decisions about fuel transactions are taken at the corporate level, a point alluded to Laurent Ruseckas of S&P Global, who moderated Wednesday’s panel, “Energy and the future of European Security.””It’s become sort of a cliche to say that the transatlantic relationship now has become transactional, but in the energy business, transactions are what we’re all about,” Ruseckas said.LNG is one place where the United States and Europe are still “potentially extremely well aligned,” said Ruseckas.The Trump administration’s positive stance towards fossil fuels is expected to roughly double the amount of US natural gas exported over the next five years, said Matthew Palmer, head of North American natural gas at S&P Global Commodity Insights.Much of the LNG in this growing “wave” has been through relatively short-term contracts between suppliers like Total and Shell and European utilities that may not want to lock themselves into long-term agreements, Palmer said.”We love the US because you have the cheapest gas of the planet,” TotalEnergies chief executive Patrick Pouyanne said this week in vowing more US LNG investment.Begun in 1983 by Daniel Yergin, author of The Prize, a Pulitzer Prize-winning history of the oil industry, CERAWeek is an annual Houston gathering that has expanded beyond its petroleum roots to include the power and renewable sectors.The conference also includes panels with geopolitical experts analyzing what the early days of the Trump administration portends for international alliances.Europe has realized “they have to go it on their own,” said Brookings Institution senior fellow Angela Stent.”I see now the beginning of a long term shift of the Europeans realizing that what they have had for these past nearly 80 years is really gone.”Some Europeans are privately discussing “why should I trade reliance on Vladimir Putin for reliance on Donald Trump?” said Chris Treanor, executive director of the Partnership to Address Global Emissions.But the current surge of US LNG investment means “there will be more gas available for European buyers, should they be interested in pursuing it.”
NATO’s ‘Trump whisperer’ heads to White House for tough talks
NATO Secretary General Mark Rutte visits the White House Thursday seeking to convince President Donald Trump to maintain US commitment to the transatlantic alliance and to Ukraine.Dubbed the “Trump whisperer” for his ability to manage the mercurial US leader, the former Dutch prime minister will face a tough job of convincing Trump that NATO allies are paying enough for their own defense.Trump has repeatedly called into question whether the United States would defend allies who do not boost their defense spending, causing major jitters as Europe faces an increasingly aggressive Russia on its doorstep.Rutte will also be trying to smooth over recent tensions between Trump and Ukraine, as a top US negotiator arrived in Moscow to deliver a ceasefire proposal following a swift pivot by Trump towards Russia.”I expect key messages will be around how much Europe is stepping up on spending, how we all need to do more on defense production, and welcoming progress in pursuit of peace for Ukraine,” Rutte’s spokeswoman said.Trump will host Rutte in the Oval Office before the pair have lunch at the White House. The NATO chief will also meet senior Trump administration officials and members of the US Congress.The visit is Rutte’s first meeting with Trump since the US president began his second term on January 20, and comes at a critical time.Trump is famously skeptical about whether the United States — by far the biggest military in the transatlantic alliance and ultimate guarantor of Europe’s security since World War II — should continue in that role.- Defense spending -The US president’s sudden decision to start talks with Russian counterpart Vladimir Putin in February on the Ukraine war further stunned and worried US allies about his commitment.He has continued to sow doubts in recent days, saying of allies a week ago that “if they don’t pay, I’m not going to defend them.”Trump has previously called for allies to lift annual defense spending to five percent of GDP from the current two-percent target, which NATO expected only 23 of 32 members to meet last year.He has also questioned whether allies would defend the United States — despite the fact that the only time NATO has invoked its Article 5 collective defense measure was after the 9/11 attacks on the United States in 2001.NATO allies will be looking to Rutte, a veteran of European diplomacy, to convince Trump that the alliance is worth sticking by.Rutte is widely credited with rescuing a 2018 NATO summit by talking Trump around on defense spending during his first term.He also showed typical Dutch directness by brazenly contradicting the president in a previous visit to the Oval Office that same year.In an exchange that later went viral, Trump claimed it would be “positive” whether or not the EU and the United States managed to clinch a trade deal.The visiting Rutte scoffed out loud and interjected: “No! It’s not positive. We have to work something out.”