Le pape François passe le cap de ses 12 ans de pontificat à l’hôpital

François passe jeudi le cap de ses 12 ans de papauté à l’hôpital, sans date de sortie prévue, l’incertitude persistant sur l’avenir de son pontificat même si ses médecins ont écarté tout danger immédiat.Quand François pourra-t-il quitter l’hôpital Gemelli de Rome? Dans quel état? Sera-t-il capable de poursuivre sa mission? Les interrogations se multiplient autour du pontife de 88 ans après sa double pneumonie, source d’inquiétudes chez les catholiques depuis le 14 février.S’il n’est plus dans un état “critique”, l’évêque de Rome bénéficie toujours d’une assistance respiratoire, via des canules nasales en journée et un masque à oxygène la nuit.Jeudi matin, le pape a poursuivi sa thérapie ainsi que la kinésithérapie motrice, avant de prier, a indiqué le Vatican. Selon le dernier bulletin médical publié mercredi soir, l’état de santé de François “reste stable” et “une radiographie du thorax a confirmé les améliorations”.Le chef des 1,4 milliard de catholiques s’est vu remettre des centaines de dessins et messages d’enfants arrivés du monde entier ces derniers jours, a indiqué le Vatican.Cette hospitalisation, la quatrième et la plus longue depuis son élection le 13 mars 2013, porte néanmoins un sérieux coup d’arrêt au rythme effréné que s’était jusqu’ici imposé le jésuite argentin en dépit des avertissements de son entourage.Selon les médecins, il faut des semaines pour se relever d’une telle épreuve. Sans doute davantage pour François, qui s’était vu retirer le lobe supérieur du poumon droit à 21 ans et a multiplié ces dernières années les alertes de santé, dont deux opérations sous anesthésie générale et des infections respiratoires à répétition.- “Point d’interrogation” -“La suite du pontificat reste en point d’interrogation pour l’instant, y compris pour François lui-même”, confie à l’AFP le père Michel Kubler, ancien rédacteur en chef du quotidien catholique français La Croix.”Il ne sait pas à quoi va ressembler sa vie une fois de retour au Vatican, et se réserve donc sans doute la possibilité de renoncer à sa charge s’il n’y arrivait plus”, ajoute-t-il.La récente convocation d’un consistoire (réunion de cardinaux), format choisi par son prédécesseur Benoît XVI pour annoncer sa renonciation à la stupeur générale, a ravivé les spéculations sur une possible renonciation de François. Mais aucune date n’a été fixée et il a pris ses distances avec cette hypothèse ces dernières années, estimant qu’elle ne devait pas devenir “une mode”.Pendant son absence, François, qui n’est plus apparu en public depuis le 14 février, a délégué des messes à de hauts responsables du Saint-Siège tout en maintenant certaines activités comme signer des documents ou recevoir ses proches collaborateurs.Le calendrier apparaît délicat à l’approche des fêtes de Pâques, période de l’année extrêmement chargée, et en plein Jubilé, “année sainte” de l’Eglise catholique avec son lot d’évènements culturels et religieux et ses quelque 30 millions de fidèles attendus.Difficile, dans les conditions actuelles, d’imaginer le pape retrouver le même rythme qu’auparavant.”C’est probablement la fin du pontificat tel qu’on l’a connu jusqu’ici” avec sa cadence riche d’audiences, de voyages à l’étranger et de multiples engagements, prévient Michel Kubler.- Réformes inachevées -Principale interrogation qui en découle: la poursuite des réformes engagées par François depuis 12 ans.Homme de terrain et de contact, Jorge Mario Bergoglio n’a pas seulement signé un changement de style au Vatican: ses réformes ont modifié en profondeur la vie de l’Eglise.Remise en ordre des finances, place des laïcs et des femmes, décentralisation, ouverture aux divorcés remariés et aux fidèles LGBT+, évangélisation, lutte contre les violences sexuelles: nombre de décisions ont déjà été concrétisées dans des textes officiels.Cette politique a valu à François une opposition farouche en interne, qui est allée crescendo ces dernières années, à l’image de la levée de boucliers provoquée par l’ouverture des bénédictions aux couples de même sexe fin 2023.”Qu’on l’apprécie ou non, il a fait bouger les lignes, mais beaucoup de choses restent encore en attente”, rappelle une source vaticane sous le couvert de l’anonymat.Dernier chantier en date, le Synode sur l’avenir de l’Eglise – grande réunion mondiale d’évêques à laquelle le pape a associé pour la première fois des laïcs et des femmes – a voulu instaurer une horizontalité inédite, jusque dans les diocèses.Mais la question très controversée du diaconat féminin a été laissée en suspens et les thèmes les plus sensibles ont été confiés à 10 groupes de travail qui doivent rendre leurs conclusions en juin.

Le pape François passe le cap de ses 12 ans de pontificat à l’hôpital

François passe jeudi le cap de ses 12 ans de papauté à l’hôpital, sans date de sortie prévue, l’incertitude persistant sur l’avenir de son pontificat même si ses médecins ont écarté tout danger immédiat.Quand François pourra-t-il quitter l’hôpital Gemelli de Rome? Dans quel état? Sera-t-il capable de poursuivre sa mission? Les interrogations se multiplient autour du pontife de 88 ans après sa double pneumonie, source d’inquiétudes chez les catholiques depuis le 14 février.S’il n’est plus dans un état “critique”, l’évêque de Rome bénéficie toujours d’une assistance respiratoire, via des canules nasales en journée et un masque à oxygène la nuit.Jeudi matin, le pape a poursuivi sa thérapie ainsi que la kinésithérapie motrice, avant de prier, a indiqué le Vatican. Selon le dernier bulletin médical publié mercredi soir, l’état de santé de François “reste stable” et “une radiographie du thorax a confirmé les améliorations”.Le chef des 1,4 milliard de catholiques s’est vu remettre des centaines de dessins et messages d’enfants arrivés du monde entier ces derniers jours, a indiqué le Vatican.Cette hospitalisation, la quatrième et la plus longue depuis son élection le 13 mars 2013, porte néanmoins un sérieux coup d’arrêt au rythme effréné que s’était jusqu’ici imposé le jésuite argentin en dépit des avertissements de son entourage.Selon les médecins, il faut des semaines pour se relever d’une telle épreuve. Sans doute davantage pour François, qui s’était vu retirer le lobe supérieur du poumon droit à 21 ans et a multiplié ces dernières années les alertes de santé, dont deux opérations sous anesthésie générale et des infections respiratoires à répétition.- “Point d’interrogation” -“La suite du pontificat reste en point d’interrogation pour l’instant, y compris pour François lui-même”, confie à l’AFP le père Michel Kubler, ancien rédacteur en chef du quotidien catholique français La Croix.”Il ne sait pas à quoi va ressembler sa vie une fois de retour au Vatican, et se réserve donc sans doute la possibilité de renoncer à sa charge s’il n’y arrivait plus”, ajoute-t-il.La récente convocation d’un consistoire (réunion de cardinaux), format choisi par son prédécesseur Benoît XVI pour annoncer sa renonciation à la stupeur générale, a ravivé les spéculations sur une possible renonciation de François. Mais aucune date n’a été fixée et il a pris ses distances avec cette hypothèse ces dernières années, estimant qu’elle ne devait pas devenir “une mode”.Pendant son absence, François, qui n’est plus apparu en public depuis le 14 février, a délégué des messes à de hauts responsables du Saint-Siège tout en maintenant certaines activités comme signer des documents ou recevoir ses proches collaborateurs.Le calendrier apparaît délicat à l’approche des fêtes de Pâques, période de l’année extrêmement chargée, et en plein Jubilé, “année sainte” de l’Eglise catholique avec son lot d’évènements culturels et religieux et ses quelque 30 millions de fidèles attendus.Difficile, dans les conditions actuelles, d’imaginer le pape retrouver le même rythme qu’auparavant.”C’est probablement la fin du pontificat tel qu’on l’a connu jusqu’ici” avec sa cadence riche d’audiences, de voyages à l’étranger et de multiples engagements, prévient Michel Kubler.- Réformes inachevées -Principale interrogation qui en découle: la poursuite des réformes engagées par François depuis 12 ans.Homme de terrain et de contact, Jorge Mario Bergoglio n’a pas seulement signé un changement de style au Vatican: ses réformes ont modifié en profondeur la vie de l’Eglise.Remise en ordre des finances, place des laïcs et des femmes, décentralisation, ouverture aux divorcés remariés et aux fidèles LGBT+, évangélisation, lutte contre les violences sexuelles: nombre de décisions ont déjà été concrétisées dans des textes officiels.Cette politique a valu à François une opposition farouche en interne, qui est allée crescendo ces dernières années, à l’image de la levée de boucliers provoquée par l’ouverture des bénédictions aux couples de même sexe fin 2023.”Qu’on l’apprécie ou non, il a fait bouger les lignes, mais beaucoup de choses restent encore en attente”, rappelle une source vaticane sous le couvert de l’anonymat.Dernier chantier en date, le Synode sur l’avenir de l’Eglise – grande réunion mondiale d’évêques à laquelle le pape a associé pour la première fois des laïcs et des femmes – a voulu instaurer une horizontalité inédite, jusque dans les diocèses.Mais la question très controversée du diaconat féminin a été laissée en suspens et les thèmes les plus sensibles ont été confiés à 10 groupes de travail qui doivent rendre leurs conclusions en juin.

US negotiators to set out Ukraine truce plan to Russia

US negotiators travelled to Russia on Thursday to present their plan for a 30-day ceasefire in Ukraine, but Moscow warned in advance it would refuse any temporary deal that gave Kyiv a “breather”.Ukraine agreed to the plan during talks with US officials in Saudi Arabia on Tuesday, as US President Donald Trump pushes for a speedy end to the more than three-year conflict.Russia has been grinding forward on the battlefield for over a year, claiming on Thursday to have driven Ukraine from the town of Sudzha in its Kursk region.Russian President Vladimir Putin will likely give his assessment of the US and Ukrainian-backed proposal later on Thursday, Kremlin aide Yuri Ushakov said.A plane linked to Trump’s envoy Steve Witkoff landed earlier at Vnukovo-2, a Moscow airport terminal often used to receive foreign dignitaries, Russian news agencies reported.”Negotiators are flying in and indeed contacts are scheduled,” Kremlin spokesman Dmitry Peskov said, without saying who was part of the US team.Trump has expressed optimism that his team can secure a ceasefire, even as Kyiv and Moscow trade almost daily aerial attacks.”People are going to Russia right now as we speak. And hopefully we can get a ceasefire from Russia,” he told reporters on Wednesday.Ukrainian President Volodymyr Zelensky on Thursday said the fact Russia was yet to respond to the idea showed it did not want peace.”Regrettably, for more than a day already, the world has yet to hear a meaningful response from Russia to the proposals made,” he said on social media.”This once again demonstrates that Russia seeks to prolong the war and postpone peace for as long as possible.”- ‘Temporary breather’ -Setting out its red lines ahead of the talks, Russia ruled out foreign peacekeepers in Ukraine and mooted potential sanctions relief.Moscow wants any settlement to be long-term and secure its interests, rather than a temporary deal that would give Ukraine a “breather”, Ushakov said.”That is what we are striving for. A peaceful settlement that takes into account the legitimate interests of our country,” Kremlin aide Yuri Ushakov told a state TV reporter.Ushakov called the 30-day ceasefire proposal a “hasty” plan that “is not in favour of a long-term settlement”.”It would be nothing more than a temporary breather for the Ukrainian military,” he said following a call with Waltz.Russia has also ruled out foreign peacekeepers being deployed to Ukraine as part of a ceasefire or long-term security guarantee for Kyiv.Ukraine has asked its European allies to deploy military “contingents” on its territory once the conflict ends to protect against future attacks from Russia.”It is absolutely unacceptable to us that army units of other states are stationed in Ukraine under any flag,” Russian foreign ministry spokeswoman Maria Zakharova said in a briefing.”Be it a foreign contingent and a military base… all this would mean the involvement of these countries in a direct armed conflict with our country,” she added.- Battle for Kursk -Russia meanwhile claimed rapid advances in the Kursk region — where Kyiv launched a cross-border assault last August.The Russian defence ministry said it had “liberated” Sudzha along with two other settlements in the border region.Sudzha, home to around 5,000 people before the fighting, was the largest settlement Kyiv seized after it launched its shock assault into Russia.The Kursk region was one of Kyiv’s few bargaining chips in swapping land with Russia, which has occupied around a fifth of Ukraine since it took Crimea in 2014 and launched its full-scale assault in February 2022.Ukraine now risks losing its grip on the border region entirely, ceding dozens of square kilometres in the past seven days, according to military bloggers.Ukraine’s commander-in-chief hinted late Wednesday some of its troops were pulling back in the region.Putin visited the region on Wednesday for the first time since Ukraine launched its incursion.Dressed in battle fatigues, he expressed hope his army would “fully liberate” areas under Kyiv’s control.Moscow’s rapid advances in the region came after the US paused intelligence sharing and security support for Ukraine, although analysts and officials have cautioned against making a direct link.Washington resumed its support for Kyiv ahead of the talks with Moscow.Both Moscow and Kyiv kept up hostilities into Thursday.Russia downed 77 Ukrainian drones overnight, its defence ministry said, while Ukraine’s air force said it downed dozens of drones fired at multiple regions.

At least 25 bodies retrieved from Pakistan train siege

The bodies of at least 25 people, including 21 hostages, killed in a train siege by separatist gunmen in Pakistan were retrieved from the site on Thursday ahead of the first funerals, officials said.Security forces said they freed more than 340 train passengers in a two-day rescue operation that ended late on Wednesday after a separatist group bombed a remote railway track in mountainous southwest Balochistan and stormed a train with around 450 passengers on board.The assault was claimed by the Baloch Liberation Army (BLA), one of a number of separatist groups that accuse outsiders of plundering natural resources in Balochistan near the borders with Afghanistan and Iran.Death tolls have varied, with the military saying in an official statement that “21 innocent hostages” were killed by the militants as well as four soldiers in the rescue operation.A railway official in Balochistan said the bodies of 25 people were transported by train away from the hostage site to the nearby town of Mach on Thursday morning.”Deceased were identified as 19 military passengers, one police and one railway official, while four bodies are yet to be identified,” the official, who spoke on condition of anonymity, told AFP.A senior local military official overseeing operations confirmed the details.An army official, speaking to AFP on condition of anonymity, earlier put the military toll at 28, including 27 off-duty soldiers taken hostage.Passengers who escaped from the siege said after walking for hours through rugged mountains to reach safety that they saw people being shot dead by militants.The first funerals were expected to take place on Thursday evening, after the Muslim-majority nation broke its daily fast, for the holy month Ramadan. Prime Minister Muhammad Shehbaz Sharif arrived in the provincial capital of Quetta to meet with security officials, his office said. “The Prime Minister expressed grief and sorrow over the martyrdom of security personnel and train passengers during the operation,” according to a statement.- ‘Our women pleaded’ -The BLA released a video of an explosion on the track followed by dozens of militants emerging from hiding places in the mountains to attack the train.Attacks by separatist groups have soared in the past few years, mostly targeting security forces and ethnic groups from outside the province. Muhammad Naveed, who managed to escape, told AFP: “They asked us to come out of the train one by one. They separated women and asked them to leave. They also spared elders.””They asked us to come outside, saying we will not be harmed. When around 185 people came outside, they chose people and shot them down.”Babar Masih, a 38-year-old Christian labourer, told AFP on Wednesday he and his family walked for hours through rugged mountains to reach a train that could take them to a makeshift hospital on a railway platform.”Our women pleaded with them and they spared us,” he said.”They told us to get out and not look back. As we ran, I noticed many others running alongside us.”Security forces have been battling a decades-long insurgency in impoverished Balochistan but last year saw a surge in violence in the province compared with 2023, according to the independent Center for Research and Security Studies.

La plateforme Bluesky veut des réseaux sociaux sans empereurs

“Un monde sans aucun César”: c’est avec ce message inscrit en latin sur son tee-shirt noir que Jay Graber, directrice générale de la plateforme Bluesky, a salué son public lundi au festival South by Southwest (SXSW), une pique contre Mark Zuckerberg, le patron de Meta (Facebook, Instagram).Il y a quelques mois, ce dernier a en effet porté un tee-shirt proclamant “Aut Zuck aut nihil”, reprenant l’expression latine “Soit César, soit rien”, mais en remplaçant le nom de l’empereur romain par son propre nom.Le contre-slogan de Jay Graber “était notre manière insolente de dire qu’il ne devrait pas y avoir une seule personne qui prenne toutes les décisions”, a expliqué Rose Wang, directrice des opérations de Bluesky, lors d’un entretien avec l’AFP.”Nous avons vu ce qui se passe quand quelqu’un prend le contrôle d’une plateforme du jour au lendemain”, a-t-elle ajouté.Faire une telle déclaration à SXSW n’est pas anodin.C’est au cours de ce festival à Austin, au Texas (sud), rythmé par des films, des concerts et des conférences technologiques que Twitter est apparu pour la première fois en 2007.La plateforme est ensuite devenue incontournable pour les conversations autour de l’actualité et des débats de société, avant d’être rachetée fin 2022 par Elon Musk, l’homme le plus riche du monde. Il l’a rebaptisée X et transformée en repaire privilégié pour ses adorateurs et ceux de Donald Trump, pour qui il a activement fait campagne l’année dernière, avant de devenir son bras droit à la Maison Blanche.- Garder le contrôle -En réaction à cette évolution, de nombreux utilisateurs se sont rapidement tournés vers des alternatives.Le blogueur Mike Masnick, qui a inspiré la création de Bluesky avec l’un de ses articles, décrit la plateforme comme une réponse à “l’impuissance apprise”: l’état dans lequel les gens acceptent sciemment mais à contrecÅ“ur que “quelqu’un d’autre contrôle les principales interactions de la vie”.Bluesky (litéralement “ciel bleu”) est né chez Twitter, mais est devenu indépendant avant l’acquisition par Musk.Deux femmes, Jay Graber et Rose Wang, dirigent aujourd’hui une équipe d’une vingtaine de personnes réparties dans le monde entier. La plateforme compte plus de 30 millions d’utilisateurs et connaît une expansion rapide.Elle repose sur un principe majeur: les utilisateurs peuvent transférer leur identité en ligne sur d’autres applications utilisant la même technologie. Une différence cruciale par rapport aux grandes plateformes contrôlées par des milliardaires (X et Meta) ou possiblement influencées par des gouvernements étrangers (ce dont TikTok est accusé).”L’idée est que si un milliardaire venait à prendre Bluesky en otage, tout le monde pourrait partir et construire Greensky” (“ciel vert”), explique Rose Wang.Bluesky permet aux développeurs et aux utilisateurs de créer des expériences personnalisées grâce à des flux ciblant des contenus – qu’il s’agisse de jardinage, de sport ou d’autres centres d’intérêt.- Compromis -Sur Tiktok ou Instagram, “les créateurs sont fatigués d’être au service d’un algorithme qui ne les sert pas”, estime la patronne.Sur Bluesky, les utilisateurs peuvent naviguer entre différents flux, suivre des comptes spécifiques ou explorer des contenus grâce à l’algorithme Discover de la plateforme.Actuellement, surtout aux États-Unis, le service attire des utilisateurs de gauche qui cherchent un refuge après la droitisation de X.Bluesky se distingue d’autres alternatives telles que Mastodon, où l’inscription nécessite de sélectionner des serveurs et de comprendre la complexe technologie sous-jacente. Mais la simplicité de l’accès à Bluesky et son ouverture s’accompagnent de compromis. Ses contenus ont ainsi été utilisés pour l’entraînement de modèles d’intelligence artificielle générative.Jasmine Enberg, analyste chez Emarketer, observe que les utilisateurs privilégient de plus en plus les réseaux offrant davantage de contrôle, ce qui “pourrait profiter à Bluesky, en particulier lorsqu’elle introduit des fonctionnalités favorables aux créateurs, comme des vidéos plus longues”. Il lui manque cependant “les outils sophistiqués des plateformes établies”, précise-t-elle.Rose Wang reste cependant optimiste. “Cette année sera celle de notre sortie au grand jour”, promet-elle.”Les gens veulent savoir ce qui se passe dans le monde et ont besoin d’un espace sûr pour discuter, s’amuser et se faire des amis. Pour l’instant, ils ne trouvent cela nulle part ailleurs.”

Nouveau Nutri-Score “proche d’une entrée en oeuvre”, selon le directeur général de la Santé

Le nouveau Nutri-Score n’a “jamais été aussi proche d’une entrée en oeuvre”, a estimé jeudi le directeur général de la Santé, “certain que, dans les prochains jours, les positions seront alignées” dans le gouvernement, où la ministre de l’Agriculture avait exprimé des critiques.”Le Nutri-Score est une innovation française qui a été portée par l’Inserm, qui est un vrai outil de santé publique, plébiscité par les Français et influençant les choix d’achats, et on ne peut pas faire comme si le surpoids et l’obésité n’étaient pas un problème de santé publique”, a souligné le Dr Grégory Emery devant l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis).S’il a “vu, comme tout le monde, qu’il y avait des positions la semaine dernière qui n’allaient pas totalement dans (ce sens)” au sein du gouvernement, il est “certain que, dans les prochains jours, les positions seront alignées parce que la santé publique fait partie des priorités du Premier ministre”.Vu cependant “ce que nous disent ceux qui ne sont pas favorables au Nutri-Score”, notamment “la filière laitière”, il juge qu'”on doit progresser encore sur ce qu’est et ce que n’est pas le Nutriscore, et peut-être revenir à des politiques nutritionnelles plus claires pour tout le monde”.”Quand je fais mes courses dans un supermarché et que j’ai 20 produits, si j’ai 20 produits avec un Nutriscore D et E, je dois me poser des questions. Si j’ai dans mon panier 18 produits A, B, C et deux produits D et E, comme des bonbons -je ne recommande pas de manger des bonbons, mais parfois on a le droit de se faire plaisir-, je sais quelle est la finalité de ces produits”, a exposé le directeur général de la Santé.Il ne s’agit pas de “comparer des produits pas comparables, comme des fromages avec des céréales ou avec une pomme (…) car le Nutri-Score est à l’intérieur d’une catégorie”, selon lui.”Il faut le Nutri-Score, et le plus possible (…) et il faut revenir aux équilibres nutritionnels, sur les fruits et légumes, sur les produits laitiers. Il faut arriver à articuler les deux”, a résumé Grégory Emery.Questionné sur un retard d’un an environ pour l’instauration du nouveau Nutri-Score, il a invoqué l’instabilité politique, avec “six mois pendant lesquels aucune décision à caractère politique n’a pu être prise”. “Mais on n’a jamais été aussi proches maintenant que ce nouvel algorithme entre en oeuvre”, a-t-il glissé.

Trump slammed for using ‘Palestinian’ as slur against top Democrat

US President Donald Trump has been condemned by Jewish and Muslim groups for using the term “Palestinian” as a slur in an attack on the country’s highest-ranking elected Jewish official.In comments to reporters in the Oval Office on Wednesday, Trump said Democratic Senator Chuck Schumer had “become a Palestinian.””He used to be Jewish. He’s not Jewish anymore, he’s a Palestinian,” Trump said.Schumer, a long-serving Democratic senator from New York, has resisted Republican pressure this week to back their stopgap plan to avoid a government shutdown.The Senate minority leader is a longtime advocate for Israel who has voiced support for a two-state solution to the Israeli-Palestinian conflict and also criticized Israel’s conduct of the war in Gaza.Jewish and Muslim organizations both slammed  Trump’s comments as offensive.”A President has many powers, but none of them include deciding who is and isn’t Jewish. Doing so, and using ‘Palestinian’ as a slur, are both beneath any (US president),” the Jewish activist group, the Anti-Defamation League said in a statement on X.Nihad Awad, the executive director of the Council on American-Islamic Relations (CAIR), called on Trump to apologize, adding that his use of the term “Palestinian” as a racial slur was both “offensive and beneath the dignity of his office.”Halie Soifer, CEO of the Jewish Democratic Council of America, also condemned Trump’s statements, calling them “abhorrent.””Since taking office, he’s elevated antisemitic conspiracy theorists & attacked our democracy. His rhetoric, agenda, and alignment with right-wing extremists are endangering American Jews,” Soifer wrote on X.Schumer’s office did not immediately reply to an AFP request for comment.Last month, Trump also referred to Schumer as Palestinian when the president proposed a widely criticized plan for the United States to take over the Gaza Strip and relocate Palestinians.And ahead of last year’s election, Trump accused Schumer of being a “proud member of Hamas.”

Trump slammed for using ‘Palestinian’ as slur against top Democrat

US President Donald Trump has been condemned by Jewish and Muslim groups for using the term “Palestinian” as a slur in an attack on the country’s highest-ranking elected Jewish official.In comments to reporters in the Oval Office on Wednesday, Trump said Democratic Senator Chuck Schumer had “become a Palestinian.””He used to be Jewish. He’s not Jewish anymore, he’s a Palestinian,” Trump said.Schumer, a long-serving Democratic senator from New York, has resisted Republican pressure this week to back their stopgap plan to avoid a government shutdown.The Senate minority leader is a longtime advocate for Israel who has voiced support for a two-state solution to the Israeli-Palestinian conflict and also criticized Israel’s conduct of the war in Gaza.Jewish and Muslim organizations both slammed  Trump’s comments as offensive.”A President has many powers, but none of them include deciding who is and isn’t Jewish. Doing so, and using ‘Palestinian’ as a slur, are both beneath any (US president),” the Jewish activist group, the Anti-Defamation League said in a statement on X.Nihad Awad, the executive director of the Council on American-Islamic Relations (CAIR), called on Trump to apologize, adding that his use of the term “Palestinian” as a racial slur was both “offensive and beneath the dignity of his office.”Halie Soifer, CEO of the Jewish Democratic Council of America, also condemned Trump’s statements, calling them “abhorrent.””Since taking office, he’s elevated antisemitic conspiracy theorists & attacked our democracy. His rhetoric, agenda, and alignment with right-wing extremists are endangering American Jews,” Soifer wrote on X.Schumer’s office did not immediately reply to an AFP request for comment.Last month, Trump also referred to Schumer as Palestinian when the president proposed a widely criticized plan for the United States to take over the Gaza Strip and relocate Palestinians.And ahead of last year’s election, Trump accused Schumer of being a “proud member of Hamas.”

Bétharram: l’évêque de Bayonne exprime sa “honte” et sa “solidarité” avec les victimes

L’évêque de Bayonne, Mgr Marc Aillet, a exprimé sa “honte”, jeudi, face aux multiples dénonciations de violences physiques et sexuelles dans des établissements catholiques du diocèse, dont celui de Notre-Dame-de-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques), assurant avoir découvert ces faits dans la presse.”L’Église a déjà manifesté sa honte à plusieurs reprises et je le refais aujourd’hui (jeudi)”, a déclaré Mgr Aillet, exprimant sa “solidarité avec les victimes”, lors d’une conférence de presse organisée avec un représentant de la congrégation de Bétharram et le responsable de l’enseignement catholique du diocèse, perturbée par un militant des droits de l’enfant.Arnaud Gallais, cofondateur de Mouv’Enfants, association de victimes de violences sexuelles, a accusé l’Église de “refuser d’ouvrir ses archives” et dénoncé les “mensonges” de l’institution sur son ignorance des violences physiques et sexuelles dans les établissements catholiques de la région.”Tout le monde savait ici. J’étais dans des petits villages et tout le monde vous dit : +Bétharram, tout le monde savait+”, a-t-il lancé le poing levé, ganté de blanc, debout sur l’estrade face aux représentants catholiques. “Arrêtez de nous dire que vous découvrez (…) Vous avez du sang sur les mains”, a-t-il ajouté.”J’entends votre colère, votre souffrance”, a répondu Mgr Aillet, qui a salué “la libération de la parole” après “une loi d’omerta généralisée dans l’Église et la société” durant “des décennies”, et maintenu avoir appris “par la presse” les accusations de violences commises à Lestelle-Bétharram et dans un autre collège privé de son diocèse, à Ustaritz, où des faits ont été dénoncés sans dépôt de plainte jusqu’à présent.À ses côtés, le directeur diocésain de l’enseignement catholique, Vincent Destais, a indiqué avoir envoyé “un courrier à tous les chefs d’établissement” pour “recevoir toutes les victimes passées”, accueillir leur parole et les “encourager à porter plainte”.”Notre sentiment de honte, de souffrance et de compassion” est “collectif”, a assuré ce responsable de 132 établissements accueillent 29.000 élèves aujourd’hui.”On a besoin de comprendre (…) parce qu’il est hors de question que ça se reproduise”, a-t-il insisté.De son côté, le père Laurent Bacho, responsable de la cellule d’écoute de la congrégation, s’est dit “stupéfait” et “abasourdi” des “faits massifs” et “inimaginables”, commis à Bétharram, évoquant un “aveuglement” de ses pairs.Les rencontres avec des victimes, fin novembre à Pau, et les décisions de lancer une démarche de réparation “ont pu paraître tardives” mais “nous engagent dans un chemin difficile” qui “peut apporter un apaisement” et “un point de reconstruction aux victimes”, a estimé le religieux.À l’issue de la conférence de presse, Gilles Parent, qui dénonce des violences physiques à Ustaritz dans les années 1970, s’est dit “satisfait” des échanges.”Mon but, c’est que les victimes puissent parler. J’ai demandé à Mgr Aillet qu’il lance un appel et il l’a fait”, a déclaré à l’AFP cet employé de bibliothèque de 63 ans à Bayonne.Le groupe Facebook qu’il a lancé, sur le modèle de celui des anciens de Bétharram, réunit à ce jour une centaine de victimes qui dénoncent notamment le “supplice de la règle en bois”, sur laquelle les élèves devaient rester à genou s’ils faisaient des erreurs en récitant leurs leçons.