C1: Arsenal fait tourner contre le PSV (2-2), la tête en quarts

Surpuissant à l’aller (7-1), Arsenal a fini le travail sans pression ni beaucoup de titulaires contre le PSV Eindhoven (2-2), mercredi à Londres, la tête déjà tournée vers les quarts de finale de la Ligue des champions contre le Real Madrid.La démonstration offensive de la semaine passée aux Pays-Bas a permis à Mikel Arteta de reposer les cadres sur-utilisés et d’offrir un temps de jeu bienvenu aux habitués du banc, à commencer par Raheem Sterling.”Je suis très heureux pour lui et pour beaucoup d’autres qui n’ont pas eu beaucoup de minutes ces derniers temps”, a commenté l’Espagnol. “La façon dont il a essayé de revenir après le corner sur la dernière action où il a reçu un carton jaune, c’est le genre de joueur que nous voulons voir”, a-t-il applaudi.Procéder à une large rotation est un luxe qu’aucun autre entraîneur ne pouvait se permettre à ce stade de la compétition et il n’a fait que des gagnants: les adversaires, d’abord, et les remplaçants habituels d’Arsenal, aussi.Certains d’entre eux ont peut-être gagné une place pour débuter le derby contre Chelsea dimanche en Premier League, à coup sûr le rendez-vous de la semaine le plus attendu à l’Emirates.Ce n’était pas l’ambiance des grands soirs dans l’enceinte d’Arsenal, mercredi, si ce n’est dans le parcage des supporters visiteurs, plein à craquer et qui a chanté à gorges déployées du début à la fin.Sur le terrain, en revanche, ce sont les locaux qui ont contrôlé le tempo de la rencontre, malgré l’équipe très remaniée.- Real Madrid en quarts -Seuls quatre titulaires du match précédent ont survécu à la rotation, un par ligne: le gardien David Raya, le défenseur Gabriel, le milieu Declan Rice et Mikel Merino en attaque.Les places libérées ailleurs ont été occupées sans grosse fausse note par l’ancien blessé Ben White, aligné au coup d’envoi pour la première fois depuis le 10 novembre, ou encore par une victime régulière de la concurrence en la personne de Kieran Tierney.Le premier buteur du soir a incarné ce tableau à la perfection: Oleksandr Zinchenko, défenseur utilisé comme milieu offensif, titulaire pour la première fois en dix matches avec les “Gunners”.L’Ukrainien a placé une frappe plein axe depuis l’extérieur de la surface (6e, 1-0) et n’a pas fêté son premier but en Ligue des champions, par respect par le PSV dont il a porté le maillot le temps d’une saison.Ivan Perisic, ancien du club rival Tottenham, a eu moins de scrupule après avoir profité des largesses défensives d’Arsenal (18e, 1-1).Les “Gunners” ont repris l’avantage vingt minutes plus tard sur une tête de Declan Rice (37e, 2-1), auteur de son deuxième but en deux matches.L’international anglais a profité d’un excellent travail de Sterling sur le côté droit: contrôle poitrine le long de la touche, accélération pour effacer deux adversaires et centre parfait.L’ailier prêté par Chelsea, déjà passeur sur le premier but, s’est mis en évidence avec des coups de rein et des inspirations que les supporters d’Arsenal n’avaient pas vraiment eu l’occasion d’apprécier jusqu’ici.Le public de l’Emirates n’avait pas non plus vu d’équipe visiteuse marquer à Londres cette saison en Ligue des champions, et Eindhoven y est parvenu deux fois.Mis sous pression, Jorginho a perdu dans le rond central et Couhaib Driouech a conclu d’un subtile piqué au-dessus de Raya (70e, 2-2). La rencontre s’est terminée sans enjeu et avec des tribunes dégarnies. Vivement les quarts de finale, où l’adversité sera d’un tout autre niveau: il faudra affronter le Real Madrid, champion d’Europe en titre emmené par Vinicius, Jude Bellingham et Kylian Mbappé, qui a éliminé son rival madrilène de l’Atlético aux tirs au but.

Argentine: violents heurts lors d’une marche pour les retraités, supporters de foot en soutien

Des heurts, parmi les plus violents en 15 mois de présidence Milei, ont opposé mercredi police et manifestants à Buenos Aires, lors d’une marche pour la défense des retraites, gonflée par la présence de nombreux supporters de clubs de football en soutien des retraités.La manifestation a dégénéré en milieu d’après-midi, après un long face-à-face tendu, puis de premières bousculades, entre les forces de l’ordre et plusieurs centaines de manifestants aux abords du Parlement, qui était en session.Des pierres et projectiles divers ont visé la police, qui a fait usage de balles en caoutchouc, de canons à eau et de gaz lacrymogène à de nombreuses reprises, lors d’accrochages mouvants, davantage qu’une bataille rangée, qui ont duré plus de deux heures.Une trentaine de personnes ont été interpellées au long de la journée, et deux policiers blessés, a indiqué la police de la capitale.Après les heurts initiaux, les plus durs, la police a dégagé la vaste place du Parlement, et repoussé des groupes de manifestants vers les rues adjacentes, sur un arrière-plan de nuages de lacrymogène, tandis que plusieurs poubelles, et une voiture de police, étaient incendiées, a constaté l’AFP.Peu après 18h00 locales (21H00 GMT) résonnaient encore quelques tirs de balles de caoutchouc alors que la police, dont des duos “volants” à moto, dispersait quelques manifestants qui avaient reflué vers la Place de Mai, devant la présidence.- “S’ils touchent aux vieux…” -Depuis des années, chaque mercredi à Buenos Aires voit une mobilisation de retraités, parfois quelques dizaines, parfois des centaines ou plus, pour protester contre la dégradation de leur pouvoir d’achat de longue date, en particulier une chute brutale aux premiers mois de la présidence de l’ultralibéral Javier Milei.Ces derniers jours, des appels se sont multipliés sur les réseaux sociaux entre supporters de clubs de football du pays, dont les grands River Plate, Boca Juniors, Racing, Independiente, pour se joindre aux retraités. A la fois pour appuyer leurs revendications, et protester contre la dureté de la police lors des mercredis précédents.Des heurts, relativement brefs, avaient fait quelques blessés légers, et entraîné des interpellations, quand la police avait fait usage de gaz lacrymogènes.Quelques syndicats et organisations de gauche radicale étaient également présents mercredi, comme souvent au côté des retraités.”Je suis venu parce que ce n’est pas possible qu’ils frappent des retraités, mon père est à la retraite, il a 83 ans et il touche la pension minimum, il n’a plus accès aux médicaments !”, s’indignait à l’AFP Martin Mansilla, chauffeur de taxi de 33 ans vêtu du maillot rouge d’Independiente. “S’ils touchent aux vieux, quel bordel se prépare !” ou “Milei, ordure, tu es la dictature !”, chantaient des groupes de supporters dans des rues menant au Parlement.Le porte-parole présidentiel avait par avance décrié la mobilisation comme “rien d’autre qu’une marche de +barrabravas+ (ultras) certainement d’obédience de gauche, kirchnéristes”.- “Marche déstabilisatrice” -La ministre de la Sécurité Patricia Bullrich avait pour sa part dénoncé “une marche déstabilisatrice”, et mis en garde les manifestants face à d’éventuels troubles. “Qu’ils ne s’y risquent pas, parce qu’ils vont nous trouver”, a-t-elle lancé.Les retraités argentins sont les grands perdants de la première année d’austérité de la présidence Milei, en réalité perdants depuis plusieurs années d’inflation chronique, qui culmina à 211% sur l’année 2023.Depuis mi-2024, le minimum retraite est indexé mensuellement sur l’inflation -au lieu d’une révision périodique et plus aléatoire auparavant. En mars, ce minimum, que perçoit plus de la moitié des retraités, est ainsi passé à près de 350.000 pesos (328 dollars). Mais surtout, les retraités ont souffert des six premiers mois de la présidence Milei, où un rattrapage des retraites avait été gelé, malgré une dévaluation de 52% fin 2023, et avec une hausse du prix des médicaments en parallèle.”Je crois que le peuple est en train de se réveiller, après tant de choses que fait ce gouvernement bâtard”, déclarait à l’AFP, un peu à l’écart des lacrymogènes, Cristina Delgado, 85 ans, qui perçoit le minimum retraite et se dit indignée par la réponse policière. “J’ai vécu quatre dictatures, mais là, c’est pire, parce que c’est en démocratie”.

Le gouvernement Trump revient sur des règles environnementales adoptées sous Biden

Le gouvernement du président Donald Trump a annoncé mercredi revenir sur une série de mesures environnementales adoptées par l’administration démocrate de Joe Biden, qui visaient notamment à réduire les émissions des automobiles et des centrales à charbon.Le patron de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), Lee Zeldin, a évoqué la “journée de déréglementation la plus importante et la plus conséquente de l’histoire des États-Unis”, promettant de “libérer l’énergie américaine” et de “revitaliser l’industrie automobile” de son pays.Parmi la trentaine de mesures annoncées, le gouvernement américain entend notamment annuler une règle de 2024 exigeant des centrales à charbon qu’elles éliminent la quasi-totalité de leurs émissions de CO2, sous peine de fermeture, grâce aux technologies de captage de carbone, une pierre angulaire de la politique climatique de Joe Biden.Saluée par les organisations environnementales comme “une décision colossale”, cette règle – qui concernait aussi les centrales à gaz devant être construites à l’avenir – devait s’appliquer à partir de 2032.Le précédent gouvernement estimait qu’elle aurait permis d’empêcher l’émission de près de 1,4 milliard de tonnes de CO2 d’ici 2047, soit l’équivalent des émissions annuelles de 328 millions de voitures. “Les entreprises polluantes se réjouissent aujourd’hui car l’EPA de Trump vient de les autoriser à rejeter une pollution climatique illimitée, sans se soucier des conséquences”, a réagi Charles Harper, de l’association environnementale Evergreen.Climatosceptique notoire, Donald Trump qualifie régulièrement “d’arnaque” la transition énergétique.Son gouvernement a licencié des centaines d’employés de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA), qui joue un rôle de premier plan dans la recherche sur le climat aux Etats-Unis.Des licenciements massifs sont également attendus à l’EPA, dont le budget devrait être réduit de 65%.- “Pollution sans entraves” -L’agence a dit mercredi sa volonté de revenir sur des normes concernant les émissions polluantes des automobiles qui devaient entrer en vigueur en 2027, et que Donald Trump avait critiquées.Elle compte par ailleurs redéfinir le périmètre de la loi sur les eaux propres (Clean Water Act), qui interdit de déverser des polluants dans les “eaux navigables des Etats-Unis”, sous peine d’amende.L’agence estime que l’administration de Joe Biden n’a pas tenu compte d’une décision de 2023 de la Cour Suprême, selon laquelle seules les “masses d’eau relativement permanentes, stagnantes ou à écoulement continu”, comme les ruisseaux, les fleuves, les lacs et les océans, devaient être protégées par cette loi.L’association environnementale Earthjustice a averti que cela excluait des millions d’hectares de zones humides, des écosystèmes vitaux qui filtrent l’eau et constituent une protection contre les inondations, ainsi que des millions de kilomètres de petits cours d’eau qui fournissent notamment de l’eau potable.Lee Zeldin a également confirmé la décision de fermer des services chargés des missions de justice environnementale au sein de l’agence, mettant fin à des décennies d’efforts fédéraux pour lutter contre la pollution affectant les populations défavorisées à travers les Etats-Unis.”Le président Trump souhaite que nous aidions à inaugurer un âge d’or en Amérique pour tous les Américains, indépendamment de leur race, de leur sexe, de leur origine”, a déclaré M. Zeldin aux journalistes. Pour Matthew Tejada, de l’ONG Natural Resources Defense Council, “l’EPA de Trump nous ramène à une époque de pollution sans entraves dans le pays, exposant chaque Américain à des produits chimiques toxiques, à de l’air sale et à de l’eau contaminée”.

Obamas in talks to produce Tiger Woods film

Barack and Michelle Obama are in talks to produce a new biopic about golf superstar Tiger Woods, a source familiar with the negotiations told AFP Wednesday.The movie is in development at Amazon MGM, according to Hollywood trade outlet Deadline, which first reported on the project.The studio had purchased the rights to “The Tiger Slam: The Inside Story of the Greatest Golf Ever Played,” Kevin Cook’s book on how Woods became the first golfer to be reigning champion at all four majors simultaneously, in 2000-01.Reinaldo Marcus Green, the filmmaker behind “King Richard” — which told the story of the childhoods of tennis greats Venus and Serena Williams and their coach father Richard — is attached to direct, Deadline said.That film earned Will Smith the best actor Oscar — an accolade infamously overshadowed when he struck comedian Chris Rock on stage during the 2022 Academy Awards gala, just minutes before winning the golden statuette.The former US president and first lady run Higher Ground Productions, which has produced the Oscar-winning documentary “American Factory” and Netflix hit thriller “Leave the World Behind,” as well as TV shows and podcasts.Woods is one of golf’s all-time superstars.He became the first Black player to win a major title when he captured the 1997 Masters in record fashion.The film is set to focus on perhaps his greatest achievement, popularly known as the “Tiger Slam,” when Woods won the 2000 US and British Opens and PGA Championship, and then added the 2001 Masters to capture four major trophies in a row.The movie is not expected to tackle Woods’ subsequent self-inflicted downfall that began with a car crash near his home In November 2009, which led to the exposure of a slew of extramarital affairs and the collapse of his marriage. The most recent of Woods’ 15 major wins — second only to Jack Nicklaus with 18 — came at the 2019 Masters.He announced Tuesday that he has suffered a ruptured Achilles tendon, in the latest injury blow to his roller-coaster career.

C1: Aston Villa gifle Bruges et rejoint le PSG en quarts

Aston Villa, en roue libre mercredi en Angleterre face au Club Bruges (3-0), sera l’adversaire du PSG en quarts de finale de la Ligue des champions.Le club de Birmingham, vainqueur 3-1 à l’aller en Venise du Nord, n’a jamais été inquiété par les champions de Belgique rapidement réduits à dix après l’exclusion au quart d’heure de Kyriani Sabbe suite à une faute sur Marcus Rashford qui filait droit vers le but de Simon Mignolet.Après Liverpool en 8es, les Parisiens de Luis Enrique devront donc affronter une deuxième équipe anglaise dans leur quête d’une première Coupe aux grandes oreilles. Match aller le 8 avril au Parc des Princes, retour le 15.Une rencontre que Dembelé et Cie aborderont avec le statut de favoris, Villa pointant actuellement à la huitième place de la Premier League à 25 points du leader… Liverpool.Sur le papier, il ne s’agira donc pas de l’adversaire le plus prestigieux du continent tandis que, par exemple, le Bayern devra se défaire de l’Inter Milan et le Barça du Borussia Dortmund.Si Villa et le PSG ne se sont jamais rencontrés sur la scène européenne, les Parisiens feront bien de se méfier d’une formation qui n’a connu qu’une seule défaite cette saison en C1, à Monaco fin janvier (1-0).Les protégés d’Unai Emery, ex-coach du PSG, ont ainsi dominé le Bayern (1-0) à l’automne avant d’accrocher la Juventus (0-0). Tout sauf un oiseau pour le chat, donc. Même si la forme des deux équipes a épousé des courbes opposées ces dernières semaines, le PSG formant un bloc compact de plus en plus impressionnant.- Retrouvailles pour Asensio, Enrique et Emery -Face aux Blauw en Zwart, Villa a donc eu très tôt (17e) la tâche facilitée par l’exclusion de Sabbe.Du pain béni pour les équipiers du capitaine John McGinn qui se sont fait plaisir via un doublé de l’Espagnol Marco Asensio (50e et 61e) et un but du défenseur néerlandais Ian Maatsen (57e).Villa s’offre une rencontre de prestige face au Paris SG. Un match qui sera l’occasion de retrouvailles pour Asensio, prêté cet hiver par le club français à Aston Villa où il a d’emblée conquis les exigeants fans du Midlands (sept buts: deux en Premier League, deux en FA Cup et donc désormais trois en Ligue des champions).Aucune clause du contrat de prêt de l’international espagnol ne l’empêche en effet d’affronter l’équipe à laquelle il appartient selon un contrat valable jusqu’en 2026.Et pour les entraîneurs Luis Enrique et Unai Emery, ce sera aussi l’occasion d’un nouveau duel. Au printemps 2017, le PSG entraîné par Emery avait battu le Barça d’Enrique (4-0) au Parc des Princes avant une remontada catalane au match retour (6-1).

Le retour des astronautes américains coincés dans l’ISS se dessine

Une nouvelle mission habitée doit s’envoler mercredi vers la Station spatiale internationale à bord d’un vaisseau de l’entreprise d’Elon Musk, SpaceX, ouvrant la voie au retour des deux astronautes américains coincés dans l’espace depuis neuf mois.”Tous les systèmes sont en place et la météo est bonne”, a indiqué dans l’après-midi SpaceX sur le réseau social X.Le lancement doit se tenir à 19H48 locales (23H48 GMT) depuis Cap Canaveral, en Floride. Après plus de 10 heures de voyage, l’équipage formé de quatre personnes rejoindra la Station spatiale internationale (ISS), où les deux astronautes infortunés l’attendent.Si tout se déroule comme prévu et que la météo reste favorable, ces derniers, nommés Butch Wilmore et Suni Williams pourraient revenir sur Terre dès dimanche, a précisé la Nasa.Initialement partis pour une mission de huit jours, ces deux vétérans de l’espace sont coincés depuis juin dernier dans l’ISS en raison de défaillances sur le vaisseau Starliner de Boeing qui les avait acheminés en juin.Un périple qui a récemment pris un tournant politique, le président Donald Trump et son grand allié Elon Musk accusant l’administration de l’ex-président Joe Biden de les avoir volontairement abandonnés à leur sort.Le multimilliardaire est chargé depuis l’été 2024 par la Nasa d’opérer leur retour, mais a récemment assuré qu’il aurait pu les secourir il y a longtemps, sans toutefois préciser comment.- Rotation régulière -Son entreprise SpaceX a envoyé fin septembre vers l’ISS un vaisseau Crew Dragon avec seulement un astronaute américain et un cosmonaute russe à bord – au lieu des quatre passagers initialement prévus – afin de laisser de la place au retour pour Butch Wilmore et Suni Williams.Ces derniers attendent désormais l’arrivée de la mission suivante, Crew-10, qui doit décoller mercredi pour repartir.Le nouvel équipage est constitué de deux astronautes de la Nasa, Anne McClain et Nichole Ayers, d’un astronaute japonais Takuya Onishi et d’un nouvel cosmonaute russe, Kirill Peskov.En dépit de la guerre en Ukraine, les Etats-Unis et la Russie ont poursuivi ces dernières années leur collaboration dans le domaine spatial, avec l’envoi de cosmonautes russes via SpaceX et d’astronautes américains par les fusées russes Soyouz lors de missions de rotation de l’équipage de l’ISS.C’est dans ce cadre que s’inscrit cette nouvelle mission. Ses participants seront chargés de réaliser de nombreuses expériences scientifiques et technologiques dans le laboratoire spatial.Après une période passation de quelques jours entre les deux équipages, Butch Wilmore et Suni Williams pourront revenir sur Terre aux côtés de l’Américain Nick Hague et du Russe Alexandre Gorbounov de Crew-9.Si la météo est favorable, le vaisseau Crew Dragon ayant acheminé M. Hague et M. Gorbounov devrait quitter la Station spatiale internationale avec tous les quatre à bord dimanche, a fait savoir vendredi une ingénieure de la Nasa, Dana Weigel, et amerrir au large de la côte Est américaine, grâce à des parachutes-freins.Si leur séjour dans l’espace s’est éternisé, Butch Wilmore et Suni Williams n’ont pas encore dépassé le record de l’astronaute américain Frank Rubio. Ce dernier avait vécu 371 jours à bord de l’ISS en 2023, au lieu de six mois prévus initialement, en raison d’une fuite de liquide de refroidissement à bord du vaisseau spatial russe prévu pour son retour.”Nous nous étions préparés à rester longtemps, même si nous ne pensions rester que très peu”, a récemment dit Butch Wilmore, assurant qu’il s’agissait de la “raison même” de leur entraînement: “se préparer à toutes les éventualités et imprévus”. 

Artificialisation des sols: au Sénat, une nouvelle offensive pour assouplir les contraintes

Faut-il assouplir les objectifs de lutte contre l’artificialisation des sols? Le Sénat a commencé mercredi l’examen d’un texte pour revoir certains principes du “zéro artificialisation nette” (ZAN), régulièrement ciblé par la droite et dont la remise en cause inquiète la gauche et une partie de la macronie.Les débats, qui continueront jeudi et s’étireront jusqu’à un vote solennel prévu mardi, s’annoncent assez animés à la chambre haute sur l’un des chevaux de bataille de la majorité sénatoriale, une alliance entre Les Républicains et les centristes.Ces derniers ne cessent de fustiger les contraintes pesant sur les élus locaux dans le cadre du ZAN, qui fixe un objectif très ambitieux depuis la loi Climat de 2021: stopper l’étalement urbain d’ici 2050. A cette date, toute nouvelle surface urbanisée devra ainsi être compensée par la renaturation d’une surface équivalente.”Une logique planificatrice et dirigiste des gouvernements successifs”, s’alarme le sénateur LR Jean-Baptiste Blanc, qui a appelé en ouverture des débats à “changer de méthode, changer cette planification descendante”.Avec le centriste Guislain Cambier, il porte une proposition de loi pour suggérer divers aménagements, après de premiers assouplissements déjà votés en 2023.La mesure phare du texte entend revenir sur un objectif intermédiaire fixé à 2031, qui prévoit de diviser par deux le rythme d’artificialisation au cours de la décennie 2021-2031 par rapport à la décennie précédente (2011-2021). Sans remettre en cause néanmoins l’échéance de 2050 et l’objectif du “zéro artificialisation nette”.”Il faut assouplir, donner de la respiration et surtout donner la main aux territoires pour qu’ils décident eux-mêmes de leur propre trajectoire”, a expliqué la rapporteure centriste Amel Gacquerre.- “Trace” après “ZAN” -Pour lutter contre une loi jugée “descendante” et “désasphyxier” les collectivités, les sénateurs entendent aussi repousser les calendriers prévus par la loi, pour intégrer les objectifs de sobriété foncière dans les documents d’urbanisme, et donner plus de pouvoir aux élus locaux pour contraindre la région à revoir ses objectifs de désartificialisation.Ils souhaitent également exclure du décompte du ZAN, jusqu’en 2036, les implantations industrielles, les infrastructures de production d’énergie renouvelable et les constructions de logements sociaux dans les communes qui en sont déficitaires.Plus symbolique, les sénateurs proposent de supprimer l’appellation du ZAN – “devenue un repoussoir” selon eux – au profit de l’acronyme “Trace”, pour “Trajectoire de réduction de l’artificialisation concertée avec les élus locaux”.Autant d’aménagements qui inquiètent au plus haut point une partie de la gauche, et notamment le groupe écologiste, qui a tenu mardi une conférence de presse pour dénoncer une “loi de détricotage complet du ZAN”.”Nous dénonçons cette capitulation par rapport aux enjeux essentiels de sobriété foncière”, a fustigé le sénateur de Paris Yannick Jadot.- Objectif intermédiaire en 2034 ? -Si le gouvernement partage de son côté l’ambition “d’assouplir autant que possible” le dispositif, le ministre de l’Aménagement du territoire François Rebsamen a rappelé dans la soirée son opposition à certains objectifs du Sénat, craignant qu’ils soient “contreproductifs”.Un amendement gouvernemental propose ainsi de rétablir l’objectif intermédiaire d’une artificialisation réduite de moitié, mais en le repoussant de trois années, à 2034. “Il me semble indispensable de pouvoir essayer d’évaluer objectivement cette avancée, d’identifier les écarts et se donner la possibilité d’atteintre l’objectif en 2050 pour ceux qui seraient en retard”, a insisté le ministre.Le Sénat devrait rejeter la proposition gouvernementale, au profit d’un dispositif moins contraignant imposant aux collectivités de se fixer un objectif certes “crédible” pour 2034, mais dont le chiffrage sera à la main des territoires.L’initiative du Sénat va rapidement être éclairée par une mission parlementaire de l’Assemblée nationale, menée par la députée Renaissance Sandrine Le Feur et dont les conclusions, attendues fin mars, “s’opposeront à la proposition de loi du Sénat”, selon l’entourage de la présidente de la commission Développement durable de l’Assemblée. Les associations d’élus aussi accueillent diversement cette initiative. “Changer toutes les règles alors que tout le monde s’est mis au travail, recréer de l’incertitude chez les élus, je ne sais pas si c’est la meilleure des choses”, s’est interrogé mercredi Sébastien Martin, président d’Intercommunalités de France.

La trêve ukrainienne au menu des discussions du G7

Les chefs de la diplomatie des pays du G7 se réunissent au Canada pour discuter d’un possible cessez-le-feu en Ukraine, au moment où les menaces américaines visant son voisin du nord créent un climat tendu.Les ministres des Affaires étrangères – Allemagne, Grande-Bretagne, Canada, France, Italie, Japon et États-Unis – se réunissent à Charlevoix, au Québec, de mercredi à vendredi pour leur première rencontre depuis que le président américain Donald Trump est revenu au pouvoir en janvier.Pour Marco Rubio, le secrétaire d’Etat américain, le G7 doit se concentrer sur l’Ukraine, qui est “le but de cette réunion”.Avant son arrivée au Canada en milieu d’après-midi, il a expliqué espérer que le club des grands pays industrialisés reconnaissent que “les États-Unis ont fait une bonne chose pour le monde”, après les récentes discussions en Arabie Saoudite.L’Ukraine a donné son accord mardi à la proposition américaine d’un cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie, après plus de huit heures de discussions à Jeddah.”Maintenant, nous attendons tous avec impatience la réponse de la Russie”, a déclaré Marco Rubio. La Russie, qui a l’avantage sur le front depuis plus d’un an, a affirmé de son côté qu’elle attendait d’être officiellement informée de cette proposition de trêve par les Etats-Unis, les deux pays ayant aussi entamé la relance de leurs relations.Jusque-là tenus à l’écart des négociations, les pays européens ont salué les avancées. Mais ils ont de nouveau appelé à la mise en place de garanties de sécurité destinées à dissuader la Russie de déclencher un nouvel assaut. “Un cessez-le-feu doit s’inscrire dans un processus de paix qui aboutisse à un accord durable. La souveraineté de l’Ukraine doit être préservée”, a insisté le chancelier allemand Olaf Scholz mercredi. De son côté, le ministre italien Antonio Tajani appuiera lors du G7 l’importance de “maintenir l’unité transatlantique pour parvenir à une paix juste et durable, qui garantisse l’indépendance et la souveraineté de l’Ukraine et en même temps la sécurité du continent européen”.- “Personne n’est à l’abri” -Les discussions pourraient toutefois être parasitées par les tensions commerciales, notamment entre le Canada et les Etats-Unis.Marco Rubio est le premier haut responsable de l’administration Trump à fouler le sol canadien alors que le président américain s’est attaqué au pays, assurant qu’il devrait devenir le “51e État” américain et lui imposant des droits de douane.A son arrivée à Québec, un petit tapis rouge a été installé sur le tarmac de l’aéroport avant son départ pour Charlevoix, au bord du fleuve St-Laurent.Les nombreuses annonces et les revirements de Donald Trump sur les droits de douane ont semé un vent de panique ces derniers jours sur les marchés.Marco Rubio a reconnu qu’il ne pourrait pas éviter le sujet des tensions commerciales lors de sa rencontre avec la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, jeudi matin.Mais “notre obligation est d’essayer d’éviter que les choses sur lesquelles nous travaillons ensemble soient affectées négativement par les choses sur lesquelles nous sommes en désaccord en ce moment”, a déclaré M. Rubio à la presse.”Ce n’est pas une réunion sur la façon dont nous allons prendre le contrôle du Canada”, a-t-il ajouté.Cette question ne sera pas abordée car la souveraineté du Canada n’est “pas négociable”, a répliqué Mélanie Joly.Cette dernière, qui a durci le ton ces derniers jours face aux attaques de Donald Trump, compte aussi avertir les dirigeants européens de ne pas ignorer les menaces américaines estimant que le Canada pourrait n’être que le premier de la liste.Le futur Premier ministre canadien Mark Carney, qui doit prendre la place de Justin Trudeau dans les jours qui viennent, a prévenu que les Américains représentaient un “péril existentiel” pour le Canada.Pour Mélanie Joly: “Si les États-Unis peuvent faire cela à nous, leur plus proche ami et allié, alors personne n’est à l’abri”.

La trêve ukrainienne au menu des discussions du G7

Les chefs de la diplomatie des pays du G7 se réunissent au Canada pour discuter d’un possible cessez-le-feu en Ukraine, au moment où les menaces américaines visant son voisin du nord créent un climat tendu.Les ministres des Affaires étrangères – Allemagne, Grande-Bretagne, Canada, France, Italie, Japon et États-Unis – se réunissent à Charlevoix, au Québec, de mercredi à vendredi pour leur première rencontre depuis que le président américain Donald Trump est revenu au pouvoir en janvier.Pour Marco Rubio, le secrétaire d’Etat américain, le G7 doit se concentrer sur l’Ukraine, qui est “le but de cette réunion”.Avant son arrivée au Canada en milieu d’après-midi, il a expliqué espérer que le club des grands pays industrialisés reconnaissent que “les États-Unis ont fait une bonne chose pour le monde”, après les récentes discussions en Arabie Saoudite.L’Ukraine a donné son accord mardi à la proposition américaine d’un cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie, après plus de huit heures de discussions à Jeddah.”Maintenant, nous attendons tous avec impatience la réponse de la Russie”, a déclaré Marco Rubio. La Russie, qui a l’avantage sur le front depuis plus d’un an, a affirmé de son côté qu’elle attendait d’être officiellement informée de cette proposition de trêve par les Etats-Unis, les deux pays ayant aussi entamé la relance de leurs relations.Jusque-là tenus à l’écart des négociations, les pays européens ont salué les avancées. Mais ils ont de nouveau appelé à la mise en place de garanties de sécurité destinées à dissuader la Russie de déclencher un nouvel assaut. “Un cessez-le-feu doit s’inscrire dans un processus de paix qui aboutisse à un accord durable. La souveraineté de l’Ukraine doit être préservée”, a insisté le chancelier allemand Olaf Scholz mercredi. De son côté, le ministre italien Antonio Tajani appuiera lors du G7 l’importance de “maintenir l’unité transatlantique pour parvenir à une paix juste et durable, qui garantisse l’indépendance et la souveraineté de l’Ukraine et en même temps la sécurité du continent européen”.- “Personne n’est à l’abri” -Les discussions pourraient toutefois être parasitées par les tensions commerciales, notamment entre le Canada et les Etats-Unis.Marco Rubio est le premier haut responsable de l’administration Trump à fouler le sol canadien alors que le président américain s’est attaqué au pays, assurant qu’il devrait devenir le “51e État” américain et lui imposant des droits de douane.A son arrivée à Québec, un petit tapis rouge a été installé sur le tarmac de l’aéroport avant son départ pour Charlevoix, au bord du fleuve St-Laurent.Les nombreuses annonces et les revirements de Donald Trump sur les droits de douane ont semé un vent de panique ces derniers jours sur les marchés.Marco Rubio a reconnu qu’il ne pourrait pas éviter le sujet des tensions commerciales lors de sa rencontre avec la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, jeudi matin.Mais “notre obligation est d’essayer d’éviter que les choses sur lesquelles nous travaillons ensemble soient affectées négativement par les choses sur lesquelles nous sommes en désaccord en ce moment”, a déclaré M. Rubio à la presse.”Ce n’est pas une réunion sur la façon dont nous allons prendre le contrôle du Canada”, a-t-il ajouté.Cette question ne sera pas abordée car la souveraineté du Canada n’est “pas négociable”, a répliqué Mélanie Joly.Cette dernière, qui a durci le ton ces derniers jours face aux attaques de Donald Trump, compte aussi avertir les dirigeants européens de ne pas ignorer les menaces américaines estimant que le Canada pourrait n’être que le premier de la liste.Le futur Premier ministre canadien Mark Carney, qui doit prendre la place de Justin Trudeau dans les jours qui viennent, a prévenu que les Américains représentaient un “péril existentiel” pour le Canada.Pour Mélanie Joly: “Si les États-Unis peuvent faire cela à nous, leur plus proche ami et allié, alors personne n’est à l’abri”.

Municipales à Paris: Francis Szpiner candidat à l’investiture de la droite

Le sénateur LR de Paris Francis Szpiner a annoncé mercredi vouloir être le candidat de la droite pour les élections municipales de 2026 dans la capitale, une investiture déjà briguée par Rachida Dati.”Je demanderai en effet aux Républicains et aux Centristes d’être leur candidat à la mairie de Paris. Il appartiendra à la Commission nationale d’investiture (de LR, NDLR) de se prononcer”, a indiqué Francis Szpiner dans un entretien au Parisien publié mercredi soir.Avocat et ancien maire (LR) du 16e arrondissement, Francis Szpiner, 70 ans, dirige l’un des trois groupes de droite au Conseil de Paris, Demain Paris (16 élus, LR et centristes), qu’il a créé il y a un an pour marquer son désaccord avec le rapprochement imposé par Rachida Dati avec la majorité présidentielle lors de son entrée au gouvernement.La ministre de la Culture et maire du 7e arrondissement “est aujourd’hui la candidate du macronisme, elle n’est plus membre des Républicains”, commente le sénateur LR.”Je ne peux pas lui laisser le monopole de l’opposition car les faits démontrent qu’elle n’arrive pas à rassembler”, ajoute-t-il.Mais en janvier, la patronne de la fédération LR de Paris, la sénatrice Agnès Evren, avait appelé “toute la droite parisienne” à se rassembler derrière Rachida Dati. L’appel d’Agnès Evren n’engageait pas l’ensemble du groupe Union capitale, première force d’opposition au Conseil de Paris (22 élus), dont elle partage la présidence avec le LR Geoffroy Boulard et l’ex-député Horizons Pierre-Yves Bournazel. Ce dernier, proche d’Edouard Philippe, dit qu’il sera candidat en 2026.Rachida Dati co-dirige le groupe Changer Paris, deuxième groupe d’opposition à Anne Hidalgo avec 19 élus.La gauche est partie en ordre dispersée pour succéder à Anne Hidalgo à l’Hôtel de Ville. Les socialistes se livrent un duel fratricide entre le sénateur Rémi Féraud, dauphin adoubé par la maire sortante pour reprendre le flambeau, et le député Emmanuel Grégoire, son ancien premier adjoint avec lequel elle a rompu les liens.Leur primaire devrait se tenir le 30 juin, dans la foulée du congrès national du PS.Les écologistes doivent quant à eux investir leur candidat à partir de vendredi, en départageant quatre candidats, un mois avant le congrès national.