L’Europe doit se réarmer, “le temps des illusions est révolu”
“Le temps des illusions est révolu” et l’Union européenne doit augmenter significativement ses dépenses d’armement, a affirmé mardi à Strasbourg la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.”Il nous faut une augmentation très rapide des capacités de défense européennes. Et il nous la faut maintenant!”, a-t-elle lancé devant le Parlement européen.”Le moment est venu pour créer une défense commune”, a ajouté la responsable allemande en présentant les résultats du dernier sommet européen des 27 consacré à la défense du continent.Sur ce point, Mme von der Leyen a salué le consensus des pays de l’UE sur la nécessité de renforcer les capacités de défense de l’Union: c’était “absolument impensable il y a encore quelques semaines”.Les remises en cause de l’engagement américain en Europe et particulièrement en Ukraine qui ont suivi le retour de Donald Trump à la Maison Blanche ont agi comme un électrochoc.”L’ordre de sécurité européen est ébranlé et nombre de nos illusions sont brisées”, a ainsi déclaré la présidente de la Commission européenne. Dans ce contexte, l’Europe est appelée à “assumer davantage sa propre défense” a-t-elle souligné.La Commission européenne a présenté un plan pour “réarmer l’Europe” qui vise à mobiliser quelque 800 milliards d’euros sur quatre ans dont 150 milliards de prêts mis à disposition des 27 par l’UE.”Ces prêts devraient financer des achats auprès de producteurs européens, afin de contribuer à stimuler notre propre industrie de la défense”, a insisté Mme von der Leyen, semblant reprendre à son compte une demande exprimée de longue date par certains Etats membres, dont la France,  pour “acheter européen”.Elle n’a donné aucune indication sur le fait  de savoir si cela inclurait – ou non – des sociétés de pays non-membres de l’UE tels que le Royaume-Uni, la Norvège, la Suisse, ou la Turquie.- Vers un grand emprunt? – Elle a également insisté sur la nécessité de regrouper les commandes d’armement entre Etats membres afin de faire des économies d’échelle et de favoriser l’interopérabilité de ces armements.”On épargnerait beaucoup l’argent du contribuable en agissant ensemble de manière coordonnée : on a 17 modèles de tanks dans l’Union européenne, aux Etats Unis il n’y a qu’un seul modèle”, a ainsi affirmé lors du débat le chef de file des chrétiens démocrates (PPE) au Parlement européen, l’eurodéputé allemand Manfred Weber.”Les contrats devraient être pluriannuels, afin de donner à l’industrie la prévisibilité dont elle a besoin”, a également affirmé Mme von der Leyen.Les dirigeants des 27 ont donné leur feu vert à ce plan et la Commission va maintenant présenter des propositions concrètes avant un prochain sommet de l’UE prévu la semaine prochaine à Bruxelles. A cette occasion, les dirigeants européens “vont continuer à travailler en vue de construire notre dissuasion pour renforcer la sécurité de notre continent”, a promis de son côté Antonio Costa, le président du Conseil européen qui rassemble les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE.Dans le débat qui a suivi, des députés ont réclamé d’aller plus loin en termes financiers en lançant un grand emprunt européen, un outil déjà utilisé lors de la pandémie de Covid, a souligné l’eurodéputée française Valérie Hayer, cheffe de file des centristes (Renew) à Strasbourg.Mais la présidente de la Commission européenne s’est jusqu’à présent montrée réticente à une telle initiative.
L’Europe doit se réarmer, “le temps des illusions est révolu”
“Le temps des illusions est révolu” et l’Union européenne doit augmenter significativement ses dépenses d’armement, a affirmé mardi à Strasbourg la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.”Il nous faut une augmentation très rapide des capacités de défense européennes. Et il nous la faut maintenant!”, a-t-elle lancé devant le Parlement européen.”Le moment est venu pour créer une défense commune”, a ajouté la responsable allemande en présentant les résultats du dernier sommet européen des 27 consacré à la défense du continent.Sur ce point, Mme von der Leyen a salué le consensus des pays de l’UE sur la nécessité de renforcer les capacités de défense de l’Union: c’était “absolument impensable il y a encore quelques semaines”.Les remises en cause de l’engagement américain en Europe et particulièrement en Ukraine qui ont suivi le retour de Donald Trump à la Maison Blanche ont agi comme un électrochoc.”L’ordre de sécurité européen est ébranlé et nombre de nos illusions sont brisées”, a ainsi déclaré la présidente de la Commission européenne. Dans ce contexte, l’Europe est appelée à “assumer davantage sa propre défense” a-t-elle souligné.La Commission européenne a présenté un plan pour “réarmer l’Europe” qui vise à mobiliser quelque 800 milliards d’euros sur quatre ans dont 150 milliards de prêts mis à disposition des 27 par l’UE.”Ces prêts devraient financer des achats auprès de producteurs européens, afin de contribuer à stimuler notre propre industrie de la défense”, a insisté Mme von der Leyen, semblant reprendre à son compte une demande exprimée de longue date par certains Etats membres, dont la France,  pour “acheter européen”.Elle n’a donné aucune indication sur le fait  de savoir si cela inclurait – ou non – des sociétés de pays non-membres de l’UE tels que le Royaume-Uni, la Norvège, la Suisse, ou la Turquie.- Vers un grand emprunt? – Elle a également insisté sur la nécessité de regrouper les commandes d’armement entre Etats membres afin de faire des économies d’échelle et de favoriser l’interopérabilité de ces armements.”On épargnerait beaucoup l’argent du contribuable en agissant ensemble de manière coordonnée : on a 17 modèles de tanks dans l’Union européenne, aux Etats Unis il n’y a qu’un seul modèle”, a ainsi affirmé lors du débat le chef de file des chrétiens démocrates (PPE) au Parlement européen, l’eurodéputé allemand Manfred Weber.”Les contrats devraient être pluriannuels, afin de donner à l’industrie la prévisibilité dont elle a besoin”, a également affirmé Mme von der Leyen.Les dirigeants des 27 ont donné leur feu vert à ce plan et la Commission va maintenant présenter des propositions concrètes avant un prochain sommet de l’UE prévu la semaine prochaine à Bruxelles. A cette occasion, les dirigeants européens “vont continuer à travailler en vue de construire notre dissuasion pour renforcer la sécurité de notre continent”, a promis de son côté Antonio Costa, le président du Conseil européen qui rassemble les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE.Dans le débat qui a suivi, des députés ont réclamé d’aller plus loin en termes financiers en lançant un grand emprunt européen, un outil déjà utilisé lors de la pandémie de Covid, a souligné l’eurodéputée française Valérie Hayer, cheffe de file des centristes (Renew) à Strasbourg.Mais la présidente de la Commission européenne s’est jusqu’à présent montrée réticente à une telle initiative.
Les Groenlandais votent dans l’ombre de Trump
Les Groenlandais votent mardi dans des législatives susceptibles de déboucher sur un début de calendrier menant à l’indépendance, un scrutin marqué par les sorties de Donald Trump qui convoite l’île arctique avec une insistance parfois menaçante.Convaincu de pouvoir s’emparer “d’une manière ou d’une autre” du territoire autonome danois, le président américain a tenté jusqu’à la dernière minute de peser sur les élections, provoquant stupéfaction, rejet et, plus rarement, enthousiasme parmi les 57.000 habitants.Après avoir patienté dans une longue file d’attente, le Premier ministre sortant du Groenland, Mute Egede – dont c’est le 38e anniversaire -, a voté peu après l’ouverture du bureau de vote de Nuuk, la capitale. “Notre pays se trouve dans l’oeil du cyclone”, a-t-il lancé lundi dans une vidéo sur Facebook.  “Le monde extérieur nous regarde de près et nous avons vu récemment à quel point ils essaient d’influencer notre pays”, a ajouté le chef du parti Inuit Ataqatigiit (IA, gauche écologiste).Le vote qui vise à renouveler les 31 sièges de l’Inatsisartut, le Parlement local, doit prendre fin à 20H00 (22H00 GMT), les résultats étant attendus dans la nuit.La campagne a tourné autour des questions de santé, d’éducation, d’économie mais aussi des liens futurs avec le Danemark qui continue d’exercer les fonctions régaliennes (diplomatie, défense, monnaie…) sur l’île.- L’indépendance, mais à quel prix? -A près de 90% inuits, les Groenlandais déplorent avoir été traités historiquement comme des citoyens de second rang par l’ex-puissance coloniale accusée d’avoir étouffé leur culture, procédé à des stérilisations forcées et retiré des enfants à leurs familles. Un sentiment renforcé par la diffusion récente à la télévision publique danoise d’un documentaire – critiqué et finalement retiré – affirmant que le Danemark avait tiré d’énormes bénéfices de l’exploitation d’une mine de cryolite sur l’île, pourtant souvent présentée comme un fardeau financier.   A l’image de l’immense majorité de la population, les principaux partis groenlandais souhaitent tous l’indépendance, mais ils divergent sur le calendrier.Certains la veulent rapidement comme les nationalistes de Naleraq, principale force d’opposition, tandis que les autres, comme les deux composantes de la coalition sortante, IA et Siumut (sociaux-démocrates), la conditionnent aux progrès économiques du Groenland.Recouvert à 80% de glace, le territoire est économiquement dépendant de la pêche, qui représente la quasi-totalité de ses exportations, et de l’aide annuelle d’environ 530 millions d’euros versée par Copenhague, soit 20% du produit intérieur brut (PIB) local.Pour les indépendantistes les plus impatients, le Groenland pourra voler de ses propres ailes grâce à ses ressources minérales. Mais le secteur minier reste pour l’heure ultra-embryonnaire, plombé par des coûts d’exploitation élevés.”Nous sommes à l’aube d’un changement énorme pour l’indépendance du Groenland et la lutte pour qui nous sommes en tant qu’Inuit”, a déclaré à l’AFP l’influenceuse Qupanuk Olsen, candidate de Naleraq, avant de glisser son bulletin.- Polarisation accrue -Après avoir déjà lancé l’idée d’acheter le Groenland durant son premier mandat, s’attirant une fin de non-recevoir des autorités danoises et groenlandaises, Donald Trump martèle sa volonté de mettre la main – sans exclure la force – sur le territoire jugé important pour la sécurité américaine.Dans la nuit de dimanche à lundi, il a de nouveau promis, sur son réseau Truth Social, sécurité et prospérité aux Groenlandais qui souhaiteraient faire partie des Etats-Unis.Selon un sondage paru en janvier, quelque 85% des Groenlandais excluent cette éventualité.”J’en ai assez de ses menaces vides”, indique Anders Martinsen, un employé du fisc de 27 ans. “Il y a beaucoup de Groenlandais qui perçoivent les Etats-Unis différemment avec Trump à la présidence, qui sont un peu moins disposés à coopérer même si c’est ce qu’ils voudraient faire au fond d’eux”.”Garder notre pays pour nous, c’est ce qui m’importe le plus”, renchérit un autre électeur, Lars Fredsbo.Les déclarations de Donald Trump ont pesé sur la campagne électorale.Les nationalistes de Naleraq voient dans l’intérêt américain pour l’île un levier dans de futures négociations avec le Danemark.Mais ces sorties refroidissent aussi parfois les ardeurs indépendantistes et incitent au maintien des liens avec Copenhague, au moins pour l’instant. “Si nous devenons indépendants, Trump pourrait devenir trop agressif, c’est ce qui me fait peur”, affirme un électeur qui s’identifie comme Ittukusuk et qui juge que “rester avec le Danemark est plus important que jamais”.Pour les analystes, l’immixtion de Donald Trump dans la campagne contribue à polariser le débat mais ne devrait pas influer sur l’issue du scrutin.
Les Groenlandais votent dans l’ombre de Trump
Les Groenlandais votent mardi dans des législatives susceptibles de déboucher sur un début de calendrier menant à l’indépendance, un scrutin marqué par les sorties de Donald Trump qui convoite l’île arctique avec une insistance parfois menaçante.Convaincu de pouvoir s’emparer “d’une manière ou d’une autre” du territoire autonome danois, le président américain a tenté jusqu’à la dernière minute de peser sur les élections, provoquant stupéfaction, rejet et, plus rarement, enthousiasme parmi les 57.000 habitants.Après avoir patienté dans une longue file d’attente, le Premier ministre sortant du Groenland, Mute Egede – dont c’est le 38e anniversaire -, a voté peu après l’ouverture du bureau de vote de Nuuk, la capitale. “Notre pays se trouve dans l’oeil du cyclone”, a-t-il lancé lundi dans une vidéo sur Facebook.  “Le monde extérieur nous regarde de près et nous avons vu récemment à quel point ils essaient d’influencer notre pays”, a ajouté le chef du parti Inuit Ataqatigiit (IA, gauche écologiste).Le vote qui vise à renouveler les 31 sièges de l’Inatsisartut, le Parlement local, doit prendre fin à 20H00 (22H00 GMT), les résultats étant attendus dans la nuit.La campagne a tourné autour des questions de santé, d’éducation, d’économie mais aussi des liens futurs avec le Danemark qui continue d’exercer les fonctions régaliennes (diplomatie, défense, monnaie…) sur l’île.- L’indépendance, mais à quel prix? -A près de 90% inuits, les Groenlandais déplorent avoir été traités historiquement comme des citoyens de second rang par l’ex-puissance coloniale accusée d’avoir étouffé leur culture, procédé à des stérilisations forcées et retiré des enfants à leurs familles. Un sentiment renforcé par la diffusion récente à la télévision publique danoise d’un documentaire – critiqué et finalement retiré – affirmant que le Danemark avait tiré d’énormes bénéfices de l’exploitation d’une mine de cryolite sur l’île, pourtant souvent présentée comme un fardeau financier.   A l’image de l’immense majorité de la population, les principaux partis groenlandais souhaitent tous l’indépendance, mais ils divergent sur le calendrier.Certains la veulent rapidement comme les nationalistes de Naleraq, principale force d’opposition, tandis que les autres, comme les deux composantes de la coalition sortante, IA et Siumut (sociaux-démocrates), la conditionnent aux progrès économiques du Groenland.Recouvert à 80% de glace, le territoire est économiquement dépendant de la pêche, qui représente la quasi-totalité de ses exportations, et de l’aide annuelle d’environ 530 millions d’euros versée par Copenhague, soit 20% du produit intérieur brut (PIB) local.Pour les indépendantistes les plus impatients, le Groenland pourra voler de ses propres ailes grâce à ses ressources minérales. Mais le secteur minier reste pour l’heure ultra-embryonnaire, plombé par des coûts d’exploitation élevés.”Nous sommes à l’aube d’un changement énorme pour l’indépendance du Groenland et la lutte pour qui nous sommes en tant qu’Inuit”, a déclaré à l’AFP l’influenceuse Qupanuk Olsen, candidate de Naleraq, avant de glisser son bulletin.- Polarisation accrue -Après avoir déjà lancé l’idée d’acheter le Groenland durant son premier mandat, s’attirant une fin de non-recevoir des autorités danoises et groenlandaises, Donald Trump martèle sa volonté de mettre la main – sans exclure la force – sur le territoire jugé important pour la sécurité américaine.Dans la nuit de dimanche à lundi, il a de nouveau promis, sur son réseau Truth Social, sécurité et prospérité aux Groenlandais qui souhaiteraient faire partie des Etats-Unis.Selon un sondage paru en janvier, quelque 85% des Groenlandais excluent cette éventualité.”J’en ai assez de ses menaces vides”, indique Anders Martinsen, un employé du fisc de 27 ans. “Il y a beaucoup de Groenlandais qui perçoivent les Etats-Unis différemment avec Trump à la présidence, qui sont un peu moins disposés à coopérer même si c’est ce qu’ils voudraient faire au fond d’eux”.”Garder notre pays pour nous, c’est ce qui m’importe le plus”, renchérit un autre électeur, Lars Fredsbo.Les déclarations de Donald Trump ont pesé sur la campagne électorale.Les nationalistes de Naleraq voient dans l’intérêt américain pour l’île un levier dans de futures négociations avec le Danemark.Mais ces sorties refroidissent aussi parfois les ardeurs indépendantistes et incitent au maintien des liens avec Copenhague, au moins pour l’instant. “Si nous devenons indépendants, Trump pourrait devenir trop agressif, c’est ce qui me fait peur”, affirme un électeur qui s’identifie comme Ittukusuk et qui juge que “rester avec le Danemark est plus important que jamais”.Pour les analystes, l’immixtion de Donald Trump dans la campagne contribue à polariser le débat mais ne devrait pas influer sur l’issue du scrutin.
Ukraine backs US proposal for 30-day ceasefire in war with Russia
Ukraine endorsed an American proposal for a 30-day ceasefire and agreed to immediate negotiations with Russia in pivotal talks in Jeddah on Tuesday after three years of grinding war.In the first high-level US-Ukraine meeting since President Volodymyr Zelensky’s White House dressing down, the Americans agreed to restore military aid and they pledged to conclude a deal on Ukrainian minerals “as soon as possible”, a joint statement said.”Today we made an offer that the Ukrainians have accepted, which is to enter into a ceasefire and into immediate negotiations,” US Secretary of State Marco Rubio said.”We’ll take this offer now to the Russians and we hope they’ll say yes to peace. The ball is now in their court,” he added.The joint statement said that “Ukraine expressed readiness to accept the US proposal to enact an immediate, interim 30-day ceasefire, which can be extended by mutual agreement of the parties”.The ceasefire is “subject to acceptance and concurrent implementation by the Russian Federation,” it added.”The United States will communicate to Russia that Russian reciprocity is the key to achieving peace.”National Security Advisor Mike Waltz said he would now speak to Russia about the proposal, adding it was now a question of “how” not “if” the war would end.The talks in western Saudi Arabia took place after Ukraine launched its biggest direct attack on Moscow overnight, with hundreds of drones slamming into the capital and other areas, leaving three people dead.The Ukrainians were hoping to restore the US military aid, intelligence sharing and access to satellite imagery that was cut off after Zelensky’s public row with President Donald Trump and Vice President JD Vance.They entered the meeting with a proposal for a sea and sky ceasefire that had been cautiously welcomed by Rubio.”We are ready to do everything to achieve peace,” the Ukrainian president’s chief of staff Andriy Yermak told reporters as he entered Tuesday’s meeting at a luxury hotel.Kyiv said the “largest drone attack in history” was intended to push Russian President Vladimir Putin to agree to the aerial and naval ceasefire.”This is an additional signal to Putin that he should also be interested in a ceasefire in the air,” said Andriy Kovalenko, a national security council official responsible for countering disinformation.- Minerals deal -Zelensky, who met Saudi Arabia’s de facto ruler in Jeddah on Monday, left the White House late last month without signing an agreement pushed by Trump that would give the US control over Ukrainian mineral resources.Asked whether the overnight drone attack could derail peace talks, Kremlin spokesperson Dmitri Peskov said: “There are no (peace) negotiations yet, so there is nothing to disrupt here.” He also declined earlier to comment on Russia’s stance on the proposed partial ceasefire.”It is absolutely impossible to talk about positions yet,” he said. “The Americans will find out only today, as they themselves say, from Ukraine to what extent Ukraine is ready for peace.”For its part, Russia has escalated strikes on Ukrainian infrastructure, and said it had retaken 12 settlements in its Kursk region that Ukraine had captured in a bid for bargaining leverage.- Rubio seeks ‘concessions’ -In the infamous White House meeting last month, Zelensky refused to bite his tongue in the face of criticism from Vice President JD Vance, with the Ukrainian leader questioning why his country should trust promises from Russia.He has since written a repentant letter to Trump.Rubio had signalled that the Trump administration would likely be pleased by the Ukrainian proposal of a partial ceasefire.”I’m not saying that alone is enough, but it’s the kind of concession you would need to see in order to end the conflict,” he told reporters.Rubio said he did not expect to be “drawing lines on a map” towards a final deal in the Jeddah meeting, but that he would bring ideas back to Russia.Rubio and Waltz met last month with counterparts from Russia, also in Saudi Arabia, ending a freeze in high-level contacts imposed by former president Joe Biden after Russia defied Western warnings and launched its invasion.Trump last week also threatened further sanctions against Russia to force it to the table as it carried out strikes on Ukraine.But Trump’s abrupt shift in US policy — including suggesting Ukraine was to blame for the war, and recently siding with Russia at the UN — has stunned many allies. Rubio said Monday that the United States would also object to “antagonistic” language on Russia from a forthcoming meeting of Group of Seven foreign ministers.burs-sct/th/kir
L’UE ouvre la voie à des “hubs de retours” pour migrants
Après des mois de tractations, l’Union européenne a dévoilé mardi ses propositions pour accélérer les expulsions d’étrangers en situation irrégulière, en offrant en particulier un cadre légal à la création de centres pour migrants en dehors de ses frontières.Sous pression pour durcir sa politique migratoire, la Commission européenne a notamment présenté celle concernant des “hubs de retours”, réclamée avec force par certains Etats membres mais très critiquée par les ONG. Actuellement, moins de 20% des décisions d’expulsion sont suivies d’effets au sein de l’UE et Bruxelles veut permettre aux Etats membres d’explorer “de nouvelles solutions” pour les accélérer.La proposition de la Commission prévoit donc: – Un dispositif permettant aux Etats membres d’ouvrir des centres pour migrants dans des pays en dehors de l’UE. Avec l’idée d’y envoyer des personnes dont la demande d’asile aurait été rejetée et faisant face à une obligation de quitter le territoire: les fameux “hubs de retours”. La Commission ne prévoit pas d’ouvrir ses propres centres, laissant cette faculté aux Etats membres. Elle se cantonne à “créer un cadre légal” et non les centres à proprement parler. Et exige que ceux-ci respectent le droit international.- Des règles et sanctions plus strictes pour les déboutés d’asile refusant de quitter le territoire européen comme des confiscations de documents d’identité, des détentions et des interdictions d’entrée prolongées sur le territoire.- Une reconnaissance mutuelle des décisions prises par tel ou tel Etat membre, l’idée étant qu’une décision prise en Autriche puisse s’appliquer en Espagne.- “Impatience” -Ces mesures “redonneront aux gens le sentiment que nous avons un contrôle sur ce qui se passe en Europe”, a assuré Magnus Brunner, le commissaire à l’origine du texte. “Sur toutes les questions d’asile, on voit bien l’impatience des Etats membres” qui veulent des propositions fortes de Bruxelles, affirme Camille Le Coz, directrice associée au centre de réflexion Migration Policy Institute Europe.Elle note qu’une ribambelle de questions subsistent toutefois autour de cette proposition. Et tout particulièrement en ce qui concerne l’administration de hubs de retours.”Personne ne sait exactement comment ça va être mis en place. Qui va les financer? Est-ce qu’il y aura de l’argent européen, avec quel pays, pour quel profil”, énumère l’experte, soulignant qu’il est peu probable que l’on assiste, dans les faits, à une multiplication de ces centres.Pour entrer en vigueur, cette proposition devra être approuvée par le Parlement européen et les Etats membres de l’UE. Le commissaire européen Magnus Brunner a dit espérer son adoption “dès que possible”.Mais le sujet est hautement sensible, tant sur le plan politique que juridique, provoquant des désaccords parmi les Vingt-Sept.- “Zones de non-droit” -L’Espagne rejette ce projet depuis le début, craignant qu’il ne respecte pas les droits humains.Les pays scandinaves et les Pays-Bas poussent au contraire pour la création de ces hubs, espérant même pouvoir lancer des initiatives très prochainement. “Nous avons essayé d’autres systèmes durant des années, ils ne fonctionnent pas”, justifie Johan Forssell, le ministre suédois des Migrations, auprès de l’AFP. La France est quant à elle restée plutôt en retrait des discussions, tant le sujet est épineux.Les ONG de protection des exilés sont vent debout contre le texte, craignant, à l’image de l’International Rescue Committee, qu’il n’entraîne “une recrudescence des violations de droits humains”.”Ces centres de retour sont la porte ouverte à des zones de non-droit et aux conditions de détention les plus affreuses pour les ressortissants de pays tiers”, a renchéri l’eurodéputée écologiste Mélissa Camara.Ces appels pour un durcissement des règles migratoires européennes interviennent au moment où le nombre de passages clandestins aux frontières de l’UE a considérablement diminué. En 2024, il a atteint le niveau le plus bas depuis 2021, lorsque les flux migratoires étaient encore perturbés par le Covid, selon les données de Frontex.
Chlordécone: l’État reconnu fautif mais n’indemnisera qu’une poignée de victimes
L’État devra indemniser les victimes du chlordécone démontrant un préjudice moral d’anxiété avéré, a tranché mardi la cour administrative d’appel de Paris, un jugement qui reconnaît la responsabilité de l’État dans ce scandale environnemental aux Antilles, mais dont la portée est jugée trop limitée par les parties civiles.Saisie par 1.286 plaignants de Martinique et Guadeloupe, la cour a estimé que “l’État a commis des fautes en accordant des autorisations de vente d’insecticides à base de chlordécone, en permettant leur usage prolongé, en manquant de diligence pour évaluer la pollution liée à cet usage, y mettre fin, en mesurer les conséquences et informer la population touchée”.En conséquence, elle juge que l’État “doit réparer, lorsqu’il est démontré, le préjudice moral d’anxiété des personnes durablement exposées à cette pollution”.Mais seules une dizaine de victimes ont été reconnues comme pouvant prétendre à une indemnisation, en raison de preuves (analyses sanguines et études environnementales) permettant d’établir une “exposition effective à la pollution des sols, des eaux ou de la chaîne alimentaire” et un risque élevé de développer une pathologie grave.”Dans ces seuls cas, elle condamne l’Etat à réparer le préjudice d’anxiété”, dit la cour qui rejette les demandes des autres plaignants et prévient que “la seule invocation d’une exposition au chlordécone” ne permet pas de justifier un tel préjudice.Le chlordécone, pesticide répandu dans les bananeraies, est responsable d’une pollution massive et persistante des sols et de l’eau aux Antilles françaises.Il avait été autorisé en France jusqu’en 1990 et avait bénéficié d’une dérogation jusqu’en 1993 aux Antilles, malgré les alertes de l’Organisation mondiale de la santé qui l’avait classé dès 1979 comme “cancérogène possible”.Plus de 90% de la population adulte en Guadeloupe et Martinique est contaminée par le chlordécone, selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui a conclu en juillet 2021 à une relation causale probable entre chlordécone et risque de cancer de la prostate.Or, le taux d’incidence du cancer de la prostate en Guadeloupe et en Martinique est parmi les plus élevés du monde. Des études ont également mis en évidence que l’exposition pré et post-natale à ce pesticide entraîne un risque accru de naissance prématurée et un risque d’impact sur le développement cognitif de l’enfant. – “Maintenir la pression” -Le tribunal administratif de Paris avait déjà reconnu, en 2022, des “négligences fautives” de l’État, mais avait rejeté les demandes d’indemnisation pour préjudice d’anxiété, estimant qu’aucun élément ne permettait de justifier ces demandes.Les avocats des plaignants et les associations de défense des victimes du chlordécone ont salué une avancée, mais dénoncent une approche trop restrictive de la notion de préjudice moral d’anxiété.Saluant une “victoire”, Me Christophe Lèguevaques, l’un des avocats des parties civiles, a estimé que la décision créait “un précédent tant pour le dossier du chlordécone que pour d’autres pollutions environnementales, comme celles liées au glyphosate ou aux PFAS”.Mais l’avocat regrette que la cour n’ait reconnu le préjudice d’anxiété que pour un nombre restreint de victimes.”De ce point de vue, cette décision est décevante. En discriminant les hommes et les femmes, les adultes et les enfants, la cour ne tient pas compte des effets avérés du chlordécone sur la santé publique”, déplore-t-il, évoquant un possible recours devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).”Le dossier avance et les combats continuent”, ont indiqué dans le même communiqué Jean-Marie Flower et Patricia Chatenay-Rivauday, de l’association VIVRE Guadeloupe, une des trois associations ayant saisi la cour, disant saluer sa décision.A l’audience, en février, la rapporteure publique avait reconnu “la faute caractérisée” et “les carences fautives” de l’Etat mais insisté sur les conditions strictes du préjudice d’anxiété, auquel avaient droit selon elle neuf plaignants atteints ou ayant été atteints d’un cancer de la prostate, à qui elle proposait d’allouer 5.000 ou 10.000 euros.L’eurodéputée écologiste Marie Toussaint a salué dans un communiqué “une victoire importante”. Un avis partagé par le sénateur socialiste de Guadeloupe, Victorin Lurel, évoquant “une étape considérable franchie qui permettra de (…) continuer le combat pour reconnaître et indemniser toutes les victimes du chlordécone”.Le député (GDR) de Martinique, Marcellin Nadeau, s’est quant à lui dit auprès de l’AFP “très content de cette avancée, mais en étant très conscient de tout le travail qui nous reste à faire”.
L’Ukraine soutient une proposition américaine de cessez-le-feu avec la Russie
L’Ukraine a apporté son soutien mardi à une proposition des Etats-Unis pour un cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie, en échange de quoi Washington a annoncé la levée “immédiate” de la suspension de l’aide à Kiev, lors d’une réunion en Arabie saoudite.Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a affirmé à l’issue de cette journée que l’Ukraine acceptait des “négociations immédiates” avec la Russie, absente des discussions, et que la balle était maintenant dans le camp de Moscou pour accepter une trêve. Les Etats-Unis doivent à présent “convaincre” la Russie d’accepter le cessez-le-feu de 30 jours, a affirmé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. “L’Ukraine accepte cette proposition”, a-t-il ajouté lors de sa prise de parole quotidienne diffusée sur les réseaux sociaux.La question est désormais de savoir “comment” et non “si” la guerre en Ukraine doit finir, a affirmé Mike Walz, conseiller américain à la sécurité nationale.Les deux pays sont aussi tombés d’accord pour conclure “dès que possible” un accord sur les minerais ukrainiens, selon la déclaration finale publiée après plus de huit heures de discussions.Cette rencontre s’est tenue à Jeddah, sur la mer Rouge, quelques heures après la plus importante attaque de drone menée par Kiev en territoire russe depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022.Après plus de trois ans de guerre, l’Ukraine a mis sur la table une proposition de cessez-le-feu partiel avec la Russie, espérant convaincre ainsi les Etats-Unis de rétablir leur aide militaire à Kiev et le partage de renseignements.Cette aide avait été interrompue depuis l’altercation, le 28 février dans le Bureau ovale, entre le président américain, Donald Trump, son vice-président, M. Zelensky.M. Zelensky avait alors quitté les Etats-Unis sans signer comme prévu un accord sur l’exploitation des minerais de son pays par les Etats-Unis.”L’Ukraine s’est déclarée prête à accepter la proposition américaine d’instaurer un cessez-le-feu immédiat et provisoire de 30 jours, qui peut être prolongé par accord mutuel des parties et qui est soumis à l’acceptation et à la mise en oeuvre simultanée par la Fédération de Russie”, détaille la déclaration conjointe publiée mardi.”Les Etats-Unis feront savoir à la Russie que la réciprocité russe est la clé de la paix”, ajoute le communiqué. Puis, “les Etats-Unis lèveront immédiatement la suspension sur l’échange de renseignements et reprendront l’aide à la sécurité de l’Ukraine”, selon la déclaration commune.- “Prêts à tout” -Marco Rubio ainsi que le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriy Sybiga, ont participé à la réunion, au moment où Donald Trump fait pression sur l’Ukraine pour mettre fin à la guerre.”Nous sommes prêts à tout faire pour parvenir à la paix”, avait déclaré le chef du bureau présidentiel ukrainien, Andriï Iermak, en entrant dans la salle des négociations.Dans ce contexte, l’Ukraine a affirmé que son attaque massive menée avec des centaines de drones, qui a visé en particulier Moscou et sa région, à plus de 400 kilomètres de la frontière ukrainienne, devrait “inciter” le président russe, Vladimir Poutine, à accepter une trêve aérienne.L’attaque a fait trois morts, selon les autorités municipales. Le Kremlin a accusé Kiev de frapper “des infrastructures sociales, des immeubles d’habitation”. Selon Moscou, 343 drones ont été abattus au cours de cette attaque qui a également visé la région de Koursk, frontalière de l’Ukraine.En Ukraine, des bombardements russes ont fait six morts mardi dans la région de Donetsk, dans l’est du pays, a annoncé son gouverneur.Interrogé sur les négociations en Arabie saoudite, le Kremlin a estimé que c’était à l’Ukraine de montrer qu’elle était prête à faire la paix. “Ce que nous (en) attendons n’a pas d’importance”, a sèchement déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.Les négociateurs ukrainiens sont arrivés à Jeddah avec une proposition de “trêve dans les airs” et “en mer” avec Moscou, avait indiqué lundi à l’AFP un haut responsable ukrainien sous couvert d’anonymat.M. Rubio avait toutefois souligné que cette rencontre n’avait pas pour but “de dessiner des lignes sur une carte” en vue d’un accord final, et ajouté qu’il rapporterait les idées discutées à la Russie.- Possible médiation -Le président Zelensky a rencontré à Jeddah le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane et estimé que le royaume apportait “une plateforme très importante pour la diplomatie”.Selon la présidence ukrainienne, leur entretien a porté sur “une possible médiation de l’Arabie saoudite pour la libération de prisonniers militaires et civils et le retour d’enfants déportés”, ainsi que sur les garanties de sécurité réclamées par Kiev.Bien que le président américain ait multiplié les piques contre Volodymyr Zelensky, accusé d’être un “dictateur” ou de n’être pas assez reconnaissant envers Washington, le ton semble s’être apaisé.Donald Trump, qui a amorcé en parallèle un spectaculaire rapprochement avec la Russie, a estimé que son homologue ukrainien était prêt à négocier, et a même menacé Moscou de nouvelles sanctions.Ces pourparlers ont eu lieu à l’heure où Kiev est à la peine sur le front. Durant le weekend, la Russie a revendiqué d’importantes avancées dans la région de Koursk et même une poussée dans la région ukrainienne de Soumy, une première depuis 2022.
L’Ukraine soutient une proposition américaine de cessez-le-feu avec la Russie
L’Ukraine a apporté son soutien mardi à une proposition des Etats-Unis pour un cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie, en échange de quoi Washington a annoncé la levée “immédiate” de la suspension de l’aide à Kiev, lors d’une réunion en Arabie saoudite.Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a affirmé à l’issue de cette journée que l’Ukraine acceptait des “négociations immédiates” avec la Russie, absente des discussions, et que la balle était maintenant dans le camp de Moscou pour accepter une trêve. Les Etats-Unis doivent à présent “convaincre” la Russie d’accepter le cessez-le-feu de 30 jours, a affirmé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. “L’Ukraine accepte cette proposition”, a-t-il ajouté lors de sa prise de parole quotidienne diffusée sur les réseaux sociaux.La question est désormais de savoir “comment” et non “si” la guerre en Ukraine doit finir, a affirmé Mike Walz, conseiller américain à la sécurité nationale.Les deux pays sont aussi tombés d’accord pour conclure “dès que possible” un accord sur les minerais ukrainiens, selon la déclaration finale publiée après plus de huit heures de discussions.Cette rencontre s’est tenue à Jeddah, sur la mer Rouge, quelques heures après la plus importante attaque de drone menée par Kiev en territoire russe depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022.Après plus de trois ans de guerre, l’Ukraine a mis sur la table une proposition de cessez-le-feu partiel avec la Russie, espérant convaincre ainsi les Etats-Unis de rétablir leur aide militaire à Kiev et le partage de renseignements.Cette aide avait été interrompue depuis l’altercation, le 28 février dans le Bureau ovale, entre le président américain, Donald Trump, son vice-président, M. Zelensky.M. Zelensky avait alors quitté les Etats-Unis sans signer comme prévu un accord sur l’exploitation des minerais de son pays par les Etats-Unis.”L’Ukraine s’est déclarée prête à accepter la proposition américaine d’instaurer un cessez-le-feu immédiat et provisoire de 30 jours, qui peut être prolongé par accord mutuel des parties et qui est soumis à l’acceptation et à la mise en oeuvre simultanée par la Fédération de Russie”, détaille la déclaration conjointe publiée mardi.”Les Etats-Unis feront savoir à la Russie que la réciprocité russe est la clé de la paix”, ajoute le communiqué. Puis, “les Etats-Unis lèveront immédiatement la suspension sur l’échange de renseignements et reprendront l’aide à la sécurité de l’Ukraine”, selon la déclaration commune.- “Prêts à tout” -Marco Rubio ainsi que le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriy Sybiga, ont participé à la réunion, au moment où Donald Trump fait pression sur l’Ukraine pour mettre fin à la guerre.”Nous sommes prêts à tout faire pour parvenir à la paix”, avait déclaré le chef du bureau présidentiel ukrainien, Andriï Iermak, en entrant dans la salle des négociations.Dans ce contexte, l’Ukraine a affirmé que son attaque massive menée avec des centaines de drones, qui a visé en particulier Moscou et sa région, à plus de 400 kilomètres de la frontière ukrainienne, devrait “inciter” le président russe, Vladimir Poutine, à accepter une trêve aérienne.L’attaque a fait trois morts, selon les autorités municipales. Le Kremlin a accusé Kiev de frapper “des infrastructures sociales, des immeubles d’habitation”. Selon Moscou, 343 drones ont été abattus au cours de cette attaque qui a également visé la région de Koursk, frontalière de l’Ukraine.En Ukraine, des bombardements russes ont fait six morts mardi dans la région de Donetsk, dans l’est du pays, a annoncé son gouverneur.Interrogé sur les négociations en Arabie saoudite, le Kremlin a estimé que c’était à l’Ukraine de montrer qu’elle était prête à faire la paix. “Ce que nous (en) attendons n’a pas d’importance”, a sèchement déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.Les négociateurs ukrainiens sont arrivés à Jeddah avec une proposition de “trêve dans les airs” et “en mer” avec Moscou, avait indiqué lundi à l’AFP un haut responsable ukrainien sous couvert d’anonymat.M. Rubio avait toutefois souligné que cette rencontre n’avait pas pour but “de dessiner des lignes sur une carte” en vue d’un accord final, et ajouté qu’il rapporterait les idées discutées à la Russie.- Possible médiation -Le président Zelensky a rencontré à Jeddah le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane et estimé que le royaume apportait “une plateforme très importante pour la diplomatie”.Selon la présidence ukrainienne, leur entretien a porté sur “une possible médiation de l’Arabie saoudite pour la libération de prisonniers militaires et civils et le retour d’enfants déportés”, ainsi que sur les garanties de sécurité réclamées par Kiev.Bien que le président américain ait multiplié les piques contre Volodymyr Zelensky, accusé d’être un “dictateur” ou de n’être pas assez reconnaissant envers Washington, le ton semble s’être apaisé.Donald Trump, qui a amorcé en parallèle un spectaculaire rapprochement avec la Russie, a estimé que son homologue ukrainien était prêt à négocier, et a même menacé Moscou de nouvelles sanctions.Ces pourparlers ont eu lieu à l’heure où Kiev est à la peine sur le front. Durant le weekend, la Russie a revendiqué d’importantes avancées dans la région de Koursk et même une poussée dans la région ukrainienne de Soumy, une première depuis 2022.