Crash du vol 171 d’Air India: suite de l’identification des victimes et de leurs funérailles

Le patient travail d’identification des victimes de l’accident du vol Air India 171 s’est poursuivi lundi à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, en même temps que les funérailles de celles dont les corps ont été rendus à leur famille.L’accident jeudi du Boeing 787 de la compagnie indienne, juste après son décollage à destination de Londres, a fait au moins 279 morts, selon le dernier bilan officiel, la pire catastrophe aérienne dans le monde depuis 2014.Lundi soir, les autorités avaient identifié 114 personnes grâce aux échantillons ADN fournis par leurs proches, selon un responsable de l’exécutif local, Harsh Sanghavi.Une cinquantaine de corps ont ainsi pu être rendus à leur famille, permettant les premières funérailles dans la ville et au-delà.Dans le district de Anand, le cercueil blanc de Kinal Mistry, 24 ans, cheffe dans un restaurant de Londres, a ainsi été incinéré sur un bûcher, selon la tradition hindoue, devant quelques dizaines de membres de sa famille.Parmi eux son père Suresh, qui a raconté à l’AFP qu’elle avait retardé son retour au Royaume-Uni du 7 au 12 juin. “Je ne peux pas m’ôter de la tête que si elle avait maintenu son retour le 7, elle serait toujours là”, a-t-il répété, inconsolable.De nombreux proches des victimes ont exprimé frustration et désarroi face à la lenteur des opérations d’identification.”Ils nous ont dit que ça prendrait quarante-huit heures (…) mais nous n’avons toujours pas de réponse”, a confié dimanche à l’AFP Rinal Christian, 23 ans, dont le frère aîné avait pris place à bord du vol 171.”Mon frère était le seul à pourvoir aux besoins de toute la famille. Qu’est-ce qu’on va faire maintenant ?”, s’est-il interrogé.”C’est un travail très méticuleux et lent, qui ne peut être mené que de façon méticuleuse”, a rétorqué à la presse l’un de ses responsables, le Dr Rajnish Patel, de l’hôpital civil d’Ahmedabad.- Demi-tour -Le Boeing 787 d’Air India, qui emportait 242 passagers et membres d’équipage, s’est écrasé jeudi sur un quartier résidentiel d’Ahmedabad dans la minute qui a suivi son décollage à 13H39 locales (8H39 GMT).Selon l’aviation civile indienne, l’appareil transportait 230 passagers – 169 Indiens, 53 Britanniques, 7 Portugais et un Canadien – et 12 membres d’équipage.Un seul passager, assis près d’une issue de secours à l’avant de l’appareil, a miraculeusement survécu à la chute de l’avion sur les bâtiments d’un quartier situé au-delà de la piste de l’aéroport.Selon le dernier bilan officiel, au moins 38 personnes ont été tuées au sol.Les enquêteurs de l’aviation civile en charge de l’enquête ont découvert dimanche la seconde boîte noire du Boeing, celle qui enregistre les conversations dans le cockpit.La première, qui contient les paramètres techniques du vol (vitesse, altitude, trajectoire, moteurs…) avait été récupérée vendredi dans la queue de l’avion, retrouvée presque intacte au sommet d’un bâtiment. Selon les premiers éléments de l’enquête, le pilote a émis un appel d’urgence juste après l’envol de l’avion, qui s’est ensuite lourdement écrasé au sol dans une boule de feu orange.Le ministre indien de l’Aviation, Ram Mohan Naidu Kinjarapu, a promis que “tout ce qui est nécessaire sera fait” pour identifier les causes du crash.Le crash du vol 171 est le premier impliquant un Boeing 787 depuis sa mise en service en 2011.Un autre Dreamliner opéré par Air India qui venait de décoller de Hong Kong pour rallier New Delhi a été contraint lundi de faire demi-tour à la suite d’un “problème technique” qui n’a pas été précisé, a rapporté la compagnie.bur-pa/blb            

Crash du vol 171 d’Air India: suite de l’identification des victimes et de leurs funérailles

Le patient travail d’identification des victimes de l’accident du vol Air India 171 s’est poursuivi lundi à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, en même temps que les funérailles de celles dont les corps ont été rendus à leur famille.L’accident jeudi du Boeing 787 de la compagnie indienne, juste après son décollage à destination de Londres, a fait au moins 279 morts, selon le dernier bilan officiel, la pire catastrophe aérienne dans le monde depuis 2014.Lundi soir, les autorités avaient identifié 114 personnes grâce aux échantillons ADN fournis par leurs proches, selon un responsable de l’exécutif local, Harsh Sanghavi.Une cinquantaine de corps ont ainsi pu être rendus à leur famille, permettant les premières funérailles dans la ville et au-delà.Dans le district de Anand, le cercueil blanc de Kinal Mistry, 24 ans, cheffe dans un restaurant de Londres, a ainsi été incinéré sur un bûcher, selon la tradition hindoue, devant quelques dizaines de membres de sa famille.Parmi eux son père Suresh, qui a raconté à l’AFP qu’elle avait retardé son retour au Royaume-Uni du 7 au 12 juin. “Je ne peux pas m’ôter de la tête que si elle avait maintenu son retour le 7, elle serait toujours là”, a-t-il répété, inconsolable.De nombreux proches des victimes ont exprimé frustration et désarroi face à la lenteur des opérations d’identification.”Ils nous ont dit que ça prendrait quarante-huit heures (…) mais nous n’avons toujours pas de réponse”, a confié dimanche à l’AFP Rinal Christian, 23 ans, dont le frère aîné avait pris place à bord du vol 171.”Mon frère était le seul à pourvoir aux besoins de toute la famille. Qu’est-ce qu’on va faire maintenant ?”, s’est-il interrogé.”C’est un travail très méticuleux et lent, qui ne peut être mené que de façon méticuleuse”, a rétorqué à la presse l’un de ses responsables, le Dr Rajnish Patel, de l’hôpital civil d’Ahmedabad.- Demi-tour -Le Boeing 787 d’Air India, qui emportait 242 passagers et membres d’équipage, s’est écrasé jeudi sur un quartier résidentiel d’Ahmedabad dans la minute qui a suivi son décollage à 13H39 locales (8H39 GMT).Selon l’aviation civile indienne, l’appareil transportait 230 passagers – 169 Indiens, 53 Britanniques, 7 Portugais et un Canadien – et 12 membres d’équipage.Un seul passager, assis près d’une issue de secours à l’avant de l’appareil, a miraculeusement survécu à la chute de l’avion sur les bâtiments d’un quartier situé au-delà de la piste de l’aéroport.Selon le dernier bilan officiel, au moins 38 personnes ont été tuées au sol.Les enquêteurs de l’aviation civile en charge de l’enquête ont découvert dimanche la seconde boîte noire du Boeing, celle qui enregistre les conversations dans le cockpit.La première, qui contient les paramètres techniques du vol (vitesse, altitude, trajectoire, moteurs…) avait été récupérée vendredi dans la queue de l’avion, retrouvée presque intacte au sommet d’un bâtiment. Selon les premiers éléments de l’enquête, le pilote a émis un appel d’urgence juste après l’envol de l’avion, qui s’est ensuite lourdement écrasé au sol dans une boule de feu orange.Le ministre indien de l’Aviation, Ram Mohan Naidu Kinjarapu, a promis que “tout ce qui est nécessaire sera fait” pour identifier les causes du crash.Le crash du vol 171 est le premier impliquant un Boeing 787 depuis sa mise en service en 2011.Un autre Dreamliner opéré par Air India qui venait de décoller de Hong Kong pour rallier New Delhi a été contraint lundi de faire demi-tour à la suite d’un “problème technique” qui n’a pas été précisé, a rapporté la compagnie.bur-pa/blb            

Crash du vol 171 d’Air India: suite de l’identification des victimes et de leurs funérailles

Le patient travail d’identification des victimes de l’accident du vol Air India 171 s’est poursuivi lundi à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, en même temps que les funérailles de celles dont les corps ont été rendus à leur famille.L’accident jeudi du Boeing 787 de la compagnie indienne, juste après son décollage à destination de Londres, a fait au moins 279 morts, selon le dernier bilan officiel, la pire catastrophe aérienne dans le monde depuis 2014.Lundi soir, les autorités avaient identifié 114 personnes grâce aux échantillons ADN fournis par leurs proches, selon un responsable de l’exécutif local, Harsh Sanghavi.Une cinquantaine de corps ont ainsi pu être rendus à leur famille, permettant les premières funérailles dans la ville et au-delà.Dans le district de Anand, le cercueil blanc de Kinal Mistry, 24 ans, cheffe dans un restaurant de Londres, a ainsi été incinéré sur un bûcher, selon la tradition hindoue, devant quelques dizaines de membres de sa famille.Parmi eux son père Suresh, qui a raconté à l’AFP qu’elle avait retardé son retour au Royaume-Uni du 7 au 12 juin. “Je ne peux pas m’ôter de la tête que si elle avait maintenu son retour le 7, elle serait toujours là”, a-t-il répété, inconsolable.De nombreux proches des victimes ont exprimé frustration et désarroi face à la lenteur des opérations d’identification.”Ils nous ont dit que ça prendrait quarante-huit heures (…) mais nous n’avons toujours pas de réponse”, a confié dimanche à l’AFP Rinal Christian, 23 ans, dont le frère aîné avait pris place à bord du vol 171.”Mon frère était le seul à pourvoir aux besoins de toute la famille. Qu’est-ce qu’on va faire maintenant ?”, s’est-il interrogé.”C’est un travail très méticuleux et lent, qui ne peut être mené que de façon méticuleuse”, a rétorqué à la presse l’un de ses responsables, le Dr Rajnish Patel, de l’hôpital civil d’Ahmedabad.- Demi-tour -Le Boeing 787 d’Air India, qui emportait 242 passagers et membres d’équipage, s’est écrasé jeudi sur un quartier résidentiel d’Ahmedabad dans la minute qui a suivi son décollage à 13H39 locales (8H39 GMT).Selon l’aviation civile indienne, l’appareil transportait 230 passagers – 169 Indiens, 53 Britanniques, 7 Portugais et un Canadien – et 12 membres d’équipage.Un seul passager, assis près d’une issue de secours à l’avant de l’appareil, a miraculeusement survécu à la chute de l’avion sur les bâtiments d’un quartier situé au-delà de la piste de l’aéroport.Selon le dernier bilan officiel, au moins 38 personnes ont été tuées au sol.Les enquêteurs de l’aviation civile en charge de l’enquête ont découvert dimanche la seconde boîte noire du Boeing, celle qui enregistre les conversations dans le cockpit.La première, qui contient les paramètres techniques du vol (vitesse, altitude, trajectoire, moteurs…) avait été récupérée vendredi dans la queue de l’avion, retrouvée presque intacte au sommet d’un bâtiment. Selon les premiers éléments de l’enquête, le pilote a émis un appel d’urgence juste après l’envol de l’avion, qui s’est ensuite lourdement écrasé au sol dans une boule de feu orange.Le ministre indien de l’Aviation, Ram Mohan Naidu Kinjarapu, a promis que “tout ce qui est nécessaire sera fait” pour identifier les causes du crash.Le crash du vol 171 est le premier impliquant un Boeing 787 depuis sa mise en service en 2011.Un autre Dreamliner opéré par Air India qui venait de décoller de Hong Kong pour rallier New Delhi a été contraint lundi de faire demi-tour à la suite d’un “problème technique” qui n’a pas été précisé, a rapporté la compagnie.bur-pa/blb            

Hommage national aux pompiers décédés dans un incendie à Laon

Deux cercueils, des centaines de pompiers et le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau: un hommage national a été rendu lundi aux deux pompiers volontaires décédés mardi dans l’incendie d’un bâtiment à Laon (Aisne).M. Retailleau a loué le “courage” et le “civisme engagé” des deux pompiers volontaires “morts au front des courageux”. Ils ont été ensevelis sous les décombres à la suite de l’effondrement du bâtiment dans lequel ils intervenaient dans le coeur historique de la ville médiévale. Il a évoqué avec émotion Tangui Mosin, 22 ans, “chaussettes toujours tirées jusqu’aux genoux, et sa vapote toujours en panne”, et Maxime Prud’homme, 23 ans, “une carapace de bougonnerie tendre, mais avec un coeur immense”, père d’une petite fille. Sur la place d’Armes de La Fère, la commune dans laquelle étaient affectés les jeunes hommes récemment faits caporaux, les différentes unités ont tenu la garde jusqu’à l’arrivée des cercueils, parés du drapeau français, de casques de sapeurs-pompiers et plusieurs décorations reçues à titre posthume.Sous un soleil de plomb, ils ont honoré la mémoire des deux pompiers volontaires, engagés tous deux en 2020. “Dans cette mission tragique, leur union n’a pas failli : c’est ensemble qu’ils se sont engagés, c’est ensemble qu’ils sont tombés, et c’est ensemble qu’ils ont été retrouvés, à quelques mètres seulement l’un de l’autre, se regardant presque comme un dernier geste de fraternité”, a salué Bruno Retailleau.En reconnaissance de leur “sacrifice au service des Français”, Tangui Mosin et Maxime Prud’homme ont notamment été faits chevalier de la Légion d’honneur. Avant cette cérémonie, les hommages s’étaient multipliés, les députés et les sénateurs ayant notamment observé une minute de silence en leur hommage la semaine passée. Dans l’Aisne, ce drame intervient un peu plus d’un an et demi après la mort d’un autre pompier volontaire, Jérémie Fontaine, décédé à 35 ans en février 2024 dans un accident de la route alors qu’il se rendait sur les lieux d’une intervention.Les pompiers volontaires, qui concilient souvent leur engagement avec une autre activité professionnelle, étaient plus de 197.000 en France fin 2021, soit 78% des effectifs de sapeurs pompiers.

Harcèlement moral: l’ex-secrétaire d’Etat Nathalie Elimas condamnée à 10 mois de prison avec sursis

L’ex-secrétaire d’Etat à l’Éducation prioritaire, Nathalie Elimas, jugée pour harcèlement moral sur plusieurs collaborateurs, a été condamnée lundi à 10 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris.Celle qui est aujourd’hui conseillère régionale en Île-de-France a aussi été condamnée à une peine d’inéligibilité de trois ans ainsi qu’à une amende de 5.000 euros. Le tribunal correctionnel s’est déclaré “convaincu des faits de harcèlement en dépit des dénégations de la prévenue”. En décembre 2021, la secrétaire d’État MoDem avait fait l’objet d’une enquête administrative de l’Inspection générale de l’enseignement supérieur et de la recherche (IGESR), après des signalements internes concernant des “dysfonctionnements” relatifs “aux relations de travail”.Au cours du procès, trois femmes ont témoigné à la barre de leur passage au cabinet Elimas où régnait selon elles un climat “paranoïaque”. Elles ont longuement décrit les injonctions contradictoires qu’elles recevaient, notamment concernant la couverture médiatique de la ministre, jalouse de celle des autres femmes du gouvernement.Pour sa défense, Nathalie Elimas a affirmé qu’on “voulait (sa) tête”, évoquant un complot politique pour la faire tomber.”Cette procédure est née d’une machination, c’est un récit à charge basé sur des ressentis transformés en vérités officielles”, avait déclaré Nathalie Elimas devant le tribunal. Pendant l’audience, cette dernière n’a jamais remis en cause son comportement vis-à-vis de ses anciens collaborateurs. 

Harcèlement moral: l’ex-secrétaire d’Etat Nathalie Elimas condamnée à 10 mois de prison avec sursis

L’ex-secrétaire d’Etat à l’Éducation prioritaire, Nathalie Elimas, jugée pour harcèlement moral sur plusieurs collaborateurs, a été condamnée lundi à 10 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris.Celle qui est aujourd’hui conseillère régionale en Île-de-France a aussi été condamnée à une peine d’inéligibilité de trois ans ainsi qu’à une amende de 5.000 euros. Le tribunal correctionnel s’est déclaré “convaincu des faits de harcèlement en dépit des dénégations de la prévenue”. En décembre 2021, la secrétaire d’État MoDem avait fait l’objet d’une enquête administrative de l’Inspection générale de l’enseignement supérieur et de la recherche (IGESR), après des signalements internes concernant des “dysfonctionnements” relatifs “aux relations de travail”.Au cours du procès, trois femmes ont témoigné à la barre de leur passage au cabinet Elimas où régnait selon elles un climat “paranoïaque”. Elles ont longuement décrit les injonctions contradictoires qu’elles recevaient, notamment concernant la couverture médiatique de la ministre, jalouse de celle des autres femmes du gouvernement.Pour sa défense, Nathalie Elimas a affirmé qu’on “voulait (sa) tête”, évoquant un complot politique pour la faire tomber.”Cette procédure est née d’une machination, c’est un récit à charge basé sur des ressentis transformés en vérités officielles”, avait déclaré Nathalie Elimas devant le tribunal. Pendant l’audience, cette dernière n’a jamais remis en cause son comportement vis-à-vis de ses anciens collaborateurs. 

Nouveau cas autochtone de chikungunya en métropole, le deuxième en 2025

Un nouveau cas autochtone de chikungunya, le deuxième en métropole depuis le début de l’année, a été détecté dans l’Hérault, a annoncé lundi l’Agence régionale de santé Occitanie dans un communiqué.Le premier cas autochtone de 2025 avait été signalé la semaine dernière dans le Var.Depuis le 1er mai, 59 cas importés de chikungunya et 40 cas importés de dengue ont été enregistrés en Occitanie, précise l’ARS.”L’état de santé de la personne malade n’inspire pas d’inquiétude”, souligne l’Agence de santé qui précise que “pour éviter la propagation du virus localement, des actions préventives sont déployées sur les lieux fréquentés et les lieux de contamination présumés à Prades-le-Lez”.Les personnes ayant fréquenté cette commune et ayant présenté des signes évocateurs du chikungunya depuis début mai sont invitées par l’ARS à consulter leur médecin traitant.Le chikungunya, transmis par le moustique tigre, se caractérise le plus souvent par une fièvre d’apparition brutale, souvent accompagnée de douleurs articulaires sévères, d’une conjonctivite et d’éruptions cutanées.On parle de cas autochtone quand une personne a contracté la maladie sur le territoire national et n’a pas voyagé en zone contaminée dans les 15 jours qui précèdent l’apparition des symptômes.Un seul cas autochtone de ce virus transmis par le moustique tigre avait été détecté en 2024 en métropole, en Ile-de-France, aucun en 2023. Depuis 2010 la France métropolitaine avait connu une trentaine de cas autochtones de ce virus. Cette année l’épidémie de chikungunya, maladie se traduisant par des fièvres et des douleurs articulaires, a surtout frappé l’île de La Réunion, avec 23 morts, même si elle poursuit maintenant son déclin. On estime que 200.000 personnes ont été contaminées dans l’île depuis janvier.Si l’épidémie recule franchement à la Réunion, elle poursuit encore sa dynamique à Mayotte, également dans l’océan Indien, où elle s’est déclarée plus tardivement.Les températures plus chaudes qui touchent actuellement l’Hexagone favorisent l’activité des moustiques tigres, vecteurs de ce virus mais aussi de ceux de la dengue et du Zika.