‘Very scared’: Israelis reel from escalating Iran missile fire

After an Iranian strike early Monday gouged a gaping hole in his apartment building in central Israel, Idan Bar said he feared for his family as the air war between the longtime foe escalated.A tangle of metal protruded from the charred section of a high-rise building in Petah Tivka near Tel Aviv, as rescuers wheeled elderly residents away from the damage.One woman’s mouth hung open as she was taken away in a wheelchair.”My building got bombed from Iran,” Bar told AFP.”It was very scary while I have four children, four boys. We’re very scared, but everyone is ok.”Inside the building, first responders in orange helmets scoured the blown-out apartments. Debris from the blast littered the ground below, where plastic patio furniture lay overturned.Iran unleashed a missile barrage on Israeli cities after Israel hit deep inside the Islamic republic, pressing a major offensive that began in the early hours of Friday.On the fourth day of the escalating air war, the death toll in Israel rose to 24 after authorities announced on Monday 11 dead. In Iran, officials said the Israeli attacks had killed at least 224 people since Friday.The scenes of devastation witnessed in Petah Tikva on Monday are relatively rare in Israel, whose advanced air defence systems usually intercept incoming threats.The country has long been used to rockets and drones fired by Iran-backed militant groups like Hamas in the Gaza Strip and Lebanon’s Hezbollah, but volleys of ballistic missiles launched from the Islamic republic have left the population feeling vulnerable.Since Friday, air raid sirens have sent people across Israel running to bomb shelters on a nightly basis.The latest Iranian attack followed Israeli strikes in central Iran, which Israel’s military said targeted surface-to-surface missile launchers.Israel has said that its surprise attack launched on Friday — after decades of enmity and a prolonged shadow war — targets Iran’s nuclear programme and military facilities.The deaths in Iran have included top military commanders, nuclear scientists and civilians, according to authorities.AFP images showed fires blazing next to gutted buildings and charred cars in the coastal hub of Tel Aviv, after the military warned people to take cover from incoming Iranian missiles.Henn, a Petah Tivka resident who declined to give his last name, said he ran to take shelter after hearing sirens.The 39-year-old said he heard a loud explosion, “and after a few minutes we saw all the damage, all the houses broken”.Israeli officials said four people were killed in Petah Tivka and some 35 others taken to hospital with injuries.Families with young children wandered amongst cars whose windows had been smashed by the blast impact. Despite the destruction, Henn said “we hope for good days”.

L’homme accusé du meurtre d’une élue américaine capturé dans le Minnesota

L’homme accusé d’avoir assassiné une élue locale du Minnesota et tenté d’en tuer un autre a été arrêté dimanche soir dans une zone rurale du Minnesota, ont annoncé les autorités de cet Etat du nord des Etats-Unis.”Après deux jours de chasse à l’homme et deux nuits blanches, les forces de l’ordre ont interpellé Vance Boelter”, a annoncé le gouverneur du Minnesota Tim Walz, lors d’une conférence de presse tard dimanche soir.Cette double attaque sur deux responsables démocrates a choqué la classe politique de cet Etat plutôt tranquille, frontalier du Canada, et provoqué la stupeur chez les élus américains, englués dans une atmosphère politique tendue.Selon les mandats d’arrêt émis avant son arrestation, Vance Boelter fait face à deux chefs d’inculpation pour meurtre, passibles chacun d’une peine maximale de 40 ans, et deux autres pour tentative de meurtre. Des documents judiciaires indiquent qu’il doit comparaitre devant un juge à 13H30 locales ce lundi (18H30 GMT).  Des centaines de policiers étaient depuis samedi matin à la recherche de Vance Boelter, accusé de s’être déguisé en policier pour tuer, à leur domicile respectifs de la banlieue de Minneapolis, Melissa Hortman et son époux, ainsi que d’avoir gravement blessé un autre élu, John Hoffman, ainsi que sa femme.Même s’il était armé, il a été arrêté “sans l’usage de la force”, a déclaré Jeremy Geiger, un colonel de la police du Minnesota.Sa cavale a pris fin dimanche soir dans la localité de Green Isle, à plus d’une heure à l’ouest de Minneapolis, ont précisé les autorités à la presse, ajoutant qu’il était en cours d’interrogatoire.Une voiture liée à cet homme, considéré comme “armé et dangereux”, avait été retrouvée dimanche midi dans cette zone, proche de son domicile selon les médias locaux. Une centaine de policiers, assistés notamment de drones, étaient à ses trousses.- “Pas la norme” -“Il n’y a aucun doute qu’il s’agissait là de la plus grande chasse à l’homme” de l’histoire du Minnesota, a dit à la presse Mark Bruley, le chef de la police de Brooklyn Park, la ville de la banlieue de Minneapolis où a été tuée Melissa Hortman et son époux.Le sénateur local John Hoffman, gravement blessé par neuf balles et opéré à de multiples reprises durant le week-end, “avance vers la guérison”, a ajouté Tim Walz dimanche soir.Le gouverneur, ancien colistier de Kamala Harris à la dernière élection présidentielle, a appelé à ce que “cet acte odieux” ne “devienne pas la norme”.”Cela ne peut pas être la manière de régler nos différences politiques”, a ajouté le démocrate, qui connaissait bien Melissa Hortman.Un carnet contenant une liste d’élus, dont les deux visés et d’autres figures politique de l’Etat, a été retrouvé à l’intérieur du véhicule.- “Lien avec l’avortement” -La sénatrice Amy Klobuchar s’était dite dimanche “inquiète pour tous nos responsables politiques” après cette attaque.”Il y avait un lien avec l’avortement, en raison des groupes” présents sur la liste – dont des cliniques pour IVG selon les médias – retrouvée dans la voiture du suspect, a-t-elle ajouté dans un entretien avec la chaîne NBC.Melissa Hortman, 55 ans et mère de deux enfants, était une ancienne présidente de la Chambre des représentants du Minnesota. Elle avait fait de la protection du droit à l’IVG sa grande priorité.”Il nous faut baisser la tension” politique, a insisté Amy Klobuchar sur CNN.Cette attaque est intervenue dans une Amérique toujours plus fracturée, entre déploiement de soldats à Los Angeles pour réprimer les manifestations, parade militaire voulue par Donald Trump à Washington et rassemblements contre lui à travers le pays.L’actuel président a lui-même échappé à deux tentatives d’assassinat pendant sa campagne, dont une en plein meeting en juillet dernier en Pennsylvanie.Interrogé dimanche matin par une journaliste de la chaîne ABC sur la situation au Minnesota et s’il comptait appeler Tim Walz, ancien adversaire politique, Donald Trump a répondu ainsi: “C’est terrible. Je pense qu’il est un très mauvais gouverneur, quelqu’un de complètement incompétent. Mais je pourrais l’appeler, comme je pourrais appeler d’autres gens”.

L’homme accusé du meurtre d’une élue américaine capturé dans le Minnesota

L’homme accusé d’avoir assassiné une élue locale du Minnesota et tenté d’en tuer un autre a été arrêté dimanche soir dans une zone rurale du Minnesota, ont annoncé les autorités de cet Etat du nord des Etats-Unis.”Après deux jours de chasse à l’homme et deux nuits blanches, les forces de l’ordre ont interpellé Vance Boelter”, a annoncé le gouverneur du Minnesota Tim Walz, lors d’une conférence de presse tard dimanche soir.Cette double attaque sur deux responsables démocrates a choqué la classe politique de cet Etat plutôt tranquille, frontalier du Canada, et provoqué la stupeur chez les élus américains, englués dans une atmosphère politique tendue.Selon les mandats d’arrêt émis avant son arrestation, Vance Boelter fait face à deux chefs d’inculpation pour meurtre, passibles chacun d’une peine maximale de 40 ans, et deux autres pour tentative de meurtre. Des documents judiciaires indiquent qu’il doit comparaitre devant un juge à 13H30 locales ce lundi (18H30 GMT).  Des centaines de policiers étaient depuis samedi matin à la recherche de Vance Boelter, accusé de s’être déguisé en policier pour tuer, à leur domicile respectifs de la banlieue de Minneapolis, Melissa Hortman et son époux, ainsi que d’avoir gravement blessé un autre élu, John Hoffman, ainsi que sa femme.Même s’il était armé, il a été arrêté “sans l’usage de la force”, a déclaré Jeremy Geiger, un colonel de la police du Minnesota.Sa cavale a pris fin dimanche soir dans la localité de Green Isle, à plus d’une heure à l’ouest de Minneapolis, ont précisé les autorités à la presse, ajoutant qu’il était en cours d’interrogatoire.Une voiture liée à cet homme, considéré comme “armé et dangereux”, avait été retrouvée dimanche midi dans cette zone, proche de son domicile selon les médias locaux. Une centaine de policiers, assistés notamment de drones, étaient à ses trousses.- “Pas la norme” -“Il n’y a aucun doute qu’il s’agissait là de la plus grande chasse à l’homme” de l’histoire du Minnesota, a dit à la presse Mark Bruley, le chef de la police de Brooklyn Park, la ville de la banlieue de Minneapolis où a été tuée Melissa Hortman et son époux.Le sénateur local John Hoffman, gravement blessé par neuf balles et opéré à de multiples reprises durant le week-end, “avance vers la guérison”, a ajouté Tim Walz dimanche soir.Le gouverneur, ancien colistier de Kamala Harris à la dernière élection présidentielle, a appelé à ce que “cet acte odieux” ne “devienne pas la norme”.”Cela ne peut pas être la manière de régler nos différences politiques”, a ajouté le démocrate, qui connaissait bien Melissa Hortman.Un carnet contenant une liste d’élus, dont les deux visés et d’autres figures politique de l’Etat, a été retrouvé à l’intérieur du véhicule.- “Lien avec l’avortement” -La sénatrice Amy Klobuchar s’était dite dimanche “inquiète pour tous nos responsables politiques” après cette attaque.”Il y avait un lien avec l’avortement, en raison des groupes” présents sur la liste – dont des cliniques pour IVG selon les médias – retrouvée dans la voiture du suspect, a-t-elle ajouté dans un entretien avec la chaîne NBC.Melissa Hortman, 55 ans et mère de deux enfants, était une ancienne présidente de la Chambre des représentants du Minnesota. Elle avait fait de la protection du droit à l’IVG sa grande priorité.”Il nous faut baisser la tension” politique, a insisté Amy Klobuchar sur CNN.Cette attaque est intervenue dans une Amérique toujours plus fracturée, entre déploiement de soldats à Los Angeles pour réprimer les manifestations, parade militaire voulue par Donald Trump à Washington et rassemblements contre lui à travers le pays.L’actuel président a lui-même échappé à deux tentatives d’assassinat pendant sa campagne, dont une en plein meeting en juillet dernier en Pennsylvanie.Interrogé dimanche matin par une journaliste de la chaîne ABC sur la situation au Minnesota et s’il comptait appeler Tim Walz, ancien adversaire politique, Donald Trump a répondu ainsi: “C’est terrible. Je pense qu’il est un très mauvais gouverneur, quelqu’un de complètement incompétent. Mais je pourrais l’appeler, comme je pourrais appeler d’autres gens”.

Oil prices fall even as Israel-Iran strikes extend into fourth day

Stocks rose and oil prices pulled back on Monday as fears of a wider Middle East conflict eased even as Israel and Iran pounded each other with missiles for a fourth day.The dollar and safe-haven gold declined slightly. “European shares were surprisingly resilient against a backdrop of uncertainty,” said Russ Mould, investment director at AJ Bell.”The Middle East conflict remains a fluid situation and there is the potential for markets to still experience sudden jolts if the tension escalates further,” he cautioned.London, Paris and Frankfurt stock markets were all higher in midday trade. That tracked gains in Asia, where Tokyo closed up 1.3 percent, boosted by a weaker yen, while Hong Kong and Shanghai also advanced.Israel’s surprise strike against Iranian military and nuclear sites on Friday — killing top commanders and scientists — sent crude prices soaring as much as 13 percent at one point on fears about supplies from the region.However, concerns over the conflict spreading appeared to have eased, with both main oil contracts retreating Monday.”Financial markets are very good at absorbing geopolitical risk, and OPEC+’s supply boost is also helping to cushion the blow,” said Kathleen Brooks, research director at trading group XTB.”There may need to be a major escalation in the conflict before we get another sharp upswing in oil and gold prices,” she added.Analysts had warned that the spike could send inflation surging globally again, dealing a blow to long-running efforts by governments and central banks to get it under control.Investors were gearing up for monetary policy decisions this week from the US Federal Reserve, Bank of England and Bank of Japan.All are expected to stand pat but traders will be keeping a close watch on their statements for clues on interest-rate outlooks, with US officials under pressure from President Donald Trump to cut.There was little major reaction to data showing China’s factory output grew slower than expected last month as trade war pressures bit, while retail sales topped forecasts.Also in focus is the Group of Seven summit in the Canadian Rockies, which kicked off Sunday, where the Middle East crisis will be discussed along with trade after Trump’s tariff blitz.In corporate news, shares in Nippon Steel rose more than three percent in Tokyo after Trump on Friday signed an executive order approving its $14.9 billion merger with US Steel, bringing an end to the long-running saga. In London, betting company Entain surged 12 percent after it raised the annual revenue forecast for its US-based joint venture, BetMGM. Shares in Gucci owner Kering climbed over nine percent in Paris on reports that the outgoing boss of French automaker Renault would take over as chief executive of the struggling luxury group.Renault shares shed around seven percent, following its announcement Sunday that Luca de Meo would step down in July. – Key figures at around 1100 GMT -West Texas Intermediate: DOWN 1.5 percent at $71.87 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.3 percent at $73.27 per barrelLondon – FTSE 100: UP 0.6 percent at 8,900.54 pointsParis – CAC 40: UP 0.8 percent at 7,746.77 Frankfurt – DAX: UP 0.4 percent at 23,620.11Tokyo – Nikkei 225: UP 1.3 percent at 38,311.33 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 24,060.99 (close)Shanghai – Composite: UP 0.4 percent at 3,388.73 (close)New York – Dow:  DOWN 1.8 percent at 42,197.79 (close)Euro/dollar: UP at $1.1577 from $1.1540 on FridayPound/dollar: UP at $1.3578 from $1.3560Dollar/yen: UP at 144.05 yen from 144.04 yenEuro/pound: UP at 85.27 pence from 85.11 pence

Suspected killer of Minnesota lawmaker due in court after two-day manhunt

The suspect, 57-year-old Vance Boelter, allegedly disguised himself as a police officer, then shot and killed Democratic state representative Melissa Hortman and her husband Mark at their home early Saturday.Boelter was captured in Sibley County, a rural area about an hour southwest of the Minneapolis suburbs where the killings occurred, police and state officials said.”After (a) two-day manhunt, two sleepless nights, law enforcement have apprehended Vance Boelter,” Minnesota Governor Tim Walz told a late-night news conference.Police said he was taken into custody without the use of force after the largest manhunt in the state’s history, with 20 SWAT teams and several agencies working to find him.Boelter is also suspected of shooting state Senator John Hoffman and his wife Yvette in their home. They survived and were treated for serious injuries, authorities said.”The latest news is Senator Hoffman came out of his final surgery and is moving toward recovery,” Walz told reporters.Hoffman was shot nine times and Yvette eight times, according to US Senator Amy Klobuchar.- ‘Politically motivated’ -A notebook containing the names of other lawmakers and potential targets was found inside a car left by Boelter at the Hortmans’ home, which Drew Evans, head of the Minnesota Bureau of Criminal Apprehension, said Sunday was not a “traditional manifesto.”The attacks renewed fears of persistent political violence in America.”I am concerned about all our political leaders, political organizations,” US Senator Amy Klobuchar, who represents Minnesota, said Sunday.”It was politically motivated, and there clearly was some throughline with abortion because of the groups that were on the list, and other things that I’ve heard were in this manifesto. So that was one of his motivations.”As speaker of the Minnesota House of Representatives from 2019 to January 2025, Hortman was committed to legislation that protected reproductive rights in the state, local media reported.- ‘Cannot be the norm’ -The United States is bitterly divided politically as President Donald Trump embarks on his second term, implementing hardline policies and routinely insulting his opponents. Political violence has become more common.Trump himself survived an assassination attempt last year, with a second attempt foiled by law enforcement. Pennsylvania Governor Josh Shapiro’s home was set on fire this year. An assailant with a hammer attacked the husband of then-US House speaker Nancy Pelosi in 2022. “(This is) a moment in this country where we watch violence erupt,” Walz said after the arrest.”This cannot be the norm. It cannot be the way that we deal with our political differences.”US Senator Rand Paul of Kentucky, who was attacked by a neighbor in 2017, told NBC that “nothing brings us together more than… mourning for somebody else who’s in political life, Republican or Democrats.”The shootings came on the day a dramatic split screen showed a country divided: hundreds of thousands of protesters across the United States took to the streets to rally against Trump as the president presided over a military parade in Washington — a rare spectacle criticized as seeking to glorify him.Trump has condemned the attacks in Minnesota on the lawmakers and their spouses.The president was asked in a Sunday interview with ABC News if he planned to call Walz, who was Kamala Harris’s running mate in the election Trump won last year.”Well, it’s a terrible thing. I think he’s a terrible governor. I think he’s a grossly incompetent person,” Trump said. “But I may, I may call him, I may call other people too.”

Technique, vérité, John Rawls au menu du bac philo: “Je pense que ça va aller”

“Notre avenir dépend-il de la technique?”, “La vérité est-elle toujours convaincante?”: plus de 530.000 lycéens de terminale ont planché pendant quatre heures lundi sur une question ou un texte de philosophie, coup d’envoi des épreuves écrites du bac, un examen toujours à forte charge symbolique même si les enjeux sont moindres.En filière générale, les lycéens de terminale (386.135 selon les derniers chiffres du ministère de l’Éducation) avaient le choix entre ces deux sujets de dissertation, et un commentaire d’un texte extrait de la “Théorie de la justice” de John Rawls (1971).”Le texte était assez clair, c’était un texte assez récent (…) Donc, c’était pas trop compliqué de trouver des arguments et des exemples”, estime Tomas Le Guell, 18 ans, à la sortie du lycée Bréquigny à Rennes.À Marseille, Orane Vis, 19 ans, dit avoir “eu de la chance parce que la technique, c’est ce qu’on a eu au dernier contrôle”: “Je pense que ça va aller”, souffle-t-elle en sortant du lycée Thiers.À Paris, Nina Chazot, devant le lycée Chaptal, a planché sur la vérité: “j’ai parlé de ce qui peut se passer dans les régimes totalitaires” avec des gouvernements pouvant présenter comme “la vérité” ce qui est “en fait,  plutôt une idéologie”, en évoquant Hannah Arendt et Descartes.Pour Hélène Péquignat, professeure de philosophie en Isère, les deux sujets de dissertation étaient de facture classique et elle n’y voit pas de référence particulière à l’intelligence artificielle ou aux “fake news”.”La recherche de la vérité, c’est ce qui préoccupe les philosophes depuis que la philosophie existe”, remarque-t-elle, interrogée par l’AFP.La philosophie compte coefficient huit pour les candidats au bac général, et quatre pour le bac technologique (sur un total de 100).Dans cette dernière filière, (145.930 candidats), deux sujets de dissertation étaient proposés: “Sommes-nous libres en toutes circonstances?” et “Avons-nous besoin d’art?”, avec également la possibilité d’opter pour un texte extrait de la “Théorie des sentiments moraux” d’Adam Smith (1759).Le texte était “assez compliqué, mais faisable quand même”, estime Titouan, 17 ans, à la sortie du lycée Bréquigny de Rennes.”J’y allais au talent, honnêtement, parce que la philosophie, j’avais pas beaucoup besoin de réviser. J’ai d’autres matières plus importantes”, ajoute-t-il, alors que de mardi à jeudi se déroulent les deux épreuves des spécialités.Elles représentent à elles deux un tiers des résultats de l’examen (avec un coefficient 16 chacune).  –  “Très émouvant” -“C’est évidemment un moment toujours très émouvant pour les lycéens de passer le bac. C’est à la fois l’aboutissement de toute la scolarité, et le début d’une nouvelle aventure vers le supérieur et la vie professionnelle”, a commenté lundi la ministre de l’Éducation Élisabeth Borne en venant donner le top départ d’une “semaine intense” au lycée Buffon.Bruno Bobkiewicz, proviseur dans ce lycée parisien et secrétaire général du syndicat SNPDEN, souligne que le bac a “beaucoup évolué”.”Aujourd’hui on est sur quatre épreuves”, soit “quatre demi-journées alors que c’était beaucoup plus complexe avant”, fait-il valoir, interrogé par l’AFP.”Et puis aujourd’hui, on n’envoie plus les copies à l’autre bout du département, puisque tout est scanné à l’issue des épreuves”, précise-t-il.Depuis la réforme du bac en 2019, la note du bac repose à 40% sur le contrôle continu et à 60% sur des épreuves dites terminales (le français écrit et oral, passé en classe de première, les épreuves de spécialité, la philosophie et le grand oral en terminale).Les lycéens de la voie générale et technologique passeront le grand oral entre du 23 juin au 2 juillet.Les résultats du bac, qui reste le sésame indispensable pour poursuivre des études supérieures, seront publiés le 4 juillet. Mais beaucoup de lycéens connaissent déjà leur orientation pour l’an prochain, car Parcoursup donne ses réponses aux futurs étudiants depuis le 2 juin.”Beaucoup savent qu’ils ont déjà une grande partie de leur baccalauréat, voire la totalité” avec le contrôle continu, “donc c’est plus des enjeux de mentions”, souligne Marc Foglia, enseignant de philosophie dans un lycée de Pontarlier (Doubs).Le taux de réussite au baccalauréat dépasse depuis 2012 les 80%. L’an dernier, il était de 91,2%, en hausse sur un an dans les trois voies (générale, technologique et professionnelle). En voie générale, il était de 95,9%.slb-ved-burs/alu/abl

Technique, vérité, John Rawls au menu du bac philo: “Je pense que ça va aller”

“Notre avenir dépend-il de la technique?”, “La vérité est-elle toujours convaincante?”: plus de 530.000 lycéens de terminale ont planché pendant quatre heures lundi sur une question ou un texte de philosophie, coup d’envoi des épreuves écrites du bac, un examen toujours à forte charge symbolique même si les enjeux sont moindres.En filière générale, les lycéens de terminale (386.135 selon les derniers chiffres du ministère de l’Éducation) avaient le choix entre ces deux sujets de dissertation, et un commentaire d’un texte extrait de la “Théorie de la justice” de John Rawls (1971).”Le texte était assez clair, c’était un texte assez récent (…) Donc, c’était pas trop compliqué de trouver des arguments et des exemples”, estime Tomas Le Guell, 18 ans, à la sortie du lycée Bréquigny à Rennes.À Marseille, Orane Vis, 19 ans, dit avoir “eu de la chance parce que la technique, c’est ce qu’on a eu au dernier contrôle”: “Je pense que ça va aller”, souffle-t-elle en sortant du lycée Thiers.À Paris, Nina Chazot, devant le lycée Chaptal, a planché sur la vérité: “j’ai parlé de ce qui peut se passer dans les régimes totalitaires” avec des gouvernements pouvant présenter comme “la vérité” ce qui est “en fait,  plutôt une idéologie”, en évoquant Hannah Arendt et Descartes.Pour Hélène Péquignat, professeure de philosophie en Isère, les deux sujets de dissertation étaient de facture classique et elle n’y voit pas de référence particulière à l’intelligence artificielle ou aux “fake news”.”La recherche de la vérité, c’est ce qui préoccupe les philosophes depuis que la philosophie existe”, remarque-t-elle, interrogée par l’AFP.La philosophie compte coefficient huit pour les candidats au bac général, et quatre pour le bac technologique (sur un total de 100).Dans cette dernière filière, (145.930 candidats), deux sujets de dissertation étaient proposés: “Sommes-nous libres en toutes circonstances?” et “Avons-nous besoin d’art?”, avec également la possibilité d’opter pour un texte extrait de la “Théorie des sentiments moraux” d’Adam Smith (1759).Le texte était “assez compliqué, mais faisable quand même”, estime Titouan, 17 ans, à la sortie du lycée Bréquigny de Rennes.”J’y allais au talent, honnêtement, parce que la philosophie, j’avais pas beaucoup besoin de réviser. J’ai d’autres matières plus importantes”, ajoute-t-il, alors que de mardi à jeudi se déroulent les deux épreuves des spécialités.Elles représentent à elles deux un tiers des résultats de l’examen (avec un coefficient 16 chacune).  –  “Très émouvant” -“C’est évidemment un moment toujours très émouvant pour les lycéens de passer le bac. C’est à la fois l’aboutissement de toute la scolarité, et le début d’une nouvelle aventure vers le supérieur et la vie professionnelle”, a commenté lundi la ministre de l’Éducation Élisabeth Borne en venant donner le top départ d’une “semaine intense” au lycée Buffon.Bruno Bobkiewicz, proviseur dans ce lycée parisien et secrétaire général du syndicat SNPDEN, souligne que le bac a “beaucoup évolué”.”Aujourd’hui on est sur quatre épreuves”, soit “quatre demi-journées alors que c’était beaucoup plus complexe avant”, fait-il valoir, interrogé par l’AFP.”Et puis aujourd’hui, on n’envoie plus les copies à l’autre bout du département, puisque tout est scanné à l’issue des épreuves”, précise-t-il.Depuis la réforme du bac en 2019, la note du bac repose à 40% sur le contrôle continu et à 60% sur des épreuves dites terminales (le français écrit et oral, passé en classe de première, les épreuves de spécialité, la philosophie et le grand oral en terminale).Les lycéens de la voie générale et technologique passeront le grand oral entre du 23 juin au 2 juillet.Les résultats du bac, qui reste le sésame indispensable pour poursuivre des études supérieures, seront publiés le 4 juillet. Mais beaucoup de lycéens connaissent déjà leur orientation pour l’an prochain, car Parcoursup donne ses réponses aux futurs étudiants depuis le 2 juin.”Beaucoup savent qu’ils ont déjà une grande partie de leur baccalauréat, voire la totalité” avec le contrôle continu, “donc c’est plus des enjeux de mentions”, souligne Marc Foglia, enseignant de philosophie dans un lycée de Pontarlier (Doubs).Le taux de réussite au baccalauréat dépasse depuis 2012 les 80%. L’an dernier, il était de 91,2%, en hausse sur un an dans les trois voies (générale, technologique et professionnelle). En voie générale, il était de 95,9%.slb-ved-burs/alu/abl