Ultra-Orthodox military conscription row reignites in Israel

A new draft law on conscripting ultra-Orthodox Jews, whose support is crucial for Prime Minister Benjamin Netanyahu’s government, has sparked uproar in Israel, with the opposition denouncing it as a special privilege for “draft-dodgers”.Under a ruling established at the time of Israel’s creation in 1948, men who devote themselves full-time to studying sacred Jewish texts are given a de facto pass from mandatory military service.But this exemption has come under mounting scrutiny from the rest of Israeli society — particularly when tens of thousands of conscripts and reservists are mobilised on several fronts, despite the fragile truce halting the war in Gaza.The ultra-Orthodox make up 14 percent of Israel’s Jewish population.Keeping ultra-Orthodox parties on board is key to the survival of Netanyahu’s right-wing coalition, and their opposition to mandatory military service proposals sparked a mass rally in Jerusalem in October.Two ultra-Orthodox parties rejected a draft bill in July that would have seen an increasing number of ultra-Orthodox men enlisted each year, and financial penalties for those who refuse to comply.On Thursday, a new draft was put forward by Boaz Bismuth, the chairman of parliament’s cross-party foreign affairs and defence committee, which rolls back significantly from the previous text.The new proposal includes only minimal penalties for ultra-Orthodox draft dodgers, notably a ban on travelling abroad or obtaining a driving licence.It also lowers enlistment quotas and facilitates exemptions for ultra-Orthodox men who study in religious seminaries known as yeshivas.Lawmakers will debate the text on Monday.The centre-right Yedioth Ahronoth newspaper ran a front-page headline on Friday reading “Conscription on paper only”, denouncing “an obvious fraud”.”The new ‘conscription’ law will not recruit anyone,” it read.Bismuth has called the bill “balanced” and “responsible”.- ‘Contemptible politics’ -The ultra-Orthodox United Torah Judaism party quit the government in July over the previous draft conscription bill, and now Netanyahu’s coalition only holds 60 out of 120 seats in parliament.Ministers from the other main ultra-Orthodox party, Shas, resigned from the cabinet over the issue, though the party has not formally left the coalition.Shas is now threatening to bring down the government if Netanyahu fails to grant the exemptions he had promised the ultra-Orthodox parties in 2022 when forming the coalition.The decades-old de facto exemption was challenged at the Supreme Court level in the early 2000s, since when successive Israeli governments have been forced to cobble together temporary legislative arrangements to appease the ultra-Orthodox, who are the makers and breakers of governments.The opposition has slammed the latest draft bill, believing it is too soft, and is vowing to bring it down.Opposition leader Yair Lapid called the text an “anti-Zionist disgrace” on X, denouncing the “contemptible politics of the corrupt and the draft-dodgers”.”This law is a declaration of war by the government on the reservists,” said former prime minister Naftali Bennett, who is expected to run against Netanyahu in elections due by November 2026.In June 2024, Israel’s Supreme Court ruled that the state must draft ultra-Orthodox men, declaring their exemption had expired.The government has also been forced to cut certain subsidies to yeshivas, much to the chagrin of the ultra-Orthodox parties.- ‘Flagrant inequality’ -Only two percent of ultra-Orthodox Jews respond to conscription orders according to the military, which has created units specifically for them.There are around 1.3 million ultra-Orthodox Jews in Israel, and roughly 66,000 men of military age currently benefit from the exemption, a record number according to local media reports.On November 19, Israel’s Supreme Court ruled that the government was required to present an effective proposal for conscripting the ultra-Orthodox.The ruling notes that the “flagrant inequality” created by their exemption has “worsened significantly” with the war in Gaza, triggered by Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel.It also says ultra-Orthodox conscription fills a “real security need” as the army requires about 12,000 soldiers to fill its ranks.The court did not set a deadline for the adoption of a conscription law, but only for a debate on the issue in parliament.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Les inondations font près de 350 morts en Asie du Sud-Est

Le bilan des inondations provoquées par des pluies torrentielles en Indonésie, Thaïlande et Malaisie s’élève à près de 350 morts samedi, selon les derniers chiffres des autorités locales.Dans les trois pays, les mêmes images de villes inondées, de populations piégées par les eaux, et de glissements de terrain entraînés par le déluge qui s’abat depuis plusieurs jours.L’agence des catastrophes indonésienne a fait état de plus de 200 morts; le gouvernement de la Thaïlande a rapporté que 145 personnes avaient été tuées dans le sud du pays; les autorités malaisiennes ont recensé deux victimes.En Indonésie, la province du Sumatra du Nord est la plus endeuillée, avec 116 morts. Dans le Sumatra occidental, le bilan a presque triplé, de 23 à 61 décès, avec “90 personnes toujours introuvables”, selon le porte-parole de l’agence de gestion des catastrophes régionale, Ilham Wahab. Et dans la province d’Aceh, au moins 35 personnes ont péri.Samedi, les secours s’efforçaient de rallier les zones de l’île de Sumatra les plus gravement touchées.En Thaïlande, “le nombre total de décès dans les provinces du Sud s’élève à 145″, a déclaré vendredi Siripong Angkasakulkiat, porte-parole du gouvernement, précisant que plus de 100 personnes avaient trouvé la mort dans la seule province de Songkhla.Les eaux sont montées jusqu’à trois mètres dans cette région, qui a connu l’un de ses pires épisodes d’inondations de la décennie.Afin de suppléer des morgues surchargées, des camions frigorifiques ont été mobilisés pour entreposer les corps des victimes.- Excuses officielles -Vendredi, le Premier ministre thaïlandais Anutin Charnvirakul s’est rendu dans un refuge du district de Hat Yai, durement frappé.”Je dois vraiment présenter mes excuses pour avoir laissé cela se produire alors que je suis au gouvernement”, a-t-il dit sur la chaîne AmarinTV.”La prochaine étape est d’éviter que la situation se détériore”, a ajouté le dirigeant, expliquant que le nettoyage du district prendrait deux semaines.Le gouvernement a annoncé des compensations s’élevant jusqu’à 62.000 dollars pour les familles ayant perdu des membres dans ces catastrophes.La grogne publique monte en Thaïlande face à la gestion de la situation. Deux responsables locaux ont été suspendus pour manquements présumés.En Malaisie voisine, deux personnes ont été tuées par des inondations dans l’Etat de Perlis (nord).La saison de la mousson, qui s’étend généralement de juin à septembre, est souvent synonyme de fortes précipitations dans la région, avec des risques de glissements de terrain et de crues subites.En Indonésie et en Thaïlande, les bilans humains sont parmi les pires de ces dernières années pour des inondations.Par ailleurs, en Asie du Sud, le Sri Lanka a lui aussi subi des pluies diluviennes cette semaine, apportées par le cyclone Ditwah, qui progresse vers l’Inde.Le Centre de gestion des catastrophes (DMC) de l’île a communiqué samedi un bilan d’au moins 123 morts dans des inondations et des glissements de terrain, avec près de 44.000 déplacés.Le gouvernement a sollicité une aide internationale et appelé ses ressortissants à l’étranger à faire des dons pour soutenir les près de 500.000 personnes touchées.Les pires inondations du siècle au Sri Lanka, en 2003, avaient fait 254 morts.Selon les scientifiques, le réchauffement climatique engendré par l’activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.Pour chaque degré supplémentaire, l’atmosphère peut contenir 7% d’humidité en plus, avec des retombées hydriques plus lourdes, préviennent les experts.

Hong Kong à l’heure du recueillement après l’incendie qui a fait 128 morts

Des anonymes affligés sont allés en flux régulier et silencieux déposer des fleurs au pied des tours calcinées de Hong Kong où au moins 128 personnes ont perdu la vie dans le pire incendie qu’ait connu le territoire, entré samedi dans trois jours de deuil.Des hommes et de femmes de tous les âges, des enfants ont fait le déplacement pour placer des bouquets de chrysanthèmes jaunes ou blancs de saison à l’emplacement réservé aux hommages, dominé par les huit immeubles noircis du complexe résidentiel de Wang Fuk Court dans le district de Tai Po.Ils s’inclinent une ou plusieurs fois devant l’amoncellement floral. Ils jettent un regard furtif vers la masse sombre des immeubles d’où pendent comme des vêtements consumés les vestiges des voiles verts de chantier qui ont probablement contribué à la propagation mortelle des flammes.Une dame de 69 ans du nom de Wong, habitante de Wang Fuk Court depuis plus de 40 ans, suit comme hagarde la scène. Elle évoque une connaissance qui avait la garde d’un bébé de 18 mois et dont elle était “très proche”. “On a appris hier qu’ils étaient morts”.Certains anonymes venus se recueillir prononcent quelques mots pour eux-mêmes en plaçant leurs mains devant leurs visages dans une apparente prière.”Que vos esprits au ciel gardent toujours la joie vivante”, dit une note écrite.Une femme tombe à genoux en pleurant.Cependant, ici comme dans les autres lieux de recueillement établis à travers la ville, une grande pudeur est de rigueur, malgré l’ampleur du choc.”J’ai écrit mon message de condoléances”, dit Raymond Tang, 45 ans, habitant du quartier depuis trois décennies après avoir fait la queue en silence pour remplir un registre dans une salle de sports à deux kilomètres du site du drame. “J’espère qu’ils sont sortis de la mer de douleurs en passant de l’autre côté”.Le chef de l’exécutif John Lee et plusieurs ministres ont observé trois minutes de silence devant les locaux du gouvernement où les drapeaux étaient en berne.Au moins 128 personnes ont péri dans le sinistre qui s’est déclaré mercredi après-midi, pour des raisons encore inconnues, apparemment dans les parties inférieures des filets de protection couvrant le chantier et protégeant de la poussière et des chutes d’objets.Le feu a gagné les autres tours à grande vitesse, semble-t-il favorisé par les filets, les panneaux de mousse et l’emploi, commun à Hong Kong, de bambou plutôt que de métal pour les échafaudages.- Le spectre d’un nouveau drame -Le complexe de 2.000 logements, inauguré en 1983, était en rénovation, mais était toujours occupé.Les pompiers ont confirmé les dires de nombreux survivants selon lesquels les alarmes n’avaient pas fonctionné.  Le bilan humain communiqué la veille est resté inchangé samedi. Des dizaines de victimes restaient alors non identifiées et une centaine de personnes portées disparues.C’est l’incendie d’immeuble le plus meurtrier depuis 1980 dans le monde, à l’exclusion de feux survenus dans des nightclubs, des prisons ou des centres commerciaux, d’après des recherches dans la base de données des catastrophes de l’Université de Louvain (Belgique).Rien ne permettait de dire dans quelle mesure le nombre de victimes pouvait encore augmenter. Les pompiers ont achevé vendredi d’inspecter tous les logements en même temps qu’ils venaient définitivement à bout des flammes.Le chef de la sécurité du territoire, Chris Tang, a dit ne pas exclure que les policiers découvrent encore des corps calcinés en se rendant sur les lieux pour leurs investigations.Des dizaines de policiers en combinaison blanche et casque bleu se sont rendus à Wang Fuk Court samedi matin, ont constaté les journalistes de l’AFP.Une commission de Hong Kong a annoncé vendredi soir l’arrestation de huit personnes pour des faits présumés de corruption sur le marché de rénovation: deux responsables du bureau d’études en charge de la rénovation, deux chefs de travaux, trois sous-traitants en échafaudages et un intermédiaire.La police avait déjà annoncé avoir arrêté trois hommes, soupçonnés de “grossière négligence”.La tragédie a rappelé la vulnérabilité de cette place forte de la finance internationale, territoire à statut spécial de la Chine, à la densité de population parmi les plus élevées au monde. Elle a aussi suscité des questions sur la passation et l’exécution des marchés dans un territoire exigu soumis à une intense pression immobilière.”Un tel accident arrivera à nouveau” si une législation nouvelle n’est pas adoptée, dit Or Muk-hung, 70 ans, chauffeur de taxi dont la fille est sans nouvelles de son ami, habitant du complexe.

Sri Lanka seeks foreign help as cyclone toll hits 123

Sri Lanka made an appeal for international assistance on Saturday as the death toll from heavy rains and floods triggered by Cyclone Ditwah rose to 123, with another 130 reported missing.The extreme weather system has destroyed nearly 15,000 homes, sending almost 44,000 people to state-run temporary shelters, the Disaster Management Centre (DMC) said.Director-General Sampath Kotuwegoda said relief operations had been strengthened with the deployment of thousands of troops from the army, navy and air force.”We have 123 confirmed dead and another 130 missing,” Kotuwegoda told reporters in Colombo.Cyclone Ditwah was moving away from the island Saturday and was heading towards neighbouring India to the north, but it had already left massive destruction in its wake.”Relief operations with the help of the armed forces are underway,” Kotuwegoda said.Fresh landslides hit the central district of Kandy, 115 kilometres (72 miles) east of Colombo, with the main access road under water at several locations.”Fibre optic cables have snapped at many places and mobile phones are not working because base stations have been flooded,” a DMC official told AFP.He said a special unit had been deployed to restore communication lines, as several remote areas remained inaccessible by road after mudslides in tea-growing mountainous regions.The government issued an appeal for international help and asked Sri Lankans abroad to make cash donations to support nearly half a million affected people.Officials said Prime Minister Harini Amarasuriya had met with Colombo-based diplomats to update them on the situation and seek the help of their governments.- India sends aid -India was the first to respond, sending two planeloads of relief supplies, while an Indian warship already in Colombo on a previously planned goodwill visit donated its rations to help victims.Indian Prime Minister Narendra Modi expressed his condolences over the loss of lives in Sri Lanka and said New Delhi was ready to send more aid.”We stand ready to provide more aid and assistance as the situation evolves,” Modi said on X.Flooding in low-lying areas worsened on Saturday, prompting authorities to issue evacuation orders for those living along the banks of the Kelani River, which flows into the Indian Ocean from Colombo.The Kelani burst its banks on Friday evening, forcing hundreds of people into temporary shelters, the DMC said.Rain had eased in most parts of the country, including the capital, but parts of the island’s north were still experiencing showers due to the residual effects of Cyclone Ditwah.DMC officials said they expected flood levels to exceed those recorded in 2016, when 71 people were killed nationwide.This week’s weather-related toll is the highest since June last year, when 26 people were killed following heavy rains. In December, 17 people died in flooding and landslides.The worst flooding Sri Lanka has experienced since the turn of the century occurred in June 2003, when 254 people were killed.