At least 25 bodies retrieved from Pakistan train siege

The bodies of at least 25 people, including 21 hostages, killed in a train siege by separatist gunmen in Pakistan were retrieved from the site on Thursday ahead of the first funerals, officials said.Security forces said they freed more than 340 train passengers in a two-day rescue operation that ended late on Wednesday after a separatist group bombed a remote railway track in mountainous southwest Balochistan and stormed a train with around 450 passengers on board.The assault was claimed by the Baloch Liberation Army (BLA), one of a number of separatist groups that accuse outsiders of plundering natural resources in Balochistan near the borders with Afghanistan and Iran.Death tolls have varied, with the military saying in an official statement that “21 innocent hostages” were killed by the militants as well as four soldiers in the rescue operation.A railway official in Balochistan said the bodies of 25 people were transported by train away from the hostage site to the nearby town of Mach on Thursday morning.”Deceased were identified as 19 military passengers, one police and one railway official, while four bodies are yet to be identified,” the official, who spoke on condition of anonymity, told AFP.A senior local military official overseeing operations confirmed the details.An army official, speaking to AFP on condition of anonymity, earlier put the military toll at 28, including 27 off-duty soldiers taken hostage.Passengers who escaped from the siege said after walking for hours through rugged mountains to reach safety that they saw people being shot dead by militants.The first funerals are expected to take place on Thursday.Prime Minister Muhammad Shehbaz Sharif was also expected to visit Balochistan, his office said. “The Prime Minister expressed grief and sorrow over the martyrdom of security personnel and train passengers during the operation,” it said in a statement.- ‘Our women pleaded’ -The BLA released a video of an explosion on the track followed by dozens of militants emerging from hiding places in the mountains to attack the train.Attacks by separatist groups have soared in the past few years, mostly targeting security forces and ethnic groups from outside the province. Muhammad Naveed, who managed to escape, told AFP: “They asked us to come out of the train one by one. They separated women and asked them to leave. They also spared elders.””They asked us to come outside, saying we will not be harmed. When around 185 people came outside, they chose people and shot them down.”Babar Masih, a 38-year-old Christian labourer, told AFP on Wednesday he and his family walked for hours through rugged mountains to reach a train that could take them to a makeshift hospital on a railway platform.”Our women pleaded with them and they spared us,” he said.”They told us to get out and not look back. As we ran, I noticed many others running alongside us.”Security forces have been battling a decades-long insurgency in impoverished Balochistan but last year saw a surge in violence in the province compared with 2023, according to the independent Center for Research and Security Studies.

Ligue Europa: à Lyon, Fonseca en pince pour Perri, “le meilleur du monde”

“Il est le plus fort du monde”: l’entraîneur de Lyon, Paulo Fonseca, ne tarit pas d’éloges sur son gardien brésilien Lucas Perri, décisif à l’aller, avant le huitième de finale retour de Ligue Europa qui oppose l’OL au FCSB Bucarest jeudi au Groupama stadium (21h00).L’Olympique lyonnais se présente fort d’une avance de deux buts après sa victoire 3-1 à l’aller. Perri, 27 ans, y a réalisé trois arrêts décisifs mais a également été impliqué sur le troisième but inscrit par le Belge Malick Fofana en toute fin de partie.”Le gardien le plus fort du monde, c’est mon gardien”, a affirmé Fonseca mercredi en conférence de presse au sujet du portier de 1,97 m, qui a succédé en début de saison à Anthony Lopes, titulaire indéboulonnable de janvier 2014 à mai 2024 et parti à Nantes au mercato d’hiver.”Lucas a livré de bons matches. Défensivement, il est vraiment fort, a dit le technicien arrivé à l’OL le 31 janvier. “Bien sûr, il est là pour réaliser des arrêts. (A Bucarest) Il a été décisif”, a-t-il souligné.Perri a également été déterminant dans le succès de Lyon à Nice (2-0), dimanche, qui a totalement relancé les Rhodaniens dans la course à une place européenne pour la saison prochaine. Sauvé par son poteau dans une première période au cours de laquelle il a effectué une belle parade devant Mohamed-Ali Cho (18e), il a évité l’égalisation niçoise peu avant qu’Ernest Nuamah n’assure la victoire lyonnaise en fin de partie.- “Un garçon équilibré” -“C’est un grand gardien, important pour nous. Il réalise beaucoup d’arrêts et c’est de cela dont nous avons besoin pour l’équipe. Il fait du bon travail”, complète de son côté son coéquipier Malick Fofana.Mais Fonseca insiste aussi sur les qualités de relanceur de son gardien, arrivé à Lyon en janvier 2024 en provenance de Botafogo — un autre club de la galaxie Eagle de l’homme d’affaires américain John Textor, propriétaire de l’OL –.”Il a aussi beaucoup progressé dans la relance. C’est dans ce domaine qu’il s’est amélioré le plus depuis que je suis là. La manière avec laquelle il a aidé l’équipe avec le ballon a été très bonne”, explique Fonseca.”Pour développer la manière de jouer que je préconise, nous avons besoin d’un gardien qui participe de façon active par son jeu au pied. Nous avons beaucoup travaillé. Nous avons regardé ensemble les matches pour connaître les points à améliorer”, poursuit l’entraîneur lyonnais, décrivant Perri “comme un garçon équilibré”.”Il a compris l’importance de ce moment spécifique de la relance et nous avons constaté, sur les derniers matches, une différence incroyable”, a-t-il encore souligné.Malgré les éloges de Paulo Fonseca, les performances du gardien âgé de 27 ans n’ont pas encore séduit le sélectionneur brésilien Dorival Junior. Lucas Perri n’a été convoqué qu’une fois en sélection, en août 2023 en qualité de remplaçant, et son nom ne figure pas dans la liste des 23 Brésiliens pour affronter la Colombie et l’Argentine les 20 et 25 mars dans le cadre des qualifications Amsud au Mondial-2026.Equipe de Lyon: Perri – Maitland-Niles, Mata, Niakhaté, Tagliafico – Matic, Tessmann – Cherki, Tolisso, Fofana – Mikautadzé

Dans un village corse, le Médicobus vient soigner au plus près

Toux tenace, renouvellement d’ordonnance ou dépistage de cancers… Nina, sept ans et Paule, 73 ans, sont parmi les premiers patients à consulter dans le Médicobus, cabinet médical itinérant stationné dans leur village de Pila-Canale (Corse-du-Sud).”Je tousse beaucoup”, chuchote à l’AFP Nina. Sa maman, Maryline Mounier, vient de la récupérer à l’école du village de 300 habitants, à vingt mètres du Médicobus.”On ne peut pas faire mieux! En 15 minutes, elle a consulté et elle repart à l’école”, confie la mère, assistante maternelle de 45 ans, heureuse de s’épargner le trajet de 45 minutes jusqu’à Ajaccio.Face notamment aux déserts médicaux, “le Médicobus est une réponse essentielle pour garantir un accès à la santé à tous. Les mères de famille avec le gamin de 8H00 à 17H00 à l’école et qui vont aller après à Ajaccio pour consulter le pédiatre, c’est fini, il n’y a plus de pédiatres qui consultent après 18H00″, souligne le docteur Augustin Vallet, porteur du projet de cette consultation mobile, qui a examiné Nina.Avec trois autres médecins de la maison médicale du Prunelli, ils se rendent à tour de rôle dans cinq villages du Taravo (Olivese, Cozzano, Petreto-Bicchisano, Serra-di-Ferro et Pila-Canale), entre Ajaccio et Propriano, à raison de deux matinées par mois avec des consultations de médecine générale, gynécologie ou pédiatrie, en fonction des besoins.”Cette offre n’est pas concurrentielle de celle qui peut exister sur notre territoire notamment en médecine générale”, explique à l’AFP Emmanuel Guglielmi, le maire de Pila-Canale, pointant cette préoccupation des patients qui ne veulent pas être déloyaux envers leurs médecins traitants, très peu nombreux dans la zone, et des maires, qui ont du mal à faire s’installer des médecins sur leur commune et veulent les préserver.- Cancers avancés -“Les grandes oubliées de la santé sont les femmes ménopausées”, glisse à l’AFP Morgane Chanzy, médecin généraliste de 32 ans spécialisée en gynécologie, qui officie aussi dans le Médicobus, pour expliquer l’importance d’amener des consultations gynécologiques dans les villages.”On a de plus en plus de cancers du sein avancés. Il faut vraiment que l’on pousse au dépistage avec le Médicobus”, ajoute Ophélie Luccioni, infirmière libérale de 41 ans sur ce territoire et adjointe au maire à Cognocoli, un village voisin.”Le Taravo a été choisi pour son nombre élevé de patients n’ayant pas utilisé leur carte vitale depuis un an”, explique à l’AFP Philippe Mortel, directeur départemental de l’Agence régionale de Santé (ARS). Dans cette zone, le nombre de personnes souffrant de maladies chroniques (diabète, cancers, problèmes cardiaques) et sans médecin traitant est “trois fois supérieur à la moyenne nationale”.Il pointe aussi “beaucoup d’aidantes qui s’occupent de leurs parents et négligent leur propre santé. Du coup, tous les cancers de la femme arrivent à Ajaccio très tardivement avec des pronostics plus mauvais”.”Le Médicobus est un projet innovant” inscrit dans une initiative nationale lancée en 2023 par le gouvernement “avec 11 Médicobus actuellement testés en France et un objectif de 100 bus pour couvrir les territoires sans médecin ou sans spécialiste”, rappelle-t-il.Il est financé par l’ARS à hauteur de 100.000 euros et de 55.000 euros par les services de santé au travail, la Mutualité sociale agricole (MSA) et les communes concernées (électricité, eau…).Le véhicule est organisé en deux espaces d’accueil et de consultation, avec tout l’équipement d’un cabinet classique, une connexion internet, l’eau et l’électricité. Il est prêté par les services de santé au travail de Corse-du-Sud, qui possèdent quatre véhicules aménagés, ou par la MSA qui en a un. Véhicules déjà été utilisés comme vaccinobus pendant l’épidémie du Covid-19.Au total pour la matinée, huit consultations ont eu lieu, dont trois sur rendez-vous, une popularité encourageante.”Tout ce qui aide le rural, c’est bien”, assure Paule Bertoncini, retraitée “invalide” de 73 ans souffrant d’une spondylarthrite ankylosante (inflammation chronique des articulations) et venue pour un renouvellement d’ordonnance. “Un drive ou une épicerie, ça serait bien aussi”, glisse-t-elle.

Equipe de France: Mbappé, un retour très attendu

Six mois après sa dernière apparition en équipe de France, l’heure du retour a sonné pour le capitaine Kylian Mbappé, débarrassé de ses soucis sur et en dehors des terrains et qui va enfin retrouver les Bleus pour les quarts de finale de la Ligue des nations face à la Croatie (20 et 23 mars).Depuis le 9 septembre et une entrée en jeu en seconde période contre la Belgique (2-0), le sélectionneur Didier Deschamps a dû se passer des services de sa superstar, empêtrée dans une succession de galères et non retenue pour les rassemblements d’octobre et de novembre. Sur le plan sportif, le champion du monde 2018 (26 ans), qui avait traîné les pieds pour rejoindre l’équipe de France en septembre, a mis du temps à prendre ses marques au Real Madrid, dans la foulée d’une fin de saison très compliquée au PSG et d’un Euro-2024 totalement raté. Mais il a aussi dû gérer les secousses liées à une enquête pour viol de la justice suédoise, qui le visait selon la presse locale, une affaire au retentissement mondial déclenchée le 14 octobre en plein stage des Bleus.  Le parquet suédois, qui n’a jamais cité le nom de Mbappé, a toutefois clos en décembre la procédure en l’absence de preuves suffisantes, dégageant finalement l’horizon de l’attaquant, par ailleurs revenu à son meilleur niveau sous le maillot du Real. Dans ces conditions, ses retrouvailles avec les Tricolores relèvent de l’évidence malgré la petite alerte à une cheville, mardi à l’entraînement avant le 8e de finale retour de Ligue des champions face à l’Atlético Madrid, dont il a disputé les 120 minutes mercredi. Il a même converti le premier tir au but des siens, qualifiés pour les quarts de finale.  “Il sera là, s’il ne lui arrive rien d’ici là. Il est très attaché à l’équipe de France, même s’il a eu une période personnelle compliquée. Il a retrouvé tous ses moyens et, forcément, ça se voit dans son jeu, et dans sa tête aussi”, a expliqué Didier Deschamps dans un entretien à L’Equipe, le 13 février.- Les places sont chères -Mbappé (86 sélections, 48 buts) avait lui-même clamé son attachement aux Bleus dans un entretien à l’émission “Clique” sur Canal+ diffusé le 8 décembre. “L’équipe de France, ça a toujours été le plus haut grade du foot, j’ai toujours dit qu’il n’y avait rien de plus important, mon amour pour l’équipe de France n’a pas bougé, ça me manque car ça fait longtemps que je n’y ai pas été”, avait-il déclaré.Nul doute qu’il sera particulièrement attendu après ses dernières piètres sorties en sélection, notamment à l’Euro. Sans leur capitaine, les vice-champions du monde, à défaut d’être époustouflants, ont en tout cas tenu leur rang (3 victoires, 1 nul sans Mbappé) et conquis la première position de leur poule en Ligue des nations, synonyme de qualification pour les quarts de finale. Les places sont donc chères pour intégrer le groupe, d’autant que la période des essais pour “oxygéner” les Bleus, comme l’avait souhaité Deschamps après le Championnat d’Europe, est révolue.En attaque, les retours de Mbappé et d’Ousmane Dembélé, forfait sur blessure en novembre, n’offrent pas beaucoup d’ouvertures, sachant que Randal Kolo Muani, très efficace en équipe de France et étincelant à la Juventus Turin, Michael Olise, pas rayonnant en bleu mais toujours en vue avec le Bayern Munich, et le Parisien Bradley Barcola seront difficilement déboulonnables. Une petite incertitude subsiste autour de Marcus Thuram, certes buteur en Ligue des champions mardi avec l’Inter Milan mais touché à une cheville. En cas d’absence, Deschamps aura le choix entre Christopher Nkunku (Chelsea), Kingsley Coman (Bayern Munich) et le jeune Désiré Doué (19 ans), auteur de solides performances avec le PSG comme sur la scène européenne et jamais convoqué jusque-là.Outre Mbappé, le sélectionneur pourra également rappeler un autre de ses piliers, le milieu Aurélien Tchouaméni, indisponible en novembre.kn/jde                 

Éducation: dernier jour pour inscrire ses vœux sur Parcoursup

Dernières heures pour inscrire ses vÅ“ux sur Parcoursup: les futurs bacheliers ont jusqu’à jeudi minuit pour soumettre leurs choix de formations sur la plateforme de préinscription en première année de l’enseignement supérieur en France.Les candidats auront jusqu’au 2 avril pour compléter leur dossier et confirmer leurs vÅ“ux – jusqu’à dix voeux sans les hiérarchiser, avec dans certains cas la possibilité d’émettre des sous-voeux.Les lycéens de terminale à Mayotte et à La Réunion ont un délai supplémentaire en raison des perturbations consécutives au passage du cyclone Chido en décembre: pour eux, la date de clôture de la première phase sera le 26 mars.La phase principale d’admission aura lieu du 2 juin au 10 juillet, date à partir de laquelle les candidats recevront les réponses des formations sollicitées. Du 11 juin au 11 septembre, de nouveaux vÅ“ux seront possibles.Pour nombre de lycéens et leur famille, la plateforme est devenue le symbole de l’angoisse du passage dans l’enseignement supérieur.”C’est une épreuve”, dit à l’AFP Grégoire Ensel, vice-président de l’association de parents FCPE. “C’est un site extrêmement complet (…) mais c’est quand même un outil qui requiert le déploiement d’une vraie stratégie”, “on y passe des mois”, détaille-t-il.Jérôme Teillard, chef de projet Parcoursup au ministère de l’Enseignement supérieur, met en avant un dialogue avec les représentants des parents au fil des ans. “Chaque année Parcoursup s’améliore” pour mieux répondre aux attentes des lycéens et familles et diminuer (…) l’angoisse”, affirme-t-il à l’AFP. Pour Manon Moret, membre du bureau national de l’Unef, Parcoursup est toutefois “de pire en pire” chaque année “parce qu’en fait on réduit le nombre de places dans les universités”.”Les avancées que nous propose le ministère c’est sur des dates, sur des organisations de vÅ“ux, pas sur le fond du problème qui est la sélection à l’entrée de l’université et la fermeture de places dans les établissements”, a-t-elle dit à l’AFP mardi, pointant un “risque” accru cette année qu’il y ait davantage d’étudiants ne pouvant rejoindre l’université. Alors que le nombre d’étudiants a augmenté fortement ces dernières années, des universités envisagent de fermer des filières ou de réduire leurs capacités d’accueil pour des raisons budgétaires.Un récent livre-enquête sur le groupe d’enseignement supérieur Galileo (“Le Cube”) a aussi mis en lumière des dérives dans certaines formations privées d’enseignement supérieur, dont certaines figurent sur Parcoursup.Le gouvernement a annoncé une inspection interministérielle “pour une plus grande transparence du fonctionnement des établissements d’enseignement supérieur privés à but lucratif”.  Quelque 24.000 formations sont proposées sur la plateforme lancée en 2018. L’an dernier, autour de 945.000 candidatures y ont été déposées, d’après le ministère.

Crématoires présumés au Mexique: nouveaux ossements, l’Etat fédéral s’empare de l’enquête

Des nouveaux restes humains ont été retrouvés dans le nord-ouest du Mexique près de présumés narco-fours crématoires clandestins dans un ranch, a indiqué le parquet local.Le parquet général de la République et plusieurs instances de l’Etat fédéral vont s’emparer de l’enquête dans cette affaire qui rappelle que le Mexique compte plus de 100.000 disparus, a par ailleurs indiqué mercredi soir le gouverneur du Jalisco.”Jusqu’à présent, quatre zones avec de présumés restes humains ont été localisées”, a déclaré mardi soir dans un message à la presse le procureur général du Jalisco, Salvador Gonzalez de los Santos.Le parquet régional avait confirmé il y a une semaine l’existence de “restes osseux calcinés, dont le nombre reste à déterminer” dans ce ranch abandonné à Teuchitlan, à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Guadalajara, la capitale de l’Etat de Jalisco.Les crématoires clandestins présumés avaient été découverts par un des nombreux collectifs qui recherchent des disparus au Mexique, accompagné par le correspondant photo de l’AFP à Guadalajara.Des centaines de vêtements et plus de 200 paires de chaussures ont également été découverts sur place.Ils auraient pu appartenir à des personnes disparues, tuées par leurs ravisseurs pour éliminer toute trace de leur crime. Aucune preuve formelle cependant ne l’atteste.Le ranch aurait aussi servi de centre d’entraînement à un cartel.La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum avait déclaré mercredi matin que “les images sont évidemment douloureuses”, et qu’il “fallait réellement savoir ce qui s’est passé là-bas”.Le gouverneur du Jalisco Pablo Lemus a lui-même annoncé que le parquet général de la République allait s’emparer de l’enquête.- “Pas croyable”-“Il n’est pas croyable qu’une situation de cette nature n’ait pas été connue par les autorités locales de cette localité et de l’Etat du Jalisco”, avait déclaré mercredi matin le procureur général de la République Alejandro Gertz pendant la conférence de presse de la présidente Claudia Sheinbaum.Le Jalisco est gouverné par le Mouvement citoyen (centre), à la différence de l’Etat fédéral et d’une majorité des 32 Etats, dirigés par le parti de gauche Morena.”Personne ne se lave les mains”, a répondu le gouverneur Pablo Lemus en annonçant que l’affaire était transmise au parquet général de la République. “Au Jalisco comme au sein du gouvernement fédéral, nous travaillons ensemble pour la sécurité des habitants”.Le ranch avait été saisi par les autorités en septembre dernier. Dix personnes armées y avaient alors été arrêtées, et deux personnes retenues en otage libérées.Le parquet de Jalisco a assuré que depuis l’opération de septembre, l’endroit a été sécurisé qu’il n’y a pas eu de nouvelles activités criminelles.Mais après la découverte des présumés fours crématoires et des ossements humains, le procureur général du Jalisco Gonzalez de los Santos a reconnu que les inspections réalisées “n’étaient pas suffisantes” et qu’une enquête est en cours pour déterminer s’il y a eu négligence.Le Jalisco est l’Etat le plus touché par les disparitions au Mexique, avec environ 15.000 cas sur un total national de quelque 110.000, d’après la Commission nationale de recherche.Il est aussi le fief du Cartel Jalisco Nueva Generacion (CJNG), l’un des huit groupes criminels d’Amérique latine placés sur la liste des organisations terroristes par le président américain Donald Trump.Au Tamaulipas (nord-est), le deuxième Etat le plus touché avec 13.000 personnes disparues, un collectif a annoncé la découverte d’un site avec de présumés restes humains et des effets personnels des possibles victimes.