Allemagne : le débat sur le parti AfD, classé “extrémiste de droite”, est relancé

Le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) a été classé “extrémiste de droite” par le renseignement intérieur allemand, une décision qui relance le débat sur son éventuelle interdiction à quelques jours de l’investiture de Friedrich Merz au poste de chancelier et a déclenché une polémique avec Washington.L’idéologie de l’AfD “dévalorise des groupes entiers de la population en Allemagne et porte atteinte à leur dignité humaine”, ce qui n’est “pas compatible avec l’ordre démocratique” du pays, a déclaré l’Office de protection de la Constitution vendredi dans un communiqué pour expliquer son verdict.L’AfD a promis de “se défendre juridiquement” contre cette décision qui permet aux autorités d’utiliser plus facilement des moyens de surveillance et de contrôle, y compris des communications privées, de ses membres. Le vice-président américain JD Vance n’a pas tardé à réagir, estimant que cette initiative équivalait à “reconstruire le mur de Berlin”. “L’AfD est le parti le plus populaire d’Allemagne, et de loin le plus représentatif de l’Allemagne de l’Est. Aujourd’hui, les bureaucrates tentent de le détruire. L’Ouest a abattu le mur de Berlin ensemble. Il a été reconstruit, non pas par les Soviétiques ou les Russes, mais par l’establishment allemand”, a-t-il dénoncé dans une publication sur le réseau X.Auparavant, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio avait qualifié ce classement de “tyrannie déguisée” et a déclaré que “l’Allemagne devrait faire marche arrière”.Le ministère allemand des Affaires étrangères a pris l’initiative inhabituelle de répondre directement à M. Rubio sur X, en postant “C’est ça la démocratie”. Le ministère a précisé que la “décision est le résultat d’une enquête approfondie et indépendante visant à protéger notre Constitution” et qu’elle pouvait faire l’objet d’un appel. “Notre histoire nous a appris qu’il faut arrêter l’extrémisme de droite”, a-t-il ajouté.Créé en 2013, l’AfD a effectué une percée historique aux élections législatives du 23 février, en arrivant deuxième derrière les conservateurs avec plus de 20% des voix, doublant son score par rapport au précédent scrutin.Depuis, l’AfD a même dépassé dans certains sondages l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de Friedrich Merz qui doit être élu chancelier mardi par les députés.En pleine campagne électorale, ce dernier avait été accusé d’avoir brisé le “cordon sanitaire” entourant l’extrême droite, lorsque députés conservateurs et de l’AfD avaient allié pour la première fois leurs voix afin de faire adopter un texte visant à durcir la politique migratoire.- “Propagation de préjugés” -Pour défendre sa décision, l’Office souligne en particulier “l’attitude globalement hostile aux migrants et aux musulmans” de l’AfD qui “favorise la propagation et l’approfondissement de préjugés, ressentiments et peurs”.Le service de renseignement “opère de manière autonome” et sa décision résulte d'”un examen exhaustif et neutre, consigné dans un rapport de 1.100 pages”, a dit la ministre de l’Intérieur Nancy Faeser devant la presse vendredi.Les chefs de l’AfD, Alice Weidel et Tino Chrupalla, ont quant à eux dénoncé “un coup dur pour la démocratie allemande”, assurant que leur parti “continuera à se défendre juridiquement contre ces diffamations”.Tout ceci constitue un petit séisme compte tenu de l’ascension de cette formation, qui rêve de prendre le pouvoir à l’issue des prochaines législatives, en 2029.Les services de renseignements intérieurs allemands avaient déjà classé “extrémistes” l’organisation de la jeunesse et plusieurs branches régionales de l’AfD mais son classement global au niveau fédéral revêt une dimension supérieure.- “Aucun automatisme” -La décision de l’Office de protection de la Constitution a d’ores et déjà relancé le débat sur une éventuelle interdiction de ce parti, déjà évoquée ces derniers mois par certains responsables politiques.Les “ennemis de la démocratie” doivent être “combattus avec tous les moyens politiques et juridiques disponibles jusqu’à ce que le danger pour notre démocratie libérale soit écarté”, a ainsi estimé le député social-démocrate Ralf Stegner dans une réaction auprès du journal Handelsblatt.”Il n’existe aucun automatisme” après un classement de ce type, a quant à elle souligné Nancy Faeser.Si elle ne doit “pas être exclue”, la perspective d’une “procédure d’interdiction de l’AfD se heurte, pour de bonnes raisons, à des obstacles constitutionnels très élevés”.Elle exige que le Bundestag, le Bundesrat – les deux chambres du Parlement – ou le gouvernement allemand dépose une plainte très motivée auprès de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe.En déplacement à Hanovre, le chancelier sortant Olaf Scholz a d’ailleurs mis en garde, selon le journal Bild, contre “une décision précipitée”, les juges suprêmes ayant déjà rejeté toutes les récentes demandes d’interdiction.Après une décision de la Cour suspendant le financement public d’un petit parti néonazi, début 2024, certains élus avaient évoqué une mesure similaire à l’encontre de l’AfD en lieu et place d’une interdiction.Vendredi, le politologue Wolfgang Schroeder, de l’université de Cassel (centre), a estimé, sur la chaîne de télévision Phoenix, qu’il n’était pas certain que le nouveau classement “réduise l’attrait de l’AfD” auprès de ses électeurs.

Attaques de prisons: 21 suspects mis en examen, la piste des narcotrafiquants confirmée

Vingt et un suspects ont été mis en examen par des juges d’instruction chargés de la criminalité organisée vendredi à Paris et la plupart incarcérés, l’enquête ayant démontré que les attaques contre des prisons et des agents pénitentiaires étaient imputables aux narcotrafiquants.Après leur mise en examen, la plupart des suspects ont été placés en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention (JLD), conformément aux réquisitions de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), seule désormais à conduire les investigations.A 23H00, trois devaient encore comparaître devant un JLD.Dans le box, ceux qu’a pu voir l’AFP avant que le huis clos ne soit ordonné sont âgés d’une vingtaine d’années.La “dimension publique, politique” du dossier “est écrasante pour tous les mis en examen”, a réagi auprès de la presse l’avocate de l’un d’eux, Helin Köse.”Il faudra que l’instruction mette en exergue avec précision la responsabilité de chacun. Mon client, à titre d’exemple, n’avait aucune idée de l’ampleur des activités de ce groupe et les condamne fermement”, a-t-elle ajouté.”Les mises en examen automatiques dans ce dossier (…) reflètent une volonté de faire un exemple plutôt que de faire du droit”, a regretté Juliette Triquet, une autre avocate.Pour le conseil Maxence Gallo, les attaques de prisons traduisent “un appel à l’aide malvenu dans sa forme mais qui doit être écouté”.La procureure de Paris, Laure Beccuau, tiendra une conférence de presse samedi à 11H00 au tribunal.Parmi les 21 suspects, dont deux mineurs et sept déjà incarcérés, figure le créateur présumé “du premier compte Telegram intitulé DDPF (Défense des prisonniers français) et rédacteur du texte de revendication (…) mettant en cause la condition carcérale”, soulignent dans un communiqué commun le parquet national antiterroriste (Pnat) et la Junalco.Déjà en détention, condamné pour des infractions de droit commun, il sera prochainement jugé “pour des faits liés au narcobanditisme marseillais, proche de la DZ Mafia”.Dans le box, le jeune homme de 23 ans, pantalon noir bariolé et fine barbe, a écouté attentivement la JLD, mains croisées dans le dos. Son avocate n’a pas souhaité s’exprimer.Le groupe DDPF, totalement inconnu, avait publié vidéo et menaces sur cette messagerie cryptée, qui a fermé le canal.”Trois relais probables des actions violentes de +DDPF+, également inscrits dans la grande criminalité” et en détention, ont aussi été identifiés. Ces “donneurs d’ordres” ont désigné “des cibles (…) parmi les agents et les établissements pénitentiaires (…) et auraient sollicité des relais hors les murs, pour recruter des exécutants, parfois leur donner les moyens d’agir, et les rémunérer”, est-il détaillé.Les investigations “ont mis en évidence un mode opératoire similaire, déployé de façon répétée: à partir d’un mot d’ordre d’action donné par l’instigateur du mouvement +DDPF+ sur une chaîne Telegram, des offres d’actions ont été diffusées et relayées sur les réseaux sociaux, des exécutants ont été recrutés et sont passés à l’acte, moyennant une rémunération significative”, relate le communiqué.”Ce mode opératoire correspond à celui désormais habituellement employé par les organisations criminelles”, est-il ajouté.- Coup de filet -Au total, 30 personnes ont été interpellées entre lundi et mercredi lors d’un vaste coup de filet dans toute la France. Sept ont été relâchées. Un mineur de 16 ans a été mis en examen et incarcéré à Lyon pour “des incendies aux abords des maisons d’arrêt” dans le Rhône, selon son avocat, Hervé Banbanaste. La procédure, qui concerne également un majeur, n’a pu être liée avec l’enquête principale.L’information judiciaire ouverte vendredi par la Junalco pour notamment association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes et de délits et tentative de meurtre en bande organisée porte sur une quinzaine d’actions menées contre des prisons et des agents pénitentiaires à partir du 13 avril. Ce jour-là, à Agen, est apparu pour la première fois le tag “DDPF” près de sept voitures incendiées sur le parking de l’Ecole nationale de l’administration pénitentiaire (Enap).S’en est suivie une série d’incendies de voitures de personnels pénitentiaires un peu partout en France, des tirs de mortiers d’artifices sur des prisons, voire des tirs de Kalachnikov comme à Toulon. Et des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov le 21 avril dans un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires, près de la prison de Saint-Quentin-Fallavier.Le Pnat s’est saisi de l’enquête le 15 avril mais à l’issue du coup de filet, “il n’apparaît pas que ces actions coordonnées procèdent d’une entreprise terroriste”.Les pistes de l’idéologie radicale violente et de l’ingérence étrangère, “pleinement explorées”, ont été abandonnées.”En revanche, les investigations ont permis d’inscrire résolument ces actions dans la très grande criminalité organisée”, selon le communiqué.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, avait imputé dès le début les attaques à la criminalité organisée. Le Parlement a définitivement adopté mardi une proposition de loi destinée à renforcer la lutte contre les narcotrafiquants.

Attaques de prisons: 21 suspects mis en examen, la piste des narcotrafiquants confirmée

Vingt et un suspects ont été mis en examen par des juges d’instruction chargés de la criminalité organisée vendredi à Paris et la plupart incarcérés, l’enquête ayant démontré que les attaques contre des prisons et des agents pénitentiaires étaient imputables aux narcotrafiquants.Après leur mise en examen, la plupart des suspects ont été placés en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention (JLD), conformément aux réquisitions de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), seule désormais à conduire les investigations.A 23H00, trois devaient encore comparaître devant un JLD.Dans le box, ceux qu’a pu voir l’AFP avant que le huis clos ne soit ordonné sont âgés d’une vingtaine d’années.La “dimension publique, politique” du dossier “est écrasante pour tous les mis en examen”, a réagi auprès de la presse l’avocate de l’un d’eux, Helin Köse.”Il faudra que l’instruction mette en exergue avec précision la responsabilité de chacun. Mon client, à titre d’exemple, n’avait aucune idée de l’ampleur des activités de ce groupe et les condamne fermement”, a-t-elle ajouté.”Les mises en examen automatiques dans ce dossier (…) reflètent une volonté de faire un exemple plutôt que de faire du droit”, a regretté Juliette Triquet, une autre avocate.Pour le conseil Maxence Gallo, les attaques de prisons traduisent “un appel à l’aide malvenu dans sa forme mais qui doit être écouté”.La procureure de Paris, Laure Beccuau, tiendra une conférence de presse samedi à 11H00 au tribunal.Parmi les 21 suspects, dont deux mineurs et sept déjà incarcérés, figure le créateur présumé “du premier compte Telegram intitulé DDPF (Défense des prisonniers français) et rédacteur du texte de revendication (…) mettant en cause la condition carcérale”, soulignent dans un communiqué commun le parquet national antiterroriste (Pnat) et la Junalco.Déjà en détention, condamné pour des infractions de droit commun, il sera prochainement jugé “pour des faits liés au narcobanditisme marseillais, proche de la DZ Mafia”.Dans le box, le jeune homme de 23 ans, pantalon noir bariolé et fine barbe, a écouté attentivement la JLD, mains croisées dans le dos. Son avocate n’a pas souhaité s’exprimer.Le groupe DDPF, totalement inconnu, avait publié vidéo et menaces sur cette messagerie cryptée, qui a fermé le canal.”Trois relais probables des actions violentes de +DDPF+, également inscrits dans la grande criminalité” et en détention, ont aussi été identifiés. Ces “donneurs d’ordres” ont désigné “des cibles (…) parmi les agents et les établissements pénitentiaires (…) et auraient sollicité des relais hors les murs, pour recruter des exécutants, parfois leur donner les moyens d’agir, et les rémunérer”, est-il détaillé.Les investigations “ont mis en évidence un mode opératoire similaire, déployé de façon répétée: à partir d’un mot d’ordre d’action donné par l’instigateur du mouvement +DDPF+ sur une chaîne Telegram, des offres d’actions ont été diffusées et relayées sur les réseaux sociaux, des exécutants ont été recrutés et sont passés à l’acte, moyennant une rémunération significative”, relate le communiqué.”Ce mode opératoire correspond à celui désormais habituellement employé par les organisations criminelles”, est-il ajouté.- Coup de filet -Au total, 30 personnes ont été interpellées entre lundi et mercredi lors d’un vaste coup de filet dans toute la France. Sept ont été relâchées. Un mineur de 16 ans a été mis en examen et incarcéré à Lyon pour “des incendies aux abords des maisons d’arrêt” dans le Rhône, selon son avocat, Hervé Banbanaste. La procédure, qui concerne également un majeur, n’a pu être liée avec l’enquête principale.L’information judiciaire ouverte vendredi par la Junalco pour notamment association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes et de délits et tentative de meurtre en bande organisée porte sur une quinzaine d’actions menées contre des prisons et des agents pénitentiaires à partir du 13 avril. Ce jour-là, à Agen, est apparu pour la première fois le tag “DDPF” près de sept voitures incendiées sur le parking de l’Ecole nationale de l’administration pénitentiaire (Enap).S’en est suivie une série d’incendies de voitures de personnels pénitentiaires un peu partout en France, des tirs de mortiers d’artifices sur des prisons, voire des tirs de Kalachnikov comme à Toulon. Et des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov le 21 avril dans un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires, près de la prison de Saint-Quentin-Fallavier.Le Pnat s’est saisi de l’enquête le 15 avril mais à l’issue du coup de filet, “il n’apparaît pas que ces actions coordonnées procèdent d’une entreprise terroriste”.Les pistes de l’idéologie radicale violente et de l’ingérence étrangère, “pleinement explorées”, ont été abandonnées.”En revanche, les investigations ont permis d’inscrire résolument ces actions dans la très grande criminalité organisée”, selon le communiqué.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, avait imputé dès le début les attaques à la criminalité organisée. Le Parlement a définitivement adopté mardi une proposition de loi destinée à renforcer la lutte contre les narcotrafiquants.

Angleterre: Manchester City bat Wolverhampton et se rapproche de la C1

Manchester City s’est imposé difficilement contre Wolverhampton grâce à un but de Kevin de Bruyne (1-0), vendredi soir en ouverture de la 35e journée de Premier League, et monte provisoirement sur le podium (3e).À trois journées de la fin et en attendant les matches de Newcastle (4e, 62 points), de Chelsea (5e, 60) et de Nottingham Forest (6e, 60), les Skyblues (64 pts) se rapprochent de la Ligue des champions en confortant leur situation dans le top 5 du classement, qualificatif pour la C1.Pour son avant-dernier match à l’Etihad Stadium avec le maillot de Manchester City, Kevin De Bruyne, qui a annoncé début avril son départ à l’issue de la saison, a délivré les siens en inscrivant l’unique but de la soirée face aux Wolves, 13e du classement.Le Belge de 33 ans a conclu d’une frappe du plat du pied dans le petit filet gauche, parfaitement servi, seul au point de penalty, par son compatriote Jérémy Doku, qui venait d’éliminer deux défenseurs adverses (1-0, 34e).

Ligue 1: Nice arrache une victoire précieuse contre Reims

Nice et son facteur X, Morgan Sanson, de nouveau buteur vendredi soir, a difficilement battu Reims (1-0) en ouverture de la 32e journée de L1, mettant ainsi la pression sur ses adversaires dans la course à la Ligue des champions.Auteur d’un superbe doublé au Parc des Princes vendredi dernier lors de la victoire des Aiglons contre le Paris Saint-Germain (3-1), Morgan Sanson a donc récidivé pour sa deuxième titularisation de la saison. Cette fois, il a permis à Nice de prendre les devants contre Reims, pour ne plus se faire rattraper.Mais comme à Paris, il a bien été aidé par la prestation sans faute de son gardien Marcin Bulka, auteur de quelques parades qui lui ont permis de s’offrir une premier +clean sheet+ depuis neuf matches et la réception de Montpellier le 23 février dernier (2-0). Cette troisième victoire consécutive des hommes de Franck Haise, acquise dans la douleur, leur permet désormais de compter 57 points, une différence de buts positive de 21, et de dépasser Lyon, Monaco et Lille, avant leurs rencontres ce week-end. Malgré une semaine très compliquée où Nice a perdu successivement deux cadres, Mohamed Abdelmonem, puis Youssouf Ndayishimiye, blessés à un genou (rupture des ligaments croisés pour les deux), Nice reste en course pour la Ligue des champions.En face, Reims, futur finaliste de la Coupe de France contre Paris, peut regretter de ne pas repartir de la Côte d’Azur avec le point du nul. Avec 33 points, les Champenois restent à portée du Havre, actuel barragiste avec 28 points. La réception de Saint-Étienne, lors de la 33e journée, sera déterminante.- Sanson et Bulka encore décisifs -Il a fallu un quart d’heure à Nice pour faire sauter le verrou rémois. Sur un centre de Melvin Bard, Yehvann Diouf a totalement raté sa sortie aérienne et percuté son défenseur, le Kényan Joseph Okumu, pourtant premier sur le ballon. Morgan Sanson a récupéré le deuxième ballon et, du droit, sans contrôle, marqué dans le but déserté (1-0, 15e).Buteurs sur leur première et leur seule frappe cadrée de la première mi-temps, Pablo Rosario, capitaine d’un soir, et ses coéquipiers ont alors maîtrisé la rencontre. Mais, progressivement, les joueurs de Samba Diawara ont redressé la situation.Sous l’impulsion d’un très bon Amadou Koné, dont la frappe a été stoppée par Marcin Bulka (45e+1), les Rémois ont poursuivi leur réaction après la pause. Ce sont eux qui ont été les plus entreprenants et surtout, les plus dangereux.D’abord Valentin Atangana s’est raté sur une offrande de Keito Nakamura dans la surface (68e), mais ensuite, il a fallu que Marcin Bulka sorte le grand jeu pour garder ses cages inviolées. A la suite d’une relance ratée de Melvin Bard pour Dante, entré en jeu pour solidifier l’arrière-garde des Rouge et Noir (69e), le gardien polonais s’est détendu parfaitement pour détourner la tentative d’Oumar Diakhon (74e). Puis il a encore été décisif devant Nakamura (79e).En souffrance, Nice a continué à se faire peur, mais a tenu. Et peut encore rêver de Ligue des champions avant d’aller défier Rennes, le 10 mai prochain.

Stocks gain on US jobs data, tariff talks hopes

Global stock markets rose on Friday following a solid US jobs report as investors greeted positive signs on the US-China trade war. Data showed that US hiring slowed much less than expected last month, with the world’s largest economy adding 177,000 jobs.European equities and US stocks both jumped following the release of the data. The broad-based S&P 500 finished at 5,686.67, up 1.4 percent for the day and 2.9 percent for the week.”The April jobs report may reassure investors that the labor market is holding up, giving them more confidence that the economy can hold up too,” said Bret Kenwell, analyst at trading platform eToro.Tom Cahill of Ventura Wealth Management described Friday’s job report as corroborating most of the data earlier in a week jammed with key economic indicators. Despite a disappointing GDP report, US consumption data was solid while inflation data was benign.”The news this week was on the bullish side when you add it all up,” Cahill said.Meanwhile, China’s commerce ministry on Friday said it was evaluating a US offer for negotiations on tariffs, but insisted Washington must be ready to scrap levies that have roiled global markets and supply chains.President Donald Trump’s levies reached 145 percent on many Chinese products in April, while Beijing has responded with fresh 125-percent duties on imports from the United States.Trump has repeatedly claimed that China has reached out for talks on the tariffs, and this week said he believed there was a “very good chance we’re going to make a deal”.Deutsche Bank managing director Jim Reid said the Chinese statement “is outweighing concerns about the effect of tariffs, which were initially triggered by disappointing earnings from Apple and Amazon.”US tech giants Apple and Amazon both reported disappointing outlooks, as tariffs knock business confidence, after markets closed on Thursday.In Europe, Paris and Frankfurt rose over two percent as markets brushed off official data showing eurozone inflation remained unchanged at slightly above the European Central Bank’s two-percent target.London also gained ground, with mining and commodity stocks — sensitive to Chinese demand — performing particularly well amid optimism for potential China-US talks, according to analysts.In Asia on Friday, Hong Kong was up more than 1.7 percent at the close, while Tokyo rose one percent.Japan’s envoy for US tariff talks said in Washington on Thursday that a second round of negotiations between the two countries had been “frank and constructive.”The Bank of Japan warned earlier that tariffs were fuelling global economic uncertainty and lowered its growth forecasts while keeping its key interest rate steady.- Key figures at around 2040 GMT -New York – Dow: UP 1.4 percent at 41,317.43 (close)New York – S&P 500: UP 1.5 percent at 5,686.67 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 1.5 percent at 17,977.73 (close)London – FTSE 100: UP 1.2 percent at 8,596.35 (close)Paris – CAC 40: UP 2.3 percent at 7,770.48 (close)Frankfurt – DAX: UP 2.6 percent at 23,086.65 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.0 percent at 36,830.69 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.7 percent at 22,504.68 (close)Shanghai – Composite: closed for holidayEuro/dollar: UP at $1.1299 from $1.1290 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3268 from $1.3278Dollar/yen: DOWN at 144.97 yen from 145.39 yenEuro/pound: UP at 85.14 pence from 85.04 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.6 percent at $58.29 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.4 percent at $61.29 per barrelburs-jmb/dw

Wall Street termine la semaine en hausse, optimiste après l’emploi américain

La Bourse de New York a terminé en hausse vendredi, portée par un vent d’optimisme après la publication de chiffres de l’emploi américain meilleurs qu’attendu et la possibilité de négociations commerciales entre Pékin et Washington.Le Dow Jones a gagné 1,39%, l’indice Nasdaq 1,51% et le S&P 500 1,47%, cet indice effaçant toutes ses pertes depuis le 2 avril, date à laquelle Donald Trump a annoncé une vague de droits de douane prohibitifs ciblant les partenaires commerciaux de Washington.La publication, avant l’ouverture, des données sur l’emploi américain pour le mois d’avril “a fait l’effet d’une bombe (…), Wall Street étant rassurée sur la solidité de l’économie”, note Jose Torres, d’Interactive Brokers.Ce nouvel indicateur montre que “les données économiques concrètes ne corroborent toujours pas les pires craintes du marché concernant les droits de douane”, relève auprès de l’AFP Patrick O’Hare, de Briefing.com.Le taux de chômage est resté stable le mois dernier dans la première économie mondiale, à 4,2%, selon le ministère du Travail. Les Etats-Unis ont créé 177.000 emplois sur la période, moins qu’un mois plus tôt (185.000, chiffre révisé à la baisse), mais plus que ce qui était envisagé par les marchés (autour de 133.000, selon le consensus publié par MarketWatch).Ce sont les premières données officielles sur l’emploi couvrant la période suivant la spectaculaire annonce du président Donald Trump d’une montagne de nouvelles taxes sur les produits importés aux Etats-Unis.Les derniers chiffres de l’emploi n’ont “toujours pas vraiment capturé l’entièreté de l’impact réel des droits de douane”, souligne Patrick O’Hare.Mais, souligne l’analyste, “le marché se permet d’adopter une approche optimiste, sachant qu’il y a beaucoup de négociations commerciales en cours”.La Chine a annoncé vendredi “évaluer” une proposition de négociations émanant de Washington. Le président américain Donald Trump a lui assuré qu’il y avait “de très fortes chances” que les deux pays parviennent à un accord.De son côté, le Japon a salué jeudi des “discussions franches et constructives” avec l’administration Trump, à l’heure où Tokyo prépare d’éventuelles concessions et évoque l’arme des bons du Trésor.Peuve que l’optimisme gagne la place américaine, “les opérateurs se tournent vers les actifs à risque en achetant des actions dans tous les secteurs (…) tout en réduisant leur exposition au billet vert, aux bons du Trésor”, assure Jose Torres.Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt des emprunts d’Etat américains à dix ans se tendait nettement à 4,31%, contre 4,22% jeudi en clôture.Par ailleurs, la saison des résultats continue de battre son plein.Le géant Apple a accusé le coup (-3,84%) après avoir publié jeudi des résultats supérieurs aux attentes pour les trois premiers mois de l’année, mais prévenu qu’il s’attend à un bond de ses coûts au deuxième trimestre du fait des droits de douane américains.Amazon (-0,12%) n’a pas profité de résultats meilleurs qu’attendu au premier trimestre, soutenus par le dynamisme de l’informatique à distance (cloud) et de l’intelligence artificielle (IA). Le groupe a été quelque peu lesté par des prévisions inférieures aux projections du marché, affectées par un contexte incertain.L’application d’apprentissage des langues Duolingo a bondi de plus de 21% après avoir revu à la hausse ses prévisions à la fois pour le deuxième trimestre et l’année complète.L’éditeur américain de jeux vidéo Take-Two Interactive, la maison mère de Rockstar Games, a plongé de 6,66% après avoir annoncé vendredi le report du très attendu “Grand Theft Auto VI” (“GTA VI”), nouvel opus de la série de jeux vidéo d’action, au 26 mai 2026.