L’Iran dit qu’il n’y a pas encore de “plan” pour renouer le dialogue avec Washington

L’Iran a affirmé jeudi qu’aucun “plan” n’existait encore pour une reprise des négociations sur le nucléaire avec les Etats-Unis, contrairement à ce qu’avait annoncé Donald Trump après le cessez-le-feu qui a mis fin à 12 jours de guerre entre Téhéran et Israël.Un sixième cycle de négociations sur le programme nucléaire de l’Iran, prévu le 15 juin via la médiation du sultanat d’Oman, a été annulé en raison de la guerre déclenchée deux jours plus tôt par l’attaque israélienne contre l’Iran.”Les spéculations sur la reprise des négociations ne doivent pas être prises au sérieux”, a déclaré jeudi le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à la télévision d’Etat.”Je voudrais dire clairement qu’aucun accord ou arrangement n’a été conclu en vue de commencer de nouvelles négociations. Il n’y a pas encore de plan pour commencer des négociations”, a-t-il insisté. Le président américain avait évoqué mercredi une reprise prochaine des négociations. “Nous allons parler la semaine prochaine avec l’Iran, nous pourrions signer un accord”, avait-il dit.Téhéran, qui a réaffirmé ses “droits légitimes” à développer un programme nucléaire civil et dément vouloir se doter de l’arme atomique, s’était dit prêt à reprendre les discussions avec Washington sur un accord encadrant son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions frappant son économie.Un précédent accord conclu entre l’Iran et les grandes puissances en 2015 afin d’encadrer le programme nucléaire de l’Iran était devenu caduc après le retrait unilatéral des Etats-Unis en 2018, sous le premier mandat de Donald Trump. – “Gifle cinglante” -Jeudi, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a relativisé l’impact des frappes menées dimanche à l’aube par les Etats-Unis, en soutien à Israël, sur les sites nucléaires de son pays, dans sa première apparition publique depuis la fin de la guerre mardi.Les Etats-unis “n’ont rien gagné de cette guerre”, a-t-il affirmé, ajoutant que “la République islamique l’avait emporté et, en représailles, infligé une gifle cinglante au visage de l’Amérique”.Il a estimé que le président américain avait “exagéré” l’impact des frappes, selon lui “nullement importantes”.M. Araghchi a cependant reconnu jeudi soir que des dégâts “importants” avaient été infligés aux installations nucléaires, ajoutant que les experts de l’Organisation de l’énergie atomique iranienne “procèdent actuellement à une évaluation détaillée des dégâts”.”La discussion pour exiger des dommages” figure désormais en bonne place dans l’agenda du gouvernement, a-t-il ajouté. Après avoir déjà affirmé mercredi que le programme nucléaire iranien avait été retardé de “plusieurs décennies” par ces bombardements, M. Trump a assuré jeudi que “rien n’a été évacué” des sites visés avant les frappes.”Cela prendrait trop de temps, serait trop dangereux et serait très lourd et difficile à déplacer”, a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.D’après des experts, il est possible que l’Iran ait anticipé l’attaque américaine en évacuant ses quelque 400 kilogrammes d’uranium enrichi à 60%, un niveau proche du seuil de 90% nécessaire à la fabrication d’une bombe atomique.Selon un document secret-défense dévoilé mardi par CNN, les frappes auraient scellé les entrées de certaines installations sans détruire les bâtiments souterrains, retardant le programme iranien de seulement quelques mois.La Maison Blanche a confirmé l’existence du rapport mais l’a qualifié de “tout à fait erroné”.- “La voie du dialogue” -Israël avait lancé le 13 juin une attaque aérienne massive sur l’Iran, dans l’objectif affiché de l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire.Selon un bilan officiel iranien, les frappes israéliennes ont tué au moins 627 civils et fait plus de 4.870 blessés. L’Iran a riposté par des tirs de missiles et de drones, qui ont fait 28 morts en Israël. A Téhéran, des Iraniens ont confié leur soulagement mais aussi leur inquiétude après le cessez-le-feu.”Je pense que la paix persistera du côté de l’Iran, mais les Israéliens n’ont jamais tenu leur parole. Si Dieu le veut, ils tiendront parole cette fois-ci”, a déclaré à l’AFP un vendeur de 39 ans prénommé Saeed.Pour le porte-parole de l’armée israélienne, le général de brigade Effie Defrin, le conflit a porté un “coup dur” au programme nucléaire de Téhéran mais il est “encore tôt pour évaluer les résultats de l’opération”.L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a également jugé impossible à ce stade d’évaluer les dégâts et réclamé un accès aux sites. L’agence onusienne “a perdu la visibilité (sur les stocks d’uranium enrichi) à partir du moment où les hostilités ont commencé”, a expliqué mercredi son directeur général, Rafael Grossi.Après un vote mercredi du Parlement iranien en faveur d’une suspension de la coopération avec l’AIEA, le Conseil des Gardiens, en charge d’examiner la législation en Iran, a approuvé jeudi le texte de loi, qui doit être transmis à la présidence pour ratification finale. “Il n’y a pas de doute sur l’application de cette loi”, et “désormais notre relation et coopération avec l’Agence va prendre une autre forme”, a affirmé M. Araghchi. Voyant un “très mauvais signal”, l’Allemagne a appelé Téhéran à ne pas suspendre cette coopération et la France l’a exhorté à reprendre “sans délai la voie du dialogue” et la coopération avec l’agence de l’ONU.Pour le président français Emmanuel Macron, une sortie de l’Iran du Traité de non-prolifération, qui scelle la coopération de ce pays avec l’AIEA depuis 1970, serait le “pire scénario” en affranchissant le pays de tout contrôle.

Assemblée: la niche du groupe UDR s’achève sur un flop et une passe d’armes Ciotti-Darmanin

La “niche” parlementaire du groupe UDR a tourné court jeudi sans que le groupe, allié au RN, n’ait réussi à faire approuver ou même voter un seul de ses textes, les débats s’interrompant prématurément après une passe d’armes entre le président du groupe Eric Ciotti et le ministre de la Justice Gérald Darmanin, accusé d’être complice de l’obstruction de la gauche.Au centre des débats, une proposition de loi votée au Sénat par la droite et les centristes, visant à interdire le mariage aux étrangers en situation irrégulière. Un cadre UDR reconnaissait en amont des débats une occasion de piéger avec ce texte le bloc central, divisé sur la question, alors qu’Emmanuel Macron avait lui-même appelé à ce que soit débattue au Parlement une telle loi.La discussion générale sur la proposition de loi a donné un aperçu de ces divisions. Si LR et Horizons ont manifesté leur soutien au texte, le MoDem et Renaissance ont exprimé des réserves, pointant le caractère inconstitutionnel de son article clé, contraire à une jurisprudence des Sages de 2003.Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a apporté son soutien à la proposition de loi, et notamment à deux articles annexes, en faisant part de ses “réserves” sur l’article principal.La gauche a elle mené la bataille tout au long des débats contre un texte contrevenant selon elle au premier article de la Déclaration des droits de l’homme du citoyen de 1789. “L’amour n’a pas de frontières et pourtant vous voudriez en dresser aux portes des états civils”, a proclamé le député LFI Aurélien Saintoul, au milieu d’un flot de poèmes, de témoignages et de références historiques et culturelles destinées à ralentir le débat.- “Mascarade” -Le groupe UDR a tenté de convaincre le gouvernement de faire usage de ses prérogatives pour accélérer les discussions, en vain, au point que M. Ciotti en a référé à François Bayrou.”Madame la Ministre, est ce que vous allez, oui ou non, continuer à laisser dérouler cette mascarade (…) ? Je viens d’appeler le Premier ministre et j’attends votre réponse”, a-t-il lancé à la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, impassible.Dans un communiqué vers 19H00, l’UDR a fustigé un “sabotage parlementaire” de la part de la gauche, avec la complicité du gouvernement et de LR, quasiment absent de l’hémicycle.Aux alentours de 23H00, M. Darmanin revenu au banc a annoncé qu’il n’utiliserait pas l’article 44 alinéa 2 de la Constitution, qui permet au gouvernement de limiter le nombre d’amendements examinés, arguant qu’il ne restait de toute façon plus assez de temps pour aller au terme du texte avant minuit, heure à laquelle se terminent automatiquement les niches.”Vous faites mentir volontairement le président de la République qui, une fois de plus, aura trompé les Français ce soir. Ce soir la majorité macroniste soutenu par LR est complice de l’extrême gauche pour favoriser les mariages blancs avec les clandestins”, a tempêté M. Ciotti, ancien président de LR.”Vous avez mal géré votre journée parlementaire”, a répliqué M. Darmanin – lui aussi transfuge de ce parti -, s’étonnant par ailleurs que le groupe UDR ait choisi de retirer de son propre gré au début de la journée un texte appelant notamment à dénoncer l’accord franco-algérien de 1968.”Personne ne comprend cette situation. Pourquoi d’un seul coup vous devenez si attentif aux demandes du régime algérien ?”, a-t-il ironisé.M. Ciotti a vu rouge: “Vous ne serez jamais président de la République”, a-t-il lancé à M. Darmanin. “Le ministre des Affaires étrangères m’a appelé trois fois (…) pour me souligner que cette résolution était susceptible de remettre en cause la libération de Monsieur Boualem Sansal”, alors que le parquet algérien a requis mardi 10 ans de réclusion à l’encontre de l’écrivain franco-algérien.M. Ciotti a quitté l’hémicycle avec son groupe, et la séance a été interrompue vers 23H30 faute de combattants.Dans la matinée, le groupe UDR avait aussi décidé de retirer sa proposition de loi interdisant l’exécution immédiate de peines d’inéligibilité, face à l’opposition de la majorité de l’hémicycle.La gauche et le bloc central ont dénoncé une loi taillée pour Marine Le Pen, qui a fait appel de sa condamnation dans l’affaire des assistants d’eurodéputés FN, qui la prive à ce stade de l’élection présidentielle (la décision en appel est attendue à l’été 2026).

NYC mayor launches re-election bid slamming Democrats’ Mamdani

New York mayor Eric Adams launched his re-election campaign Thursday by taking direct aim at the credentials of his presumed Democratic opponent, Zohran Mamdani.”It’s a choice between a candidate with a blue collar and one with a suit and a silver spoon,” Adams, who was elected in 2021 as a Democrat but is running as an independent, told supporters outside City Hall.Adams, 64, is now facing off against 33-year-old Mamdani, a self-declared socialist who on Tuesday surprisingly beat out former governor Andrew Cuomo in the Democratic Party primary.Mamdani’s win has yet to be certified, but Adams is already campaigning against him with accusations of empty idealism and false promises of “giving everything to everyone for free.””They have a record of tweets. I have a record on these streets. A record of results. They talk about problems? I fix them. That’s the difference. You don’t lead this city from a soapbox,” Adams said of Mamdani.Mamdani’s surprise win resonated as a political thunderclap, drawing the ire of US President Donald Trump and his collaborators, who accuse the left-leaning Democrat of being a radical extremist.In response Thursday, Mamdani said he launched his campaign to target Adams’s corruption and his failure to address affordability.”New Yorkers have been suffocated by a cost of living crisis and this mayor has taken almost every opportunity to exacerbate it, all while partnering with Donald Trump to tear our city apart,” Mamdani said.He promised to “end this era of corruption, incompetence and the betrayal of working class New Yorkers.”Adams faced a series of major federal corruption charges, but they were dropped by the Justice Department after Trump took office in January.Mamdani and other New Yorkers have accused Adams of allowing the Trump administration to conduct immigration raids in exchange for burying the charges.Polling currently shows Mamdani ahead of Adams and Republican candidate Curtis Sliwa for the November election.Cuomo, though defeated in the primary, is still weighing a possible run as an independent, which could further complicate the race.

‘Mission: Impossible’ composer Lalo Schifrin dies aged 93

Famed composer Lalo Schifrin, who created themes for a host of hit Hollywood films and television shows — including the instantly recognizable “Mission: Impossible” score — died Thursday aged 93, US media reported.Born in Argentina, Schifrin blended the influences of his classical and symphonic training with jazz and modern sounds in his diverse and vast oeuvre, which includes the scores for around 100 films, some of them the best-known of their generation.His death was confirmed by his son, Ryan Schifrin, to several entertainment trade publications.Schifrin’s work for film includes “The Cincinnati Kid (1965) and “Bullitt” (1968), both with Steve McQueen, Paul Newman’s “Cool Hand Luke” (1968), and Clint Eastwood’s “Dirty Harry” (1971).He also created the score to the 1960s “Mission: Impossible” television series, which inspired the theme of the massive film franchise starring Tom Cruise.A pipe-smoker in his younger years and bespectacled with a mane of silver hair later, he was also a highly respected international orchestra conductor and jazz pianist.Boris Claudio Schifrin was born in Buenos Aires on June 21, 1932 into a musical family, his father Luis Schifrin being the concert master of the city’s Philharmonic Orchestra for 25 years. He learned piano at a young age, developing an extensive knowledge of classical music.His introduction in his teens to jazz and the American sound — through its greats such as Charlie Parker, George Gershwin and Louis Armstrong — was like a conversion, he would say later, and set his life on a new course.After training in Paris, Schifrin returned to Buenos Aires and set up his own big band, with a performance notably impressing jazz legend trumpeter Dizzy Gillespie.”So after we finished, Dizzy came to me and said, did you write all these charts? And I said, yes. Would you like to come to United States? I thought he was joking. He wasn’t,” Schifrin recounted to NPR in 2007.”I wouldn’t be here had it not been for that moment,” he told the US radio.Schifrin moved to the United States in 1958 and became a US citizen over a decade later.In Hollywood, television producer Bruce Geller asked him to create scores for his television series “Mission: Impossible” (1966) and “Mannix” (1969). Geller’s brief was for “a theme that’s exciting, promising, but not too heavy” and anticipates the action to follow, Schifrin told NPR in 2015.Geller said that when “people go to the kitchen and get a Coca-Cola, I want them to hear the theme and say, Oh, this is ‘Mission: Impossible’,” he recounted.The score he delivered earned Schifrin two Grammy music awards in 1967, adding to two for the albums “The Cat” (1964) and “Jazz Suite On The Mass Texts” (1965).Shifrin received several Academy Award nominations for his film work including for “Cool Hand Luke.”In 2018, he received an honorary Oscar for lifetime achievement, presented by Eastwood.

Trump pushes for Congress green light on giant tax cuts package

US President Donald Trump made his final pitch at a White House event Thursday for his massive tax relief and spending cuts package as the Senate eyes a vote in the coming days. The so-called “One, Big Beautiful Bill” would extend Trump’s expiring first term tax cuts at a cost of $4.5 trillion — but strip health care from millions of the poorest Americans and add more than $3 trillion to deficits over a decade.Trump told officials and supporters the package was “one of the most important pieces of legislation in the history of our country.” “And that’s everybody saying that — virtually everybody,” the Republican leader added. “The one big, beautiful bill (will) secure our borders, turbo charge our economy and bring back the American dream.”Senate Republicans want to begin a weekend of votes on the package — which Trump sees as crucial to his legacy — on Friday, with hopes of getting it to Trump’s desk by July 4.But those self-imposed deadlines look set to slip with deep divides over spending and debt dividing Republicans in both the Senate and the House.They are using a special process to avoid having to rely on votes from the minority Democrats but currently lack the support on their own side to get the package across the line.Independent analysis shows that the bill would pave the way for a significant redistribution of wealth from the poorest 10 percent of Americans to the richest.  It is deeply unpopular across multiple demographic, age and income groups, according to extensive recent polling. A handful of Senate Republicans are opposed to provisions that would gut the Medicaid health care program for low-income Americans and threaten scores of rural hospitals with closure. More than a dozen House Republicans have warned they won’t support the Medicaid cuts, yet lawmakers in both chambers have complained that the savings in the package don’t go far enough.  Although the House has already passed its own version, both chambers have to agree on the same text before it can be signed into law.Republican leaders were working Thursday to hammer out a version that can get a quick rubber-stamp in the House without returning to the negotiating table.Majority Leader John Thune can only lose three Senate Republicans on any vote, and the margin in the House — depending on attendance — is similar. Trump was joined in the White House by “everyday Americans” who would benefit from the bill, according to the White House, including waiters, food delivery drivers and border patrol agents. “We’re going to be celebrating for a long time, because we’re turning our country around,” Trump said. “We’re getting our country back, and we’re ruling with common sense.”

Anna Wintour quitte la direction de Vogue USA, se concentre sur la marque mondiale

Anna Wintour, figure emblématique de la mode ayant inspiré le personnage phare du film “Le diable s’habille en Prada”, quitte ses fonctions à la direction de l’édition américaine de Vogue, mais reste à la tête de la publication à l’échelle internationale, a indiqué jeudi son employeur. “Surprise! Après 37 ans, Anna Wintour démissionne de son poste de rédactrice en chef de Vogue USA”, a rapporté le Daily Front Row, une publication spécialisée, précisant que l’icône de la mode allait conserver ses fonctions de “chef de contenu” à l’édition internationale de Vogue et au groupe de média Condé Nast (Vanity Fair, GQ, Pitchfork).Interrogée par l’AFP, la direction de Condé Nast a précisé que Anna Wintour allait bien continuer à “superviser Vogue à l’échelle mondiale, mais qu’un nouveau poste de chef du contenu éditorial sera créé pour l’édition américaine”. Selon l’entreprise, ce poste aux Etats-Unis permettra à Anna Wintour, 75 ans, de se consacrer davantage à son rôle international au sein de ce géant des médias. “Je ne changerai pas de bureau, et ne déplacerai pas une seule de mes poteries signées Clarice Cliff, mais vais consacrer toute mon attention ces prochaines années à la direction internationale”, a-t-elle dit jeudi matin aux employés selon le New York Times.   Surnommée la papesse de la mode, et connue pour ses éternelles lunettes de soleil noires, lui permettant de dissimuler un regard acéré, Anna Wintour avait fait son entrée en 1988 à la direction américaine de Vogue et a fait de la publication l’une des plus suivies et des plus influentes de la marque.Dans son premier numéro de Vogue, elle avait notamment remis en cause le “coût réel d’un bon look”, ce qui avait secoué l’industrie, avant d’ouvrir la Une du magazine à des célébrités, mêlant ainsi les mondes de la mode et du showbizz.- D’Anna à Miranda -Cette Britannique de naissance a servi de muse au célèbre personnage de Miranda Priestly, incarné par Meryl Streep, à la tête du magazine fictif de mode “Runway”, dans la comédie romantique à succès “Le diable s’habille en Prada” (2006), adaptation du roman éponyme publié trois ans plus tôt.Ce film, devenu par la suite une comédie musicale présentée à Chicago et Londres, a contribué à façonner la légende d’Anna Wintour comme incarnation dans l’imaginaire collectif de la rédactrice en chef de mode pointue, hyper exigeante et en quête permanente de nouveauté. En février, elle avait été décorée par le roi Charles III au palais de Buckingham, élevée au rang des “compagnons d’honneur”, après avoir déjà été faite “Dame” en 2017.A la fois crainte et désirée dans les Fashion Week, Anna Wintour s’était cependant retrouvée sur la sellette il y a quelques années lors des vastes manifestations Black Lives Matter, accusée notamment de ne pas faire suffisamment de place aux stylistes ou aux photographes noirs dans le prestigieux magazine.Des rumeurs de démission avaient alors couru autour de celle que le magazine Forbes présentait, en 2017, comme la femme la plus puissante du monde dans le milieu des médias et du divertissement. Mais la septuagénaire était finalement restée aux commandes, après avoir déclaré “assumer la pleine responsabilité de (ses) erreurs” et s’être excusée de ne “pas en avoir fait assez” pour ses collaborateurs noirs. Elle avait plus tard assuré que cet épisode avait été “fructueux” car il lui avait permis de comprendre qu’elle “n’écoutait pas ou n’écoutait pas assez”. En mai, le dernier gala du Metropolitan Museum de New York, soirée mondaine et fashion par excellence aux Etats-Unis dirigée depuis des années par Anna Wintour, portait la signature de cette ouverture avec un hommage aux influences noires sur la mode, un thème qui résonne dans l’Amérique de Donald Trump.”Il est évident que cette exposition a été planifiée il y a de nombreuses années et que nous ne savions pas ce qui se passerait dans l’arène politique. Mais elle prend une nouvelle importance et une nouvelle raison d’être”, avait alors souligné auprès de l’AFP celle qui ne cache pas son soutien au Parti démocrate.

Anna Wintour quitte la direction de Vogue USA, se concentre sur la marque mondiale

Anna Wintour, figure emblématique de la mode ayant inspiré le personnage phare du film “Le diable s’habille en Prada”, quitte ses fonctions à la direction de l’édition américaine de Vogue, mais reste à la tête de la publication à l’échelle internationale, a indiqué jeudi son employeur. “Surprise! Après 37 ans, Anna Wintour démissionne de son poste de rédactrice en chef de Vogue USA”, a rapporté le Daily Front Row, une publication spécialisée, précisant que l’icône de la mode allait conserver ses fonctions de “chef de contenu” à l’édition internationale de Vogue et au groupe de média Condé Nast (Vanity Fair, GQ, Pitchfork).Interrogée par l’AFP, la direction de Condé Nast a précisé que Anna Wintour allait bien continuer à “superviser Vogue à l’échelle mondiale, mais qu’un nouveau poste de chef du contenu éditorial sera créé pour l’édition américaine”. Selon l’entreprise, ce poste aux Etats-Unis permettra à Anna Wintour, 75 ans, de se consacrer davantage à son rôle international au sein de ce géant des médias. “Je ne changerai pas de bureau, et ne déplacerai pas une seule de mes poteries signées Clarice Cliff, mais vais consacrer toute mon attention ces prochaines années à la direction internationale”, a-t-elle dit jeudi matin aux employés selon le New York Times.   Surnommée la papesse de la mode, et connue pour ses éternelles lunettes de soleil noires, lui permettant de dissimuler un regard acéré, Anna Wintour avait fait son entrée en 1988 à la direction américaine de Vogue et a fait de la publication l’une des plus suivies et des plus influentes de la marque.Dans son premier numéro de Vogue, elle avait notamment remis en cause le “coût réel d’un bon look”, ce qui avait secoué l’industrie, avant d’ouvrir la Une du magazine à des célébrités, mêlant ainsi les mondes de la mode et du showbizz.- D’Anna à Miranda -Cette Britannique de naissance a servi de muse au célèbre personnage de Miranda Priestly, incarné par Meryl Streep, à la tête du magazine fictif de mode “Runway”, dans la comédie romantique à succès “Le diable s’habille en Prada” (2006), adaptation du roman éponyme publié trois ans plus tôt.Ce film, devenu par la suite une comédie musicale présentée à Chicago et Londres, a contribué à façonner la légende d’Anna Wintour comme incarnation dans l’imaginaire collectif de la rédactrice en chef de mode pointue, hyper exigeante et en quête permanente de nouveauté. En février, elle avait été décorée par le roi Charles III au palais de Buckingham, élevée au rang des “compagnons d’honneur”, après avoir déjà été faite “Dame” en 2017.A la fois crainte et désirée dans les Fashion Week, Anna Wintour s’était cependant retrouvée sur la sellette il y a quelques années lors des vastes manifestations Black Lives Matter, accusée notamment de ne pas faire suffisamment de place aux stylistes ou aux photographes noirs dans le prestigieux magazine.Des rumeurs de démission avaient alors couru autour de celle que le magazine Forbes présentait, en 2017, comme la femme la plus puissante du monde dans le milieu des médias et du divertissement. Mais la septuagénaire était finalement restée aux commandes, après avoir déclaré “assumer la pleine responsabilité de (ses) erreurs” et s’être excusée de ne “pas en avoir fait assez” pour ses collaborateurs noirs. Elle avait plus tard assuré que cet épisode avait été “fructueux” car il lui avait permis de comprendre qu’elle “n’écoutait pas ou n’écoutait pas assez”. En mai, le dernier gala du Metropolitan Museum de New York, soirée mondaine et fashion par excellence aux Etats-Unis dirigée depuis des années par Anna Wintour, portait la signature de cette ouverture avec un hommage aux influences noires sur la mode, un thème qui résonne dans l’Amérique de Donald Trump.”Il est évident que cette exposition a été planifiée il y a de nombreuses années et que nous ne savions pas ce qui se passerait dans l’arène politique. Mais elle prend une nouvelle importance et une nouvelle raison d’être”, avait alors souligné auprès de l’AFP celle qui ne cache pas son soutien au Parti démocrate.

US panel replaced under Trump backs new shot for kids

A medical panel appointed by Health Secretary Robert F. Kennedy Jr. voted Thursday to recommend a new preventive shot against RSV, a common respiratory illness that is the leading cause of hospitalization for infants in the United States.The vote marked the first by the Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP) since Kennedy dismissed all members of the influential group of independent experts and replaced them with his own nominees, a move that made this decision a test of the new panel’s intentions.Clesrovimab was recently approved by the Food and Drug Administration as a shot for newborns and young babies experiencing their first respiratory syncytial virus (RSV) season.Marketed under the name Enflonsia by its manufacturer Merck, the antibody immunization shot was shown in clinical trials to be safe and effective at significantly reducing RSV infections and hospitalizations among infants.The ACIP panel was asked to adjudicate the next step after approval — namely, whether it should now be recommended for infants under eight months old entering their first RSV season who are not already protected by an RSV vaccine administered to their mother during pregnancy.They voted 5-2 in favor.The two dissenters were Retsef Levi, a professor of operations management at MIT who has questioned the safety of Covid-19 vaccines, and Vicky Pebsworth, a nurse and member of the anti-vaccine National Vaccine Information Center (NVIC).”I don’t feel this is ready to be administered to all healthy babies. I think we should take a more precautionary approach,” said Levi, explaining his “no” vote.Pebsworth did not offer comments, but the NVIC previously opposed the earlier-approved RSV antibody, nirsevimab.Kennedy — who spent decades spreading vaccine misinformation before becoming President Donald Trump’s top health official — abruptly fired all 17 members of the ACIP earlier this month, accusing them of conflicts of interest.