US strikes kill nine in Yemen as Trump vows to end Huthi attacks

Nine people were killed in strikes on Yemen’s capital on Saturday, Huthi rebels said, after US President Donald Trump announced an attack on the Iran-backed group.Another nine people were wounded in the first US strikes on the Huthis, who have attacked Israel and Red Sea shipping throughout the Gaza war, since Trump took office in January.An AFP photographer in Sanaa heard three explosions and saw plumes of smoke coming from a residential district in the north of the rebel-held capital, Sanaa. Security forces cordoned off the area immediately.”Nine civilians were killed and nine others were injured, most of them seriously,” the Huthis’ health and environment ministry said in a statement on their Saba news agency.The rebels’ Al-Masirah TV station said an “American-British aggression raided a residential neighbourhood in the Shuub district” in Sanaa. It later reported such a strike on the Huthi stronghold of Saada.There was no immediate comment from British authorities.In a post on social media, Trump vowed to “use overwhelming lethal force until we have achieved our objective”, citing the Huthis’ threats against Red Sea shipping.The Huthis hit back in a statement on Al-Masirah vowing that the strikes “will not pass without response”.”Our Yemeni armed forces are fully prepared to confront escalation with escalation,” the rebels’ political bureau said.Trump also warned Iran that it must “immediately” cut support to the rebels. The rebels, who have controlled much of Yemen for more than a decade, are part of the “axis of resistance” of pro-Iran groups staunchly opposed to Israel and the United States.They have launched scores of drone and missile attacks at ships passing Yemen in the Red Sea and Gulf of Aden during the Gaza war, claiming solidarity with the Palestinians. The campaign crippled the vital route, which normally carries about 12 percent of world shipping traffic, forcing many companies into a costly detour around the tip of southern Africa.- ‘Hell will rain down’ – In response, the US has launched several rounds of strikes on Huthi targets, some with British support. After halting their attacks when Gaza’s ceasefire took effect in January, the Huthis announced on Tuesday that they would resume them until Israel lifts its blockade of aid to the shattered Palestinian territory.Trump’s statement did not reference the dispute over Israel, but focused on previous Huthi attacks on merchant shipping.”To all Huthi terrorists, YOUR TIME IS UP, AND YOUR ATTACKS MUST STOP, STARTING TODAY. IF THEY DON’T, HELL WILL RAIN DOWN UPON YOU LIKE NOTHING YOU HAVE EVER SEEN BEFORE!” he said.”Do NOT threaten the American People, their President… or Worldwide shipping lanes. If you do, BEWARE, because America will hold you fully accountable and, we won’t be nice about it!”Earlier this month, the United States reclassified the Huthi movement as a “foreign terrorist organisation”, banning any US interaction with it.The Huthis captured Sanaa in 2014 and were poised to overrun most of the rest of the country before a Saudi-led coalition intervened the following year.The war has largely been on hold since a 2022 ceasefire but the promised peace process has stalled in the face of the Huthi attacks on Israel and Israel-linked shipping.

Une trentaine d’alliés de l’Ukraine annoncent une “pression collective” sur la Russie

La trentaine de dirigeants soutenant l’Ukraine qui ont participé samedi à un sommet virtuel organisé par Londres ont décidé d’exercer une “pression collective” sur la Russie, qu’ils soupçonnent de vouloir poursuivre la guerre, pour la pousser à accepter un cessez-le-feu.Dans ce contexte, le président français Emmanuel Macron, une des parties prenantes à cette rencontre, a estimé que Moscou n’avait pas son mot à dire si les Ukrainiens “demandaient” l’envoi de “forces alliées” dans leur pays afin de garantir un éventuel accord de paix, un scénario auquel le Kremlin s’est jusqu’à présent catégoriquement opposé.En attendant, “la balle est dans le camp de la Russie” qui devra “devra tôt ou tard (…) s’engager dans des discussions sérieuses”, a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer, selon lequel Vladimir Poutine “est celui qui essaie de retarder” les choses.Et ce, a-t-il relevé, quand l’Ukraine a montré qu’elle était “pour la paix” en acceptant un arrêt de 30 jours des hostilités tel que proposé par Washington.Les Américains réclament une trêve au plus vite et ont dans ce but fait peser un poids considérable sur le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky, tandis que son homologue russe a évoqué des “questions importantes” à régler avant d’à son tour donner son accord.- “Pression collective” -“Le +Oui, mais+ de la Russie ne suffit pas et tous les participants à la réunion de ce matin sont convenus d’exercer une pression collective” sur elle pour l’inciter à entériner ce plan, a insisté Keir Starmer.Si elle refuse, il faudra “accroître la pression économique”, a-t-il martelé.”Si nous voulons la paix, il faut que la Russie réponde clairement et que la pression soit claire, en lien avec les États-Unis, pour obtenir ce cessez-le-feu”, a acquiescé M. Macron, car Moscou, qui “intensifie les combats”, “ne donne pas l’impression de vouloir la paix sincèrement”.  La Russie cherche à avoir une “position plus solide” sur le champ de bataille avant d’accepter un arrêt provisoire des hostilités, a à cet égard jugé Volodymyr Zelensky, qui participait à la réunion en visioconférence depuis Kiev.”Poutine ment aussi sur le fait qu’un cessez-le-feu est supposément trop compliqué. En réalité, tout peut être contrôlé et nous en avons discuté avec les Américains”, a encore dit le président ukrainien, qui vient de désigner une équipe de négociateurs en vue de possibles pourparlers de paix.Parallèlement, l’émissaire américain pour l’Ukraine et la Russie, Keith Kellogg, a été nommé “émissaire pour l’Ukraine” et aura la charge de “traiter directement” avec M. Zelensky, a fait savoir samedi Donald Trump. – Mise au point française -Revenant sur l’épineuse question du déploiement de forces sur le sol ukrainien en cas d’arrêt des combats, Emmanuel Macron s’est montré le même jour très ferme.  “Plusieurs pays européens, et d’ailleurs non européens, ont manifesté leur volonté de se joindre” à un éventuel envoi de troupes en Ukraine pour garantir un futur accord de paix avec la Russie. Il s’agirait de “quelques milliers d’hommes” par Etat, dépêchés “dans des points-clés, pour faire des programmes d’entraînement” et “montrer notre soutien dans la durée”, a-t-il commencé par dire.”Si l’Ukraine demande à des forces alliées d’être sur son territoire, ce n’est pas à la Russie d’accepter ou pas”, a tranché le président français. “Les Ukrainiens ne peuvent en aucun cas faire des concessions territoriales et n’avoir aucune garantie de sécurité”, a-t-il ajouté.Depuis deux semaines, Keir Starmer et Emmanuel Macron s’efforcent de constituer une “coalition de pays volontaires”, dont l’objectif serait de dissuader Moscou de violer cette éventuelle trêve.De nombreux Etats européens, l’Ukraine, la Turquie, l’Otan, la Commission européenne, le Canada ou encore l’Australie ont participé au sommet virtuel pour en dessiner les contours.La contribution des pays alliés à Kiev pourrait prendre la forme d’un envoi de soldats – un engagement que Paris, Londres et Ankara se sont dit prêts à prendre – ou d’un soutien plus logistique.Le chef du gouvernement britannique a à cet égard évoqué de “nouveaux engagements mis sur la table” samedi par un groupe “plus grand” qu’au début du mois.Son homologue italienne Giorgia Meloni, sous pression de son allié d’extrême droite Matteo Salvini, a quant à elle confirmé après la réunion que l’Italie ne prévoyait pas de déployer de troupes.Les responsables militaires des pays soutenant Kiev se rencontreront en tout cas jeudi au Royaume-Uni pour discuter de la “phase opérationnelle” de leur plan de maintien de la paix en cas de trêve entre Russes et Ukrainiens après trois ans de guerre, a annoncé M. Starmer.

Une trentaine d’alliés de l’Ukraine annoncent une “pression collective” sur la Russie

La trentaine de dirigeants soutenant l’Ukraine qui ont participé samedi à un sommet virtuel organisé par Londres ont décidé d’exercer une “pression collective” sur la Russie, qu’ils soupçonnent de vouloir poursuivre la guerre, pour la pousser à accepter un cessez-le-feu.Dans ce contexte, le président français Emmanuel Macron, une des parties prenantes à cette rencontre, a estimé que Moscou n’avait pas son mot à dire si les Ukrainiens “demandaient” l’envoi de “forces alliées” dans leur pays afin de garantir un éventuel accord de paix, un scénario auquel le Kremlin s’est jusqu’à présent catégoriquement opposé.En attendant, “la balle est dans le camp de la Russie” qui devra “devra tôt ou tard (…) s’engager dans des discussions sérieuses”, a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer, selon lequel Vladimir Poutine “est celui qui essaie de retarder” les choses.Et ce, a-t-il relevé, quand l’Ukraine a montré qu’elle était “pour la paix” en acceptant un arrêt de 30 jours des hostilités tel que proposé par Washington.Les Américains réclament une trêve au plus vite et ont dans ce but fait peser un poids considérable sur le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky, tandis que son homologue russe a évoqué des “questions importantes” à régler avant d’à son tour donner son accord.- “Pression collective” -“Le +Oui, mais+ de la Russie ne suffit pas et tous les participants à la réunion de ce matin sont convenus d’exercer une pression collective” sur elle pour l’inciter à entériner ce plan, a insisté Keir Starmer.Si elle refuse, il faudra “accroître la pression économique”, a-t-il martelé.”Si nous voulons la paix, il faut que la Russie réponde clairement et que la pression soit claire, en lien avec les États-Unis, pour obtenir ce cessez-le-feu”, a acquiescé M. Macron, car Moscou, qui “intensifie les combats”, “ne donne pas l’impression de vouloir la paix sincèrement”.  La Russie cherche à avoir une “position plus solide” sur le champ de bataille avant d’accepter un arrêt provisoire des hostilités, a à cet égard jugé Volodymyr Zelensky, qui participait à la réunion en visioconférence depuis Kiev.”Poutine ment aussi sur le fait qu’un cessez-le-feu est supposément trop compliqué. En réalité, tout peut être contrôlé et nous en avons discuté avec les Américains”, a encore dit le président ukrainien, qui vient de désigner une équipe de négociateurs en vue de possibles pourparlers de paix.Parallèlement, l’émissaire américain pour l’Ukraine et la Russie, Keith Kellogg, a été nommé “émissaire pour l’Ukraine” et aura la charge de “traiter directement” avec M. Zelensky, a fait savoir samedi Donald Trump. – Mise au point française -Revenant sur l’épineuse question du déploiement de forces sur le sol ukrainien en cas d’arrêt des combats, Emmanuel Macron s’est montré le même jour très ferme.  “Plusieurs pays européens, et d’ailleurs non européens, ont manifesté leur volonté de se joindre” à un éventuel envoi de troupes en Ukraine pour garantir un futur accord de paix avec la Russie. Il s’agirait de “quelques milliers d’hommes” par Etat, dépêchés “dans des points-clés, pour faire des programmes d’entraînement” et “montrer notre soutien dans la durée”, a-t-il commencé par dire.”Si l’Ukraine demande à des forces alliées d’être sur son territoire, ce n’est pas à la Russie d’accepter ou pas”, a tranché le président français. “Les Ukrainiens ne peuvent en aucun cas faire des concessions territoriales et n’avoir aucune garantie de sécurité”, a-t-il ajouté.Depuis deux semaines, Keir Starmer et Emmanuel Macron s’efforcent de constituer une “coalition de pays volontaires”, dont l’objectif serait de dissuader Moscou de violer cette éventuelle trêve.De nombreux Etats européens, l’Ukraine, la Turquie, l’Otan, la Commission européenne, le Canada ou encore l’Australie ont participé au sommet virtuel pour en dessiner les contours.La contribution des pays alliés à Kiev pourrait prendre la forme d’un envoi de soldats – un engagement que Paris, Londres et Ankara se sont dit prêts à prendre – ou d’un soutien plus logistique.Le chef du gouvernement britannique a à cet égard évoqué de “nouveaux engagements mis sur la table” samedi par un groupe “plus grand” qu’au début du mois.Son homologue italienne Giorgia Meloni, sous pression de son allié d’extrême droite Matteo Salvini, a quant à elle confirmé après la réunion que l’Italie ne prévoyait pas de déployer de troupes.Les responsables militaires des pays soutenant Kiev se rencontreront en tout cas jeudi au Royaume-Uni pour discuter de la “phase opérationnelle” de leur plan de maintien de la paix en cas de trêve entre Russes et Ukrainiens après trois ans de guerre, a annoncé M. Starmer.

Major storm in central US leaves at least 18 dead

At least 18 people were dead and dozens injured after  tornadoes raked  across the central United States, officials said Saturday.Local news showed roofs torn off homes and large trucks overturned, as forecasters warned of more tornadoes to come this weekend.The Missouri State Highway Patrol confirmed 11 “storm-related fatalities” in a statement on X, saying local authorities were “working tirelessly to assist those in need and assess the damage.”The state police reported downed trees and power lines, as well as damage to residential and commercial buildings, with some areas severely impacted by “tornadoes, thunderstorms and large hail.”Six fatalities were reported in Missouri’s Wayne County, three in Ozark County — where multiple injuries were also reported — and one each in Butler and Jefferson counties, police said.Further south in Texas, local authorities told AFP that four people had died in vehicle accidents linked to dust storms and fires that reduced visibility on the roads.In the neighboring state of Arkansas, officials said three people had died and 29 had been injured in the storm.More tornadoes were forecast Saturday in Louisiana, Arkansas, Mississippi and Tennessee.

Toll from UXO blast in Syria city rises to 10: state media

A blast in the Syrian coastal city of Latakia killed at least 10 people on Saturday, state media reported, adding that it was triggered by a scrap dealer mishandling unexploded ordnance.SANA news agency earlier reported that “the death toll from the explosion at a hardware store” in Latakia’s southern neighbourhood of Al-Rimal had been eight.The news agency said three children and a woman were among the victims of the blast at the store inside a four-storey building.”Fourteen civilians were also injured, including four children,” SANA said.It said the detonation occurred when the scrap dealer mishandled an unexploded munition in an attempt to recover the metal.SANA said late Saturday search and rescue operations were ongoing “to extract those trapped under the rubble of the destroyed residential building”.Britain-based war monitor the Syrian Observatory for Human Rights also called the explosion an “accident” resulting from a resident’s attempt to dismantle unexploded ordnance.One Latakia resident, Ward Jammoul, 32, told AFP she heard a “loud blast”, adding that she “headed to the site and found a completely destroyed building”.She said civil defence personnel and ambulances were at the scene, along with “a large number of people who had gathered to look for those trapped under the rubble”.An image carried by the news agency showed a large plume of smoke over a populated neighbourhood.A report by non-governmental organisation Humanity and Inclusion had warned last month of the dangers posed by unexploded munitions left over from Syria’s civil war that erupted in 2011.It said experts estimated that between 100,000 and 300,000 of the roughly one million munitions used during the war had never detonated.

Ligue 1: Monaco monte sur le podium en gagnant à Angers

Dominateur au petit trot d’Angers, Monaco a fini par l’emporter notamment grâce à un nouveau but de son buteur danois Mika Biereth (2-0), samedi, lors de la 26e journée, pour remonter sur le podium de la Ligue 1.L’ASM n’a pas laissé passer l’opportunité offerte par le nul de Nice contre Auxerre (1-1), vendredi. Si les deux équipes comptent 47 points et ont la même différence de buts, les Monégasques sont troisièmes à la faveur d’un but supplémentaire inscrit.Les hommes d’Adi Hütter ont aussi profité de la défaite de Lille à Nantes (1-0) dans l’après-midi pour prendre trois points d’avance sur les Nordistes (5e) et ils ne sont qu’à deux points de Marseille, 2e avec 49 unités et qui se déplace dimanche chez le Paris SG.Pas mal pour une équipe qui n’a pris que 18 points sur les 12 dernières journées, soit une moyenne généralement à peine suffisante pour espérer une qualification européenne de 1,5 point par match.Pour Angers, 14e avec un matelas provisoire de cinq points sur son plus proche poursuivant, Reims, cette défaite n’est pas dramatique mais un peu frustrante.Certes, dès les premières minutes, le SCO a été assez copieusement dominé par les visiteurs. Une stratégie assumée pour essayer de retrouver une base défensive qui a manqué lors des trois derniers matches où les Noirs et Blancs avaient encaissé neuf buts.Mais, tout en multipliant les situations intéressantes en première période, Monaco a manqué de précision Vanderson (2e), Takumi Minamino (7e) ou Moatasem Al-Musrati (30e) manquant le cadre.En début de seconde période, une tête de Thilo Kehrer, droit sur Yahia Fofana (50e), ou un tir de Denis Zakaria hors-cadre (56e), n’ont pas non plus fait courir de grands frissons dans les tribunes.Fort heureusement pour lui, Monaco a depuis quelques semaines une arme fatale dans ses rangs avec Biereth.L’avant-centre avait déjà forcé Yahia à une très belle parade réflexe au sol à la 28e mais il n’a pas raté sa deuxième grosse occasion.Profitant d’une mésentente dans la défense angevine et d’une absence totale de marquage, il a ouvert le score malgré un premier contrôle approximatif, d’une frappe croisée de près (1-0, 77e).Une dizaine de minute plus tard, c’est Maghnes Akliouche qui a s’est fait justice lui-même après avoir obtenu un penalty, en prenant Fofana à contre-pied (2-0, 88e).Mais Angers pourra vraiment regretter ses deux grosses occasions du match, à commencer par le centre fuyant de Zinédine Fehrat à 0-0 qu’Esteban Lepaul n’a pas pu reprendre d’une tête plongeante, avant que Jim Allevinah n’envoie le ballon dans le petit filet (55e).Et, en toute fin de match, Himad Abdelli a aussi vu sa frappe enroulée de l’entrée de la surface trouver l’extérieur de la lucarne d’un Philip Köhn achi-battu (90+4), mais il y avait alors déjà 2-0.Avec encore le Paris SG, Nice, Lille et Lyon dans son calendrier de fin de saison, Angers va sans doute trembler encore un peu.Quant aux Monégasques, ils reprendront après la trêve internationale par la réception de Nice puis celle de Marseille, avec un déplacement à Brest entre les deux, et auront beaucoup de pain sur la planche pour assurer une place en C1 l’an prochain.

Ligue 1: Monaco monte sur le podium en gagnant à Angers

Dominateur au petit trot d’Angers, Monaco a fini par l’emporter notamment grâce à un nouveau but de son buteur danois Mika Biereth (2-0), samedi, lors de la 26e journée, pour remonter sur le podium de la Ligue 1.L’ASM n’a pas laissé passer l’opportunité offerte par le nul de Nice contre Auxerre (1-1), vendredi. Si les deux équipes comptent 47 points et ont la même différence de buts, les Monégasques sont troisièmes à la faveur d’un but supplémentaire inscrit.Les hommes d’Adi Hütter ont aussi profité de la défaite de Lille à Nantes (1-0) dans l’après-midi pour prendre trois points d’avance sur les Nordistes (5e) et ils ne sont qu’à deux points de Marseille, 2e avec 49 unités et qui se déplace dimanche chez le Paris SG.Pas mal pour une équipe qui n’a pris que 18 points sur les 12 dernières journées, soit une moyenne généralement à peine suffisante pour espérer une qualification européenne de 1,5 point par match.Pour Angers, 14e avec un matelas provisoire de cinq points sur son plus proche poursuivant, Reims, cette défaite n’est pas dramatique mais un peu frustrante.Certes, dès les premières minutes, le SCO a été assez copieusement dominé par les visiteurs. Une stratégie assumée pour essayer de retrouver une base défensive qui a manqué lors des trois derniers matches où les Noirs et Blancs avaient encaissé neuf buts.Mais, tout en multipliant les situations intéressantes en première période, Monaco a manqué de précision Vanderson (2e), Takumi Minamino (7e) ou Moatasem Al-Musrati (30e) manquant le cadre.En début de seconde période, une tête de Thilo Kehrer, droit sur Yahia Fofana (50e), ou un tir de Denis Zakaria hors-cadre (56e), n’ont pas non plus fait courir de grands frissons dans les tribunes.Fort heureusement pour lui, Monaco a depuis quelques semaines une arme fatale dans ses rangs avec Biereth.L’avant-centre avait déjà forcé Yahia à une très belle parade réflexe au sol à la 28e mais il n’a pas raté sa deuxième grosse occasion.Profitant d’une mésentente dans la défense angevine et d’une absence totale de marquage, il a ouvert le score malgré un premier contrôle approximatif, d’une frappe croisée de près (1-0, 77e).Une dizaine de minute plus tard, c’est Maghnes Akliouche qui a s’est fait justice lui-même après avoir obtenu un penalty, en prenant Fofana à contre-pied (2-0, 88e).Mais Angers pourra vraiment regretter ses deux grosses occasions du match, à commencer par le centre fuyant de Zinédine Fehrat à 0-0 qu’Esteban Lepaul n’a pas pu reprendre d’une tête plongeante, avant que Jim Allevinah n’envoie le ballon dans le petit filet (55e).Et, en toute fin de match, Himad Abdelli a aussi vu sa frappe enroulée de l’entrée de la surface trouver l’extérieur de la lucarne d’un Philip Köhn achi-battu (90+4), mais il y avait alors déjà 2-0.Avec encore le Paris SG, Nice, Lille et Lyon dans son calendrier de fin de saison, Angers va sans doute trembler encore un peu.Quant aux Monégasques, ils reprendront après la trêve internationale par la réception de Nice puis celle de Marseille, avec un déplacement à Brest entre les deux, et auront beaucoup de pain sur la planche pour assurer une place en C1 l’an prochain.

Gaza: neuf morts dans des frappes israéliennes, la trêve fragilisée

La Défense civile locale a annoncé la mort de neuf Palestiniens dont des journalistes dans de nouvelles frappes israéliennes samedi dans la bande de Gaza, des attaques qui pourraient mettre davantage en péril la fragile trêve.Le Hamas a dénoncé une “violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu” entré en vigueur le 19 janvier, après quinze mois d’une guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.Les frappes ont fait “neuf morts parmi lesquels plusieurs journalistes et des employés de l’organisation caritative Al-Khair” à Beit Lahia (nord), alors que l’artillerie israélienne bombardait la zone, a indiqué à l’AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.L’armée israélienne a confirmé deux frappes à Beit Lahia, contre “deux terroristes opérant un drone” et contre un véhicule transportant “d’autres terroristes venus récupérer” le drone. Ses soldats mènent régulièrement des frappes dans la bande de Gaza malgré la trêve.Dans un communiqué, le Hamas a condamné “un horrible massacre” commis contre “un groupe de journalistes et des travailleurs humanitaires, dans une violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu”. Le Syndicat des journalistes palestiniens a accusé l’armée israélienne de “ciblage systématique” des journalistes, qui constitue “un crime de guerre et une violation flagrante du droit international, notamment de la Convention de Genève (garantissant) la protection des journalistes en période de conflit”.- Bilan le plus lourd -Selon le syndicat, un reporter et trois photojournalistes faisaient partie du groupe ciblé et ils ont été tués. L’un d’eux était spécialisé dans les prises d’images par drone, a précisé la défense civile. Ces frappes ont visé véhicule appartenant à la Fondation Al-Khair pour qui les quatre journalistes “préparaient des reportages et des documentaires” sur les activités de l’association pendant le ramadan, le mois de jeûne musulman, a précisé à l’AFP Tahssine al-Astal, le directeur-adjoint du Syndicat.Deux membres de la Fondation al-Khair dont son porte-parole font également partie des morts identifiés, selon la défense civile.En octobre 2024, Reporters sans frontières (RSF) a fait état de plus de 140 journalistes tués à Gaza par l’armée israélienne depuis le début de son offensive destructrice à Gaza en riposte à l’attaque du 7-Octobre.Les frappes de samedi, au bilan le plus lourd depuis le début de la trêve, interviennent alors que des désaccords persistent entre le Hamas et Israël sur les modalités de la poursuite de la trêve.Des discussions indirectes ont commencé en début de semaine à Doha sous l’égide des médiateurs -Egypte, Qatar, Etats-Unis- pour tenter d’aplanir les divergences.Vendredi, le Hamas a annoncé qu’il était prêt à libérer un otage israélo-américain, Edan Alexander, et à rendre les corps de quatre autres israélo-américains enlevés le 7 Octobre 2023, en échange de la libération de prisonniers palestiniens par Israël.”La balle est dans le camp d’Israël”, a affirmé samedi un porte-parole du Hamas, Abdel Latif al-Qanou.- Réunion du cabinet de sécurité -Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé la “manipulation et la guerre psychologique” du Hamas. Les Etats-Unis, alliés d’Israël, ont affirmé que le mouvement islamiste faisait un “très mauvais pari en pensant que le temps joue en sa faveur”. M. Netanyahu devait réunir samedi soir des ministres “pour recevoir un rapport détaillé de l’équipe des négociateurs et décider des prochaines étapes en vue de la libération des otages”, selon son bureau.Depuis le 19 janvier, le Hamas a rendu 33 otages incluant huit morts, et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens.Il reste 58 otages retenus à Gaza, dont 34 ont été déclarés morts par l’armée israélienne.A Tel-Aviv, des centaines de personnes se sont rassemblées pour exiger du gouvernement qu’il agisse pour obtenir la libération en une seule fois de tous les otages à Gaza. L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité parmi les 251 personnes enlevées au total. En riposte, Israël a juré d’anéantir le Hamas et lancé une offensive d’envergure à Gaza qui a fait au moins 48.543 morts, majoritairement des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU, et provoqué un désastre humanitaire.Â