Masques et gestion du Covid: pas de faute de l’Etat, dit le Conseil d’Etat, qui rejette des demandes d’indemnisation
Pour les masques comme pour la gestion de la crise Covid-19, le Conseil d’Etat a jugé jeudi que l’Etat avait respecté ses obligations légales, rejetant les demandes d’indemnisation de proches de personnes décédées et annulant ainsi certaines décisions de la cour administrative d’appel.La plus haute juridiction administrative estime que l’État s’était préparé depuis 2004 au risque d’émergence d’un agent respiratoire hautement pathogène et a pris, dès le début et pendant la pandémie, des mesures appropriées au contexte et cohérentes avec les recommandations scientifiques, résume un communiqué.Elle considère donc que les conditions pour indemniser des fautes qui auraient été commises par l’État dans la mise en œuvre de sa mission de préparation ou de réponse aux alertes et crises sanitaires ne sont pas remplies.En appel, la justice administrative avait confirmé la responsabilité de l’Etat dans la constitution d’un stock insuffisant de masques avant l’épidémie de Covid-19 et accepté une indemnisation partielle pour certaines personnes plus exposées au risque de contamination, notamment par leur profession.Elle avait ainsi statué pour indemniser par exemple la famille d’un médecin généraliste. Ce dernier avait reçu à son cabinet en Seine-Saint-Denis, en mars 2020, de nombreux patients, dont certains porteurs du virus, sans avoir pu se procurer de masques. Il est mort du Covid en avril 2020.Mais, en l’espèce, la cour d’appel a méconnu les règles régissant la responsabilité de la puissance publique et commis une erreur de droit, selon le Conseil d’Etat.Pour les masques, il juge qu'”avoir pu constater, a posteriori, que le nombre de masques disponibles au sein du stock national s’était révélé insuffisant pour répondre aux besoins de protection de toute la population ne conduit pas à retenir que l’État aurait manqué à ses obligations”.- Arrêt de la CJR -Car l’Etat avait élaboré une doctrine sur les stocks, tenu compte de l’épisode de grippe A (H1N1) de 2009 et des recommandations du Haut Conseil de la santé publique, et constitué un stock stratégique de 100 millions de masques chirurgicaux destinés aux malades et à leur entourage, expose le Conseil.Et les employeurs privés et publics, y compris de santé et médico-sociaux, sont responsables de la constitution de stocks pour leur personnel, ajoute-t-il.Pendant la crise sanitaire, le Conseil d’Etat a jugé la communication en deux temps des autorités sur le port du masque cohérente avec les recommandations scientifiques et adaptée au contexte de pénurie mondiale.L’instance note que des commandes massives de masques ont été effectuées dès fin février 2020, complétées par des réquisitions, et trouve le choix de distribuer ces masques en priorité aux professionnels et établissements de santé cohérent avec les recommandations scientifiques. Elle ne retient pas davantage de faute de l’Etat sur d’autres griefs liés à la gestion de crise, notamment sur la date du premier confinement ou le dépistage.Le journal Le Monde a pour sa part revélé jeudi le contenu des près de 1.500 pages de l’arrêt rendu en juillet par la Cour de justice de la République sur la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement. Si les magistrats de la CJR avaient prononcé un non-lieu en faveur d’Agnès Buzyn, Edouard Philippe et Olivier Véran, leur arrêt, publié en intégralité sur le site du quotidien, relève de “graves manquements”, selon Le Monde.Selon des extraits cités par le journal, ces magistrats écrivent notamment que “le pays était mal préparé et mal équipé, il a connu une insuffisance des stocks stratégiques, une politique de dépistage tardive, une crise logistique, un défaut d’anticipation ou une minoration de la deuxième vague, une gouvernance peu lisible”.Pour autant, à l’encontre des trois ex-ministres, les magistrats n’avaient rien retenu “de répréhensible sur le plan pénal, en l’état actuel du droit”, souligne Le Monde. Un non-lieu global avait été prononcé le 7 juillet.
LVMH demande à la direction du Parisien un plan d’ici la fin de l’année pour réduire ses pertes
Le groupe LVMH, propriétaire du Parisien/Aujourd’hui en France, a demandé mercredi à la direction du quotidien de lui présenter d’ici la fin de l’année un plan pour réduire ses pertes, selon un compte-rendu d’une réunion du comité de groupe de LVMH consulté jeudi par l’AFP.La direction du groupe de luxe a demandé au PDG du Parisien/Aujourd’hui en France Pierre Louette de présenter un plan stratégique pour ramener le titre à l’équilibre financièrement, le niveau de pertes étant trop important, selon ce compte-rendu d’un participant.Elle a ensuite assuré que l’option d’une vente n’était pas à l’ordre du jour mais ne pouvait être exclue en cas d’absence de consensus sur la mise en place de ce plan stratégique de réduction des pertes, selon le même document.Quant à une potentielle revente au groupe Bolloré, LVMH a assuré que cela restait une rumeur, affirmant qu’il n’y avait pas de processus en cours, toujours selon la même source.Contacté par l’AFP, le numéro un mondial du luxe s’est refusé à tout commentaire concernant ces informations. Les journalistes du quotidien s’inquiètent d’un éventuel projet de vente du Parisien au milliardaire conservateur Vincent Bolloré, évoquée par le magazine Challenges dans un article paru en septembre.D’après le document résumant une partie des échanges du comité de groupe, LVMH a assuré être dans une logique économique et non idéologique concernant Le Parisien.Sollicité par l’AFP, Pierre Louette n’avait pas répondu dans l’immédiat. Un plan de réorganisation prévoyant la suppression de près de 40 postes est déjà en cours au Parisien. Son annonce avait entraîné une grève de 24 heures en mars.Deux autres journées de grève ont eu lieu en septembre, pour s’opposer à une éventuelle vente au groupe Bolloré et exiger l’embauche de 17 CDI pour combler des départs.Le Parisien/Aujourd’hui en France est le 3e quotidien le plus diffusé en France quand on cumule son édition nationale et régionale, avec quelque 260.000 exemplaires vendus par jour, selon l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias.
LVMH demande à la direction du Parisien un plan d’ici la fin de l’année pour réduire ses pertes
Le groupe LVMH, propriétaire du Parisien/Aujourd’hui en France, a demandé mercredi à la direction du quotidien de lui présenter d’ici la fin de l’année un plan pour réduire ses pertes, selon un compte-rendu d’une réunion du comité de groupe de LVMH consulté jeudi par l’AFP.La direction du groupe de luxe a demandé au PDG du Parisien/Aujourd’hui en France Pierre Louette de présenter un plan stratégique pour ramener le titre à l’équilibre financièrement, le niveau de pertes étant trop important, selon ce compte-rendu d’un participant.Elle a ensuite assuré que l’option d’une vente n’était pas à l’ordre du jour mais ne pouvait être exclue en cas d’absence de consensus sur la mise en place de ce plan stratégique de réduction des pertes, selon le même document.Quant à une potentielle revente au groupe Bolloré, LVMH a assuré que cela restait une rumeur, affirmant qu’il n’y avait pas de processus en cours, toujours selon la même source.Contacté par l’AFP, le numéro un mondial du luxe s’est refusé à tout commentaire concernant ces informations. Les journalistes du quotidien s’inquiètent d’un éventuel projet de vente du Parisien au milliardaire conservateur Vincent Bolloré, évoquée par le magazine Challenges dans un article paru en septembre.D’après le document résumant une partie des échanges du comité de groupe, LVMH a assuré être dans une logique économique et non idéologique concernant Le Parisien.Sollicité par l’AFP, Pierre Louette n’avait pas répondu dans l’immédiat. Un plan de réorganisation prévoyant la suppression de près de 40 postes est déjà en cours au Parisien. Son annonce avait entraîné une grève de 24 heures en mars.Deux autres journées de grève ont eu lieu en septembre, pour s’opposer à une éventuelle vente au groupe Bolloré et exiger l’embauche de 17 CDI pour combler des départs.Le Parisien/Aujourd’hui en France est le 3e quotidien le plus diffusé en France quand on cumule son édition nationale et régionale, avec quelque 260.000 exemplaires vendus par jour, selon l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias.
YouTube users trip over fake AI tributes to Charlie Kirk
“Thank you, Adele, it’s such a beautiful song,” reads a glowing comment beneath an emotional YouTube tribute to slain US activist Charlie Kirk. But the music is AI-generated — and bears little resemblance to the British icon’s voice.Rapidly evolving artificial intelligence tools can now create songs from simple text prompts, mimicking the voices of celebrity artists to produce tributes or entire performances on demand, often without their knowledge or consent.The trend raises thorny copyrights issues and highlights the erosion of shared reality as unwitting users increasingly consume content infused with disinformation enabled by artificial intelligence.”Rest in peace, Charlie Kirk!” sings a voice over a video showing the right-wing activist, who was assassinated last month.”The angels sing your name. Your story’s written in the stars, a fire that won’t wane,” the voice intones as visuals appear onscreen of Kirk, an ally of President Donald Trump.Similar AI tributes on YouTube attributed to stars such as Ed Sheeran and Justin Bieber — complete with fabricated thumbnails of them in tears — collectively racked up millions of views and thousands of comments from unsuspecting viewers thanking them for songs they never made.In many cases, the voices sound little like the original artists, yet many scrollers still believe fake AI content that is flooding the internet and engage with it.”I’m concerned that what made the internet so cool to begin with — really weird, creative people doing things they’re passionate about for fun, is gone. It’s been replaced by AI slop created by grifters aiming to make money,” Alex Mahadevan, from the nonprofit media institute Poynter, told AFP.”We’re becoming passive consumers of ‘content’ and not active, conscious digital citizens.”- ‘Not quite human’ -After AFP pointed out at least three fake tribute clips — including the one attributed to Adele — to YouTube, the video giant promptly took them down.”We terminated these channels for violating our policies prohibiting spam and deceptive practices,” company spokesman Jack Malon told AFP.YouTube’s policy requires creators to “disclose when they’ve created altered or synthetic content that is realistic, including using AI tools,” which are now widely accessible.In many of the tribute videos, the disclosure was present but not prominently displayed, often buried in the video description where it can be easily overlooked unless users click to expand the text.The videos highlight a new digital reality in which AI music generators can turn ordinary users into virtual musicians, mimicking famous artists and creating entire songs from simple text prompts.”Make any song you can imagine,” Suno, one such generator, said on its website.It offers users suggestions such as “make a jazz song about watering my plants” or “make a house song about quitting your job.”When AFP entered a prompt requesting a song mourning the death of a celebrity activist in the voice of a famous singer, the tool generated two options within seconds: “star gone too soon” and “echoes of a flame.”A new AI “band” called The Velvet Sundown has released albums and garnered over 200,000 listeners on a verified Spotify account. On social media, the “band” calls itself: “Not quite human. Not quite machine.”- ‘Assault’ on creativity -The trend has raised questions about whether vocal and visual likenesses should be protected by copyright.”I absolutely think that someone’s likeness should be protected from replication in AI tools. That goes for dead people, too,” said Mahadevan.Lucas Hansen, co-founder of the nonprofit CivAI, said it was unlikely that likeness generation would be banned entirely but expects legal restrictions on its commercialization.”There might also be restrictions on distribution, but existing laws are much less strict towards non-monetized content,” Hansen told AFP.In June, the Recording Industry Association of America said leading record companies sued two music generators, including Suno, over alleged copyright infringement.Last year, more than 200 artists including Katy Perry and Nicki Minaj wrote in an open letter to AI developers and tech platforms that training tools on existing songs will “degrade the value of our work and prevent us from being fairly compensated.””This assault on human creativity must be stopped,” the letter said.”We must protect against the predatory use of AI to steal professional artists’ voices and likenesses, violate creators’ rights, and destroy the music ecosystem.”
Trump et Poutine vont se voir à Budapest
Donald Trump a annoncé jeudi qu’il rencontrerait Vladimir Poutine à Budapest, capitale de la Hongrie, sans donner de date précise, après un échange téléphonique avec son homologue russe au cours duquel “de grands progrès ont été faits” selon lui.Il a fait cette annonce inattendue à la veille d’une entrevue à la Maison Blanche avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, lequel espère que Washington lui fournira des missiles Tomahawk malgré les protestations de Moscou.”Il est convenu que les représentants des deux pays s’occuperont sans tarder de la préparation d’un sommet, qui pourrait être organisé, par exemple, à Budapest”, a pour sa part a déclaré le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, devant la presse après cette conversation au téléphone.”Nous sommes prêts!” a commenté sur X le Premier ministre hongrois Viktor Orban, allié du chef d’Etat américain.Donald Trump a jugé que son échange jeudi avec Vladimir Poutine avait été “très productif”, le Kremlin parlant pour sa part d’un entretien “extrêmement franc et empreint de confiance”.- Alaska -Ces commentaires signalent un réchauffement entre les deux dirigeants, dont la relation s’était rafraîchie depuis un sommet le 15 août en Alaska, annoncé avec fracas mais conclu sans avancées concrètes sur la guerre en Ukraine.”Nous avons décidé qu’une réunion de nos conseillers de haut niveau aurait lieu la semaine prochaine. Les premières réunions seront dirigées par le secrétaire d’Etat Mario Rubio pour les Etats-Unis” dans un lieu encore à définir, a écrit Donald Trump sur Truth Social.”Puis le président Poutine et moi-même nous réunirons dans un endroit déjà convenu, Budapest, en Hongrie, pour voir si nous pouvons mettre fin à cette guerre +sans gloire+ entre la Russie et l’Ukraine”, a ajouté le président américain.Vladimir Poutine est sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, dont la Hongrie a décidé de se retirer mais dont elle reste membre jusqu’à ce que ce retrait soit effectif, le 2 juin 2026. Viktor Orban avait déjà reçu en avril le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, lui aussi visé par un mandat d’arrêt de l’institution basée à La Haye (Pays-Bas).- Tomahawk -Les missiles américains Tomahawk permettraient à l’Ukraine de frapper loin à l’intérieur du territoire russe, et Moscou a averti qu’une livraison de ces armements à Kiev constituerait une “escalade” à ses yeux.Au moment où la Russie multiplie les frappes contre les infrastructures énergétiques en Ukraine, provoquant des coupures d’électricité, le Tomahawk sera le “sujet principal” de la rencontre avec Donald Trump vendredi, a dit jeudi à l’AFP un haut responsable ukrainien.L’ambassadrice d’Ukraine à Washington Olga Stefanishyna a jugé que les frappes russes dévoilaient le vrai visage de Moscou, accusé de rejeter de facto les efforts de paix en semant la “terreur”. Dans la nuit de mercredi à jeudi, la Russie a tiré une série de 320 drones et 37 missiles, selon l’armée de l’air ukrainienne, qui a souligné que 283 drones et cinq missiles avaient été abattus.Le président américain a laissé planer le doute sur ses intentions.Dimanche, il a estimé que l’utilisation de Tomahawk par l’armée ukrainienne serait “une nouvelle étape agressive.”-Très déçu -Dès son retour au pouvoir, Donald Trump a rompu l’isolement dans lequel les puissances occidentales maintenaient Vladimir Poutine depuis le début de la guerre en Ukraine.Il a de la même façon remis en cause l’aide militaire accordée à l’Ukraine par Washington pendant la présidence de son prédécesseur démocrate Joe Biden.Le président américain, qui s’est toujours vanté d’avoir une relation privilégiée avec son homologue russe, avait d’abord assuré qu’il pouvait mettre fin au conflit très rapidement, avant de concéder que l’entreprise était plus complexe que prévu.Il a récemment estimé, à la surprise générale, que l’Ukraine pouvait remporter la guerre. Il s’est aussi dit à plusieurs reprises “très déçu” par Vladimir Poutine.Le président américain n’a toutefois pas exercé de pression significative sur la Russie pour qu’elle dépose les armes.
Le réseau social Pinterest permet à ses utilisateurs de filtrer des contenus IA
Le réseau social américain Pinterest permet aux utilisateurs depuis jeudi de filtrer une partie des contenus générés par intelligence artificielle (IA) et postés sur la plateforme, alors que beaucoup s’inquiètent d’une déferlante d’images IA standardisées ou médiocres.Le groupe californien dit prendre ainsi en compte les retours de ses usagers, qui “veulent la créativité et l’inspiration qu’ils apprécient, avec le bon équilibre entre les contenus générés par des humains et par de l’IA”, selon un communiqué.Il est désormais possible de régler ses préférences pour voir, dans une catégorie donnée comme la décoration ou la mode, “moins de contenu généré par IA” parmi les photos postées sur le site. C’est le premier réseau social d’importance a offrir la possibilité pour les usagers d’écarter une partie de ces contenus.Sollicités par l’AFP quant à une possible initiative similaire, Instagram, TikTok et YouTube n’ont pas donné suite dans l’immédiat.Depuis le lancement de ChatGPT, en novembre 2022, les outils de création d’images IA se sont généralisés et leur précision s’est sensiblement améliorée.Les contenus IA publiés sur les réseaux sociaux ont augmenté de manière exponentielle, une vague que certains ont qualifié de “bouillie AI” (AI slop), en référence à une production jugée sans imagination, sans créativité et assez standard.En avril, Pinterest avait déjà systématiquement assigné un label “modifié par l’IA” à toute image retouchée par intelligence artificielle.
Le réseau social Pinterest permet à ses utilisateurs de filtrer des contenus IA
Le réseau social américain Pinterest permet aux utilisateurs depuis jeudi de filtrer une partie des contenus générés par intelligence artificielle (IA) et postés sur la plateforme, alors que beaucoup s’inquiètent d’une déferlante d’images IA standardisées ou médiocres.Le groupe californien dit prendre ainsi en compte les retours de ses usagers, qui “veulent la créativité et l’inspiration qu’ils apprécient, avec le bon équilibre entre les contenus générés par des humains et par de l’IA”, selon un communiqué.Il est désormais possible de régler ses préférences pour voir, dans une catégorie donnée comme la décoration ou la mode, “moins de contenu généré par IA” parmi les photos postées sur le site. C’est le premier réseau social d’importance a offrir la possibilité pour les usagers d’écarter une partie de ces contenus.Sollicités par l’AFP quant à une possible initiative similaire, Instagram, TikTok et YouTube n’ont pas donné suite dans l’immédiat.Depuis le lancement de ChatGPT, en novembre 2022, les outils de création d’images IA se sont généralisés et leur précision s’est sensiblement améliorée.Les contenus IA publiés sur les réseaux sociaux ont augmenté de manière exponentielle, une vague que certains ont qualifié de “bouillie AI” (AI slop), en référence à une production jugée sans imagination, sans créativité et assez standard.En avril, Pinterest avait déjà systématiquement assigné un label “modifié par l’IA” à toute image retouchée par intelligence artificielle.







