“Beaucoup d’air” et “peu d’eau”: une nouvelle lance à incendie plus économe et plus légère pour les pompiers de Paris

La Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) a présenté jeudi à la presse sa nouvelle lance à incendie “révolutionnaire” qui fonctionne à partir d’une idée “contradictoire” devenue une “évidence”: propulser plus d’air que d’eau pour éteindre les feux.Cinq fois plus économe en eau qu’une lance traditionnelle, provoquant donc moins de dégâts et plus simple d’usage avec un poids réduit de 70%: le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a vanté dans la cour de la caserne Champerret (17e arrondissement) un “outil extrêmement performant”. Cette lance dite “diphasique”, qui brumise plus qu’elle n’arrose, fonctionne grâce à un tuyau doté d’une double membrane propulsant eau et air en même temps. Le sergent Hugo, qui teste la lance depuis un an, explique: “Le fait qu’il y ait moins d’eau rend le tuyau moins lourd donc ça permet d’économiser les équipes” et de “transporter le tuyau même avec de l’eau dedans (…) plus rapidement vers le sinistre”. Lors d’une intervention pour un feu d’appartement, en utilisant cette lance, il a pu “rester à l’extérieur” et “en 20-30 secondes le feu est déjà quasiment éteint”, louant un gain de “sécurité”.Si l’idée remonte à plus d’un siècle, elle n’avait jamais été mise en oeuvre jusqu’à présent du fait de “verrous technologiques”. Déjà armée sur quatre camions FPTL (fourgon pompe tonne léger), elle équipera les 52 camions “premiers secours et évacuation” de sixième génération que la BSPP doit recevoir d’ici à 2030, dont 10 seront opérationnels dès 2025, a détaillé à l’AFP le général de division Arnaud de Cacqueray. Les pompiers de la Seine-Maritime sont en train de s’équiper de cette lance, selon lui et les pompiers d’Ille-et-Vilaine, du Rhône et les marins-pompiers de Marseille ont “travaillé sur le projet”. “Plusieurs pays étrangers” seraient également intéressés par cette technologie et notamment par les économies d’eau qu’elle permet, a-t-il ajouté, sans préciser lesquels. 

La Bourse de Paris termine sans changement

La Bourse de Paris a terminé sans changement (-0,01%) jeudi, à l’issue d’une séance sans événement majeur pour donner une impulsion à la place financière française, dans un marché toutefois soulagé par l’accalmie des tensions géopolitiques.L’indice vedette CAC 40 a reculé de 0,85 point, clôturant presque inchangé par rapport à la veille, à 7.557,31 points. Mercredi, l’indice avait terminé en repli de 0,76% à 7.558,16 points.Le CAC 40 a fait moins bien jeudi que les indices américains, mais il y a eu “une assez longue sur-performance des marchés européens ces derniers mois” par rapport aux indices outre-Atlantique, commente Raphaël Thuin, directeur des stratégies de marchés de capitaux de Tikehau Capital.Jeudi, la séance a été marquée par “un sentiment de soulagement sur le dossier géopolitique”, après l’entrée en vigueur mardi d’un cessez-le-feu initié par Donald Trump entre l’Iran et Israël a-t-il poursuivi.L’optimisme sur la question commerciale a aussi pris le dessus, estime M. Thuin, à l’approche du 9 juillet, soit la date à laquelle les exemptions de droits de douane américains arriveront à leur fin.Le marché espère “que l’Union européenne conclura un accord commercial, comme ce que le Royaume-Uni a réussi à faire”, ajoute le stratégiste de Tikehau Capital.”L’autre sujet de satisfaction est que le marché retient qu’il y a une forme d’inflexion du côté de la Fed qui s’est manifestée ces derniers jours”, poussant les investisseurs à réviser à la hausse les probabilités de baisses des taux de la banque centrale américaine dans l’année, souligne Raphaël Thuin.Côté valeurs, l’action du groupe de grande distribution Carrefour a dégringolé de 7,81% à 11,75 euros après plusieurs révisions à la baisse par des analystes des estimations de ses résultats pour le premier semestre de l’année, attendus le 24 juillet.La société française de services prépayés Edenred, qui commercialise le Ticket Restaurant, a grimpé de 6,30% à 26,31 au lendemain de la présentation par le gouvernement de la réforme des titres-restaurant. Le point le plus marquant de la réforme est l’utilisation des tickets pour régler toutes les courses alimentaires en supermarché, un dispositif temporaire lancé en 2022 et prorogé chaque année depuis.Le laboratoire Valneva a avancé de 4,09% à 2,44 euros après avoir annoncé un accord avec CSL Seqirus, “l’une des plus grandes entreprises de vaccins antigrippaux au monde, pour le marketing et la distribution des trois vaccins commerciaux de Valneva en Allemagne”, selon un communiqué.

Souheil tué par un policier à Marseille: réapparition surprise des scellés disparus

L’enquête sur la mort de Souheil, un jeune homme tué en 2021 à Marseille par un tir policier, a connu un rebondissement rocambolesque jeudi avec l’annonce que des “pièces capitales” du dossier, données perdues début juin, avaient finalement été retrouvées… dans le bureau d’un juge.”Les neuf scellés égarés dans l’affaire Souheil El Khalfaoui ont été retrouvés ce jour dans le bureau du juge d’instruction initialement saisi”, a indiqué dans un communiqué le procureur de Marseille, Nicolas Bessone, qui assure que “le tribunal judiciaire de Marseille poursuivra les investigations pour la manifestation de la vérité”.La famille s’est dite auprès de l’AFP “particulièrement inquiète du déroulement de l’instruction dans la mesure où c’est ce même juge (Patrick De Firmas, ndlr), qui avait fait la demande de recherche de scellés”.Dans son communiqué, transmis à l’AFP par Issam El Khalfaoui, le père de Souheil, la famille relève que “des recherches avaient déjà été faites dans ce même bureau”. Elle se dit néanmoins “soulagée que la mobilisation politique ait permis de retrouver ces scellés”.Souheil avait été tué dans le quartier de la Belle de Mai aux alentours de 19H30, le 4 août 2021, lors d’un contrôle auquel il aurait tenté de se soustraire en faisant marche arrière, percutant un policier, selon les forces de l’ordre. Une version que la famille réfute. – “désorganisation grave” -La nouvelle juge en charge de l’affaire avait annoncé le 4 juin dans un courrier adressé à la famille et à son conseil que neuf pièces capitales du dossier avaient été perdues, “après plusieurs mois de recherches”. Après leur sortie du service de stockage début 2022, “ils n’ont en effet jamais été restitués au greffe des scellés”. Or, parmi eux figurent des pièces à conviction capitales, comme une vidéo de caméra de surveillance d’une agence bancaire de la Caisse d’Epargne toute proche, l’enregistrement de l’audition filmée du policier mis en cause et la balle qui a tué Souheil.Après l’annonce de cette perte, la famille a porté plainte contre l’ancienne procureure de Marseille Dominique Laurens, l’accusant d’avoir “volontairement détourné les neuf scellés”.La famille de Souheil avait également organisé une conférence de presse, mardi à l’Assemblée nationale en présence d’élus et de députés de gauche.Dans le même temps, le ministre de la Justice Gérald Darmanin avait annoncé pendant les questions au gouvernement, à l’Assemblée nationale, saisir l’Inspection générale de la justice si ces pièces n’étaient pas retrouvées “d’ici mercredi” soir. “La famille est soulagée mais inquiète qu’il ait fallu une mobilisation nationale pour que les scellés réapparaissent”, a déclaré jeudi à l’AFP son avocat, Me Arié Alimi. “Compte tenu de la désorganisation grave et manifeste de la justice Marseillaise, une inspection générale de la justice est plus que jamais nécessaire”, a-t-il estimé.”Il est fréquent dans les affaires de violences policières que les pièces disparaissent, que les vidéos disparaissent”, avait pointé mardi l’avocat, ajoutant que “cela fait deux fois” que “les pièces disparaissent ou ne sont pas demandées” dans ce dossier.Les images d’une caméra de vidéosurveillance qui auraient pu filmer le tir du policier n’ont en effet pas été demandées au cours de l’enquête, avait-il relevé.cgc-edy-san-alc/so/ol/cbn

‘It’s not US standards’: Ex-marine recounts father’s detention in immigration raid

For Alejandro Barranco, a Marine veteran, it’s difficult to process the way his father, a Mexican gardener, was detained in a raid in California as part of President Donald Trump’s immigration crackdown in the United States.”They handled this situation in a very unprofessional manner. These are not the standards of the United States government,” Alejandro said in an interview with AFP.Narciso Barranco, father of three Marines, was intercepted by Immigration and Customs Enforcement agents Saturday while trimming a garden at a restaurant in Santa Ana, a city south of Los Angeles. The incident was captured by witnesses in videos that spread like wildfire on social media. From different angles, Barranco, 48, is seen running with a weed whacker in hand before several agents beat, subdue and pepper-spray him. “It’s very hard to watch,” said Alejandro, 25.Tricia McLaughlin, assistant secretary of the US Department of Homeland Security, said in a statement to AFP that Barranco tried to flee and “brandished a weed whacker directly at an officer’s face,” so officers took appropriate action. McLaughlin added that they used “the minimum amount of force necessary to resolve the situation in a way that prioritized the safety of the public and our officers.”But Alejandro disputes the claims. “The video shows (Narciso) moving the weed whacker. I think it’s natural instinct because he was sprayed with something seconds before…but he never brandished it directly at an officer,” he said. “There’s a guy holding his gun sideways, finger on the trigger pointing at a vehicle. I don’t see how that makes sense. The minimum amount of force doesn’t include restraining a man and repeatedly hitting him in the neck and face areas. I think that’s the maximum amount of force short of lethal force.” – ‘Swallowing orders’ -The case has sparked criticism in California, in part because Barranco’s three sons are in or have been in the United States Marine Corps. Alejandro has left the military, while two brothers are stationed at Camp Pendleton, also in Southern California.The arrest also occurred amid a tense climate in the Democratic state, with protests against the raids, and where Trump sent thousands of National Guard troops and 700 Marines to support immigration operations among other things. Alejandro says he knows these troops and understands that they are “swallowing orders” and doing their job. “I do feel that some of them are suffering. Some are confused because perhaps some of their relatives are undocumented and they see all this, and I think it’s hard for them.” Trump returned to the White House riding an anti-immigration wave and promising to deport millions of undocumented immigrants, whom he called “criminals” and “the worst of the worst.” However, under pressure from immigration authorities to increase daily arrests, street operations have shaken workplaces such as car washes, hardware stores and street vendors. Activists, non-governmental organizations and families denounce the detention of people without criminal records, identified for staying or entering the United States illegally. The case of Narciso Barranco, who emigrated from Mexico in the 1990s, follows that of the wife of another former Marine in Louisiana, who was detained in May after leaving an immigration appointment to process her legal status. – ‘There has to be a change’ -Alejandro saw his father for the first time on Tuesday at a detention center in downtown Los Angeles.He told AFP that his father is being held in a cell with at least 70 other people, with only one toilet, very little food, and “minimal water, like once a day.”Narciso, with wounds and bruises, received medical attention Tuesday night, Alejandro said, adding that his father hasn’t been able to wash and still has blood on his shirt, the same one he was wearing when he was arrested.”There needs to be a change,” Alejandro said in a calm but sad tone, referring to Trump ‘s immigration policy. “They’re taking away workers who came here to make this country even greater.”They came to give their children a good education and teach them to serve, to give back, and to be grateful for this country, as my brothers and I are.”  

“Une question de budget”: à Dijon, une boutique Shein attire la foule et les critiques

“C’est une question de budget”: à Dijon, plusieurs centaines de clients se sont rués jeudi dans la nouvelle boutique éphémère de la plateforme asiatique controversée Shein, opposant l’avantage de prix “trois fois moins chers” aux critiques sur l’ultra fast fashion.Preuve de la controverse entourant la marque, un service de nettoyage a dû s’empresser, juste avant l’ouverture à 10h, d’effacer toute trace de tags accusant en lettres rouges sur les vitrines du magasin : “Shein tue”, “Exploitation, travail forcé, esclavage, pollution”, selon des images de France3 Bourgogne-Franche Comté.Mais ce “non-événement”, comme l’a qualifié la communication de Shein, n’a pas empêché près de 200 personnes de faire la queue dès avant l’ouverture.”Je cherche à faire une bonne affaire”, explique Chayma Benamar, 18 ans, en attendant que s’ouvrent les portes de la boutique.Ces “pop-up store événements” – comme les nomme le groupe de Singapour dans une opération de communication bien huilée -, se pratiquent déjà depuis 2022. Mais, après Paris, Lille et Marseille, la marque a voulu “aller à la rencontre de ses clients” qui vivent à 95% hors de ces grandes villes, explique à l’AFP le porte-parole de Shein, Quentin Ruffat. Pendant 9 jours, la marque va “proposer une expérience immersive à ses clients autour d’un message fort: la mode doit être accessible à toutes et tous”, vante Shein.”Oui, c’est un bon prix”, confirme Chayma, déjà cliente de la plateforme. “C’est pas toujours de la qualité mais on a le prix”, ajoute-t-elle, avant d’assurer: “je ne le ferais pas si j’avais plus d’argent”.  Avec ses millions de produits importés de pays à bas coût de main-d’oeuvre, majoritairement de Chine, Shein est accusée par ses détracteurs de contribuer à la mode ultra éphémère, destructrice de la planète et d’emplois en France, à tel point qu’une proposition de “loi anti-Shein” vient d’être adoptée à l’unanimité par le Sénat.Le texte doit encore être avalisé à l’automne lors d’un accord députés-sénateurs. Il instaure notamment une taxe sur les petits colis importés dans l’Union européenne, comprise entre deux et quatre euros.- “Je préfèrerais acheter français”-L’objectif environnemental de la proposition de loi est “louable”, répond Shein, car l’industrie textile représente “10% des émissions de gaz à effet de serre” mais il faut une loi “collective” et non une “loi anti-Shein”, estime le porte-parole de Shein. Il rappelle que le groupe ne représente que “7% des ventes de vêtements en France”. Selon une étude Ifop datant de février 2025 et souvent citée par Shein, six Français sur 10 consacrent moins de 200 euros par an à l’achat de vêtements neufs. “On répond à ces besoins”, juge M. Ruffat.”Les produits français, c’est hors de prix. Ici, je viens avant tout pour le prix”, se justifie Léa, 26 ans, pressée de se ruer sur les portants de la petite boutique dijonnaise de 250 m2, bondée. Les tarifs de Shein battent “même les soldes” de 40 à 50% affichées juste à côté, assure-t-elle.”Oui, je préfèrerais acheter français, de loin”, confesse Colette Raydellet qui, du haut de ses 79 ans, est une des rares clientes dépassant la trentaine.”Mais c’est une question de budget: c’est trois fois moins cher ici et je n’ai pas une grosse retraite”, s’excuse la septuagénaire. Selon Shein, qui a mis en place un système d’inscription à l’entrée dans la boutique dijonnaise, l’ensemble des créneaux disponibles pour la journée de jeudi, soit environ 1.600 clients, ont été réservés.L’ouverture de la boutique n’a pas manqué de susciter la polémique. La branche locale de l’association de consommateurs et usagers CLCV (consommation, logement, cadre de vie) a “dénoncé” le pop-up store.”Derrière ses prix ultra-compétitifs et son marketing ciblant les jeunes consommateurs, Shein incarne un modèle économique incompatible avec les enjeux actuels de consommation responsable, de respect des droits humains et de préservation de l’environnement”, écrit l’association dans un communiqué.La mode ultra express est accusée d’avoir contribué aux déboires de nombreuses chaînes françaises, dont Camaïeu, Jennyfer ou autres Kookaï.

“Une question de budget”: à Dijon, une boutique Shein attire la foule et les critiques

“C’est une question de budget”: à Dijon, plusieurs centaines de clients se sont rués jeudi dans la nouvelle boutique éphémère de la plateforme asiatique controversée Shein, opposant l’avantage de prix “trois fois moins chers” aux critiques sur l’ultra fast fashion.Preuve de la controverse entourant la marque, un service de nettoyage a dû s’empresser, juste avant l’ouverture à 10h, d’effacer toute trace de tags accusant en lettres rouges sur les vitrines du magasin : “Shein tue”, “Exploitation, travail forcé, esclavage, pollution”, selon des images de France3 Bourgogne-Franche Comté.Mais ce “non-événement”, comme l’a qualifié la communication de Shein, n’a pas empêché près de 200 personnes de faire la queue dès avant l’ouverture.”Je cherche à faire une bonne affaire”, explique Chayma Benamar, 18 ans, en attendant que s’ouvrent les portes de la boutique.Ces “pop-up store événements” – comme les nomme le groupe de Singapour dans une opération de communication bien huilée -, se pratiquent déjà depuis 2022. Mais, après Paris, Lille et Marseille, la marque a voulu “aller à la rencontre de ses clients” qui vivent à 95% hors de ces grandes villes, explique à l’AFP le porte-parole de Shein, Quentin Ruffat. Pendant 9 jours, la marque va “proposer une expérience immersive à ses clients autour d’un message fort: la mode doit être accessible à toutes et tous”, vante Shein.”Oui, c’est un bon prix”, confirme Chayma, déjà cliente de la plateforme. “C’est pas toujours de la qualité mais on a le prix”, ajoute-t-elle, avant d’assurer: “je ne le ferais pas si j’avais plus d’argent”.  Avec ses millions de produits importés de pays à bas coût de main-d’oeuvre, majoritairement de Chine, Shein est accusée par ses détracteurs de contribuer à la mode ultra éphémère, destructrice de la planète et d’emplois en France, à tel point qu’une proposition de “loi anti-Shein” vient d’être adoptée à l’unanimité par le Sénat.Le texte doit encore être avalisé à l’automne lors d’un accord députés-sénateurs. Il instaure notamment une taxe sur les petits colis importés dans l’Union européenne, comprise entre deux et quatre euros.- “Je préfèrerais acheter français”-L’objectif environnemental de la proposition de loi est “louable”, répond Shein, car l’industrie textile représente “10% des émissions de gaz à effet de serre” mais il faut une loi “collective” et non une “loi anti-Shein”, estime le porte-parole de Shein. Il rappelle que le groupe ne représente que “7% des ventes de vêtements en France”. Selon une étude Ifop datant de février 2025 et souvent citée par Shein, six Français sur 10 consacrent moins de 200 euros par an à l’achat de vêtements neufs. “On répond à ces besoins”, juge M. Ruffat.”Les produits français, c’est hors de prix. Ici, je viens avant tout pour le prix”, se justifie Léa, 26 ans, pressée de se ruer sur les portants de la petite boutique dijonnaise de 250 m2, bondée. Les tarifs de Shein battent “même les soldes” de 40 à 50% affichées juste à côté, assure-t-elle.”Oui, je préfèrerais acheter français, de loin”, confesse Colette Raydellet qui, du haut de ses 79 ans, est une des rares clientes dépassant la trentaine.”Mais c’est une question de budget: c’est trois fois moins cher ici et je n’ai pas une grosse retraite”, s’excuse la septuagénaire. Selon Shein, qui a mis en place un système d’inscription à l’entrée dans la boutique dijonnaise, l’ensemble des créneaux disponibles pour la journée de jeudi, soit environ 1.600 clients, ont été réservés.L’ouverture de la boutique n’a pas manqué de susciter la polémique. La branche locale de l’association de consommateurs et usagers CLCV (consommation, logement, cadre de vie) a “dénoncé” le pop-up store.”Derrière ses prix ultra-compétitifs et son marketing ciblant les jeunes consommateurs, Shein incarne un modèle économique incompatible avec les enjeux actuels de consommation responsable, de respect des droits humains et de préservation de l’environnement”, écrit l’association dans un communiqué.La mode ultra express est accusée d’avoir contribué aux déboires de nombreuses chaînes françaises, dont Camaïeu, Jennyfer ou autres Kookaï.

M6 recrute La journaliste de BFMTV Ashley Chevalier pour ses JT du week-end

La journaliste Ashley Chevalier, actuellement aux manettes du “Dej Info” de 12h à 15h sur BFMTV, rejoindra M6 à la rentrée pour y présenter les JT du week-end, en remplacement de Dominique Tenza, a annoncé la chaîne à l’AFP jeudi.La nouvelle titulaire du “12:45” et du “19:45” sera “à la tête de toutes les éditions du vendredi soir au dimanche soir inclus, dès le vendredi 22 août 2025”, selon le communiqué de M6.Ashley Chevalier a débuté sa carrière en 2010 à I-Télé (devenue CNews en 2017) en tant qu’assistante éditoriale puis reporter, avant de rejoindre BFMTV en 2016.Elle anime la tranche du milieu de journée de la chaîne info depuis septembre 2023.Présentateur titulaire des JT du week-end depuis janvier 2023, Dominique Tenza a quant à lui fait ses adieux au “19:45” le 22 juin, après 17 ans au sein du groupe M6, dont la radio RTL. D’après La Lettre, le journaliste est pressenti pour succéder à Christophe Delay à la présentation de la matinale de BFMTV. Contactée par l’AFP, la chaîne d’information n’a pas commenté. BFMTV fait face à de nombreuses défections depuis son rachat par l’armateur CMA CGM mi-2024. Au total, le groupe RMC BFM a enregistré une centaine de départs de journalistes dans le cadre d’une clause de cession. Ce dispositif permet aux journalistes d’un média qui change de propriétaire de le quitter en empochant des indemnités.

Iran strikes damage hard to assess under Israeli military censorship

Israel has acknowledged being hit by more than 50 missiles during the 12-day war with Iran, but the true extent of the damage may never be known due to stringent press restrictions.Such regulations are nothing new in Israel, where any written or visual publication deemed potentially harmful to the loosely defined concept of “national security” can be banned by law.Censorship predates the creation of Israel in 1948, when the territory was under a British mandate.But with the recent missile barrages from Iran that managed to breach Israel’s vaunted air defences and kill 28 people, the restrictions were further tightened.Any broadcast from a “combat zone or missile impact site” requires written authorisation from the military censor, according to the Israeli Government Press Office, which is responsible for government communications and for accrediting journalists.This requirement is particularly stringent when strikes land near military bases, oil refineries, or other facilities deemed strategic.”There is, of course, a very real national security dimension. You don’t want to tell the enemy exactly where its bombs landed, or help them improve targeting,” said Jerome Bourdon, professor of media sociology at Tel Aviv University.”But this also maintains uncertainty around the country’s vulnerability to external threats. We probably will never know the full extent of the damage,” he added.– ‘Reverse the narrative’ –Most of the government’s communication during the war focused on its military successes, with Prime Minister Benjamin Netanyahu on Tuesday praising a “historic victory” over Iran.For Bourdon, the tightening of media coverage also reflects “a very clear desire to reverse the narrative”, at a time when Israel faces harsh international criticism over its war in Gaza, which has killed tens of thousands and triggered dire humanitarian conditions.On June 19, Defence Minister Israel Katz accused Tehran of “deliberately targeting hospitals and residential buildings” after a hospital in the southern Israeli city of Beersheba was hit, injuring around 40 people.Katz accused Iran of “the most serious war crimes”, while Iran denied intentionally targeting the health centre.Meanwhile, human rights defenders regularly condemn Israel’s destruction of the healthcare system in Gaza and the targeting of hospitals under the claim that they are used by Palestinian militants.During the war with Iran, media coverage near sites of missile strikes in Israel’s civilian areas was occasionally hindered, as foreign reporters were prevented from filming wide shots or specifying the exact location of the impacts.In the central Israeli city of Ramat Gan, police interrupted the live broadcast of two Western news agencies filming a gutted building, suspecting them of providing the footage to Qatari broadcaster Al Jazeera.Israel banned the outlet in May 2024, alleging it has ties with Palestinian militant group Hamas, which Al Jazeera has denied.– ‘Illegal content’ –In a statement, police said they had acted to stop the broadcast of “illegal content” in accordance with the “policy” of National Security Minister Itamar Ben Gvir.The far-right cabinet member, known for his incendiary rhetoric against critics, vowed on June 16 to take tough action against anyone who “undermines the security of the state”.”Zero tolerance for those who help the enemy,” echoed Communications Minister Shlomo Karhi.The two ministers “make claims that exceed the legal framework of their powers, and also are very, very extreme,” said Tehilla Shwartz Altshuler, a researcher at the Israel Democracy Institute.”Usually, they make a lot of noise” in order to “get political gain from this publicity,” she told AFP.Beyond political calculations, “these officials show a deep mistrust, a real hostility toward the liberal Israeli media, and especially toward the foreign media,” said professor Bourdon.The Government Press Office on Thursday reaffirmed its commitment to “freedom of the press… as a fundamental right” and insisted it makes “no distinction between Israeli and non-Israeli journalists”.

Argentina to try 10 in absentia over 1994 bombing of Jewish center

Argentina will try in absentia ten Iranian and Lebanese nationals suspected of the 1994 bombing of a Jewish community center in Buenos Aires, which killed 85 people, a ruling seen by AFP on Thursday said.The attack, which caused devastation in Latin America’s biggest Jewish community, has never been claimed or solved, but Argentina and Israel have long suspected Lebanon’s Shiite Hezbollah group of carrying it out at Iran’s request.Judge Daniel Rafecas acknowledged the “exceptional” nature of the decision to send the case to court, over three decades after the bombing and with the suspects all still at large.Trying them in absentia, he said, allowed to “at least try to uncover the truth and reconstruct what happened.”On July 18, 1994, a truck laden with explosives was driven into the Argentine Israelite Mutual Association (AMIA) and detonated.The deadliest attack in Argentina’s history injured more than 300 peopleNo-one has ever been arrested over the attack.The ten suspects facing trial are former Iranian and Lebanese ministers and diplomats for whom Argentina has issued international arrest warrants.Since 2006 Argentina had sought the arrest of eight Iranians, including then-president Ali Akbar Hashemi Bahramaie Rafsanjani, who died in 2017.Iran has always denied any involvement and refused to arrest and hand over suspects.Thursday’s ruling on trying them in absentia is the first of its kind in the South American country.Until March this year, the country’s laws did not allow for suspects to be tried unless they were physically present.It comes amid a new push in recent years for justice to be served over the attack, backed by President Javier Milei, a staunch ally of Israel.Rafecas said a trial in absentia was justified given the “material impossibility of securing the presence of the defendants and the nature of the crime against humanity under investigation.” – Nixed nuclear deal -In April 2024, an Argentine court blamed Hezbollah for the attack, which it called a “crime against humanity.”It found that the attack and another on the Israeli embassy in 1992 that killed 29 people were likely triggered by the Argentine government under then-president Carlos Menem canceling three contracts with Iran for the supply of nuclear equipment and technology.The court did not however manage to produce evidence of Iran’s involvement.The Inter-American Court of Human Rights in San Jose, Costa Rica last year found the Argentine state responsible for not preventing, nor properly investigating, the attack.It also blamed the state for efforts to “cover up and obstruct the investigation.”Former president Cristina Kirchner has been ordered to stand trial over a memorandum she signed with Iran in 2013 to investigate the bombing.The memorandum, which was later annulled, allowed for suspects to be interrogated in Iran rather than Argentina, leading Kirchner to be accused of conspiring with Tehran in a cover-up.She has denied the allegations.