Israel pounds Hamas in Gaza in strikes that rescuers say killed 121

Israel on Tuesday unleashed its most intense campaign on the Gaza Strip since a January ceasefire, with rescuers reporting more than 121 people killed, prompting Hamas to accuse Benjamin Netanyahu’s government of torpedoing the truce.The strikes were ordered after “Hamas’s repeated refusal to release our hostages, as well as its rejection of all of the proposals it has received from US Presidential Envoy Steve Witkoff and from the mediators,” Netanyahu’s office said in a statement.An Israeli official told AFP that the operation “will continue as long as necessary, and will expand beyond air strikes”. In a statement, Hamas said “Netanyahu and his extremist government have decided to overturn the ceasefire agreement, exposing the prisoners in Gaza to an unknown fate”.Mediated by Qatar, Egypt and the United States, the initial phase of the ceasefire took effect on January 19, largely halting more than 15 months of fighting in Gaza triggered by Hamas’ October 7, 2023 attack on Israel.That first phase ended in early March, and while both sides have since refrained from all-out war, they have been unable to agree on the next steps for truce talks.In a post on Telegram in the early hours of Tuesday, the Israeli army said it was currently “conducting extensive strikes on terror targets belonging to the Hamas terrorist organisation in the Gaza Strip”.Gaza’s civil defence agency reported more than 121 people had been killed “most of them children, women, and the elderly”. At least 150 people were also wounded by the “aggression, aerial bombardment and artillery shelling”. Israel ordered all schools close to the regions neighbouring Gaza shut, as the government in a statement said it would now act with “increased military force” against Hamas.Witkoff told CNN on Sunday he had offered a “bridge proposal” that would see five living hostages, including Israeli-American Edan Alexander, released in return for freeing a “substantial amount of Palestinian prisoners” from Israel jails.Hamas on Friday had said it was ready to free Alexander and the remains of four others, who an official of the movement described as Israeli-Americans.Witkoff said Hamas had provided “an unacceptable response” to the proposal and “the opportunity is closing fast.”- Deadlock -During the first phase of the truce agreement, Hamas released 33 hostages, including eight deceased, and Israel freed around 1,800 Palestinian detainees.Since then, Hamas has consistently demanded negotiations for the second phase.Former US president Joe Biden had outlined a second phase involving the release of remaining living hostages, the withdrawal of all Israeli forces left in Gaza and the establishment of a lasting ceasefire. Israel, however, seeks to extend the first phase until mid-April, insisting that any transition to the second phase must include “the total demilitarisation” of Gaza and the removal of Hamas, which has controlled the territory since 2007.The talks are now at an impasse, with both sides sticking to their positions and accusing each other of obstructing progress.Israel has cut aid and electricity to the territory during the talks deadlock.”It’s so hard for me to think about what they’re (hostages) going through right now because I know that feeling,” freed Israeli captive Omer Shem Tov said in a recently released video.”It’s a terrible feeling and it has to stop as soon as possible.”Hamas’ October 7 attack resulted in 1,218 deaths on the Israeli side, mostly civilians, while Israel’s retaliatory response in Gaza has killed at least 48,572 people, also mostly civilians, according to data from both sides.

Trump tente de rallier Poutine à son projet de trêve en Ukraine

Donald Trump, qui se targue d’avoir une relation privilégiée avec le maître du Kremlin, tentera mardi de rallier Vladimir Poutine à son projet de trêve en Ukraine, alors que Moscou a posé des conditions jugées inacceptables par Kiev.Le président républicain et le Kremlin ont confirmé la tenue de cette conversation téléphonique très attendue, qui serait officiellement la deuxième entre les deux dirigeants depuis le retour au pouvoir du républicain en janvier.”Demain matin, je parlerai au président Poutine concernant la guerre en Ukraine”, a écrit lundi Donald Trump sur sa plateforme Truth Social. “De nombreux éléments d’un accord final ont été convenus, mais beaucoup restent encore” à négocier, a-t-il ajouté.Le président américain, au détour d’une visite lundi dans une prestigieuse salle de spectacle de Washington, a dit que l’un de ses objectifs était de “sauver des soldats (ukrainiens) qui sont dans une très mauvaise posture”.Pendant le week-end, l’imprévisible milliardaire de 78 ans avait introduit de manière abrupte un nouvel élément dans les discussions sur l’Ukraine, en évoquant sans précision le sort de troupes ukrainiennes prétendument encerclées par les Russes, et pour lesquelles il réclamerait la clémence de Vladimir Poutine.”La situation est mauvaise en Ukraine, la situation est mauvaise en Russie”, a encore dit lundi Donald Trump, qui se refuse à faire une différence entre les deux pays, et en particulier à condamner l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.Il a redit que son objectif était d’arriver d’abord à un cessez-le-feu, puis à un accord de paix.- Centrale nucléaire -Dimanche, Donald Trump avait parlé de “partages” à faire entre Moscou et Kiev.Le président américain a récemment évoqué des discussions sur les “terres” et sur la grande centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia.Selon le média américain Semafor, le républicain envisagerait de reconnaître la Crimée, annexée en 2014, comme une région russe, accédant ainsi à une revendication majeure de Vladimir Poutine.Donald Trump avait déjà eu une conversation téléphonique avec son homologue russe le 12 février.Il a initié un spectaculaire rapprochement avec Moscou, et rompu avec trois années de soutien américain massif à l’Ukraine pendant la présidence du démocrate Joe Biden.Le républicain a par la suite assuré s’être entretenu plusieurs fois avec Vladimir Poutine, sans confirmation officielle ni compte-rendu à l’appui.Le président américain avait reçu le président ukrainien Volodymyr Zelensky le 28 février, une visite qui a tourné à l’affrontement devant les caméras du monde entier.- Relation privilégiée -Il avait peu après suspendu l’aide militaire à Kiev et le partage de renseignements, jusqu’à obtenir un accord de principe de l’Ukraine à une proposition américaine de cessez-le-feu de trente jours.Les Américains ont mené en parallèle des discussions avec la Russie, en particulier par le biais de l’émissaire spécial Steve Witkoff, qui s’est rendu à Moscou.Ces tractations n’ont jusqu’à présent pas produit d’avancées notables.La Russie a émis des revendications jugées inacceptables par l’Ukraine pour une cessation des hostilités, dont la cession des cinq régions à Moscou, l’abandon des ambitions de Kiev de rejoindre l’Otan, et le démantèlement du pouvoir ukrainien en place.L’Ukraine de son côté demande des garanties de sécurité de la part de ses alliés occidentaux et le déploiement d’une force d’interposition pour garantir une éventuelle trêve.Donald Trump, qui se veut un grand pacificateur, se targue d’avoir une relation privilégiée avec le président russe. Il a plusieurs fois assuré que le président russe voulait sincèrement la paix en Ukraine.Cela ne l’a pas empêché d’évoquer, de manière vague jusqu’ici, de possibles sanctions financières contre la Russie en l’absence de progrès vers un arrêt des combats.

Trump tente de rallier Poutine à son projet de trêve en Ukraine

Donald Trump, qui se targue d’avoir une relation privilégiée avec le maître du Kremlin, tentera mardi de rallier Vladimir Poutine à son projet de trêve en Ukraine, alors que Moscou a posé des conditions jugées inacceptables par Kiev.Le président républicain et le Kremlin ont confirmé la tenue de cette conversation téléphonique très attendue, qui serait officiellement la deuxième entre les deux dirigeants depuis le retour au pouvoir du républicain en janvier.”Demain matin, je parlerai au président Poutine concernant la guerre en Ukraine”, a écrit lundi Donald Trump sur sa plateforme Truth Social. “De nombreux éléments d’un accord final ont été convenus, mais beaucoup restent encore” à négocier, a-t-il ajouté.Le président américain, au détour d’une visite lundi dans une prestigieuse salle de spectacle de Washington, a dit que l’un de ses objectifs était de “sauver des soldats (ukrainiens) qui sont dans une très mauvaise posture”.Pendant le week-end, l’imprévisible milliardaire de 78 ans avait introduit de manière abrupte un nouvel élément dans les discussions sur l’Ukraine, en évoquant sans précision le sort de troupes ukrainiennes prétendument encerclées par les Russes, et pour lesquelles il réclamerait la clémence de Vladimir Poutine.”La situation est mauvaise en Ukraine, la situation est mauvaise en Russie”, a encore dit lundi Donald Trump, qui se refuse à faire une différence entre les deux pays, et en particulier à condamner l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.Il a redit que son objectif était d’arriver d’abord à un cessez-le-feu, puis à un accord de paix.- Centrale nucléaire -Dimanche, Donald Trump avait parlé de “partages” à faire entre Moscou et Kiev.Le président américain a récemment évoqué des discussions sur les “terres” et sur la grande centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia.Selon le média américain Semafor, le républicain envisagerait de reconnaître la Crimée, annexée en 2014, comme une région russe, accédant ainsi à une revendication majeure de Vladimir Poutine.Donald Trump avait déjà eu une conversation téléphonique avec son homologue russe le 12 février.Il a initié un spectaculaire rapprochement avec Moscou, et rompu avec trois années de soutien américain massif à l’Ukraine pendant la présidence du démocrate Joe Biden.Le républicain a par la suite assuré s’être entretenu plusieurs fois avec Vladimir Poutine, sans confirmation officielle ni compte-rendu à l’appui.Le président américain avait reçu le président ukrainien Volodymyr Zelensky le 28 février, une visite qui a tourné à l’affrontement devant les caméras du monde entier.- Relation privilégiée -Il avait peu après suspendu l’aide militaire à Kiev et le partage de renseignements, jusqu’à obtenir un accord de principe de l’Ukraine à une proposition américaine de cessez-le-feu de trente jours.Les Américains ont mené en parallèle des discussions avec la Russie, en particulier par le biais de l’émissaire spécial Steve Witkoff, qui s’est rendu à Moscou.Ces tractations n’ont jusqu’à présent pas produit d’avancées notables.La Russie a émis des revendications jugées inacceptables par l’Ukraine pour une cessation des hostilités, dont la cession des cinq régions à Moscou, l’abandon des ambitions de Kiev de rejoindre l’Otan, et le démantèlement du pouvoir ukrainien en place.L’Ukraine de son côté demande des garanties de sécurité de la part de ses alliés occidentaux et le déploiement d’une force d’interposition pour garantir une éventuelle trêve.Donald Trump, qui se veut un grand pacificateur, se targue d’avoir une relation privilégiée avec le président russe. Il a plusieurs fois assuré que le président russe voulait sincèrement la paix en Ukraine.Cela ne l’a pas empêché d’évoquer, de manière vague jusqu’ici, de possibles sanctions financières contre la Russie en l’absence de progrès vers un arrêt des combats.

Immigration: au Sénat, deux textes LR pour donner à Retailleau les moyens de son action

Rétention allongée pour les étrangers dangereux, prestations sociales conditionnées à une durée de résidence… La droite sénatoriale lance mardi ses grandes manÅ“uvres sur l’immigration avec deux propositions de loi fidèles à la ligne de Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur en quête de résultats.Constamment critiqué par le Rassemblement national et par son rival à l’élection à la présidence des Républicains Laurent Wauquiez – qui doutent de sa capacité à mener certains chantiers prioritaires au sein d’un gouvernement partiellement macroniste – Bruno Retailleau peut toujours compter sur le Sénat, où il a lui-même siégé pendant 20 ans.Le groupe LR de la chambre haute, première force de cette assemblée, remet sur le métier la question migratoire avec deux propositions de loi examinées en première lecture.”Nous faisons nôtre la volonté exprimée par Bruno Retailleau d’avoir des dispositions législatives pour traduire les discours en actes et traiter efficacement la question de l’immigration irrégulière”, martèle auprès de l’AFP Mathieu Darnaud, successeur du locataire de Beauvau à la tête du puissant groupe LR.Le premier texte, porté par la sénatrice du Val-d’Oise Jacqueline Eustache-Brinio et fustigé par la gauche, entend “faciliter le maintien en rétention” des étrangers condamnés pour des faits graves, comme des viols ou des violences. – Mesures censurées -Il prévoit ainsi d’étendre de 90 jours maximum actuellement, à 180 jours, voire 210 jours dans certains cas, la durée de maintien en centre de rétention administrative (CRA) des étrangers frappés d’une décision d’éloignement et condamnés pour un crime ou un délit puni d’au moins cinq ans d’emprisonnement. Ce délai étendu, qui existe déjà en matière de terrorisme, concernerait également les étrangers constituant “une menace d’une particulière gravité pour l’ordre public”.Les sénateurs entendent ainsi mettre en Å“uvre l’une des promesses de Bruno Retailleau, lancée après le meurtre de l’étudiante Philippine, tuée en septembre 2023 par un Marocain sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF); puis l’attaque au couteau perpétrée à Mulhouse (Haut-Rhin) en février par un Algérien également sous OQTF.Mais le ministre, qui a engagé le bras de fer sur le dossier algérien au point de mettre sur le tapis l’hypothèse d’une démission du gouvernement, voit déjà plus loin: “Je pense qu’il faut aller au-delà, donc au maximum, c’est-à-dire 18 mois” de rétention maximale, a-t-il déjà prévenu ces derniers jours, craignant “demain un nouveau Mulhouse”.L’hypothèse de voir le gouvernement traduire cette ambition par voie d’amendement restait toutefois encore en suspens lundi soir.Encore plus épidermique pour la gauche et une partie de la macronie, l’autre proposition de loi LR débattue mardi reprend partiellement des mesures censurées par le Conseil constitutionnel début 2024 dans le cadre de la loi immigration portée à l’époque par Gérald Darmanin.- “Retaillisation” -Il s’agit de conditionner l’octroi de certaines prestations sociales aux étrangers à une durée de résidence régulière en France d’au moins deux ans. Parmi elles, les allocations familiales, l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) ou encore l’aide personnalisée au logement (APL).Une manière selon la droite de limiter “l’appel d’air” migratoire que représenterait le régime social français.En avril 2024, le Conseil constitutionnel avait jugé qu’un conditionnement à cinq ans de résidence était “disproportionné”, conduisant Les Républicains à abaisser cette durée à deux ans.Sur ces deux textes, les intentions du gouvernement seront scrutées, notamment sa volonté d’inscrire ces propositions rapidement à l’agenda de l’Assemblée nationale pour les voir prospérer.”Charge à nous de rappeler au gouvernement qu’il s’agit d’ardentes priorités pour LR” et qu’elles sont “plébiscitées” dans l’opinion, insiste Mathieu Darnaud.La gauche, elle, est vent debout et dénonce une “course à l’échalote vis-à-vis de l’extrême droite”, déjà à l’Å“uvre selon elle ces dernières semaines avec l’adoption d’un texte sur l’interdiction du voile dans le sport amateur ou l’interdiction du mariage des étrangers en situation irrégulière.La chambre haute “n’est pas là pour servir les intérêts personnels de Bruno Retailleau dans sa course à l’Elysée”, s’indigne auprès de l’AFP le chef des sénateurs socialistes Patrick Kanner, qui s’alarme d’une “retaillisation du Sénat”.

Immigration: au Sénat, deux textes LR pour donner à Retailleau les moyens de son action

Rétention allongée pour les étrangers dangereux, prestations sociales conditionnées à une durée de résidence… La droite sénatoriale lance mardi ses grandes manÅ“uvres sur l’immigration avec deux propositions de loi fidèles à la ligne de Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur en quête de résultats.Constamment critiqué par le Rassemblement national et par son rival à l’élection à la présidence des Républicains Laurent Wauquiez – qui doutent de sa capacité à mener certains chantiers prioritaires au sein d’un gouvernement partiellement macroniste – Bruno Retailleau peut toujours compter sur le Sénat, où il a lui-même siégé pendant 20 ans.Le groupe LR de la chambre haute, première force de cette assemblée, remet sur le métier la question migratoire avec deux propositions de loi examinées en première lecture.”Nous faisons nôtre la volonté exprimée par Bruno Retailleau d’avoir des dispositions législatives pour traduire les discours en actes et traiter efficacement la question de l’immigration irrégulière”, martèle auprès de l’AFP Mathieu Darnaud, successeur du locataire de Beauvau à la tête du puissant groupe LR.Le premier texte, porté par la sénatrice du Val-d’Oise Jacqueline Eustache-Brinio et fustigé par la gauche, entend “faciliter le maintien en rétention” des étrangers condamnés pour des faits graves, comme des viols ou des violences. – Mesures censurées -Il prévoit ainsi d’étendre de 90 jours maximum actuellement, à 180 jours, voire 210 jours dans certains cas, la durée de maintien en centre de rétention administrative (CRA) des étrangers frappés d’une décision d’éloignement et condamnés pour un crime ou un délit puni d’au moins cinq ans d’emprisonnement. Ce délai étendu, qui existe déjà en matière de terrorisme, concernerait également les étrangers constituant “une menace d’une particulière gravité pour l’ordre public”.Les sénateurs entendent ainsi mettre en Å“uvre l’une des promesses de Bruno Retailleau, lancée après le meurtre de l’étudiante Philippine, tuée en septembre 2023 par un Marocain sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF); puis l’attaque au couteau perpétrée à Mulhouse (Haut-Rhin) en février par un Algérien également sous OQTF.Mais le ministre, qui a engagé le bras de fer sur le dossier algérien au point de mettre sur le tapis l’hypothèse d’une démission du gouvernement, voit déjà plus loin: “Je pense qu’il faut aller au-delà, donc au maximum, c’est-à-dire 18 mois” de rétention maximale, a-t-il déjà prévenu ces derniers jours, craignant “demain un nouveau Mulhouse”.L’hypothèse de voir le gouvernement traduire cette ambition par voie d’amendement restait toutefois encore en suspens lundi soir.Encore plus épidermique pour la gauche et une partie de la macronie, l’autre proposition de loi LR débattue mardi reprend partiellement des mesures censurées par le Conseil constitutionnel début 2024 dans le cadre de la loi immigration portée à l’époque par Gérald Darmanin.- “Retaillisation” -Il s’agit de conditionner l’octroi de certaines prestations sociales aux étrangers à une durée de résidence régulière en France d’au moins deux ans. Parmi elles, les allocations familiales, l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) ou encore l’aide personnalisée au logement (APL).Une manière selon la droite de limiter “l’appel d’air” migratoire que représenterait le régime social français.En avril 2024, le Conseil constitutionnel avait jugé qu’un conditionnement à cinq ans de résidence était “disproportionné”, conduisant Les Républicains à abaisser cette durée à deux ans.Sur ces deux textes, les intentions du gouvernement seront scrutées, notamment sa volonté d’inscrire ces propositions rapidement à l’agenda de l’Assemblée nationale pour les voir prospérer.”Charge à nous de rappeler au gouvernement qu’il s’agit d’ardentes priorités pour LR” et qu’elles sont “plébiscitées” dans l’opinion, insiste Mathieu Darnaud.La gauche, elle, est vent debout et dénonce une “course à l’échalote vis-à-vis de l’extrême droite”, déjà à l’Å“uvre selon elle ces dernières semaines avec l’adoption d’un texte sur l’interdiction du voile dans le sport amateur ou l’interdiction du mariage des étrangers en situation irrégulière.La chambre haute “n’est pas là pour servir les intérêts personnels de Bruno Retailleau dans sa course à l’Elysée”, s’indigne auprès de l’AFP le chef des sénateurs socialistes Patrick Kanner, qui s’alarme d’une “retaillisation du Sénat”.

Un chasseur jugé pour avoir tué une ourse en 2021 dans les Pyrénées

Un chasseur de 81 ans comparaît mardi et mercredi devant le tribunal correctionnel de Foix pour avoir abattu une ourse qui venait de l’attaquer, en 2021, lors d’une battue au sanglier dans les Pyrénées.Il est jugé pour “destruction d’espèce protégée”, l’ours étant une espèce en voie d’extinction dans le massif pyrénéen, malgré un programme de restauration de la population.Quinze autres chasseurs ayant également participé à la battue sont poursuivis pour diverses infractions, notamment la chasse dans une zone interdite, la réserve naturelle du Mont-Valier, sur les hauteurs du village de Seix.L’auteur du tir mortel “était en état de légitime défense, il a tiré. Il aurait dû la laisser faire? Non, il a sauvé sa peau”, résume Jean-Luc Fernandez, président de la fédération de chasse de l’Ariège.Dans le camp de la partie civile, la notion de légitime défense avancée par les chasseurs, passe mal. “Dans quelle mesure peut-on faire valoir l’état de nécessité, alors qu’on a commis une série d’infractions qui ont conduit à la mort de l’ourse Caramelles”, interroge Alain Reynes, de l’association Pays de l’ours, pionnière dans la défense du pachyderme dans les Pyrénées.- L’ours divise -Une vingtaine d’associations se sont portées partie civile, dont Pays de l’ours, Ferus, France nature environnement, l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS), One Voice.L’accident de chasse est survenu en Ariège, un département rural et montagneux, où vivent la majorité des 86 ours des Pyrénées, selon une estimation de 2023.Un département où leur présence est très contestée par les éleveurs, qui se plaignent des prédations de l’ours quand les troupeaux de brebis se trouvent dans les hauts pâturages, de juin à septembre. Des centaines de brebis sont tuées chaque été.La France a engagé dans les années 1990 un programme visant à rétablir la population d’ours bruns des Pyrénées, en réintroduisant des mâles et des femelles adultes venant de Slovénie. “Par ce procès c’est la présence de l’homme dans nos territoires de montagne qui est en question”, ironise le président de la chambre d’agriculture d’Ariège, Philippe Lacube. – Eleveurs solidaires -“Nous tenons à exprimer la solidarité de la profession agricole aux chasseurs et tout particulièrement au chasseur qui a déjà été marqué dans sa chair par la sauvagerie de l’ours qui l’a attaqué, et qui doit subir aujourd’hui la pression psychologique de ce procès”, a ajouté cette figure emblématique du mouvement anti-ours.Le 20 novembre 2021, près du Rocher de l’aigle, dans une zone difficile d’accès à 1.300 mètres d’altitude, le tireur a d’abord été surpris d’apercevoir deux oursons, fait rare, avant d’être chargé par leur mère, qui l’a blessé aux jambes et traîné sur plusieurs mètres. Une participante à la chasse, sapeur-pompier de métier, lui a donné les premiers soins et contenu une hémorragie, le temps qu’il soit évacué par hélicoptère, puis hospitalisé.Alors que les chasseurs invoquent qu’ils chassaient à cet endroit depuis des années, Julie Rover, avocate de 12 associations parties civiles, leur rétorque que l’usage ne fait pas loi. Le fait que la chasse était fréquente dans cette zone “n’enlève rien à la caractérisation du délit”. “Nombre des pièces du dossier démontrent une connaissance des limites de la réserve, avec des marquages sur les arbres”, souligne Me Rover.”Les parties civiles veulent faire passer un message. Elles ne sont pas opposées à la chasse, mais pour qu’elle ne nuise pas à l’environnement, il faut faire respecter ses règles. Les ours sont menacés d’extinction, la disparition d’une femelle reproductrice, c’est grave et préjudiciable” pour la survie de l’espèce, dit-elle. Pour l’association écologiste One Voice, “ces hommes ne devaient pas aller sur le territoire de Caramelles”, “cela fait des mois que ces chasseurs-braconniers se concertent pour cacher leurs délits. Nous demandons le retrait de leur permis ainsi que la confiscation de leurs armes”. A l’issue des deux jours d’audience, la décision du tribunal correctionnel de Foix devrait être mise en délibéré à une date ultérieure.

Un chasseur jugé pour avoir tué une ourse en 2021 dans les Pyrénées

Un chasseur de 81 ans comparaît mardi et mercredi devant le tribunal correctionnel de Foix pour avoir abattu une ourse qui venait de l’attaquer, en 2021, lors d’une battue au sanglier dans les Pyrénées.Il est jugé pour “destruction d’espèce protégée”, l’ours étant une espèce en voie d’extinction dans le massif pyrénéen, malgré un programme de restauration de la population.Quinze autres chasseurs ayant également participé à la battue sont poursuivis pour diverses infractions, notamment la chasse dans une zone interdite, la réserve naturelle du Mont-Valier, sur les hauteurs du village de Seix.L’auteur du tir mortel “était en état de légitime défense, il a tiré. Il aurait dû la laisser faire? Non, il a sauvé sa peau”, résume Jean-Luc Fernandez, président de la fédération de chasse de l’Ariège.Dans le camp de la partie civile, la notion de légitime défense avancée par les chasseurs, passe mal. “Dans quelle mesure peut-on faire valoir l’état de nécessité, alors qu’on a commis une série d’infractions qui ont conduit à la mort de l’ourse Caramelles”, interroge Alain Reynes, de l’association Pays de l’ours, pionnière dans la défense du pachyderme dans les Pyrénées.- L’ours divise -Une vingtaine d’associations se sont portées partie civile, dont Pays de l’ours, Ferus, France nature environnement, l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS), One Voice.L’accident de chasse est survenu en Ariège, un département rural et montagneux, où vivent la majorité des 86 ours des Pyrénées, selon une estimation de 2023.Un département où leur présence est très contestée par les éleveurs, qui se plaignent des prédations de l’ours quand les troupeaux de brebis se trouvent dans les hauts pâturages, de juin à septembre. Des centaines de brebis sont tuées chaque été.La France a engagé dans les années 1990 un programme visant à rétablir la population d’ours bruns des Pyrénées, en réintroduisant des mâles et des femelles adultes venant de Slovénie. “Par ce procès c’est la présence de l’homme dans nos territoires de montagne qui est en question”, ironise le président de la chambre d’agriculture d’Ariège, Philippe Lacube. – Eleveurs solidaires -“Nous tenons à exprimer la solidarité de la profession agricole aux chasseurs et tout particulièrement au chasseur qui a déjà été marqué dans sa chair par la sauvagerie de l’ours qui l’a attaqué, et qui doit subir aujourd’hui la pression psychologique de ce procès”, a ajouté cette figure emblématique du mouvement anti-ours.Le 20 novembre 2021, près du Rocher de l’aigle, dans une zone difficile d’accès à 1.300 mètres d’altitude, le tireur a d’abord été surpris d’apercevoir deux oursons, fait rare, avant d’être chargé par leur mère, qui l’a blessé aux jambes et traîné sur plusieurs mètres. Une participante à la chasse, sapeur-pompier de métier, lui a donné les premiers soins et contenu une hémorragie, le temps qu’il soit évacué par hélicoptère, puis hospitalisé.Alors que les chasseurs invoquent qu’ils chassaient à cet endroit depuis des années, Julie Rover, avocate de 12 associations parties civiles, leur rétorque que l’usage ne fait pas loi. Le fait que la chasse était fréquente dans cette zone “n’enlève rien à la caractérisation du délit”. “Nombre des pièces du dossier démontrent une connaissance des limites de la réserve, avec des marquages sur les arbres”, souligne Me Rover.”Les parties civiles veulent faire passer un message. Elles ne sont pas opposées à la chasse, mais pour qu’elle ne nuise pas à l’environnement, il faut faire respecter ses règles. Les ours sont menacés d’extinction, la disparition d’une femelle reproductrice, c’est grave et préjudiciable” pour la survie de l’espèce, dit-elle. Pour l’association écologiste One Voice, “ces hommes ne devaient pas aller sur le territoire de Caramelles”, “cela fait des mois que ces chasseurs-braconniers se concertent pour cacher leurs délits. Nous demandons le retrait de leur permis ainsi que la confiscation de leurs armes”. A l’issue des deux jours d’audience, la décision du tribunal correctionnel de Foix devrait être mise en délibéré à une date ultérieure.

L’inéligibilité devant le Conseil constitutionnel, à deux semaines du jugement Le Pen

Le Conseil constitutionnel se penche mardi sur la question des peines d’inéligibilité avec exécution provisoire, un hasard du calendrier alors que Marine Le Pen, elle-même menacée de ne pas pouvoir se présenter à la présidentielle 2027, sera fixée sur son sort dans deux semaines.L’audience, menée par le nouveau président du Conseil constitutionnel Richard Ferrand, débutera à 09H30. La décision sera rendue dix jours plus tard, le 27 ou 28 mars, soit quelques jours avant que le tribunal correctionnel de Paris ne rende son jugement concernant Marine Le Pen, contre laquelle le parquet avait requis en novembre une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire (s’appliquant immédiatement même en cas d’appel). Le dossier arrivant devant le Conseil constitutionnel n’a rien à voir avec Marine Le Pen: les Sages examinent une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) posée par un élu local de Mayotte déchu de son mandat après avoir été condamné à une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire.Cette règle, estime-t-il, est contraire à la Constitution car elle porte atteinte à la séparation des pouvoirs et à la “préservation de la liberté de l’électeur”. Le Conseil d’Etat a jugé que la question valait d’être transmise au Conseil constitutionnel.Les articles de lois visés ne concernent que les conseillers municipaux, mais certains espèrent que le Conseil constitutionnel profitera de l’occasion pour se prononcer plus largement sur le principe de la “liberté de l’électeur”, par exemple pour dire que cette liberté devrait toujours primer sur une décision de justice non définitive.Si c’était le cas, se poserait ensuite la question des conséquences éventuelles pour Marine Le Pen.Les juges interrogés sur ce scenario par l’AFP ont répondu qu’ils verraient mal les trois magistrats chargés du dossier Le Pen ne pas tenir compte d’une telle décision du Conseil constitutionnel – tout en soulignant qu’ils n’en auraient pas l’obligation. Mais ils rappellent aussi que les magistrats du dossier Le Pen ont très probablement déjà pris leur décision (ils délibèrent depuis quatre mois), et ont “évidemment” bien en tête ce qui est en jeu pour la prochaine présidentielle.Cinq ans de prison dont deux ferme, et cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire avaient été requis contre Mme Le Pen. Le fait que l’accusation réclame une peine d’inéligibilité était attendu car cette peine est obligatoire en cas de condamnation pour détournement de fonds publics. C’est la demande d’exécution immédiate qui avait surpris, et scandalisé au RN et même parmi ses adversaires politiques.

L’inéligibilité devant le Conseil constitutionnel, à deux semaines du jugement Le Pen

Le Conseil constitutionnel se penche mardi sur la question des peines d’inéligibilité avec exécution provisoire, un hasard du calendrier alors que Marine Le Pen, elle-même menacée de ne pas pouvoir se présenter à la présidentielle 2027, sera fixée sur son sort dans deux semaines.L’audience, menée par le nouveau président du Conseil constitutionnel Richard Ferrand, débutera à 09H30. La décision sera rendue dix jours plus tard, le 27 ou 28 mars, soit quelques jours avant que le tribunal correctionnel de Paris ne rende son jugement concernant Marine Le Pen, contre laquelle le parquet avait requis en novembre une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire (s’appliquant immédiatement même en cas d’appel). Le dossier arrivant devant le Conseil constitutionnel n’a rien à voir avec Marine Le Pen: les Sages examinent une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) posée par un élu local de Mayotte déchu de son mandat après avoir été condamné à une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire.Cette règle, estime-t-il, est contraire à la Constitution car elle porte atteinte à la séparation des pouvoirs et à la “préservation de la liberté de l’électeur”. Le Conseil d’Etat a jugé que la question valait d’être transmise au Conseil constitutionnel.Les articles de lois visés ne concernent que les conseillers municipaux, mais certains espèrent que le Conseil constitutionnel profitera de l’occasion pour se prononcer plus largement sur le principe de la “liberté de l’électeur”, par exemple pour dire que cette liberté devrait toujours primer sur une décision de justice non définitive.Si c’était le cas, se poserait ensuite la question des conséquences éventuelles pour Marine Le Pen.Les juges interrogés sur ce scenario par l’AFP ont répondu qu’ils verraient mal les trois magistrats chargés du dossier Le Pen ne pas tenir compte d’une telle décision du Conseil constitutionnel – tout en soulignant qu’ils n’en auraient pas l’obligation. Mais ils rappellent aussi que les magistrats du dossier Le Pen ont très probablement déjà pris leur décision (ils délibèrent depuis quatre mois), et ont “évidemment” bien en tête ce qui est en jeu pour la prochaine présidentielle.Cinq ans de prison dont deux ferme, et cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire avaient été requis contre Mme Le Pen. Le fait que l’accusation réclame une peine d’inéligibilité était attendu car cette peine est obligatoire en cas de condamnation pour détournement de fonds publics. C’est la demande d’exécution immédiate qui avait surpris, et scandalisé au RN et même parmi ses adversaires politiques.