Crash du Boeing 787 d’Air India: une des boîtes noires retrouvée

Les enquêteurs ont retrouvé vendredi une des deux boîtes noires du Boeing 787 d’Air India qui s’est écrasé jeudi sur un quartier résidentiel d’Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, tuant au moins 265 personnes.”L’enregistreur des données de vol (FDR) a été retrouvé”, a confirmé le ministre de l’Aviation, Ram Mohan Naidu Kinjarapu, sur son compte X. “C’est un pas important dans l’enquête sur les causes de l’accident”.L’avion s’est écrasé jeudi moins d’une minute après son décollage à 13h39 (08h09 GMT) à destination de l’aéroport londonien de Gatwick, selon l’aviation civile indienne.Il avait émis un appel de détresse presqu’aussitôt après avoir quitté le sol, avant de s’écraser lourdement au-delà de l’aéroport.La queue de l’appareil était toujours visible vendredi, encastré dans le deuxième étage d’une résidence occupée par le personnel médical d’un hôpital voisin.Selon le dernier bilan fourni par un responsable de la police locale, Kanan Desai, les sauveteurs ont extrait 265 corps des débris de l’avion et des bâtiments sur lesquels il s’est écrasé.Au moins 24 personnes ont été tuées au sol quand l’appareil s’est fracassé sur la résidence de médecins, d’après le décompte de la police.Un des passagers du vol 171, qui transportait 242 personnes, a miraculeusement survécu. Vishwash Kumar Ramesh, un Britannique d’origine indienne, était assis à l’avant gauche de l’appareil à la place 11 A, tout près d’une des portes de secours.”Juste une minute après le décollage, soudain (…) j’ai eu l’impression qu’on restait coincés, que quelque chose n’allait pas”, a raconté vendredi M. Ramesh à la télévision indienne DD.- “En sortir vivant” -“L’avion a semblé accélérer et se diriger tout droit vers ce qui s’est avéré être une résidence (…) Et puis tout d’un coup, des lumières vertes et blanches se sont allumées dans tout l’avion”, a-t-il poursuivi depuis son lit d’hôpital.”Tout s’est passé sous mes yeux et je n’arrive toujours pas à croire comment j’ai pu sortir vivant de tout ça”, a confié le miraculé.Les autres passagers n’ont pas eu sa chance.Parmi eux, Koni Vyas, une médecin qui a publié sur les réseaux sociaux une photo d’elle, de son mari et de leurs trois enfants souriants, peu avant le décollage du vol 171. Tous ont péri, a rapporté le quotidien Indian Express. Le Premier ministre indien Narendra Modi, originaire de l’État du Gujarat dont Ahmedabad est la principale ville, s’est rendu sur le site du crash et auprès des blessés vendredi matin.Il a qualifié ce qu’il a vu de “scène de dévastation” et de “tragédie inimaginable”.Dès jeudi soir, des proches des victimes se sont pressés à la faculté de médecine d’Ahmedabad pour donner des échantillons de leur ADN afin d’identifier les corps. Ashfaque Nanabawa, 40 ans, a expliqué à l’AFP que son cousin Akeel Nanabawa se trouvait à bord avec sa femme et sa fille de trois ans.Il lui avait parlé quelques minutes alors qu’il était assis dans l’avion, avant le décollage: “Il nous a dit +Je suis dans l’avion, (…) tout va bien+. C’était son dernier appel”.Les habitants du quartier où le crash s’est produit ont été traumatisés.Dans l’un des immeubles percutés, “il y avait des corps partout”, se remémore Bharat Solanki, employé dans une station-service située à proximité. “Certains étaient entièrement carbonisés. Certains n’avaient pas de jambe ou de front”.- Inspections -Selon une source proche du dossier, ce crash est le premier d’un Boeing B-787 Dreamliner, un long-courrier entré en service en 2011.Les bureaux d’enquête britannique et américain ont annoncé qu’ils dépêchaient des équipes pour assister leurs homologues indiens du Bureau d’enquêtes des accidents aéronautiques (AAIB). De nombreux experts ont estimé qu’il était encore trop tôt pour expliquer la catastrophe.”L’avion est conçu pour voler sur un seul moteur, la cause la plus probable reste donc une panne des deux moteurs”, a toutefois avancé Jason Knight, de l’université britannique de Portsmouth.”Par mesure de prévention”, les autorités de l’aviation civile ont ordonné vendredi une inspection “à effet immédiat” des Boeing 787 équipés de moteurs General Electric en service à Air India. Le groupe Tata, propriétaire de la compagnie, a indiqué pour sa part qu’il débloquerait une aide financière de 110.000 euros pour les familles de chaque victime.Le crash d’Ahmedabad est un des pires de l’histoire de l’Inde, où le trafic aérien a grimpé en flèche ces dernières années.En 1996, le vol 763 de la Saudi Arabian Airlines était entré en collision en plein vol près de New Delhi avec le vol 1907 de Kazakhstan Airlines. Les 349 personnes à bord des deux avions avaient été tuées, faisant de cet événement la collision aérienne la plus meurtrière jamais enregistrée.Depuis 2000, dans le monde, six catastrophes aériennes ont fait plus de 200 morts. 

Crash du Boeing 787 d’Air India: une des boîtes noires retrouvée

Les enquêteurs ont retrouvé vendredi une des deux boîtes noires du Boeing 787 d’Air India qui s’est écrasé jeudi sur un quartier résidentiel d’Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, tuant au moins 265 personnes.”L’enregistreur des données de vol (FDR) a été retrouvé”, a confirmé le ministre de l’Aviation, Ram Mohan Naidu Kinjarapu, sur son compte X. “C’est un pas important dans l’enquête sur les causes de l’accident”.L’avion s’est écrasé jeudi moins d’une minute après son décollage à 13h39 (08h09 GMT) à destination de l’aéroport londonien de Gatwick, selon l’aviation civile indienne.Il avait émis un appel de détresse presqu’aussitôt après avoir quitté le sol, avant de s’écraser lourdement au-delà de l’aéroport.La queue de l’appareil était toujours visible vendredi, encastré dans le deuxième étage d’une résidence occupée par le personnel médical d’un hôpital voisin.Selon le dernier bilan fourni par un responsable de la police locale, Kanan Desai, les sauveteurs ont extrait 265 corps des débris de l’avion et des bâtiments sur lesquels il s’est écrasé.Au moins 24 personnes ont été tuées au sol quand l’appareil s’est fracassé sur la résidence de médecins, d’après le décompte de la police.Un des passagers du vol 171, qui transportait 242 personnes, a miraculeusement survécu. Vishwash Kumar Ramesh, un Britannique d’origine indienne, était assis à l’avant gauche de l’appareil à la place 11 A, tout près d’une des portes de secours.”Juste une minute après le décollage, soudain (…) j’ai eu l’impression qu’on restait coincés, que quelque chose n’allait pas”, a raconté vendredi M. Ramesh à la télévision indienne DD.- “En sortir vivant” -“L’avion a semblé accélérer et se diriger tout droit vers ce qui s’est avéré être une résidence (…) Et puis tout d’un coup, des lumières vertes et blanches se sont allumées dans tout l’avion”, a-t-il poursuivi depuis son lit d’hôpital.”Tout s’est passé sous mes yeux et je n’arrive toujours pas à croire comment j’ai pu sortir vivant de tout ça”, a confié le miraculé.Les autres passagers n’ont pas eu sa chance.Parmi eux, Koni Vyas, une médecin qui a publié sur les réseaux sociaux une photo d’elle, de son mari et de leurs trois enfants souriants, peu avant le décollage du vol 171. Tous ont péri, a rapporté le quotidien Indian Express. Le Premier ministre indien Narendra Modi, originaire de l’État du Gujarat dont Ahmedabad est la principale ville, s’est rendu sur le site du crash et auprès des blessés vendredi matin.Il a qualifié ce qu’il a vu de “scène de dévastation” et de “tragédie inimaginable”.Dès jeudi soir, des proches des victimes se sont pressés à la faculté de médecine d’Ahmedabad pour donner des échantillons de leur ADN afin d’identifier les corps. Ashfaque Nanabawa, 40 ans, a expliqué à l’AFP que son cousin Akeel Nanabawa se trouvait à bord avec sa femme et sa fille de trois ans.Il lui avait parlé quelques minutes alors qu’il était assis dans l’avion, avant le décollage: “Il nous a dit +Je suis dans l’avion, (…) tout va bien+. C’était son dernier appel”.Les habitants du quartier où le crash s’est produit ont été traumatisés.Dans l’un des immeubles percutés, “il y avait des corps partout”, se remémore Bharat Solanki, employé dans une station-service située à proximité. “Certains étaient entièrement carbonisés. Certains n’avaient pas de jambe ou de front”.- Inspections -Selon une source proche du dossier, ce crash est le premier d’un Boeing B-787 Dreamliner, un long-courrier entré en service en 2011.Les bureaux d’enquête britannique et américain ont annoncé qu’ils dépêchaient des équipes pour assister leurs homologues indiens du Bureau d’enquêtes des accidents aéronautiques (AAIB). De nombreux experts ont estimé qu’il était encore trop tôt pour expliquer la catastrophe.”L’avion est conçu pour voler sur un seul moteur, la cause la plus probable reste donc une panne des deux moteurs”, a toutefois avancé Jason Knight, de l’université britannique de Portsmouth.”Par mesure de prévention”, les autorités de l’aviation civile ont ordonné vendredi une inspection “à effet immédiat” des Boeing 787 équipés de moteurs General Electric en service à Air India. Le groupe Tata, propriétaire de la compagnie, a indiqué pour sa part qu’il débloquerait une aide financière de 110.000 euros pour les familles de chaque victime.Le crash d’Ahmedabad est un des pires de l’histoire de l’Inde, où le trafic aérien a grimpé en flèche ces dernières années.En 1996, le vol 763 de la Saudi Arabian Airlines était entré en collision en plein vol près de New Delhi avec le vol 1907 de Kazakhstan Airlines. Les 349 personnes à bord des deux avions avaient été tuées, faisant de cet événement la collision aérienne la plus meurtrière jamais enregistrée.Depuis 2000, dans le monde, six catastrophes aériennes ont fait plus de 200 morts. 

Crash du Boeing 787 d’Air India: une des boîtes noires retrouvée

Les enquêteurs ont retrouvé vendredi une des deux boîtes noires du Boeing 787 d’Air India qui s’est écrasé jeudi sur un quartier résidentiel d’Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, tuant au moins 265 personnes.”L’enregistreur des données de vol (FDR) a été retrouvé”, a confirmé le ministre de l’Aviation, Ram Mohan Naidu Kinjarapu, sur son compte X. “C’est un pas important dans l’enquête sur les causes de l’accident”.L’avion s’est écrasé jeudi moins d’une minute après son décollage à 13h39 (08h09 GMT) à destination de l’aéroport londonien de Gatwick, selon l’aviation civile indienne.Il avait émis un appel de détresse presqu’aussitôt après avoir quitté le sol, avant de s’écraser lourdement au-delà de l’aéroport.La queue de l’appareil était toujours visible vendredi, encastré dans le deuxième étage d’une résidence occupée par le personnel médical d’un hôpital voisin.Selon le dernier bilan fourni par un responsable de la police locale, Kanan Desai, les sauveteurs ont extrait 265 corps des débris de l’avion et des bâtiments sur lesquels il s’est écrasé.Au moins 24 personnes ont été tuées au sol quand l’appareil s’est fracassé sur la résidence de médecins, d’après le décompte de la police.Un des passagers du vol 171, qui transportait 242 personnes, a miraculeusement survécu. Vishwash Kumar Ramesh, un Britannique d’origine indienne, était assis à l’avant gauche de l’appareil à la place 11 A, tout près d’une des portes de secours.”Juste une minute après le décollage, soudain (…) j’ai eu l’impression qu’on restait coincés, que quelque chose n’allait pas”, a raconté vendredi M. Ramesh à la télévision indienne DD.- “En sortir vivant” -“L’avion a semblé accélérer et se diriger tout droit vers ce qui s’est avéré être une résidence (…) Et puis tout d’un coup, des lumières vertes et blanches se sont allumées dans tout l’avion”, a-t-il poursuivi depuis son lit d’hôpital.”Tout s’est passé sous mes yeux et je n’arrive toujours pas à croire comment j’ai pu sortir vivant de tout ça”, a confié le miraculé.Les autres passagers n’ont pas eu sa chance.Parmi eux, Koni Vyas, une médecin qui a publié sur les réseaux sociaux une photo d’elle, de son mari et de leurs trois enfants souriants, peu avant le décollage du vol 171. Tous ont péri, a rapporté le quotidien Indian Express. Le Premier ministre indien Narendra Modi, originaire de l’État du Gujarat dont Ahmedabad est la principale ville, s’est rendu sur le site du crash et auprès des blessés vendredi matin.Il a qualifié ce qu’il a vu de “scène de dévastation” et de “tragédie inimaginable”.Dès jeudi soir, des proches des victimes se sont pressés à la faculté de médecine d’Ahmedabad pour donner des échantillons de leur ADN afin d’identifier les corps. Ashfaque Nanabawa, 40 ans, a expliqué à l’AFP que son cousin Akeel Nanabawa se trouvait à bord avec sa femme et sa fille de trois ans.Il lui avait parlé quelques minutes alors qu’il était assis dans l’avion, avant le décollage: “Il nous a dit +Je suis dans l’avion, (…) tout va bien+. C’était son dernier appel”.Les habitants du quartier où le crash s’est produit ont été traumatisés.Dans l’un des immeubles percutés, “il y avait des corps partout”, se remémore Bharat Solanki, employé dans une station-service située à proximité. “Certains étaient entièrement carbonisés. Certains n’avaient pas de jambe ou de front”.- Inspections -Selon une source proche du dossier, ce crash est le premier d’un Boeing B-787 Dreamliner, un long-courrier entré en service en 2011.Les bureaux d’enquête britannique et américain ont annoncé qu’ils dépêchaient des équipes pour assister leurs homologues indiens du Bureau d’enquêtes des accidents aéronautiques (AAIB). De nombreux experts ont estimé qu’il était encore trop tôt pour expliquer la catastrophe.”L’avion est conçu pour voler sur un seul moteur, la cause la plus probable reste donc une panne des deux moteurs”, a toutefois avancé Jason Knight, de l’université britannique de Portsmouth.”Par mesure de prévention”, les autorités de l’aviation civile ont ordonné vendredi une inspection “à effet immédiat” des Boeing 787 équipés de moteurs General Electric en service à Air India. Le groupe Tata, propriétaire de la compagnie, a indiqué pour sa part qu’il débloquerait une aide financière de 110.000 euros pour les familles de chaque victime.Le crash d’Ahmedabad est un des pires de l’histoire de l’Inde, où le trafic aérien a grimpé en flèche ces dernières années.En 1996, le vol 763 de la Saudi Arabian Airlines était entré en collision en plein vol près de New Delhi avec le vol 1907 de Kazakhstan Airlines. Les 349 personnes à bord des deux avions avaient été tuées, faisant de cet événement la collision aérienne la plus meurtrière jamais enregistrée.Depuis 2000, dans le monde, six catastrophes aériennes ont fait plus de 200 morts. 

Les premiers Marines commencent leurs opérations à Los Angeles

Les premiers Marines dépêchés par Donald Trump à Los Angeles commencent leurs opérations sur le terrain vendredi, à la veille d’une journée de manifestations à travers les Etats-Unis pour protester contre la politique du président républicain jugée de plus en plus autoritaire par ses opposants.Environ 200 membres de ces troupes d’élite, d’ordinaire déployées à l’étranger, assumeront à partir de la mi-journée des opérations de protection d’un immeuble fédéral qui héberge notamment le FBI, a expliqué le général Scott Sherman.Ces unités équipées de matériel anti-émeutes font partie d’un groupe d’environ 700 Marines qui doivent rejoindre 4.000 réservistes de la Garde nationale dont le déploiement a été ordonné dans la deuxième ville des Etats-Unis par Donald Trump, contre l’avis des autorités démocrates locales.Il s’agit d’une gradation supplémentaire de la réponse voulue musclée de l’administration du président républicain face aux manifestations de protestation contre les raids anti-migrants de la police de l’immigration (ICE) survenues ces derniers jours dans la mégalopole, où vit une importante population hispanique.Le gouverneur démocrate de la Californie, Gavin Newsom, a dénoncé le “fantasme fou d’un président dictatorial” et saisi la justice.En première instance, un juge fédéral a estimé illégal jeudi l’ordre donné par le président de déployer la Garde nationale avant qu’un juge d’appel n’accorde un répit à Donald Trump, en lui laissant provisoirement le contrôle des militaires.Ce bras de fer judiciaire survient au moment où les opposants à l’administration Trump se réuniront samedi dans tout le pays sous le slogan “No Kings” (“Pas de rois”). Des manifestations sont prévues dans une centaine de villes. Le même jour, qui est aussi celui de son 79e anniversaire, Donald Trump présidera à Washington une grande parade militaire destinée à célébrer les 250 ans de l’armée.”Si je n’avais pas envoyé les militaires à Los Angeles, la ville serait en train de brûler complètement en ce moment”, a réaffirmé vendredi le milliardaire républicain sur sa plateforme Truth Social.- “Pour les sans voix”-Figure centrale de l’opposition démocrate, M. Newsom, 57 ans, est considéré comme un possible candidat démocrate à la présidentielle de 2028.Les tensions à Los Angeles ont éclaté le 6 juin quand des manifestants ont commencé à protester contre des raids musclés menés contre des sans-papiers.”Pourquoi je suis ici? Pour les gens qui ont été arrêtés, ceux qui n’ont pas de voix”, a confié à l’AFP Jasmine, qui n’a pas donné son nom de famille.Largement pacifiques, les manifestations ont toutefois été marquées par des violences parfois spectaculaires, avec des voitures brûlées, des commerces pillés, des jets de feux d’artifices et une grande voie rapide bloquée.Les rassemblements se sont étendus ces derniers jours à d’autres villes américaines, dans des proportions limitées, comme à Las Vegas, Dallas, Austin, Chicago, Atlanta ou Boston.Donald Trump a promis pendant sa campagne de s’en prendre aux “criminels venus de l’étranger”. Mais ses efforts pour lutter contre l’immigration clandestine ont largement dépassé ce cadre et visé en particulier les immigrés latino-américains, indispensables à certains secteurs d’activité. Sur le plan économique, il a admis devoir “faire quelque chose” rapidement pour préserver les nombreux travailleurs immigrés de l’agriculture et de l’hôtellerie.Au Mexique, d’où sont originaires nombre de sans-papiers présents au Etats-Unis, la présidente Claudia Sheinbaum a expliqué avoir dit à un haut responsable américain qu’elle n’était “pas d’accord sur le fait de recourir à des descentes de police pour arrêter des personnes qui travaillent honnêtement”.

Les premiers Marines commencent leurs opérations à Los Angeles

Les premiers Marines dépêchés par Donald Trump à Los Angeles commencent leurs opérations sur le terrain vendredi, à la veille d’une journée de manifestations à travers les Etats-Unis pour protester contre la politique du président républicain jugée de plus en plus autoritaire par ses opposants.Environ 200 membres de ces troupes d’élite, d’ordinaire déployées à l’étranger, assumeront à partir de la mi-journée des opérations de protection d’un immeuble fédéral qui héberge notamment le FBI, a expliqué le général Scott Sherman.Ces unités équipées de matériel anti-émeutes font partie d’un groupe d’environ 700 Marines qui doivent rejoindre 4.000 réservistes de la Garde nationale dont le déploiement a été ordonné dans la deuxième ville des Etats-Unis par Donald Trump, contre l’avis des autorités démocrates locales.Il s’agit d’une gradation supplémentaire de la réponse voulue musclée de l’administration du président républicain face aux manifestations de protestation contre les raids anti-migrants de la police de l’immigration (ICE) survenues ces derniers jours dans la mégalopole, où vit une importante population hispanique.Le gouverneur démocrate de la Californie, Gavin Newsom, a dénoncé le “fantasme fou d’un président dictatorial” et saisi la justice.En première instance, un juge fédéral a estimé illégal jeudi l’ordre donné par le président de déployer la Garde nationale avant qu’un juge d’appel n’accorde un répit à Donald Trump, en lui laissant provisoirement le contrôle des militaires.Ce bras de fer judiciaire survient au moment où les opposants à l’administration Trump se réuniront samedi dans tout le pays sous le slogan “No Kings” (“Pas de rois”). Des manifestations sont prévues dans une centaine de villes. Le même jour, qui est aussi celui de son 79e anniversaire, Donald Trump présidera à Washington une grande parade militaire destinée à célébrer les 250 ans de l’armée.”Si je n’avais pas envoyé les militaires à Los Angeles, la ville serait en train de brûler complètement en ce moment”, a réaffirmé vendredi le milliardaire républicain sur sa plateforme Truth Social.- “Pour les sans voix”-Figure centrale de l’opposition démocrate, M. Newsom, 57 ans, est considéré comme un possible candidat démocrate à la présidentielle de 2028.Les tensions à Los Angeles ont éclaté le 6 juin quand des manifestants ont commencé à protester contre des raids musclés menés contre des sans-papiers.”Pourquoi je suis ici? Pour les gens qui ont été arrêtés, ceux qui n’ont pas de voix”, a confié à l’AFP Jasmine, qui n’a pas donné son nom de famille.Largement pacifiques, les manifestations ont toutefois été marquées par des violences parfois spectaculaires, avec des voitures brûlées, des commerces pillés, des jets de feux d’artifices et une grande voie rapide bloquée.Les rassemblements se sont étendus ces derniers jours à d’autres villes américaines, dans des proportions limitées, comme à Las Vegas, Dallas, Austin, Chicago, Atlanta ou Boston.Donald Trump a promis pendant sa campagne de s’en prendre aux “criminels venus de l’étranger”. Mais ses efforts pour lutter contre l’immigration clandestine ont largement dépassé ce cadre et visé en particulier les immigrés latino-américains, indispensables à certains secteurs d’activité. Sur le plan économique, il a admis devoir “faire quelque chose” rapidement pour préserver les nombreux travailleurs immigrés de l’agriculture et de l’hôtellerie.Au Mexique, d’où sont originaires nombre de sans-papiers présents au Etats-Unis, la présidente Claudia Sheinbaum a expliqué avoir dit à un haut responsable américain qu’elle n’était “pas d’accord sur le fait de recourir à des descentes de police pour arrêter des personnes qui travaillent honnêtement”.

Les frappes d’Israël en Iran provoquent des annulations de vols en cascade au Moyen-Orient

De nombreuses compagnies comme Air India, Emirates ou Air France ont supprimé ou dérouté des dizaines de vols vendredi après les frappes israéliennes sur le territoire iranien.Israël, l’Iran, mais aussi l’Irak et la Jordanie ont fermé leur espace aérien vendredi matin, provoquant l’annulation de nombreux vols vers et depuis le Moyen-Orient, ou prévoyant un survol de la région.Les vols New Delhi-Vienne et Bombay-Londres d’Air India s’apprêtaient à entrer dans l’espace aérien iranien vendredi quand Israël a lancé son attaque, selon le site Flight Aware. Les avions ont fait demi-tour vers leur aéroport d’origine.”A cause de la situation en Iran”, plusieurs vols d’Air India entre l’Inde et les Etats-Unis ou l’Europe ont dû s’arrêter vendredi dans des aéroports européens, saoudiens ou émiratis, a indiqué la compagnie sur son site.Air France a également annoncé vendredi la suspension “jusqu’à nouvel ordre” de ses vols entre Paris et Tel-Aviv, mais a maintenu ses liaisons vers le Liban et d’autres aéroports de la région.Lufthansa, premier groupe de transport aérien européen, a aussi suspendu ses liaisons avec Téhéran jusqu’au 31 juillet, a prolongé la suspension de celles avec Tel-Aviv sur la même période et évitera l’espace aérien des deux pays, et de l’Irak, “jusqu’à nouvel ordre”.Sa filiale helvétique, Swiss, s’est alignée sur ces décisions, choisissant en plus de suspendre ses vols vers Beyrouth et de ne pas reprendre ceux vers Tel-Aviv jusqu’au 25 octobre.La compagnie grecque Aegean Airlines a quant à elle suspendu ses vols avec Tel-Aviv jusqu’au 12 juillet, et avec Beyrouth, Amman et Erbil (Irak) jusqu’au 28 juin.Les compagnies du Golfe ont quant à elles annulé vendredi plusieurs vols en provenance et à destination de l’Irak, de la Jordanie, du Liban, de l’Iran et de la Syrie.Les aéroports internationaux de Dubaï, qui proposent de nombreux vols vers la région, ont fait part vendredi de nombreuses “annulations ou de reports en raison des fermetures des espaces aériens en Iran, en Irak et en Syrie”, d’après un communiqué posté sur le réseau social X.L’aéroport d’Abou Dhabi, capitale des Emirats arabes unis, a mis en garde contre “des perturbations” attendues “tout au long de la journée”.L’agence de l’aviation civile de Russie, Rossaviatsia, a également ordonné aux compagnies russes de ne plus assurer de vols de ou vers Israël et l’Iran, et de ne pas entrer dans les espaces aériens israélien, jordanien, irakien et iranien, pour l’heure jusqu’au 26 juin.La compagnie américaine Delta Air Lines a suspendu sa liaison New York JFK – Tel-Aviv jusqu’au 31 août, et sa consoeur United a fait de même avec son New York/Newark-Tel-Aviv jusqu’à une date non spécifiée.- Survols difficiles -L’aviation civile, qui fait de la sûreté sa clé de voûte, compose de plus en plus difficilement avec l’extension des zones d’hostilités à travers le monde.Les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient, des coups d’Etat en Afrique sahélienne et le développement de zones de non-droit créent un casse-tête pour les liaisons long-courrier, à un degré sans précédent, selon les professionnels.La destruction du vol MH17 de la Malaysia Airlines au-dessus de l’Ukraine (298 morts) par un missile sol-air en 2014 a notamment créé un électrochoc.Les compagnies de certains pays, dont la Chine, la Turquie et l’Inde, ont continué à survoler l’Iran même après les tirs de missiles sans avertissement préalable contre Israël début octobre 2024.Pour passer vers l’Est, celles-ci utilisaient cependant un autre point de passage qui vient de se fermer: l’Irak, dont le survol sous 32.000 pieds (9.750 mètres), non loin du plafond opérationnel des jets, présentait déjà un risque “élevé”, “en raison de la présence de divers armements anti-aériens et de bombardements de missiles ou de drones impromptus”, selon l’Agence européenne de sécurité aérienne (AESA).La fermeture de l’espace aérien israélien a provoqué l’annulation de tous les vols depuis Israël, notamment des compagnies locales El Al (jusqu’à dimanche) et Israir (jusqu’à samedi), ont indiqué les compagnies.Israël a frappé dans la nuit une centaine de cibles dont des sites nucléaires, tuant les deux plus hauts responsables militaires de la République islamique, qui a juré de se venger.

Macron urges renewed nuclear dialogue after Israel’s Iran strikes

France’s President Emmanuel Macron on Friday urged the US and Iran to resume nuclear talks following a wave of Israeli strikes against Iran.”Iran bears a heavy responsibility in the destabilisation of the whole region,” he said after Western nations in recent days accused Tehran of deliberately escalating its nuclear programme, despite several rounds of US-Iran talks.  “We call for the resumption of dialogue and the reaching of a deal.”US President Donald Trump’s Middle East pointman Steve Witkoff had been set to hold a sixth round of talks with Iran on Sunday in Oman.After Israel’s deadly strikes early on Friday, Trump afterwards urged Iran to “make a deal, before there is nothing left”, warning of “even more brutal” attacks to come.Macron, who earlier on Friday defended Israel’s right to protect itself, said France could help in the case of an Iranian retaliation against Israel.”If Israel were to be attacked in retaliation by Iran, France, if in a position to do so, would take part in protection and defence operations,” he said.Macron earlier in the day spoke by phone to Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, the Elysee said, following a spike in diplomatic tensions.The French presidency said the phone conversation took place but did not provide details.Relations between Macron and Netanyahu have been strained in recent months over Israel’s blockade of Gaza and France’s plans to recognise a Palestinian state.- UN meeting postponed -France and Saudi Arabia have been planning to co-chair a UN conference on a two-state solution for Israel and the Palestinians next week in New York.But Macron said on Friday evening that meeting had been postponed.”While we have to postpone this conference for logistical and security reasons, it will take place as soon as possible,” Macron said at a press conference.Israel pounded Iran in a series of air raids, striking 100 targets including nuclear and military sites, as well as killing the armed forces’ chief of staff.In the aftermath of the strikes, Macron also spoke with leaders including Trump and the Crown Prince of Saudi Arabia.Earlier Friday, Macron said Israel had the right to defend itself and ensure its security but also called for de-escalation.”To avoid jeopardising the stability of the entire region, I call on all parties to exercise maximum restraint and to de-escalate,” he said on X.Macron spoke after convening a meeting of the National Defence and Security Council.”All necessary steps will be taken to protect our nationals and our diplomatic and military missions in the region,” Macron said.Iran has gradually broken away from its commitments under the nuclear deal it struck with world powers including the United States and France in 2015.The landmark deal provided Iran sanctions relief in exchange for curbs on its atomic programme, but it fell apart after the unilateral withdrawal of the United States during Trump’s first term in 2018.

“Il y avait des corps partout” sur le site du crash du Boeing d’Air India

“Il y avait des corps partout” sur le site du crash du Boeing 787 d’Air India, raconte vendredi Bharat Solanki. Avec d’autres habitants d’Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, il s’est précipité la veille pour extraire des corps et des survivants des décombres.”Nous avons sorti des corps, environ 25, puis la police est arrivée et nous a demandé de partir”, témoigne vendredi auprès de l’AFP cet employé d’une station-service située à environ un kilomètre du quartier résidentiel où l’avion s’est écrasé.Dans la résidence dans laquelle vivaient des médecins et étudiants travaillant dans un hôpital “c’était terrible”, raconte encore sous le choc Bharat Solanki, 51 ans.”Il y avait des corps partout, ils étaient en morceaux”, se souvient-il. “Certains étaient entièrement carbonisés. Certains n’avaient pas de jambe ou de front”.Cette vision le hante et lui fait presque oublier que certains résidents “étaient encore vivants”.Le crash de l’avion qui venait de décoller pour Londres de l’aéroport de la ville Ahmedabad avec 242 personnes à bord s’est produit à l’heure du déjeuner.L’appareil, transformé en boule de feu, s’est écrasé dans un bruit assourdissant sur un quartier résidentiel.Le Premier ministre Narendra Modi, s’est rendu sur le site du crash vendredi matin – et a parlé de “scène de dévastation”, qualifiant ce crash de “tragédie inimaginable”.Des images le montrent en train d’observer un bâtiment de plusieurs étages noirci par la fumée, avec l’empennage de l’avion encastré dans le mur d’un immeuble.Le bilan est jusqu’à présent d’au moins 265 morts dont une vingtaine dans les immeubles percutés avant de s’embraser.Le ministre de l’Intérieur, Amit Shah, qui s’est exprimé jeudi soir depuis le site du crash a déclaré que l’avion contenait dans ses réservoirs 125.000 litres de carburant.Avec une telle quantité, sous le choc, l’appareil s’est immédiatement embrasé.- “Terrifiés” -Sona Prakash, une habitante du quartier de Meghani Nagar, situé à moins d’un kilomètre du site du crash, raconte que la résidence des médecins “a été détruite” et “que beaucoup sont morts ou ont été blessés”.A Meghani Nagar, les habitants – pour la plupart des ouvriers – vivent au rythme des décollages et atterrissages des avions de l’aéroport international.Il y a eu une “forte explosion”, se souvient Vinod Bhai, 47 ans, “j’étais effrayé, je me demandais +que s’est-il passé? Une explosion de bombe?”.”Puis quand j’ai regardé, j’ai vu que c’était un avion. Il y avait de la fumée noire partout. Le ciel était noir. Il y avait tellement de fumée. Mes yeux brûlaient”, témoigne cet ouvrier. Patani, 35 ans, également ouvrier, a d’abord pensé à l’explosion d’une bombe avant de réaliser que “c’était un crash d’avion”. Il pense qu’il ne vivra plus jamais sereinement si près de l’aéroport, “il volait tellement bas”.Les trois enfants de Mme Prakash restent “terrifiés”.”Nous avons peur de rester dedans comme dehors mais que faire?”, se demande-t-elle désespérée.

Second officer arrested over Kenya custody deathFri, 13 Jun 2025 18:07:18 GMT

A second officer has been arrested in connection with the death of a teacher in custody in the Kenyan capital Nairobi, the police watchdog said Friday, a case that has sparked nationwide outrage.Albert Ojwang, 31, died in custody last weekend after being arrested for criticising a senior officer online.Police initially said Ojwang had fatally injured …

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