Royaume-Uni: coupes attendues dans les aides sociales, fronde chez les travaillistes

Desservi par une croissance molle et soucieux d’assainir les finances publiques, le gouvernement britannique de centre gauche doit présenter mardi une réforme des aides sociales qui affecterait notamment les personnes handicapées ou malades, suscitant une fronde dans le camp travailliste.La ministre du Travail Liz Kendall a été désignée pour informer mardi de ces coupes drastiques, jugées indispensables sur fond de stagnation depuis des mois de l’économie britannique, ce qui restreint la marge budgétaire du gouvernement.Or l’exécutif a promis de rééquilibrer les comptes sans nouvelles hausses d’impôts, après la très impopulaire augmentation des cotisations sociales annoncée en octobre.Et le retour aux affaires de Donald Trump complique encore la situation, entre ses droits de douane qui ébranlent l’économie et sa politique diplomatique illisible poussant les Occidentaux, Royaume-Uni compris, à accroître leur dépenses militaires.”Le monde a changé”, a résumé la semaine dernière la ministre des Finances Rachel Reeves, qui doit faire le 26 mars un discours très attendu sur les finances publiques.Parmi les mesures attendues pour mardi, la plus contestée consisterait à durcir les critères d’éligibilité à une aide destinée aux personnes handicapées ou malades, la Personal Independence Payment (PIP), dont bénéficient 3,6 millions de personnes.- “Anxiété et dépression” -L’idée fait bondir les députés travaillistes les plus à gauche, dans la majorité des cas de manière anonyme, un élu parlant par exemple dans le quotidien The Guardian d'”horreur absolue”.Le gouvernement défend sa réforme par la nécessité de redessiner un système de protection sociale qui “coûte trop cher” et enferme dans les allocations chômage des personnes qui pourraient travailler, selon Rachel Reeves.Le Royaume-Uni a dépensé 296,3 milliards de livres en aides sociales en 2023/24, soit 11% de son PIB, d’après les calculs de l’Office for Budget Responsibility, qui contrôle les dépenses du pays.Selon un porte-parole du Premier ministre Keir Starmer, le nombre des bénéficiaires du PIP ne cesse d’augmenter et finira par être insoutenable. Il souligne que, depuis le Covid, beaucoup d’entre eux déclarent désormais “l’anxiété et la dépression comme principale affection”.”Nous devons nous assurer que le PIP va aux bonnes personnes”, a-t-il ajouté — des propos qui renvoient à ceux du ministre de la Santé Wes Streeting, selon lequel les médecins “surdiagnostiquent” les troubles mentaux.”Mon gouvernement essaie de faire deux choses très incompatibles: réparer notre système de protection sociale défaillant et faire des économies. Ce n’est pas possible”, explique à l’AFP Clive Lewis, le député de Norwich, aux positions progressistes.”Et c’est doublement impossible si nous voulons adhérer aux valeurs travaillistes pour lesquelles les gens ont élu ce gouvernement”, ajoute-t-il.- “Conséquences tragiques” -Interrogée par l’AFP, la députée d’York, Rachael Maskell, met en garde contre les “conséquences tragiques” de telles coupes dans les aides sociales, qui placeraient les personnes handicapées “dans une situation de pauvreté encore plus grande”.”Nous savons qu’il y aura toujours des personnes qui ne peuvent pas travailler en raison de la nature de leur handicap et de leur état de santé et ces personnes seront protégées”, a déclaré lundi la ministre Liz Kendall.Les Britanniques restent plutôt divisés sur la question, selon un sondage YouGov lundi : 53% considèrent que les critères pour recevoir des prestations ne sont pas assez stricts. Mais 45% pensent que les personnes handicapées perçoivent trop peu.En amont du plan présenté mardi, le gouvernement de Keir Starmer a multiplié ces derniers jours les annonces politiquement moins coûteuses, destinées à relancer l’économie du Royaume-Uni, notamment des plans pour réduire la bureaucratie et supprimer des établissements publics et des régulateurs jugés inutiles.

Allemagne: Friedrich Merz soumet son “bazooka” d’investissements au vote des députés

Les députés allemands se prononcent mardi sur le plan d’investissements géants de Friedrich Merz, un tournant majeur pour le pays qui veut dépenser sans compter pour se réarmer et se moderniser afin d’affronter les bouleversements du monde.”La situation s’est encore aggravée de façon dramatique ces dernières semaines”, a plaidé avant le vote le probable futur chancelier qui s’apprête à enterrer le dogme de l’orthodoxie budgétaire dont il a toujours été un fervent défenseur.Et d’évoquer le revirement stratégique des Etats-Unis de Donald Trump, qui se rapprochent de la Russie au détriment de l’Ukraine, et l’urgence pour l’Europe d’accroître son indépendance vis-à-vis de Washington en matière de défense.Le “bazooka” d’investissements proposé par le chef des conservateurs quelques jours seulement après sa victoire aux législatives du 23 février, est la pierre angulaire du futur gouvernement qu’il a entrepris de former avec le Parti social-démocrate (SPD).Pour faire entrer la rigoureuse Allemagne dans cette nouvelle ère de la dépense, il lui faut amender la Loi fondamentale. Les débats au Bundestag, la chambre basse du Parlement, doivent débuter à 10H00 (09H00 GMT), avec un vote dans la foulée.Le texte prévoit un assouplissement des règles d’endettement inscrites dans la constitution pour les dépenses militaires et pour les régions.S’ajoute un fonds spécial de 500 milliards d’euros sur 12 ans pour moderniser les infrastructures et relancer la première économie européenne en récession depuis deux ans, dont, sous la pression des écologistes, 100 milliards affectés à la protection du climat.- Signal fort -Les sommes en jeu sont colossales et auront des répercussions bien au-delà de l’Allemagne, représentant 1.000 à 1.500 milliards d’euros, selon les calculs, injectés dans l’économie au cours de la prochaine décennie.Il s’agit d'”un signal fort montrant que l’Allemagne prend au sérieux sa propre sécurité, la sécurité de l’Ukraine et la sécurité de l’Europe”, a loué lundi la cheffe de la diplomatie sortante Annalena Baerbock (Verts).Pour cette journée historique, le chef de l’Etat français Emmanuel Macron sera à Berlin et rencontrera dans la soirée le chancelier sortant Olaf Scholz, ainsi que Friedrich Merz.Le plan permettra aussi le déblocage d’un soutien militaire en suspens de 3 milliards d’euros pour l’Ukraine. Selon le porte-parole du gouvernement allemande, des munitions d’artillerie pourraient alors être livrées “dans les prochaines semaines”. Lundi, Friedrich Merz s’est déclaré “confiant” d’obtenir la majorité des deux-tiers des voix nécessaires, grâce au soutien du SPD et des Verts, qui se sont in extremis ralliés au projet.- “Gestion extrêmement économe”Le chef des conservateurs de 69 ans veut faire voter les lois par le Bundestag sortant, car les partis des extrêmes, de droite et de gauche, détiendront une minorité de blocage dans le nouvel hémicycle qui se constituera le 25 mars. “Mais avec 31 voix, l’avance n’est pas si grande”, souligne Der Spiegel. D’autant que le spectaculaire virage budgétaire de Friedrich Merz n’est pas sans créer des remous au sein même de son camp politique.”Il existe une incertitude notable”, a abondé lundi la politologue Ursula Münch de l’académie de formation politique de Tützing (sud).En cas d’échec, ce serait “une débâcle pour la coalition en train de se former” et pour Friedrich Merz, a-t-elle jugé.S’il franchit l’obstacle, le conservateur devra encore passer vendredi le test du Bundesrat, la chambre haute qui représente les régions. Or l’aval de quelques Länder n’est pas encore assuré. Puis il devra boucler les négociations avec les sociaux-démocrates pour former la coalition qu’il veut mettre sur pied d’ici Pâques, le 21 avril.Ces discussion n’ont rien d’évident car les dépenses d’investissement massives vont s’accompagner d’économies à tous les niveaux et de réformes majeures mettant à l’épreuve la future grande coalition.”Les temps paradisiaques, où chaque souhait était possible, sont révolus”, a prévenu Friedrich Merz, qui promet une “une gestion budgétaire extrêmement économe”.Evoquant des pourparlers jusqu’ici “très constructifs”, le secrétaire général du SPD Matthias Miersch a lui assuré que les différents groupes de travail pourront comme prévu rendre leur copie lundi 24 mars.

Allemagne: Friedrich Merz soumet son “bazooka” d’investissements au vote des députés

Les députés allemands se prononcent mardi sur le plan d’investissements géants de Friedrich Merz, un tournant majeur pour le pays qui veut dépenser sans compter pour se réarmer et se moderniser afin d’affronter les bouleversements du monde.”La situation s’est encore aggravée de façon dramatique ces dernières semaines”, a plaidé avant le vote le probable futur chancelier qui s’apprête à enterrer le dogme de l’orthodoxie budgétaire dont il a toujours été un fervent défenseur.Et d’évoquer le revirement stratégique des Etats-Unis de Donald Trump, qui se rapprochent de la Russie au détriment de l’Ukraine, et l’urgence pour l’Europe d’accroître son indépendance vis-à-vis de Washington en matière de défense.Le “bazooka” d’investissements proposé par le chef des conservateurs quelques jours seulement après sa victoire aux législatives du 23 février, est la pierre angulaire du futur gouvernement qu’il a entrepris de former avec le Parti social-démocrate (SPD).Pour faire entrer la rigoureuse Allemagne dans cette nouvelle ère de la dépense, il lui faut amender la Loi fondamentale. Les débats au Bundestag, la chambre basse du Parlement, doivent débuter à 10H00 (09H00 GMT), avec un vote dans la foulée.Le texte prévoit un assouplissement des règles d’endettement inscrites dans la constitution pour les dépenses militaires et pour les régions.S’ajoute un fonds spécial de 500 milliards d’euros sur 12 ans pour moderniser les infrastructures et relancer la première économie européenne en récession depuis deux ans, dont, sous la pression des écologistes, 100 milliards affectés à la protection du climat.- Signal fort -Les sommes en jeu sont colossales et auront des répercussions bien au-delà de l’Allemagne, représentant 1.000 à 1.500 milliards d’euros, selon les calculs, injectés dans l’économie au cours de la prochaine décennie.Il s’agit d'”un signal fort montrant que l’Allemagne prend au sérieux sa propre sécurité, la sécurité de l’Ukraine et la sécurité de l’Europe”, a loué lundi la cheffe de la diplomatie sortante Annalena Baerbock (Verts).Pour cette journée historique, le chef de l’Etat français Emmanuel Macron sera à Berlin et rencontrera dans la soirée le chancelier sortant Olaf Scholz, ainsi que Friedrich Merz.Le plan permettra aussi le déblocage d’un soutien militaire en suspens de 3 milliards d’euros pour l’Ukraine. Selon le porte-parole du gouvernement allemande, des munitions d’artillerie pourraient alors être livrées “dans les prochaines semaines”. Lundi, Friedrich Merz s’est déclaré “confiant” d’obtenir la majorité des deux-tiers des voix nécessaires, grâce au soutien du SPD et des Verts, qui se sont in extremis ralliés au projet.- “Gestion extrêmement économe”Le chef des conservateurs de 69 ans veut faire voter les lois par le Bundestag sortant, car les partis des extrêmes, de droite et de gauche, détiendront une minorité de blocage dans le nouvel hémicycle qui se constituera le 25 mars. “Mais avec 31 voix, l’avance n’est pas si grande”, souligne Der Spiegel. D’autant que le spectaculaire virage budgétaire de Friedrich Merz n’est pas sans créer des remous au sein même de son camp politique.”Il existe une incertitude notable”, a abondé lundi la politologue Ursula Münch de l’académie de formation politique de Tützing (sud).En cas d’échec, ce serait “une débâcle pour la coalition en train de se former” et pour Friedrich Merz, a-t-elle jugé.S’il franchit l’obstacle, le conservateur devra encore passer vendredi le test du Bundesrat, la chambre haute qui représente les régions. Or l’aval de quelques Länder n’est pas encore assuré. Puis il devra boucler les négociations avec les sociaux-démocrates pour former la coalition qu’il veut mettre sur pied d’ici Pâques, le 21 avril.Ces discussion n’ont rien d’évident car les dépenses d’investissement massives vont s’accompagner d’économies à tous les niveaux et de réformes majeures mettant à l’épreuve la future grande coalition.”Les temps paradisiaques, où chaque souhait était possible, sont révolus”, a prévenu Friedrich Merz, qui promet une “une gestion budgétaire extrêmement économe”.Evoquant des pourparlers jusqu’ici “très constructifs”, le secrétaire général du SPD Matthias Miersch a lui assuré que les différents groupes de travail pourront comme prévu rendre leur copie lundi 24 mars.

Allemagne: Friedrich Merz soumet son “bazooka” d’investissements au vote des députés

Les députés allemands se prononcent mardi sur le plan d’investissements géants de Friedrich Merz, un tournant majeur pour le pays qui veut dépenser sans compter pour se réarmer et se moderniser afin d’affronter les bouleversements du monde.”La situation s’est encore aggravée de façon dramatique ces dernières semaines”, a plaidé avant le vote le probable futur chancelier qui s’apprête à enterrer le dogme de l’orthodoxie budgétaire dont il a toujours été un fervent défenseur.Et d’évoquer le revirement stratégique des Etats-Unis de Donald Trump, qui se rapprochent de la Russie au détriment de l’Ukraine, et l’urgence pour l’Europe d’accroître son indépendance vis-à-vis de Washington en matière de défense.Le “bazooka” d’investissements proposé par le chef des conservateurs quelques jours seulement après sa victoire aux législatives du 23 février, est la pierre angulaire du futur gouvernement qu’il a entrepris de former avec le Parti social-démocrate (SPD).Pour faire entrer la rigoureuse Allemagne dans cette nouvelle ère de la dépense, il lui faut amender la Loi fondamentale. Les débats au Bundestag, la chambre basse du Parlement, doivent débuter à 10H00 (09H00 GMT), avec un vote dans la foulée.Le texte prévoit un assouplissement des règles d’endettement inscrites dans la constitution pour les dépenses militaires et pour les régions.S’ajoute un fonds spécial de 500 milliards d’euros sur 12 ans pour moderniser les infrastructures et relancer la première économie européenne en récession depuis deux ans, dont, sous la pression des écologistes, 100 milliards affectés à la protection du climat.- Signal fort -Les sommes en jeu sont colossales et auront des répercussions bien au-delà de l’Allemagne, représentant 1.000 à 1.500 milliards d’euros, selon les calculs, injectés dans l’économie au cours de la prochaine décennie.Il s’agit d'”un signal fort montrant que l’Allemagne prend au sérieux sa propre sécurité, la sécurité de l’Ukraine et la sécurité de l’Europe”, a loué lundi la cheffe de la diplomatie sortante Annalena Baerbock (Verts).Pour cette journée historique, le chef de l’Etat français Emmanuel Macron sera à Berlin et rencontrera dans la soirée le chancelier sortant Olaf Scholz, ainsi que Friedrich Merz.Le plan permettra aussi le déblocage d’un soutien militaire en suspens de 3 milliards d’euros pour l’Ukraine. Selon le porte-parole du gouvernement allemande, des munitions d’artillerie pourraient alors être livrées “dans les prochaines semaines”. Lundi, Friedrich Merz s’est déclaré “confiant” d’obtenir la majorité des deux-tiers des voix nécessaires, grâce au soutien du SPD et des Verts, qui se sont in extremis ralliés au projet.- “Gestion extrêmement économe”Le chef des conservateurs de 69 ans veut faire voter les lois par le Bundestag sortant, car les partis des extrêmes, de droite et de gauche, détiendront une minorité de blocage dans le nouvel hémicycle qui se constituera le 25 mars. “Mais avec 31 voix, l’avance n’est pas si grande”, souligne Der Spiegel. D’autant que le spectaculaire virage budgétaire de Friedrich Merz n’est pas sans créer des remous au sein même de son camp politique.”Il existe une incertitude notable”, a abondé lundi la politologue Ursula Münch de l’académie de formation politique de Tützing (sud).En cas d’échec, ce serait “une débâcle pour la coalition en train de se former” et pour Friedrich Merz, a-t-elle jugé.S’il franchit l’obstacle, le conservateur devra encore passer vendredi le test du Bundesrat, la chambre haute qui représente les régions. Or l’aval de quelques Länder n’est pas encore assuré. Puis il devra boucler les négociations avec les sociaux-démocrates pour former la coalition qu’il veut mettre sur pied d’ici Pâques, le 21 avril.Ces discussion n’ont rien d’évident car les dépenses d’investissement massives vont s’accompagner d’économies à tous les niveaux et de réformes majeures mettant à l’épreuve la future grande coalition.”Les temps paradisiaques, où chaque souhait était possible, sont révolus”, a prévenu Friedrich Merz, qui promet une “une gestion budgétaire extrêmement économe”.Evoquant des pourparlers jusqu’ici “très constructifs”, le secrétaire général du SPD Matthias Miersch a lui assuré que les différents groupes de travail pourront comme prévu rendre leur copie lundi 24 mars.

Israel pounds Hamas in Gaza in strikes that rescuers say killed 121

Israel on Tuesday unleashed its most intense campaign on the Gaza Strip since a January ceasefire, with rescuers reporting more than 121 people killed, prompting Hamas to accuse Benjamin Netanyahu’s government of torpedoing the truce.The strikes were ordered after “Hamas’s repeated refusal to release our hostages, as well as its rejection of all of the proposals it has received from US Presidential Envoy Steve Witkoff and from the mediators,” Netanyahu’s office said in a statement.An Israeli official told AFP that the operation “will continue as long as necessary, and will expand beyond air strikes”. In a statement, Hamas said “Netanyahu and his extremist government have decided to overturn the ceasefire agreement, exposing the prisoners in Gaza to an unknown fate”.Mediated by Qatar, Egypt and the United States, the initial phase of the ceasefire took effect on January 19, largely halting more than 15 months of fighting in Gaza triggered by Hamas’ October 7, 2023 attack on Israel.That first phase ended in early March, and while both sides have since refrained from all-out war, they have been unable to agree on the next steps for truce talks.In a post on Telegram in the early hours of Tuesday, the Israeli army said it was currently “conducting extensive strikes on terror targets belonging to the Hamas terrorist organisation in the Gaza Strip”.Gaza’s civil defence agency reported more than 121 people had been killed “most of them children, women, and the elderly”. At least 150 people were also wounded by the “aggression, aerial bombardment and artillery shelling”. Israel ordered all schools close to the regions neighbouring Gaza shut, as the government in a statement said it would now act with “increased military force” against Hamas.Witkoff told CNN on Sunday he had offered a “bridge proposal” that would see five living hostages, including Israeli-American Edan Alexander, released in return for freeing a “substantial amount of Palestinian prisoners” from Israel jails.Hamas on Friday had said it was ready to free Alexander and the remains of four others, who an official of the movement described as Israeli-Americans.Witkoff said Hamas had provided “an unacceptable response” to the proposal and “the opportunity is closing fast.”- Deadlock -During the first phase of the truce agreement, Hamas released 33 hostages, including eight deceased, and Israel freed around 1,800 Palestinian detainees.Since then, Hamas has consistently demanded negotiations for the second phase.Former US president Joe Biden had outlined a second phase involving the release of remaining living hostages, the withdrawal of all Israeli forces left in Gaza and the establishment of a lasting ceasefire. Israel, however, seeks to extend the first phase until mid-April, insisting that any transition to the second phase must include “the total demilitarisation” of Gaza and the removal of Hamas, which has controlled the territory since 2007.The talks are now at an impasse, with both sides sticking to their positions and accusing each other of obstructing progress.Israel has cut aid and electricity to the territory during the talks deadlock.”It’s so hard for me to think about what they’re (hostages) going through right now because I know that feeling,” freed Israeli captive Omer Shem Tov said in a recently released video.”It’s a terrible feeling and it has to stop as soon as possible.”Hamas’ October 7 attack resulted in 1,218 deaths on the Israeli side, mostly civilians, while Israel’s retaliatory response in Gaza has killed at least 48,572 people, also mostly civilians, according to data from both sides.

Trump tente de rallier Poutine à son projet de trêve en Ukraine

Donald Trump, qui se targue d’avoir une relation privilégiée avec le maître du Kremlin, tentera mardi de rallier Vladimir Poutine à son projet de trêve en Ukraine, alors que Moscou a posé des conditions jugées inacceptables par Kiev.Le président républicain et le Kremlin ont confirmé la tenue de cette conversation téléphonique très attendue, qui serait officiellement la deuxième entre les deux dirigeants depuis le retour au pouvoir du républicain en janvier.”Demain matin, je parlerai au président Poutine concernant la guerre en Ukraine”, a écrit lundi Donald Trump sur sa plateforme Truth Social. “De nombreux éléments d’un accord final ont été convenus, mais beaucoup restent encore” à négocier, a-t-il ajouté.Le président américain, au détour d’une visite lundi dans une prestigieuse salle de spectacle de Washington, a dit que l’un de ses objectifs était de “sauver des soldats (ukrainiens) qui sont dans une très mauvaise posture”.Pendant le week-end, l’imprévisible milliardaire de 78 ans avait introduit de manière abrupte un nouvel élément dans les discussions sur l’Ukraine, en évoquant sans précision le sort de troupes ukrainiennes prétendument encerclées par les Russes, et pour lesquelles il réclamerait la clémence de Vladimir Poutine.”La situation est mauvaise en Ukraine, la situation est mauvaise en Russie”, a encore dit lundi Donald Trump, qui se refuse à faire une différence entre les deux pays, et en particulier à condamner l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.Il a redit que son objectif était d’arriver d’abord à un cessez-le-feu, puis à un accord de paix.- Centrale nucléaire -Dimanche, Donald Trump avait parlé de “partages” à faire entre Moscou et Kiev.Le président américain a récemment évoqué des discussions sur les “terres” et sur la grande centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia.Selon le média américain Semafor, le républicain envisagerait de reconnaître la Crimée, annexée en 2014, comme une région russe, accédant ainsi à une revendication majeure de Vladimir Poutine.Donald Trump avait déjà eu une conversation téléphonique avec son homologue russe le 12 février.Il a initié un spectaculaire rapprochement avec Moscou, et rompu avec trois années de soutien américain massif à l’Ukraine pendant la présidence du démocrate Joe Biden.Le républicain a par la suite assuré s’être entretenu plusieurs fois avec Vladimir Poutine, sans confirmation officielle ni compte-rendu à l’appui.Le président américain avait reçu le président ukrainien Volodymyr Zelensky le 28 février, une visite qui a tourné à l’affrontement devant les caméras du monde entier.- Relation privilégiée -Il avait peu après suspendu l’aide militaire à Kiev et le partage de renseignements, jusqu’à obtenir un accord de principe de l’Ukraine à une proposition américaine de cessez-le-feu de trente jours.Les Américains ont mené en parallèle des discussions avec la Russie, en particulier par le biais de l’émissaire spécial Steve Witkoff, qui s’est rendu à Moscou.Ces tractations n’ont jusqu’à présent pas produit d’avancées notables.La Russie a émis des revendications jugées inacceptables par l’Ukraine pour une cessation des hostilités, dont la cession des cinq régions à Moscou, l’abandon des ambitions de Kiev de rejoindre l’Otan, et le démantèlement du pouvoir ukrainien en place.L’Ukraine de son côté demande des garanties de sécurité de la part de ses alliés occidentaux et le déploiement d’une force d’interposition pour garantir une éventuelle trêve.Donald Trump, qui se veut un grand pacificateur, se targue d’avoir une relation privilégiée avec le président russe. Il a plusieurs fois assuré que le président russe voulait sincèrement la paix en Ukraine.Cela ne l’a pas empêché d’évoquer, de manière vague jusqu’ici, de possibles sanctions financières contre la Russie en l’absence de progrès vers un arrêt des combats.

Trump tente de rallier Poutine à son projet de trêve en Ukraine

Donald Trump, qui se targue d’avoir une relation privilégiée avec le maître du Kremlin, tentera mardi de rallier Vladimir Poutine à son projet de trêve en Ukraine, alors que Moscou a posé des conditions jugées inacceptables par Kiev.Le président républicain et le Kremlin ont confirmé la tenue de cette conversation téléphonique très attendue, qui serait officiellement la deuxième entre les deux dirigeants depuis le retour au pouvoir du républicain en janvier.”Demain matin, je parlerai au président Poutine concernant la guerre en Ukraine”, a écrit lundi Donald Trump sur sa plateforme Truth Social. “De nombreux éléments d’un accord final ont été convenus, mais beaucoup restent encore” à négocier, a-t-il ajouté.Le président américain, au détour d’une visite lundi dans une prestigieuse salle de spectacle de Washington, a dit que l’un de ses objectifs était de “sauver des soldats (ukrainiens) qui sont dans une très mauvaise posture”.Pendant le week-end, l’imprévisible milliardaire de 78 ans avait introduit de manière abrupte un nouvel élément dans les discussions sur l’Ukraine, en évoquant sans précision le sort de troupes ukrainiennes prétendument encerclées par les Russes, et pour lesquelles il réclamerait la clémence de Vladimir Poutine.”La situation est mauvaise en Ukraine, la situation est mauvaise en Russie”, a encore dit lundi Donald Trump, qui se refuse à faire une différence entre les deux pays, et en particulier à condamner l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.Il a redit que son objectif était d’arriver d’abord à un cessez-le-feu, puis à un accord de paix.- Centrale nucléaire -Dimanche, Donald Trump avait parlé de “partages” à faire entre Moscou et Kiev.Le président américain a récemment évoqué des discussions sur les “terres” et sur la grande centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia.Selon le média américain Semafor, le républicain envisagerait de reconnaître la Crimée, annexée en 2014, comme une région russe, accédant ainsi à une revendication majeure de Vladimir Poutine.Donald Trump avait déjà eu une conversation téléphonique avec son homologue russe le 12 février.Il a initié un spectaculaire rapprochement avec Moscou, et rompu avec trois années de soutien américain massif à l’Ukraine pendant la présidence du démocrate Joe Biden.Le républicain a par la suite assuré s’être entretenu plusieurs fois avec Vladimir Poutine, sans confirmation officielle ni compte-rendu à l’appui.Le président américain avait reçu le président ukrainien Volodymyr Zelensky le 28 février, une visite qui a tourné à l’affrontement devant les caméras du monde entier.- Relation privilégiée -Il avait peu après suspendu l’aide militaire à Kiev et le partage de renseignements, jusqu’à obtenir un accord de principe de l’Ukraine à une proposition américaine de cessez-le-feu de trente jours.Les Américains ont mené en parallèle des discussions avec la Russie, en particulier par le biais de l’émissaire spécial Steve Witkoff, qui s’est rendu à Moscou.Ces tractations n’ont jusqu’à présent pas produit d’avancées notables.La Russie a émis des revendications jugées inacceptables par l’Ukraine pour une cessation des hostilités, dont la cession des cinq régions à Moscou, l’abandon des ambitions de Kiev de rejoindre l’Otan, et le démantèlement du pouvoir ukrainien en place.L’Ukraine de son côté demande des garanties de sécurité de la part de ses alliés occidentaux et le déploiement d’une force d’interposition pour garantir une éventuelle trêve.Donald Trump, qui se veut un grand pacificateur, se targue d’avoir une relation privilégiée avec le président russe. Il a plusieurs fois assuré que le président russe voulait sincèrement la paix en Ukraine.Cela ne l’a pas empêché d’évoquer, de manière vague jusqu’ici, de possibles sanctions financières contre la Russie en l’absence de progrès vers un arrêt des combats.